Le massacre des marmottes et des lièvres continuera en Savoie pour 2023

Le massacre des marmottes et des lièvres continuera en Savoie pour 2023

Le massacre des marmottes et des lièvres continuera en Savoie pour 2023
24.10.2023
Savoie, France
Le massacre des marmottes et des lièvres continuera en Savoie pour 2023
Communiqué de presse

Communiqué de presse commun de : Association Justice Animaux Savoie (AJAS), ASPAS, Animal Cross, AVES, FNE Savoie et One Voice.

Le 24 octobre 2023, le Tribunal Administratif de Grenoble a décidé de ne pas suspendre l’arrêté préfectoral autorisant la chasse aux marmottes, aux lièvres variables et aux lièvres bruns en Savoie. Les Association Justice Animaux Savoie (AJAS), ASPAS, Animal Cross, AVES, FNE Savoie et One Voice, regrettent cette décision qui se base uniquement sur le défaut d’urgence et sur un comptage plus que discutable du nombre d’animaux.

Un procès d’un autre temps

Les marmottes et les lièvres variables sont particulièrement menacés par le réchauffement climatique, le tourisme et l’urbanisation croissante des espaces naturels. L’espèce des lièvres variables est classée comme “quasi menacée” par l’UICN et tous les scientifiques s’accordent à dire que les populations de marmottes sont en déclin constant depuis les années 1990s. Pourtant, au tribunal de Grenoble les représentants de la Préfecture et de la Fédération départementale des chasseurs, unanimement, arguaient que tout allait bien.

Leurs preuves ? Une estimation à la louche (le chiffres de 160 000 marmottes a été évoqué) et un document tentant de prouver que les agriculteurs se faisaient des entorses en se prenant les pieds dans les terriers et que les marmottes rongeaient les tuyaux d’arrosage. L’avocat de la Fédération départementale des chasseurs est même allé jusqu’à parler d’”opulence” de marmottes et à comparer les (supposés) dégâts provoqués par les rongeurs sur le golf de Tignes aux rats à Paris… Une tentative grossière de mettre à profit les peurs irrationnelles suscitées par les seconds pour créer de toute pièce une mauvaise réputation aux premières.

Et pourtant, alors qu’il n’y a aucun décompte précis de ces animaux prouvant leur bonne santé, le Tribunal de Grenoble a décidé de ne pas suspendre l’arrêté autorisant la chasse de ces deux espèces. Toutes les études scientifiques affirment pourtant qu’elles sont en déclin…

Et maintenant ?

Nos associations ne lâcheront rien. Une audience sur le fond est encore à venir (a priori dans plusieurs mois), qui déterminera si l’arrêté était bel et bien légal. Nous continuerons donc à porter ce dossier devant les juridictions concernées pour exiger la fin de la chasse aux marmottes au niveau national et à dénoncer ce scandale au public qui doit savoir la persécution que ces animaux subissent. Notre pétition qui a déjà recueilli près de 80 000 signatures se poursuit, et montre bien le soutien dont ils bénéficient.

Sondage Ipsos pour One Voice 2023. Les Français et la chasse : le fossé se creuse

Sondage Ipsos pour One Voice 2023. Les Français et la chasse : le fossé se creuse

Sondage Ipsos pour One Voice 2023. Les Français et la chasse : le fossé se creuse
24.10.2023
France
Sondage Ipsos pour One Voice 2023. Les Français et la chasse : le fossé se creuse
Chasse

One Voice publie en ce mois d’octobre 2023 la quatrième mesure de l’opinion des Français vis-à-vis de la chasse effectuée par l’institut Ipsos* (les précédentes datent de 2018, 2021 et 2022). La part des Français se déclarant opposés à la chasse atteint le plus haut niveau jamais observé (53 %), soit une hausse de cinq points en un an. Pour la première fois, une majorité de personnes vivant dans les zones rurales se disent opposées à la chasse. Engagée depuis près de trente ans avec une vision unitaire entre les animaux, les humains et la planète, One Voice se réjouit de ce désamour grandissant entre les Français et la chasse, né d’une prise de conscience de ce qu’est ce loisir : un problème mortel. Analyse des résultats.

Le déploiement d’un arsenal juridique varié pour les animaux…

One Voice (seule ou avec ses partenaires) a ainsi récemment remporté de nombreuses victoires en justice contre l’État au niveau local et/ou national : la suspension répétée et l’annulation des arrêtés des chasses traditionnelles et à la glu, celles sur les autorisations de déterrer des blaireaux en quasi-période de reproduction, la protection des ours, pour ne mentionner que les principales.

Parmi les affaires en cours, la défense d’espèces protégées tels les galliformes de montagne, mais aussi des mal-aimés : ceux d’espèces dites « susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD).

… et les humains

La garantie de la sécurité des promeneurs et ruraux dans leur ensemble est également une considération essentielle pour l’équipe de One Voice (tout comme 89 % des répondants au sondage qui estiment que la chasse pose des problèmes de sécurité). Aussi une procédure au Conseil d’État a-t-elle été engagée pour demander à la Première ministre de faire le nécessaire au plus vite. Les Français approuvent les mesures d’interdiction ou de contrôle de la chasse, notamment la mise en place d’une visite médicale annuelle avec contrôle de la vue (93 %), mais aussi l’interdiction de la chasse deux jours par semaine et durant les vacances scolaires (85 %). Pourquoi ne pas le faire ?

Ce sondage permet d’objectiver l’adhésion massive de la population à l’ensemble de ces combats.

Vous trouverez ci-dessous les principaux enseignements du sondage, et en pied de page, les résultats sous forme graphique avec un comparatif des résultats des précédentes mesures pour les questions concernées.


Les principaux enseignements

  • La part des Français se déclarant opposés à la chasse atteint le plus haut niveau jamais observé (53 %), soit une hausse de cinq points en un an. Pour la première fois, une majorité de personnes vivant dans les zones rurales se dit opposée à cette pratique.
  • Dans le détail, la chasse est toujours associée à plusieurs dimensions négatives, notamment en matière de sécurité pour les promeneurs (89 % estiment qu’elle pose des problèmes de sécurité).
  • Malgré cette perception négative, les Français continuent de partager certains arguments favorables à la chasse et notamment l’idée qu’elle peut avoir un rôle utile dans le contrôle de la faune sauvage.
  • Critiques vis-à-vis de la chasse, les Français approuvent les mesures d’interdiction ou de contrôle, notamment la mise en place d’une visite médicale annuelle avec contrôle de la vue (93 %), mais aussi l’interdiction de chasser deux jours par semaine et durant les vacances scolaires (85 %).

La part des opposants à la chasse atteint un niveau jamais égalé

Après une légère baisse en 2022, la part des Français qui se déclarent opposés à la chasse atteint son plus haut niveau (53 %, dont 25 % qui se disent tout à fait opposés à la chasse). Cette proportion est en hausse de cinq points par rapport à 2022. On observe en outre une baisse de la part des répondants déclarant être indifférents à cette question (22 %, -4 points). Pour la première fois, cette opposition à la chasse devient majoritaire chez les personnes vivant dans une commune rurale (51 %, +3 points).

L’écart de perception entre hommes et femmes sur le sujet de la chasse se réduit cette année. Si les femmes sont toujours plus nombreuses à se dire opposées à cette pratique (60 % contre 45 % des hommes), cette proportion est relativement stable (+1 point) tandis que celle des hommes progresse fortement (+8 points).

Dans le détail, la chasse est toujours associée à des dimensions négatives

La chasse est toujours perçue par une très grande majorité de répondants (89 %, +2 points) comme posant des problèmes de sécurité pour les promeneurs lors de balades dans la nature, 58 % étant même tout à fait d’accord avec cette idée.

Ce problème de sécurité a été vécu concrètement par un grand nombre de Français. 74 % d’entre eux déclarent ainsi avoir déjà été inquiets de la possible présence de chasseurs lorsqu’ils se promenaient en forêt, et 73 % avoir déjà évité de se promener en forêt ou dans certaines zones par peur d’un accident de chasse. L’expérience de cette inquiétude est encore plus forte pour les personnes résidant près d’une zone de chasse (respectivement 81 % et 80 %, une proportion en hausse par rapport à 2022).

Dans le même temps, la chasse n’est pas considérée comme un loisir comme un autre (64 % considèrent que ce n’est pas le cas) et sept Français sur dix l’associent à une pratique cruelle (+5 points en un an).

Cette perception négative est plus souvent partagée par les femmes, mais une majorité claire des hommes considèrent également la chasse comme posant des problèmes de sécurité et comme une pratique cruelle. On observe en revanche peu de différences entre les habitants des communes rurales et des communes urbaines.

La chasse représente également un risque pour l’environnement. Pour 82 % des Français, la quantité de plomb et de plastique générée par les tirs des chasseurs est une menace importante pour la nature, 39 % estimant même qu’il s’agit d’une menace très importante. Les plus jeunes se montrent particulièrement sensibles à ce sujet : 89 % des moins de 35 ans estiment que c’est une menace importante, contre 75 % des 60 ans et plus.

Cependant, certains arguments favorables à la chasse font toujours l’objet d’une approbation par les Français

Si les Français ont une perception négative de la chasse, ils adhèrent toujours à certains arguments en sa faveur. En premier lieu, ils considèrent qu’elle peut avoir un rôle utile. 66 % estiment qu’elle permet de gérer les populations animales, et 60 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage.

Les personnes résidant dans des zones rurales ont davantage tendance à trouver un rôle utile à la chasse : 72 % d’entre elles considèrent qu’elle permet de gérer les populations animales (contre 64 % des personnes vivant dans une zone urbaine) et 67 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage (contre 58 %).

Au-delà de cet aspect utilitaire, la chasse est associée au mode de vie rural par 62 % des Français, sans grande différence de perception entre urbains et ruraux : les personnes résidant dans les zones rurales sont 65 % à partager cette idée, contre 61 % de celles résidant dans des zones urbaines.

Les mesures visant à l’encadrement de la chasse sont toujours largement plébiscitées

Majoritairement d’accord avec les arguments critiques à l’endroit de la chasse, les Français approuvent à une large majorité les mesures visant à un meilleur encadrement de la pratique. La majorité d’entre eux se déclarent favorables à la mise en place de chaque mesure, et pour la plupart de celles-ci, une majorité se dit même tout à fait pour.

La mesure la plus plébiscitée est l’instauration d’une visite médicale annuelle, avec contrôle de la vue, pour le permis de chasse (93 % sont pour, dont 72 % tout à fait pour), devant l’interdiction de la chasse en enclos (92 %, dont 79 % tout à fait pour) et l’interdiction de la chasse dans les espaces protégés (91 %, dont 70 % tout à fait pour). Concernant ces trois éléments, on constate une hausse de l’approbation (respectivement +1, +13 et +3 points par rapport à 2022).

Autre mesure qui suscite l’approbation d’une grande majorité de Français, l’interdiction de chasser ou piéger deux jours par semaine et durant l’intégralité des vacances scolaires (85 % sont pour, soit une hausse de quatre points, dont 59 % tout à fait pour).

L’interdiction de la chasse à courre est également soutenue par une grande majorité de répondants (83 %, dont 61 % qui sont tout à fait pour), tout comme l’interdiction de chasser des animaux à l’intérieur de leur terrier (84 %, dont 57 % tout à fait pour) ou d’élever des animaux destinés à être relâchés pour la chasse (78 %, dont 54 % tout à fait pour).

L’interdiction des dérogations permettant des tirs létaux sur les loups ou des tirs d’effarouchement sur les ours est approuvée par une majorité de répondants (respectivement 70 % et 64 %), mais dans les deux cas seule une minorité de répondants se déclarent tout à fait pour (43 % et 37 %).

Au-delà de ces différentes mesures, une grande majorité de Français sont d’accord avec le principe d’interdire la chasse dans les régions ayant souffert de la sécheresse cet été (87 % sont d’accord, dont 53 % qui se déclarent tout à fait d’accord). Les habitants des zones rurales, s’ils sont majoritairement pour, se montrent moins favorables à cette interdiction que les habitants des zones urbaines (81 % contre 89 %).

* L’enquête d’Ipsos a été réalisée du 4 au 6 octobre 2023 auprès de 1000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).


 

Résultats détaillés du sondage

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Chasses traditionnelles : le gouvernement choisit le passage en force par une porte dérobée

Chasses traditionnelles : le gouvernement choisit le passage en force par une porte dérobée

Chasses traditionnelles : le gouvernement choisit le passage en force par une porte dérobée
20.10.2023
Chasses traditionnelles : le gouvernement choisit le passage en force par une porte dérobée
Chasse

On les pensait définitivement enterrées, mais le gouvernement a sorti la pelle pour leur donner une seconde chance. Depuis 2018, des dizaines de décisions de justice nous ont donné raison, et ont permis d’éviter le massacre de centaines de milliers d’oiseaux. Mais le gouvernement ne recule devant rien pour faire plaisir aux chasseurs. Sous couvert “d’expérimentations scientifiques” (qui ne feront en rien avancer la science, seulement la chasse), il a décidé d’ouvrir la voie au retour des matoles, des pantes et des tenderies dans nos campagnes. Alors que les vanneaux huppés, les pluviers dorés ou encore les alouettes des champs passent déjà leur vie à éviter les tirs, nous ferons tout pour que ces arrêtés soient annulés, et que ces chasses cruelles restent le vestige d’un passé révolu.

Au nom de la “tradition”, une souffrance insupportable pour les animaux

Un chasseur-piégeur attrape une petite alouette des champs, qui se débat, lui accroche une cordelette autour de la patte ou de l’aile et l’enferme dans une cage avant d’aller se cacher. Puis il tire sur la corde. La douleur fait hurler l’alouette, qui cherche à s’enfuir, mais elle est prise au piège. Entendant ses cris, des dizaines de ses congénères – et d’autres espèces – volent à son secours. C’est à ce moment-là que le piège se referme : des filets tombent de part et d’autre, les piégeant tous, sans distinction. Les individus sélectionnés sont ensuite tués un à un, méthodiquement, et qu’importe si d’autres sont blessés dans la manœuvre…

Au nom de la “tradition”, les chasses à la glu, aux matoles, aux pantes ou aux tenderies étaient encore autorisées jusqu’à récemment. Mais c’était compter sans notre action (et celle de la LPO, avec qui nous avons mené combat en parallèle, avec deux visions complémentaires) : depuis 2021, One Voice a obtenu une décision de la Cour de justice de l’Union européenne suivie par des dizaines de décisions du Conseil d’État, qui nous ont toutes donné raison : ces chasses sont tout simplement contraires à la directive “Oiseaux”. Si la chasse à la glu n’est plus qu’un triste souvenir, pour les autres techniques, le gouvernement s’acharne et le combat juridique continue. En octobre 2022, le Conseil d’État suspendait en urgence la chasse des alouettes des champs aux pantes et aux matoles dans le sud-ouest. Nous en attendons le jugement au fond. Et en mai dernier, il imposait même au gouvernement d’abroger les arrêtés de 1989 qui autorisaient le principe même de ces chasses.

Mais le ministre est manifestement prêt à tout pour faire plaisir à ce lobby, et n’hésite pas à balayer d’un revers de main les décisions de justice de la plus haute autorité administrative du pays pour lui permettre de tuer des animaux.

Les chasseurs, ces “scientifiques” bien connus, à la fois juges et partie!

Pour permettre la mise à mort de plusieurs milliers d’oiseaux en plus, le gouvernement a ou va lancer, dans cinq départements, une “expérimentation” afin de démontrer que ces modes de chasse seraient sélectifs. Et ce alors même que, concernant la chasse aux pantes et matoles, le Conseil d’État a d’ores et déjà tranché la question. Et bien évidemment, ces expérimentations seront menées par… les fédérations départementales des chasseurs. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas ! Et on se targue d’être de grands scientifiques avec ça…

Nul besoin d’être un spécialiste pour bien voir que ces expériences n’ont de scientifique que le nom. Menées par les chasseurs et pour les chasseurs, cette mascarade a un seul objectif : ouvrir la voie au retour des pantes, des tenderies et des matoles. Dans les Ardennes, ce ne sont pas moins de 500 vanneaux huppés qui vont être ainsi capturés, et 15 pluviers dorés. Dans le Lot-et-Garonne, 1000 alouettes des champs vont finir dans les filets et les cages. Trois autres départements (Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques) doivent encore publier leurs arrêtés. Nous prévoyons de les attaquer également.

Ils s’abriteront derrière la “science”, ils diront que les oiseaux ne seront pas tués et invoqueront la “tradition”. Mais peu importe : contre ces modes de chasse barbares, nous porterons toujours la voix des animaux et de 83 % des Français qui souhaitent que ces pratiques disparaissent (sondage Ipsos/One Voice 2022). Nous attaquons ces arrêtés, et serons au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne le 26 octobre à 11 h 30 (pour les Ardennes)

Moana vient de mourir dans la prison chlorée du Marineland qui aura été son seul horizon pendant ses douze ans de vie. One Voice va en justice à nouveau

Moana vient de mourir dans la prison chlorée du Marineland qui aura été son seul horizon pendant ses douze ans de vie. One Voice va en justice à nouveau

Moana vient de mourir dans la prison chlorée du Marineland qui aura été son seul horizon pendant ses douze ans de vie. One Voice va en justice à nouveau
18.10.2023
Antibes
Moana vient de mourir dans la prison chlorée du Marineland qui aura été son seul horizon pendant ses douze ans de vie. One Voice va en justice à nouveau
Delphinariums

Colère, sidération… Voilà ce que nous inspire la mort de Moana. Cela fait des années que One Voice alerte les pouvoirs publics et la justice sur le calvaire qu’il vivait avec Inouk, Wikie et Keijo. Nous lançons une procédure en justice et demandons accès à l’autopsie de cette toute jeune orque. Les responsabilités doivent être clairement établies et les trois autres orques, mises en sécurité.

Moana, un adolescent né et mort malgré nos cris d’alarme

Aujourd’hui, Wikie a perdu son fils préféré, âgé de 12 ans seulement. Keijo a vu mourir son grand frère. Il n’est plus possible de laisser les trois orques partir dans leur état actuel. Inouk, dont la santé est extrêmement préoccupante, Wikie et Keijo qui depuis cet été montrent des signes visibles de leur état, doivent être pris en charge tout de suite.

Depuis des années, nous documentons et dénonçons l’inquiétante dégradation de l’état des bassins

Aujourd’hui, nous en appelons à Christophe Béchu et Sarah El Haïry pour qu’ils interviennent enfin en faveur de ces précieux animaux dont le haut degré d’évolution n’est plus un mystère. Depuis deux ans, nous demandons au ministère de l’Écologie de discuter des solutions existantes pour ces orques nées en France.

Nous proposons à nouveau au ministère et à Marineland l’intervention des vétérinaires spécialistes des orques au bord des bassins, tant qu’il est encore temps. Et supplions l’État de stopper immédiatement toute délivrance de permis d’exportation. Ce sont nos orques, elles sont sa responsabilité. Que cesse cet indécent silence laissant des tractations commerciales scandaleuses se faire sur le dos de cette famille, la seule en captivité dans le monde.

Des soins adaptés, un accompagnement par les meilleurs spécialistes mondiaux, et enfin… un avenir.

One Voice réclame justice pour Moana et demande une prise en charge urgente de sa famille

Nous allions publier aujourd’hui même un article, études scientifiques à l’appui, présentant l’importance de ne pas séparer les orques détenues au Marineland d’Antibes, car une telle séparation dans un clan familial représente une violence et un stress tels qu’ils pourraient se révéler fatals pour ces orques fragiles. En septembre, nous avions enfin obtenu qu’une expertise indépendante soit ordonnée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, justement pour Moana et son oncle Inouk.

Les faux-semblants du delphinarium qui joue la transparence une fois au pied du mur

Aujourd’hui, Marineland fait mine d’être transparent, mais pourquoi a-t-il combattu notre demande d’expertise indépendante ? Pourquoi avons-nous dû batailler pied à pied pour ce qui est considéré dans tant d’autres dossiers comme une simple formalité ?

Un vétérinaire spécialiste des orques, ayant travaillé pour un autre delphinarium, s’était rendu sur place pour nous il y a deux semaines, et son nouveau rapport est sans équivoque : l’état des quatre orques est inquiétant. La preuve est sans appel aujourd’hui.

À l’aune de ces nouvelles constatations, nous avons déposé une requête en référé conservatoire au tribunal administratif de Nice. Car sans cela, impossible de nous assurer que les orques ne soient pas envoyées au Japon avant que l’expertise ordonnée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence soit effectuée.

Crier dans le désert, et voir les orques mourir

Nous avions raison depuis le début, et cela ne nous donne aucune satisfaction : Moana était en danger, il dépérissait, sa peau, l’effondrement brutal de sa nageoire dorsale, son comportement stéréotypé et l’état de ses dents… tout exprimait sa détresse. Il n’était plus qu’un appel à l’aide, et nous étions les seuls à porter sa voix, claire, nette, vive. Ce soir, nous avons la rage au cœur. Le ministère de l’Écologie n’a pas bougé le petit doigt pour l’aider, ni lui, ni Inouk, Keijo ou Wikie.

La loi maltraitance 2021 censée protéger ces géants des océans n’est que poudre aux yeux, nous ne nous y étions hélas pas trompés.

Nous lançons une procédure en justice dans laquelle nous demandons à recevoir le rapport d’autopsie et un accès immédiat aux orques par les spécialistes.
Nous restons plus déterminés que jamais à tout tenter pour Inouk, Wikie et Keijo.

Loups : la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR87) tente de bâillonner One Voice en faisant interdire une manifestation

Loups : la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR87) tente de bâillonner One Voice en faisant interdire une manifestation

Loups : la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR87) tente de bâillonner One Voice en faisant interdire une manifestation
12.10.2023
Loups : la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR87) tente de bâillonner One Voice en faisant interdire une manifestation
Faune sauvage

Pour demander la fin du massacre des loups dans notre pays, One Voice organise tout au long du mois d’octobre des actions militantes dans différentes communes de France.Ce samedi 14 octobre à Limoges, une animation est prévue par nos bénévoles pour informer le public sur les loups, leur sensibilité, leur intelligence, leur mode de vie et l’importance de leur place dans la biodiversité. La coordination rurale de Haute-Vienne, effrayée par un stand de sensibilisation, tente de faire interdire notre manifestation à coups de communiqués de presse. Nous lui souhaitons bien du courage car One Voice n’a jamais reculé pour défendre les loups.

Les meutes sont en réalité de véritables familles, où chaque individu a son rôle à jouer pour la survie de chacun. Contrairement à ce que leurs détracteurs tentent de faire croire en les diabolisant, les loups ne représentent pas de danger pour les humains, qu’ils cherchent à éviter autant que possible.

Mais manifestement, à la CR 87, plutôt que de s’informer, on persiste à propager les mêmes sempiternelles fadaises sur les loups. Voire, on laisse libre cours à une imagination débordante : ainsi, chacun pourra lire que « ces loups ont été lâchés, et même les associations Pro-loup ont reconnu l’existence d’élevages clandestins complètement opaques et difficilement gérables. »

Un syndicat notoirement anti-loups

Ce même groupement, qui s’oppose à une manifestation à vocation pédagogique, déclarée et autorisée par la préfecture, n’hésite pourtant pas à inciter ses membres à commettre des infractions. Ainsi, fin 2021, la Coordination Rurale 87 appelait ouvertement à braconner les loups ! « En Haute-Vienne, nous avons du plomb et du poison et nous régulerons par nous-mêmes ! », disait alors son représentant dans la presse.

Nous ne céderons en rien à cette tentative d’intimidation d’un lobby mortifère, qui envoie chaque année plus d’un milliard d’animaux à l’abattoir en France et milite pour exterminer les loups, déjà dans une situation de vulnérabilité critique. Nous serons bien présents ce samedi à Limoges pour défendre leur droit à vivre en paix. Déjà 138 d’entre eux ont été abattus cette année, 6 autres braconnés, et le massacre n’est malheureusement pas terminé. L’État a en effet revu le nombre maximum de tirs dérogatoires à la hausse, autorisant la mise à mort de 209 individus pour 2023. Sans compter ceux qui meurent « accidentellement » de causes purement humaines : circulation, piégeage

Venez nous rencontrer à Amiens (80), Digne-les-Bains (04), Montpellier (34), Limoges (87), Metz (57), Aix-en-Provence (13), Troyes (10), Flers (14) ; à Rouen (76) ; à Nantes (44), Bar-Le-Duc (55), et à Strasbourg (67). En attendant la fin des tirs, signez notre pétition pour demander le respect pour les loups.