La poutre, la paille et la méthode… chez des vétérinaires

La poutre, la paille et la méthode… chez des vétérinaires

La poutre, la paille et la méthode… chez des vétérinaires
22.06.2018
La poutre, la paille et la méthode… chez des vétérinaires
Expérimentation animale

Suite à notre cri d’alarme sur ce que vivent les dizaines de lapins utilisés comme cobayes puis tués à l’issue des formations de vétérinaires, nous avons reçu une réponse de l’école vétérinaire en question. En parallèle, le cours a été supprimé! Ce sont ainsi quarante lapins qui ont été sauvés de ces expérimentations.

La directrice de l’école vétérinaire nous a écrit. Elle brandit en étendard les 80% d’utilisation d’animaux en moins et le développement au sein de l’école de méthodes alternatives pour correspondre à la loi européenne. Ce qu’elle oublie de mentionner, c’est que la législation européenne contraignant à réduire, raffiner et remplacer l’usage d’animaux, n’a été mise en place que par des actions répétées et une pression sans relâche des associations de défense des animaux.

Et c’est précisément ces méthodes d’enquête de dénonciation des injustices que l’école nous reproche. Pas le fond. Elle nous propose de travailler main dans la main après nous avoir insultés? Drôle de manière de travailler en bonne intelligence, si c’est vraiment ce qu’elle propose. Nous pouvons vraisemblablement en douter: l’école vétérinaire nous accuse de “délation” et parle “d’espionnage“, tout en évoquant leurs “ravages en d’autres temps“. Voilà une belle illustration de l’allégorie de la poutre et de la paille.

Extrait de la lettre de la direction de l’école vétérinaire, du 18 mai 2018.

Dénoncer des injustices voire des souffrances de manière non-violente n’est pas et ne peut pas être du côté de ceux qui les font subir aux sans voix, aux faibles ou aux plus vulnérables que nous. Demander justice n’est pas la loi du talion. Nos méthodes, à savoir l’enquête de terrain, la diffusion de témoignages de spécialistes, l’édition de rapports documentés, les pétitions et les rassemblements publics ont pourtant permis l’instauration de lois encadrant strictement ces pratiques. Sans notre combat pour la libération des êtres sensibles et l’arrêt de leur servitude, ils y seraient encore dans des proportions bien supérieures.

L’expérimentation animale est-elle réellement un mal nécessaire? De nombreux scientifiques soutiennent le contraire. Comme l’a très justement rappelé le Dr André Ménache, “en ce qui concerne l’expérimentation animale, l’argument scientifique rejoint l’argument éthique“. Une chose est certaine, la France n’est pas suffisamment engagée dans une politique de réduction, de raffinement et de remplacement. En choisissant des arguments annexes, l’école vétérinaire cherche à changer de sujet.

En conclusion, serait-ce en réaction à notre article? Le cours que nous évoquions sur l’anesthésie, la stérilisation et la dentisterie sur les lapins n’a pas été reprogrammé, et a été supprimé en formation initiale dans cette école. Quarante lapins ont donc été sauvés d’expérimentations ce semestre et les suivants!

Crédit Photo: ©Stefan Andronache/Fotolia.com

Aidez-nous à sortir le lion Sultan de sa prison!

Aidez-nous à sortir le lion Sultan de sa prison!

Aidez-nous à sortir le lion Sultan de sa prison!
21.06.2018
Aidez-nous à sortir le lion Sultan de sa prison!
Exploitation pour le spectacle

Sultan endure l’enfer au fond du cirque William Zavatta. Ce lion vit seul et souvent plongé dans l’obscurité, dépossédé de son existence. Pourtant, du fond de sa geôle, il trouve encore la force d’appeler au secours. One Voice se mobilise pour le sauver, avant que l’ennui profond dans lequel il s’enlise ne finisse par le tuer. Signez la pétition pour nous aider à le sortir de sa prison!

Depuis combien de temps endure-t-il ce calvaire? Depuis combien de temps perçoit-il chaque seconde comme un enfer éternel? Sultan, un lion de 8 ans en pleine force de l’âge, est emprisonné par William Zavatta dans des conditions insoutenables.

Privé d’une vie de lion

À l’abri des regards, enfermé dans un petit camion parfois bâché, sans aucun lien avec les lionnes, le beau mâle vit seul, souvent dans l’obscurité. Profondément seul. Et immobile ou enfermé dans des comportements stéréotypés. Son dresseur représente son unique contact avec le monde extérieur. Complètement à sa merci, son existence entière se réduit au néant.

Comment peut-on imposer de telles souffrances à un animal qui, dans la nature, passerait ses journées à arpenter un vaste territoire pouvant atteindre 100 km2? Comment peut-on couper de la compagnie des siens, un félin par essence extrêmement sociable? Les lions ont besoin de vivre ensemble pour leur équilibre. La taille de leurs groupes peut atteindre une quarantaine d’individus dans la nature! Sultan, lui, n’a rien ni personne pour se distraire. Il sombre dans le désespoir.

De l’isolement au brouhaha des parades

Cynisme absolu: ses seules « sorties » ont lieu en été, au cours des parades ambulantes du cirque, pour annoncer les spectacles. Dans une violence inouïe, les geôliers le tirent soudain de sa solitude et de la pénombre pour l’exposer brutalement, dans le brouhaha des klaxons, des hurlements et d’une musique tonitruante, alors que la sonorisation des camions transportant des animaux est interdite… Manquant de s’écrouler à chaque coup de frein, Sultan apparaît à bord du véhicule, complètement hagard. Quel sombre « spectacle » que ce noble fauve, brisé par les humains, utilisé ainsi pour conquérir le public et, quel effroyable stress de plus pour lui.

Sultan appelle au secours

Annihilé de la sorte, Sultan pourrait se laisser mourir. Mais malgré l’horreur de son quotidien vide de sens, Sultan résiste encore. One Voice en a été témoin. Le soir, parfois, de son camion bâché, du fond de la pénombre, s’échappe un cri déchirant. Il appelle! Il nous appelle à son secours! Depuis 2016, notre association a déjà déposé plainte à deux reprises pour mauvais traitements afin de le sauver. Mais rien n’a changé, la justice est trop lente! Nous ne l’abandonnons pas. Aujourd’hui, nous faisons donc résonner la voix de Sultan encore plus fort en lançant une vaste campagne en son nom. Rejoignez-nous dans cette action pour obtenir sa libération du cirque William Zavatta et son placement dans un sanctuaire. Son seul espoir d’une vie digne, d’une vie libre, d’une vie tout court, est entre nos mains et les vôtres.
Signez et partagez la pétition

Little Boy, jeune cane corso poignardé et empalé sur une branche: procès le 20 juin

Little Boy, jeune cane corso poignardé et empalé sur une branche: procès le 20 juin

Little Boy, jeune cane corso poignardé et empalé sur une branche: procès le 20 juin
20.06.2018
Little Boy, jeune cane corso poignardé et empalé sur une branche : procès le 20 juin
Animaux familiers

Rejeté de toute part, abandonné plusieurs fois, sans personne pour l’aimer, Little Boy, un jeune chien cane corso, avait déjà vécu de multiples déceptions face au genre humain. Il a été froidement assassiné par des personnes en qui il avait confiance. Notre Cellule Zoé sera au Tribunal de Béthune pour lui le 20 juin.

Ce jour-là, Little Boy a été attaché. Puis, les coups ont commencé à pleuvoir, il a été transpercé de plusieurs coups de couteau, éviscéré et empalé sur un arbre où il a été abandonné, gémissant encore. Sa puce d’identification lui a été retirée, mais cela n’a heureusement pas été suffisant… Et son terrible parcours a pu être retracé.

Enfermé la plupart du temps sur le balcon, le quotidien de Little Boy n’était que solitude. En quatre ans d’existence, les humains ne lui ont jamais été fidèles, il est passé de mains en mains, donné par petite annonce sur internet, sans jamais une personne de confiance pour, enfin, lui apporter la protection, la sécurité et l’amour dont il avait besoin.

Le jour de sa mort, ses tortionnaires ont-ils agi sur commande de ses gardiens qui avaient déjà cherché à s’en débarrasser? Little Boy a-t-il cru, joyeusement, à une balade bienvenue, à une récréation du balcon auquel il était assigné, ou a-t-il senti le danger, et terrorisé, a-t-il suivi ses tortionnaires à contrecœur? Toujours est-il qu’ils ont prémédité leur geste, puisqu’ils ont emporté avec eux deux couteaux lorsqu’ils ont emmené le chien. Les deux ou trois hommes, cela reste encore à déterminer, se rejettent mutuellement la faute. Le dossier de ce massacre recèle encore de nombreuses incohérences et zones d’ombre.

Ce qu’a subi Little Boy, c’est de la torture!

Vivre avec un chien entraine des responsabilités. Il n’est pas un accessoire dont on peut se débarrasser ou disposer à loisir. Ne pas être capable de lui apporter ce dont il a besoin, et au-delà de tout, commanditer ou procéder à son assassinat, doit être sévèrement sanctionné. Ce qu’a subi Little Boy, c’est de la torture! Les personnes qui l’ont tué doivent être jugées avec toute l’exemplarité nécessaire !
Nous serons le 20 juin au procès, notre Cellule Zoé y défendra la mémoire de Little Boy et réclamera justice pour lui au tribunal.

Notre combat pour faire reconnaitre “le lien” par la loi

Certaines des personnes impliquées avaient déjà fait état de comportements violents, cela ne peut plus durer, ces personnes sont des dangers avérés pour la société entière.

Nous avons récemment renouvelé notre appel au ministère de la Justice pour faire valoir le lien entre les violences, que la victime soit humaine ou animale, afin de changer la loi en la matière.

 

Madame la Garde des Sceaux, @NBelloubet @justice_gouv, nous vous écrivons de nouveau car les #violences perpétrées sur #animaux familiers doivent être punies très sévèrement du fait de leur lien fréquent avec les #ViolencesDomestiques. Il est temps de changer la loi! pic.twitter.com/6A8SDgU0wO

— One Voice (@onevoiceanimal) 7 juin 2018

 

Signez notre pétition pour nous soutenir dans ce combat.

Crédit Photo: © DR (France 3 Hauts-de-France)

L’élevage intensif de chiens destinés aux laboratoires attaque en référé le constat d’huissier obtenu par One Voice

L’élevage intensif de chiens destinés aux laboratoires attaque en référé le constat d’huissier obtenu par One Voice

L’élevage intensif de chiens destinés aux laboratoires attaque en référé le constat d’huissier obtenu par One Voice
18.06.2018
L’élevage intensif de chiens destinés aux laboratoires attaque en référé le constat d’huissier obtenu par One Voice
Expérimentation animale

Le Centre d’élevage du Domaine des Souches (CEDS) attaque One Voice pour faire annuler l’ordonnance du juge qui a permis à l’huissier d’entrer dans le centre et de faire des constatations sur les conditions d’hébergement des chiens Beagles et Golden Retrievers. Non content de vouloir censurer et réduire l’association au silence, l’élevage réclame 10 000 euros de dommages et intérêts et 5000 euros de frais d’avocat, alors que cet argent est destiné à des actions soutenant les sans voix! L’association One Voice sera donc au Tribunal de Grande Instance d’Auxerre mardi 19 juin à 9h30 pour défendre les chiens.

One Voice a fait cette demande auprès du tribunal pour pouvoir obtenir des éléments pour déposer sa plainte pour mauvais traitements au vu des incohérences relevées dans le rapport de l’élevage déposé à la préfecture pour sa demande d’autorisation d’agrandissement, autrement, dit, une régularisation d’un agrandissement déjà effectif! One Voice demande que les faits soient jugés, et uniquement les faits.

Pour les propriétaires de ce centre, l’association One Voice n’aurait pas qualité à agir pour présenter une telle demande et serait «manifestement politique et politisée à outrance pour lutter contre les élevages». Pour eux, One Voice se trompe d’interlocuteur et doit attaquer la préfecture.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :

 « II n’y a pas d’égalité des armes entre d’une part les intérêts propres de ces 1500 chiens captifs et d’autre part les intérêts de cet élevage. Le CEDS semble oublier que les animaux ont des droits et que précisément nous intervenons pour porter leur voix devant la justice. C’est là toute notre légitimité. »

Suite aux constatations de l’huissier, One Voice a également déposé plainte pour défaut de soins et actes de cruauté sur animaux domestiques.

Samedi 9 juin, une délégation de One Voice a été reçue par la directrice de cabinet du Préfet de l’Yonne, et a organisé une marche unitaire dans Auxerre, au son des aboiements des chiens martyrisés dans les laboratoires. De nombreuses associations nationales et internationales ont rejoint le mouvement, telles que : Abolition, ADDA ONG, CCEA Collectif Contre L’Expérimentation et l’Exploitation Animales, Djurens Rätt, Doctors Against Animal Experiments Germany, Društvo za zaščito živali Ljubljana, Fermons le CEDS, Forsøgsdyrenes Værn, LAV, Tierversuchsgegner, Vegan impact,…

Silence, mensonges, et trahisons : bienvenue dans l’univers de la captivité et du ministère.

Silence, mensonges, et trahisons : bienvenue dans l’univers de la captivité et du ministère.

Silence, mensonges, et trahisons : bienvenue dans l’univers de la captivité et du ministère.
15.06.2018
Silence, mensonges, et trahisons : bienvenue dans l’univers de la captivité et du ministère.
Exploitation pour le spectacle

Lors des discussions préalables à l’écriture de l’arrêté de 2017 qui a abouti à l’interdiction de la reproduction des cétacés captifs, ces derniers semblaient accepter le sens de l’Histoire. De belles paroles furent prononcées. Mais leur attaque de l’arrêté, annulé pour des raisons de forme, leur a donné un nouveau souffle. Cinq mois après l’annulation de l’arrêté dit “delphinariums”, qu’en est-il? Malgré notre insistance et pourtant parfaitement informé, le ministère ne semble pas prendre la mesure du problème. Or jouer la montre, c’est faire payer toujours plus aux animaux!

Mensonges et trahisons de la parole donnée

Jon Kershaw, le directeur du Marineland d’Antibes, le 8 juin 2016, devant le Ministre de l’environnement représentée par le Directeur de l’Eau et de la Biodiversité pendant les discussions préalables à l’écriture de l’arrêté dit “delphinariums” mettant fin à la reproduction des cétacés captifs s’était engagé: « Concernant la détention et la présentation au public d’orques, il a été acté que les 4 orques actuellement présents dans l’établissement ne reproduiront plus et qu’aucun nouvel animal ne sera introduit dans cet établissement ce qui signifie que l’activité de présentation au public des orques en France s’achèvera à la mort du prochain animal car il avait été acté dans les réunions précédentes qu’un groupe d’orques doit être constitué d’au moins 3 animaux ». A présent, Marineland refuse de répondre à notre courrier sur les orques!

Le zoo de Beauval s’était quant à lui engagé le même jour, en la personne de Rodolphe Delord son directeur, et devant témoins, à abandonner son projet de delphinarium à Beauval. Le compte rendu de la réunion de travail au ministère le stipule noir sur blanc: “Le Zooparc de Beauval avait un projet de delphinarium qui aurait été de nouvelle génération qui avait été présenté au Président de la République lors de son passage le 11 septembre 2015, malheureusement la direction de cet établissement a décidé d’abandonner ce projet, sous la pression des réseaux sociaux.”

Le ministre de l’Écologie, quant à lui, n’hésitait pas le 19 septembre 2017 à répondre à l’un de nos députés: “la détention en captivité des cétacés, et en particulier la participation de ces animaux à des spectacles, soulèvent de nombreuses questions éthiques. […] l’interdiction de la détention en captivité des cétacés par l’arrêté ministériel du 3 mai 2017 ne doit pas être remise en cause. […] L’impact économique de l’interdiction de la détention en captivité des cétacés sera donc modéré au regard du progrès que cette interdiction constitue pour le bien-être animal. Dans les prochains mois, de nouvelles démarches de réflexion sur le bien-être animal seront engagées, en associant les parlementaires, les éthologues et les philosophes.” Cela a-t-il changé? Cinq mois après l’annulation de l’arrêté dit “delphinariums”, qu’en est-il?

Silence du ministère

Pour réclamer un nouvel arrêté reprenant sur le fond celui du précédent, le Conseil d’État n’ayant annulé celui-ci que pour des raisons de forme, nous avons saisi plusieurs fois Nicolas Hulot et son cabinet. En mars 2018 par courrier et à plusieurs autres reprises et par d’autres moyens (emails, tweets…), en notre nom, en tant que représentants de la coalition Dolphinaria-Free Europe, et avec nos partenaires La Dolphin Connexion, Réseau-Cétacés et Sea Shepherd. Mais il ne répond pas.

Ce travail de fond ne peut se faire que si l’on a un interlocuteur. Étant donné que nous trouvons porte close, nous sommes contraints d’agir sur d’autres fronts. La plus grande partie de la population est en accord avec nous, il faut sauver ces animaux de ces univers carcéraux.

Face à ce mur, nous sommes plus déterminés que jamais

Nous portons plainte pour obtenir la libération de Femke à qui nous avons rendu visite, et qui nous a profondément inquiétés. Elle laisse son corps déformé flotter sans énergie, et reste face au mur plusieurs heures dans la journée. Elle entre peu en relation avec les autres dauphins depuis qu’Ekinox, son fils unique lui a été retiré. Signez notre pétition pour elle.

Aïcko, lui, n’a pas eu la possibilité de s’en sortir, sa vie a été interrompue si tôt… Nous vous révélerons très bientôt ce qu’il a souffert durant ses derniers instants de vie, et les raisons de sa mort. Pour tous ceux qui restent captifs, signez notre pétition pour mettre fin aux delphinariums!

Les cétacés captifs sont mis dans des situations sans issue, désespérantes, et tragiques. Le précédent ministre avait pris la mesure de l’enjeu pour eux. Nous faisons donc un recours au Conseil d’Etat contre le refus implicite du Ministre actuel de prendre un nouvel arrêté en vue d’interdire la détention de tout nouveau spécimen de cétacés. Signez notre pétition, exigeons un nouvel arrêté! Ça suffit, les dauphins et orques n’ont pas le luxe de pouvoir d’attendre encore des mois et des mois!

L’élevage de chiens de Mézilles veut nous faire taire.

L’élevage de chiens de Mézilles veut nous faire taire.

L’élevage de chiens de Mézilles veut nous faire taire.
14.06.2018
L’élevage de chiens de Mézilles veut nous faire taire.
Expérimentation animale

Nous avons obtenu qu’un juge nous autorise à rentrer avec un huissier dans l’élevage de Beagle et Golden Retriever de Mézilles. Ce dernier nous attaque, nous demande 15000€ et veut voir disparaitre toute trace du constat d’huissier.

L’élevage, non content de faire subir aux chiens des conditions de vie plus que questionnables, cherche désormais à nous museler.

Il nous attaque afin que nous ne puissions pas utiliser contre eux les informations du constat d’huissier. Le 19 juin, nous défendrons les droits de ces 1500 chiens.

Retenus derrière le grillage et les murs en béton de cet élevage, ils ne connaîtront pour ainsi dire jamais une caresse, ne seront jamais que des numéros, et sous leurs pattes, jamais un brin d’herbe, seulement du carrelage et du ciment. Certains y resteront jusqu’à leur mort, les autres jusqu’à être envoyés dans des laboratoires pour y subir des expérimentations et y mourir.

One Voice reproche notamment à ce centre :

  • Un nombre de chiens plus élevé qu’autorisé,
  • Des chiots non comptabilisés en dépit de leur nombre important,
  • Une salle d’opération et d’échographie plus que rudimentaire,
  • L’absence de « parcs d’ébats » pour que les chiens puissent courir et vivre ne serait-ce qu’un minimum une vraie vie de chien,
  • Un personnel en sous-effectif ne permettant pas que les animaux soient correctement suivis pour leur bien-être,
  • Des chiennes mettant bas la nuit sans la moindre surveillance pouvant rendre toute complication funeste,
  • Une fréquence de reproduction industrielle, etc.

Soutenez-nous, relayez les informations. Signez également la pétition pour faire fermer l’élevage !

Keijo, fils de l’inceste

Keijo, fils de l’inceste

Keijo, fils de l’inceste
12.06.2018
Keijo, fils de l’inceste
Exploitation pour le spectacle

Keijo est né trop tôt après son frère Moana, comme cela peut arriver seulement dans les delphinariums. Rejeté par sa mère, Wikie, le début de sa vie a été difficile.

Keijo est né au Marineland le 20 novembre 2013. Sa mère est Wikie et son père s’appelait Valentin. Cela fait donc de lui un enfant consanguin à 12.5%, puisque Wikie et Valentin étaient demi-sœur et demi-frère.

Les relations incestueuses, observées seulement en bassin, restent un problème majeur pour la plupart des grands parcs marins. Taku, au SeaWorld d’Orlando, a fécondé sa propre mère Katina, qui a donné naissance à Nalani en 2006. A Loro Parque, Kohana a été fécondée deux fois par son oncle, puis elle a refusé de s’occuper de ses enfants… Dans ces conditions de promiscuité et de captivité, comment éduque-t-on les petits? Les mères semblent désarmées.

On a pu voir en tous cas Wikie en train de le repousser loin du bord du bassin avec l’aide de Moana. C’était, assure-t-on au delphinarium, pour l’exercer au « slide-out », cette posture mortifère où le cétacé s’échoue sur ordre. Il semble plutôt que Wikie ait eu quelque mal à accepter son deuxième fils, arrivé trop tôt après la naissance du premier, ce qui ne serait pas arrivé dans la nature.

Comme Moana, Keijo est avide d’apprendre, et il apprend vite. Mais les défis intellectuels qu’on lui pose sont limités et répétitifs. Il a déjà perdu l’excitation de l’enfance à force de se cogner aux vitres, et l’inondation d’octobre 2015 a certainement marqué sa mémoire au fer rouge. Les premières images tournées juste après la catastrophe nous le montraient serré contre Wikie et son demi-frère Inouk, dans un petit bassin de fortune aux eaux noires, tandis que le corps sans vie de Valentin venait d’être emporté. Tout cela, comme l’agonie de Freya, la mère de Valentin, les deux petits l’ont vu. Ils ne l’oublieront pas.

Pourtant, un site de promotion des parcs zoologiques osait écrire à la naissance de Keijo :
«Le 20 novembre 2013, un nouvel enfant orque est né pour la seconde fois des œuvres de Wikie au Marineland Antibes. Son père est inconnu mais on soupçonne fortement qu’il s’agisse de son demi-frère, Valentin. Cela porte le nombre de orques en captivité jusqu’à 53, et avec l’ajout récent de 8 orques sauvages capturées en Russie, ainsi que de la femelle Morgan, sauvée par le Dolfinarium de Harderwijk et des 2 deux bébés engendrés à distance par l’orque Kshamenk cette année, l’avenir de ces animaux en captivité est radieux».

Ah oui, radieux…

One Voice en action le 9 juin à Auxerre contre le plus gros élevage français de chiens pour les laboratoires

One Voice en action le 9 juin à Auxerre contre le plus gros élevage français de chiens pour les laboratoires

One Voice en action le 9 juin à Auxerre contre le plus gros élevage français de chiens pour les laboratoires
07.06.2018
One Voice en action le 9 juin à Auxerre contre le plus gros élevage français de chiens pour les laboratoires
Expérimentation animale

L’association One Voice porte plainte contre l’élevage intensif de chiens de Mézilles dans l’Yonne. Samedi 9 juin, de 14h à 16h, elle organise un rassemblement devant la préfecture d’Auxerre pour réclamer la fermeture du CEDS, le plus gros élevage français fournissant les laboratoires. Le même jour à 14h, une délégation sera reçue par la Directrice de cabinet du Préfet de l’Yonne.

One Voice a été autorisée à recourir à un huissier de justice qui a pu faire des constatations au sein du CEDS le 24 mai dernier. Suite à son rapport, elle porte plainte contre cet élevage pour mauvais traitements et défaut de soins. L’association requiert également que l’ensemble des chiens lui soient remis.

L’élevage demande à la Préfecture d’entériner une augmentation déjà effective.

Le Centre d’Elevage du Domaine des Souches (CEDS) réclame à l’Etat l’autorisation d’agrandir ses capacités d’accueil, alors qu’il a déjà largement dépassé la capacité maximale qui lui est autorisée.

Une plainte pour défaut de soins et mauvais traitements

Il ressort du rapport de l’huissier que les femelles sont utilisées pour la reproduction à chaque chaleur, jusqu’à leurs sept ans. Ce jour-là, l’équipe de l’élevage est manifestement en souseffectif car le constat ne fait état que trois personnes sur le site. Seule la gardienne est là la nuit, mais ne surveille pas les animaux. Ainsi quand les femelles accouchent, comment peuvent-elles bénéficier d’assistance ou de soin en cas de complication? Une fois nés, les petits vivent enfermés avec leur mère dans le même box bétonné pendant 12 semaines, seul «confort» prévu : un bac en plastique et de la sciure au sol. On ne trouve pas la moindre trace d’un quelconque jeu ou autre moyen de s’isoler pour les mères.

Au bout des deux mois, les chiots sont sevrés, séparés de leur mère, et regroupés dans «la zone de stockage», où aucun «parc d’ébats» n’est prévu: la nature est absente, sauf derrière le grillage. Ceux qui survivent sont envoyés vers les laboratoires dès l’âge de 10 mois. Quand les femelles ne peuvent plus se reproduire, elles subissent le même sort. La plainte de One Voice fait état de nombreux dysfonctionnements.

La loi et la population réclament moins de cruauté et de tests sur les animaux

Les Beagles et Golden Retrievers sont des chiens choisis pour alimenter les laboratoires appliquant des protocoles d’expérimentation animale parce qu’ils sont doux et dociles. Depuis 2016, la quantité de chiens utilisés dans les laboratoires est en hausse. Quand on sait à quel point ils sont protégés par la loi française, cela laisse imaginer ce que vivent les lapins, les hamsters, les souris…

Et pourtant, 83% des français sont favorables à l’arrêt des tests sur les animaux (sondage IPSOS pour One Voice décembre 2016).

La réglementation européenne est claire sur le sujet, elle l’explicite sous la forme de la règle des 3R : Réduire, remplacer, raffiner. Les pays membres de l’Union européenne doivent remplacer les animaux par des méthodes alternatives de recherche (simulations informatiques, cellules souches, etc.), raffiner les tests pour les rendre moins douloureux, et surtout, réduire la quantité d’animaux utilisés. L’Etat doit donc financer la recherche de méthodes alternatives quand elles n’existent pas, et les scientifiques ont eux, le devoir de mettre en oeuvre ces méthodes quand elles existent.

En toute cohérence avec ces dispositions, One Voice réclame la fermeture de cet élevage français, au lieu de son agrandissement, et est soutenue dans cette démarche, par plus de 40 000 personnes ayant signé en six semaines, la pétition mise en ligne sur son site. De nombreuses associations composant la principale coalition européenne en la matière, l’ECEAE, Coalition Européenne pour mettre fin à l’Expérimentation Animale, soutiennent One Voice – dont elle est le représentant français. Le collectif local «Fermons le CEDS» est également solidaire de l’action.

Le samedi 9 juin à 14h, l’association sera reçue par la directrice de Cabinet du Préfet de l’Yonne, le défilé partira après le rendez-vous.

Nous sommes à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et serons disponibles pour toute demande d’interview jusqu’à 13h30 le jour du rassemblement, ou après 15h le même jour.

Photographie extraite de la plainte déposée auprès du procureur d’Auxerre

Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil!

Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil!

Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil!
06.06.2018
Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil!
Animaux familiers

Six victimes. Six morts innocentes, six morts violentes et une famille terrorisée. Voilà le bilan d’un accès de colère. Contre cet homme et la menace qu’il recommence -et sur qui?– One Voice a porté plainte. Nous serons au tribunal de Laon jeudi 7 juin.

Les menaces de mort incessantes, et le chantage au suicide tenait toute la famille sous tension depuis de nombreuses années. Le sexagénaire instable et violent, maladivement jaloux, avait l’insulte facile. Ce chasseur s’imposait, le fusil à la main, reprochant à son fils et petit fils d’être trop présents dans sa vie et d’être des «merdes». Pour faire pression sur ses proches, il menaçait aussi les animaux. Et il est passé à l’acte…

Le 4 avril 2018, il a tué ses quatre chiens et ses deux chats de coups de fusil dans la tête. Il a ensuite appelé son ex-femme pour la menacer de mort et s’est rué chez elle, après avoir tiré dans la porte, avant de s’enfuir! La violence est aveugle, elle ne choisit pas ses victimes. Qui sera la prochaine à périr de sa main? C’est ce qui inquiète même un proche du prévenu, qui a témoigné avoir peur qu’il «finisse ce qu’il a commencé» en sortant de garde à vue.

Notre campagne, pour que le lien existant entre les violences exercées contre les humains et contre les animaux soit reconnu en France, prend encore ici tout son sens.

Il est urgent que la loi prenne en compte le danger que ces personnes représentent pour l’ensemble de la société, et agisse en amont pour éviter qu’ils ne continuent à nuire!

Notre Cellule Zoé a porté plainte pour atteinte volontaire à un animal familier (six en l’espèce), et exige une peine exemplaire lors de l’audience qui aura lieu à Laon ce 7 juin.

Vous aussi, agissez pour que ce lien soit reconnu pénalement, et que les personnes vulnérables, qu’elles soient animales ou humaines soient protégées comme il se doit. Signez notre pétition.