Vénerie sous terre: en Haute-Loire, la traque des blaireaux était illégale!

Vénerie sous terre: en Haute-Loire, la traque des blaireaux était illégale!

Vénerie sous terre: en Haute-Loire, la traque des blaireaux était illégale!
26.01.2024
Haute-Loire
Vénerie sous terre: en Haute-Loire, la traque des blaireaux était illégale!
Chasse

Les décisions se suivent et se ressemblent pour les blaireaux! Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, que nous avions saisi avec AVES, FNE Aura, FNE Haute-Loire et LPO Aura, a confirmé l’illégalité de la période complémentaire de vénerie sous terre au printemps et à l’été 2023 en Haute-Loire.

Après avoir annulé les arrêtés des départements de l’Allier et du Puy-de-Dôme, le tribunal administratif vient de nous donner raison: la période complémentaire de vénerie sous terre était illégale en Haute-Loire! Avec nos partenaires, nous avions déjà obtenu la suspension en urgence de cet arrêté avant même l’ouverture de la chasse, ce qui avait permis de sauver des centaines de blaireaux promis à une mort certaine.

Une fois de plus, dans ce département, le préfet avait cru pouvoir ignorer purement et simplement les règles de procédure prévues par la loi. L’arrêté avait été adopté sans qu’aucune information sur les populations de blaireaux ait été communiquée au public! Et pour cause, il suffit de gratter un peu pour s’apercevoir qu’en réalité les préfets ne disposent d’aucune donnée, et n’autorisent ce mode de chasse que pour trouver un passe-temps aux chasseurs pendant une période où la chasse à tir est fermée…

Département après département, nous poursuivrons le combat. Pour ce faire, nous avons besoin de votre aide: soutenez-nous et signez la pétition pour faire interdire le déterrage et obtenir la protection des blaireaux!

Justice pour Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli : audience à Évreux face au Cirque de Paris

Justice pour Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli : audience à Évreux face au Cirque de Paris

Justice pour Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli : audience à Évreux face au Cirque de Paris
25.01.2024
Justice pour Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli : audience à Évreux face au Cirque de Paris
Cirques

Le sauvetage de Jon et des lionnes Céleste, Patty, Hannah et Marli du Cirque de Paris où ils étaient détenus restera à jamais dans nos mémoires. Et dans celles des vétérinaires qui nous ont assistés pour cette saisie. Jamais un lion dans l’état de Jon n’avait été observé par ces professionnels intervenus pourtant dans des zoos et cirques de pays en guerre. Les lionnes qui partageaient son camion-cage ne tenaient pas debout non plus . Malheureusement, le combat judiciaire pour assurer leur retraite en sécurité n’est pas terminé : une nouvelle audience est fixée par le tribunal judiciaire d’Évreux, le 29 janvier 2024 à 13 heures 30.

Mise à jour du 9 février 2024: 

C’est avec un grand soulagement que nous avons appris le verdict du Président du tribunal judiciaire d’Evreux le soir même de l’audience ! Le 29 janvier 2024, Steve Gougeon a ainsi été déclaré coupable de l’ensemble des infractions invoquées contre lui.

La liste des condamnations est longue : 2 mois de prison avec sursis, 5 peines d’amende et, ce qui nous importait le plus, une confiscation définitive de Céleste, Patty, Hannah et Marli, une interdiction d’exercer une activité professionnelle avec des animaux pendant 5 ans ainsi que le remboursement des frais engagés par One Voice pour prendre soin des lionnes saisies, soit un montant de 193 856 euros !

Le combat n’est malheureusement pas terminé : nous avons appris que Steve Gougeon venait de faire appel de cette décision juste après que nous ayons organisé avec les autorités la saisie de huit de “ses” animaux de ménagerie abandonnés sur le Plateau picard.

Nous maintenons le cap avec confiance : la justice est de plus en plus du côté des animaux !

«Cette audience, nous l’attendons depuis bientôt quatre ans. Le choc de ce niveau de cruauté du cirque et de cynisme de ceux qui le protégeaient n’est toujours pas encaissé. Depuis, une loi contre la maltraitance animale a été votée, censée protéger notamment les animaux détenus dans les cirques. Pourtant, pour les lions et les tigres, rien n’a changé. Des mots, une loi, du vent… et dans les remorques et sous les chapiteaux, toujours la même souffrance indicible de ces grands fauves en voie de disparition.»Muriel Arnal, présidente de One Voice

Des professionnels de la maltraitance

La famille Gougeon brille par son maniement du fouet de génération en génération. Chez ses membres, mauvais traitements et négligence sont monnaie courante. Par la force des choses, nous sommes fréquemment dans les tribunaux pour faire condamner leurs agissements et sauver les animaux qu’ils détiennent, dont ils organisent la reproduction et sans aucun doute, le commerce. En octobre dernier, nous nous sommes ainsi rendus au tribunal de Grenoble pour faire cesser les différents tours de passe-passe du Nouveau Cirque Triomphe, où les cousins Gougeon sont à la manœuvre.

En 2018, lors de nos enquêtes dans le cirque, nous croisons la route de Jon et de ses compagnes Céleste, Patty, Hannah et Marli, détenus au sein du Cirque de Paris par Steve et Luciano Gougeon dans des conditions déplorables.

Des preuves de souffrance indéniables

Lors de leur saisie ordonnée par la justice, près de deux ans plus tard, nos craintes sont confirmées : les lions étaient cachectiques, leurs blessures non soignées, leurs crocs avaient été cassés et leurs griffes arrachées.

L’arrivée en juin 2020 de Jon chez notre partenaire Tonga Terre d’Accueil, puis des lionnes saisies le 7 juillet pour des faits de maltraitance (une première en France pour les animaux d’un cirque), a d’abord pu offrir un havre de paix où reprendre des forces, grâce à une alimentation adaptée et aux soins apportés. Même si Jon n’aura pas eu le temps de connaître les prairies verdoyantes de notre sanctuaire en Toscane, c’est entouré d’amour et d’attentions qu’il a pu découvrir le goût de la vie loin du cirque pendant plus d’un an et demi avant de mourir le 29 janvier 2022.

Une condamnation contestée par le dresseur

De nombreuses plaintes ont également été déposées contre le patron et le dresseur du Cirque de Paris. Par décision du 4 février 2022, Steve Gougeon s’était vu confisquer Jon et ses compagnes et avait l’interdiction d’exercer son activité professionnelle pendant cinq ans. Étonnamment cependant, Luciano était passé entre les mailles du filet malgré son implication dans un trafic de lions. Steve Gougeon s’est opposé à ce jugement. Nous serons donc au tribunal judiciaire d’Évreux le 29 janvier 2024 à 13 h 30 pour obtenir enfin justice pour Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli.

Les dernières heures de la vénerie sous terre? Cinq nouvelles victoires!

Les dernières heures de la vénerie sous terre? Cinq nouvelles victoires!

Les dernières heures de la vénerie sous terre? Cinq nouvelles victoires!
24.01.2024
Les dernières heures de la vénerie sous terre? Cinq nouvelles victoires!
Chasse

Notre engagement sans faille contre le déterrage au printemps et en été porte ses fruits! Dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, nous avions attaqué, avec FNE Aura, FNE 03, FNE 63 et LPO Aura, les arrêtés de la saison 2022-2023. Dans l’Indre, la Creuse et la Haute-Vienne, c’est avec AVES que nous avions contesté les autorisations pour la saison 2023-2024. Partout, les tribunaux administratifs nous ont donné raison. Préfets: respectez la loi, n’autorisez pas la vénerie sous terre cette année!

Les décisions obtenues dans ces cinq départements viennent confirmer les suspensions obtenues il y a plusieurs mois, qui avaient permis d’épargner des milliers de blaireaux. Désormais, le doute n’est plus permis: la vénerie sous terre est non seulement une pratique archaïque, mais elle est également illégale au printemps et en été, car elle met en danger les petits.

L’enfer du déterrage: des milliers d’animaux massacrés en toute illégalité?

Qu’il s’agisse des renards ou des blaireaux, les victimes de la vénerie sous terre vivent des moments de terreur absolue quand les déterreurs décident de s’en prendre à leurs terriers et leurs familles. Quand les procédures ne sont pas bâclées par les préfets, pressés de satisfaire aux demandes des chasseurs, et donc annulées en un claquement de doigts, les tribunaux confirment dorénavant systématiquement ce que nous clamons depuis des années: cette chasse conduit à tuer en toute illégalité des blaireautins. Récemment, à La Réunion, la justice a d’ailleurs repris cet argument en faveur des tangues, eux aussi chassés à même leurs terriers

Stop à l’acharnement: pas de dérogations cette année!

Malgré la clarté des décisions obtenues – 30 suspensions en urgence et déjà 8 annulations définitives -, l’État s’acharne contre ces animaux qui n’aspirent qu’à vivre tranquillement, bien loin du portrait dressé par les veneurs qui les accusent de tous les maux (sans jamais apporter aucune preuve bien évidemment). Les quelques exceptions (en Savoie et en Meurthe-et-Moselle, grâce à nos actions, la période complémentaire n’a même pas été ouverte) ne cachent pas l’influence immense des chasseurs sur les autorités censées représenter l’intérêt général.

Il est grand temps de dire stop! Nous continuerons cette année encore le combat, partout où des blaireaux seront en danger. Mais nous avons besoin de vous pour faire pression sur les autorités! Soutenez notre pétition pour faire interdire le déterrage parmi l’une des mesures phares de notre réforme radicale de la chasse, et classer les blaireaux comme espèce protégée! Adressez le message suivant à la préfecture de votre département:

« Monsieur le Préfet / Madame la Préfète,

Depuis plusieurs mois, les tribunaux annulent massivement les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux (récemment, 8 annulations par les tribunaux administratifs de Caen, Limoges ou encore Clermont-Ferrand). Pouvez-vous vous engager à respecter la loi et à ne pas autoriser le déterrage de ces animaux au printemps et en été, alors que des petits sont présents dans les terriers? Pour tous ces animaux promis à d’atroces souffrances, respectez la loi! »

L’expérimentation animale résiste encore au changement : le détail des chiffres de 2022

L’expérimentation animale résiste encore au changement : le détail des chiffres de 2022

L’expérimentation animale résiste encore au changement : le détail des chiffres de 2022
23.01.2024
L’expérimentation animale résiste encore au changement : le détail des chiffres de 2022
Expérimentation animale

Le détail des chiffres de 2022 a été fourni sur demande à One Voice par le ministère de la Recherche. Alors que quelques rares usages continuent de diminuer, la situation des primates est très préoccupante, la production d’anticorps est en pleine expansion malgré les recommandations européennes, et les expérimentations sur le système nerveux (impliquant notamment des expériences de douleur chronique) utilisent trois fois plus d’animaux qu’en 2015.

Chaque année, il nous faut demander le classeur complet des déclarations des laboratoires, bien mieux détaillé que « l’enquête statistique » publiée sur le site web du ministère. Et chaque année, nous y constatons la même chose : presque rien ne bouge.

La bonne nouvelle : des tests réglementaires en déclin

Si l’on peut trouver une bonne nouvelle avec ces chiffres, c’est le déclin continu d’un type d’utilisation particulièrement répandue (la vérification de « l’activité des lots ») dont le nombre a été divisé par trois entre 2015 et 2022. C’est que les alternatives pour cet usage se multiplient depuis au moins vingt ans. La réduction massive dans ce domaine a donc abouti à ce que les tests réglementaires soient diminués de moitié en sept ans, ce qui donne de l’espoir.

Pourtant, l’industrie a du mal à adopter ces méthodes de substitution, ce qui explique que près de 50 000 animaux en aient souffert en 2022. Et l’expérimentation animale ne se limite pas aux essais obligatoires, les nouvelles dans les autres domaines étant encore plus inquiétantes.

Lapins et souris n’en finissent pas de souffrir

Les lapins en sont les premières victimes. Sans surprise, ils continuent d’endurer des tests « pyrogènes », qui disparaissent très lentement malgré l’existence d’alternatives validées depuis 2005. Mais surtout, le nombre de lapins augmente en continu au fil des ans. En cause : l’instrumentalisation de leur corps comme des usines biologiques servant uniquement à produire des anticorps.

Quant aux souris, la méthode cruelle de l’ascite consiste à leur faire gonfler l’abdomen en y injectant des produits et à les tuer pour récupérer leurs anticorps. Dans l’Union européenne, la France est presque seule à faire cela. À vrai dire, le Centre européen de validation des méthodes alternatives (ECVAM) dénonce cette méthode depuis vingt-cinq ans du fait de l’existence d’autres solutions, et a de nouveau appelé à y mettre un terme en 2020. Mais cela n’a pas empêché la France d’augmenter à nouveau le nombre de ces utilisations en 2022, et de continuer ces dernières semaines à autoriser l’utilisation de dizaines de milliers de rongeurs, avec la vague mention d’un arrêt imaginé en 2030 !

Les souris sont également les principales concernées par l’augmentation sans précédent des expériences sur le système nerveux, qui consistent notamment à exposer les animaux à des douleurs chroniques parfois associées à des symptômes anxio-dépressifs. Malgré nos sollicitations, le ministère persiste à qualifier ces souffrances de « modérées ».

Des primates capturés en France ?

Toujours plus étrange, voire révoltant : vingt makis bruns (des lémuriens) utilisés dans une expérience « modérée » de « préservation des espèces » et notés « F0 » : ce sont, ou c’étaient, des primates libres. Le descriptif du projet, trouvé sur le site du Muséum national d’Histoire naturelle, parle des difficultés de cohabitation entre les agriculteurs et les singes à Mayotte. Mais il ne dit rien de ce qui a été fait aux individus capturés pour cette expérimentation…

One Voice poursuit son travail afin de comprendre comment une telle utilisation, théoriquement illégale, a eu lieu. Quant aux difficultés à vérifier les raisons avancées par les pouvoirs publics sur l’augmentation massive des chiffres en 2022, nous n’avons pas de réponse des services concernés.

En attendant, vous pouvez consulter notre site web spécialisé, que nous mettrons à jour dès que possible avec le détail des nouvelles données décrites ici.

Renards: encore une battue illégale… Stop au carnage!

Renards: encore une battue illégale… Stop au carnage!

Renards : encore une battue illégale… Stop au carnage !
22.01.2024
Nièvre
Renards: encore une battue illégale… Stop au carnage!
Chasse

Les renards de la Nièvre ont-ils été tués en toute illégalité? C’est à cette question que le tribunal a répondu par l’affirmative. Ces animaux sont les cibles d’un acharnement sans borne: classés “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts” dans de nombreux départements, traqués par les chasseurs toute l’année, ils font l’objet de battues administratives ordonnées par les préfets un peu partout en France. À l’été 2022, plusieurs opérations de ce type ont été ordonnées dans ce département. Pour toutes ces vies volées, nous avons demandé justice.

Dans la Nièvre, des centaines d’animaux visés: les décisions de la honte

Comme si les moyens de massacrer les renards n’étaient pas suffisamment nombreux – du déterrage aux mises à mort dans le cadre du scandaleux classement “ESOD” -, le préfet de la Nièvre a cru devoir autoriser huit battues administratives à la fin de l’été 2022 pour une durée de deux mois et sur le territoire de plus de 20 communes. Nous avions attaqué en justice ces arrêtés qui avaient pour seul but de satisfaire les demandes des chasseurs à peu de frais. En effet, derrière l’objectif affiché de la protection de la faune et de la flore, ces autorisations de tuer étaient en fait destinées à “protéger” les faisans et perdrix… achetés à des élevages et relâchés pour être tués quelques jours plus tard!

Au-delà de ce département, chaque année en France, des centaines de milliers d’animaux sont abattus au nom des “dégâts” qu’ils causeraient ou du risque qu’ils représenteraient. Mais il suffit de creuser un peu pour s’apercevoir que ces motifs sont tous plus fallacieux les uns que les autres. Dernier exemple en date: à Melles, où des dizaines de chèvres devaient être tuées à cause de quelques rayures sur des voitures, et où nous avons obtenu la suspension de l’arrêté.

Des vies volées par des décisions préfectorales illégales

Cette décision obtenue par notre recours et celui des associations AVES France et Loire Vivante Nièvre-Allier-Cher qui avaient attaqué indépendamment, ne rendra pas la vie aux centaines d’animaux massacrés après des heures de traque et ne reconstituera pas les familles décimées pour le plaisir d’un petit nombre d’adeptes de pratiques archaïques. Mais elle ouvre une première brèche dans le scandale des battues administratives, qui permettent chaque année de tuer des dizaines de milliers d’animaux accusés systématiquement de tous les maux!

À Dijon, le tribunal ne s’est pas laissé berner: il a balayé d’un revers de main toutes les justifications du préfet, en rappelant notamment qu’en aucun cas ce régime ne visait à protéger la pratique de la chasse aux faisans… En d’autres termes, le juge a rappelé que la nature n’appartient pas aux chasseurs et que ces derniers ne disposent pas d’un droit de vie et de mort sur les animaux comme bon leur semble.

Pour porter la voix de tous ces animaux tués sans pitié, plus que jamais, nous avons besoin de vous: signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse, et soutenez notre combat pour les renards!

Loup renversé et criblé de plombs en Meurthe-et-Moselle : One Voice dépose plainte

Loup renversé et criblé de plombs en Meurthe-et-Moselle : One Voice dépose plainte

Loup renversé et criblé de plombs en Meurthe-et-Moselle : One Voice dépose plainte
22.01.2024
Loup renversé et criblé de plombs en Meurthe-et-Moselle : One Voice dépose plainte
Faune sauvage

207 loups ont été abattus en France en 2023. 198 l’ont été légalement, avec le soutien de l’État. Mais comme cela ne suffit jamais à leurs opposants, les actes de braconnage sont monnaie courante. Cette année, neuf loups – au moins – ont été victimes d’actes aussi abominables qu’illégaux. De nombreux autres succombent également à cause des activités humaines qui réduisent de plus en plus leurs habitats : piégés ou tués dans des accidents routiers. Pour celui retrouvé à Baccarat, nous déposons plainte auprès du procureur du tribunal judiciaire de Nancy.

Les collisions avec des véhicules sont particulièrement nombreuses. Le 22 décembre 2023, le corps d’un loup a été découvert gisant sur une route à Baccarat, en Meurthe-et-Moselle. Si l’autopsie a déterminé qu’une collision avec un véhicule était à l’origine du décès, ce fut la stupeur en apprenant que le pauvre animal était criblé de plombs.

Circonstances inquiétantes autour d’un décès accidentel

L’Office Français de la Biodiversité (OFB) précise, certes, que le loup n’en est pas mort mais que ces fragments de balles l’ont évidemment affaibli. On ne peut qu’imaginer les terribles souffrances qui lui ont été infligées. Ce métal lourd, substance massivement utilisée dans le cadre de la chasse à tir, a des effets délétères pour l’environnement et représente un véritable fléau pour les animaux qui sont directement touchés ou en sont les victimes collatérales (en les ingérant par exemple).

Braconnage ? Tir légal manqué ?

Pour que toute la lumière soit faite sur sa mort, nous déposons plainte. Une enquête a été engagée par l’OFB pour déterminer les circonstances du tir ayant blessé ce loup. Légal ou non, cela nous importe peu. Nous continuerons de nous opposer à l’acharnement que les loups subissent. Comme n’importe quel autre être sentient, ils ont le droit de vivre en paix, sans risquer d’être tués.

Aidez-nous dans ce combat : signez notre pétition demandant la fin de leur massacre et diffusez notre rapport sur les loups.

La justice interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante

La justice interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante

La justice interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante
17.01.2024
La justice interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante
Delphinariums

A la suite de notre référé, le tribunal judiciaire de Grasse interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante décidée par la cour d’appel d’Aix en Provence le 21 septembre dernier, sous peine d’astreinte en cas de manquement. C’est un premier pas d’étape.

One Voice est satisfaite que le tribunal ait reconnu la nécessité de laisser les orques au sein du parc le temps de l’expertise, afin de permettre l’examen par les experts de la famille de cétacés. Cette décision était particulièrement attendue.

Cela va permettre d’évaluer leur état de santé. Nous rappelons qu’Inouk rencontre d’importants problèmes dentaires, que Keijo connait une perte de poids significative, et que Wikie doit être profondément affectée par le décès de son fils aîné, Moana, en octobre dernier.

L’expertise sera également l’occasion d’observer les interactions des trois individus, l’état des installations du parc ainsi que la qualité de l’eau. One Voice y collaborera pleinement dans l’intérêt des orques.

Sauvons nos orques, pour elles, un sanctuaire,  ni captivité ni l’exploitation au Japon ( ou ailleurs dans le monde ) !

Signez la pétition

Marineland : One Voice obtient l’interdiction temporaire de déplacer les orques : audience le 16/01/24

Marineland : One Voice obtient l’interdiction temporaire de déplacer les orques : audience le 16/01/24

Marineland : One Voice obtient l’interdiction temporaire de déplacer les orques : audience le 16/01/24
15.01.2024
Antibes
Marineland : One Voice obtient l’interdiction temporaire de déplacer les orques : audience le 16/01/24
Delphinariums

One Voice vient d’obtenir l’interdiction temporaire pour Marineland de déplacer les orques. Une audience se tiendra mardi 16 janvier au tribunal judiciaire de Grasse pour décider s’il est fait interdiction plus durable au parc de déplacer les trois orques afin de permettre aux deux experts judiciaires désignés par la cour d’appel d’Aix-en-Provence le 21 septembre 2023 de mener à bien leur mission en présence des orques. En effet, l’expertise judiciaire ordonnée par la cour d’appel concerne tant l’examen des installations du delphinarium azuréen que l’état de santé des orques, alors même que l’une d’elles, Moana, est morte mi-octobre, âgée d’à peine 12 ans. C’est une victoire d’étape importante pour les défenseurs des animaux que nous sommes, même si elle ne présage en rien l’issue finale. L’audience est prévue le 16 janvier à 9h à Grasse.

Un test de stress qui confirme un départ prochain

Mardi 9 janvier a eu lieu un exercice de stress grandeur nature du transfert des trois orques détenues captives depuis leur naissance au Marineland Antibes, Wikie, son fils Keijo et son frère Inouk.

One Voice était présente et a produit en quasi-direct des images dudit test, qui aurait bien pu se transformer en transfert vers l’aéroport de Nice puis vers le Japon où des delphinariums les attendent, si l’on en croit la parole même des proches ou des soigneurs du parc.

Le vendredi précédent, palissades et grue avaient fait leur apparition aux abords des bassins des orques, et en particulier du bassin dit médical. Ce bassin a été quasiment vidé dès le matin pour tenter de faire monter Wikie dans le brancard qui la maintiendra en place pendant l’intégralité du transport. Mardi soir, la grue est partie.

Les militants de One Voice de l’antenne de Nice et des environs étaient présents dans la journée et le soir. L’eurodéputée Caroline Roose (EELV-Les Verts) a également soutenu notre démarche toute la journée.

Depuis ce jour, preuve que les orques sont bien destinées par le parc à être envoyées très prochainement au Japon – ce qui a été confirmé d’une part par le ministère de la Transition énergétique, qui n’en a démenti que la date ; et d’autre part, par la présence d’une délégation japonaise sur place le jour en question -, nous n’avons pas ménagé nos efforts. Nous devions également faire face au mutisme du Marineland qui refusait tout échange et toute communication.

L’expertise du ministère de l’Écologie qui a coupé la priorité à la nôtre

La première réunion de l’expertise judiciaire indépendante que nous avions sollicitée et qui a été ordonnée par la cour d’appel d’Aix-en-provence était fixée, au Marineland, le 28 novembre 2023. La demande de la secrétaire d’État à la biodiversité de faire la « lumière » sur la mort de Moana six semaines plus tôt – expertise aux surprenantes conclusions – a empêché celle que nous avions obtenue d’avoir lieu à cette date. C’était donc partie remise. La nouvelle date de première réunion d’expertise judiciaire est fixée au 19 janvier 2024.

Compte tenu des importants mouvements autour des orques ces derniers jours, nous craignions un transfert prochain de ces dernières, ce qui aurait rendu l’expertise judiciaire que One Voice a obtenue quasiment sans objet. C’est la raison pour laquelle nous avons sollicité l’autorisation d’assigner en référé d’heure à heure le Marineland, et que nous avons d’ores et déjà obtenu qu’il soit fait interdiction au parc de les déplacer le temps de cette procédure en référé.

C’est une victoire d’étape, obtenue grâce à notre détermination sans faille à trouver des solutions

Nous souhaitons nous mettre tous autour d’une table pour discuter de l’avenir des orques. L’État a une responsabilité envers ces grands mammifères : en 2021, à l’époque du vote de la loi contre la maltraitance animale, les autorités avaient clairement établi qu’il ferait tout pour que ces animaux soient envoyés dans des sanctuaires et non vers une exploitation sans fin. Jamais nous ne nous résignerons : le sanctuaire marin du Canada n’attend que la confirmation de la venue de Wikie, Inouk et Keijo pour pouvoir se tenir prêt à leur arrivée.

Chiens et chats: fin de la vente en animalerie, début du «click & collect»

Chiens et chats: fin de la vente en animalerie, début du «click & collect»

Chiens et chats: fin de la vente en animalerie, début du «click & collect»
15.01.2024
Chiens et chats: fin de la vente en animalerie, début du «click & collect»
Animaux familiers

C’est une innovation de la loi du 30 novembre 2021: la vente de chiens et chats dans les animaleries est devenue illégale depuis le 1er janvier 2024. Si «sur le papier», c’est une avancée pour lutter contre les achats irréfléchis et irresponsables, dans les faits… à peine entrée en vigueur, la disposition est déjà aisément détournée. One Voice s’insurge contre cet abus.

Photo : Jo-Anne McArthur/One Voice

Depuis quelques jours déjà, nous recevons une multitude de signalements partout en France nous informant que telle ou telle animalerie continue d’exposer et de vendre des chiots ou des chatons. Mais certains mettent aussi en lumière des manœuvres encore plus abjectes.

Des animaux vendus en «click & collect» comme des objets

Certaines animaleries, refusant de mettre un terme à leur business désormais illégal, proposent de nouveaux services: pour éviter les pertes d’argent, elles encouragent désormais à acheter l’animal sur le site Internet de leur enseigne, avant de venir le récupérer au magasin. Comme on le ferait pour ses courses…

Sans même chercher à se cacher, elles précisent d’ailleurs que les chiots continuent d’être livrés à la boutique malgré l’interdiction de vente qui date de près de deux semaines! Juste après le vote de la loi de 2021, nous dénoncions déjà l’absence de mise en œuvre des mesures dans des animaleries de la Côte d’Azur.

Le ministère de l’Agriculture instigateur

Mais peut-être que nos dirigeants n’avaient pas anticipé cette éventualité?… Il n’en est rien. C’est le ministère de l’Agriculture lui-même qui a évoqué cette idée, proposant d’encadrer cette pratique au lieu de l’interdire :

«Le ministère de l’Agriculture a indiqué […] que cette interdiction de cession consiste en une interdiction de la présentation physique des chiens et des chats dans les animaleries et non en une interdiction plus générale de cession de ces animaux par les animaleries. Le ministère considère donc que, si les animaleries ne sont pas autorisées à présenter en la vente, en animalerie, des chiens et des chats, elles peuvent les céder en ligne à titre onéreux. Le ministère est donc en train d’expertiser cette activité, notamment pour envisager l’encadrement des modalités de détention de chiens et des chats ainsi que les conditions de remise des animaux. Le ministère estime qu’une modification des dispositions réglementaires ou une instruction sera nécessaire à ce sujet. (sic)»

Une interdiction largement insuffisante

L’esprit de la loi est totalement perverti, et les achats impulsifs vont pouvoir continuer. Si l’on ne fait rien, cela n’ira pas en s’arrangeant, car les événements type salons du chiot sont, eux, toujours légaux et piétinent allégrement le délai de réflexion, mesure déjà minimale imposée par la loi. Et comme le commerce d’animaux a de beaux jours devant lui, les petites annonces de particuliers sont elles aussi toujours d’actualité. Nous demandons la fin des ventes en ligne, et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons déposé plainte contre Leboncoin en novembre dernier.

Les rongeurs, poissons, oiseaux ou reptiles ne sont, eux, pas protégés et continuent d’être vendus comme de simples objets de consommation alors que les associations déplorent chaque année une augmentation de leur abandon.

Tant que les animaux seront monnayés comme des objets puis jetés, les maltraitances de nos compagnons perdureront. Réclamons ensemble un plan d’urgence contre l’errance féline pour mettre fin aux abandons et aux abattages en fourrière.