Urgence : 500 chamois du Doubs vont être massacrés

Urgence : 500 chamois du Doubs vont être massacrés

Urgence : 500 chamois du Doubs vont être massacrés
21.11.2024
Doubs
Urgence : 500 chamois du Doubs vont être massacrés
Animaux sauvages

500 chamois sont visés par la Commission de gestion de la faune sauvage du Doubs dans le plan de chasse de la saison 2024/2025. Cette décision remet non seulement en cause l’harmonie de la vie sauvage du département, où ils sont emblématiques, mais selon notre partenaire l’ASPAS, elle est aussi uniquement basée sur de prétendus motifs et accusations de destruction des forêts, ainsi que l’absence de prédateurs. 

Une population déclinante accusée à tort

Ces animaux paisibles capables de s’autoréguler sont encore une fois la cible des chasseurs dans le Doubs qui souhaitent les tuer en masse cette année. Pour justifier cette mesure honteuse pour les droits des animaux et la biodiversité, la Commission de gestion de la faune sauvage du département prétend qu’ils « détruisent les forêts ».

Grâce à leur régime alimentaire s’adaptant au gré des saisons, ils garantissent le bon renouvellement des arbres. Pourtant, on les accuse perpétuellement de « nuire » au développement des forêts, dans le but de légitimer la tuerie de masse dont ils font l’objet depuis plusieurs années. En effet, au cours de la dernière décennie, la « destruction » de chamois dans le Doubs est passée en moyenne de 300 animaux abattus en 2014 à 550 en 2023.

Et les massacres continuent alors même que la population des chamois du Doubs est de plus en plus fragile. Les effectifs dans le département sont passés de 1396 individus en 2023 à seulement 1140 en 2024. Ce qui correspond à une perte de plus de 200 animaux en moins d’un an et les chasseurs persistent tout de même à s’acharner sur eux.

Une justification hypocrite 

Enfin, cette décision cruelle est on ne peut plus hypocrite, car elle tente de se justifier par l’absence de grands carnivores, alors même qu’une autre traque est organisée en parallèle dans le Doubs, celle des loups avec la multiplication d’arrêtés préfectoraux distribuant à tout va des autorisations de tirs de défense simple. Quant à l’autre potentiel prédateur des chamois, les lynx, ils sont eux aussi régulièrement victimes de collisions routières et de braconnage. Et à l’instar de celui des loups actuellement, les hommes armés du Doubs souhaitent également « revoir leur statut »… Quelle ironie ! Ils déciment les chamois sous couvert d’absence de prédateurs; dont ils réclament constamment le massacre. Pourtant, même l’OFB l’affirme : le taux de croissance naturel de leurs populations est de l’ordre de 10 à 15 % par an dans les écosystèmes du Doubs et les lynx peuvent « réguler » environ 10 % des populations en place d’ongulés. Ce qui nous donne la confirmation que les plans de chasse aux chamois sont établis sans tenir compte de la présence des loups et des lynx, gardiens de l’équilibre écologique, ce qui est une faute scientifique au regard de la prétendue protection des forêts.

La décision d’abattre 500 ongulés caractéristiques du Doubs est insensée, puisque les forêts se porteraient bien mieux si les chamois, les loups et les lynx pouvaient s’autoréguler en toute tranquillité et efficacité, sans l’intervention des chasseurs. Pour vous y opposer, signez la pétition.

L214 et One Voice en justice face à l’élevage de faisans et perdrix pour la chasse de La Peyratte

L214 et One Voice en justice face à l’élevage de faisans et perdrix pour la chasse de La Peyratte

L214 et One Voice en justice face à l’élevage de faisans et perdrix pour la chasse de La Peyratte
21.11.2024
Deux-Sèvres
L214 et One Voice en justice face à l’élevage de faisans et perdrix pour la chasse de La Peyratte
Chasse

Il y a deux ans et demi, à La Peyratte, notre association a enquêté sur un élevage de faisans et de perdrix destinés à être abattus par des chasseurs et, avec notre partenaire, attaqué l’autorisation d’agrandissement donnée par la préfecture. Mardi 26 novembre 2024, à 10h30, nous serons donc au tribunal administratif de Poitiers pour défendre les oiseaux victimes de cette exploitation et demander l’annulation du texte. 

Au cours du printemps et de l’été 2022, nous avons découvert les terribles conditions de détention d’oiseaux élevés dans le seul but de finir sous les balles. À La Peyratte, faisans et perdrix sont enfermés dans de minuscules cages dont ils tentent désespérément de s’échapper, ne parvenant qu’à se blesser les pattes sur les sols grillagés. À leur souffrance s’ajoute un problème écologique: l’écoulement de leurs déjections dans l’eau d’une zone humide à l’écosystème déjà fragile. Non content de ces violentes atteintes aux animaux et à la nature, l’établissement a choisi de se développer pour pouvoir exploiter non plus 37000 mais 95200 oiseaux. Main dans la main avec L214, nous avons immédiatement exigé l’annulation de l’arrêté préfectoral qui lui a été accordé pour valider ce projet de la honte, alors que des reproductions y étaient déjà multipliées illégalement.

La « régulation », ce mensonge éhonté 

Ni demande initiale d’agrandissement, ni étude préalable aux travaux pour évaluer l’impact sur l’environnement… Comme d’habitude, chasseurs et éleveurs s’acoquinent et se croient les maîtres du monde. Tous les moyens sont bons pour satisfaire leur hobby mortifère, qu’ils continuent à défendre bec et ongles au nom de la soi-disant nécessité de « régulation » des espèces. Quelle hypocrisie! Leurs arguments sont d’autant plus inaudibles qu’ils « produisent » eux-mêmes en batterie des cibles vivantes incapables de s’enfuir pour mieux les tuer.

Le 26 novembre 2024, à 10h30, nous porterons la voix des faisans et des perdrix de la Peyratte au tribunal administratif de Poitiers et réclamerons l’annulation de l’arrêté permettant l’agrandissement de leur élevage.
Signez notre pétition qui demande une réforme radicale de la chasse en une dizaine de mesures phares, simples et urgentes.

Marineland a demandé au ministère de l’Écologie le permis d’exporter les orques Wikie et Keijo au Japon : One Voice s’insurge et rappelle la loi

Marineland a demandé au ministère de l’Écologie le permis d’exporter les orques Wikie et Keijo au Japon : One Voice s’insurge et rappelle la loi

Marineland a demandé le permis d’exporter les orques Wikie et Keijo au Ministère de l’Écologie, One Voice s’insurge et rappelle la loi
23.11.2024
Antibes
Marineland a demandé au ministère de l’Écologie le permis d’exporter les orques Wikie et Keijo au Japon : One Voice s’insurge et rappelle la loi
Delphinariums
Communiqué de presse

Nous avons été mis au courant par nos partenaires de Tilikum’s Spirit en fin de semaine : Marineland a demandé au ministère de l’Écologie la délivrance d’un permis d’exporter les orques Wikie et Keijo dans un parc au Japon, avec lequel – et cela a été confirmé par le rapport de l’IGEDD – Marineland a un contrat. One Voice a écrit au ministère pour lui rappeler l’existence d’une ordonnance exécutoire en justice, ainsi que d’un appel en cours… la base ! Notre équipe, à One Voice, reste extrêmement vigilante et attentive, et déploie tous les moyens d’action possibles.

Selon nos informations, le respect de ce contrat fait que le delphinarium refuse de perdre plus d’argent en gardant ces orques et décide donc de passer à l’action. Nous avons par conséquent immédiatement écrit au ministère de l’Écologie pour informer les nouveaux arrivants à ces postes clés (l’instabilité du gouvernement des dernières années n’a clairement pas aidé dans ce dossier) qu’une décision de justice (du tribunal de Grasse) empêchait tout déplacement des orques.

Et quand bien même Marineland a fait appel de cette décision, ce que dira le juge de la cour d’appel d’Aix-en-Provence n’est pas encore déterminé. Nous devons attendre le 5 décembre prochain pour le savoir. Il y a fort à parier qu’il n’appréciera pas que Marineland prenne les devants.

L’insistance et les mensonges répétés de Marineland prouvent qu’il veut se débarrasser des animaux au plus vite

D’autant plus que le delphinarium n’en est pas à son premier coup d’essai. Il a été mentionné à l’audience du 29 octobre 2024 que l’établissement d’Antibes avait envisagé il y a un an d’enfreindre la décision de justice… Et sombre ironie, en même temps que leur avocate tentait de convaincre le juge de sa bonne foi, des otaries et des phoques des bassins azuréens étaient envoyés à l’étranger, ainsi que les jours qui ont suivi, soit les 6 et 8 novembre derniers.

La loi n’obligeant pas les parcs à se séparer des animaux, c’est donc un choix délibéré de la part de Marineland !

Nous avons rappelé également au ministère que la loi votée en 2021 n’obligeait pas les delphinariums à se séparer des cétacés s’ils menaient des programmes scientifiques sur ces animaux, ce qui était déjà le cas dans tous. C’est bien l’une des choses que nous déplorions depuis le début. Mais c’est aussi la preuve que Marineland et Parques Reunidos qui le dirige ne pensent en aucun cas au bien-être de Wikie et Keijo, mais raisonnent uniquement en termes économiques.

L’expertise de l’état de santé de Wikie et Keijo n’étant pas finie, comment un déplacement pourrait-il être envisagé ?

Le gouvernement a donc en principe les coudées franches pour refuser un tel envoi vers ce parc d’attraction/hôtel japonais, puisque l’évaluation de l’état de santé des cétacés d’Antibes n’a pas pu être menée à bien par les experts nommés par le tribunal. Et dans tous les cas, les décisions de justice obtenues par notre association empêchent tout départ vers quelque destination que ce soit avant que ladite expertise ait pris fin.

One Voice et ses partenaires sont extrêmement inquiets pour les animaux. Car, dans la loi japonaise, il n’existe aucune protection pour les dauphins et les orques. Au parc que Marineland destine à Wikie et Keijo, jour après jour, Ran perd la têteet la santé. Et à Loro Parque (Tenerife, Espagne), dans lequel le rapport de l’IGEDD voyait une autre solution de repli de la pire espèce, les bassins sont minuscules et Keto vient d’y mourir… Une victime de plus de cette industrie qui pendant qu’elle les exploite, broie les individus comme s’ils n’étaient que des carcasses bonnes pour la casse.

Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte

Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte

Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte
19.11.2024
Yvelines
Pour Koukou, cheval décédé à la suite d’une battue administrative, One Voice porte plainte
Chasse

Dans la nuit du 5 au 6 novembre dernier, un lieutenant de louveterie a mené une battue administrative aux sangliers à deux pas du centre d’entraînement de chevaux de course de Maisons-Laffitte. Tout proches des habitations, les coups de feu ont effrayé les résidents mais pas seulement… Le lendemain, le cheval Koukou a été retrouvé mort, laissant Quenelle, la jument qui était en sa compagnie, traumatisée. Nous portons plainte et demandons la suspension de l’arrêté préfectoral à l’origine de ce drame.

Il était 23 heures passées quand de violentes déflagrations se sont fait entendre aux abords du domicile d’une résidente de Maison-Laffitte, dans les Yvelines. La femme – source de notre partenaire Futur Asso, qui nous a informés des faits – s’est précipitée dehors dans l’obscurité pour essayer de comprendre ce qu’il se passait. Non loin de là, elle a clairement entendu Koukou et Quenelle, ses deux chevaux, s’agiter dans leur paddock, en proie à la même angoisse. C’est alors qu’elle a aperçu des silhouettes brandir leurs lampes torches dans l’ombre, visiblement à l’affût de quelque chose. Les individus sont ensuite montés à bord d’un véhicule, se moquant bien que la zone soit réservée aux piétons, vélos et cavaliers. Quand ils sont arrivés à sa hauteur, ils en sont descendus. L’un d’entre eux portait un uniforme indiquant son appartenance à la « police de la chasse ». Un signe d’autorité qui devrait rassurer, et pourtant… Partagée entre peur et colère, la lanceuse d’alerte a interpellé le lieutenant de louveterie et ceux qui l’accompagnaient. Mais à ses arguments et à son inquiétude, légitimes, quant à l’usage d’armes en pleine nuit, à quelques mètres d’habitations et d’un hippodrome, elle n’a reçu qu’une réponse pleine de mépris: « Je fais ce que je veux, j’ai une autorisation de la préfecture ». Sous le choc, la riveraine n’a pu que se voir confirmer par la police municipale qu’effectivement cette opération était autorisée et qu’il était « surprenant » qu’elle n’en ait pas été prévenue…

Un cheval décédé, une jument traumatisée

Le lendemain matin, en allant nourrir ses deux compagnons, elle a découvert avec horreur le corps sans vie de Koukou. À 26 ans, il menait pourtant une existence paisible dans un pré et jouissait d’une excellente santé. La veille encore, il était en pleine forme… avant l’arrivée du lieutenant de louveterie. Bouleversée par sa disparition brutale, la femme n’a pas eu le courage de surmonter l’épreuve supplémentaire d’une demande d’autopsie. Pourtant, tout porte à croire que c’est le stress intense éprouvé pendant la nuit qui l’a tué!…

Ce choc n’a pas épargné Quenelle, qui était à ses côtés lorsqu’il est mort, foudroyé. Depuis, la jument a déclaré une piroplasmose. Selon le vétérinaire, la maladie, dont elle était probablement porteuse depuis des années, pourrait avoir été réveillée à cause du stress causé par l’événement.

Quand les fusils sont de sortie, personne n’est à l’abri 

Ce n’est pas la première fois qu’un cheval meurt à cause d’hommes armés. En décembre 2023 déjà, Memphis avait été tué par balle, ajoutant son nom à la longue liste des victimes collatérales de ce loisir et dont les adeptes n’ont que faire. Au sang qu’ils font couler, à la terreur qu’ils font régner, aux souffrances qu’ils infligent, ils ajoutent le déni, les menaces et la morgue.

En soutien à la famille de Koukou, nous portons plainte, écrivons à la préfecture pour lui demander de ne pas renouveler le mandat du lieutenant de louveterie impliqué dans cette battue administrative, fatale pour les sangliers visés et dangereuse pour tous les humains et animaux domestiques des environs. Signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse qui mette fin à ces tragédies!

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”

La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”
18.11.2024
La justice rouvre le piège de la chasse traditionnelle : interdite il y a quelques mois, la capture des alouettes est maintenant autorisée “à des fins scientifiques”
Chasse

Le 13 novembre 2024, le tribunal administratif de Pau a rejeté notre demande de suspension des arrêtés préfectoraux autorisant la capture d’alouettes des champs à l’aide de pantes et de matoles dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Cette décision marque une régression alarmante dans la protection des oiseaux, laissant le champ libre à des pratiques que l’on croyait révolues. Toutefois, notre recours a permis de réduire le nombre d’oiseaux pouvant être tués : 4 sur 5 des alouettes offertes aux chasseurs ont été sauvées. Nous continuerons donc d’attaquer ces arrêtés !

La justice autorise la chasse aux pantes et aux matoles “à des fins scientifiques”

Malgré l’interdiction de ces méthodes par le Conseil d’État en mai dernier, les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont, comme l’année dernière, autorisé sous la pression des lobbies de chasse, la capture des alouettes des champs à l’aide de pantes et de matoles jusqu’au 15 novembre, en prétextant des « fins scientifiques ». Il est évident que ces « expérimentations » ne sont qu’un prétexte pour les réintroduire discrètement. L’objectif est clair : donner l’impression que ces méthodes sont légitimes afin de relancer leur usage en s’appuyant sur une prétendue validité scientifique. Et curieusement, ce sont les chasseurs eux-mêmes qui en sont responsables… 

Notre espoir reposait sur la justice : en saisissant le tribunal, nous pensions faire cesser cette aberration. Mais le juge a refusé de suspendre les arrêtés en invoquant un défaut d’urgence. 

Ainsi, les chasseurs-piégeurs pourront continuer leur passe-temps cruel : ils capturent une alouette des champs, la ligotent à l’aide d’une corde et l’enferment dans une cage. Cachés à proximité, ils tirent sur la corde, provoquant douleur et cris chez l’oiseau. Attirés par ses cris de détresse, plusieurs dizaines de ses congénères – ainsi que d’autres oiseaux – accourent pour l’aider.  Mais à ce moment-là, le piège se referme : des filets claquent brutalement de chaque côté, emprisonnant tous les oiseaux rassemblés. Certains sont blessés, d’autres meurent.

Un succès malgré tout : les quotas de capture réduits

Néanmoins, entre le dépôt de notre recours et l’audience, nous avons obtenu que le préfet des Landes signe deux arrêtés réduisant les quotas de capture des alouettes des champs. Initialement fixés à 18 000 captures, les quotas ont finalement été ramenés à 3 200 oiseaux pouvant être piégés. Ce revirement de dernière minute révèle la fragilité de ses justifications initiales et la difficulté à défendre l’indéfendable. Notre action a forcé l’État à se justifier, à renoncer à des arrêtés similaires dans d’autres départements, et surtout à réduire drastiquement le nombre d’oiseaux capturables par un nouvel arrêté.

Le combat continue

Cette décision ne signe en rien la fin de la lutte. Nous continuerons à nous battre pour abolir ces pratiques archaïques, appuyés par les 83 % de Français qui réclament l’interdiction de ces méthodes, vestiges du passé (sondage Ipsos/One Voice 2022).

Votre soutien est essentiel : signez notre pétition pour une réforme en profondeur de la chasse et pour empêcher le rétablissement de ces méthodes particulièrement cruelles !


Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice

Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice

Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice
14.11.2024
Manche
Plainte pour des chevaux maltraités: One Voice porte la voix de Casimir et Gazelle en justice
Animaux familiers

En septembre 2023, le gérant d’un centre équestre de la Manche a été filmé alors qu’il battait violemment deux chevaux. Pour Casimir et Gazelle, nous avons porté plainte dès que nous avons pris connaissance de ces faits d’une brutalité à peine croyable, demandant qu’ils soient confisqués à leur bourreau pour nous être confiés et que celui-ci soit interdit d’exercer. Le 19 novembre, à 8h30, nous les représenterons en tant que partie civile à l’audience du tribunal judiciaire de Coutances.

C’est un véritable acharnement qu’ont subi Casimir et Gazelle dans un centre équestre normand en septembre 2023. Alors qu’ils étaient attachés à un mur pour être parés, le gérant du lieu s’en est pris à eux, frappant le premier à la tête avec une râpe de maréchal et faisant pleuvoir les coups de tenaille sur la croupe de la seconde. Les deux animaux, complètement affolés, ont tenté de fuir leur tortionnaire, tirant désespérément sur la corde par laquelle ils étaient maintenus, en vain. Comme Happy avant eux, ils n’ont eu aucun moyen de se mettre à l’abri de ce déchaînement de violence. La vidéo des faits, elle, n’est pas passée inaperçue. Après sa publication sur les réseaux sociaux, les services de gendarmerie ont ouvert une enquête.

Le dressage, prétexte aux pires violences

Le responsable de ces actes, lui, prétend qu’il n’a fait que “recadrer” des chevaux peu coopératifs, voire dangereux, pour éviter tout risque d’accident. Dans les médias, rebelote: son frère nous sert le même refrain, affirmant qu’un “cheval (comme tout autre animal) ne se dresse pas sans faire preuve parfois de fermeté”. Un discours qui n’est pas sans rappeler les justifications de la directrice de poney-club qui avait frappé Happy. De la maltraitance sous couvert d’éducation, donc. Et des personnes pour lesquelles il est visiblement plus facile de brutaliser et traumatiser les équidés dont ils ont la responsabilité plutôt que d’essayer de comprendre les raisons de leur mal-être.

Casimir et Gazelle doivent être mis en sécurité

Il est impensable que quelqu’un capable de rouer de coups des animaux, et de trouver cela on ne peut plus naturel, continue à travailler avec eux. Pour protéger Casimir et Gazelle, nous avons porté plainte contre le gérant des écuries qui les a maltraités et demandé qu’ils soient mis en sécurité. Nous exigeons également que le mis en cause n’ait plus le droit d’exercer une activité en lien avec des animaux.

Le 19 novembre, à 8h30, nous serons au tribunal judiciaire de Coutances en tant que partie civile. Pour Casimir, Gazelle et tous les autres chevaux et poneys, signez notre pétition pour qu’ils obtiennent le statut d’animal familier.

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi

Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi
13.11.2024
Pour les chats errants de Grenoble, inauguration d’un deuxième Chatipi le 22 novembre à midi
Animaux familiers
Communiqué de presse

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités (ou des lieux de vie) et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter.

À Grenoble, c’est la deuxième fois que One Voice et la mairie coopèrent pour le bien-être des chats errants. L’inauguration du deuxième Chatipi et un échange avec la presse auront lieu le vendredi 22 novembre à midi au sein de l’espace vert situé au 86, rue Anatole France.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi n’est pas un simple chalet : c’est un dispositif éthique visant à créer des espaces de vie pour les chats errants afin de leur venir en aide tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse, leurs besoins et l’importance de les faire stériliser.

À ce jour, une soixantaine de Chatipis ont déjà été installés partout en France dans le domaine public en partenariat avec des mairies, ou au sein d’établissements de santé tels qu’EHPAD ou hôpitaux.

La vie à l’extérieur reste en effet une souffrance pour nos compagnons félins, qui tombent bien plus souvent malades que ceux vivant en famille, doivent faire face aux intempéries et parfois même à la malveillance humaine.

À Grenoble, un premier projet a vu le jour en 2022. Afin de soutenir l’engagement de la mairie, One Voice a décidé d’en lancer un deuxième. L’espace Chatipi a été installé dans le quartier Mistral, rue Anatole France, sur un site complètement transformé : les bâtiments publics ont été détruits, et c’est désormais un espace arboré qui accueillera les chats pensionnaires du Chatipi.

Grâce à un partenariat entre la ville de Grenoble et la Protection judiciaire de la jeunesse, des jeunes en réinsertion ont également été impliqués dans le projet. Une façon de mettre en lien des êtres parmi les plus fragilisés : des chats sans famille et des jeunes en difficulté.

Répartition des tâches et des responsabilités

Actuellement, six chats bénéficient de l’espace Chatipi.

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, a fourni le chalet et les chatières, et prend en charge plusieurs kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) des chats au démarrage du projet, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, la mairie a mis à disposition le lieu, réalisé les travaux d’aménagement autour du Chatipi (préparation du terrain, plantation d’arbres) et s’occupe de la gestion et de l’entretien du site.

L’association Cosa Animalia et ses bénévoles s’occupent de nourrir quotidiennement les chats et de procéder aux trappages et aux transports vers la clinique vétérinaire pour les soins et stérilisations.

Dans le cadre du partenariat entre la ville de Grenoble et la Protection judiciaire de la jeunesse, le chalet et le plancher porteur ont été montés et aménagés par les jeunes en réinsertion du quartier. Ceux-ci pourront être amenés à accompagner l’association gestionnaire pour l’entretien du Chatipi par la suite.

 

L’inauguration aura lieu le vendredi 22 novembre à midi au sein de l’espace vert situé au 86, rue Anatole France. Elle se fera en présence de Madame Andrea Argemi, présidente de l’association Cosa Animalia, Madame Sandra Krief, adjointe au maire, déléguée à la Condition animale, Monsieur Gilles Namur, adjoint au maire, délégué aux Espaces publics – Nature en ville – Biodiversité et Fraîcheur, Végétalisation, Monsieur Thierry Chastagner, adjoint au maire, délégué à la Sécurité civile de Grenoble, et Madame Mathilde Perrot, responsable du projet Chatipi pour One Voice. Les représentants de la Protection judiciaire de la jeunesse et les jeunes ayant participé au chantier sont également attendus.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi fournit de multiples informations sur ce programme pédagogique en faveur des chats.

Signez la pétition pour demander un plan d’urgence sur l’errance féline.

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux

Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux
12.11.2024
France
Deux audiences à venir contre les massacres de sangliers, considérés injustement comme dangereux
Chasse

Tandis que les sangliers sont déjà traqués durant les périodes de chasse, les préfets des Hautes-Alpes et de Corse ont autorisé un nouvel acharnement sans limite sur eux. Les battues deviennent permanentes et arbitraires, au prisme de décisions infondées. Nous serons les 14 et 21 novembre devant les juges marseillais et bastiais.

Les sangliers ne connaissent aucun répit. Alors même qu’ils sont chassés depuis le mois de juin, ils sont également visés dans certaines régions par décisions préfectorales qui autorisent des battues administratives à tour de bras.

Désormais, elles peuvent s’organiser “par tous moyens” dans les Hautes-Alpes depuis le 15 octobre, et durant toute l’année, en zones de chasse initialement prohibées…

Sur l’île de beauté, les tirs sont ouverts du 30 septembre au 31 décembre, de jour et de nuit, et des cages sont installées pour les capturer plus facilement. Même l’emploi de sources lumineuses, affolant les animaux et ne leur laissant aucune chance, est toléré.

Une réponse inadaptée au “surnombre”

Ainsi, considérés comme “trop nombreux” et “dangereux” par l’État, les adultes et les marcassins sont massacrés en toute saison.

Constamment persécutés, les sangliers sont prétendument décrétés en surabondance par les préfets. Des décisions en parfaite inadéquation avec les données scientifiques démontrant que c’est la chasse elle-même qui augmente leurs effectifs : pour chaque animal abattu, on observe systématiquement des naissances supplémentaires… La traque incessante cause en effet la mort des mâles les plus forts qui accaparent d’habitude les femelles. Cette situation engendre alors une plus grande diversité des jeunes mâles lors des rapprochements avec les laies, ce qui favorise davantage la fécondité.

 

Motifs fallacieux et interdits par la loi

Pour justifier l’injustifiable, les préfets sont prêts à toutes les inepties. Ainsi, après les chiens d’Aveyron, les laies accompagnées de leurs petits auraient soi-disant un comportement “suspect vis-à-vis des êtres humains”. Dans l’arrêté, la région PACA les considère “malfaisantes”, et ce malgré la suppression de ce terme légalement. 

En réalité, les sangliers sont par nature inoffensifs. Et c’est surtout la traque perpétuelle qui provoque leur fuite, accroît leurs déplacements, et parfois même leur défense quand ils tentent de se protéger. 

Afin de lutter contre leur massacre, nous serons présents ce 14 novembre au tribunal administratif de Marseille à 14 h 30 et à celui de Bastia le 21 à 14 h. Et pour vous opposer à la persécution des animaux sauvages, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

Qui a peur du pastoralisme ?

Qui a peur du pastoralisme ?

Qui a peur du pastoralisme ?
12.11.2024
Qui a peur du pastoralisme ?
Faune sauvage

Les ennemis des loups les opposent régulièrement au pastoralisme, comme si ce mode d’élevage était le garant de la bonne santé de l’environnement montagnard. Or la densité des troupeaux et le pâturage intensif tel qu’il se pratique de nos jours exercent au contraire une pression sur les milieux, les ressources et les espèces sauvages qui y vivent. Qu’on arrête de nous raconter des histoires : s’il faut craindre une espèce dans les alpages, c’est bien la nôtre.

Pastoralisme. Un doux mot qui évoque pour beaucoup la communion de bergers et de troupeaux au cœur de paysages grandioses. Cette image bucolique ferait presque penser que les moutons, vaches ou chèvres paissant en chœur au grand air ne finiront jamais à l’abattoir. Et même que tous ces animaux réunis sont l’avenir de nos montagnes ! Remettons les pendules à l’heure. Alors que certains syndicats agricoles s’en prennent aux loups en les accusant de mettre en danger le pastoralisme et, à travers lui, la préservation des milieux et de la biodiversité tout entière, il est temps de rappeler certaines vérités aux antipodes des idées reçues.

Une pratique qui n’a plus rien de traditionnel

Bien souvent décrit comme « extensif » et vanté pour ses impacts positifs sur l’environnement, le pastoralisme a beau trouver ses sources parfois dès le début du Néolithique (il y a environ 6000 ans) dans les massifs de notre pays, il n’a plus grand-chose à voir avec celui de nos ancêtres. Révolu est le temps des transhumances traditionnelles où les bergers accompagnaient les animaux durant des jours vers les pâturages estivaux en changeant régulièrement de lieu de halte et en veillant sur chacun des membres du petit groupe. Ils ne sont qu’une poignée de pâtres et d’éleveurs à fonctionner encore de la sorte, tentant de conserver une certaine mobilité dans un territoire accaparé par les gros exploitants.

Car à l’heure de l’élevage industriel, la taille de la plupart des troupeaux a considérablement augmenté : certains peuvent atteindre 2000 brebis et leurs agneaux. Désormais acheminés en altitude en bétaillères, ils piétinent en estive au même endroit pendant des mois et souvent sans le moindre gardiennage ni mesures de protection pourtant subventionnées ! Cette situation conduit au surpâturage des prairies avec des conséquences dramatiques. « Les études scientifiques montrent que les activités pastorales peuvent avoir, à une échelle locale, un impact négatif sur la structure du sol et celle des communautés végétales, sur le cycle des nutriments ainsi que sur la sécurité en haute montagne (risques d’avalanche). À une échelle plus étendue, le pastoralisme peut entraîner le déclin des populations d’invertébrés (notamment la pédofaune) et des vertébrés avec lesquels le bétail entre en compétition (échelle régionale), voire contribuer à accroître les risques liés aux inondations (érosion des sols) et aux changements globaux (échelle mondiale) », expliquent les chercheurs Philippe Gaubert et Sean Heighton dans le rapport que nous publions. On est donc loin, voire à l’opposé souvent, des fameux services écosystémiques mis en avant par les acteurs et utilisateurs des espaces pastoraux…

Les loups ne sont pas les « méchants »

Pourtant, c’est sans complexe que ces mêmes acteurs et utilisateurs – les éleveurs industriels et les chasseurs, en l’occurrence – s’attaquent aux loups en les accusant de mettre à mal leurs pratiques soi-disant patrimoniales et naturelles. Pour conserver leur mainmise sur le monde vivant, ils n’hésitent pas à véhiculer des contre-vérités tant sur les bienfaits du pastoralisme moderne que sur les méfaits des loups avec lesquels ils refusent de cohabiter.

À bien y regarder, c’est plutôt la faune sauvage, dont les grands prédateurs, qui se retrouve victime du pastoralisme. Non l’inverse. Dans le rapport  de nos deux spécialistes de la conservation, on comprend qu’entre la surexploitation des ressources végétales, la raréfaction des forêts, les risques sanitaires liés à l’utilisation de vermifuges à effet retard, la transmission de maladies par les animaux domestiques, la pression sur les zones de restauration écologique, la dégradation de la qualité des cours d’eau, il faut être vaillant pour parvenir à survivre dans des espaces fortement anthropisés et agressifs…

Et quand quelques loups y parviennent, on s’acharne sur eux, on leur tire dessus, comme s’il s’agissait des pires adversaires de la nature. On croit rêver… Car, sans tambour ni trompette, ce sont en réalité eux les véritables gardiens de la biodiversité

Retrouvez notre rapport détaillé, et avec nous, dites stop à la persécution des loups en signant notre pétition.

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs

Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs
13.11.2024
Non à la présence d’enfants lors des corridas et des combats de coqs
Corrida

Ce jeudi 14 novembre, la proposition de loi de la sénatrice Samantha Cazebonne visant à interdire la présence de mineurs de moins de 16 ans lors de corridas et de combats de coqs sera examinée au Sénat. Une proposition soutenue par One Voice qui a infiltré à plusieurs occasions des écoles taurines.

Alors qu’une sensibilisation au respect des animaux et à leur bien-être vient de faire son entrée dans le programme scolaire des classes de CP en cette année 2024, paradoxalement, ces mêmes enfants, en plein développement psychique, peuvent toujours assister à des scènes d’une violence inouïe lors de corridas et de combats de coqs.

 

Infiltration dans les écoles taurines

À plusieurs reprises, One Voice a enquêté au sein d’écoles taurines, véritables « centres de formation » pour apprendre aux jeunes à devenir des bourreaux et des tueurs d’animaux. Dès l’âge de 6 ans, ils peuvent se retrouver face à des vachettes, voire des veaux, incités par des adultes à les martyriser. La mise à mort par des adolescents inexpérimentés est lente et douloureuse, et équivaut à une véritable séance de torture.

Rappelons-le à nouveau : la corrida est interdite en France car elle s’apparente à des actes de cruauté et sévices graves sur animaux. Seules quelques villes du Sud bénéficient d’une autorisation par dérogation. Comment expliquer le fait que des enfants ne puissent pas assister à de tels « spectacles » illégaux dans certaines régions mais puissent le faire dans d’autres, et soient même autorisés à participer aux mises à mort ?

One Voice apporte son soutien aux sénateurs Samantha Cazebonne, Arnaud Bazin et aux cosignataires qui ont le courage de porter cette proposition.

Signez la pétition demandant l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines, et interpellez le maire de votre commune.

Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines. Signez pour l’interdiction de la présence d’enfants dans les arènes et la fermeture des écoles taurines.