Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné

Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné

Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné
13.12.2024
Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné
Chasse

Après des années d’investigations, de signalements, d’actions en justice et de saisies, le procès de l’éleveur-chasseur Richard Mandral s’est tenu au tribunal judiciaire de Limoges le 29 novembre dernier. Nous y étions pour porter la voix de tous les chiens qu’il a exploités pour la chasse, les parquant dans des conditions indignes, et avons été en partie entendus. Le 13 décembre, il a été condamné à 4 mois d’emprisonnement sous surveillance électronique et à une amende, sans possibilité que les chiens qui ont été saisis lui soient rendus.

C’est en 2019 que nous avons découvert les mauvais traitements infligés par Richard Mandral aux chiens « de chasse » qu’il maintenait enfermés en surnombre. Ne leur apportant aucune attention, il les laissait patauger dans la boue et se nourrir des dépouilles de leurs congénères n’ayant pas survécu à ces conditions innommables. Nous nous sommes immédiatement mobilisés pour eux, remuant ciel et terre pour les mettre en sécurité. Enquêtes à répétition, appels aux autorités, plaintes et procédure d’urgence… Notre détermination et les preuves que nous n’avons cessé de fournir se sont constamment heurtées à l’immobilisme de la préfecture de Dordogne quand celle-ci ne nous mettait pas sciemment des bâtons dans les roues, peu préoccupée par ceux qui n’étaient à ses yeux que des chiens « de chasse ». Qu’importe, notre ténacité a fini par payer: en 2020, nous avons sauvé 16 chiens de cet enfer, puis près de 70 autres en 2024, alors que leur tortionnaire avait déplacé ses activités en Haute-Vienne pour tenter d’échapper aux procédures enclenchées contre lui.

Richard Mandral va devoir répondre de ses actes

Le 29 novembre dernier, nous étions au tribunal judiciaire de Limoges pour que justice soit faite, enfin, pour les dizaines de chiens passés entre les griffes de cet individu. Devant les juges, il n’a cessé de chercher à minimiser sa responsabilité, osant affirmer qu’il aimait ses animaux. À l’écouter, il n’aurait rien à voir avec les morts, les maladies et les souffrances omniprésentes dans ses élevages. La seule fautive serait selon lui… la SPA locale, coupable de n’avoir pu recueillir tous ses animaux. Alors que lui-même les laissait se reproduire à l’infini sans sourciller… De qui se moque-t-on?

Ni la présidente, ni le procureur ne se sont laissé berner. Nos images ne laissent place à aucun doute: Richard Mandral est maltraitant. Vendredi 13 décembre, il a été reconnu coupable et condamné à 4 mois d’emprisonnement sous surveillance électronique, à une amende, à l’indemnisation des parties civiles ainsi qu’à la confiscation définitive des chiens saisis. Une victoire qui reste incomplète, le tribunal ayant choisi de requalifier les faits de mauvais traitements en contravention, échouant à prononcer l’interdiction de détenir des animaux que nous attendions. L’éleveur va donc pouvoir garder ceux qu’il détient encore, avec tous les risques que cela implique. Nous nous tenons prêts à reprendre les procédures s’il avait la mauvaise idée de remettre le couvert. Un message fort qui s’adresse à tous les chasseurs qui considèrent leurs chiens comme de simples outils tout juste bons à être remisés « au placard » après utilisation.

Signez notre pétition pour que l’impunité des bourreaux des chiens dits « de chasse » cesse et pour que ces derniers bénéficient des bons traitements qu’ils méritent. À l’image des quelque 70 chiens que nous avons sauvés en mars et qui découvrent aujourd’hui la douceur de la vie dans des foyers aimants où ils sont abrités, au chaud et nourris à leur faim. Enfin. 

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes 11.12.2024
France
Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes
Faune sauvage

Une proposition de loi inédite a été déposée par des députés fin novembre 2024 : elle vise à faire cesser l’abattage des marmottes en France ! À l’initiative de l’AJAS et dans un élan groupé de 15 associations, nous avons agi conjointement afin de faire cesser cette tuerie. L’heure tourne pour ces animaux qui sont hélas, déjà victimes des dérèglements climatiques et de l’invasion touristique en montagne.

En France, un millier de marmottes sont tuées chaque année pour le plaisir des chasseurs. Il est urgent de les protéger, d’autant qu’en raison du changement climatique et du tourisme intensif, leurs effectifs sont en diminution constante. De nombreux scientifiques craignent même de les voir disparaître de nos montagnes ! 

Une proposition de loi inédite

C’est pourquoi, le député savoyard Jean-François Coulomne et plus de 80 autres parlementaires du groupe de La France Insoumise et des Écologistes ont déposé, fin novembre 2024, une proposition de loi visant à abolir la chasse aux marmottes. Il s’agit d’un geste politique extrêmement fort car c’est la première fois que la cause de ces animaux est défendue à l’Assemblée nationale. 

Comme le soulignent les associations dans une vidéo collective, il faut suivre la voie de l’Italie qui l’a déjà interdite depuis 1992. La France est comme d’habitude à la traîne sur le chapitre de la condition animale ! 

Une lutte portée par les associations et la société civile

Cette initiative vient renforcer les multiples appels de la société civile en faveur des marmottes. Nous avions adressé un courrier collectif à l’ancien Premier ministre et à l’ancienne ministre de la Transition écologique pour leur réclamer d’agir en ce sens, par la coalition d’associations, après une première tribune en septembre 2022, les exhortant à retirer les marmottes de la liste des animaux chassables. 

Avec AJAS, Animal Cross, AVES et FNE Savoie, nous menons aussi le combat pour elles en justice, face aux arguments plus que bancals des chasseurs. Plus de 100 000 personnes ont enfin signé la pétition pour l’abolition de leur chasse. 

Ajoutez vos voix aux nôtres pour que la protection des marmottes soit renforcée et qu’elles puissent enfin vivre en paix ! Hors de question que les porteurs de fusils continuent de persécuter ces merveilleux animaux.

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur
06.12.2024
Paris
Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur
Expérimentation animale

Il aura fallu deux ans de bataille pour obtenir les rapports d’inspection de six établissements parisiens. Bien qu’aucun d’eux ne soit exemplaire, ceux concernant l’Institut Pasteur laissent sans voix… Entre le confinement dans des cages surpeuplées et les mises à mort brutales, One Voice dévoile le quotidien des animaux destinés à être expérimentés.

Photo d’illustration : souris dans un labo, 2007

La rentabilité à tout prix

Dans les laboratoires de l’Institut Pasteur, le bien-être animal est sacrifié sur l’autel de la productivité. Cinq cailles s’entassent dans une cage de seulement 50 cm², et jusqu’à 25 sont comprimées dans un espace de 1,5 m² alors que les normes interdisent d’y placer plus de cinq cailles. Ces oiseaux, réduits à des numéros, survivent dans une promiscuité insoutenable, exposés à des mâles agressifs, sans aucune stimulation ni confort. Les normes censées protéger ces animaux ? Oubliées.

Pour donner le change, un vétérinaire est désigné « responsable du bien-être animal ». Pourtant, plutôt que de former sérieusement leurs employés aux principes des 3R (Réduire, Remplacer, Raffiner l’utilisation des animaux), ces établissements préfèrent falsifier les apparences. Ils comptabilisent des formations dénuées de lien comme si elles contribuaient au bien-être animal, transformant une obligation légale en simple exercice de bureaucratie trompeuse.

Mises à mort macabre

Lors de la visite de l’inspecteur, un chercheur « euthanasiait » des souris en leur brisant la nuque contre la grille de leur cage. On peut donc légitimement se demander ce qu’il se passe en dehors des jours d’inspection…

Les souris sont les premières victimes des tests sur les animaux. Lorsqu’elles ne sont pas immédiatement tuées dans le cadre des protocoles, elles sont soumises à des expérimentations cruelles. Au sein des laboratoires parisiens, certaines sont détenues seules dans des cages vides de toute forme d’enrichissement. Toutefois, des scientifiques de renommée internationale comme les chercheurs de l’Institut Pasteur devraient savoir que les souris sont des animaux sociaux, faits pour vivre en groupe. Et lorsque les expérimentations s’interrompent, les chercheurs désertent : chaque week-end, chaque jour férié, les animaux sont laissés sans surveillance, livrés à eux-mêmes.

Interpellez l’Institut Pasteur !

Malgré des rapports d’inspection catastrophiques à répétition et une suspension temporaire de l’agrément de l’Institut Pasteur, le centre poursuit chaque jour des expérimentations controversées sur les animaux placés sous sa responsabilité. 

Si, comme trois quarts des Français, vous êtes pour le remplacement de l’expérimentation animale (One Voice/Ipsos avril 2023) par des méthodes alternatives, écrivez à l’Institut Pasteur

Ce fleuron français se doit d’être à la pointe des évolutions morales et scientifiques tant attendues par la société.

Pour Mirsou, jeune chat tué violemment, One Voice se porte partie civile

Pour Mirsou, jeune chat tué violemment, One Voice se porte partie civile

Pour Mirsou, jeune chat tué violemment, One Voice se porte partie civile 06.12.2024
Seine-Saint-Denis
Pour Mirsou, jeune chat tué violemment, One Voice se porte partie civile Animaux familiers

Il s’appelait Mirsou. En décembre 2023, le petit chat blanc et roux a été tué par le désormais ex-conjoint de la femme avec laquelle il vivait paisiblement dans un appartement de Seine-Saint-Denis. Sa vie a duré moins de deux ans, fauchée par une violence qui n’épargne ni les humains, ni les animaux. Pour réclamer justice en son nom, nous serons présents au procès de son tortionnaire au tribunal judiciaire de Bobigny, lundi 9 décembre à 13 h.

Le 24 décembre 2023, Mirsou est mort violemment. Ce soir-là, la femme qui prenait soin de lui l’avait confié le temps d’une sortie à celui qui était encore son conjoint. Mais au beau milieu de la soirée, celui-ci l’a appelée pour lui annoncer que Mirsou s’était échappé. Paniquée, elle a aussitôt décidé de rentrer chez elle sans le prévenir, bien décidée à retrouver son chat. Sur place, elle est tombée nez à nez avec l’homme en plein nettoyage, dans une forte odeur de Javel, ses gants tachés de sang… Très affectée, elle n’a d’abord pensé qu’à chercher Mirsou. Peut-être s’était-il caché dans un recoin de l’appartement, attendant son retour ? L’espoir était encore permis. Mais soudain, elle a surpris son compagnon quittant brusquement l’appartement avec des sacs plastique et se précipitant vers l’ascenseur. Se lançant à ses trousses, elle est parvenue à l’arrêter avant qu’il se soit débarrassé des sacs dans le local poubelle.

Et… Et ce fut le choc : la femme a découvert le corps inerte de son petit protégé, entièrement trempé. En larmes, elle a malgré tout réussi à trouver un vétérinaire de garde pour lui confier, en pleine nuit, sa dépouille. L’autopsie effectuée quelques jours plus tard a révélé que les tortures que Mirsou avait subies ne pouvaient que lui être fatales : deux crocs cassés, mâchoire supérieure luxée, hématome et caillots de sang dans la gorge…

Reconnaître le lien entre violences contre les animaux et contre les humains : une urgence vitale

Dévastée par le décès de Mirsou et les tortures qu’il a endurées, sa compagne humaine a déposé plainte pour actes de cruauté et sévices graves ayant entraîné la mort d’un animal, et nous a demandé de l’aider à obtenir justice. Nous avons immédiatement répondu présents. Pour Mirsou et tous les autres animaux victimes de maltraitances, nous continuerons à nous battre afin que de tels faits soient reconnus à la hauteur de leur atrocité. Pour défendre nos compagnons lâchement frappés et parfois tués par des individus dont ils sont rarement les seuls souffre-douleur, et pour reconnaître le lien entre les actes commis contre les humains et contre les animaux, signez notre pétition

Lundi 9 décembre, à 13 h, nous serons au tribunal judiciaire de Bobigny pour soutenir la plaignante en tant que partie civile et porter la voix de Mirsou et de tous les animaux victimes de la violence humaine.

Que Marineland ferme ou pas, les orques y restent et l’expertise se poursuit

Que Marineland ferme ou pas, les orques y restent et l’expertise se poursuit

Que Marineland ferme ou pas, les orques y restent et l’expertise se poursuit
05.12.2024
Antibes
Que Marineland ferme ou pas, les orques y restent et l’expertise se poursuit
Delphinariums
Communiqué de presse

Fermeture de Marineland ou non, l’annonce faite par le delphinarium à la veille de la décision attendue de la cour d’appel d’Aix-en-Provence – pitoyable tentative d’influer sur l’avis du juge – n’y changera rien. L’expertise judiciaire pour Wikie et Keijo, que le parc marin a toujours tenté d’entraver, aura bien lieu jusqu’à son terme, ainsi l’a confirmé la cour d’appel d’Aix-en-Provence aujourd’hui. Un troisième revers d’affilée pour le delphinarium, qui n’a jamais voulu saisir la main tendue par One Voice pour discuter d’une solution bénéfique pour les mammifères marins et les autres animaux de son exploitation.

On pourrait se réjouir que Marineland mette la clé sous la porte… L’annonce du 4 décembre 2024, et fixée au 5 janvier 2025, a eu l’effet d’une bombe. De fait, la désaffection du public pour les spectacles montrant la détresse animale n’a fait que se confirmer au fil des années, grâce aux études sur la sensibilité et l’intelligence des géants des mers, et le travail assidu des associations qui n’ont eu de cesse de communiquer ces informations au plus grand nombre. Mais cette fermeture entraîne aussi des drames annoncés pour tous les captifs, poissons, otaries, phoques, dauphins, orques… Nous ne pouvons ni applaudir ni cesser de nous battre pour eux. Les effets d’annonce de la loi de 2021 puis ceux des parcs marins, Astérix puis Marineland, ne peuvent cacher la réalité des expériences de vie des premiers concernés.

Marineland souhaitait envoyer les orques exploitées où et quand le delphinarium l’aurait décidé…

La ministre de la Transition écologique l’a annoncé et sa décision tiendra : Wikie et Keijo ne seront pas envoyés au Japon dans un complexe hôtelier à K​​ōbé. Récente victoire éclatante de l’association, et un camouflet pour l’industrie de la captivité asiatique, la seule au monde en développement. 

Le parc s’est battu pied à pied pour se soustraire à une expertise qu’il ne voulait en aucun cas

L’autre avancée, c’est que depuis le 15 novembre 2024, notre demande d’élargissement de l’expertise aux deux orques survivantes, Wikie et Keijo, a été acceptée par le tribunal de Grasse. Il était essentiel pour nous de garantir que les constatations de l’état de santé des orques soient maintenues, malgré la disparition d’Inouk et de Moana. Ce qui allait de soi sur le principe devait être confirmé en droit, au risque que l’expertise prenne fin car devenue sans objet à partir de la mort de ces deux mâles de la famille, pour lesquels nous alertions la terre entière bien avant 2019, avant même le vote de la loi contre la maltraitance animale !

Aucun envoi à l’étranger possible de Wikie et Keijo en l’état actuel des choses

Ce 5 décembre, un revers de plus pour l’industrie de la captivité – et une magnifique victoire pour One Voice – est qu’aucun déplacement des orques ne pourra avoir lieu avant que les vétérinaires experts nommés par le tribunal judiciaire de Grasse rendent leur rapport, que les portes soient ouvertes aux spectateurs ou non. Cela confirme que l’expertise judiciaire est centrale dans ce dossier pour apprécier la santé des deux animaux et leur lieu de détention.

Une fois de plus, ce qui semblait aller de soi (on ne procède pas à un transfert à haut risque s’il y a suspicion de mal-être) est confirmé par la voix des juges. Sans cela, les exploitants se seraient engouffrés dans la brèche. 

L’hypocrisie du parc exposée au grand jour ne fait plus aucun doute

C’est écrit noir sur blanc dans le rapport commandité par le ministère de l’Ecologie et souligné à l’audience du 29 octobre 2024 à Aix : Marineland avait envisagé de se soustraire à la décision de justice ! Nous devions prendre absolument toutes les mesures nécessaires pour garantir le maintien des orques sur place.

Marineland ne peut donc pas se défiler. S’il y fait obstacle malgré tout, la cour confirme également l’astreinte dissuasive décidée par le tribunal de Grasse. 

[Le contenu du rapport de l’IGEDD] éclaire d’ailleurs d’un jour particulier sa demande reconventionnelle de diminution de ladite astreinte. Extrait de la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (sur le montant de l’astreinte)

Le tribunal a d’ailleurs eu un mot qui nous touche tout particulièrement, sur la nature des animaux qui ne peuvent être considérés comme des objets. L’industrie ne peut les considérer comme une partie du tout à liquider :

Si elle revient à entraver le droit de propriété de la SAS Marineland, lequel doit, par principe, être relativisé lorsqu’il porte sur des êtres vivants. Extrait de la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence

Ces deux orques sont désormais le seul sujet qui compte et tout doit être fait dans leur intérêt et au regard de leur santé

Ce délai, obtenu malgré les Cassandre de pacotille et sans jamais compter nos efforts, permet d’envisager l’avenir avec un peu plus d’espoir. Nous réitérons notre appel et notre invitation aux autorités et à la société propriétaire de Marineland, Parques Reunidos, à discuter ensemble sur le meilleur avenir possible pour cette mère et son fils qui ont vu toute leur famille décimée : un sanctuaire marin, malgré les risques que ce projet comporte. Car un autre delphinarium serait l’assurance garantie de souffrances incommensurables jusqu’à la mort. Le jeu en vaut la chandelle, à chaque fois.

 

One Voice saisit la justice pour préserver la nature d’une commune d’Indre-et-Loire

One Voice saisit la justice pour préserver la nature d’une commune d’Indre-et-Loire

One Voice saisit la justice pour préserver la nature d’une commune d’Indre-et-Loire
27.11.2024
Indre-et-Loire
One Voice saisit la justice pour préserver la nature d’une commune d’Indre-et-Loire
Nature

À Luynes, les atteintes à l’environnement se multiplient. La commune d’Indre-et-Loire laisse sciemment tout un chacun, des entreprises aux circassiens, détériorer son territoire, augmentant ainsi les risques d’inondations, polluant les sols, détruisant la flore, mettant en danger les animaux… Face à de tels actes, et grâce à Anticor 41, notre partenaire sur ce dossier, pourvoyeur de l’information d’origine, nous portons plainte contre les responsables, à commencer par le maire.

La ville de Luynes est peuplée de nombreux animaux qui s’y donnent rendez-vous : alouettes des champs, grands cormorans, écureuils, blaireaux… et tant d’autres, comme ces multiples oiseaux qui trouvent théoriquement refuge en cette Zone Natura 2000 – dite Zone de Protection Spéciale (ZPS) de la vallée de Loire d’Indre-et-Loire – un havre de paix. On serait tenté d’espérer qu’ils vivent au calme au sein d’un écrin de verdure. Il n’en est rien. Depuis 2014, le cirque Georget s’est installé à proximité de la ZPS grâce à une convention signée avec la mairie. Fin 2022, il a même joué de ses bonnes relations avec l’édile pour obtenir une opération de curage non autorisée du cours d’eau de la Petite Bresme… aggravant significativement les risques d’inondations. Un délit qui n’aurait jamais dû rester impuni. Et pourtant: en juillet 2024, les circassiens ont vu leur partenariat avec la commune renouvelé. Comme si de rien n’était…

Luynes à l’assaut de… sa biodiversité 

Non loin de là, du 12 au 15 septembre dernier, la neuvième édition du festival « Luynes à l’assaut de l’Amérique » a fait encore mieux. Durant quatre jours, pas moins de 50000 personnes ont piétiné allègrement un espace naturel. Il faut dire qu’en vue de les accueillir, des arbres avaient été coupés illégalement, afin de créer des chemins et des emplacements pour les tentes et diverses activités, saccageant entièrement les écosystèmes et l’habitat des oiseaux. Pour arriver sur place, les organisateurs avaient tout prévu: les 4×4 et autres véhicules militaires n’avaient qu’à franchir le gué de la Petite Bresme. Et tant pis si cela bafouait le Code de l’environnement, endommageait les berges du cours d’eau et l’abri des animaux. À tout cela se sont ajoutés un raccordement électrique illicite en pleine nature et, cerise sur le gâteau, l’évacuation des eaux usées des festivaliers… dans un fossé. 

Destruction partout, dans les bois… 

Dans la zone industrielle Les Pins, cette fois, c’est un bois qui a été complètement détruit, alors même qu’il était protégé par le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune. Qu’importe: le propriétaire des lieux a mis le feu à sa parcelle et s’est débarrassé de la végétation qui le gênait sans la moindre autorisation. Pour éviter tout problème, la mairie s’est tout simplement empressée d’arranger l’auteur des faits, procédant à une « régularisation » rétroactive et révisant son PLU afin de lever la protection de la zone. Ni vu ni connu, une fois de plus.

… et dans les zones humides

Enfin, un étang a été rayé de la carte et remplacé par un terrain destiné à l’enfouissement des déchets pour les beaux yeux de l’entreprise Dérichebourg. Là, des palettes de bois qui devraient être valorisées sont abandonnées dans la nature sans autorisation, au détriment des nappes phréatiques, de la faune et de la flore de cette zone humide devenue décharge, sans qu’aucun contrôle soit jamais effectué.

Au nom des écosystèmes mis à mal sur le territoire de Luynes, ainsi que de tous les animaux qui y trouvent refuge et se voient systématiquement sacrifiés sur l’autel des intérêts humains, nous portons plainte contre le maire de la ville, les gestionnaires du cirque Georget, les responsables du festival « Luynes à l’assaut de l’Amérique » et l’entreprise Dérichebourg.

Pour les loups menacés par l’Union européenne : vote le 3 décembre au Conseil de l’Europe

Pour les loups menacés par l’Union européenne : vote le 3 décembre au Conseil de l’Europe

Pour les loups menacés par l’Union européenne : vote le 3 décembre au Conseil de l’Europe
28.11.2024
Strasbourg
Pour les loups menacés par l’Union européenne : vote le 3 décembre au Conseil de l’Europe
Faune sauvage
Communiqué de presse

L’Union européenne a accepté, le 25 septembre dernier, la proposition d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, d’abaisser le statut de protection des loups, les faisant passer d’espèce « strictement protégée » à « protégée ». Cette décision sera soumise au vote du Comité permanent de la Convention de Berne le mardi 3 décembre. Le temps est compté pour ces animaux vulnérables ayant toute leur place dans la nature. 

One Voice appelle à une mobilisation générale pour les défendre, les prochains jours seront cruciaux !

Les loups sont décidément les « bêtes noires » à abattre. Les lobbies de l’élevage et de la chasse – surpuissants dans notre pays – ont suffisamment fait pression sur l’Union européenne pour réclamer leur déclassement de la liste des espèces strictement protégées de la Convention de Berne, afin de les tuer toujours plus. Cette décision, en passe d’être probablement adoptée le 3 décembre prochain, est scandaleuse tant sur le plan éthique que scientifique.

La Commission européenne n’a fourni aucun argument pour tenter de « justifier » un tel acharnement sur des animaux garants de la biodiversité et dont les effectifs demeurent extrêmement fragiles. Seules des raisons politiques sont à l’œuvre : il s’agit d’acheter la paix avec les agriculteurs. Rien d’autre.

Boucs émissaires

Pris constamment pour cibles par les éleveurs, les loups sont devenus leurs souffre-douleur, comme s’ils étaient les grands coupables de difficultés économiques qui les dépassent. Pourtant, de nombreuses aides existent pour permettre aux exploitants de cohabiter pacifiquement avec eux. Mais peu de professionnels se donnent la peine de les mettre en place. Ils préfèrent pleurer ou vociférer en cas d’attaque de quelques-unes de leurs brebis non protégées et… destinées à l’abattoir.

En France, les préfets accordent déjà les yeux fermés des autorisations de tirs illégales sur des loups, sans même chercher à savoir si des moyens de protection ont effectivement été mis en œuvre. Le laisser-faire est tel que la coordination rurale de Haute-Vienne en vient à inciter au braconnage des canidés sauvages.  La haine n’est même plus dissimulée : au contraire, on la revendique ! Alors; qu’à bien y regarder, les loups ne sont responsables des pertes que de 0,15 % des ovins, tandis que celles liées à d’autres facteurs (accidents de transport, décrochements, maladies…) sont dix fois supérieures.

À la hargne infondée des éleveurs; s’ajoute celle des chasseurs qui accusent sans complexe les loups de voler « leurs » proies ! C’est bien connu, il n’y a pas meilleur gardien de la nature qu’un humain avec un fusil… 

Un déclassement décrié par la communauté scientifique et l’opinion publique

Tandis que plus de 4 Français sur 5 estiment que le retour des loups dans notre pays représente un réel bienfait pour la biodiversité (selon notre sondage Ipsos/One Voice qui vient de paraitre – novembre 2024), un consensus scientifique global s’établit face aux dangers et à l’illégitimité d’une diminution de leur protection. Plus de 500 chercheurs et universitaires européens de disciplines variées, ont signé deux déclarations s’opposant à leur déclassement par la Convention de Berne. L’Initiative pour les grands carnivores en Europe y est également défavorable et exprime ses inquiétudes en soulignant notamment qu’aucune augmentation sensible ni des effectifs des loups ni des dommages causés aux animaux d’élevage n’a a priori été observée.

Parallèlement, une tribune écrite par un spécialiste de la cohabitation avec les loups a été signée par de nombreux scientifiques, universitaires et personnalités émérites, diffusée et soutenue par le collectif CAP Loup dont nous faisons partie. 

Gobant les absurdités martelées par le lobby agricole, la décision de revoir à la baisse la protection des loups par la Convention de Berne bafouerait également l’opinion publique en ignorant les multiples alertes issues de la société civile, parmi lesquelles celle de trois cent associations dont One Voice, envoyée à l’initiative du Bureau européen de l’environnement au mois de septembre. Toujours d’après notre sondage, près de 70 % des Français ne souhaitent pas la rétrogradation du statut des loups d’espèce « strictement protégée » à « protégée » par l’Union Européenne. 

Plusieurs actions sont prévues la semaine prochaine pour défendre les loups: rejoignez-nous ! 

Après avoir cosigné avec plusieurs ONG européennes une lettre ouverte à destination du secrétaire de la Convention de Berne et du secrétaire général du Conseil de l’Europe, et envoyé indépendamment des lettres à Monaco et Andorre les exhortant à ne pas accepter le déclassement, One Voice sera présente devant le Conseil de l’Europe le 3 décembre de 14h à 16h avec ses partenaires français et  internationaux1

Nous avons mis en place une action nationale coordonnée de nos bénévoles « La protection des loups bientôt levée ? Halte au massacre ! » du 23 novembre au 7 décembre. Des rassemblements étant prévus dans une douzaine de villes de France.

Si vous ne pouvez pas nous rejoindre à Strasbourg ou dans les villes de France où nos militants seront présents, vous pouvez bien entendu signer notre pétition pour les loups.

 

Nous vous invitons aussi à participer à la campagne #RespectPourLesLoups sur X, en partageant chaque jour un tweet rétablissant la vérité concernant l’opinion des Français sur les loups : 

  • La majorité des Français affirme que les contes et légendes ont influencé leur perception des loups et 65 % sont conscients que ces représentations ne coïncident pas vraiment avec la réalité. #RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/
  • Plus de 8 Français sur 10 considèrent que la présence des loups en France ne représente pas un risque pour eux-mêmes et leur famille. #RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/
  • Les loups sont des animaux essentiels aux écosystèmes : 81 % des Français estiment que le retour des loups en France représente un réel bienfait pour la biodiversité. #RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/
  • Les répondants sont farouchement opposés aux mesures mettant en péril la conservation des loups en France : 83 % des Français sont défavorables à l’éradication totale des loups en France. #RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/
  • 84 % des Français déplorent que des attaques de loups aient lieu sur des troupeaux non protégés ou faute de protections efficaces. #RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/
  • CONTRE le déclassement des loups : 86 % des Français ne souhaitent pas un abaissement du statut de protection des loups par l’Union européenne, car cela engendrerait un assouplissement de la réglementation pour les tuer.#RespectPourLesLoups @IpsosFrance https://one-voice.fr/news/enquete-sur-lopinion-des-francais-a-legard-des-loups/

1 – Partenaires de l’action :
269 Life France
AAC – Animal Activism Collective
AJA
S
Animal 1st
Alliance Ethique
Animal Alliance Network
Animal Cross
Animal Friends Croatia
Animal Liberation Malta
Animal Save Colmar
Animal Save France
Animal Save Global
Animal Save Sète
Animaux et Humains
ASPA Vosges
ASPAS
AVES France
Casa Vegana
Collectif Renard et Blaireau
CRAC Europe
Diffusion V Luxembourg
Dominion Australie
Dominion France
DxE Ciudad de Mexico
Education Ethique Animale
Ethics for animal
s
Eurogroup for Animals
FAADA
Férus
Focale pour le sauvage
Free life
Gaia
Galop
HSI
IFAW
La voix des loups
LAEO France (Association TERRE Lawrence Anthony)
La Fondation Droit Animal
Legambiente
LPO Grand Est
Luontoliiton susiryhmä – The Wolf Action Group
PACCT
PAZ
Plant Based Treatment France
Plant Based Treatment Global
Pôle Grand
s Prédateurs
SIPE
Un jour un chasseur
Vegan Life Athen
VSL – Vegan Society Luxembourg

Enquête sur l’opinion des Français à l’égard des loups

Enquête sur l’opinion des Français à l’égard des loups

Enquête sur l’opinion des Français à l’égard des loups
28.11.2024
France
Enquête sur l’opinion des Français à l’égard des loups
Faune sauvage Une étude Ipsos pour One Voice (novembre 2024)

Le 3 décembre 2024, jour du vote du Comité permanent de la Convention de Berne concernant la proposition de la Commission européenne d’abaisser la protection des loups à travers toute l’Union (l’espèce perdrait ainsi son statut « strictement protégée »), One Voice organise un événement unitaire international avec nombre de ses partenaires à l’étranger et dans le pays. Ce rassemblement fait partie d’une action coordonnée nationale de sensibilisation du public sur ces animaux dans une douzaine de ville sur le territoire métropolitain. En effet, de nombreuses idées reçues circulent sur les loups, et des appels à les braconner sont même dorénavant monnaie commune de la part de certains syndicats agricoles…

Les œuvres de fiction véhiculent une image négative des loups et influencent la perception qu’ont les Français de ces animaux

Les Français s’accordent à dire que les histoires, contes et légendes ont un rôle à jouer dans la vision qu’ils ont des loups. 65% pensent que l’image des loups dans les fictions est généralement négative, un chiffre encore plus haut chez les habitants de zones rurales (73%). Les femmes sont plus nombreuses à percevoir l’image des loups véhiculées par ces histoires comme négative (67%) que les hommes (63%).
Cette image négative véhiculée par les histoires peut avoir un impact sur la perception des loups. La majorité des Français affirment en effet que ces fictions ont influencé leur perception des loups (53%), bien qu’ils soient globalement conscients que ces représentations ne coïncident pas vraiment avec la réalité (65%).

Une moindre inquiétude des Français à l’égard des loups perçus comme des animaux indispensables à la biodiversité française…

Une minorité de Français éprouvent de l’anxiété à l’égard des loups. Ils ne sont que 32% à craindre leur présence en France, et 8% confient en être très inquiets. Ce chiffre est globalement stable selon le sexe du répondant et sa zone de résidence.

Logiquement, les Français interrogés affirment aussi de manière significative que la présence des loups en France ne représente pas un risque pour eux-mêmes et leur famille (82%). Les hommes craignent légèrement plus les loups (21% contre 15% pour les femmes). Cette absence de crainte peut notamment s’expliquer par le fait que les Français sont pour la plupart conscients que les loups ont tendance à fuir les humains (80%).

Les loups sont des animaux utiles aux yeux des Français. Ces derniers s’accordent en effet à dire que ces animaux sauvages jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’écosystème (82%) et qu’ils ont largement leur place dans la nature en France (86%). Convaincus de l’utilité des loups, la majorité des Français (81%) considèrent que le retour des loups en France représente un réel bienfait pour la biodiversité.

Les répondants sont farouchement opposés aux mesures mettant en péril la conservation des loups en France…

Le constat est clair : 83% des Français sont défavorables à l’éradication totale des loups en France. Ils sont seulement 6% à y être tout à fait favorable. Ils sont 83% à se dire favorable à l’interdiction de tirer sur des espèces en mauvais état de conservation, et 69% à vouloir interdire les dérogations permettant des tirs létaux sur les loups.

À l’échelle nationale, 73% des individus interrogés estiment qu’il est inacceptable que l’Etat français fasse abattre des animaux issus d’espèces protégées telle que les loups pour la simple raison qu’ils peuvent représenter un risque pour l’élevage.

À l’échelle européenne, 68% des Français ne souhaitent pas une modification du statut des loups d’espèce « strictement protégée » à espèce « protégée » par l’Union Européenne, car cela engendrerait un assouplissement de la réglementation pour les abattre.

La majorité des Français affirme que les loups ne sont pas agressifs et qu’ils s’en prennent aux troupeaux non protégés

La majorité des Français affirme que les loups ne sont pas des animaux agressifs (56%). Faute de protections efficaces des troupeaux de bêtes par leurs éleveurs, 84% des Français déplorent les attaques des loups sur les troupeaux non protégés.

Afin d’épargner au maximum les troupeaux des attaques des loups, les Français souhaitent ainsi une plus grande responsabilisation des éleveurs. Ils sont ainsi largement favorables à ce que les éleveurs soient davantage tenus de mettre en place des mesures de protection pour leurs troupeaux (87%). Dans cette même lignée, 85% des Français veulent que les éleveurs soient indemnisés par l’argent public si et seulement si ceux-ci mettent en place des mesures de protection de leurs troupeaux (présence humaine, enclos, chiens…).

L’enquête a été réalisée par l’Institut Ipsos du 30 octobre au 4 novembre 2024 auprès de: 1000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (Méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

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Université de Nantes : silence sur le sort des babouins détenus dans ses labos

Université de Nantes : silence sur le sort des babouins détenus dans ses labos

Université de Nantes : silence sur le sort des babouins détenus dans ses labos
28.11.2024
Nantes
Université de Nantes : silence sur le sort des babouins détenus dans ses labos
Expérimentation animale

La bataille contre le Laboratoire des Grands Animaux (LGA) de l’Université de Nantes est loin d’être terminée. Il a fallu une année de procédure pour recevoir une partie seulement des documents qu’il est légalement tenu de nous fournir. Malgré des discours réguliers prônant la transparence en matière de tests sur les animaux, l’université nantaise reste opaque quant au sort des primates au cœur de ses labos…

Néanmoins, les dossiers obtenus nous permettent de révéler le parcours effroyable de sept jeunes babouins… One Voice reste mobilisée pour collecter des réponses et mettre fin à ce silence !

Crédit photo d’illustration : Cruelty Free International

Satiric, Sheila, Simio et les autres sont arrivés entre septembre 2022 et avril 2023 au Laboratoire des Grands Animaux (LGA) de l’Université de Nantes. Pourtant, l’établissement se cache bien de révéler ce qui leur arrive en son sein. Tout ce que nous savons c’est que le LGA est réputé pour être spécialisé dans la chirurgie expérimentale, en particulier dans les domaines de la transplantation d’organes… On ne peut qu’imaginer ce qu’ils subissent chaque jour…


Jeunes et déjà brisés par les expérimentations

Soumis à des expérimentations éprouvantes dès leur plus jeune âge, les babouins endurent gavages forcés, arrêts respiratoires et autres tests provoquant des niveaux de détresse extrêmes. La jeune « Stabilotte » en vient à vomir pendant les expériences, tandis que d’autres, paniqués, tentent de fuir les machines de tests dans lesquelles leur corps est bloqué. Ils cherchent si désespérément à s’enfuir que Shade, âgée de quatre mois, a déjà tenté de s’échapper par les conduites d’évacuation. Ce n’est qu’en rentrant de week-end que cette tentative avait été découverte par les employés. Preuve, s’il en fallait une, que les animaux sont livrés à leur sort des jours durant.

À seulement 2 ans, celui que les expérimentateurs ont jugé drôle de prénommer Satiric, montre déjà des signes inquiétants de dégradation physique. Tous, physiquement affaiblis par les expérimentations à répétition, souffrent de rachitisme, boitent ou perdent leur pelage à en devenir chauves.

 

Aidez-nous à découvrir ce que l’Université de Nantes leur fait subir !

Malgré tous ces signes alarmants, et comme si le calvaire qu’ils ont déjà enduré ne suffisait pas, les sept jeunes babouins ont été achetés par l’Université de Nantes pour être soumis à de nouvelles expériences…

Dans l’attente de la réception des documents complémentaires que nous avons demandés afin d’en apprendre davantage sur leur sort au sein du Laboratoire des Grands Animaux nantais, nous restons mobilisés pour eux.

Si, comme un Français sur cinq, vous êtes choqué par l’expérimentation sur les primates, rejoignez-nous : signez notre pétition pour une science plus éthique et transparente. Ensemble, demandons un financement accru des méthodes alternatives pour, in fine, faire cesser les tests sur les primates.

Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français Signez pour dire stop à l’utilisation des primates dans les laboratoires français

Affaire Mandral : cinq ans plus tard, l’éleveur maltraitant devant la justice

Affaire Mandral : cinq ans plus tard, l’éleveur maltraitant devant la justice

Affaire Mandral : cinq ans plus tard, l’éleveur maltraitant devant la justice
26.11.2024
Affaire Mandral : cinq ans plus tard, l’éleveur maltraitant devant la justice
Animaux familiers

Après des années de mobilisation, d’enquêtes et de procédures, l’éleveur-chasseur Richard Mandral va enfin faire face aux juges. De la Dordogne à la Haute-Vienne, nos investigations ont permis de documenter l’horreur qu’il a fait subir à ses chiens pendant des années. Aujourd’hui, nous attendons une sanction à la hauteur contre celui qui a trop longtemps bénéficié de la complaisance des services de l’État et de la justice. Audience le 29 novembre 2024 à 8h45 au tribunal judiciaire de Limoges, où nous serons partie civile.

En Dordogne : l’horreur pour les chiens et l’incurie des services de l’État

C’est en 2019 que pour la première fois, nous avons croisé la route des chiens détenus par Richard Mandral en Dordogne : attachés à des chaînes ou livrés à eux-mêmes dans des enclos boueux, enfermés dans des carcasses de véhicules ou des cages. À l’époque, plus d’une centaine d’entre eux gisaient au milieu d’ossements, les plus faibles dévorés par les autres, affamés, blessés ou malades. Malgré la plainte déposée immédiatement, l’éleveur-chasseur n’avait été condamné qu’à une simple amende assortie de sursis pour ne pas avoir réduit la taille de sa meute après une mise en demeure lui imposant de limiter celle-ci à 45 chiens.

Par la suite, les autorités de Dordogne ont toujours refusé de saisir les chiens, malgré leurs propres constatations ainsi que nos images et les preuves récoltées lors du sauvetage de 16 d’entre eux. Face à nos multiples plaintes et recours, jusqu’en 2023, les autorités se sont renvoyé la balle, les unes considérant que c’était au tribunal judiciaire d’agir, les autres estimant que la situation des chiens était du ressort de l’administration et donc du tribunal administratif.

Richard Mandral, lui, n’a pas attendu que tout ce beau monde se mette d’accord : il avait quitté le secteur depuis belle lurette !

En Haute-Vienne, fuir et recommencer : pour une peine exemplaire !

Nous avons retrouvé sa trace en octobre 2021 en Haute-Vienne et alerté immédiatement les autorités. Nouveau département, nouvelle préfecture, nouveau tribunal, toute la procédure a dû repartir de zéro. Il aura fallu deux ans et demi pour qu’enfin une saisie soit ordonnée par la préfecture de Haute-Vienne. Nous avons travaillé main dans la main avec elle afin de trouver des solutions de placement pour tous les chiens maltraités par Richard Mandral.

Le 4 mars 2024, nous étions sur place pour les sortir de là (près de soixante-dix). Trente-cinq nous ont été confiés et placés au sein de refuges partenaires, les autres ont été pris en charge par différentes structures. Les constats vétérinaires, effrayants, ont relevé un défaut d’entretien de l’ensemble des chiens : poil souillé, croûtes, alopécies, infestation par de nombreux parasites : puces, tiques, gale des oreilles, maigreur, diarrhées sanglantes, affaissement des mamelles, dents déchaussées, usées ou cassées…

Après avoir été remis sur pied, la plupart des chiens ont été adoptés. Ils découvrent la chaleur d’un foyer, la douceur d’un canapé, la tendresse d’humains au grand cœur, la joie des promenades et des gamelles remplies. Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres. Signez notre pétition pour qu’ils bénéficient enfin des mêmes protections.

Afin que Richard Mandral ne puisse jamais récidiver, nous serons présents à son procès le 29 novembre 2024 à 8h45 au tribunal judiciaire de Limoges. Il y sera jugé pour « mauvais traitements envers des animaux placés sous sa garde par l’exploitant d’un établissement détenant des animaux » et « poursuite de l’exploitation d’une installation classée soumise à déclaration non conforme à une mise en demeure ». Nous demandons une interdiction totale de détention d’animaux contre celui qui les a fait souffrir durant des décennies, et nous n’oublions pas les oiseaux, lapins, moutons et chèvres qui sont restés à son domicile après la saisie qui ne concernait que les chiens.

Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition ! Les chiens « de chasse » sont des chiens comme les autres : signez notre pétition !