Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins

Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins

Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins
Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins
Exploitation pour le spectacle

Aujourd’hui, un groupe des plus grandes organisations caritatives mondiales de protection des animaux se sont réunis devant le siège de TUI Group à Berlin pour mettre en lumière les souffrances que subissent les dauphins en captivité. World Animal Protection, PETA, Whale & Dolphin Conservation, Born Free Foundation, Dolphin Project, World Cetacean Alliance, Jane Goodall Institute, WTG, Pro Wildlife, Marine Connection, One Voice, GAIA, FAADA, Orca Research Trust et Deutscher Tierschutzbund appellent le géant du voyage TUI Group à mettre fin à la vente et à la promotion de lieux de divertissement avec des dauphins en captivité. En France, One Voice organise plusieurs actions flash devant des agences TUI.

Les dauphins sont des prédateurs marins très intelligents et puissants qui, dans leur environnement naturel, nagent et chassent sur de vastes étendues d’océans. Les grands dauphins peuvent nager 100 km en une journée, et certaines espèces parcourent beaucoup plus. Mais confinés dans de minuscules bassins en béton chlorés et vides ou dans des enclos marins peu profonds des milliers de fois plus petits que leur espace naturel, exposés aux infections et aux produits chimiques et souvent drogués pour faire face à la captivité, ils ne peuvent malheureusement nager que quelques mètres à la fois. L’anxiété et le stress peuvent les amener à s’automutiler et à devenir agressifs, tout cela au nom du divertissement et du profit.

Nos manifestants ont brandi à Berlin des pancartes et une banderole géante affichant 350000 signatures de pétitions recueillies par les associations caritatives, ainsi que des scooters LED affichant des images de dauphins en captivité et demandant au groupe TUI de cesser de vendre et de promouvoir des lieux de divertissement exploitant les orques et les dauphins en captivité. En France, les antennes militantes locales de One Voice se sont rendues devant des agences TUI à Canne à 14h ce jour, et le 3 août à Annecy.

Depuis des années, les associations caritatives font campagne pour que TUI Group rejoigne le mouvement toujours croissant des agences de voyage, des gouvernements et des touristes qui disent non aux divertissements cruels avec des dauphins en captivité, mais le géant du voyage continue de privilégier le profit au détriment du bien-être animal.

 

  • En mars 2024, EasyJet holidays a annoncé qu’elle ne vendrait plus de billets pour les attractions avec des animaux sauvages en captivité, y compris les sites de cétacés en captivité.
  • Quelques jours plus tard, Jet2holidays a annoncé qu’elle cesserait de promouvoir et vendre des sites de dauphins en captivité.
  • Virgin Holidays, Expedia Group, Booking.com et Airbnb se sont tous engagés depuis longtemps à ne jamais vendre de billets pour ces attractions cruelles et exploitantes.
  • Le Canada et la France, Bruxelles et la Nouvelle-Galles du Sud ont tous interdit (au moins sur leur principe) la détention d’orques et de dauphins en captivité.
  • L’association néerlandaise de voyages ANVR et la SATSA d’Afrique du Sud déclarent que les divertissements avec des cétacés en captivité sont inacceptables dans leurs directives pour leurs organisations membres.
  • Des réglementations strictes au Royaume-Uni signifient qu’il n’y a pas eu de cétacés en captivité depuis plus de 30 ans.

 

Muriel Arnal, présidente de One Voice, ajoute : « Il est grand temps que TUI prenne position en faveur des dauphins et des orques. Ils peuvent toujours être à l’avant-garde des animaux et de la nature en proposant à leurs clients des voyages qui combinent l’émerveillement devant la beauté de notre planète avec l’enchantement de la rencontre avec les animaux de manière respectueuse et authentique. L’histoire et les générations futures se souviendront des entreprises qui ont marqué leur époque par leur engagement envers la terre fragile que nous partageons avec tous les êtres vivants. »

 

Katheryn Wise, responsable des campagnes sur la faune sauvage chez World Animal Protection, a déclaré : « Aujourd’hui, nous sommes tous ici pour montrer au groupe TUI qu’il existe un soutien massif pour qu’ils mettent fin à la vente et à la promotion des sites de captivité des dauphins. Depuis des années, le groupe TUI affirme qu’il révise sa politique de bien-être animal pour les cétacés et qu’il écoute les parties prenantes, mais il ignore toutes les recherches actuelles qui montrent que les baleines et les dauphins souffrent en captivité. TUI dit vouloir offrir le choix à ses clients, mais présente ensuite une image brillante d’un dauphin bondissant et parle de divertissement en famille et du « frisson » de voir de près « les créatures marines les plus amicales du monde ». Cela ne revient pas à offrir un choix éclairé, mais à vendre de la cruauté envers les animaux à des fins lucratives. »

« Aujourd’hui, nous représentons 15 ONG de protection des animaux et plus de 350 000 membres du public lorsque nous affirmons qu’il est temps pour le groupe TUI de cesser de soutenir cette pratique obsolète. Le spectacle ne peut pas continuer. »

 

Rejoignez le mouvement pour demander au groupe TUI de mettre fin à la vente et à la promotion de lieux qui utilisent des dauphins à des fins de divertissement, afin que nous puissions garantir que ce soit la dernière génération de dauphins à souffrir en captivité, en interpellant TUI sur les réseaux sociaux.

Liste complète des sites Web d’organismes caritatifs

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!
31.07.2024
Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!
Animaux sauvages

Nos actions en justice portent leurs fruits : partout en France, les périodes complémentaires de vénerie sous terre sont suspendues. Mais comme nous l’anticipions, les préfectures s’adaptent pour continuer à faire plaisir aux chasseurs, en permettant de plus en plus de battues administratives massives contre les blaireaux. Exemple dans l’Ain, où la préfète vient d’autoriser les lieutenants de louveterie, accompagnés par les chasseurs de leur choix, à sévir dans tout le département… pendant plus de 7 mois, y compris hors période de chasse! Un moyen de ne pas avoir à publier d’arrêté pour chaque opération, et de nous empêcher d’agir en justice… Nous attaquons cet arrêté.

Les préfets et les chasseurs s’adaptent… nous aussi!

Après une saison 2023 record contre le déterrage au printemps et en été, les succès se poursuivent en 2024, avec de nombreuses suspensions partout en France et près de 4000 animaux sauvés. Plus que jamais, cette pratique à laquelle les chasseurs sont si attachés, et dont nous avons démontré la cruauté grâce à notre enquête en infiltration, est sur la sellette. Et ils semblent pris de panique!

Nous savions qu’ils réagiraient, avec encore et toujours le soutien de l’État. Depuis quelques semaines, on croit savoir comment : dans plusieurs départements, des arrêtés autorisant des battues administratives visant des blaireaux sont adoptés par les préfets. Des milliers d’animaux pourront être tués par les lieutenants de louveterie! Mais nous nous attendions à cette réaction, et nous tenons prêts à attaquer ces arrêtés.

Des battues administratives souvent illégales, toujours inacceptables !

Dans l’Ain, la préfète a ainsi « offert » une battue administrative géante, dans l’ensemble du département et pendant près de 7 mois. En autorisant ces massacres sur une période étendue, les autorités détournent la finalité de ces mesures censées être réservées aux cas exceptionnels, mais qui deviennent malheureusement la norme. Alors même qu’elles sont souvent illégales, comme le montre notre récente victoire pour les renards de la Nièvre.

Comme d’habitude, pour justifier le fait de tuer des animaux, les autorités les accusent de tous les maux. Et comme d’habitude, la préfète n’avance pas l’ombre d’une donnée pour justifier son arrêté : rien sur les dégâts agricoles, rien sur les dégâts aux infrastructures! Bref, tuer sur la base de mensonges, pour répondre aux pressions des chasseurs.

Ces décisions non seulement bafouent le cadre légal, mais sont aussi éthiquement inacceptables. Quelques jours après avoir attaqué 12 arrêtés du préfet de l’Indre-et-Loire visant des renards, nous saisissons à nouveau le juge! Pour porter ce combat, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!
01.08.2024
Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!
Animaux sauvages

Grâce à notre combat de longue date pour les tourterelles des bois, le gouvernement adopte chaque année une suspension de leur chasse. Pour la saison 2024-2025, nous vous invitons à participer massivement à la consultation du public organisée par le ministère. Nous vous appelons à soutenir cette solution, qui donne du répit aux milliers d’oiseaux qui auraient péri sous les plombs des chasseurs… tout en rappelant au gouvernement que cette mesure n’est pas suffisante : nous demandons aujourd’hui leur retrait pur et simple de la liste des espèces chassables.

Pour les tourterelles des bois, un combat de longue haleine

Dès 2020, nous alertions l’opinion sur le sort réservé à ces oiseaux au bord de l’extinction, classés « vulnérable » par  l’Union internationale pour la conservation de la nature. Pour eux, les menaces sont partout : disparition de leurs habitats, pollution sonore… sans compter les chasseurs qui, jusqu’en 2020, tuaient chaque année près de 17500 individus. 

Avec la LPO, nous avons donc lancé un recours contre ces autorisations inacceptables, et obtenu en 2020 leur suspension en urgence par le Conseil d’État. Convaincus par nos arguments, les juges se sont montrés particulièrement sévères avec l’État : les petits pas étaient insuffisants, seul un moratoire était envisageable. Une victoire qui a fait date et permis de sauver des milliers d’oiseaux!

Pour l’interdiction pure et simple de la chasse aux tourterelles des bois

Depuis, l’État suspend chaque année leur massacre. Le ministère de la Transition écologique vient d’ouvrir la consultation du public sur l’arrêté relatif à la saison 2024-2025 : nous vous invitons à faire massivement connaître votre soutien à cette proposition ! 

Vous pouvez notamment rappeler que les tourterelles des bois sont dans un état de conservation très préoccupant, et que leurs populations diminuent en raison du changement climatique, de la destruction de l’habitat et de nombreuses autres pressions anthropiques, notamment l’agriculture.

Tuer des animaux pour le plaisir à l’heure où la biodiversité s’effondre n’est plus envisageable. Alors que la France détient le record d’Europe du nombre d’espèces pouvant être tuées, il est grand temps de passer à la vitesse supérieure en exigeant une réforme radicale de la chasse!

Incitation au braconnage de loups : le dérapage de trop de la Coordination Rurale 87!

Incitation au braconnage de loups : le dérapage de trop de la Coordination Rurale 87!

Incitation au braconnage de loups : le dérapage de trop de la Coordination Rurale 87 !
31.07.2024
Incitation au braconnage de loups : le dérapage de trop de la Coordination Rurale 87 !
Animaux sauvages

Le 26 juillet, la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR 87) annonçait sans honte qu’elle offrirait 1000 euros à qui ramènerait des loups morts. Une incitation à commettre des infractions à l’encontre d’une espèce protégée. Pour chaque animal abattu, nous irons en justice contre les tireurs et contre ce lobby pour complicité.

Nous avons mis en demeure le syndicat via une signification par huissier en lui demandant de retirer ses publications et en lui rappelant les sanctions encourues. Nous avons également demandé à la préfecture de prendre position et de ne pas laisser l’illégalité s’installer sur son territoire.

Un lobby agricole qui n’en est pas à son coup d’essai

En 2021 déjà, ce groupement clamait haut et fort : « En Haute-Vienne, nous avons du plomb et du poison et nous régulerons par nous-mêmes ! » Mais en France, l’incitation au braconnage n’est punissable que si elle est suivie d’effets… Les opposants peuvent donc tout à fait continuer à parader et inciter à commettre des délits, comme ils viennent tout juste de le faire.

Ces activistes sont coutumiers des intimidations. En octobre dernier, alors que nos militants tenaient un stand de sensibilisation à Limoges pour informer le public sur les loups, la CR 87 appelait à manifester pour faire interdire notre action à vocation pédagogique. La liberté d’expression n’existerait donc que pour les éleveurs anti-loups.

La Coordination Rurale a franchi une limite. Ils n’ont honte de rien. Ils veulent vider la nature de sa biodiversité pour continuer d’exploiter les animaux et en tirer un maximum de profits. Ces agriculteurs perfusés aux subventions n’ont que faire du patrimoine de nos enfants pourvu qu’ils fassent de l’argent. Muriel Arnal présidente de One Voice

Les aides financières ne leur suffisent pas, ils veulent la peau des loups

Rappelons que ces mêmes éleveurs touchent déjà des financements publics pour acheter et mettre en œuvre des protections (très efficaces si elles sont mises en place) pour les troupeaux. Et qu’importe s’ils ne le font pas correctement, ils sont ensuite tout de même dédommagés.

L’opposition est telle dans ce département qu’une campagne d’abattage de chiens errants avait même été lancée au mois de mai, preuve que les autorités sont prêtes à tout plutôt que d’imposer ce moyen efficace pour une cohabitation saine et durable. Nous avions immédiatement attaqué l’arrêté, qui avait été abrogé avant l’audience au tribunal administratif de Limoges.

Pour chaque loup tué illégalement, nous n’hésiterons pas à traîner en justice les braconniers et la Coordination Rurale. Nous rappelons par ailleurs que si cette dernière promet 1000 euros pour chaque cadavre, la loi de son côté garantit jusqu’à trois ans de prison et 150.000 euros d’amende.

Novillada de Beaucaire : pour un jeune taureau, des souffrances indicibles

Novillada de Beaucaire : pour un jeune taureau, des souffrances indicibles

Novillada de Beaucaire : pour un jeune taureau, des souffrances indicibles
31.07.2024
Novillada de Beaucaire : pour un jeune taureau, des souffrances indicibles
Exploitation pour le spectacle

Torturer un animal pendant des heures, avant de le tuer au nom du « spectacle »: en matière d’horreur, on pensait que la corrida ne pouvait pas aller plus loin. Mais un nouveau seuil a été franchi à Beaucaire, dans le cadre d’une « novillada ». 30 minutes d’un déchaînement de violence contre un animal acculé. Face à ces images, obtenues grâce à notre partenaire Futur Asso, nous appelons plus que jamais chacun à se mobiliser pour faire entendre son opposition à cette pratique barbare et archaïque.

Pour le jeune taureau de Beaucaire, une interminable séance de torture

Samedi 27 juillet. Les arènes de Beaucaire, dans le Gard, sont remplies de spectateurs venus assister à la torture d’un jeune taureau dans le cadre d’une « novillada », cérémonie initiatique moyenâgeuse destinée aux jeunes toreros.

Et c’est un véritable enfer que s’apprête à vivre l’animal. Pendant trente minutes, le sadisme qui s’abat sur lui est inqualifiable : coups de couteau derrière la tête, banderilles plantées dans l’encolure, le tout par des toreros ayant quitté l’arène, planqués derrière un mur infranchissable pour l’animal. Il crache du sang, il s’étouffe, puis finit par mourir sous les sifflets d’un public qui trouve ce spectacle « ennuyeux »…..

Quand ils ont su qu’une vidéo circulait, les aficionados ont tout fait pour empêcher sa publication. Face à la bronca, ils tentent désormais de nous convaincre que cette novillada était une exception. Nous le disons haut et fort : ces images n’en sont pas une ! La corrida a toujours été, est et restera ni plus ni moins qu’un loisir de la torture fondé sur la volonté de faire souffrir cruellement un animal sensible et parmi les plus pacifiques qui soit.

Habituer et entraîner des enfants à la violence : nous disons stop!

Dans les arènes, il y avait sans doute des enfants. Car malgré nos demandes, ils peuvent toujours assister à ces scènes d’une cruauté inouïe. Les toreros eux-mêmes étaient à peine adultes, mais conditionnés de longue date à massacrer des animaux au nom de la tradition.

One Voice a infiltré les écoles de taurines en 2012 et 2019 et le constat est en effet sans appel.

Les enfants sont maladroits, certains ne veulent pas être là, tous sont forcés à perpétrer des actes de cruauté. Quels adultes vont-ils devenir après avoir baigné dans pareille violence, glorifiée, encouragée ? Voir des grands adolescents s’adonner à la corrida est glaçant pour leur avenir. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Quel avenir pour une société qui transforme ses enfants en bourreaux au nom de la tradition? Qui laisse des centaines de personnes se repaître du calvaire d’un animal dont le sort est scellé avant même le début de ce pseudo-« combat »? Aux États-Unis, le FBI tient un fichier des individus qui commentent des actes de torture sur les animaux. Car ses agents savent que cette violence porte en elle les germes de la violence contre les humains.

Pour le taureau des arènes de Beaucaire et pour tous les autres, pour nos enfants et le futur de notre société, nous appelons plus que jamais à la fin de la corrida!

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Ours en Haute-Garonne : contre les manœuvres du préfet, nous attaquons !

Ours en Haute-Garonne : contre les manœuvres du préfet, nous attaquons !

Ours en Haute-Garonne : contre les manœuvres du préfet, nous attaquons !
31.07.2024
Ours en Haute-Garonne : contre les manœuvres du préfet, nous attaquons !
Animaux sauvages

Depuis des années, nous alertons l’opinion sur les conséquences des tirs d’effarouchement contre les ours. Pourtant l’État semble décidé à ne pas entendre les avertissements : non seulement ces opérations se multiplient, mais les préfets font tout ce qu’ils peuvent pour nous empêcher de les attaquer. Ce mois-ci, le préfet de Haute-Garonne a ainsi publié trois arrêtés de ce type. Leur particularité ? Les mesures sont en vigueur pour des délais très courts – 48 à 72 heures – et les autorisations sont publiées très tardivement. L’objectif est clair : empêcher les défenseurs des ours d’aller en justice pour les protéger.

Le 30 juillet, nous avons saisi en urgence le tribunal administratif de Toulouse pour mettre fin à ces pratiques condamnables. Nous demandons au juge d’enjoindre à la préfecture de Haute-Garonne de publier ses arrêtés avant leur entrée en vigueur, comme c’est la règle. L’audience aura lieu ce vendredi 2 août à 9h30.

Pour l’État : réintroduire des ours pour mieux les malmener ?

Il y a quelques années, les ours avaient quasiment disparu des montagnes françaises. Après les y avoir réintroduits en grande pompe, l’État semble désormais décidé à leur rendre la vie impossible. Alors que leur nombre est aujourd’hui encore insuffisant pour assurer la viabilité de l’espèce, ils sont régulièrement visés par des tirs d’effarouchement.

Stress en pleine période de reproduction, avortements, séparation des petits d’avec leur mère : ces opérations représentent une véritable menace. C’est pourquoi nous les attaquons systématiquement ! En 2022 et 2023, nos actions en urgence en Ariège avaient permis la suspension des tirs.

S’adapter aux manœuvres des préfets par tous les moyens

Quand il s’agit de tuer des animaux, nous sommes habitués à devoir nous adapter aux stratégies les plus déloyales adoptées par les chasseurs et les représentants de l’État.

En 2022, la préfète de l’Ariège n’hésitait pas à reprendre des arrêtés illégaux malgré des suspensions par le juge des neuf arrêtés. Nos arguments avaient porté, trois fois de suite.
L’année suivante, elle avait lancé une tendance consistant à rendre publiques les autorisations de tirs… quelques heures seulement avant qu’ils aient lieu. Nous avons donc été contraints de mobiliser une procédure exceptionnelle, permettant de saisir le juge très rapidement, qui a là encore porté ses fruits.

Cette année, c’est au tour du préfet de Haute-Garonne d’user de ce stratagème, avec encore moins de vergogne. Ainsi, trois arrêtés ont été publiés les 10, 17 et 30 juillet… soit quelques heures avant la fin des opérations, ne nous laissant aucune possibilité de défendre les ours. Si les tirs d’effarouchement sont si nécessaires et importants comme le prétendent les préfectures, pourquoi adopter des arrêtés de si courte durée, si ce n’est pour empêcher leur contestation ?

Nous avons saisi à nouveau en urgence le tribunal administratif de Toulouse pour qu’il impose au préfet de Haute-Garonne de publier ses arrêtés suffisamment en avance pour que nous ayons la possibilité de les contester et ainsi protéger les ours. L’audience aura lieu ce vendredi 2 août à 9h30.

Quand les préfets bâillonnent les juges, les animaux paient le prix fort! Nous allons en justice!

Quand les préfets bâillonnent les juges, les animaux paient le prix fort! Nous allons en justice!

Quand les préfets bâillonnent les juges, les animaux paient le prix fort! Nous allons en justice!
26.07.2024
Quand les préfets bâillonnent les juges, les animaux paient le prix fort! Nous allons en justice!
Animaux sauvages

Des chasses traditionnelles aux oiseaux à la vénerie sous terre des blaireaux en passant par les dérogations pour effaroucher et tuer des animaux d’espèces protégées, nos actions en justice permettent, chaque année, de sauver des milliers de vies. Mais comme toujours, les autorités savent faire preuve d’une imagination sans borne pour nous mettre des bâtons dans les roues. Nous avons donc décidé de nous attaquer au stratagème particulièrement déloyal mis en place par les préfectures qui consiste à publier des arrêtés prenant pour cible des animaux après leur entrée en vigueur. Nous avons déposé un recours au Conseil d’Etat et lancé aujourd’hui même de nouvelles procédures.

Pour les protéger, chaque minute compte. Une fois l’arrêté paru, même dans le cadre de procédures d’urgence, il est difficile d’obtenir des audiences avant au minimum une dizaine de jours.  Entre-temps, les chasseurs ont le temps de tuer en toute impunité.

Des préfectures qui publient leurs arrêtés..… après la mort des animaux!

Dans certains départements, les préfectures ont pris l’habitude de publier des décisions la veille de leur entrée en vigueur, voire… plusieurs jours plus tard! En Indre-et-Loire, le préfet a par exemple pris en juin 2024 douze actes autorisant une battue administrative de renards… au mois de mai ! Nous avons tout de même saisi le juge, mais impossible pour nous d’empêcher le massacre, quand bien même les battues seraient illégales. En Ariège, nous avons attaqué en 2023 les arrêtés autorisant l’effarouchement des ours, qui sont régulièrement rendus publics après le début des opérations, qui ne durent que quelques jours…Tout comme en Haute-Garonne, où le préfet a édicté ce mois-ci trois arrêtés publiés volontairement tardivement. Une stratégie déloyale dont le but est clair : empêcher les protecteurs des ours de contester les les mesures préfectorales. Nous venons de saisir la justice en urgence pour mettre fin à ces manœuvres frauduleuses.

Dès janvier 2023, nous avons lancé une action en justice contre la préfecture des Pyrénées-Orientales. Objectif : que cette pratique soit reconnue comme illégale. Dans des dizaines d’autres départements, les décisions permettant des mises à mort d’animaux sont encore portées à la connaissance du public bien trop tardivement.

Pour lutter contre ces massacres commis en toute discrétion, nous saisissons le Conseil d’État

Alors même que la loi est déjà largement favorable aux chasseurs en leur permettant de tuer sans limite toute l’année, y compris par des pratiques cruelles comme le déterrage, il est d’autant plus intolérable d’empêcher notre action. Car une fois que les arrêtés ont produit leurs effets, les blaireaux, renards, oiseaux, etc. (la liste est encore très longue) sont morts et aucune décision de justice ne pourra leur rendre la vie.

Ces magouilles ont assez duré! En janvier 2023, nous avons demandé à la Première ministre et au ministre de la Transition écologique de veiller au respect du droit. Après plusieurs mois d’attente, et en l’absence de réponse de leur part, nous avons donc saisi le Conseil d’État. Nos demandes sont claires: que le gouvernement respecte le droit, afin que nous puissions, chaque fois que c’est nécessaire, aller devant les tribunaux pour sauver des vies.

Pour soutenir ce combat, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

En un mois et demi, 1 579 793 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation en France

En un mois et demi, 1 579 793 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation en France

En un mois et demi, 1 579 793 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation en France
29.07.2024
France
En un mois et demi, 1 579 793 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation en France
Expérimentation animale

L’État persiste avec une constance remarquable à donner son aval à des projets pouvant être liés à la recherche (fondamentale et appliquée), ou aux tests réglementaires et toxicologiques, provoquant la souffrance terrible et la mort de nombreux animaux. Entre le 5 juin et le 23 juillet, 1579793 d’entre eux en ont fait partie… Nous appelons à une prise de conscience qui permettra un changement des pratiques. Pour cela, nous avons besoin de votre aide!

La transition vers une science sans animaux est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par les élus européens en 2010 et 2023, et par des parlementaires français.

Pourtant, en un mois et demi, 1469969 souris, 48505 rats, 422 chiens, 336 chats, 91 singes, 71 chevaux, 2128 cochons, 1595 cochons d’Inde, 36422 poissons, 10836 oiseaux, des phoques, des lézards, des lapins, des marmottes etc., seront expérimentés puis, pour la quasi-totalité d’entre eux, tués car leur état ne permettra pas de les garder en vie. Voilà la réalité de l’expérimentation animale en France: les animaux de toutes les espèces sont concernés et leur nombre ne diminue pas. 

Ainsi, les singes subiront des chirurgies afin de leur implanter des électrodes dans le cerveau délivrant différentes intensités de courant électrique avant de leur induire le syndrome parkinsonien, ou encore une irradiation corporelle totale accompagnée d’administration quotidienne de médicaments qui engendre des troubles gastro-intestinaux avec nausées, vomissements, diarrhées et saignements digestifs. Tous ces projets sont d’un niveau de douleur sévère.   

Des chiens et des chats seront également utilisés pour l’administration de substances pharmaceutiques, ou l’induction volontaire de nausées et vomissements avec des injections de produits qui peuvent amener une dépression respiratoire, une bradycardie et une diminution de la température corporelle, ou encore des tests toxicologiques allant jusqu’à la mort des animaux. 

Les cochons, quant à eux, subissent en grande majorité des expériences générant des douleurs de gravité sévère: des infarctus répétés, des lésions de la moelle épinière empêchant de se déplacer ou d’uriner et causant des souffrances terribles, l’implantation de prothèses aortiques infectées volontairement, la destruction des cellules de la moelle osseuse impliquant des nausées, vomissements, céphalées, septicémies et douleurs, des arrêts cardio-respiratoires, des arrêts de la circulation artérielle ou encore le fait d’être utilisés dans le cadre de la formation de professionnels procédant à des coelioscopies ou diverses chirurgies non détaillées.  

Enfin, les petits herbivores, qui sont toujours les plus exploités, représentent environ 96 % de l’ensemble des animaux testés pendant cette période, soit 1521939 individus

Chaque projet est classé en trois niveaux de gravité : léger, modéré et sévère. Lorsque les procédures expérimentales sont classées sévères, les animaux sont susceptibles d’éprouver une douleur, une souffrance ou une angoisse intense. En voici quelques illustrations:  

  • 3120 rats subiront plusieurs chirurgies afin d’induire un AVC ischémique sévère et seront ainsi soumis à de nombreux tests comportementaux. Ils auront alors de grandes difficultés à se mouvoir, s’hydrater et se nourrir, et endureront des souffrances cérébrales importantes. 
  • Dans le cadre d’une étude sur les violences faites aux enfants, 2464 souriceaux vont être exposés à plusieurs expériences. Ainsi, pour reproduire le syndrome du « bébé secoué », ils subiront une procédure de secouement, et pour reproduire une « négligence maternelle », ils seront séparés de leur mère plusieurs heures par jour. 
  • 9500 souris et 2400 rats seront soumis à une induction de colite. Ils subiront alors de nombreuses douleurs et tomberont dans la prostration.   
  • 12670 souris seront infectées par des bactéries, ce qui engendra fièvre, perte de poids et prostration qui leur seront fatales. 
  • Plusieurs centaines de souris déjà dépourvues de système immunitaire seront soumises à une irradiation pour ensuite recevoir des injections de cellules sanguines humaines
  • 276 souriceaux nouveau-nés subiront une chirurgie du cerveau afin de leur implanter des électrodes et une barre de tête.
  • 1100 jeunes rats endureront de nombreuses injections et chirurgies et seront plongés dans un état de mal épileptique pendant plusieurs heures. 1332 souris vont, dans un autre projet, subir 1 à 5 crises épileptiques par jour
  • Induire une infection respiratoire à 3390 souris et ne pas leur donner de traitements anti-douleurs car cela « entraînerait un facteur confondant avec l’évaluation de l’efficacité des stratégies thérapeutiques et la compréhension des mécanismes inflammatoires/immunitaires associés ».
  • 578 souris seront soumises à plusieurs injections et chirurgies qui entraîneront une paralysie progressive des animaux jusqu’à la mort. 
  • Dans le cadre d’une étude sur la dépression, 1500 souris éprouveront quotidiennement, pendant huit semaines, différents types de stress par le biais de divers tests comportementaux : stress olfactif, social, de contention, environnemental, etc. 
  • 5600 souris seront soumises à de nombreuses injections dont l’implantation de cellules tumorales qui aura pour effet des douleurs, une perte de mobilité ou encore une perte de poids. 

Voici maintenant quelques exemples de projets de niveau de gravité modérée

Ainsi, nous exigeons que les laboratoires donnent systématiquement la priorité, comme l’exige la loi, aux méthodes alternatives lorsqu’elles sont disponibles. Nous encourageons également les professionnels à se former aux techniques de tests sans animaux. De plus, nous exhortons nos représentants politiques à soutenir un financement nettement accru de la recherche sur les méthodes de remplacement. 

Pour mettre fin à ces méthodes révoltantes qui ont largement fait leur temps, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale et, vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : téléchargez le courrier-type.

Battues administratives de renards en Indre-et-Loire : One Voice attaque 12 arrêtés préfectoraux

Battues administratives de renards en Indre-et-Loire : One Voice attaque 12 arrêtés préfectoraux

Battues administratives de renards en Indre-et-Loire : One Voice attaque 12 arrêtés préfectoraux 26.07.2024
Battues administratives de renards en Indre-et-Loire : One Voice attaque 12 arrêtés préfectoraux Animaux sauvages

Entre le 7 juin et le 9 juillet 2024, le préfet d’Indre-et-Loire a publié 12 arrêtés préfectoraux autorisant des battues administratives de renards… plusieurs jours après les opérations. One Voice dénonce avec force l’acharnement que subissent ces animaux et les stratégies illégales de l’État pour nous empêcher d’agir en justice. Nous attaquons les arrêtés devant le tribunal administratif d’Orléans.

Tuer des renards est l’une des activités préférées des chasseurs car ils peuvent s’y adonner toute l’année et par tous les moyens, même les plus cruels. Et comme toujours, ils peuvent compter sur le soutien de l’État pour faciliter leur loisir. Chaque année, ils abattent des centaines de milliers de goupils. Et comme le tir au fusil est un peu monotone, ils les tuent également dans le cadre de la vénerie sous terre, une horreur que nous avons documentée dans le cadre de notre enquête en infiltration. Quant au classement des renards comme ESOD – que nous avons attaqué -, il permet aux propriétaires terriens de les faire tuer partout et (quasiment) tout le temps. 

Mais bien entendu, tout cela ne leur suffit pas : quand toutes ces possibilités sont fermées, il reste toujours les battues administratives. Après la Nièvre, où nous avons obtenu gain de cause en justice, c’est en Indre-et-Loire que le préfet a adopté, entre juin et juillet, pas moins de 12 arrêtés. Alors que ces décisions devraient être motivées de manière précise et détaillée, rien de tout cela ici. En tout et pour tout, le représentant de l’État se contente d’indiquer que les renards causent des dégâts… Comme toujours, aucune donnée ni aucun chiffre.

Quand l’État entrave l’action des associations

Le scandale ne s’arrête pas là. Comme souvent avec les battues administratives, ces arrêtés ont systématiquement été publiés après la mise à mort des animaux. Une stratégie que nous connaissons, visant à empêcher toute contestation en urgence devant le juge. Les animaux sont donc déjà abattus au moment où nous pouvons prendre connaissance des arrêtés. Pas vu, pas pris. Il est grand temps de dire stop à ces stratégies scandaleuses.

Outre qu’ils sont précieux en eux-mêmes, les renards jouent un rôle crucial dans l’écosystème en régulant les populations de rongeurs et autres petits animaux et en limitant la propagation de certaines maladies. Leur élimination met en péril des équilibres fragiles et est lourde de conséquences pour l’agriculture elle-même. Rien ne justifiera jamais qu’ils soient soumis à la vindicte des chasseurs.

Pour toutes ces raisons, nous attaquons les arrêtés du préfet d’Indre-et-Loire. Pour porter la voix des renards contre ceux qui veulent leur éradication, signez nos pétitions pour les retirer de la liste des « ESOD » et pour une réforme radicale de la chasse !

Expérimentation animale : révélations sur les coulisses du laboratoire SILABE de l’Université de Strasbourg

Expérimentation animale : révélations sur les coulisses du laboratoire SILABE de l’Université de Strasbourg

Expérimentation animale : révélations sur les coulisses du laboratoire SILABE de l’Université de Strasbourg
23.07.2024
France
Expérimentation animale : révélations sur les coulisses du laboratoire SILABE de l’Université de Strasbourg
Expérimentation animale

Après des mois de demandes répétées, nous avons enfin obtenu des dizaines de documents concernant les singes utilisés dans l’expérimentation animale à l’Université de Strasbourg, dans le laboratoire SILABE. Des rapports d’inspection de la préfecture aux fiches de suivi individuelles, tous permettent de dessiner à grands traits la vie de souffrance des macaques exploités, de leur naissance à leur mort.

Blessures, maladies, etc. En plus de l’expérimentation, une vie de souffrance

Pour les macaques « hébergés » dans ce centre, l’existence semble n’être qu’une succession de souffrances, entre les expériences qu’ils subissent et des conditions de détention indignes de leurs besoins les plus élémentaires. La liste est longue des horreurs endurées, mais les fiches de suivi auxquelles nous avons eu accès donnent un aperçu de ces vies d’exploitation.

Nous pensons à Pêcheresse, qui a subi une « biopsie d’endomètre par curetage par passage du col de l’utérus », dont le « vagin [a été] percé » avec une « grosse curette ».
À Basilic, qui a lui-même retiré l’implant fixé dans sa boîte crânienne, une réaction indicative d’un stress extrême et de la douleur qu’il éprouvait.
Archimède, quant à lui, a vu sa queue partiellement amputée en raison d’une morsure, puis, plus tard, complètement amputée à cause du froid.
Des nécroses apparaissent sans raison apparente, accompagnées de blessures, contusions, luxations et fractures, qui conduisent à la mort des animaux parfois, à des souffrances indicibles toujours. Et ce n’est pas tout : les infections à la salmonelle ou à E. Coli sont fréquentes, conséquence inévitable des conditions dans lesquelles les animaux sont détenus. On est bien loin de l’image du laboratoire irréprochable, aux tests bien suivis pour des résultats fiables… plus loin encore de la communication de SILABE vantant son respect des animaux qu’il exploite pour beaucoup d’argent.

Si les causes de décès sont souvent très imprécises – comme le relève d’ailleurs un rapport d’inspection de 2021 -, elles demeurent parlantes : il y a ceux qui meurent « euthanasiés pour causes scientifiques », au cours des expérimentations, ou encore les très nombreux autres qui succombent en raison d’une « dégradation importante de l’état général », quand ils n’ont simplement plus la force de vivre.

SILABE et les macaques, l’histoire d’un commerce très lucratif

Comme nous l’avions déjà révélé, SILABE constitue une véritable plaque tournante dans le commerce de macaques destinés à l’expérimentation. Les données que nous avons recueillies le confirment : pour les seuls macaques à longue queue (Fascicularis), sur les 2014 individus passés par le centre entre 1995 et 2024, plus de la moitié (1195) ont été transférés. Une vie passée à être expédié de laboratoire en laboratoire pour y subir des atrocités…

Ces singes viennent, pour nombre d’entre eux, de l’Île Maurice, où leurs conditions de capture et d’élevage sont d’une violence sans nom et qui plus est, illégales, comme l’a révélé notre enquête. Une fois en France, ils sont soumis à de véritables épreuves de torture, à SILABE et dans tous les autres centres qui les lui achètent, comme NeuroSpin où des négligences en série ont conduit à la mort de nombreux animaux dans des souffrances élevées. Et ce alors même que les alternatives existent et sont largement sous-financées.

Si le combat avance, comme l’illustre l’engagement d’Air France à ne plus transporter de singes importés vers des centres d’expérimentation (engagement que nous avons obtenu avec nos partenaires), il reste plus que jamais nécessaire de maintenir la pression pour exiger des autorités l’interdiction de l’utilisation des macaques à longue queue. Signez la pétition et interpellez le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin d’exiger la fin de l’expérimentation animale et l’adoption de méthodes alternatives : téléchargez le courrier-type.