Six associations, dont One Voice, montent au créneau pour les chamois

Six associations, dont One Voice, montent au créneau pour les chamois

Six associations, dont One Voice, montent au créneau pour les chamois
France
Six associations, dont One Voice, montent au créneau pour les chamois
Animaux sauvages

Persécutés par les chasseurs, braconnés par les élus, dénoncés pour des raisons fallacieuses, les chamois sont en détresse. Les associations de protection de la nature et des animaux, dont One Voice, courent à leur rescousse. Avec nos partenaires l’ASPAS, Focale pour le Sauvage, Humanimo, Pôle Grands Prédateurs et Vigie Jura, nous faisons part de notre mécontentement aux autorités publiques. Courriers interassociatifs, recours juridiques… Nous utilisons tous les moyens à notre disposition pour stopper l’acharnement dont sont victimes ces animaux.

Du Doubs aux Alpes-Maritimes, en passant par le Territoire de Belfort, les chamois sont victimes d’une immense campagne de désinformation.

Des politiques indifférents, pire, braconniers de chamois

Les chamois sont des animaux paisibles, capables de s’autoréguler, qui font la joie des promeneurs en montagne quand ils ont la chance d’en apercevoir. Pourtant, pour plaire aux chasseurs et éleveurs, les préfets les accusent d’être « agressifs » envers des animaux destinés à l’abattoir ou de « nuire » aux forêts. Quelle ironie ! Ils y ont toute leur place, comme les autres êtres vivants d’altitude, qui eux aussi sont traqués.

Acquis aux lobbys cynégétiques, les préfets torpillent la faune sauvage et leur habitat (qui est accessoirement le nôtre). Pourquoi s’intéresser à la vie de ces animaux ou au minimum à leur rôle dans l’environnement, alors qu’ils peuvent « gratter » le soutien des porteurs de fusil ?

Les décideurs publics ont tellement la destruction de la biodiversité à cœur, qu’il leur arrive de braconner eux-mêmes des chamois.

Des courriers aux tribunaux pour les chamois, il n’y a qu’un pas !

La détestation des chamois ne connaît pas de frontières entre les départements : malgré une population drastiquement en baisse, la Drôme souhaitait en abattre 1000 au printemps 2024, et le Doubs quasiment 600 cet hiver.

« Les chamois sont des animaux paisibles qui ne posent problème à personne dans les montagnes dont notre espèce s’accapare la moindre parcelle. Au contraire, leur rencontre au détour d’une montagne est magique ! Nous devons sanctuariser leur espace de vie et les laisser en paix, pour eux mais aussi pour les futures générations. » Muriel Arnal Présidente de One Voice

L’État reste décidément bien aveugle et sourd à la vie en harmonie avec la nature et les autres habitants de la planète. Et ce n’est pas la première fois que la préfecture du Doubs fait parler d’elle…
Après les faucons pèlerins et les grands corbeaux, nous ne la laisserons pas s’en prendre aux chamois de la sorte. À la suite de multiples courriers corédigés avec nos partenaires l’ASPAS, Focale pour le Sauvage, Humanimo, Pôle Grands Prédateurs et Vigie Jura, l’exécutif continue de faire la sourde oreille (ou alors il a l’ouïe sélective : seules les volontés cynégétiques sont les fréquences qu’il capte).

Vous pouvez lire notre courrier interassociatif en cliquant ici.

Alliés à l’ASPAS, nous avons saisi la justice contre l’arrêté du Doubs de plans de chasse 2024/2025 aux chamois.

Signez la pétition pour mettre en place une dizaine de mesures urgentes afin de réformer radicalement la chasse.

Nage forcée des rats : le ministère de la Recherche ne veut pas qu’on fourre le nez dans ses affaires…

Nage forcée des rats : le ministère de la Recherche ne veut pas qu’on fourre le nez dans ses affaires…

Nage forcée des rats : le ministère de la Recherche ne veut pas qu’on fourre le nez dans ses affaires…
18.02.2025
France
Nage forcée des rats : le ministère de la Recherche ne veut pas qu’on fourre le nez dans ses affaires…
Expérimentation animale

Depuis 2022, One Voice se bat afin d’obtenir des informations sur un projet comprenant nage forcée et chocs électriques sur des centaines de rats. 

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) a, comme à son habitude, fait la sourde oreille quant à nos demandes. Malgré le jugement du tribunal en notre faveur, il continue d’occulter les documents afin de nous laisser entrevoir uniquement ce qui l’arrange. Pour obtenir la transparence à propos de ce que les animaux subissent dans les laboratoires, le chemin est long et le ministère ne nous facilite pas la tâche, mais nous ne baisserons pas les bras !

Un projet d’expérimentation animale a retenu notre attention en 2022. De son joli nom, « Modulation de la tVTA dans le trouble de l’humeur » ou, autrement formulé, « comment induire dépression et anxiété à des rongeurs ? » La réponse est simple : en leur imposant des dizaines de chocs électriques et des tests de nage forcée à n’en plus finir. Nous avons demandé les documents relatifs au projet au MESR, mais sommes restés sans réponse.

Après un premier mémoire déposé en octobre 2022, l’audience du 23 octobre 2024 devant le tribunal administratif de Paris nous a donné raison. La jurisprudence de celui-ci est claire : le ministère ne peut refuser de communiquer des documents relatifs à l’autorisation d’une procédure expérimentale.

Toutefois, le jugement autorise « l’occultation des informations relevant du secret de la vie privée ou du secret des affaires ». Cette information a été prise au pied de la lettre par le ministère qui s’est empressé de tout dissimuler, afin de masquer la réalité de ce que subissent les animaux :

Le ministère ne nous montre que ce qui l’arrange !

Mais le peu qu’il montre reste accablant…

Néanmoins, nous ne sommes pas dupes ! Nous avons donc saisi le juge pour lui demander une véritable exécution du jugement et ordonner la communication de ces documents afin d’en apprendre davantage sur ce qu’ont enduré ces centaines de rongeurs.

Restons mobilisés en faveur d’une réelle transparence pour les animaux et leur utilisation par les diverses institutions en France ! Demandez avec nous la fin de ces tests archaïques en signant notre pétition.

Enceinte ou malade ? L’inquiétante prise de poids de Wikie à Marineland

Enceinte ou malade ? L’inquiétante prise de poids de Wikie à Marineland

Enceinte ou malade ? L’inquiétante prise de poids de Wikie à Marineland
Enceinte ou malade ? L’inquiétante prise de poids de Wikie à Marineland
Delphinariums

Depuis la confirmation du lobby de la captivité du départ prochain de Wikie et Keijo au delphinarium de Ténérife, les jours se succèdent avec chacun leur lot de nouvelles, bonnes (la mobilisation d’Agnès Pannier-Runacher pour un sanctuaire en Europe pour les dauphins) et mauvaises (le dépôt des demandes de permis pour exporter les dauphins).

Nous envoyons à la ministre de la Transition écologique les éléments factuels et juridiques s’opposant à ce départ vers une exploitation sans fin. 

À cette occasion, nous révélons également la forte prise de poids de Wikie ces derniers mois – remarquée par plusieurs observateurs, dont Tilikum Spirit et des lanceurs d’alerte – et interrogeons son Cabinet sur les raisons de celle-ci. 

Est-ce une grossesse en cours? Jusqu’à présent, Wikie n’avait jamais pris de poids pendant les fermetures annuelles du parc. Les seules occasions pendant lesquelles cela avait été observé étaient ses gestations précédentes. La gestation des orques durant 17 à 18 mois, le père pourrait alors être Keijo, mais il pourrait s’agir de son frère Inouk, ou de son autre fils décédé Moana. Il est également possible qu’une insémination artificielle ait eu lieu, ou d’un problème de santé… 

Le gouvernement a-t-il fait le nécessaire pour s’assurer que Wikie et Keijo sont en capacité de survivre au voyage envisagé ? Quelle serait la date du départ ? Car pour l’instant, l’expertise indépendante que nous avons obtenue en justice n’est pas terminée, et elle interdit tout transfert

Autant de questions encore sans réponses. L’avenir des deux dernières orques “françaises” est en jeu, nous faisons tout pour elles.

Nous serons à nouveau devant Marineland à Antibes ce samedi 15 février. Et nous sommes en relation avec nos partenaires à Ténérife pour mener des actions devant Loro Parque. Nous resterons extrêmement vigilants, en coordination avec nos partenaires français et méditerranéens.

L’Europe unie pour sauver les loups : lancement de la campagne « European Action Wolves »

L’Europe unie pour sauver les loups : lancement de la campagne « European Action Wolves »

L’Europe unie pour sauver les loups : lancement de la campagne « European Action Wolves »
12.02.2025
Europe L’Europe unie pour sauver les loups : lancement de la campagne « European Action Wolves »
Animaux sauvages

Le 10 février 2025, une vaste coalition d’ONG, associations, citoyen·nes engagé·es et personnalités publiques unissent leurs forces pour donner naissance à la campagne European Action Wolves – #EAW.

Cette initiative vise à empêcher l’abaissement du statut de protection des loups, une décision votée le 3 décembre 2024 par les États membres du comité permanent de la convention de Berne.

Il y a urgence à agir pour les loups

Les populations de loups en Europe, bien que très fragiles, sont soumises à de nombreux plans d’abattage et de « régulation ». Certains pays comme la Suède n’ont d’ailleurs pas attendu la validation définitive du changement de statut pour augmenter fortement les quotas de tirs sur cette espèce. Un recours devant la Cour de justice de l’Union Européenne a d’ailleurs été déposé par cinq associations, dont One Voice, pour dénoncer le non-respect du délai d’application.

À partir du 6 mars 2025, si rien n’est fait, les loups perdront leur statut d’espèce “strictement protégée” pour n’être plus que « simplement protégés », exposant ainsi ces animaux et les écosystèmes à des risques considérables. Nous avons donc trois semaines pour agir.

Une révolte citoyenne à venir

La campagne débutera par la diffusion d’une vidéo d’appel à l’action percutante, largement relayée sur les principaux supports numériques tels que Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat et YouTube. Cette vidéo transmettra un message émanant de personnalités de dix-huit pays. Chaque citoyen·ne sera encouragé·e à s’engager en suivant les instructions figurant sur notre site web EuropeanActionWolves.org. Ils et elles seront notamment invité·es à interpeller les délégué·es des pays membres de la Convention de Berne, ainsi que les différent·es ministres de l’Agriculture et de l’Environnement, et enfin les membres du Parlement européen.

Tout au long de la campagne, du contenu sera produit et diffusé par des artistes engagé·es, des influenceur·euses, des ONG partenaires et des célébrités afin de permettre à chacun·e de s’exprimer et de faire entendre la voix de la science.

Une décision grave et irresponsable

Dans un contexte alarmant où les 27 pays de l’Union européenne, rejoints par le Liechtenstein, Andorre, la Suisse, la Norvège, la Macédoine, la Serbie, l’Arménie, l’Islande et l’Ukraine, ont approuvé le déclassement des loups gris, seuls cinq pays se sont levés contre cette proposition. Il s’agit du Royaume-Uni, de Monaco, du Monténégro, de l’Albanie et de la Bosnie-Herzégovine. La Tunisie et la Turquie ont quant à elles choisi de s’abstenir.

Pourtant, une enquête menée en novembre 2023 auprès de dix mille habitant·es des zones rurales de dix pays européens (Allemagne, France, Espagne, Pays-Bas, Italie, Belgique, Pologne, Danemark, Suède et Roumanie) a révélé que la population du vieux continent était largement en faveur de la protection des loups et autres grands carnivores tels que les lynx et les ours. 72 % des sondé·es jugent en effet essentiel de maintenir une protection stricte de ces espèces, indispensables à l’équilibre des écosystèmes.

En novembre 2024, ce sont pas moins de 693 scientifiques et expert·es de la faune sauvage qui ont à leur tour manifesté leur inquiétude et alerté l’Union Européenne sur le danger que représentait cette décision.

Rejoignez le mouvement European Action Wolves !

Aujourd’hui, les ONG, associations et militant·es appellent chacun·e à se rallier au mouvement European Action Wolves. Ensemble, unissons nos forces pour préserver les loups gris et, par extension, la biodiversité et les écosystèmes dont la santé est intimement liée à la nôtre. Au-delà de leur rôle écologique, les loups ont un droit intrinsèque à la vie. Ce droit est inscrit dans la Convention de Berne, mais les législateurs ont choisi de l’ignorer. C’est pourquoi nous devons agir.

Pour soutenir et garantir le succès de cette campagne à suivre sur nos réseaux sociaux, nous sommes, aux côtés de nos partenaires, à votre disposition pour toute collaboration médiatique.

 

Marineland demande les permis d’exporter les orques et Loro Parque se réjouit d’accueillir Wikie et Keijo

Marineland demande les permis d’exporter les orques et Loro Parque se réjouit d’accueillir Wikie et Keijo

Marineland demande les permis d’exporter les orques et Loro Parque se réjouit d’accueillir Wikie et Keijo
11.02.2025
Antibes
Marineland demande les permis d’exporter les orques et Loro Parque se réjouit d’accueillir Wikie et Keijo.
Exploitation pour le spectacle

Après la confirmation que les orques détenues par Marineland Antibes allaient être envoyées plus loin encore des eaux natales islandaises de leurs parents à Loro Parque, dans les îles espagnoles des Canaries en marge de l’Afrique, et que la demande d’autorisation d’exportation serait déposée dans les prochains jours, nous nous mobilisons une fois de plus pour Wikie et Keijo. Pour les animaux, contre les faux-semblants du gouvernement, contre l’avidité et le cynisme de l’industrie de la captivité. Ce 15 février, nous serons à nouveau devant Marineland

Hier, la confirmation que Loro Parque se préparait à “accueillir” les orques de Marineland est tombée. Hélas, rien de réellement nouveau, après les annonces de la Ministre de la Transition écologique (MTE). Malgré le rapport de l’IGEDD, Agnès Pannier Runacher s’était prononcée sur le Japon (tard… si nous n’avions pas bloqué le transfert des orques début 2024, elles y seraient) et avait écrit au Whale Sanctuary Project balayant la solution de sanctuaire d’un revers de la main, à l’opposé du choix de ses conseillers scientifiques… Aujourd’hui, le parc français confirme aussi sa volonté d’accélérer le mouvement.

Pourquoi respecter la justice quand on a l’exécutif dans la poche?

Manifestement chez Marineland et probablement au Ministère de l’Ecologie, les décisions de justice, on s’essuie les pieds dessus. Pour rappel, l’expertise indépendante ordonnée par le tribunal et obtenue par One Voice n’est toujours pas clôturée et l’interdiction confirmée par la cour d’appel d’Aix en Provence le 5 décembre dernier de transférer Wikie et Keijo où que ce soit court.

Si une demande de permis est effectuée, en dépit de l’interdiction judiciaire, nos avocates se tiennent prêtes à l’attaquer. 

Marineland Antibes, le delphinarium japonais ou celui d’Espagne : le choix entre la peste et le choléra pour les orques

On veut nous faire croire que Loro Parque, ce lieu où quatre orques sont mortes ces dernières années est une solution décente. De qui se moque-t-on ? De quel bien-être animal parle-t-on en envoyant croupir Wikie et Keijo dans ces minuscules piscines ?

À Marineland, les orques détenues sont une famille, il n’y a pas de conflit, Wikie la matriarche régule son petit monde (de plus en plus petit…). A Loro Parque en revanche, les bagarres sont nombreuses, elles sont agressives les unes avec les autres. Le corps de Morgan portait 600 marques de morsures dans les premières années suivant sa vente au delphinarium.

Aidan et Tekoa, les deux mâles survivants sur place, vont sans aucun doute imposer une hiérarchie violente au petit Keijo. Wikie, elle, devra s’y reproduire avec l’un de ces mâles agressifs à force de maltraitance. Le delphinarium espagnol n’a d’ailleurs pas attendu le droit de le faire plusieurs fois avec Morgan, qui est à nouveau gestante… Elle sera séparée de son fils pour la première fois, et ne pourra pas le protéger.

Le bien-être? Un affichage vide de sens pour ceux qui prospèrent sur la détresse animale

Marineland affirme avoir les plus grands bassins du monde… Alors comment parler d’une amélioration du bien-être des orques en envoyant croupir Wikie et Keijo à Loro Parque, qui a des bassins plus petits? La raison sous-jacente pour laquelle le delphinarium français veut accélérer le processus est qu’il a laissé ses infrastructures tomber en ruine: ils ont maintenant 25 ans, et aucun investissement n’y a été fait depuis des années.

Le business de la captivité n’est plus rentable en France, et c’est tant mieux. Mais la gestion de cette évolution par le ministère de l’Ecologie est abjecte. La Ministre avait annoncé la fin des spectacles: à Tenerife, les shows vont continuer. On nous a vendu la fin de la captivité pour cette famille orques unique au monde, et au lieu de la solution choisie par les scientifiques du ministère, Agnès Pannier-Runacher prend la pire décision politique qui soit. Wikie et Keijo sont profondément aimés. Personne n’oubliera.” Muriel Arnal présidente de One Voice

En France ou ailleurs, One Voice ne cessera jamais de défendre ces orques

Nous nous mobilisons à nouveau devant Marineland à Antibes dès ce samedi 15 février. Et nous avons contacté nos partenaires à Ténérife pour mener des actions devant Loro Parque également.

Milliers de rouges-gorges tués dans le Var : né avant la honte, le braconnier fait appel

Milliers de rouges-gorges tués dans le Var : né avant la honte, le braconnier fait appel

Milliers de rouges-gorges tués dans le Var : né avant la honte, le braconnier fait appel
11.02.2025
Milliers de rouges-gorges tués dans le Var : né avant la honte, le braconnier fait appel
Animaux sauvages

Condamné en 2022, le braconnier de rouges-gorges a saisi la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Rendez-vous le 12 février à 14 h.

Pour qui aime la nature, croiser un rouge-gorge suscite une réaction bien connue : s’arrêter, admirer, et profiter quelques instants de ce chant harmonieux et de ce joli spectacle. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde, à l’image de ce braconnier varois, condamné en 2022 pour avoir massacré des milliers d’entre eux chaque saison depuis des années. C’est plein de cynisme que l’homme a décidé de contester la sanction rendue à son encontre. Pour tous les rigaous tués, nous demanderons la confirmation de sa condamnation le 12 février à 14 heures à la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

Un massacre en règle et un mépris sans nom pour le vivant

5000. C’est le nombre d’oiseaux que tuait, chaque année, ce retraité varois. Il les appâtait avec des fourmis, avant que les mâchoires d’un piège se referment violemment sur eux, ne leur laissant aucune chance. Puis l’homme les ramassait, les tuait, les plumait et les jetait dans des sacs en plastique au fond de son congélateur.

Destinés à être revendus dans le cadre d’un trafic illégal, certains avaient une autre utilité pour ce chasseur retraité. Il le reconnaît lui-même : « Je faisais une brochette de temps en temps ». Au-delà du fait que les rouges-gorges sont une espèce protégée qui, comme tous les oiseaux, disparaissent progressivement de nos campagnes, un telle absence de considération pour le vivant est glaçante. Et ce cas est loin d’être isolé : en février 2023, nous obtenions la condamnation d’un autre tueur de rouges-gorges, dans la même région. 

Une condamnation à la hauteur, aussitôt contestée !

Après avoir sévi pendant près de quarante ans, à l’issue de l’audience de septembre 2022 où nous étions présents en tant que partie civile, le juge a condamné le braconnier à une peine de 6 mois de prison avec sursis, 25 000 euros d’amende, et l’interdiction de détenir une arme. Une peine exemplaire, suffisamment rare pour être saluée.

Né avant la honte, l’homme a cependant fait le choix de contester ce jugement en appel, alors même qu’il a reconnu les faits. Nous demanderons solennellement à ce que sa peine soit confirmée, et serons présents à l’audience à la cour d’appel d’Aix-en-Provence le 12 février à 14 heures. 

En attendant cette décision, signez cette pétition pour exiger une réforme radicale de la chasse !

Lois « agriculture » : le Parlement déroule le tapis rouge à la destruction de l’environnement

Lois « agriculture » : le Parlement déroule le tapis rouge à la destruction de l’environnement

Lois « agriculture » : le Parlement déroule le tapis rouge à la destruction de l’environnement
07.02.2025
France
Lois « agriculture » : le Parlement déroule le tapis rouge à la destruction de l’environnement
Habitat naturel

Réintroduction des néonicotinoïdes, facilitation de l’ouverture d’élevages intensifs et des atteintes aux espèces protégées… Avec la proposition de loi visant à « lever les contraintes au métier d’agriculteur », qui arrive à l’Assemblée nationale, le Sénat tire à boulets rouges sur les animaux et la nature. Une régression inédite sous la pression des syndicats agricoles. En parallèle, le projet de « loi d’orientation agricole » prévoit tout simplement une immunité pénale pour ceux qui s’en prendront à des espèces protégées. Face à ce déchaînement inouï, il est encore temps de dire stop ! 

Réautorisation des néonicotinoïdes : massacre autorisé de la biodiversité

Le 27 janvier, le Sénat a signé l’arrêt de mort de millions de pollinisateurs en permettant le retour d’une substance néonicotinoïde, qui pourra même être pulvérisée… par drônes. Alors qu’une première série de dérogations avait été annulée par le Conseil d’État en 2023, les sénateurs s’acharnent. Si les difficultés des agriculteurs sont réelles, la réintroduction de ces pesticides qui détruisent la biodiversité n’apportera aucune solution durable. Bien au contraire : tuer les pollinisateurs, les insectes et les oiseaux, c’est détruire l’agriculture, et donc les agriculteurs.

La sixième extinction de masse des espèces a commencé, mais les élus choisissent ainsi délibérément de s’aligner sur les lobbies de l’agriculture intensive au nom d’une idéologie anti-écologie criminelle et court-termiste. Plutôt que d’écouter la science et d’investir massivement dans les solutions alternatives aux néonicotinoïdes respectueuses des écosystèmes, ils préfèrent voter un texte arriéré qui frise l’obscurantisme en revenant sur l’interdiction prévue par la loi de 2016. 

Élevages, espèces protégées… Le Parlement sort la sulfateuse contre les animaux

Comme si tuer les abeilles ne suffisait pas, les sénateurs veulent faciliter les projets d’élevages intensifs. Jusqu’à présent, les agriculteurs qui construisaient des bâtiments destinés à parquer des milliers d’animaux avant de les envoyer au massacre devaient venir présenter leur projet aux habitants. C’est peu dire qu’ils étaient mal accueillis. Mais plutôt que de s’interroger sur les causes de ce rejet, le texte propose simplement de … supprimer ces réunions publiques.

Pour couronner le tout, des individus d’espèces protégées n’auront pas intérêt à se trouver sur le lieu de construction des « méga-bassines », ces gigantesques retenues d’eau qui assèchent les nappes phréatiques pour maintenir coûte que coûte un modèle agricole qui détruit le vivant. Ces projets seront considérés « d’intérêt public majeur », ce qui facilitera l’obtention de dérogations pour porter atteinte aux espèces protégées. Un coup de plus, alors qu’arrive au Sénat le projet de loi d’orientation agricole qui dépénalise tout simplement de nombreuses atteintes à ces espèces, faisant passer les peines de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende à… 450, sans procès. Nous nous joignons aux associations de protection de la nature qui dénoncent ce texte rétrograde et dangereux. 

Alors que les autorités déclarent la guerre aux animaux et à l’environnement, il est encore temps d’agir. One Voice part donc au front pour dire non à cette politique de la terre brûlée. Nous nous associons à de nombreuses organisations en signant la lettre ouverte de l’association Terre d’Abeilles. Comme nous, écrivez à vos députés pour les exhorter à revenir sur ces dispositions, et signez la pétition pour dire non à la dépénalisation de l’atteinte aux espèces protégées ! Et si ces textes venaient à être adoptés, nous nous tiendrons évidemment prêts pour les contester en justice.

Lâchement abandonné à son sort, un malinois a été trouvé en décomposition dans un appartement

Lâchement abandonné à son sort, un malinois a été trouvé en décomposition dans un appartement

Lâchement abandonné à son sort, un malinois a été trouvé en décomposition dans un appartement
10.02.2025
Pyrénées-Orientales
Lâchement abandonné à son sort, un malinois a été trouvé en décomposition dans un appartement
Animaux familiers

En mai 2024, dans une commune des Pyrénées-Orientales, un chien a été découvert sans vie, enfermé dans un appartement. Abandonné par celui qui s’était engagé à prendre soin de lui, il a agonisé pendant des dizaines d’heures avant de rendre son dernier souffle. Nous serons au tribunal judiciaire de Perpignan le 14 février à 8h30 pour porter la voix de tous les animaux victimes d’humains irresponsables qui les traitent comme de simples objets.

Lassé de son animal, il provoque son décès

Mardi 21 mai 2024, des gendarmes et des pompiers ont été appelés pour ouvrir un logement de Palau-del-Vidre, d’où s’échappait une odeur pestilentielle. Sur place, ils n’ont vu aucune trace du locataire, absent depuis plusieurs jours, mais la dépouille en décomposition d’un chien. Terriblement amaigri, le malinois a longuement attendu le retour de son propriétaire, en vain. Il est mort seul, de faim et de soif, dans d’atroces souffrances. Alertés par notre partenaire “Marina un Refuge pour Céret”, nous nous sommes immédiatement saisis de l’affaire.

Identifié après cette macabre découverte, le responsable a reconnu les faits. À cause de “problèmes personnels”, il n’aurait plus été en mesure de s’occuper de son animal. Et ne s’étonne pas de n’avoir fait aucune démarche pour le confier à un refuge ou même à un proche… Comprenez-le, il n’avait “pas de voiture”. Que pouvait-il donc faire d’autre que l’enfermer chez lui et l’y laisser seul suffisamment longtemps pour qu’il meure de faim? Passer un coup de téléphone pour demander de l’aide? Trop compliqué, apparemment…

Un commerce qui a du sang sur les mains

Chaque année, des milliers de chiens et de chats sont abandonnés et abattus dans les fourrières, où les humains qui avaient flashé sur eux lorsqu’ils n’avaient que quelques semaines prennent rarement la peine de venir les chercher. Acheter une petite boule de poils de la dernière race à la mode, pour s’en débarrasser une fois devenue trop encombrante, trop coûteuse, c’est ce que font ces consommateurs qui considèrent les animaux comme des accessoires. Des drames alimentés avec frénésie par les salons du chiot, les animaleries et les particuliers qui vendent des portées en ligne, souvent illégalement. Qu’attend le gouvernement pour prendre des mesures contre ces pratiques mortifères? 

Vendredi 14 février, à 8h30, nous serons au tribunal judiciaire de Perpignan pour le malinois décédé et défendrons la nécessité de faire interdire les cessions d’animaux sur Internet ainsi que tous les événements qui poussent à l’achat impulsif de chiens et de chats.

Vers la fin de la vente de chiens et chats en animalerie dans toute l’Union européenne ?

Vers la fin de la vente de chiens et chats en animalerie dans toute l’Union européenne ?

Vers la fin de la vente de chiens et chats en animalerie dans toute l’Union européenne ?
10.02.2025
Vers la fin de la vente de chiens et chats en animalerie dans toute l’Union européenne ?
Animaux familiers

Photo : Jo-Anne McArthur/One Voice

En 2025, à la suite d’une proposition de la Commission européenne, le Parlement européen votera pour faire adopter plusieurs mesures sur le bien-être et la traçabilité des chiens et des chats au sein de l’UE. Nous leur avons écrit pour leur faire part de notre soutien, et les alerter au sujet des manœuvres frauduleuses qui ont cours dans notre pays pour contourner les interdictions déjà existantes. Nous restons mobilisés et continuons à sensibiliser l’opinion à la condition des chats et chiens en France et en Europe.

Si le texte initial augure des avancées, abandonnant l’identification par tatouage au profit des puces électroniques, imposant de nouvelles normes aux établissements d’élevage, interdisant les mutilations à des fins esthétiques (coupe des oreilles, de la queue), les premières modifications proposées par les eurodéputés s’avèrent elles aussi prometteuses.

La fin de la vente en animalerie, oui, mais les dérives doivent cesser

Depuis un an, nous alertons l’opinion sur les stratégies mises en place en France, avec la complicité du ministère de l’Agriculture, pour contourner l’interdiction : le “click and collect ».

Pourtant en vigueur depuis le 1er janvier 2024, la loi sur la maltraitance animale a fait l’objet d’un grave détournement. Totalement contraire à l’objectif de l’interdiction, ce type de pratiques continue d’être encouragé par les vendeurs qui poussent désormais les clients à acheter des animaux sur leur site Internet et à les récupérer ensuite en magasin, comme de vulgaires objets du quotidien. Nous avons demandé aux eurodéputés d’inclure une proposition afin d’y mettre un terme.

Le fléau du trafic en ligne

Nous avons également soutenu la proposition de création d’un système permettant de vérifier les numéros d’identification des chiens et chats sur les annonces des plateformes en ligne. Ces sites sont la porte ouverte à toutes les dérives, qu’il s’agisse d’individus provenant d’« usines à chiots », ou de particuliers peu scrupuleux faisant reproduire leurs compagnons sans autorisation en vue de se remplir les poches.

Depuis que nous avons engagé le combat avec notre partenaire contre Leboncoin, plusieurs milliers d’annonces illégales concernant des milliers de chiots et chatons ont été signalées et supprimées, prouvant bien l’ampleur du trafic en ligne ! Plusieurs plaintes ont d’ailleurs été déposées et sont toujours en cours d’instruction. Nous espérons que ce premier pas de la part de l’UE fera diminuer le trafic, jusqu’à ce que la vente d’animaux sur Internet soit tout bonnement interdite.

« Hypertype » : quand « beauté » devient synonyme de souffrance

Pour des critères soi-disant esthétiques, certains éleveurs n’hésitent pas à pousser à l’extrême la sélection génétique afin de « produire » des animaux avec des caractéristiques morphologiques mettant à mal leur santé. Bouledogues qui ne peuvent plus respirer, Chihuahuas ou Cavaliers King Charles sélectionnés pour leurs gros yeux et leur tout petit crâne… beaucoup de souffrances qui poussent d’ailleurs certains pays à légiférer, comme la Norvège ou les Pays-Bas. La Commission européenne semble reconnaître le problème, puisqu’elle propose d’interdire les hypertypes et leur présentation lors des salons et expositions. 

Dressage violent

Il y a plusieurs années, nous avions révélé, images à l’appui, la violence du dressage de chiens pour le ring. Colliers à pointes, électrocutions, étranglement… de véritables séances de torture pour les animaux. En 2023, une proposition de loi a été déposée pour interdire ces outils coercitifs, mais n’a à ce jour toujours pas été examinée par le Sénat. Si le projet de texte de la Commission va dans le bon sens en interdisant les colliers électriques dans les établissements de vente et de garde de chiots et chatons, il n’est pas pensable de s’arrêter là. Ces engins de souffrance doivent être prohibés partout, notamment dans les clubs canins, mais également chez les particuliers.

Le projet de règlement est actuellement en cours d’examen à la Commission de l’agriculture et du développement rural. Les eurodéputés y apportent en ce moment leurs amendements, avant un premier vote en commission prévu début avril, suivi d’un vote au Parlement prévu en mai ou juin.

Signez la pétition pour des lois réellement protectrices de nos compagnons félins et canins.

À Jasseron dans l’Ain, inauguration du premier Chatipi du département le 22 février pour venir en aide aux chats errants!

À Jasseron dans l’Ain, inauguration du premier Chatipi du département le 22 février pour venir en aide aux chats errants!

À Jasseron dans l’Ain, inauguration du premier Chatipi du département le 22 février pour venir en aide aux chats errants!
09.02.2025
Ain
À Jasseron dans l’Ain, inauguration du premier Chatipi du département le 22 février pour venir en aide aux chats errants!
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. La mairie de Jasseron dans l’Ain a contacté One Voice à cette fin, avec l’aide de l’association locale Le Clan Fél’Ain. En plus de permettre aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère, le projet Chatipi permet de sensibiliser le public au problème de l’errance féline. À Jasseron, l’aspect pédagogique du programme est renforcé par la participation des enfants de l’école primaire, qui auront pour mission de nourrir les chats lors de leur passage à la cantine à midi, et participer au tri des déchets alimentaires de la cantine grâce au bac de compostage situé à proximité du Chatipi. L’inauguration du Chatipi aura lieu Place Bernard Chanel à Jasseron, le samedi 22 février à 11 h 00.

L’inauguration aura lieu le samedi 22 février à 11 h 00, devant le chatipi implanté Place Bernard Chanel, à proximité de l’école primaire. Elle se fera en présence de Monsieur le Maire Sébastien Gobert, son Conseiller municipal Adrien Bour en charge du suivi du projet, l’association Le Clan Fél’Ain représentée par son président Monsieur Antonin Gilbaud, et Madame Mathilde Perrot pour l’association One Voice.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi est un dispositif à visée éthique ayant pour objectif la création de lieux d’accueil pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Près d’une soixantaine ont déjà été établis partout en France, parfois au sein d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles, à des fins de pédagogie, élément fondamental pour mettre un terme à la maltraitance et aux idées reçues. En effet, nos amis félins sont trop souvent décrits, à tort, comme des animaux indépendants, capables de survivre seuls. Il n’en est rien : la vie à l’extérieur est une souffrance pour les chats errants, qui tombent bien plus souvent malades que ceux vivant en famille, doivent faire face au froid, aux intempéries, et parfois même à la malveillance humaine.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit habituellement le chalet ayant vocation à accueillir les chats. Ici, la mairie a fait le choix de réhabiliter un local laissé à l’abandon. One Voice a donc fourni les chatières et panneaux pédagogiques et prendra en charge les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de quinze chats au démarrage de l’opération.

Le local a été aménagé par la mairie, qui assurera son nettoyage et gérera le nourrissage des pensionnaires félins via les enfants de l’école primaire, encadrés par un adulte, qui participeront au nourrissage en même temps que le dépôt des déchets alimentaires de la cantine, dans le bac de compostage situé à proximité du Chatipi. Durant les vacances, cette mission sera confiée au personnel des services techniques.

L’association le Clan Fél’Ain sera de son côté chargée d’assurer le suivi sanitaire des animaux, organisera les trappages et les transports vers la clinique vétérinaire, et prendra en charge les frais vétérinaires à long terme (avec une aide de la mairie plafonnée à 200 euros par an). Les chats les plus sociables pourront être proposés à l’adoption.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi a été inauguré au début du mois de mars 2022 et présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.