Le Museum national d’Histoire naturelle dispose du plus gros élevage de microcèbes au monde. Il exploite ces primates aux grands yeux, dont l’espèce vient de Madagascar, pour l’expérimentation et la vente pour d’autres laboratoires partout dans le monde.
Ces cinq cents lémuriens du MNHS, dont l’annexe est située à Brunoy, pèsent une soixantaine de grammes chacun et sont aussi maniables que des souris. Mais leur code génétique laisse à penser que les résultats des tests seront plus proches de ceux attendus d’humains...
La France est le pays d’Europe qui expérimente le plus sur les primates. Comportementales ou toxicologiques, ces études leur procurent souvent des souffrances sévères (ils sont soumis à la sous-alimentation, brûlés par les produits...). Enfin, les microcèbes sont tous euthanasiés ou carrément décapités, leurs corps autopsiés, échantillonnés et envoyés pour analyse post-mortem.
One Voice a écrit au président du MNHN, au directeur de la DDPP de l’Essonne ainsi qu’à la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de savoir exactement ce qui se passait pour les microcèbes sur les paillasses de l’annexe du Museum national d’Histoire naturelle à Brunoy. L’expérimentation animale sur les grands singes est interdite, mais la taille ne doit pas être le seul critère ! Ces primates ressentent la joie, la peur, la douleur...
Le rôle du Museum national d’Histoire naturelle ne devrait pas être de faire souffrir les animaux, mais de les protéger ! Je soussigné.e, demande aux côtés de One Voice que les tests sur les microcèbes mignons cessent. Nous demandons également l’arrêt de leur livraison dans des laboratoires et la fermeture de cet élevage pour l’expérimentation animale !
Edit au 5.10.21 : suppression d'une erreur sur les températures.