La marque de cosmétiques Sand Rarity obtient le label One Voice contre l’expérimentation animale et garantit que ses produits ne sont pas testés sur les animaux.
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Les tests cruels sur 27 000 rongeurs ne seront pas interdits… pour l’instant
Face à quatre représentants du ministère, le tribunal de Paris a jugé contre nous. Mais ce n’est que la première étape : nous continuerons de nous battre pour ces animaux.
Troupeaux non protégés et loups tués : Ferus, One Voice et le Pôle Grands Prédateurs déposent deux recours dans le Doubs
Troupeaux non protégés et loups tués : Ferus, One Voice et le Pôle Grands Prédateurs déposent deux recours dans le Doubs
Troupeaux non protégés et loups tués : Ferus, One Voice et le Pôle Grands Prédateurs déposent deux recours dans le Doubs
20.12.2022
Troupeaux non protégés et loups tués : Ferus, One Voice et le Pôle Grands Prédateurs déposent deux recours dans le Doubs
Faune sauvage
Communiqué de presse
Le massif du Jura est un front de recolonisation des loups. L’espèce ne s’y reproduit que depuis 2019 et aujourd’hui seules deux meutes sont recensées, côté suisse inclus. Le statut de l’espèce reste donc très précaire. Pourtant, suite à quelques attaques sur des jeunes bovins laissés au champ sans leur mère et sans aucune protection, les pouvoirs publics français préfèrent tuer des loups car ils ont décidé de considérer les troupeaux de bovins comme non-protégeables: deux animaux ont déjà été abattus cet automne dont la mère de la meute du Risoux. Une « solution » de facilité inutile qui ne protège pas les troupeaux et déciment les familles de loups. Et une solution illégale. Nos associations viennent donc de déposer des recours au tribunal administratif de Besançon contre deux arrêtés de tirs de défense signés par le préfet du Doubs le 10 octobre 2022.
Nos arguments juridiques reposent majoritairement sur deux axes :
L’inopposabilité et l’illégalité de la note technique
La “non-protégeabilité” de principe et absolue des troupeaux de bovins (et d’équins) repose sur une simple note technique du préfet coordonnateur du plan national loup du 28 juin 2019. Cette note n’a jamais été publiée de sorte qu’elle est inopposable et n’a aucune valeur juridique. Cette note souligne “des moyens de protection inadaptés” Et pour cause ! Aucune recherche ni expérimentation sérieuse de mesures de protection passive ou active des bovins n’est effectivement développée en France, alors que les loups sont de retour depuis maintenant 30 ans dans notre pays. Comme l’avoue carrément la note technique, c’est “le choix de l’État “de ne pas rendre les troupeaux de bovins et d’équins éligibles à la protection“. Eu égard à son caractère inopposable, cette note ne peut dès lors pas fonder des décisions d’autorisations de tirs contre des loups dans le cadre dérogatoire des troupeaux non-protégeables.
Le caractère général de la règle de « non-protégeabilité » de tous les troupeaux bovins et équins est donc parfaitement illégal.
Risque de disparition d’une population locale
Dans le “Document d’orientation sur la protection stricte des espèces animales d’intérêt communautaire en vertu de la directive Habitats 92/43/CEE, établie par la Commission européenne pour l’application des articles 12 et 16 de la Directive Habitat” (guide d’interprétation sur laquelle l’État français doit s’appuyer pour élaborer sa réglementation en matière de protection du loup) il est indiqué qu’” une évaluation appropriée de l’impact d’une dérogation particulière devra dans la majorité, voire la totalité, des cas se situer à un niveau inférieur à celui de la région biogéographique, dans un souci de cohérence du point de vue écologique. Un niveau intéressant à cet égard pourrait être celui de la population (locale).”
Ce qui veut dire que les autorisations de tirs de loups – même si elles respectent le plafond de tir au niveau national – doivent être également appréciées au niveau local.
Or la multiplication des arrêtés de tirs de défense (+ de 25) sur le massif du Jura met donc ainsi grandement en péril la population de loups au niveau local.
Pour finir, la non-publication de la totalité des arrêtés de tirs de défense, si elle n’est pas illégale, rend opaque les décisions en matière de tir et n’aide pas à établir un dialogue transparent entre les différents acteurs.
Rappelons encore une fois que les études menées (comme la thèse d’Oksana Grente, France-2021) n’ont pas validé le tir des loups comme une solution face à la prédation sur les troupeaux.
En poursuivant dans cette voie, nos trois associations affirment que l’État fait perdre un temps précieux aux éleveurs et manque à son rôle de conseil pour la mise en place de moyens de protection efficaces afin de cohabiter avec cette espèce protégée !
La seule solution efficace reste la protection effective des troupeaux, bovins y compris.
Mise à jour du 18 juin 2024
Presque deux ans après avoir déposé notre recours, le tribunal administratif de Besançon nous donne raison et annule les deux arrêtés !
Pour l’arrêté concernant un troupeau de bovins, le juge a estimé que le préfet ne pouvait pas déclarer de manière unilatérale qu’un troupeau de vaches ne peut être protégé. Il doit en effet faire réaliser une analyse technico-économique pour aboutir à cette conclusion, et la soumettre au préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup. Rien de tout cela n’avait été fait dans cette affaire.
Pour le second arrêté, le préfet avait déclaré que le troupeau de moutons concerné était bien protégé. Pourtant, le juge a estimé qu’aucun élément n’avait été fourni par l’administration pour le confirmer. Par ailleurs, le préfet estimait que le troupeau avait subi « des dommages importants » ; pourtant, le tribunal a relevé qu’il n’avait subi aucune attaque depuis plus de 13 ans !
Les deux arrêtés permettant des tirs étaient donc illégaux.
Nous le répétons depuis des années : l’État doit s’assurer que les troupeaux sont protégés et aider les éleveurs à le faire correctement, et non pas distribuer des autorisations de tirs pour faire abattre les loups !
Fourrière Passerelles : un berger allemand tué après le décès de son humain
Fourrière Passerelles : un berger allemand tué après le décès de son humain
Fourrière Passerelles : un berger allemand tué après le décès de son humain
20.12.2022
Fourrière Passerelles : un berger allemand tué après le décès de son humain
Compagnons
Les animaux familiers sont-ils condamnés à mourir en fourrière en cas de décès de leur compagnon humain ? Dans les faits, oui, trop souvent. Cela doit cesser !
Nous avons croisé la route d’Holga. Cette chienne venait d’être expédiée en fourrière après la perte de son compagnon humain. Elle a attendu là, sans soins, sans attention, avant d’être éliminée comme un vulgaire déchet.
Elle se nommait Holga. Cette bergère allemande a connu longtemps une existence heureuse auprès de son humain. Sur lui, elle a veillé durant des années, lui offrant sa tendresse et sa loyauté. Et elle avait visiblement été très aimée en retour.
Et puis tout a basculé : âgé, l’homme s’est éteint. Comme souvent dans ce type de situation, la famille n’a pas voulu accueillir Holga. Les enfants ont contacté la fourrière Passerelles pour se débarrasser d’elle…
À la douleur du deuil s’est ajoutée pour la chienne celle de l’abandon. Placée en quarantaine le 23 novembre 2021, Holga s’est retrouvée dans une cage froide et nue.
Lorsque nos enquêteurs se sont pour la première fois rendus sur place, ils l’ont vue blessée, languissant derrière les barreaux. À ce moment-là, ils ignoraient sous quel statut elle se trouvait là : était-elle en pension, au refuge ou bien en fourrière ? Ce n’est que lors de leur second passage, quelques jours plus tard, en découvrant son corps dans le congélateur, sa fiche dans le classeur des animaux décédés (sans aucune mention de sa blessure pourtant grave) et son histoire – sommaire -, qu’ils se sont rendus compte du drame qui s’était déroulé à huis clos.
L’histoire tragique d’Holga n’est pas un cas isolé. Des milliers d’animaux périssent de la même façon dans notre pays quand leur humain meurt ou tombe malade. Quel que soit leur état de santé, abandonnés de tous, ils sont abattus sans être proposés à l’adoption ou s’ils ne sont pas adoptés.
Mobilisez-vous avec nous pour faire connaître l’histoire d’Holga, aussi ignoble pour elle que pour la mémoire de son vieil ami. Tout le monde doit prendre conscience que les chiens parfois, les chats souvent, sont traités comme des détritus par les fourrières.
Signez pour la fin de l’omerta et des euthanasies dans les fourrières !
Victoire pour les loups dans les Alpes-Maritimes : One Voice fait partiellement suspendre l’arrêté permettant les tirs dérogatoires renforcés !
One Voice vient d’obtenir l’interruption immédiate de tirs renforcés contre des loups sur la commune de Lucéram dans les Alpes-Maritimes !
Contre la fourrure, notre combat continue !
Les animaux victimes de la mode ont encore besoin de nous. Avec One Voice, dites stop à la fourrure en Europe !
One Voice prend la défense d’un caracal victime de trafic d’animaux sauvages
One Voice se porte partie civile aux côtés du Centre Athénas contre un trafiquant de caracals en Côte-d’Or.
En réponse à Aymeric Caron et One Voice, Air France communique sa date d’arrêt du transport des primates pour l’expérimentation animale
Communiqué de presse commun du député Aymeric Caron et de One Voice du 13 décembre 2022
Nouvelle enquête ! La formation au permis de chasse infiltrée par One Voice
En 2019, les enquêteurs de One Voice ont infiltré une formation au permis de chasse. Deux demi-journées insuffisantes pour apprendre aux futurs chasseurs à manier des armes sans risque.
La défense des loups dans les tribunaux administratifs continue pour One Voice !
La défense des loups dans les tribunaux administratifs continue pour One Voice !
La défense des loups dans les tribunaux administratifs continue pour One Voice !
12.12.2022
La défense des loups dans les tribunaux administratifs continue pour One Voice !
Faune sauvage
One Voice a attaqué en suspension et en annulation deux arrêtés préfectoraux permettant de tuer des loups via des tirs de défense renforcée auxquels nous sommes opposés. L’un dans le Var, dont l’audience aura lieu ce mardi 13 décembre à 14 h 30 à Toulon, l’autre dans les Alpes-Maritimes pour lequel nous serons entendus le 14 décembre à 11 h à Nice. Il y a urgence pour ces animaux d’une espèce pourtant protégée, traqués sans merci depuis leur retour sur le sol français.
Edit au 15 décembre 2022:
L’ordonnance du tribunal administratif de Toulon a été rendue. Aucune réponse ne nous est apportée par le juge des référés concernant la légalité de l’arrêté, alors que nous estimons que la préfecture ne répondait pas à nos objections; et il rejette notre requête sur l’urgence. Nous continuerons encore et encore à l’avenir à essayer de convaincre les juges qu’une vision “environnementaliste” des loups, centrée sur l’espèce n’est pas la bonne focale, et qu’en l’occurrence, il y a bel et bien urgence pour chaque loup qui perdra sa vie sous ces tirs.
Une vision diabolisée des loups et des décisions dogmatiques
Que ce soit à Nîmes ou à Montpellier, où se sont déroulées les précédentes audiences, les juges des référés n’ont pas été tendres avec les loups. L’un, après avoir levé les yeux au ciel quand notre avocate prenait la parole, n’a in fine pas motivé sa décision de rejet. Quant à l’autre, alors qu’il n’y avait aucun constat ni document du côté de l’administration, il a déclaré pendant l’audience qu’il n’avait pas de raison de douter de la parole de la préfecture. À quoi donc sert un tribunal administratif dans ce cas si ce n’est pour trancher ces débats sans dogmatisme ni idéologie ?
Nous espérons que nos arguments seront cette fois sinon écoutés, du moins entendus, voire considérés ! Qui sait, les juges se laisseront peut-être enfin convaincre ?… En effet, pour permettre que les loups soient la cible de tirs, il faut, comme il s’agit d’une espèce protégée au niveau européen et aussi en droit français, qu’un certain nombre de circonstances soient réunies.
Les préfectures ne se donnent même pas la peine de justifier correctement leurs décisions
L’arrêté du Var du 7 novembre que nous contestons permet des tirs de défense renforcés sur les loups au GAEC de Verjon, tirs qui sont une dérogation à cette protection. Or les justifications de la préfecture sont très vagues et stéréotypées (sur les mesures de protection, les attaques, la réalisation de tirs simples). Nous ne sommes notamment pas certains que des tirs de défense simples aient bel et bien été effectués avant de passer à ce nouveau stade, plus renforcé… De même, un flou persiste sur la protection des animaux élevés par ce groupement agricole.
De la même manière, nous avons attaqué l’arrêté pris par le préfet des Alpes-Maritimes le 2 novembre dernier autorisant des tirs renforcés sur les loups. Les motivations préfectorales qui y figurent sont tout aussi peu précises.
Nous avons donc un doute sérieux sur la légalité des arrêtés, et la mort des loups concernés est une urgence vitale irrémédiable pour eux-mêmes et pour la conservation de leur espèce, encore très fragile Deux éléments-clés pour gagner un référé-suspension.
Une protection de pacotille
En France, les autorités préfèrent les loups morts. C’est pourquoi ils n’étaient réellement
protégés que quand ils étaient absents du territoire national, et l’espèce « éteinte » ici… De fait, il n’était même pas nécessaire de prendre la moindre mesure de protection, puisqu’ils n’étaient pas présents ! C’est un jeu de dupes auquel joue le ministère de la Transition écologique et le préfet coordinateur du Plan Loup.
Nous savons que le lobby des chasseurs et des éleveurs pousse nos dirigeants dans la direction d’un déclassement des loups afin de rendre les individus de cette espèce, déjà vulnérables, à nouveau chassables. Ce lobby passe son temps à les diaboliser et à « crier au loup » même quand ce sont des animaux d’autres espèces qui sont impliqués. Un scandale qui n’émeut personne à part nous, les défenseurs des animaux. Ce serait pour nous inadmissible d’en arriver là. Les loups ont une place essentielle dans les écosystèmes et le droit de vivre en paix par et pour eux-mêmes.
L’État autorise que 174 loups soient tués cette année officiellement et chaque année ce nombre est revu à la hausse. Il était de 118 en 2021… Sans compter ceux qui seront irrémédiablement braconnés. Pour eux, nous ne cesserons de nous battre.