Pour les chats errants, conférence de presse au Chatipi de Grenoble le 23 janvier 2023 à 10h45

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, a mis en place le programme pédagogique Chatipi, qui éduque la population sur les chats en général et permet à ces félins sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. One Voice met ainsi en place des partenariats triangulaires avec des municipalités (ou des lieux de vie) et des associations locales, pour identifier et surtout stériliser les chats sans abri et les relâcher quand leur adoption est impossible, en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. C’est ce qui s’est passé à Grenoble, où une convention a été signée entre la municipalité, Cosa Animalia et One Voice. Un point presse aura lieu le lundi 23 janvier à 10 h 45.

Enquête dans les fermes à fourrure finlandaises: réclamons la fin de la production et vente de fourrure en Europe !

Une vidéo choquante montrant des renards blessés, malades et cannibales dans des fermes à fourrure finlandaises sort au moment où plus d’un million de citoyens européens réclament l’interdiction du commerce de la fourrure dans l’UE.

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles
13.01.2023
Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles
Expérimentation animale

Que fait subir le Muséum national d’Histoire naturelle aux microcèbes de Brunoy victimes d’expérimentation animale ? Audience du recours de One Voice le 17 janvier 2023.

Dans l’Essonne, le personnel du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) élève près de 500 microcèbes mignons sur lesquels il mène des expériences. Ces petits lémuriens sont soumis à de terribles sévices. Le 17 janvier, en audience au tribunal administratif de Versailles, One Voice demandera de vive voix à avoir accès aux documents relatifs à ce centre d’élevage et d’expérimentation sur des primates non humains, pour que la lumière soit faite sur ses pratiques honteuses.

À Madagascar, leur terre
d’origine, les microcèbes mignons sont victimes de la perte de leur habitat et
classés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
comme une espèce dont la population a tendance à décliner. Ne faudrait-il pas
leur venir en aide plutôt que d’ajouter à leurs souffrances ? Qu’ils soient
protégés ou non, rien ne justifie que ces petits lémuriens aux grands yeux
soient malmenés. Pourtant, en région parisienne, à Brunoy, ils sont utilisés pour des expériences.

Ils sont actuellement près de
500 à être enfermés dans ce qui est, à notre connaissance, le plus grand
élevage de microcèbes du monde, et ce alors qu’une extension des activités de laboratoire du site est encore prévue. Proches de nous car considérés comme à
la base de la lignée des primates, tout en étant suffisamment petits pour
rester facilement manipulables, ces menus individus font des victimes idéales
pour des chercheurs cyniques. C’est donc dans cette grande « réserve » que les
membres du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), mais aussi ceux du Muséum, piochent pour mener leurs
tests. Les microcèbes sont ensuite au mieux laissés dans l’obscurité ou soumis
à une alternance jour/nuit accélérée pour raccourcir leur durée de vie, au pire
isolés et sous-alimentés pendant plusieurs jours avant d’être décapités dans une machine barbare, et expédiés en pièces détachées au Canada.

Drôle de mission que celle-ci
pour le MNHN, qui se vante de « sensibiliser sur l’importance de la
biodiversité » et est censé « fourni[r] un appui scientifique à […] la
caractérisation de l’état de conservation d’espèces »
. Est-il vraiment nécessaire de rappeler au Muséum
que ce n’est pas en coupant la tête des animaux qu’on évite que leur population
diminue ?

Cet énième exemple révoltant
ne fait que renforcer notre combat pour les
victimes de l’expérimentation animale
,
bien trop souvent oubliées dans les revendications actuelles. Le 9 octobre
2021, nous avions déjà organisé un rassemblement
réclamant la fermeture de l’élevage de microcèbes mignons
. Un an plus tard, nous ne cédons rien et comptons bien
obtenir des informations sur ce que ces petits lémuriens subissent, sur la
manière dont les autorités inspectent le site et dont celui-ci fonctionne sur
le plan éthique.

Ce mardi 17 janvier, au tribunal
administratif de Versailles, nous porterons la voix des microcèbes, avec
l’implication sans faille de nos conseils du cabinet Géo Avocats. Pour que
cesse le calvaire des lémuriens utilisés sur ce site du MNHN, faites du bruit
avec nous
en signant notre
pétition
!

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !
11.01.2023
Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !
Cirques

Le cirque Muller affiche un nouveau nom et se présente désormais comme le « Cirque Zavatta » ! Un coup de peinture sur leur devanture ne suffira pas à faire oublier ni la détention, ni l’exploitation des animaux. Nous continuerons à nous battre pour libérer Jumbo et ses compagnons, jusqu’à ce qu’ils rejoignent un sanctuaire.

Lorsque le cirque Muller accumule un peu trop de mauvaise publicité, plutôt que de se renouveler et s’adonner par exemple à une activité sans exploiter ni dresser des animaux, il change de nom ! C’est ce que nous avons constaté il y a quelques jours, quand les autocollants recouvrant les camions des circassiens se sont comme par magie parés des mots « Cirque Zavatta ». Une façon bien pratique de brouiller les pistes pour cette famille qui cumule les plaintes au pénal à son encontre, entre installations illégales, provocations, violences sur les militants et menaces de mort, en plus d’être une récidiviste de la souffrance animale. Qui pourrait être dupe ?!

Comment oublier Jumbo, dont l’existence se résume à croupir dans un camion-cage ou une cuvette, seul, depuis plus de trente ans ? Comment oublier, aussi, l’enfermement à longueur de journée des singes et des tigres, qui n’échappent à l’ennui que pour donner des spectacles humiliants ?

Le cirque Muller n’est plus le bienvenu et il le sait. Aucun changement de nom ni aucun sticker ne nous fera baisser les bras et renoncer à notre combat pour les animaux exploités. Leur enfer doit prendre fin !

Suite à la publication de cet article, Franck Muller nous a laissé deux messages vocaux sur la page Facebook de l’association, les voici :

One Voice mobilisée partout en France pour faire cesser la vente de fourrure en Europe !

Un an après la fermeture du dernier élevage de visons en France, et avec elle la fin de la production de fourrure dans notre pays, il est temps de dire adieu à cette industrie cruelle dans toute l’Europe ! Soutenue par One Voice, l’Initiative citoyenne européenne (ICE) pour l’interdiction de la production et de la commercialisation de fourrure dans l’ensemble des États membres a déjà atteint un million de signatures ! La collecte de signatures des citoyens européens s’achève le 18 mai, nous devons nous assurer que 500 000 personnes supplémentaires s’engagent pour ces animaux.
One Voice organise une action coordonnée dans une douzaine de villes en France le week-end du 14 et 15 janvier prochains. Elle participera également à l’action de ses partenaires devant la Samaritaine à Paris, pour mettre un terme à cette lubie meurtrière en Europe.