À Arfeuilles, le « cou de l’oie » n’aura pas lieu cette année!

À Arfeuilles, le “cou de l’oie” n’aura pas lieu cette année!

À Arfeuilles, le « cou de l’oie » n’aura pas lieu cette année!
14.08.2025
Allier
À Arfeuilles, le « cou de l’oie » n’aura pas lieu cette année!
Exploitation pour le spectacle

Grâce à l’action de One Voice, le jeu du “cou de l’oie” prévu à Arfeuilles vient d’être annulé l’avant-veille de l’événement. Cette pratique violente, où un animal mort est décapité devant un public parfois composé d’enfants, a été considérée comme suffisamment problématique par les autorités pour que cette décision s’impose. L’association dénonce ces “traditions” cruelles encore tolérées dans certaines communes, notamment Beaux et Saint-Bonnet-près-Riom (où l’association avait documenté la “fête”) et poursuit son combat pour leur interdiction nationale.

Frapper et décapiter un animal tué spécialement pour l’occasion sous les yeux d’un public en partie constitué d’enfants, quelle que soit la raison invoquée, n’a rien d’une fête. C’est une pratique violente, indigne et hors du temps.

Et comme l’a rappelé la DDPP de l’Allier à la municipalité après notre signalement du 5 août dernier, c’est aussi et surtout illégal!

La préfecture a pris ses responsabilités en interdisant l’événement prévu dans deux jours, comme l’annonce le comité des fêtes

L’après-midi même, cependant, le maire de la ville a envoyé un courrier de contestation à la préfecture.

One Voice reste pleinement mobilisée contre toutes les formes de cruauté envers les animaux, même celles que l’on camoufle derrière l’appellation de “tradition”, notamment à Saint Bonnet-près-Riom (Puy-de-Dôme) et Beaux (Haute-Loire), où celle-ci a encore lieu, et pour lesquelles nous avons procédé à la saisine des autorités de chaque département en début de semaine dernière.
Le futur de notre société, notre jeunesse, méritent autre chose.

Nous appelons le public à s’insurger comme nous contre le jeu du “cou de l’oie”, en signant et en partageant notre pétition pour qu’il soit interdit au niveau national.

Photo : @Sylvain Neron (source : La Montagne)

Enquête à Freneuse : des chevaux livrés à eux-mêmes dans un champ de misère

Enquête à Freneuse : des chevaux livrés à eux-mêmes dans un champ de misère

Enquête à Freneuse : des chevaux livrés à eux-mêmes dans un champ de misère
13.08.2025
Yvelines
Enquête à Freneuse : des chevaux livrés à eux-mêmes dans un champ de misère
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Prévenus par des signalements et la maire de Freneuse (Yvelines), les enquêteurs de One Voice ont découvert plusieurs chevaux, dont un jeune poulain, privés de soins élémentaires. Leur détresse ne date pas d’hier. Elle témoigne d’une négligence systématique, ancrée dans les pratiques de leur propriétaire, maquignonne de métier. Les habitants, très préoccupés, s’organisent pour leur venir en aide. Nous déposons plainte.

Sous le soleil, un calvaire quotidien. Le signalement qui nous a été fait témoigne de chevaux amaigris, cherchant désespérément à s’hydrater dans des abreuvoirs où stagnaient plus d’algues que d’eau. 

Nos enquêteurs, immédiatement diligentés sur place, ont découvert des animaux laissés en plein soleil. Avec les fortes températures annoncées ces jours-ci, leur calvaire ne va pas s’arrêter là : ils ne semblent disposer directement d’aucun abri ni protection contre la chaleur et les insectes, dans la totale indifférence de la personne qui en fait commerce. Dans les pâturages jaunis, le seul fourrage fourni est dû à la générosité des voisins choqués, qui tentent d’assurer leur survie avec les moyens du bord.

Un poulain orphelin, une jument oubliée, un champ devenu tombeau

Dans cet enclos, le corps d’une jument en décomposition est resté plusieurs jours exposé, avant que la mairie ne le fasse enfin retirer – alertée non par la propriétaire, mais par les habitants incommodés par l’odeur. 

Un poulain frêle, manifestement orphelin, erre, agité. Sa mère aurait été euthanasiée récemment (à l’aune de ce qu’on apprend sur la dépouille abandonnée, un doute point sur le lien qui les unit)… À son âge, l’absence de lait maternel ou de nourrice équine compromet gravement sa santé et donc ses chances de survie. 

Plus loin, un autre cheval évolue avec un licol cassé, un danger supplémentaire pour un animal déjà affaibli…

Une rentabilité maximisée : la maltraitance comme modèle économique

Cette situation n’est pas une dérive isolée : elle est la conséquence directe d’un système marchand où les équidés sont vus comme une valeur d’échange. La réduction des dépenses est essentielle dans un tel raisonnement. Rien n’est entretenu, à commencer par leurs sabots. Des soins vétérinaires ? On en doute ! Plusieurs signalements de chevaux divagants appartenant à cette maquignonne ont d’ailleurs été faits par le passé.

Ce commerce perdure dans une quasi-impunité. À l’abri des regards, loin des préoccupations législatives, nos représentants tolèrent, laissent faire. Résultat : des êtres sentients sont maltraités, exploités, revendus, trop souvent dans un état lamentable. Pour eux, nous ne nous taisons pas.

Des cas similaires trop fréquents, et notre action pour venir en aide aux victimes

En attendant une réponse opérationnelle des autorités, c’est une fois encore la solidarité des citoyens qui doit être applaudie. Habitants du village et élus locaux se relaient pour apporter un peu de répit à ces chevaux. 

Cette affaire n’est que l’arbre qui cache la forêt. Partout en France, des équidés souffrent dans l’indifférence quasi générale. Il y a quelques semaines à peine, dans un autre dossier, nous faisions appel à la justice : l’un d’eux avait été laissé pour mort attaché à un tracteur

Face à ce scandale, One Voice dépose plainte contre la marchande auprès de la gendarmerie de Bonnières-sur-Seine. La justice doit poursuivre cette maltraitante rapidement et lui interdire formellement d’exercer toute activité en lien avec des animaux.

Assez de souffrances ! Exigeons une véritable protection des équidés

Tant que les chevaux ne bénéficieront pas du même statut que les chiens et les chats, tant que leur exploitation commerciale primera sur leur bien-être, ces drames se répéteront. Avec nous, réclamez pour eux une réforme législative.

Épinglée par la Commission européenne, la chasse traditionnelle aux palombes doit être abolie!

Épinglée par la Commission européenne, la chasse traditionnelle aux palombes doit être abolie!

Épinglée par la Commission européenne, la chasse traditionnelle aux palombes doit être abolie!
12.08.2025
Épinglée par la Commission européenne, la chasse traditionnelle aux palombes doit être abolie!
Animaux sauvages

Le 12 février 2025, la Commission européenne a saisi la Cour de justice de l’Union européenne. La raison? Dans le sud de la France, les chasseurs s’obstinent à tuer les palombes avec des pantes et des pantières non sélectives dont l’usage est prohibé par la Directive Oiseaux. Nous montons une nouvelle fois au créneau et réclamons l’abrogation des arrêtés ministériels autorisant ces pratiques dans cinq départements.

Dans les Landes, le Lot-et-Garonne, le Gers, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques, les palombes, attirées par les cris de leurs congénères utilisés comme appelants se retrouvent prisonnières de filets. Lorsque le piège se rouvre, ce n’est que pour permettre à leurs bourreaux de les achever. Cette chasse « traditionnelle » est pourtant proscrite dans toute l’Union européenne. À tel point que chaque année depuis 2021, nous obtenons du Conseil d’État l’annulation des arrêtés autorisant la capture aux pantes et aux matoles dans la région. La justice est claire : ces méthodes ne sont pas sélectives et présentent des alternatives satisfaisantes. Aucune raison, donc, qu’elles bénéficient de dérogations. La Commission européenne, qui avait mis en demeure la France dès 2019, vient de le rappeler en engageant une nouvelle action pour les palombes.

État et chasseurs rament à contre-courant…

Chasse à la glu déclarée illégale par le Conseil d’État en 2021, recours aux tendelles définitivement interdit en 2023… Grâce aux dizaines d’actions en justice que nous avons menées, les chasses traditionnelles sont plus que jamais sur la sellette. Au grand dam des acharnés de la gâchette, qui n’en finissent plus de crier au scandale. Piéger les palombes, en risquant bel et bien, quoi qu’ils en disent, de blesser d’autres oiseaux, c’est « inscrit dans leur ADN », rien que ça! Et leur loisir cruel devrait passer avant tout… Des caprices soutenus par l’État, qui préfère à la nature les porteurs de fusil et leur loisir, au point d’inventer les prétextes les plus saugrenus pour raviver ces pratiques d’un autre temps

… contre des animaux déjà en déclin

Les oiseaux sont menacés de toutes parts : pesticides, raréfaction des insectes, bétonisation, perte d’habitats… En près de quarante ans, un quart de ces animaux ont disparu d’Europe. En novembre 2024, on apprenait même la première extinction d’un oiseau continental sur l’aire géographique regroupant l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie occidentale: celle du courlis à bec grêle. L’effondrement de la biodiversité n’a jamais été aussi tangible. Et ceux qui n’ont qu’une envie, celle de vider le ciel des survivants, osent s’autoproclamer défenseurs de la nature! Ce cynisme mortifère doit cesser.

Pour les palombes, qui sont aujourd’hui les seules à être encore capturées à l’aide de pantes et de pantières en France, nous demandons au ministère de mettre un terme à cette pratique. En cas de refus, nous saisissons le Conseil d’État. Joignez votre voix à la nôtre en signant notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

Le CNRS futur fournisseur national de macaques pour les laboratoires? One Voice s’y oppose

Le CNRS futur fournisseur national de macaques pour les laboratoires? One Voice s’y oppose

Le CNRS futur fournisseur national de macaques pour les laboratoires? One Voice s’y oppose
11.08.2025
Rousset
Le CNRS futur fournisseur national de macaques pour les laboratoires? One Voice s’y oppose
Expérimentation animale

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est décidé à transformer la station de primatologie de Rousset en un élevage de primates d’envergure nationale, avec une capacité de 2000 individus. Un projet qui réduit les animaux à de simples outils au service d’un système lucratif, en totale contradiction avec les engagements européens de réduction de l’expérimentation animale. Face à cette dérive, One Voice se mobilise pour empêcher cette extension.

Financé aux frais du contribuable à hauteur de 30 millions d’euros, le futur Centre national de primatologie prévoyait déjà à l’automne dernier de « produire 40% des besoins de la recherche académique française en macaque cynomolgus ». Dans son impatience de faire de l’actuelle station de Rousset une véritable usine à primates, le CNRS a déjà revu à la hausse l’objectif annoncé. D’après le président du GIRCOR, le lobby de l’expérimentation, il prévoirait désormais de fournir 50% de ces animaux… et 100% des macaques rhésus. Ce sont donc trois fois plus de singes qui devraient être élevés à Rousset pour subir des expériences en France… ou être revendus à travers l’Europe pour subir le même sort hors de nos frontières.

Des souffrances indicibles pour des singes en voie de disparition

Pour que cette juteuse entreprise fonctionne, le CNRS s’allie aux élevages mauriciens qui capturent des macaques à longue queue, aussi appelés macaques cynomolgus, dans la nature pour s’en servir comme reproducteurs, comme notre enquête l’a révélé. Ainsi, il participe directement au trafic de ces animaux classés espèce « en danger d’extinction » sur la Liste rouge des espèces de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)… et qui continuent d’être l’espèce de primate la plus utilisée pour les tests, avec pas moins de 3077 individus expérimentés en France en 2023. Inoculation de virus, pose d’implants crâniens, injections et prélèvements sans fin… la liste des horreurs auxquelles ces animaux sont livrés n’en finit pas.

Des intérêts financiers qui passent avant tout

Depuis 2020, la France est responsable de plus de la moitié des singes utilisés dans les laboratoires européens. Et elle ne compte pas s’arrêter là. À rebours des recommandations de la Directive européenne, préconisant sans ambiguïté la réduction du nombre d’animaux, elle investit massivement dans ce modèle dépassé. Ce que le CNRS entend pérenniser sous prétexte de souveraineté nationale. Peu importe la souffrance des animaux. Peu importe l’existence de méthodes alternatives fiables, qui attendent simplement d’être financées. Tant que les laboratoires tournent, les expérimentateurs persistent —envers et contre tout bon sens.

Comme nous nous sommes opposés -avec succès- à la construction d’un centre de primatologie à Holtzheim, en Alsace, et à l’extension des élevages de chiens de Mézilles et Gannat, nous nous mobilisons contre le projet du CNRS à Rousset.

Dites non au centre national de primatologie et rejoignez-nous le 27 août place Paul Borde à Roussetrejoignez-nous le 27 août place Paul Borde à Rousset autour de notre kiosque d’information.

Vous souhaitez contribuer par des actions informatives ponctuelles à l’échec de ce projet au niveau local? Faites-vous connaître en nous envoyant un mail à: info@one-voice.fr

Cirque Muller : toujours illégal, toujours aussi indécent pour les animaux

Cirque Muller : toujours illégal, toujours aussi indécent pour les animaux

Cirque Muller : toujours illégal, toujours aussi indécent pour les animaux
08.08.2025
Arles
Cirque Muller : toujours illégal, toujours aussi indécent pour les animaux
Exploitation pour le spectacle

Une fois encore, le cirque Muller s’installe et méprise les lois. Infractions, maltraitance animale et exhibitions d’un autre âge sous le couvert hypocrite du « spectacle ». Malgré l’interdiction, des bébés tigres sont nés tandis qu’un singe, menacé d’extinction, est contraint de monter sur le dos d’un poney en piste. Jumbo croupit dans une minuscule benne d’eau stagnante, symbole de l’inaction des autorités. Nous avons de nouveau saisi l’administration, appelant à des contrôles stricts suivis de sanctions exemplaires.

Un cirque à l’existence fantôme, installé sans droit ni respect

C’est sur le parking d’une zone commerciale à Arles qu’a surgi sans autorisation et contre l’avis de la population le « Grand Cirque Zavatta », pour une série de représentations du 22 juillet au 1er août. Derrière cette façade mensongère, sans existence légale, la famille Muller, tristement célèbre pour son mépris constant des lois.

Malgré une plainte des commerçants, soutenus par le maire d’Arles, Patrick de Carolis, le cirque a pu effectuer ses représentations. Le temps que la justice réagisse, les circassiens ont eu tout le loisir de démonter, fuir pour recommencer ailleurs, en toute impunité.

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Des bébés tigres illégalement nés, destinés à souffrir

Dans une remorque, à l’arrière du cirque, trois jeunes tigres âgés de quelques mois. Leur simple existence constitue une infraction : depuis décembre 2023, la reproduction des animaux sauvages dans les cirques itinérants est interdite. Ces petits n’ont pas vu le jour par accident : ils sont nés pour être dressés, exhibés, brisés. Comme les lionceaux du cirque Claudio Zavatta, ils incarnent une dérive mortifère tolérée par un État complice.

En 2028, l’exploitation des espèces non domestiques devra cesser. Mais d’ici là ? Ces jeunes félins n’auront connu que la cage, la contrainte et la peur. La famille Muller, en perpétuant ces naissances illégales, accroît le nombre d’êtres vivants que nous devrons, un jour, arracher à l’exploitation. L’État ferme les yeux. Les sanctuaires, eux, débordent déjà.

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Humiliation sur la piste : un magot, menacé d’extinction, harnaché sur un poney, Jumbo toujours martyrisé

Le sommet de l’abjection est atteint sous le chapiteau. Un macaque de Barbarie — sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction*, vêtu d’un pantalon grotesque, est attaché sur le dos d’un poney contraint de tourner inlassablement sur la piste. Cette scène, que d’aucuns appellent encore « spectacle », est une caricature de l’humiliation animale. Pendant ce temps, des enfants rient. On leur apprend que faire souffrir peut être drôle.

Et toujours, Jumbo que One Voice suit inlassablement depuis dix ans. Enfermement, isolement : les plaintes et signalements se succèdent. Ses conditions de vie, illégales pour un hippopotame, n’ont jamais changé. Il était coincé encore récemment dans une benne d’eau croupie, puante, sous un soleil écrasant. Sur la piste, il est traîné de force. Le directeur, avec une ironie glaçante, vante sa capacité à courir à 50 km/h et affronter des crocodiles. Puis, évoque la « beauté » de sa peau. Est-ce cela que nous voulons transmettre ? Que la souffrance se vend, tant qu’elle brille sous un projecteur ? Et que l’eau croupie serait un secret de beauté ignoré ?

Les Muller étaient déjà réinstallés à Uzès début août. Nous avons signalé aux deux préfectures des Bouches-du-Rhône et du Gard ces constats alarmants et infractions manifestes, et demandé des contrôles suivis de sanctions exemplaires.

Exigeons la fin immédiate de cette ignominie.

Sauvons Jumbo, après 40 ans de captivité ! Réclamons ensemble son placement urgent dans un sanctuaire.

Et exigeons plus encore : signez pour une interdiction totale des animaux dans les cirques. Ce combat n’est pas une lubie. C’est une nécessité morale.

*dernière catégorie avant le statut d’espèce disparue, d’après la classification mondiale établie par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature – UICN.

Réouverture de la chasse : le ministère de l’Écologie valide la mise à mort de 10 560 tourterelles des bois

Réouverture de la chasse : le ministère de l’Écologie valide la mise à mort de 10 560 tourterelles des bois

Réouverture de la chasse : le ministère de l’Écologie valide la mise à mort de 10 560 tourterelles des bois
07.08.2025
France
Réouverture de la chasse : le ministère de l’Écologie valide la mise à mort de 10 560 tourterelles des bois
Animaux sauvages

Après une suspension en 2024, le ministère de la Transition écologique prévoit la réouverture de la chasse aux tourterelles des bois. Invoquant une amélioration de leurs effectifs, il compte livrer aux fusils 10 560 individus. Cédant une fois de plus aux chasseurs, c’est un véritable retour en arrière qui s’opère sur le dos de ces oiseaux dont l’espèce ne va pas bien. Aujourd’hui, One Voice appelle au retrait immédiat des tourterelles des bois de la liste des espèces chassables.

Les efforts de protection des tourterelles réduits à néant

10 560 tourterelles des bois vont perdre la vie sous les balles. Classées « vulnérables », ces dernières ont connu un bref répit ces dernières années, après une mobilisation massive contre leur chasse qui avait conduit le Conseil d’État à imposer sa suspension pure et simple. Cette année, le ministère de l’Écologie revient en arrière et valide leur mise à mort, au nom d’une prétendue amélioration de leur population. Une régression inacceptable, énième preuve que l’État favorise cette pratique destructrice.

Le quota fixé n’est qu’un écran de fumée. Plutôt que de protéger des êtres sentients, les autorités légitiment à nouveau un loisir d’un autre temps, sous l’influence constante du lobby cynégétique. Pendant qu’on charge les fusils, la vie des animaux et les arguments écologiques sont relégués à l’arrière-plan. 

Pourtant, l’UICN précise depuis de nombreuses années que la poursuite de cette activité pendant la migration constitue l’une des menaces les plus importantes auxquelles doivent faire face ces oiseaux, sans compter les pollutions, les feux de forêt, les canicules et l’urbanisation massive.

Une menace persistante ignorée

Les tourterelles n’ont toujours pas le droit de vivre en paix. Interdire les tirs serait une mesure essentielle pour éviter leur disparition, mais le gouvernement continue de fermer les yeux. Derrière des prétextes fallacieux, il autorise le massacre de milliers d’oiseaux, parfois au moyen de méthodes particulièrement cruelles. Aucune remise en question n’est faite, malgré les résultats plus que mitigés de la Commission européenne sur les actions entreprises pour la protection des animaux et de la nature dans son ensemble. 

Contre ce projet d’arrêté ministériel, nous vous invitons à faire connaître massivement votre avis défavorable jusqu’au 22 août, et à signer pour protéger les espèces d’oiseaux menacées et interdire les abattages systématiques!

Un drame évité de justesse à Montivilliers, au Cirque Franco-Belge. One Voice dépose plainte

Un drame évité de justesse à Montivilliers, au Cirque Franco-Belge. One Voice dépose plainte

Un drame évité de justesse à Montivilliers, au Cirque Franco-Belge. One Voice dépose plainte
06.08.2025
Seine-Maritime
Un drame évité de justesse à Montivilliers, au Cirque Franco-Belge. One Voice dépose plainte
Exploitation pour le spectacle

En ce début de mois d’août 2025, les vacanciers et Montivillons faisant leurs courses dans la zone commerciale de cette commune de Normandie se sont vu intimer l’ordre de regagner immédiatement leur voiture ou d’entrer dans les magasins : trois tigres ne sont plus dans leur cage, dont deux qui s’amusent au bord de la route. Trop occupés à se disputer un malheureux morceau de plastique, ils ne se sont pas aperçus qu’ils étaient « libres ». Le troisième se balade, non loin des dromadaires…

L’irresponsabilité comme mode de vie

Un danger de mort les guettait tous. Les humains, bien sûr, car ces grands félins, même jeunes et soumis, n’en sont pas moins des animaux sauvages et de grands prédateurs. Bien qu’ils ne sachent pas chasser, l’instinct reste présent, et un « jeu » de course-poursuite, par exemple, pourrait très vite mal finir.

S’ils avaient franchi la barrière d’à peine 1 m 20 qui les séparait de la route, la situation aurait pu se terminer tragiquement. Avec brancard ou civière et SAMU pour les uns, fusils et camion d’équarrissage pour les autres, comme Mévy en a fait la triste expérience, il n’y a pas si longtemps dans Paris.

La misère animale, une mine d’or pour les circassiens

Dans la cage voisine, une lionne tourne en rond en présence d’un mâle et semble attendre une portée, malgré l’interdiction légale de toute reproduction dans les cirques itinérants votée en 2021.

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L’intimidation, un mode opératoire…

C’est pourtant une scène du quotidien pour le Cirque Franco-Belge, qui s’est imposé sur place, et prévoit de rester dans cette zone commerciale jusqu’au 17 août.

Sur les réseaux, les circassiens minimisent la situation dont ils sont responsables et menacent par messages privés, comme à leur habitude, ceux qui la dénoncent.

Notre plainte en cours de rédaction

One Voice porte plainte une nouvelle fois contre le dresseur et patron du Cirque Franco-Belge, Serge Muller, et demande la saisie de tous les animaux en urgence.

Nous remercions du fond du cœur les témoins qui ont lancé l’alerte auprès de nous pour leurs signalements, et appelons l’ensemble du public à nous rejoindre dans ce combat contre la captivité, l’exploitation, le transport et le dressage des animaux, sauvages comme domestiques.

Contre le retour des chasses traditionnelles aux alouettes, mobilisation générale !

Contre le retour des chasses traditionnelles aux alouettes, mobilisation générale !

Contre le retour des chasses traditionnelles aux alouettes, mobilisation générale !
05.08.2025
France
Contre le retour des chasses traditionnelles aux alouettes, mobilisation générale !
Animaux sauvages

Une nouvelle fois, le gouvernement tente d’autoriser les chasses traditionnelles aux alouettes dans le Sud-Ouest, malgré les annulations systématiques par la justice. Ce mépris de l’État pour le droit et la vie des animaux est inadmissible. Face à l’influence sans limite du lobby de la chasse, nous devons nous mobiliser massivement contre ce scandale. Pour faire entendre notre indignation, participons par milliers à la consultation sur le projet d’arrêté autorisant ces mises à mort et fixant les quotas d’alouettes pour l’année à venir !

 

Des pratiques barbares et illégales que la justice condamne depuis des années

La chasse aux pantes, ce sont des filets se refermant violemment sur des alouettes attirées par les cris de certains de leurs congénères, utilisés comme appelants. Les pauvres oiseaux sont ensuite ramassés à la main pour être tués un à un. Cette pratique d’un autre âge n’a pour but que le divertissement d’une minorité. Rien ne peut la justifier : ni la tradition, ni la culture. C’est une souffrance et une mort gratuites infligées à des êtres sentients.

Depuis des années, à la demande de One Voice et de la LPO, la justice annule les autorisations de capture. Y compris lorsque les préfets tentent de les réintroduire en douce dans le cadre de pseudo-« expérimentations » confiées… aux chasseurs. Toutes ces décisions, de la Cour de justice de l’Union européenne au Conseil d’État, devraient faire jurisprudence. Pourtant, le gouvernement s’obstine. Alors que nous les pensions définitivement enterrées, le ministère de l’Écologie s’apprête ainsi à réautoriser ces pratiques dans quatre départements (la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques).

Le gouvernement, complice actif des chasseurs

Il ne s’agit plus d’ignorance ou d’erreur, mais d’un acharnement méthodique. Ces projets d’arrêtés incarnent une volonté claire de satisfaire des intérêts privés au mépris des animaux, des Français qui y sont opposés à 83 % (sondage Ipsos/One Voice, octobre 2022), des lois et de la justice.

Le gouvernement trahit à nouveau son rôle de garant de l’intérêt général, comme souvent lorsqu’il s’agit de protéger l’environnement et la biodiversité. Comme il l’a fait il y a quelques jours en reculant sur les projets de suspension de la chasse d’espèces d’oiseaux en danger, il cède à nouveau au chantage d’une minorité bruyante, armée de fusils, qui refuse de renoncer à ses pratiques les plus archaïques. Cet entêtement politique est une insulte aux animaux, à la démocratie et à l’État de droit.

Les alouettes n’ont pas à mourir pour amuser quelques hommes en mal de sensations. Exigeons l’abandon immédiat de ces arrêtés ! Participons massivement à la consultation du public pour dire non à la cruauté. Et signez pour qu’ensemble, nous mettions fin à cette honte sans nom.

Naissance rare de louveteaux sur le plateau de Millevaches: un trésor vivant menacé de braconnage

Naissance rare de louveteaux sur le plateau de Millevaches: un trésor vivant menacé de braconnage

Naissance rare de louveteaux sur le plateau de Millevaches: un trésor vivant menacé de braconnage
04.08.2025
Corrèze
Naissance rare de louveteaux sur le plateau de Millevaches: un trésor vivant menacé de braconnage
Animaux sauvages

En mai dernier, le couple de loups Milo et Mina a donné naissance à quatre petits sur le plateau de Millevaches. Leur patrimoine génétique est unique en France. Cette nouvelle est une chance exceptionnelle pour la nature. Mais l’heure n’est pas à la célébration : malgré leur statut d’espèce protégée, les menaces de braconnage rôdent et des arrêtés prévoyant des tirs sont publiés alors que la période de reproduction est en cours. One Voice écrit aux préfèts de la Corrèze, de la Nouvelle Aquitaine, et à celui du Rhône et d’Auvergne-Rhône Alpes ainsi qu’à celui responsable du plan loup, pour leur demander d’agir en urgence, exigeant des mesures concrètes pour protéger les animaux des élevages plutôt que de tuer ces parents. L’association propose même une aide financière pour la mise en place de mesures de protection efficaces.

generics.video.play Il ne fait aucun doute que Mina, Milo et leurs louveteaux courent un danger imminent, entre les louvetiers à l’affût et les braconniers auxquels les arrêtés de la préfecture visant à faire tuer les loups donnent des ailes. Leur existence même gêne ceux qui veulent s’accaparer la nature et la “nettoyer”, comme ils le répètent à l’envi.

Nous ne reculerons devant aucune embûche pour défendre ces merveilles et nos écosystèmes dont les loups prennent si bien soin. Tendre la main à nos opposants n’est pas un problème quand il s’agit de préserver notre fragile bien commun, et de travailler à la recherche de solutions bénéfiques à tous. Muriel Arnal présidente de One Voice

Une portée exceptionnelle et menacée

Selon notre partenaire Carduelis dont nous tenons l’information, quatre louveteaux sont nés de ce couple remarquable sur le plan biologique. La préfecture vient de confirmer par voie de presse. Leur lignée est sans équivalent dans notre pays. Il s’agit d’une chance inestimable pour les loups en particulier et les animaux sauvages en général.

Pourtant, cette promesse de renouveau est déjà compromise. Le climat de tension et les tirs autorisés par la préfecture via pas moins de 30 arrêtés, mettent en péril leur existence. Ce soir, ce sont plus de 15 arrêtés autorisant les tirs jusqu’au mois de décembre (ici et ) qui viennent d’être adoptés et s’ajoutent aux précédents. Nous analysons actuellement leur contenu en vue de les attaquer le cas échéant.

C’est pour cela que la nouvelle, si bonne soit-elle, n’était pas annoncée jusque-là. Une situation absurde, alors que la loi impose leur sauvegarde.

Mobilisation dans les rues de Tulle et Brive-la-Gaillarde

Face à l’urgence, des citoyens engagés se sont réunis à plusieurs reprises à notre appel. À Tulle le 19 mars et le 14 mai par deux fois, comme à Brive-la-Gaillarde jeudi dernier, les militants de One Voice et ses partenaires ont tenu à sensibiliser la population et rappeler que la présence des loups sur le territoire est un droit naturel. Par ces actions visibles, nous dénonçons l’inaction des pouvoirs publics qui choisissent systématiquement les tirs au détriment d’une vraie politique de coexistence, respectueuse de tous les êtres vivants, telle qu’elle est pratiquée dans d’autres pays.

Une demande claire, un soutien concret

One Voice adresse une lettre aux préfets concernés pour faire cesser les tirs au plus vite. L’association demande en parallèle une intervention immédiate pour que les éleveurs protègent leurs troupeaux, l’État devant les y aider. C’est le seul moyen d’éviter les actes illégaux perpétrés contre les loups. 

La vie des petits de Milo et Mina est une richesse nationale. Leur protection est une responsabilité collective. One Voice appelle à suspendre tous les tirs et à appliquer la loi en faveur d’une espèce qui, aujourd’hui, a plus que jamais besoin de notre engagement. Dans ce combat, soutenez-nous pour que les loups aient enfin droit au respect!

Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups! Signez pour mettre fin à la persécution des loups!

Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie

Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie

Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie
31.07.2025
Auvergne-Rhône-Alpes
Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie
Exploitation pour le spectacle

Beaux, Lesmont, Saint-Bonnet-près-Riom, Arfeuilles… Chaque année, One Voice se mobilise pour mettre fin au jeu du cou de l’oie dans les communes qui choisissent encore de divertir leurs habitants en mutilant des cadavres d’animaux suspendus à une corde. En dépit d’une opposition croissante à ces réjouissances cruelles, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom ont finalement décidé de continuer à sacrifier des oies, canards, poules et lapins pour distraire les foules. Nous montons une nouvelle fois au créneau.

Grâce à notre mobilisation, la mairie de Lesmont, dans l’Aube, a interdit la tradition du cou de l’oie lors de son festival estival, qui se tiendra en août 2025. C’est cependant loin d’être le cas de toutes les communes concernées. À Arfeuilles, dans l’Allier, le comité des fêtes défend coûte que coûte cette pratique, sourd aussi bien à la pétition lancée contre celle-ci en 2014 qu’à notre dénonciation en 2023. Cette année encore, nous avons interpellé la municipalité afin qu’elle remplace ce jeu sanglant par une activité sans violence et empreinte d’empathie, dont ses administrés sortiraient grandis et qui protégerait les enfants. Nous n’avons eu pour seule réponse que la publication du programme de ladite fête patronale… avec le “cou de l’oie” prévu pour 16h, le 15 août prochain.

Manigances dans le Puy-de-Dôme

Pire, à Saint-Bonnet-près-Riom, où notre enquête de septembre 2023 avait montré dix jeunes hommes arrachant la tête de vingt animaux pour célébrer leur passage à l’âge adulte, ce spectacle va reprendre. La victoire que nous avons obtenue en 2024 n’a donc rien appris à la municipalité? Quid de l’ethnologue que celle-ci dit avoir contactée et qui était censée dialoguer avec notre association dans le cadre d’un travail de deux ans sur le “cou de l’oie”? Nous n’avons aucune nouvelle d’elle alors que sa mission aurait dû débuter en avril dernier. Bien décidés à “sauvegarder [les] traditions”, et surtout celles qui font couler le sang, les acteurs locaux font volte-face en usant des méthodes les plus fourbes. Sans notre action renouvelée, selon nos informations, cette année, les animaux seront décapités en secret, devant un public trié sur le volet. Ni vu, ni connu. 

Nous nous mobilisons donc une fois de plus en alertant le public

Cette pratique d’un autre temps est tout aussi choquante que les combats de coqs, les tiercés de cochons et autres “jeux” avec des taureaux, contre lesquels nous nous battons. Nous ne nous avouons pas vaincus et demandons, une fois encore, que les festivités d’Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom renoncent à la cruauté. Signez pour dire stop à ces mutilations insensées.