Pour en finir avec le test de nage forcée Pour en finir avec le test de nage forcée

Pour en finir avec le test de nage forcée

À l’attention de : ministère de la Recherche, ministère de l’Agriculture, FC3R, Comité national de réflexion éthique sur l’expérimentation animale, Académie nationale de médecine, Académie vétérinaire de France.

Depuis des dizaines d’années, les laboratoires simulent la dépression chez des rongeurs à coups de chocs électriques ou d’autres méthodes avant de les plonger dans un bocal d’eau. Pendant plusieurs minutes, rats et souris se débattent en vain pour tenter de s’échapper, puis se laissent flotter sans savoir si et quand on viendra les en sortir. Cette pratique cruelle est appelée « test de nage forcée ».

En plus des souffrances injustifiables qu’il fait endurer aux animaux, l’utilité de ce test est largement remise en cause par la littérature scientifique, qui craint qu’il nous détourne de solutions intéressantes contre la dépression. Des entreprises pharmaceutiques et des universités l’abandonnent donc pour privilégier le développement et l’utilisation de méthodes modernes. Mais dans ce domaine, la France est en retard, notamment parce que le développement des méthodes de recherche sans animaux y est encore largement sous-financé.

Avec l’association One Voice, je demande l’interdiction du test de nage forcée et le financement du développement de méthodes de recherche fiables et modernes sur la dépression. Pour l’information du public, je demande également la transparence entière et inconditionnelle sur les pratiques de l’expérimentation animale, notamment en ce qui concerne les images des expériences et les résultats des inspections.

La campagne de One Voice contre le test de nage forcée :

 

Image extraite de Animal research: antidepressants and the forced swim test

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