Un corps de renard a été retrouvé pendu à un arbre dans la commune de Vallet (Loire-Atlantique), en méconnaissance de la réglementation relative à la chasse et au piégeage.
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Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
06.02.2023
Alpes-Maritimes
Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
Animaux familiers
Depuis le 1er octobre 2022, toute primo-acquisition d’un chien ou d’un chat est soumise à un délai de réflexion de sept jours. L’adoptant doit en effet signer un «certificat d’engagement et de connaissance» une semaine avant l’adoption. Pourtant, au salon du chiot d’Antibes qui a eu lieu ce week-end (4 et 5 février 2023), il était tout à fait possible de repartir avec son chien en une heure : le temps de payer et de signer quelques papiers. Le non-respect de cette obligation n’est malheureusement pas un cas isolé, comme nous l’avions déjà signalé concernant une animalerie en Bretagne.
Un certificat censé empêcher les achats coup de cœur…
Afin de stopper les achats impulsifs et les abandons survenant quelques jours plus tard par des acheteurs qui n’avaient pas compris qu’un animal n’est pas une peluche, un délai de réflexion obligatoire de sept jours a été instauré depuis le début du mois d’octobre 2022.
En théorie, vous venez donc rencontrer votre nouveau compagnon, vous signez ce fameux certificat d’engagement et de connaissance, vous rentrez chez vous, et c’est seulement une semaine plus tard, après avoir bien réfléchi, que vous pouvez venir chercher votre animal si vous n’avez pas changé d’avis.
Si l’idée peut sembler intelligente, dans les faits, elle n’est absolument pas viable : elle peut être aisément détournée, voire complètement ignorée, et les sanctions sont difficilement applicables.
… qui peut être facilement contourné
Certains éleveurs, animaleries ou même associations vous proposent de venir avec un certificat déjà signé et daté, que vous aurez préalablement téléchargé sur internet une semaine auparavant. Vous n’avez donc jamais rencontré le cédant ni l’animal, mais vous pouvez repartir avec ce dernier en toute légalité, puisque vous avez signé le Saint-Graal…
Cependant, comme ce fut le cas ce week-end au salon du chiot d’Antibes, nombreux sont ceux qui ont vendu leur « marchandise » sans respecter ce délai et en antidatant carrément le certificat, comme en témoignent les acquéreurs ou les vendeurs eux-mêmes !
Cette éleveuse de bouledogues français, par exemple, qui explique à l’une de nos militantes prétendant vouloir acheter un chiot :
«Je l’ai, le certificat, j’en ai un et je le fais remplir aux gens qui ont pas eu le temps de le télécharger. Vous avez deux possibilités : ou vous signez le certificat aujourd’hui et vous venez chercher le chien dans sept jours, ou vraiment si vous voulez votre chien aujourd’hui, bah, on l’antidate, on est obligé de faire ça. »
Ou encore cet homme qui vient d’acheter un chaton et qui nous explique qu’il a signé le certificat le jour même, qu’il est donc en possession de l’animal, mais « qu’on peut se rétracter après ». On comprend donc que s’il change d’avis, il pourra rendre le chat, comme lorsqu’on achète un pull dans un magasin et qu’on le rapporte quelques jours plus tard car finalement, on n’en a pas vraiment l’utilité, ou car il ne nous va pas.
Des sanctions dérisoires
Les éleveurs qui ne respectent pas le délai de réflexion ne risquent de toute façon pas grand-chose : une amende prévue pour les contraventions de 3e classe, soit 450 euros. Mais 450 euros, qu’est-ce que cela représente pour un chiot qu’ils auront vendu entre 1500 et 2000 euros ? De plus, comment prouver que le certificat a été antidaté afin de faire sanctionner les mis en cause ?…
Nos militants étaient présents à l’entrée du salon pour des actions de sensibilisation et alerter les visiteurs sur le non-sens des élevages et animaleries qui exploitent les animaux et alimentent chaque année les refuges une fois que les acquéreurs se sont lassés du petit chiot mignon qui pèse désormais 15 kilos de plus et qu’il faut continuer de promener tous les jours. Grâce à nos bénévoles, plusieurs dizaines de personnes ont fait demi-tour pour aller visiter les refuges plutôt que le salon !
Signez nos pétitions pour demander le respect des lois contre les maltraitances animales et la stérilisation obligatoire des chats qui arrivent par dizaines de milliers chaque année en fourrière et y sont exterminés en masse !
Jura, Alpes-de-Haute-Provence : face aux préfets, One Voice au secours des loups
Jura, Alpes-de-Haute-Provence : face aux préfets, One Voice au secours des loups
Jura, Alpes-de-Haute-Provence : face aux préfets, One Voice au secours des loups
06.02.2023
Jura, Alpes-de-Haute-Provence : face aux préfets, One Voice au secours des loups
Animaux sauvages
Entre la mi-décembre et début janvier, sept arrêtés préfectoraux ont été pris pour autoriser des tirs de défense simple (TDS) contre les loups dans le Jura et les Alpes-de-Haute-Provence, sans faire référence à la moindre analyse précise pour prouver la nécessité de ces mesures dans les élevages de vaches concernés, contrairement à ce qui est exigé par les textes. One Voice a déposé des recours demandant l’annulation de chaque arrêté. En attendant ces audiences sur le fond, l’association sera présente le 8 février 2022 à 10 h au tribunal administratif (TA) de Besançon et le lendemain à 10h au TA de Marseille pour tenter de les faire suspendre en urgence.
C’est une note préfectorale bien fantaisiste que les préfectures du Jura et des Alpes-de-Haute-Provence ont ressorti de leur chapeau pour autoriser ces tirs contre les loups les 19 décembre 2022 et 3 janvier 2023. Selon ce document du 28 juin 2019, certains troupeaux seraient “non protégeables” par nature, et leurs propriétaires pourraient donc être autorisés à tuer les loups pour les en protéger sans avoir réalisé d’analyse préalable, simplement parce que les animaux d’élevage en question seraient… des bovins. Problème : ce texte contredit un arrêté ministériel obligeant bel et bien les éleveurs à établir la non-protégeabilité des troupeaux au cas par cas. Sans discrimination entre vaches et moutons, donc.
Comme ailleurs, One Voice a déposé des référés-suspension. En reprenant les textes autorisant les tirs, selon nous, les arrêtés ne démontrent pas suffisamment l’existence d’un risque de dommage important pour les élevages concernés, ne font référence à aucune analyse réalisée au cas par cas et exonèrent les éleveurs de mettre en place des mesures de protection.
Visiblement, le but premier – et réel ! Pourquoi poser la question ? – de ces arrêtés n’est pas de protéger les animaux des troupeaux, mais bien de tuer le plus de loups possible ! L’État veut-il les exterminer ? Ne peut-il pas trouver d’autres moyens pour aider les éleveurs et calmer la peur irrationnelle d’une population qui, dans sa très grande majorité, n’a jamais aperçu le moindre loup en liberté ? Au-delà du drame que cela représenterait pour les loups et pour leur écosystème, peut-on d’ailleurs vraiment croire que leur extinction aiderait les éleveurs à faire face à leurs difficultés ? L’impact des loups est dérisoire. Tous les animaux des troupeaux sont destinés à l’abattoir…
Ils étaient des dizaines de milliers dans notre pays au Moyen Âge. Les loups sont à peine 921 aujourd’hui et leur espèce n’est même pas viable. Pour preuve : ils sont classés vulnérables. Pourtant, chaque année, le nombre de loups que les humains sont autorisés à abattre augmente. Nous l’avions déjà dénoncé au Conseil d’Etat en 2022, année où le gouvernement avait prévu le massacre de 118 d’entre eux. Cette année, 174 pourront être tués. Deux l’ont déjà été pas plus tard qu’à la mi-janvier. Plutôt que de les faire assassiner en masse, les autorités devraient trouver des solutions alternatives et se réjouir de la présence dans notre pays de ces grands prédateurs qui jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes, en plus d’être des individus sensibles, intelligents et à la vie sociale complexe.
One Voice demande la suspension immédiate des six arrêtés autorisant les tirs de défense simple pris par la préfecture du Jura et de celui pris par le préfet des Alpes-de-Haute-Provence. Il est déjà scandaleux que, sous des prétextes fallacieux, les loups se fassent abattre en toute légalité. Nous ne pouvons pas permettre qu’en plus ce massacre déroge à la loi pour faire encore davantage de victimes.
Dans le Lot-et-Garonne, des chiens «de chasse» livrés à eux-mêmes dans un hangar: One Voice enquête et dépose plainte
Dans le Lot-et-Garonne, des chiens «de chasse» livrés à eux-mêmes dans un hangar: One Voice enquête et dépose plainte
Dans le Lot-et-Garonne, des chiens «de chasse» livrés à eux-mêmes dans un hangar: One Voice enquête et dépose plainte
01.02.2023
Lot-et-Garonne
Dans le Lot-et-Garonne, des chiens «de chasse» livrés à eux-mêmes dans un hangar: One Voice enquête et dépose plainte
Chasse
Une dizaine de chiens exploités pour la chasse et maintenus à l’année sous un hangar quasi désaffecté au fond d’un bois: loin des yeux, loin du cœur? Pas pour One Voice, qui lance l’alerte et dépose plainte au tribunal judiciaire d’Agen.
Après un signalement alarmant de chiens maintenus enfermés à l’année derrière les grilles d’un hangar perdu dans les bois aux environs d’Agen, nos enquêteurs se sont rendus sur place. Ils ont découvert, au détour d’un chemin boisé, un bâtiment en tôle, tout ce qu’il y a de plus banal en apparence, à ceci près qu’une dizaine de chiens s’y trouvent maintenus sans supervision. Ce lieu délabré, comportant des outils et objets en tout genre jetés çà et là, des sacs en plastique, des parpaings, des planches, des fils de fer, présente un sol dur et accidenté, jonché de déjections, entre terre battue et cailloux… Et au milieu de ces box faits de bric et de broc, à la merci du froid et du vent en ce moment, mais aussi de la touffeur de l’air dès le printemps, une dizaine de chiens qui appellent au secours.
Comme une arme : une vie d’ennui à la remise, ou la chasse
Des chiens “de chasse”, comme on dit: poussés à travailler au service des chasseurs jusqu’à épuisement et maintenus loin des habitations comme à Chaux-du-Dombief, pour ne pas perturber le voisinage, mais aussi hors du regard et de l’attention de ceux qui pourraient s’inquiéter de leur bien-être.
Des chiens comme les autres!
Bien que rien ne les différencie des autres chiens au regard de la législation, ceux-là sont vus comme des outils par leurs exploitants et comme un collectif, non comme des individus. Seule la meute compte. L’intérêt pour les chasseurs, c’est qu’ils ne ménagent pas leur peine, ne soient pas effarouchés par les tirs des fusils, et obéissent au doigt et à l’œil. Et si l’un d’eux périt, il sera vite remplacé. Pour le reste, en dehors du temps de chasse, ils sont remisés dans des lieux comme celui-ci, pour ne “gêner” personne avec leurs aboiements.
Après une journée passée à la chasse, certains sont blessés à l’œil, boitent, d’autres se grattent intensément. Ils retrouvent les gamelles vides et dégoûtantes de la semaine précédente, ou alors un petit cocktail d’eau croupie jaune qui ressemble à de l’urine. Ils se partageront le contenu d’une caisse remplie de membres d’animaux coupés en tronçons laissés à l’air libre, ce qui risque de les rendre malades. On se rend compte que ce qu’on a pu prendre pour des cailloux au sol est en réalité un tapis d’ossements. Il y a même des crânes d’animaux dans de la paille!
#NotAllChasseurs
De nombreux chasseurs nient les faits que, pourtant, nous documentons, affirment qu’ils ne sont pas comme ça, qu’eux aiment leurs chiens et les traitent correctement, avec force photographies sur les réseaux sociaux. Mais où sont-ils quand nous défendons les chiens, s’ils les aiment tant? Pourquoi prennent-ils le parti de Goliath et non celui de David, dans ce combat du pot de fer contre le pot de terre, si, vraiment, ils veulent le meilleur pour les chiens dits “de chasse”? Pourquoi ne condamnent-ils pas au moins moralement ces exactions, et préfèrent-ils fanfaronner en publiant des photos qui n’ont rien à voir avec le problème?
Nous déposons plainte pour mauvais traitements au tribunal judiciaire d’Agen et écrivons à la préfecture de Lot-et-Garonne. Pour soutenir notre démarche et permettre que ces chiens soient saisis au plus vite et trouvent un foyer aimant, signez notre pétition pour les chiens de chasse!
Le Préfet des Pyrénées-Orientales joue à cache-cache avec ses arrêtés
Le Préfet des Pyrénées-Orientales joue à cache-cache avec ses arrêtés
Le Préfet des Pyrénées-Orientales joue à cache-cache avec ses arrêtés
30.01.2023
Pyrénées-Orientales Le Préfet des Pyrénées-Orientales joue à cache-cache avec ses arrêtés
Chasse
Depuis des années, la préfecture des Pyrénées-Orientales publie, en contradiction totale avec le droit français, des dizaines d’arrêtés qui autorisent de manière rétroactive des destructions pures et simples d’animaux réalisées le mois précédent. Dès qu’elle a eu connaissance de ce procédé, One Voice a alerté les services concernés. La seule réponse que l’association a obtenue en retour: le silence. Interpellez le préfet pour le contraindre à cesser cette pratique intolérable.
Le droit français est sans ambiguïté: les actes administratifs n’entrent en vigueur qu’à compter de leur publication officielle. Or, depuis 2015, le préfet des Pyrénées-Orientales, sous la pression de ceux qui veulent pratiquer leur loisir mortel sans contestation, accepte de contourner la loi française.
En effet, au moment de la publication mensuelle du recueil des actes administratifs dit normal (RAA normal) sur son site internet, la préfecture en profite pour rendre public un nombre important d’arrêtés déjà en cours d’exécution, voire entièrement exécutés.
Plus de 200 arrêtés adoptés rétroactivement…
En 2022, elle a ainsi publié 238 arrêtés qui ont permis de manière rétroactive la “régulation” des populations de sangliers, de blaireaux, de renards, de chevreuils, de palombes, etc., par battues administratives et/ou par tirs individuels. Les “destructions” ont pu être réalisées de jour comme de nuit, avec des sources lumineuses sur de nombreuses communes, et parfois même à moins de 150 mètres des habitations.
Dans le plus grand secret, le préfet autorise un lieutenant de louveterie, accompagné des chasseurs locaux de son choix – voire des lieutenants de louveterie des secteurs voisins –, à tuer un nombre illimité d’individus sur une période allant de quelques jours à un mois environ.
Ce n’est qu’une fois les “opérations de régulation” terminées ou sur le point de s’achever, que l’acte d’autorisation est publié sur Internet, trop tard pour que nous puissions tous en prendre connaissance…
Des principes démocratiques piétinés!
Cette pratique est scandaleuse et parfaitement antidémocratique! Elle empêche toutes les personnes concernées de prendre connaissance de ces autorisations dans un délai raisonnable. Elle prive notamment les associations, comme One Voice, de la possibilité de saisir les juridictions compétentes pour tenter d’en obtenir l’annulation.
Nous luttons pour que soit instauré un délai minimal de quinze jours entre la publication des arrêtés autorisant des battues administratives ou des tirs individuels, et le début effectif des opérations – ce qui n’est pas encore prévu à l’heure actuelle. En effet, il est fréquent que la publication intervienne un jour ou deux avant la battue, rendant impossible et inutile tout recours juridictionnel, comme cela fut notamment le cas pour les bouquetins du Bargy.
En ce qui concerne les Pyrénées-Orientales, nous avons contacté à plusieurs reprises le préfet, Monsieur Rodrigue Furcy. Sans surprise, nous n’avons obtenu aucune réponse. Pire, malgré nos divers courriers, il continue à publier ses arrêtés bien après leur entrée en vigueur.
Le désintérêt de la quasi-totalité des élus politiques pour la cause animale est encore une fois clairement démontré: la préfecture prouve ici son absence de considération pour les animaux qui vont être tués ainsi que son mépris vis-à-vis de nos démarches pour plus de transparence et de licéité.
Demandons à la préfecture de respecter le droit!
Envoyez au préfet le courrier à télécharger ici. Grâce à vous, il n’aura d’autre choix que de reconnaître l’illégalité de cette pratique et de la stopper dans les plus brefs délais.
- Site web : https://www.pyrenees-orientales.gouv.fr/
- Formulaire de contact : https://www.pyrenees-orientales.gouv.fr/Outils/Horaires-et-coordonnees
- Cliquez pour tweeter : Cher @Prefet66, pouvez-vous publier vos arrêtés autorisant la mise à mort d’animaux sauvages avant leur entrée en vigueur ? Et ainsi respecter simplement le droit français. #LaChasseUnProblèmeMortel https://ctt.ec/ec6av+
Exemple : arrêté du 1er décembre… publié le 4 janvier 2023
Pas de répit pour les loups : nouvelle année, nouveaux massacres
L’année 2023 commence à peine et deux loups ont déjà été tués : l’un braconné et l’autre abattu dans le cadre de tirs dérogatoires.
L’Initiative citoyenne européenne pour une Europe sans expérimentation animale a été validée avec plus de 1,2 million de signatures !
L’Initiative citoyenne européenne (ICE) Save Cruelty Free Cosmetics a réuni plus de 1,2 million de signatures!
Expérimentation animale : One Voice demande le contrôle d’un laboratoire récidiviste du Finistère
Le Cedre, à Brest, n’a jamais été sanctionné ni réinspecté malgré de nombreuses non-conformités graves relevées en 2014 et 2016.
Les chevreuils de Saint-Avold: bienvenue en absurdie
Les chevreuils de Saint-Avold: bienvenue en absurdie
Les chevreuils de Saint-Avold: bienvenue en absurdie
24.01.2023
Moselle Les chevreuils de Saint-Avold: bienvenue en absurdie
Chasse
Le préfet de la Moselle a autorisé, la même journée, la mise à mort de vingt chevreuils et l’introduction de vingt autres chevreuils quelques mètres plus loin. Bien loin de la prétendue “régulation”, l’État perd la tête, les chasseurs se réjouissent et les animaux paient comme toujours le prix fort.
La ville de Saint-Avold (Moselle) abrite le plus grand cimetière américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe: un parc de 46 hectares, en grande partie boisé, pour le plus grand plaisir de quelques chevreuils qui y ont élu domicile et côtoient paisiblement les soldats tombés au combat.
Mais ces visiteurs ne sont pas les bienvenus: en mars 2022, le préfet de la Moselle autorisait la mise à mort de trente d’entre eux dans l’enceinte du cimetière. Ce n’était pas assez pour les décimer: le 17 janvier 2023, il a donc permis un nouveau massacre avec l’abattage de vingt chevreuils supplémentaires.
Pour compenser ces mises à mort, un arrêté a été signé le même jour pour en réintroduire vingt autres, sans doute issus d’élevages, dans la forêt domaniale de Saint-Avold. Cette forêt n’est séparée du cimetière que par une route qui à l’évidence n’arrêtera pas les brocards, les chevrettes et les faons. Qu’ils soient prévenus, cependant: s’ils la traversent, le préfet sautera sur l’occasion pour autoriser une poignée d’heureux élus à venir les abattre entre les pierres tombales.
Se plaindre des dégâts causés par les chevreuils, les faire tuer, puis réintroduire des chevreuils au même endroit: jusqu’où seront-ils prêts à aller dans l’absurde pour satisfaire l’instinct de mort de quelques-uns?
Par ailleurs, faut-il rappeler au préfet de la Moselle que des alternatives à la mise à mort existent? Ces animaux pourraient tout simplement être capturés puis relâchés dans la forêt, comme cela se fait ailleurs en France. Nul besoin de passer par la souffrance et la mort. Une énième preuve du désintérêt total des représentants de l’État pour la vie animale. Pour eux, tuer vingt individus et en réintroduire vingt autres quelques mètres plus loin, c’est comme n’en tuer aucun.
Contre ces absurdités, continuons d’exiger une réforme radicale de la chasse!
République démocratique du Congo : les gorilles des montagnes sont en danger !
One Voice s’engage contre le cantonnement de rebelles près des gorilles des montagnes en République démocratique du Congo.