En autorisant la chasse des blaireaux 8 mois sur 12, de manière illimitée et sans connaissance des populations, la France ne respecte pas la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage ratifiée en 1982.
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Le ministère de la Recherche autorise des projets d’expérimentation animale sous-estimant les douleurs infligées
One Voice demande le reclassement des degrés de sévérité de trois projets d’expérimentation animale
Manche, Orne, Haute-Vienne : succession de victoires de One Voice pour les blaireaux !
Manche, Orne, Haute-Vienne : succession de victoires de One Voice pour les blaireaux !
Manche, Orne, Haute-Vienne : succession de victoires de One Voice pour les blaireaux !
10.05.2023
Manche, Orne, Haute-Vienne : succession de victoires de One Voice pour les blaireaux !
Chasse
Après le tribunal de Dijon, c’est au tour des juridictions de Limoges et Caen de suspendre l’exécution d’arrêtés qui autorisaient le déterrage des blaireaux en Haute-Vienne, dans la Manche et dans l’Orne au printemps. Les juges administratifs reconnaissent qu’il existe bien un doute sérieux sur la légalité de ces décisions. Des premières victoires pour les blaireaux, qui auront donc la vie sauve ce printemps.
Dans le cadre de notre offensive de grande ampleur contre les arrêtés autorisant le déterrage des blaireaux au printemps de cette année, nous remportons des premières victoires décisives.
Le vendredi 5 mai, le tribunal administratif de Limoges a suspendu l’exécution de l’arrêté de la préfète de la Haute-Vienne. Pour le tribunal, il existe bien un doute sérieux sur la légalité de cette décision, adoptée à l’issue d’une procédure bâclée.
À Caen, le tribunal administratif nous a donné raison et a considéré, au-delà des vices de procédure, que les périodes complémentaires de déterrage étaient susceptibles de porter atteinte aux petits, encore présents dans les terriers à cette période de l’année. Le juge est allé plus loin et, pour la première fois, a reconnu que la possibilité même d’ouvrir le déterrage au printemps soit illégale.
Au moins 800 blaireaux et blairelles épargnés. On ne s’arrêtera pas là
Les blaireaux ne sont pas des animaux qui se reproduisent vite. Ils n’ont qu’une portée par an, et généralement d’un petit ou deux, rarement plus. Leur développement est lent et leur prise d’indépendance peut s’étaler sur plus d’un an!
Au total, dans la Haute-Vienne, près de 500 d’entre eux seront sauvés par notre action. Dans l’Orne, plus de 300 blaireaux, blairelles et blaireautins auront la vie sauve. La préfecture de la Manche n’a quant à elle pas pris la peine d’indiquer au tribunal combien de blaireaux étaient tués chaque année par déterrage pour répondre à nos arguments et à ceux d’AVES France (qui soutenait la même position que la nôtre à l’audience pour ce département).
Année après année, One Voice ainsi que ses partenaires obtiennent des victoires retentissantes contre les arrêtés illégaux adoptés par les représentants de l’État. Dans les semaines qui viennent, nous continuerons à défendre les blaireaux dans des dizaines de départements, des Ardennes au Lot-et-Garonne et jusque dans les Pyrénées-Atlantiques.
Plus que jamais, nous avons besoin de votre aide pour porter la voix de ces animaux, martyrs de nos forêts. Signez la pétition pour demander l’abolition pure et simple du déterrage, et que l’on cesse d’utiliser le mot blaireau de manière péjorative! Vous pouvez également nous retrouver dans treize villes de France à l’occasion de notre action nationale coordonnée, pour les défendre eux ainsi que les renards, qui sont également victimes de cette méthode de chasse cruelle.
Après plus de 40 ans de cirque et d’inaction des pouvoirs publics, l’éléphante Dumba s’est éteinte
Après plus de 40 ans de cirque et d’inaction des pouvoirs publics, l’éléphante Dumba s’est éteinte
Après plus de 40 ans de cirque et d’inaction des pouvoirs publics, l’éléphante Dumba s’est éteinte
09.05.2023
Allemagne
Après plus de 40 ans de cirque et d’inaction des pouvoirs publics, l’éléphante Dumba s’est éteinte
Cirques
C’est avec une profonde tristesse et beaucoup de colère que nous venons d’apprendre le décès de Dumba par l’intermédiaire du European Elephant Group. Exploitée toute sa vie, l’éléphante vivait dans un petit enclos d’un cirque fixe d’Allemagne depuis un an quand elle s’est éteinte, en mars 2022. Nous étions allés la voir en octobre 2021. Soumise à des conditions de détention délétères depuis l’âge de deux ans, elle n’avait pas encore soufflé ses 50 bougies.
Sa longue exploitation dans les cirques, l’itinérance sans fin dans un camion et la lâcheté des pouvoirs publics, pour ne pas dire autre chose, auront eu raison de Dumba, malgré la campagne sans relâche que nous avons menée pour elle.
Une vie sur les routes, louée au plus offrant…
Avec notre partenaire espagnol FAADA, nous n’avons jamais cessé de suivre ses déplacements, tantôt en Espagne, tantôt en France. De notre côté de la frontière, elle a longtemps été “louée” par sa dresseuse au Cirque de Paris. Sous leur chapiteau, elle a été forcée à participer à des numéros épouvantables de cynisme.
Au tout début de 2021, après plusieurs mois à la chercher, nous l’avons retrouvée enfermée dans une remorque, dans le Gard, sous des températures glaciales. Tout dans sa posture indiquait que ses pattes la faisaient souffrir, comme un expert des éléphants nous l’a confirmé. Nous avons immédiatement porté plainte et demandé la saisie de Dumba pour qu’elle soit enfin placée dans un sanctuaire.
… jusqu’à épuisement
Espérant échapper aux poursuites que nous avons engagées, la dresseuse Kludsky a abandonné Dumba en Allemagne. Placée dans un cirque sédentarisé, l’éléphante n’a plus eu à participer à des spectacles. Mais, parquée dans un petit enclos, elle n’a pas pour autant échappé à l’isolement et au mal-être. Pour l’en délivrer, nous avons cherché de l’aide auprès des associations locales et du gouvernement allemand.
L’éléphante était morte depuis des mois quand nous avons enfin pu mettre la main sur le rapport du vétérinaire qui l’a examinée fin janvier 2021. Ce texte, qui confirmait qu’elle souffrait d’une musculature diminuée au niveau des pattes et qui estimait “intéressant et nécessaire” de réaliser des examens complémentaires, nous aurions dû l’obtenir bien avant ! Nous savions depuis longtemps que Dumba était en danger. Nous avions alerté les autorités à de multiples reprises contre les propriétaires l’exploitant. Elles s’en sont lavées les mains : préfet, procureur et même le ministère. Et Dumba en a payé le prix fort.
Une loi complice de la maltraitance
En permettant à ces établissements de se sédentariser pour continuer à exposer leurs animaux au public après 2028, la loi contre la maltraitance animale se fait complice de l’exploitation. Et que dire de l’immobilisme du ministère de la Transition écologique, qui n’a toujours pas interdit la reproduction des félins dans les cirques, déjà si nombreux en France, un an et demi après l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale ? Combien d’animaux devront encore mourir, stressés par le dressage, l’ennui et l’enfermement, avant d’être enfin réellement secourus?
En souvenir de Dumba et pour tous les autres, le combat continue.
Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux
Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux
Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux
07.05.2023
Vénerie sous terre : One Voice en action pour défendre les renards et les blaireaux
Chasse
Chaque année, de nombreux animaux sont chassés jusque dans leurs terriers, y compris lorsque des petits s’y trouvent. Alors qu’au printemps des centaines de renards et de blaireaux continuent à être victimes de la vénerie sous terre, parce que considérés comme “nuisibles” ou pris pour cibles par des arrêtés ouvrant des périodes complémentaires de chasse, One Voice s’oppose, une fois de plus, à cette pratique cruelle.
Animaux acculés dans leurs terriers par des chiens forcés à descendre sous terre, victimes innocentes saisies par des pinces métalliques et tuées sans pitié… Nous dénonçons depuis des années la pratique cruelle de la vénerie sous terre. Comme nous, plus de huit Français sur dix demandent son interdiction pour tous les animaux.
Des blaireautins en danger
Pour exposer au grand jour la monstruosité de cette chasse, nous avons pris des risques considérables en nous infiltrant parmi les déterreurs. Les images que nos enquêteurs ont ramenées de leur infiltration sont glaçantes.
Les blaireaux extirpés de leurs abris après d’interminables moments de terreur sont abattus avec une joie sadique. Y compris les blaireautins, bien présents dans les terriers et encore dépendants de leurs parents au printemps. C’est pour ces petits, qui sont mis à mort en violation totale du Code de l’environnement, que nous nous battons cette année encore pour faire suspendre les arrêtés préfectoraux autorisant une période complémentaire de chasse en cette saison. Ce qui ne serait pas de trop pour les animaux d’espèces protégées qui se cachent parfois dans les terriers des blaireaux et qui se retrouvent eux aussi menacés de mort.
Les renards, victimes d’un acharnement sans fin
Considérés à tort comme nuisibles, les renards peuvent pour leur part être pourchassés sous terre toute l’année. Mal-aimés à tort, ces animaux pourtant intelligents, sociaux et indispensables à la biodiversité sont traqués de jour comme de nuit, tués par tous les moyens sans limite de cruauté et parfois même pendus. Et il n’est pas rare que les pièges destinés aux petits canidés fassent des victimes collatérales.
Des animaux considérés comme « nuisibles », dénommés comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) et chassés sans relâche, il en existe bien d’autres. Nous les défendons eux aussi, et luttons pour que cesse le massacre des corneilles noires et des corbeaux freux, ou encore celui des palombes, des belettes, des fouines ou des martres.
Nous avons entamé il y a plusieurs mois déjà un travail de titan pour défendre ces animaux car les préfectures et le ministère de la Transition écologique préparent un arrêté récapitulant toutes les espèces classées en ESOD département par département. Ces animaux seront alors en grand danger pour les trois prochaines années, soumis à une traque sans fin. Nous prévoyons d’attaquer cet arrêté au Conseil d’État aussitôt publié.
Les week-ends autour du 15 mai (Journée mondiale des blaireaux à laquelle nous participons), nous organisons des actions de sensibilisation dans toute la France pour dire non à la vénerie sous terre des blaireaux et des renards, dans les tribunaux comme dans la rue. Rejoignez-nous !
- Le Pailly, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/930412554835689/
- Limoges, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/644482667497499/
- Metz, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/764307091856904/
- Nantes, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/1286433678922809
- Nice, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/254304773766781/
- Rouen, le 13 mai : https://www.facebook.com/events/993892621599981
- Troyes, le 13 mai :https://www.facebook.com/events/613390327125428
- Bordeaux, le 14 mai : https://www.facebook.com/events/1264027404254182
- Gap, le 14 mai : https://www.facebook.com/events/1444104242993278/
- Caylus, le 19 mai : https://www.facebook.com/event…
- Aix-en-Provence, le 20 mai : https://www.facebook.com/events/805061284293925/
- Amiens, le 20 mai : https://www.facebook.com/events/760169785588594
- La Rochelle, le 20 mai : https://www.facebook.com/events/950134353003200/
- Flers, le 27 mai : https://www.facebook.com/events/613200817187162/
Animaux en « surplus » dans l’expérimentation animale : recours de One Voice au tribunal administratif
One Voice dépose un recours pour éviter l’élevage de plus d’un million d’animaux en « surplus » dans l’expérimentation animale.
PUMA rejoint le programme Fur Free Retailer
Qu’une marque comme PUMA rejoigne le programme Fur Free Retailer est un symbole important dans la lutte contre la cruauté envers les animaux.
Déterrage des blaireaux : One Voice lance l’offensive juridique
Déterrage des blaireaux : One Voice lance l’offensive juridique
Déterrage des blaireaux : One Voice lance l’offensive juridique
03.05.2023
Déterrage des blaireaux : One Voice lance l’offensive juridique
Chasse
Après une première victoire au tribunal administratif de Dijon, One Voice reste pleinement mobilisée contre le déterrage des blaireaux, notamment au printemps où des blaireautins sont présents dans les terriers. De la Charente-Maritime à l’Oise, du Lot-et-Garonne à la Meuse, nous lançons une offensive juridique de grande ampleur contre ce mode de chasse cruel. Premières audiences en référé à Limoges et Toulouse le 3 mai, et à Poitiers, Amiens et Caen le 9 mai.
Le printemps 2023 s’annonce particulièrement sombre pour les blairelles et leurs familles. Des dizaines d’arrêtés préfectoraux sont en cours d’adoption, partout en France, pour les soumettre à l’enfer de la vénerie sous terre en pleine période de reproduction. Les alertes que nous lançons dans le cadre des nombreuses procédures de consultations du public et les décisions des tribunaux administratifs en notre faveur n’y font rien: les préfectures, main dans la main avec les chasseurs, continuent l’offensive pour autoriser ce mode de chasse malgré son illégalité.
Face à l’agression de grande ampleur des blaireaux de la part de l’État et des chasseurs…
Cette attaque massive a une cible: les blaireaux, y compris les petits, accusés à tort de tous les maux pour satisfaire la passion morbide des déterreurs.
Comme tous les arrêtés adoptés en matière de chasse, ils sont soumis à des procédures de participation du public. Et, dans la plupart des départements, elles sont biaisées: les préfets ne communiquent aucune donnée sur le nombre de blaireaux vivant dans le département ni aucun chiffre sur le nombre d’individus tués par les chasseurs chaque année.
Or, le déterrage au printemps menace l’existence même de ces individus dans nos campagnes. Il existe un consensus scientifique solide sur le fait que des petits sont présents dans les terriers à cette période de l’année, et que leur mise à mort nuit à l’équilibre de l’espèce. Mais, préférant se fonder sur des études commandées par les chasseurs eux-mêmes, les préfets ignorent les données scientifiques et autorisent de facto les chasseurs à tuer des petits, en violation manifeste du Code de l’environnement.
Sans parler des animaux d’espèces protégées comme les chauves-souris, les loutres ou encore les chats forestiers, qui habitent parfois aussi dans les terriers de ces architectes sociaux.
… une contre-offensive pédagogique et juridique de One Voice pour ces animaux
À la suite de notre enquête révélant les horreurs du déterrage, nous avions soutenu la pétition pour obtenir l’interdiction de cette pratique sur le site du Sénat. Mais le rapport qui en a découlé a “révélé” une fois de plus (on s’en doutait…) que nos représentants politiques n’agiront pas sans une mobilisation massive de tous. Après le succès de la première Journée mondiale des blaireaux, One Voice et ses partenaires se mobilisent à nouveau cette année. Le 15 mai, nous organisons de nombreuses actions de sensibilisation pour réhabiliter ces animaux pointés du doigt à tort et martyrisés, et exiger, une fois encore, l’abolition pure et simple de la vénerie sous terre.
Sur le terrain juridique, nous allons attaquer systématiquement les arrêtés ouvrant une période complémentaire de déterrage au printemps. Des arrêtés ont d’ores et déjà été adoptés: en Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons déposé des recours dans le cadre d’un front commun avec nos partenaires (FNE Aura, LPO, ASPAS et AVES).
Dans la Manche, l’Oise, l’Orne, la Charente-Maritime ou encore en Haute-Vienne, nous avons saisi en urgence les tribunaux administratifs pour obtenir la suspension de ces arrêtés: des audiences en urgence sont ainsi déjà prévues le 3 mai à 14h30 à Toulouse (dans le cadre d’un référé commun avec FNE 82, l’ASPAS et Aves France, dans lequel le cabinet Géo Avocats nous représente) et à 15 h 30 à Limoges le même jour, ainsi que le 9 mai à 15 h 30 à Poitiers, à 13 h 30 à Caen et à 14 h à Amiens.
Pour gagner ce combat, nous avons besoin de vous ! Rejoignez-nous le week-end précédant le 15 mai, partout en France, et signez la pétition pour demander notamment le statut d’espèce protégée pour les blaireaux!
Quatre marques de mode roumaines s’engagent contre la fourrure et rejoignent le programme Fur Free Retailer
Quatre marques de mode roumaines s’engagent contre la fourrure et rejoignent le programme Fur Free Retailer
Quatre marques de mode roumaines s’engagent contre la fourrure et rejoignent le programme Fur Free Retailer
02.05.2023
Quatre marques de mode roumaines s’engagent contre la fourrure et rejoignent le programme Fur Free Retailer
Mode
Quatre marques de mode en Roumanie rejoignent Fur Free Retailer.
Quatre marques de mode en Roumanie se sont engagées à ne plus utiliser de fourrure après avoir travaillé avec notre partenaire HSI Europe (Humane Society International/Europe) au sein de la Fur Free Alliance – dont One Voice est le représentant français – devenant ainsi les premiers designers du pays à rejoindre le programme mondial Fur Free Retailer. Pour soutenir un changement législatif prévoyant l’interdiction de production de fourrure dans le pays, One Voice se rendra sur place.
Quatre marques roumaines engagées pour les animaux !
Ioana Ciolacu, Muse um Concept, REDU et OCTAVIA CHIRU font désormais partie, avec Gucci, Moncler, Prada, Adidas, H&M et Zara, des près de 1600 marques de mode, détaillants et créateurs de vingt-cinq pays dans le monde à avoir le label Fur Free Retailer.
«Tuer des animaux pour la fourrure est barbare, contraire à l’éthique et de mauvais goût. Quand je vois de la fourrure dans la mode, je vois du mauvais goût, donc aucun animal ne devrait être tué en son nom. Car soyons honnêtes : aucune création ne justifie ce sacrifice suprême.»Ioana Ciolacu, créatrice roumaine de la marque de mode féminine contemporaine éponyme «Muse um Concept estime que la nature, les animaux et les humains doivent être traités et respectés de la même façon. Le fait de ne pas utiliser de fourrure ni d’autres matières animales dans mes collections est un choix éthique. »Adina Orboi, créatrice de Muse um Concept «Depuis près de huit ans, nous nous concentrons principalement sur la protection de l’environnement et le fait d’avoir un impact positif sur la planète. Avec les progrès technologiques et les alternatives durables de l’industrie textile, l’élevage d’animaux pour la fourrure est devenu obsolète, inhumain et sans fondement dans la société d’aujourd’hui.»Andreea Sofronea, créatrice de l’entreprise de mode durable REDU«Nous avons créé notre marque de mode durable au sein d’un monde de consommation afin de faire la différence. Ce que nous voulons, c’est un avenir pour tous, un avenir sain ! »Octavia Chiru d’OCTAVIA CHIRU
Des évolutions dans le pays qui pourraient se traduire au niveau politique: nous jouerons notre part
Ces annonces interviennent à un moment crucial de la campagne de notre partenaire pour mettre fin à l’industrie de la fourrure en Roumanie, avec trois commissions de la Chambre des députés discutant d’un projet de loi visant à interdire la détention des visons et chinchillas. En décembre de l’année dernière, le Sénat roumain a voté en faveur du projet de loi. En ce mois de mai, One Voice rencontrera des représentants de la Chambre concernée.
«HSI/Europe est heureuse d’avoir pu travailler aux côtés de ces créateurs et marques de mode roumains, et les félicite d’avoir pris la décision cruciale de rejoindre le programme Fur Free Retailer. En s’engageant pour un avenir sans fourrure, ils montrent qu’ils sont en phase avec la majorité croissante des consommateurs éthiques qui estiment que les animaux n’ont pas à souffrir au nom de la mode. Le monde politique roumain a également l’occasion de prendre position contre la cruauté de cette industrie en soutenant le projet de loi visant à interdire l’élevage d’animaux à fourrure. Nous espérons que leur vote permettra de ranger définitivement ce commerce barbare dans les oubliettes de l’histoire de la Roumanie. »Andreea Roseti, directrice nationale de HSI/Europe pour la Roumanie
La Roumanie est l’un des rares États membres de l’UE où la détention d’animaux à fourrure est encore autorisée. Cette pratique a été interdite dans dix-neuf pays d’Europe, dont quatorze États membres parmi lesquels la France depuis novembre 2021, à la suite de préoccupations publiques et politiques concernant le bien-être animal et la propagation de zoonoses. L’industrie de la fourrure en Roumanie est en déclin, le nombre d’élevages d’animaux à fourrure ayant chuté de façon spectaculaire, passant de plus de cent cinquante en 2013 à treize en 2022. Toutefois, deux gros élevages de visons et une douzaine d’élevages de chinchillas sont toujours en activité, produisant environ cent mille peaux de vison et quinze mille peaux de chinchilla par an.
L’année dernière, une enquête secrète de HSI/Europe a mis au jour la souffrance des animaux et leurs conditions de vie terribles au sein des élevages. Les chinchillas sont ainsi détenus dans de petites cages sombres et sales, les femelles étant contraintes à un cycle de reproduction presque permanent toute la durée de leur courte vie, avant d’être tuées par luxation du cou ou dans des chambres à gaz improvisées.
Partout dans le monde, les gens s’indignent de plus en plus de ce qu’on puisse emprisonner et tuer des animaux à échelle industrielle uniquement au nom de la mode. Ces dernières années, d’autres préoccupations publiques, politiques et scientifiques se sont intensifiées après que les visons de plus de 480 fermes à fourrure en Europe et en Amérique du Nord ont été testés positifs au virus causant le SRAS-CoV-2 – dont des cas où le virus s’est transmis à l’humain. Les renards et les chiens viverrins, espèces communément élevées pour la fourrure, sont également sensibles au virus.
La demande populaire d’une interdiction à l’échelle de l’UE de l’élevage et des importations de fourrure a aussi été clairement démontrée au cours des dix derniers mois, l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Fur Free Europe ayant recueilli plus de 1,7 million de signatures de citoyens européens. La Commission européenne devrait y répondre dans les trois mois et prendre des mesures en conséquence.
La réalité de la fourrure :
- Plus de 100 millions d’animaux sont tués chaque année dans le monde pour leur fourrure, soit trois par seconde.
- L’élevage d’animaux pour la fourrure a été interdit dans 19 pays européens, dont les Pays-Bas, l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, la Slovaquie, la Croatie, la Slovénie, le Luxembourg, Malte, l’Irlande, l’Estonie, la France, l’Italie et, depuis le 22 septembre 2022, la Lettonie. Des débats politiques sur une possible interdiction sont également en cours en Roumanie, Lituanie et Pologne. Deux autres pays (Suisse et Allemagne) ont mis en place des lois si strictes que cette pratique a effectivement pris fin, et trois autres pays (Danemark, Suède et Hongrie) ont imposé des mesures qui ont mis un terme à l’élevage de certaines espèces.
- Le programme Fur Free Retailer est la principale initiative mondiale visant à mettre en relation les entreprises ayant renoncé à la fourrure avec les clients à la recherche de produits éthiques. L’adhésion est gratuite. Il vise à conseiller et encourager les entreprises à ne plus utiliser de fourrure et promouvoir une consommation responsable. Initié par la Fur Free Alliance, coalition de plus de cinquante associations de protection animale, il est représenté en Roumanie par la Humane Society International/Europe et en France par One Voice.
Pas d’accalmie pour les loups, abattus même pendant la période d’allaitement des louveteaux
En France, l’abattage de loups est autorisé toute l’année. Même durant la période de reproduction et d’allaitement des louveteaux.