À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse

À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse

À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse
22.05.2024
À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse
Faune sauvage

Chaque année, des centaines de milliers de ragondins sont tués en France. Pour s’en prendre à eux et profiter au maximum de leur «loisir», les chasseurs aiment recourir à une méthode ancienne : le tir à l’arc. Comme toujours, les animaux paient le prix fort pour que ces aspirants Robin des bois du dimanche – plutôt des hommes des cavernes… – puissent s’amuser quelques heures dans la forêt. Et ce alors même que des alternatives existent, comme à Lyon, où la municipalité va lancer des campagnes de stérilisation. Preuve qu’il est possible, avec de la volonté, de dire stop à l’approche mortifère qui prévaut trop souvent!

La logique des chasseurs : tuer !

Tuer au fusil, tuer en déterrant, tuer en piégeant…! En Isère, on apprend que les chasseurs préfèrent abattre les ragondins à l’arc! Pour ces animaux, c’est un véritable calvaire : la flèche est rarement mortelle du premier coup, nombre d’entre eux finiront blessés et mourront après une lente agonie, parfois à côté de leurs petits.

Au-delà de sa cruauté, tout est absurde dans cette approche. En massacrant près d’un million de renards par an, qui sont les prédateurs des ragondins, les chasseurs perturbent des équilibres fragiles. Puis, comme toujours, ils accourent et prétendent réparer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés, en «régulant» les espèces, comme ils disent. CQFD.

Des alternatives plus respectueuses de tous les animaux

Parfois, le courage politique permet de faire plier cette logique délétère. Dans le pays lyonnais, alors qu’il y a quelques années les ragondins se faisaient transpercer le corps de flèches et écraser la tête à coups de «gourdin» (sic) par les chasseurs, la municipalité a radicalement changé d’approche dans le cadre d’un «plan d’action en faveur de l’amélioration de la condition animale».

Une expérimentation est notamment prévue pour stériliser les ragondins. C’est la preuve que les mesures barbares visant à tuer des animaux arbitrairement considérés comme gênants peuvent être remplacées par une approche plus respectueuse de ces êtres sensibles, quitte à imposer toujours nos règles au monde sauvage, pour peu que les autorités s’en donnent les moyens.

Parce qu’il n’est jamais justifié de faire souffrir et de tuer des animaux, demandez avec nous une réforme radicale de la chasse en signant notre pétition!

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !
21.05.2024
Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !
Faune sauvage

Chaque année en France, près d’un million de renards roux sont abattus. Chasseurs, piégeurs, braconniers… tous n’ont qu’un souhait : en tuer toujours plus, en utilisant des méthodes plus épouvantables les unes que les autres. En mars dernier, un lieutenant de louveterie, missionné par le préfet pour commettre un énième massacre, a purement et simplement abandonné des dizaines de corps de renards sans vie dans une rivière. Avec le Centre Athénas, nous avons porté plainte. Le 23 mai à 9h, au tribunal judiciaire de Besançon, nous serons présents pour que justice soit rendue.

Mise à jour du 23 mai 2024 :

Par une décision du 23 mai 2024, le tribunal judiciaire de Besançon a condamné le lieutenant de louveterie ayant tué des dizaines de renards et abandonné leurs corps dans une rivière à 1000€ d’amende, dont 500€ avec sursis. Une sanction faible, mais qui a le mérite d’exister et qui envoie un message clair à tous ceux qui considèrent la nature comme une poubelle et les animaux comme des déchets !

Dans le Jura, un lieutenant de louveterie qui prend les renards pour des déchets et la nature pour une poubelle

En mars 2023 dans le Jura, un louvetier, non content d’avoir tué des renards, a entassé leurs corps inanimés au bord d’une rivière et les a laissés se décomposer sur place. Rapidement identifié grâce à la plainte que nous avons déposée avec le Centre Athénas, le mis en cause, qui reconnaît les faits, sera jugé le 23 mai à 9h au tribunal judiciaire de Besançon.

De tels agissements sont révélateurs d’un manque criant de respect pour les animaux. Au-delà, leur décomposition dans un cours d’eau entraîne un risque grave de pollution pour tous les êtres qui y vivent et un risque sanitaire majeur. Nous attendons une peine exemplaire pour envoyer un signal fort à tous ceux qui prennent la nature pour leur poubelle et le terrain de leurs jeux morbides.

Un acharnement sans borne contre ces cousins des chiens

Les renards de nos forêts sont pris pour cibles de toutes parts : au-delà de la chasse et des battues administratives – bien souvent illégales -, ils sont victimes de la vénerie sous terre. Pourchassés là où ils se pensent le plus en sécurité par les déterreurs, ils sont tués notamment à coups de pinces après des heures de traque, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’État les a classés «ESOD» dans des dizaines de départements. Sur simple autorisation du préfet, toute personne peut demander à faire tuer ceux qui sont présents sur son terrain! Nous avons attaqué ce classement inique.

En attendant la décision du tribunal de Besançon, et pour dire stop à cet acharnement, signez notre pétition pour retirer les renards de la liste des «ESOD» et exiger une réforme radicale de la chasse.

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !
21.05.2024
Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !
Chasse

Alors que la chasse vient d’ouvrir dans plusieurs départements, les tribunaux administratifs suspendent à la chaîne, cette année encore, les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre (PCVST) des blaireaux. Dans l’Aveyron, où nous attaquions avec AVES, et dans le Cher où nous étions seuls, la justice nous a donné raison. Près de 400 individus auront ainsi la vie sauve. Et ce n’est que le début d’un nouveau marathon pour sauver les blaireaux ! Le 23 mai, les tribunaux de Rennes et Rouen se pencheront sur les traques débutant ce mois-ci dans l’Eure et les Côtes-d’Armor respectivement à 10h30 et 15h. Le 30 mai à 9h45 et le 6 juin à 10h45, ceux de Limoges et Orléans tiendront quant à eux des audiences pour se prononcer définitivement sur les arrêtés des années précédentes dans cinq départements (Corrèze, Cher, Loir-et-Cher, Loiret, Eure-et-Loir).

Dans l’Aveyron et le Cher, pas de vénerie sous terre !

Chaque année, à cette période, dans chacun de ces départements, près de 200 blaireaux sont mis à mort. Mais une fois de plus, les juges ont considéré que des petits étaient présents dans les terriers et que le déterrage les mettait en danger, alors même que la loi les protège.

Après notre victoire, avec AVES, dans le Finistère, c’est donc dans trois départements que les blaireaux pourront s’occuper tranquillement de leurs petits sans risquer d’être traqués pendant des heures et abattus de sang-froid. Le 23 mai, devant les tribunaux administratifs de Rennes (à 10h30, pour les Côtes-d’Armor) et de Rouen (à 15h, pour l’Eure), nous ferons tout pour obtenir de nouvelles suspensions.

Pendant ce temps, les dossiers des années précédentes en passe d’être définitivement jugés

L’année dernière, nous avons lancé pas moins de 37 recours en urgence contre la période complémentaire. Résultat : 31 victoires, et près de 4000 blaireaux sauvés ! Pour ces dossiers, passé le temps de l’urgence, les tribunaux doivent se prononcer définitivement. Le 30 mai à Limoges (arrêté PCVST Corrèze 2023) et le 6 juin à Orléans (Cher 2024, Loir-et-Cher 2023, Eure-et-Loir 2023 et Loiret 2023), ils pourront confirmer leur position contre tous ces arrêtés qu’ils ont déjà suspendus.

S’ils nous donnent raison, alors le message envoyé aux préfets sera des plus clairs : cessez d’autoriser la période complémentaire de vénerie sous terre! Adopter chaque année, inlassablement, des arrêtés que tout le monde sait illégaux, ça suffit! Il est grand temps que les autorités, au lieu de prendre systématiquement le parti des chasseurs, se rangent enfin du côté de l’intérêt général, de la loi… et des animaux.

Pour tous les blaireaux, soutenez-nous, signez la pétition pour interdire le déterrage et exiger la protection des blaireaux, et plus largement encore, pour une réforme radicale de la chasse!

Le documentaire produit par Terra Mater Studios, Orca – Black & White Gold, du scénariste Mark Monroe, lauréat d’un Emmy Award, sera projeté au Marché du Film de Cannes

Le documentaire produit par Terra Mater Studios, Orca – Black & White Gold, du scénariste Mark Monroe, lauréat d’un Emmy Award, sera projeté au Marché du Film de Cannes

Le documentaire produit par Terra Mater Studios, Orca – Black & White Gold, du scénariste Mark Monroe, lauréat d’un Emmy Award, sera projeté au Marché du Film de Cannes
15.05.2024
Le documentaire produit par Terra Mater Studios, Orca – Black & White Gold, du scénariste Mark Monroe, lauréat d’un Emmy Award, sera projeté au Marché du Film de Cannes
Communiqué de presse

Le docu-thriller primé de Sarah Nörenberg lève le voile sur le commerce mondial de la captivité des orques menacées d’extinction.

À l’occasion du lancement du film Orca – Black & White Gold en France le 20 mai prochain (entrée sur inscription gratuite ou accréditation), One Voice joint ses forces à la campagne d’impact de ce film documentaire dont l’équipe soutient le travail de longue haleine de l’association de défense des animaux française pour les orques des bassins d’Antibes.
Ce qui a tout particulièrement frappé la réalisatrice dans le travail sans relâche de One Voice est notamment la réussite, inégalée jusqu’alors, de bloquer le départ de cette famille dans un autre delphinarium (dès 2020 en Chine, puis plus récemment au Japon il y a quelques mois à peine), en vue de permettre aux orques détenues exhibées et dressées à Marineland de découvrir la vie dans un sanctuaire marin, au plus proche de ce qu’est une vie digne d’être vécue, après n’avoir connu que la captivité et les décès à répétition de leurs proches dans les bassins.

Terra Mater Studios annonce aujourd’hui son nouveau docu-thriller Orca – Black & White Gold du scénariste Mark Monroe (The Dissident ; The Cove), lauréat d’un Emmy Award. Le film marque les débuts de Sarah Nörenberg, productrice de Terra Mater, en tant que réalisatrice. Orca – Black & White Gold sera projeté la semaine prochaine au Marché du Film pendant le Festival de Cannes, après avoir remporté plusieurs prix lors de festivals, notamment celui du meilleur film aux Jackson Wild Media Awards, et le prix HP Social Impact au Blue Water Film Festival.

Le film est projeté le 20 mai 2024 de 14h30 à 16h00 à l’IMAX Cineum Cannes, 13, avenue Maurice Chevalier, en coopération avec l’Institut Blue Water. La projection sera suivie d’une séance de questions-réponses avec Sarah Nörenberg et Muriel Arnal, présidente de One Voice (entrée libre sur inscription).

Orca – Black & White Gold offre un regard inédit sur le commerce international des orques en danger, avec un accès sans précédent aux militants, aux anciens dresseurs d’orques et aux ravisseurs eux-mêmes. Grâce à une perspective unique à 360 degrés et à l’accès à l’homme d’affaires mafieux à l’origine de ce commerce mondial de plusieurs millions de dollars, ce film captivant et d’actualité montre comment l’exportation d’un modèle commercial américain influence le commerce illégal d’orques sauvages menacées d’extinction sur tous les continents.

Le scénariste Mark Monroe a reçu l’Emmy de la meilleure écriture pour un programme de non-fiction en 2022 pour Lucy and Desi et a été nommé aux BAFTA en 2021 pour le documentaire The Dissident. Monroe a également écrit les films The Cove et Icarus, qui ont été récompensés par un Oscar. Sarah Nörenberg, de Terra Mater, est connue pour Yours in Freedom, Bill Baird, Tarzan et Sea of Shadows. La compositrice Sonya Belousova a créé la musique originale d’Orca et est connue pour The Witcher et One Piece de Netflix.

Terra Mater Studios met en œuvre une stratégie hybride pour maximiser la distribution du film et atteindre des publics dans le monde entier. Le studio est activement intéressé par des partenariats avec des distributeurs, tout en conservant les droits éducatifs pour des événements privés et virtuels, avec des organisations comme One Voice, afin de partager le film avec le public du monde entier.

Pour relâcher les orques capturées dans des sanctuaires marins, Terra Mater Studios travaille activement avec des organisations telles que The Earth Island Institute, qui a été responsable de la libération de Keiko, l’orque vedette de Free Willy.

Plusieurs orques sont encore en captivité dans le monde, ce qui fait de ce film un appel urgent à l’action pour que le public participe à la campagne contre ce commerce et aide à sauver ces animaux d’une vie d’élevage forcé et de captivité. Actuellement, la seule famille d’orques en captivité au monde vit à Antibes, en France, et est menacée d’être envoyée dans un autre parc marin. One Voice a mené avec succès une campagne visant à interdire le déplacement des orques jusqu’à ce qu’une expertise indépendante ait été réalisée.

«J’ai fait ce film après m’être rendue compte que même 31 ans après Free Willy et 11 ans après Blackfish, nous avons toujours autant d’orques en captivité dans le monde. Le marché se déplace simplement de l’Ouest vers l’Est. ORCA – BLACK & WHITE GOLD braque les projecteurs sur les réalités de la capture et de la captivité des orques en Extrême-Orient, continuant ainsi à rallier le public au rejet d’un marché international moralement défaillant. La valeur commerciale des orques (environ 10 millions de dollars par animal à l’origine) n’a fait qu’augmenter après la saisie du commerce avec la Russie. Ce business d’exhibition de mammifères marins pour des spectacles a vu le jour en Occident avec SeaWorld et est toujours actif. Nous avons le devoir moral, en tant que société et modèle pour les enfants qui visitent ces parcs, de transmettre une éducation fondée sur l’éthique et permettre à ces êtres doués de sentience et d’intelligence de rejoindre des sanctuaires marins chaque fois que c’est possible. »
Sarah Nörenberg, réalisatrice et productrice de Orca – Black & White Gold

«La Russie a été un acteur majeur de l’industrie de la captivité, générant des millions de dollars et d’immenses souffrances pour les orques, comme le montre si bien le film. En France, la seule famille d’orques en captivité au monde est menacée d’être transférée dans un autre delphinarium. J’espère vraiment que le public qui verra le film de Sarah ouvrira les yeux et leur cœur, car il doit être le dernier clou dans le cercueil de cette industrie abominable.»

Muriel Arnal, présidente de One Voice

À propos d’Orca – Black & White Gold

Décrivant la capture et la libération de 100 orques et bélugas dans l’Extrême-Orient russe et leur sauvetage d’un destin tragique dans l’un des aquariums chinois inspirés de SeaWorld, le film suit le voyage des animaux capturés à travers la Russie urbaine, la péninsule gelée du Kamtchatka dans la mer d’Okhotsk, et l’industrie florissante des parcs marins chinois. Tout en enquêtant sur cette industrie du divertissement animalier marin qui a vu le jour en Occident il y a plusieurs décennies, Orca – Black & White Gold documente la bataille en cours entre un réseau d’hommes d’affaires russes, de mafieux, des captureurs d’orques et de bureaucrates qui dirigent aujourd’hui le commerce mondial de la captivité, et la formidable résistance des journalistes et des activistes qui prennent de grands risques personnels pour protéger les animaux.

Le résultat déterminera si les animaux peuvent survivre aux dommages causés à leur population par l’industrie mondiale des parcs marins et passer le reste de leur vie dans un sanctuaire côtier – ou si le destin de cette population menacée est déjà scellé.

www.orcafilm.net

Notes sur l’impact du film

  • ORCA – BLACK & WHITE GOLD est le dernier d’une série de films qui ont éveillé la conscience du public sur le sort des orques en captivité. Mais même 31 ans après Free Willy et 11 ans après Blackfish, il y a toujours autant d’orques en captivité dans le monde. Le marché s’est simplement déplacé de l’Ouest vers l’Est. 
    ORCA – BLACK & WHITE GOLD
    braque les projecteurs sur les réalités de la capture et de la captivité des orques en Extrême-Orient, continuant ainsi à rallier le public pour qu’il rejette un marché international sans morale.
  • Aujourd’hui, 22 orques sont en captivité en Chine. Toutes ont été capturées dans la nature par l’équipe de capture présentée dans ORCA – BLACK & WHITE GOLD ou sont nées de ces orques captives.

À propos de Terra Mater Studios

Terra Mater Studios est une filiale de Red Bull, basée à Vienne, en Autriche, avec un autre bureau à Berlin. En 2024, la société a été classée par Realscreen parmi les 10 premiers producteurs mondiaux de films factuels. Terra Mater Studios produit des documentaires, des fictions, des émissions factuelles, des formats, du contenu numérique, des laboratoires de médias et bien plus encore. Terra Mater s’engage à respecter les valeurs de production les plus élevées en matière d’excellence visuelle, de technologie innovante et de narration percutante. Le portefeuille diversifié de l’entreprise comprend plus de 300 heures, récompensées par plus de 450 prix dans des festivals de films internationaux et plus de 1200 nominations. Elle applique des directives de production écologiques à tous ses projets.

Dans la tradition de ses longs métrages documentaires – parmi lesquels THE IVORY GAME (Netflix Original, sélectionné aux Oscars) et SEA OF SHADOWS (National Geographic Documentary Films, 2019, Sundance Audience Award), dont Leonardo DiCaprio est producteur exécutif -, Terra Mater Studios accorde une grande importance à une histoire percutante qui trouve un écho plus profond auprès du public.

Crédits du projet :
Réalisé par : Sarah Nörenberg
Produit par : Walter Köhler, Sarah Nörenberg, Michael Frenschkowski
Producteurs exécutifs : Laura Nix, Dinah Czezik-Müller
Écrit par : Mark Monroe

Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien

Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien

Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien
14.05.2024
France
Atrocité et abondance des projets d’expérimentation animale en France : la banalité du quotidien
Expérimentation animale

À partir d’aujourd’hui, nous vous présenterons des projets sélectionnés en raison du nombre d’animaux utilisés ou de la sévérité des tests que ces derniers subissent. Tous ont été validés par le ministère de la Recherche. Nous appelons à une véritable prise de conscience qui permettra un changement des pratiques. Pour cela, nous avons besoin de votre aide !

Chaque jour en France, une multitude d’animaux sont soumis à des expériences. Ces projets peuvent être liés à la recherche (fondamentale et appliquée), ou aux tests réglementaires et toxicologiques.

La transition vers une science sans animaux est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par les élus européens en 2010 et 2023, et par des parlementaires français[1].

Ainsi, entre le 10 avril et le 10 mai 2024, les projets suivants ont été publiés dans la base de données répertoriant les projets autorisés au niveau européen :

Concernant les singes :

  • Injection dans le cerveau puis de plusieurs chirurgies qui consistent à implanter des électrodes permettant de délivrer différentes intensités de courant électrique dans le cerveau. Ils subiront aussi l’administration du syndrome parkinsonien à travers des injections quotidiennes intramusculaires : 6 singes utilisées et qui subiront des douleurs d’un degré de gravité sévère jusqu’à l’euthanasie.

Concernant les chiens :

Concernant les lapins :

Concernant les poissons :

Concernant les rongeurs :

  • Greffe de tumeurs impliquant des douleurs importantes, l’impossibilité de se déplacer, etc. : 30 000 souris seront utilisées et euthanasiées, 2 000 d’entre elles subiront des expériences d’une gravité sévère et les 28 000 restantes d’une gravité qualifiée de modérée.
  • Administration de colite générant des douleurs intenses et d’une gravité sévère : 10 000 souris et rats utilisés, tous seront euthanasiés.
  • Couper l’extrémité de la queue : 8 500 souris seront ensuite euthanasiées. « Les animaux ne comportant pas la mutation d’intérêt ou trop âgés (pour être utilisés pour l’accouplement ou inclus dans un protocole de recherche) ou n’ayant plus donné de portées depuis 2 mois seront euthanasiés, même s’ils ne présentent pas de signes de mal-être ».
  • Chirurgie lourde qui a pour conséquence une hypothermie de l’animal et des troubles moteurs qui empêchent les animaux de se déplacer : 5 402 souris seront mises à mort, dont 2 520 subiront des douleurs d’une gravité sévère.
  • Chirurgie lourde afin d’altérer les fonctions cérébrales avec risque de douleurs d’une gravité sévère pour certains individus : 3 374 rats seront mis à mort.
  • Hypoxie pendant plusieurs jours impliquant des douleurs d’une gravité sévère : 2 475 souris seront euthanasiées.
  • Administration de produits qui induisent des convulsions allant jusqu’à la mort : 1 100 souris seront utilisées et 1000 d’entre elles subiront des douleurs de gravité sévère.
  • Provoquer un AVC qui inflige donc des douleurs intenses et d’une gravité sévère : 1 000 souris seront euthanasiées.
  • Lésion de la moelle épinière qui inflige une paralysie pendant plusieurs semaines induisant des douleurs d’une gravité sévère : 25 rats seront euthanasiés.

Nous plaidons pour que les laboratoires privilégient systématiquement, et comme la loi l’exige, les méthodes alternatives quand elles existent. Nous encourageons également les professionnels à se former aux méthodes des tests sans animaux. En outre, nous exhortons nos représentants politiques à voter en faveur d’un financement beaucoup plus important de la recherche sur les méthodes de remplacement. Bien que la majorité d’entre eux soit d’accord sur ce principe, il est désormais impératif d’avoir une volonté politique réelle pour progresser. L’immobilisme représente un obstacle significatif, et il est nécessaire d’adopter une approche novatrice et d’investir davantage dans ce domaine.

La quantité d’animaux encore victimes de l’expérimentation animale est colossale, et leur nombre ne diminue pas, qu’il s’agisse des singes, des chiens et de toutes les autres espèces, malgré le passage de la loi qui préconise une réduction.

Pour mettre fin à ces méthodes qui ont largement fait leur temps, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale et, vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : 

Télécharger le courrier-type

[1] – Décret n° 2013-118 du 1er février 2013 relatif à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.
– Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions d’agrément, d’aménagement et de fonctionnement des établissements utilisateurs, éleveurs ou fournisseurs d’animaux utilisés à des fins scientifiques et leurs contrôles.
– Arrêté du 1er février 2013 relatif à l’évaluation éthique et à l’autorisation des projets impliquant l’utilisation d’animaux dans des procédures expérimentales.
– Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions de fourniture de certaines espèces animales utilisées à des fins scientifiques aux établissements utilisateurs agréés.
– Arrêté du 1er février 2013 relatif à l’acquisition et à la validation des compétences des personnels des établissements utilisateurs, éleveurs et fournisseurs d’animaux utilisés à des fins scientifiques.

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!

300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix !
13.05.2024
300 vies sauvées. Dans le Finistère, les blaireaux passeront l’été 2024 en paix!
Chasse

Dans le Finistère, les déterreurs étaient prêts à entrer en action: dès ce 15 mai, le préfet les avait autorisés à aller tuer des blaireaux à même leur terrier. Mais c’était compter sans notre action : avec la LPO Bretagne, nous avons attaqué en urgence cette décision, et le tribunal administratif de Rennes vient de nous donner raison! Une première victoire contre la période complémentaire de vénerie sous terre pour 2024, qui permet de sauver près de 300 vies.

Photo : Nicolas Bazerque

Un massacre évité de justesse

Chaque année, dans le Finistère, des centaines de blaireaux sont acculés par des chiens traqués par des déterreurs, puis extirpés du sous-sol par des pinces métalliques, avant d’être exécutés à l’arme blanche ou au fusil. Et la préfecture l’a reconnu elle-même : sur ces 300 individus, près de 20% sont des jeunes, ce alors même que la loi interdit de tuer des petits!

Comme d’habitude, l’Etat les accuse de tous les maux. Soi-disant dégâts aux cultures, aux infrastructures routières, tout y passe et jamais l’ombre d’une preuve à l’horizon, à l’exception de quelques “fiches dégâts”, purement déclaratives, plus fantaisistes les unes que les autres. Et pour cause, elles ne font l’objet d’aucun contrôle! Tout cela n’aura pas trompé le juge des référés, qui suspend cet arrêté avant même l’ouverture de la chasse.

La première d’une longue série d’audiences à venir

Après une année 2023 historique dans le combat pour la vénerie sous terre et ayant permis de sauver près de 4000 blaireaux, la course de fond continue en 2024. Dans les jours et semaines qui viennent, nous allons attaquer des dizaines d’arrêtés autorisant cette pratique cruelle: de Nantes à Toulouse en passant par Rouen et Orléans, partout, nous défendrons le droit des blaireaux à vivre sans craindre d’être mis à mort au nom du loisir d’un petit groupe de personnes.

Soutenez-nous dans ce combat! Le 15 mai pour la Journée Mondiale des blaireaux et les jours suivants, nous vous attendons nombreux dans le cadre de notre action coordonnée au niveau national. Et d’ici là, si, comme plus de 8 Français sur 10, vous êtes opposés à cette pratique mortifère (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023), signez et partagez notre pétition pour l’abolition de la vénerie sous terre et la protection des blaireaux.

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!

Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!
06.05.2024
Victoire pour les oiseaux: les chasses traditionnelles définitivement interdites!
Chasse

Le combat fut long et difficile, des tribunaux administratifs au Conseil d’État en passant par la Cour de justice de l’Union européenne. Des années plus tard, après des dizaines d’actions en justice et des centaines de milliers d’alouettes des champs sauvées, nous obtenons enfin de la justice qu’elle siffle la fin de la partie pour les chasses traditionnelles. Saisi par One Voice et la LPO, le Conseil d’État a annulé les arrêtés autorisant la capture aux pantes et aux matoles dans le Sud-Ouest. Pour la première fois depuis des dizaines d’années, plus aucun oiseau en France ne peut subir ces “loisirs” particulièrement cruels.

Les pantes et les matoles, c’est terminé!

Chaque année, dans les Landes, le Lot-et-Garonne, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques, les chasseurs étaient autorisés à tuer des dizaines de milliers d’oiseaux à l’aide de matoles et de pantes. Ils utilisaient des individus comme “appelants” pour attirer les alouettes des champs avant d’activer leurs pièges : des cages et des filets se rabattant violemment, clouant les animaux au sol. Les piégeurs n’avaient alors plus qu’à venir les ramasser et à terminer le travail.

Chaque année depuis 2021, nous obtenons la suspension en urgence par le Conseil d’État de ces pratiques d’un autre âge. Cette fois-ci, nous sommes allés encore plus loin et avons demandé, avec la LPO, l’abrogation définitive des arrêtés autorisant le principe même de ces dispositifs. Et, une fois encore, la justice a tranché en faveur des oiseaux!

L’État va-t-il continuer à s’acharner? Nous ne baisserons pas la garde!

Cette décision est le fruit d’un combat de longue haleine contre ces traditions qui font souffrir des milliers d’animaux dans le seul but de divertir une poignée d’individus. Après notre victoire devant la Cour de justice de l’Union européenne en 2021, nous avions déjà obtenu l’interdiction de la glu, puis des tenderies, puis des tendelles. Ne restaient donc plus que les matoles et les pantes. Avec cette décision, pour la première fois depuis des dizaines d’années, plus aucune chasse traditionnelle n’est autorisée en France!

Mais on le sait, l’État est prêt à tout pour satisfaire les chasseurs, comme il l’a montré en autorisant à l’automne 2023 des “expérimentations scientifiques” ayant pour seul but de justifier ces pratiques archaïques (et dont nous avons en grande partie obtenu la suspension)… Malgré cette victoire, qui marque une étape cruciale dans le combat, nous ne baisserons donc pas la garde: s’il devait continuer à s’acharner, nous répondrons présent!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!

Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!
06.05.2024
Pour les blaireaux, 6 audiences à venir et 12 villes investies par nos actions!
Chasse

Malgré les victoires qui s’enchaînent, les préfets s’acharnent et One Voice repart au combat! Le 15 mai, jour de la réouverture de la vénerie sous terre dans de nombreux départements, nous serons présents dans toute la France pour faire connaître ces animaux pourchassés jusqu’au fond de leurs terriers. Et comme l’année dernière, nous saisirons la justice pour faire suspendre les arrêtés illégaux qui autorisent ces massacres. Premières audiences le 7 mai à 11 heures au tribunal administratif de Rennes (Finistère), le 13 mai à 14h30 à Nantes (Mayenne et Loire-Atlantique), le 14 mai à 14h30 à Orléans (Cher) et à Toulouse (Aveyron), le 16 mai à 11h à Rennes (Morbihan) et le 23 mai à 15h à Rouen (Eure).

Les 11, 12, 18 et 22 mai, nous organisons des actions de sensibilisation dans une dizaine de villes contre le déterrage (NB: vérifiez l’événement le jour-même). À Aix-en-Provence (le 18), Amiens, Angers, Bar-le-Duc, Bourgoin-Jallieu, Brive-la-Gaillarde (le 22), Gap (le 12), Flers (le 18), Lille, Limoges (le 12), Metz et même Nice, rejoignez nos militants contre cette pratique rejetée par plus de 8 Français sur 10, année après année depuis 2018 (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023)!

Objectif: dire qui sont vraiment ces animaux, qui n’aspirent qu’à vivre. Et montrer le sort qui leur est réservé, documenté grâce à notre enquête en infiltration chez les déterreurs de blaireaux mais aussi de renards, et qui a permis à ce sujet d’entrer dans le débat public en 2020.

Le 15 mai, dans le cadre de la Journée mondiale des blaireaux, nous participerons également à une conférence organisée par l’antenne locale de l’ASPAS à Grenoble. Nous vous y attendons nombreux!

Nous continuerons aussi à défendre ces animaux auprès des pouvoirs publics. Le combat est rude, tant les chasseurs sont influents. À Limoges, ils ont même décidé d’organiser une journée en l’honneur de la vénerie sous terre, pour parasiter notre action.

Mais les lignes bougent! Interpellé par un collectif dont nous faisons partie, l’Office national des forêts s’est ainsi récemment engagé à encourager l’interdiction de la chasse des blaireaux et des renards sur ses territoires à partir de 2025.

Contre le déterrage, l’action de One Voice déterminante dans le changement en cours!

2023 aura marqué un tournant dans la lutte contre la vénerie sous terre hors saison de chasse: dans plus de 30 départements, elle a été suspendue en urgence grâce aux actions en justice de l’association! Les juges le confirment décision après décision: le déterrage au printemps et en été constitue un danger majeur pour les blaireautins, pourtant protégés par la loi. Ces mêmes blaireautins qui, en Eure-et-Loir, ont été tués par des chasseurs malgré l’interdiction, et ont fait l’objet d’une analyse de leur estomac dans le cadre d’une “étude” de la fédération nationale des chasseurs. Le sevrage ne constitue pas plus pour leur espèce que pour nous les humains, une preuve de l’autonomie des petits. Nous attaquons également pour eux.

Mais des préfets préfèrent purement et simplement balayer d’un revers de main les 37 jugements favorables aux blaireautins de 2023 et les dizaines des années précédentes pour mieux satisfaire les chasseurs. Nos premiers référés pour 2024 seront examinés dans les semaines qui viennent:

  • Avec la LPO pour le Finistère (tribunal administratif de Rennes, le 7 mai à 11h).
  • Seuls pour la Mayenne et la Loire-Atlantique (tribunal administratif de Nantes, le 13 mai à 14h30) et le Cher (tribunal administratif d’Orléans, le 14 mai à 14h30).
  • Avec AVES pour l’Aveyron (tribunal administratif de Toulouse, le 14 mai à 14h 30), le Morbihan (tribunal administratif de Rennes, le 16 mai à 11h) et l’Eure (tribunal administratif de Rouen, le 23 mai à 15h). 

Plus que jamais, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse via notamment l’interdiction du déterrage, et pour l’abolition pure et simple de la vénerie sous terre et la protection des blaireaux, et rejoignez-nous du 11 au 22 mai partout en France à l’occasion de nos actions de sensibilisation sur les renards et blaireaux victimes des chasseurs!

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée

Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée
06.05.2024
Rats et souris expérimentés : One Voice fait condamner l’Inserm à révéler ses images de nage forcée
Expérimentation animale

En avril 2022, nous avions demandé à un laboratoire rattaché à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de nous fournir ses vidéos de nage forcée. Deux ans plus tard et malgré l’opposition de cet organisme, le tribunal administratif de Paris vient de le contraindre à nous communiquer ces images dans un délai d’un mois. Une décision qui va dans le sens d’une transparence pour laquelle nous nous battons de longue date !

Crédit photo : Understanding Animal Research

Pour justifier son refus de nous transmettre les vidéos de nage forcée filmées dans ses locaux, le Neurocentre Magendie avait évoqué… le droit d’auteur ! Nous nous étions indignés qu’un tel argument soit brandi pour dissimuler au grand public des images pourtant issues de tests standardisés qui n’ont rien, par nature, d’original. Si la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), que nous avions saisie, a refusé d’aller dans notre sens, le tribunal administratif de Paris a, lui, rendu une décision sans équivoque.

À l’issue de l’audience du 12 avril 2024, le tribunal administratif de Paris a estimé que les enregistrements de l’Inserm :

«ont été réalisés par le biais d’une caméra fixe connectée à un système de suivi informatisé pour enregistrer les données résultant de l’application sur des souris et des rats de laboratoire de tests usuels et standardisés en vue de leur recueil et de leur traitement automatisé afin d’élaborer des rapports sur la base de réglages prédéfinis. Dès lors, ces enregistrements ne sauraient être regardés comme une création originale reflétant la personnalité de leur auteur et, partant, être qualifiés d’œuvre de l’esprit.»Extrait de l’ordonnance rendue par le tribunal administratif de Paris

Pour plus de transparence

Forte de ces conclusions, la justice a ordonné à l’Inserm de nous envoyer ses images avant le 3 juin prochain. Une condamnation importante pour mettre en lumière ces expériences extrêmement stressantes pour les rats et les souris plongés dans des conteneurs d’eau sans être en mesure de savoir s’ils vont y survivre, et que le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur s’obstine à autoriser. Et ce alors qu’un nombre croissant d’entreprises et d’universités se détournent de cette pratique. Face aux résistances d’une industrie qui préfère la communication à la réalité des faits, nous continuerons à révéler ce qui se joue dans les laboratoires pour les animaux.

Signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée !

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis

Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis
30.04.2024
Des singes de Maurice transportés par Ethiopian Airlines vers les États-Unis
Expérimentation animale

One Voice a été alertée par Action for Primates de l’implication d’Ethiopian Airlines dans le transport de singes originaires de Maurice depuis l’Éthiopie vers les États-Unis. En avril 2024, 250 macaques à longue queue ont été initialement transportés par Safe Air, une compagnie aérienne cargo basée au Kenya, vers Addis-Abeba, avant d’être transférés dans un avion d’une compagnie aérienne éthiopienne pour un transport ultérieur. Les macaques ont été exportés par Bioculture, un vendeur de singes basé à Maurice, vers son installation satellite en Floride.

Ces animaux intelligents et sensibles ont été soumis à un stress et à une anxiété inimaginables, enfermés dans de petites caisses et chargés dans des soutes, exposés aux sons et aux sensations surnaturels déroutants et effrayants des voyages aériens sur des milliers de kilomètres à travers le monde. C’est un business cruel et inhumain.

Joignez-vous à nous, Abolición Vivisección, Action for Primates, Cheshire Animal Rights Campaigns, Monkey Massacre in Mauritius, One Voice et PeTA, pour appeler Ethiopian Airlines à cesser définitivement son implication active et commerciale dans le transport des singes vers une vie d’expérimentations sans fin et signez la pétition pour dire au gouvernement français : stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires !

Mail type : 

M. Mesfin Tasew Bekele
Directeur Général du Groupe
Ethiopian Airlines

J’ai appris qu’Ethiopian Airlines transporte des espèces sauvages en voie de disparition (macaques à longue queue) pour l’industrie de la recherche. Deux cent cinquante singes, originaires de Maurice, ont été mis dans les soutes de votre compagnie aérienne en avril 2024.

Je vous exhorte à cesser immédiatement de transporter des singes et à vous joindre au nombre croissant de compagnies aériennes, dont bon nombre des plus grandes et des plus respectées au monde, qui ont cessé  d’envoyer des singes vers les laboratoires.

Cordialement,

À envoyer à : Mesfin Tasew Bekele mesfinta@ethiopianairlines.com en mettant en copie corporatecommunication@ethiopianairlines.com, allcargoexport@ethiopianairlines.com

Découvrez notre enquête en infiltration dans les élevages de Maurice