Peu importe l’avis du gouvernement, One Voice continue son combat pour les loups

Peu importe l’avis du gouvernement, One Voice continue son combat pour les loups

Peu importe l’avis du gouvernement, One Voice continue son combat pour les loups
29.09.2023
Peu importe l’avis du gouvernement, One Voice continue son combat pour les loups
Animaux sauvages

Il y a quelques jours, le gouvernement présentait les grandes lignes du futur Plan national d’actions loup 2024-2029, et faisait part de sa volonté à peine masquée de poursuivre l’éradication des loups en France. Simplification des obtentions de tirs, généralisation des lunettes à visée nocturne, augmentation du nombre de tireurs… l’objectif est clairement de tuer le plus grand nombre de loups possible. Pourtant, les massacrer avec l’appui de la loi ne suffit même pas à ceux prêts à tout pour les éliminer, y compris à des actes de braconnage. C’est pour l’une de leurs victimes que One Voice sera présente au tribunal judiciaire d’Annecy le 2 octobre. Poursuivi par un chauffard tentant de le renverser volontairement, ce loup a échappé de justesse à une collision et une mort certaine.

Depuis le 1er janvier, ils sont 135 à avoir été tués avec l’approbation de l’État, et six ont en plus été victimes de braconnage. Quand ils parviennent à éviter les coups de feu, ils subissent des « captures accidentelles », des empoisonnements ou des accidents routiers.

Un prévenu qui s’incrimine tout seul…

En mars 2023, l’un d’entre eux a failli être victime d’un acte illégal en Haute-Savoie. Triste innovation, c’est un véhicule qui a tenté de le percuter. Alors qu’il essayait simplement de traverser une route, un loup a été poursuivi par un conducteur changeant délibérément de direction et de voie pour le renverser. Fier de lui, le chauffeur avait filmé son acte pour s’en vanter auprès de ses proches, mettant à mal sa défense consistant à nier les faits. C’est cette vidéo qui a permis à l’Office français de la biodiversité d’identifier le mis en cause.

Si, fort heureusement, l’animal a échappé de justesse à cette tentative de mise à mort, One Voice s’est constituée partie civile afin d’obtenir justice pour lui, faire reconnaître la persécution des loups en France et demander la condamnation de l’accusé. Ce dernier encourt en effet jusqu’à trois ans de prison et 150 000 euros d’amende pour « tentative de destruction d’une espèce protégée ».

Le braconnage des loups, un secret de polichinelle

Combien d’autres loups ont été en réalité percutés volontairement, mais leur mort considérée comme accidentelle par manque de preuves ? L’an dernier, nous avions déposé plainte contre plusieurs lobbies agricoles invitant sans état d’âme à tuer les loups en toute illégalité, et à faire disparaître les corps pour cacher tout indice, se mettant en scène cagoulés et armés.

Tant que les loups n’auront pas la paix, One Voice défendra leur droit à vivre sans risquer d’être tués légalement ou non, et luttera pour qu’ils bénéficient enfin d’un régime de protection efficace et que les tirs soient définitivement interdits. Aidez-nous à faire avancer ce combat : signez notre pétition pour que cesse la persécution des loups en France.

*ajout de la mention de l’amende le 6 octobre 2023

Nage forcée : un combat de longue haleine

Nage forcée : un combat de longue haleine

Nage forcée : un combat de longue haleine
27.09.2023
France
Nage forcée : un combat de longue haleine
Expérimentation animale

Depuis notre découverte de l’autorisation d’un projet impliquant d’infliger des chocs électriques et le test de nage forcée à des centaines de rats, nous tentons d’en savoir plus, d’obtenir des images de projets similaires déjà réalisés en France et de motiver les entreprises et les universités françaises à s’engager contre ce test. Pour faire face à la résistance des autorités, One Voice saisit les tribunaux administratifs.

Le test de nage forcée est l’une des pratiques d’expérimentation animale les plus décriées de nos jours. Non seulement des entreprises et des universités s’engagent à ne plus autoriser son utilisation partout dans le monde depuis plusieurs années, mais un comité parlementaire australien s’y est récemment intéressé pour demander son abolition. Plus proche de chez nous, le comité britannique sur l’utilisation scientifique des animaux a reçu de nombreuses demandes à propos de ce test. Mais d’un côté comme de l’autre, les réponses des autorités manquent clairement d’ambition et d’imagination.

Autorités et langue de bois

En France, les autorités sont encore moins réceptives. Le ministère de la Recherche avait déjà confirmé aux médias l’existence du projet que nous dénonçons, tout en la nuançant par les réassurances habituelles, de l’existence des comités d’éthique au cadre réglementaire « le plus strict au monde » : une réponse vide de contenu que vous avez probablement reçue comme nous si vous avez écrit au ministère.

Non content d’avoir botté en touche, le ministère continue d’autoriser des projets impliquant des situations de stress et de douleur pour les animaux, mais aussi le test de nage forcée. En novembre 2022, un projet a été approuvé qui va soumettre plus de 3000 souris à divers protocoles de stress afin de les rendre dépressives de différentes manières. La nage forcée fera partie d’une batterie de tests destinés à évaluer la valeur de ces « modèles » de dépression.

Nous voulons plus d’informations

Notre lettre ne contenait pas seulement une dénonciation. Elle demandait également au ministère de nous fournir des documents contenant des précisions sur le projet et sur les délibérations du comité d’éthique qui l’a approuvé.

Le ministère a refusé d’accéder à notre demande. Nous avons saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), qui nous a donné raison. Mais le ministère faisant toujours la sourde oreille, nous avons dû avoir recours au tribunal administratif – une procédure longue et fastidieuse, mais qui permettra d’obliger l’administration à nous fournir les documents demandés.

Les images de la nage forcée en France

Mais peut-on faire appliquer ces mêmes lois pour obtenir des images tournées dans les laboratoires par les équipes de recherche elles-mêmes ? Alors que les images de nage forcée sont relativement rares sur Internet, a fortiori quand il s’agit de la France, nous avons demandé à trois équipes universitaires de nous fournir les vidéos de nage forcée qu’elles avaient tournées.

La première a affirmé les avoir déjà supprimées, ce qui pose question sur la transparence de la recherche et la science ouverte, concepts importants du 21e siècle. La deuxième ne s’est pas d’abord pas embarrassée de répondre, puis a dit qu’elle aussi avait déjà supprimé les vidéos entre 2012 et 2017. La troisième, enfin, tente de nous refuser ses images au titre… du droit d’auteur ! Comme si des vidéos de tests standardisés constituaient une démarche originale au point d’être élevée au rang des créations intellectuelles aux yeux de la loi.

Les tribunaux administratifs devront trancher.

Signez pour en finir avec le test de nage forcée

La campagne de One Voice contre le test de nage forcée :

Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !

Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !

Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !
25.09.2023
Vendée
Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !
Chasse

Depuis des années, nous alertons l’opinion sur le sort des chiens exploités pour la chasse à courre et la chasse en général. Considérés comme de vulgaires outils pour permettre aux chasseurs de s’adonner à leur loisir mortifère, et au-delà des blessures qu’ils peuvent subir pendant la traque des animaux, ils sont souvent parqués dans des chenils saturés de bruit, le cou enserré de colliers électriques et soumis à un fort stress. Pour vous opposer à nos côtés à l’extension de cette infrastructure, participez à la consultation publique ouverte par la préfecture !

Vénerie : des vies de souffrance pour les animaux

Les chasseurs à courre exploitent leurs chiens dans un seul objectif : faire souffrir, le plus longtemps possible, des victimes pourchassées pendant des heures, qui finiront achevées à l’arme blanche ou au fusil. Ils sèment la terreur dans les forêts, n’hésitent pas à violer la loi et poursuivre les cerfs jusque dans les villages et les propriétés privées, comme l’a révélé notre enquête de plus de trois ans.

La vie de ces chiens est un enfer, de leur naissance à leur mort. Nous l’avons montré dans le cadre de notre infiltration, ces pauvres animaux sont utilisés comme de simples instruments à disposition de leurs “propriétaires” et vivent dans des conditions insupportables, à l’image de tous les chiens “de chasse”. Livrés à eux-mêmes et quasi abandonnés dans le Lot-et-Garonne, exposés à des températures extrêmes dans le Jura, soumis à des traitements cruels dans l’Hérault, la plupart d’entre eux ne connaîtront jamais la chaleur d’un foyer et d’une famille. Et que dire des blessures ? Elles sont inévitables, quand on sait qu’ils sont dans de nombreux endroits entassés dans des espaces pas plus grands que des clapiers, contraints de vivre dans le froid et la boue, rongés par les maladies de peau, avant d’être jetés dans des camions de transport comme des objets.

En Vendée, un projet d’extension insensé

Le préfet de Vendée s’apprête ainsi à autoriser l’extension d’un « chenil », qui permettra à terme la détention de 120 individus destinés à servir de chair à canon aux veneurs. Chacun d’eux disposera en tout et pour tout d’à peine 9 m2 pour vivre. Les femelles exploitées comme reproductrices, elles, seront isolées dans une petite zone d’à peine plus de 5 m2

On n’ose à peine imaginer la souffrance de ces animaux si sociaux, qui ont besoin d’espace, et qui finiront enfermés sans aucune possibilité de courir et sauter en dehors des moments de traque, où ils seront malmenés et soumis à tous les risques. Certains se perdront et devront passer des jours seuls dans la forêt, risquant de mourir de faim, de soif ou de se faire renverser sur les routes avant d’être récupérés, si jamais ils ont la chance de l’être. D’autres recevront les coups de fouet des veneurs et, épuisés après avoir parcouru des dizaines de kilomètres, finiront prostrés dans la boue, à deux doigts de se laisser mourir, comme nous l’avons constaté par le passé.

Nous nous opposons fermement à ce projet, et entendons bien le faire savoir à la préfecture. Pour cela, nous avons besoin de vous ! Participez à la consultation publique, en mettant en avant l’incompatibilité d’un tel projet avec le respect du bien-être de ces animaux si proches des humains ! Vous pouvez transmettre vos observations jusqu’au 7 octobre 2023 à la préfecture par mail (pref-participationdupublic@vendee.gouv.fr) ou par courrier[1]. Et en attendant, signez notre pétition exigeant que les chiens exploités pour la chasse bénéficient de la même protection que tous les autres !

[1] Préfet de la Vendée – DCPATE – bureau de ’environnement – 29, rue Delille – 85922 LA ROCHE-SUR-YON Cedex 9

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!
21.09.2023
Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!
Delphinariums

Victoire pour la justice, pourrait-on dire. One Voice obtient ce matin ce qu’elle demandait à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, à savoir une expertise indépendante de l’état des orques Inouk et Moana, et des infrastructures du parc Marineland à Antibes où elles sont détenues avec Wikie et Keijo. Une décision qui permettra, espérons-le, de faire toute la lumière sur leur état de santé, et de contribuer à leur faire bénéficier d’une vie loin des spectacles et des bassins bétonnés.

Pour soutenir notre affaire en appel, nous avions produit devant la cour des rapports d’expertise des Dres Ingrid Visser, Naomi Rose et David Perpiñan mettant en évidence l’état de santé délétère des deux mâles les plus âgés du groupe, accompagnés de vidéos des orques et des bassins pris du ciel et au bord de ceux-ci, montrant des problèmes sous-jacents potentiels et aux yeux de l’association, criants. La pulpe des dents d’Inouk est à vif à force de ronger le béton du bassin. D’après les scientifiques, la douleur est continue.

En première instance, le dossier présenté par One Voice avait été rejeté. Avec ces nouveaux éléments, la cour d’appel d’Aix-en Provence a accédé à notre demande qu’un expert indépendant soit diligenté. Une décision équilibrée et de bon sens que nous louons.

Quel avenir ?

Il s’agit à présent pour nous de voir ce qu’il est possible de faire en matière d’alternative pour que les quatre orques françaises ne soient pas envoyées dans un delphinarium japonais (ou un autre lieu où elles seraient encore exploitées). Un voyage interminable pour des animaux n’ayant jamais quitté l’eau des bassins d’Antibes, avec la souffrance liée aussi aux effets de la pesanteur sur leurs organes. Le fait qu’elles soient séparées nuirait également à leur équilibre, ces quatre orques formant une vraie famille, la seule en captivité à notre connaissance. Or, dans la nature, les orques passent toute leur vie en famille. Il y a quelques jours, One Voice a également publié un rapport sur Wikie, la femelle et matriarche du groupe, dont la santé nous préoccupe aussi. Nous avons à ce propos écrit aux autorités japonaises.

Nous travaillons ainsi depuis des années à soutenir et déployer des solutions alternatives à celles prévues par Parques Reunidos (propriétaire de Marineland Antibes) avec l’ensemble de nos partenaires au niveau européen et mondial. Une solution de sanctuaire nécessiterait que Marineland accepte notre main tendue, et travaille en bonne intelligence avec nous pour l’avenir de ces orques. Jusqu’à présent, le parc refuse de parler ou de répondre à qui que ce soit de One Voice.

La loi « Protection animale » de 2021 prévoyait l’envoi des orques dans un sanctuaire marin, notre structure étant en construction. Pourtant, le ministère de l’Écologie semble tout faire pour se débarrasser des animaux avant de prendre des décrets clairs. Dans le cas des orques, comme dans celui des éléphants des cirques, cette loi est pire que le statu quo.

Notre détermination, elle, est sans faille, pour obtenir une meilleure vie pour Inouk, Moana, Wikie et Keijo. Signez notre pétition !

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura
21.09.2023
Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura
Animaux sauvages

Dans la Nièvre et le Jura, les préfets s’acharnent contre les renards, les corbeaux freux et corneilles noires qui sont déjà classés comme « susceptibles d’occasionner des dégâts ». Ces animaux peuvent être tués partout et tout le temps ! Comme si cela ne suffisait pas, les préfets de ces deux départements ont ordonné des battues administratives pour en massacrer toujours plus. Face à cet entêtement incompréhensible, nous défendons bec et ongles ces mal-aimés devant les tribunaux. Nous attendons désormais les dates d’audience du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d’appel de Nancy.

L’actualité est bien sombre pour les « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ». La sortie de l’arrêté ministériel du 3 août 2023 a signé la prolongation du droit de mise à mort illimitée des renards, belettes, martres, fouines, geais des chênes, pies bavardes, étourneaux sansonnets, corneilles noires et corbeaux freux. Nous avons attaqué cette liste de la honte en espérant que le Conseil d’État tranche en faveur de ces animaux encore considérés à tort par certains comme « nuisibles ». Et comme l’acharnement contre ces mal-aimés n’a pas de limite, les préfets n’hésitent pas à aller plus loin en ordonnant en plus des battues administratives, qui autorisent à tuer ces animaux toute l’année, partout et tout le temps ! Exemples dans la Nièvre et le Jura.

Dans la Nièvre, tuer les renards… pour garder le monopole du massacre des faisans et perdrix d’élevage !

Dans ce département, les renards ont été pris pour cible par le préfet. À l’été 2022, il a adopté plusieurs arrêtés ordonnant des battues administratives dans 22 communes, pour une durée de deux mois et incluant le recours aux tirs de nuit. Un véritable cauchemar pour ces animaux qui sont déjà chassés au fusil et déterrés au fond de leurs terriers dans le cadre de cette pratique sadique qu’est la vénerie sous terre.

La raison de cette tuerie ? S’assurer que les renards ne touchent pas aux faisans et aux perdrix relâchés par les chasseurs dans le but de les tuer ultérieurement ! Les chasseurs veulent réduire à néant toute concurrence, et surtout celle d’autres animaux… Et peu importe que les renards soient des auxiliaires des cultures et contribuent de surcroît à limiter la propagation de la maladie de Lyme, et qu’ils soient tout à fait capables de réguler eux-mêmes leur propre population. Une nouvelle preuve de l’absurdité totale de ces méthodes qui ne visent qu’à protéger les intérêts d’un lobby bien trop puissant.

Dans le Jura, le tribunal nous a donné raison, mais le préfet s’acharne et fait appel !

Dans le Jura, le 23 juin dernier, le tribunal avait annulé une décision autorisant une battue administrative de grande ampleur contre des corneilles noires et des corbeaux freux. Une maigre consolation pour ces centaines d’oiseaux tués en toute illégalité. Mais décidément, l’administration tient à ce qu’ils n’aient aucun répit. Depuis quelques jours, nous savons que le préfet a décidé de faire contester cette décision.

Cet entêtement a un objectif : permettre l’adoption d’arrêtés autorisant la traque d’animaux sans même avoir à organiser de consultation du public ! Bref, organiser des mises à mort méthodiques sans que personne puisse faire valoir son opposition. Que le préfet compte sur nous pour tous les défendre avec toute notre énergie devant la cour administrative d’appel.

À ce stade, il ne s’agit même plus de battues, mais tout bonnement d’acharnement contre des espèces accusées de tous les maux. Nous ne nous laisserons pas démonter par les arguments fallacieux de la préfecture et des chasseurs qui laissent entendre qu’il faudrait toujours tuer plus massivement ces animaux !

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie
19.09.2023
Saint-Bonnet-près-Riom, Puy-de-Dôme, France
Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie
Exploitation pour le spectacle

Le 17 septembre 2023, nous sommes allés enquêter sur la fête du cou de l’oie organisée à Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme. Pour marquer leur passage à l’âge adulte, dix jeunes hommes ont arraché la tête de vingt oies, poules et lapins tués pour l’occasion, sous les acclamations du public. Nous demandons l’interdiction sur tout le territoire français de cette pratique barbare.

De jeunes gens tout sourire, des rires, de la musique… On pourrait presque croire à une fête bon enfant. Jusqu’à ce qu’on remarque la corde tendue à l’horizontal où ont été suspendus vingt animaux. Les oies, les poules et les lapins dont les corps sans vie pendent dans le vide, ont été tués spécialement pour subir les traitements les plus dégradants et amuser les habitants de Saint-Bonnet-près-Riom. Comment ont-ils été tués, d’ailleurs ? Comme au Pays-Basque : « soit on les noie, soit on leur ouvre la bouche pour leur fourrer un couteau dedans » ?

Un événement d’une grande violence

La « fête » commence quand les couples de conscrits, ces jeunes qui ont eu 18 ans dans l’année, passent sous la corde, hissés à deux sur le dos d’un cheval. Le bras levé, ils frappent l’oie qui pend au-dessus d’eux. Les coups les plus violents envoient la tête de l’animal en l’air avant que celle-ci retombe, se balançant mollement au bout du cou blanc. Comme si cette piñata française n’était pas assez sinistre comme cela, les femmes font un deuxième passage sous la corde, seules, pour embrasser l’oiseau en tirant parfois si fort sur son cou qu’il semble près de se disloquer. Au paroxysme de l’action : les hommes arrachent ensuite à mains nues la tête des oies, des lapins et des poules avant de les brandir en chantant joyeusement dans la foule. Quoi de mieux que ces actes abjects et leur spectacle dégradant pour entrer dans l’âge adulte et s’assurer un avenir prometteur ? Certes ces êtres sont sans vie, mais il s’agit bel et bien d’animaux.

Une « tradition » qui fait des victimes chaque année

Ce n’est pas la première fois que nous dénonçons cette « tradition » barbare encore bien vivante dans certains villages français. Nous l’avions fait en août 2022, lorsqu’une oie avait été mutilée à Beaux, puis en août 2023 à Arfeuilles, où la décapitation s’était faite à l’aide d’un sabre… Les organisateurs se défendent en se vantant de ne pas couper la tête d’animaux vivants. Mais ne semblent pas gênés de les faire tuer au préalable pour permettre l’écartèlement de leurs cadavres. Nous avons ici affaire à une pratique datant du Moyen-Âge qui banalise les sévices sur les animaux et les érige en véritables rites de passage à l’âge adulte. Cette initiation devrait se faire sans incitation à la brutalité. Notre société a-t-elle vraiment besoin de cela ? Le comité des fêtes, organisateur de l’événement n’assume même pas : le programme de la journée n’annonce même pas la couleur.

Pour demander l’interdiction du « jeu » du cou de l’oie dans toute la France au nom des oies, poules, lapins et canards tués et décapités chaque année, et de la protection de notre jeunesse qui représente et constitue l’avenir de notre société, signez notre pétition.

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L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes

L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes

L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes
18.09.2023
Alpes-Maritimes
L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes
Delphinariums

Lésions sous-dermiques, dents usées à l’extrême, comportements stéréotypés… Le 17 juin 2023, la biologiste marine Ingrid Visser a observé Wikie et Keijo dans les bassins du Marineland d’Antibes, révélant les manifestations bien visibles de leur piteux état de santé. Ses constats nous poussent plus que jamais à demander le placement en sanctuaire des quatre dernières orques « françaises ».

Photo: Wikie, Marineland, Antibes, Juin 2023. Orca Research Trust

En vingt-deux ans d’existence, Wikie n’a jamais quitté les installations de Marineland. Elle y a vu mourir ses parents tout jeunes, sa mère adoptive, Freya, puis son demi-frère Valentin, sans que les spectacles auxquels elle est contrainte de participer lui laissent le moindre répit. Aujourd’hui, c’est avec son frère Inouk et ses fils Moana et Keijo qu’elle doit épater les spectateurs. Tout ça pour avoir droit à quelques poignées de poissons morts.

Dans les geôles d’eau chlorée qui les ont vu naître, il leur est impossible de nager sans retenue, de plonger dans les profondeurs ou de se nourrir librement. Le stress et l’ennui les condamnent à faire les mêmes gestes de manière obsessionnelle, les menant au bord de la folie. Qui oserait prétendre que Wikie et Keijo, né d’un inceste entre sa mère et son oncle, sont en bonne santé, alors que nous les avons vus répétant à n’en plus pouvoir la même nage circulaire ou avançant la tête hors de l’eau, la bouche ouverte et roulant constamment leur langue comme seul un bébé en pleine tétée le ferait dans la nature?

Des corps usés par la captivité

À force de comportements stéréotypés, les orques finissent blessées jusque dans leur chair. Les spécialistes avaient déjà tiré la sonnette d’alarme dans de précédents rapports, notamment sur Moana, dont le Dr Gallego était allé jusqu’à demander la prise en charge vétérinaire urgente. C’était en 2021. Depuis, rien n’a été fait pour soulager la famille des souffrances de la captivité. Pire, alors qu’Ingrid Visser vient de documenter chez Wikie et Keijo des lésions sous-dermiques semblables à celles de Moana et une usure des dents inquiétante, les quatre orques risquent d’être envoyées au Japon, où leur exploitation se poursuivra jusqu’à ce qu’elles en meurent. Jamais nous ne les abandonnerons à un tel sort.

Nous sommes ouverts à la discussion avec la direction de Marineland et celle de Parques Reunidos à qui nous avons écrit pour voir ce qu’il est possible de trouver comme solution alternative à ce qui semble se préparer de leur côté, ainsi qu’au ministère de la Transition écologique. Nous invitons également les soigneurs à nous donner des nouvelles des orques et des dauphins car en cas de sanctuaire, ils seront les premiers concernés pour aider les animaux dont ils s’occupent.

Pour qu’elles puissent prendre leur retraite et guérir de leurs blessures, nous demandons que Wikie, Keijo, Moana et Inouk soient préparées à rejoindre ensemble un des sanctuaires marins en construction, où elles pourront enfin s’épanouir. Joignez-vous à nous en signant notre pétition!

Wikie, orque femelle

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La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !

La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !

La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !
14.09.2023
Pyrénées-Orientales La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !
Chasse

Il y a quelques jours, le tribunal administratif de Montpellier nous donnait raison et suspendait la chasse des perdrix grises de montagne dans les Pyrénées-Orientales avant même son ouverture. Comme nous le craignions, le préfet tient tête à la justice et vient d’adopter en urgence un nouvel arrêté, autorisant la mise à mort de près de 500 oiseaux. Nous attaquons cette décision en référé. L’audience aura lieu le 26 septembre 2023 à 14h30 au tribunal administratif de Montpellier.

Photo : faaf – CC BY-NC-ND 2.0

 

Quand la préfecture des Pyrénées-Orientales s’essuie les pieds sur les perdrix grises de montagne…

Alors que nous avions obtenu l’interdiction de la chasse avant même son ouverture le 17 septembre, le préfet a adopté le 8 septembre 2023 un nouvel arrêté
(p. 52) autorisant le massacre de près de 500 oiseaux. Il a cette fois-ci fixé un plafond à l’échelle du département et des différentes zones du territoire. Cela importe peu au vu du danger que courent ces oiseaux. Une énième preuve que les chasseurs n’ont aucun respect pour les animaux : ils veulent tuer, même s’ils mettent leur population en péril.

C’est une attaque frontale réitérée contre les animaux et la biodiversité que mènent les chasseurs et la préfecture des Pyrénées-Orientales. Comme tous les galliformes de montagne, les perdrix grises sont classées comme étant “quasi menacées” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pour le dire clairement, cette espèce est vouée à disparaître à l’état sauvage d’ici quelques années. En cause, évidemment, le changement climatique, mais également la chasse, qui décime chaque année des centaines d’individus.

… et sur le droit !

Nous sommes à nouveau sidérés par cette décision de l’État, qui ne cesse de permettre aux chasseurs d’assouvir leur passion morbide, mais qui est aussi prêt à piétiner une décision de justice, comme il l’avait déjà fait pour le déterrage des blaireaux ou encore les chasses traditionnelles.

Trop souvent, la vision de l’intérêt général défendue par les préfets se limite à satisfaire les demandes des chasseurs, au mépris des animaux et des cris d’alerte des associations qui les défendent. Aujourd’hui, ce sont les perdrix grises de montagne qui le payent de leur vie. La France tue ses oiseaux, qui figurent parmi les plus grandes victimes de la sixième extinction de masse
à l’œuvre.

Pour ces êtres emblématiques des sommets pyrénéens, nous attaquons cet arrêté en référé.

Et nous vous invitons dès maintenant à interpeller le préfet des Pyrénées-Orientales, sur les réseaux sociaux (@Prefet66) et par mail (ddtm@pyrenees-orientales.gouv.fr) :
Monsieur le Préfet, revenez sur votre décision et abrogez le second arrêté scandaleux permettant la chasse aux perdrix, pourtant suspendu après un premier référé de @OneVoiceAnimal ! https://one-voice.fr/news/la-justice-pietinee-dans-les-pyrenees-orientales-nous-contre-attaquons-pour-les-perdrix/

La triste vie en cage des primates chez NeuroSpin

La triste vie en cage des primates chez NeuroSpin

La triste vie en cage des primates chez NeuroSpin
12.09.2023
Essonne La triste vie en cage des primates chez NeuroSpin
Expérimentation animale

Enfermés à vie dans des cages qui leur permettent déjà à peine de tourner en rond, ils y entrent inévitablement en conflit avec les congénères qui leur sont imposés, sans pouvoir construire les relations sociales qu’ils établissent dans la nature… Sans même parler des expérimentations qu’ils subissent, nous refusons que soit passé sous silence le fait que la simple vie en laboratoire est déjà un supplice pour les animaux. NeuroSpin ne fait pas exception à la règle, et va même encore plus loin d’après les rapports d’inspection et les documents internes au laboratoire obtenus par One Voice. Nous avons demandé le retrait de son agrément, exigeons sa fermeture et le placement des animaux encore en vie.

La réglementation elle-même est contradictoire. D’un côté, elle dit que les cages doivent “offrir [aux animaux]un environnement assez complexe pour leur permettre de courir, marcher, grimper et sauter”. De l’autre, il est possible d’emprisonner deux macaques adultes dans une cage de 2 mètres carrés au sol, avec une hauteur de 1,80 mètre. Comprend qui peut.

“Enrichir” des cages de deux mètres carrés suffit-il à compenser la négligence de NeuroSpin?

Même ces conditions indignes ne convenaient pas à NeuroSpin, apparemment: alors que le laboratoire disposait de plusieurs années pour mettre ses cages aux normes, les inspecteurs y ont trouvé en 2018 des cages presque deux fois plus petites! Pour couronner le tout, certains macaques étaient isolés, malgré leurs profonds besoins sociaux. L’établissement ne s’est même pas donné la peine de demander la dérogation honteuse qui permet de leur infliger légalement ce traitement.

Un an plus tard, la situation était un peu moins morose pour les primates. L’équipe se félicitait d’avoir (enfin) des cages aux dimensions réglementaires et d’y avoir ajouté, en guise d’ “enrichissement”, de simples miroirs.

Image extraite d’un compte-rendu de réunion de NeuroSpin du 23 septembre 2019

L’enfer, c’est les autres… surtout en cage

Évidemment, la captivité en laboratoire est loin de répondre aux besoins comportementaux des macaques rhésus libres, qui vivent par dizaines dans des groupes impliquant des hiérarchies matrilinéaires complexes. Obligés qu’ils sont de cohabiter dans des espaces plus que restreints, les bagarres sont fréquentes, que ce soit au sein d’une même cage ou à travers les barreaux. C’est ainsi que Simio a dû être recousu en 2020 pour “trois plaies profondes au poignet droit” faites par Pitikos “à travers les grillages”.

Et c’est sans parler des erreurs et de la négligence du personnel: en 2021, “suite à une erreur de manipulation des cadenas des cages”, Simio et Pitikos sont sortis dans le laboratoire et se sont battus. Puisque “le capacitaire ne s’est pas déplacé, ni le vétérinaire d’astreinte”, c’est un technicien qui a dû gérer seul la remise en cage des deux macaques et les “soins” à leur fournir.

Une situation parmi de nombreuses autres jugées “non-conformités majeures” par l’inspection de la préfecture deux mois plus tard, avec une conclusion surréaliste : pendant un an, “les macaques ne pourront plus être utilisés pour l’expérimentation, ni pour les entrainements. Ils demeurent cependant sous la bonne garde de NeuroSpin”. Résultat: nouvelles bagarres, nouvelles évasions, contusions, ongles arrachés… Pitikos a même dû être mis sous anesthésie générale “pour reconstruction des plaies”!

Quelques distractions ne suffisent pas!

Non content de faire souffrir les primates pour des expériences, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA, dont dépend NeuroSpin) n’envisage même pas d’envoyer à la “retraite” ceux qui ne servent plus. La question s’est bien posée, mais après mûre réflexion, il a été décidé en 2020 que les placer coûterait trop cher.

Ce que la préfecture considère comme des “mesures correctives” n’est que poudre aux yeux de la part d’un laboratoire qui a toutes les raisons de se sentir au-dessus des lois. Pour mettre fin à cette impunité, One Voice a demandé au tribunal administratif de Versailles le retrait de l’agrément de NeuroSpin, ce qui permettrait d’en saisir les macaques pour les placer dans un sanctuaire. Nous sommes dans l’attente d’une date d’audience. D’ici là, vous pouvez signer la pétition pour soutenir nos revendications et faire fermer cet enfer.

La négligence de NeuroSpin a tué Kimiko

La négligence de NeuroSpin a tué Kimiko

La négligence de NeuroSpin a tué Kimiko
12.09.2023
Essonne
La négligence de NeuroSpin a tué Kimiko
Expérimentation animale

L’année 2021 a été particulièrement affreuse pour les primates détenus à NeuroSpin. Après avoir laissé un technicien gérer seul l’évasion et la bagarre de deux primates “suite à une erreur de manipulation des cadenas des cages”, les responsables des animaux n’ont même pas vu que plusieurs macaques n’étaient pas nourris ni abreuvés pendant plusieurs jours. Et c’est sans parler de Kimiko, tuée par la négligence du personnel. One Voice a déposé un recours pour obtenir le retrait de l’agrément de NeuroSpin et permettre la saisie des animaux encore en vie.

“En mars 2021, un incident grave d’oubli, par un chercheur désigné pour remplacer [une ingénieure], d’alimenter et d’abreuver deux macaques s’est produit durant quatre jours d’affilée lors de ses congés. Le référent animalerie, le capacitaire, le responsable animalerie, le chercheur ne se sont aperçus de rien. C’est le personnel de la société prestataire, en charge de l’entretien des locaux et des vingt autres primates, qui a donné l’alerte au quatrième jour à l’équipe encadrante de NeuroSpin.”

 

Pas besoin d’en rajouter: le rapport de l’inspection du 26 mars 2021 est très explicite. Le personnel de NeuroSpin n’était déjà pas capable de soigner correctement les macaques, et il vient de faire preuve d’une négligence crasse. Celle-ci n’a pas été fatale aux quatre macaques concernés. Kimiko ne sera pas aussi “chanceuse”.

Une vie de souffrance

Kimiko est une guenon rhésus, née le 13 juillet 1999, probablement au zoo Planète Sauvage, ou bien chez la société Bioprim – les documents qui la concernent sont très flous sur le début de sa vie.

À douze ans et demi, elle est vendue à NeuroSpin, qui la soumet à des expériences d’imagerie cérébrale sous anesthésie générale. Deux ans plus tard, on lui cimente une barre de métal sur le crâne, pour l’utiliser dans des “tâches cognitives” en chaise de contention – des expériences sans anesthésie, cette fois-ci, et tellement abrutissantes que le laboratoire la prive d’eau pour la “motiver” à obéir.

À vingt ans, on lui ouvre le crâne pour implanter des électrodes dans son cerveau. Raté: elle repasse sur la table de chirurgie expérimentale pour “réinsérer” les électrodes… qui ne fonctionnent toujours pas. Nouvelle chirurgie pour les enlever. Entre-temps, les expériences continuent. Un an et demi plus tard, on lui ouvre encore le crâne pour y mettre une “chambre d’imagerie” qui servira à rendre certains neurones fluorescents pour des expériences. C’est le début de la fin.

Image extraite d’un compte-rendu de réunion de NeuroSpin du 23 septembre 2019

Les infections ne prennent pas de vacances

En 2021, quelques mois après l’implantation, la chambre d’imagerie de Kimiko s’infecte. Un traitement antibiotique, et l’infection disparait. Elle a eu plus de chance que Bogey, traité avec des antibiotiques périmés. Mais la préfecture repère quand même le manque de considération du personnel de NeuroSpin vis-à-vis des primates et restreint l’agrément du laboratoire pendant un an, interdisant l’utilisation des singes dans des expériences mais les laissant à la merci des mêmes personnes. Tout cela aurait pu être un signal d’alarme pour le personnel. Mais non. L’implant de Kimiko n’est pas contrôlé une seule fois pendant l’été. Après tout, c’est les vacances. Fin août, le personnel constate qu’une infection s’est développée depuis plusieurs semaines et que l’implant n’est pas bien étanche. Deux mois et demi plus tard, après quelques tentatives ratées de la soigner, Kimiko est transférée dans un autre centre du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), où elle est tuée.

Tout n’est pas perdu

Le 31 mars 2022, malgré la mort de Kimiko et de nouvelles infractions, la préfecture de l’Essonne a rétabli l’agrément de NeuroSpin, lui interdisant simplement d’assoiffer les macaques pour les faire obéir.

Il est trop tard pour protéger Kimiko. Mais nous nous battons pour que ce qu’elle a enduré permette de sauver les 21 macaques encore enfermés dans les cages de ce laboratoire. Pour pouvoir les aider malgré l’inaction du préfet, nous avons saisi le tribunal administratif de Versailles pour demander le retrait de l’agrément de NeuroSpin. Vous pouvez signer notre pétition pour demander la fermeture de ce laboratoire et le placement des macaques dans un sanctuaire.