Justice pour l’ourse Caramelles, tuée par un chasseur !

Justice pour l’ourse Caramelles, tuée par un chasseur !

Justice pour l’ourse Caramelles, tuée par un chasseur ! 12.03.2025
Ariège Justice pour l’ourse Caramelles, tuée par un chasseur ! Animaux sauvages

Fin 2021, Caramelles est tuée en Ariège au cours d’une battue illégale en plein cœur de la réserve de chasse et de faune sauvage du mont Valier. Elle laisse derrière elle ses deux oursons, livrés à eux-mêmes. À la suite de notre plainte, l’enquête a permis d’identifier 16 braconniers, qui portent tous une responsabilité dans sa mort. Ils seront jugés les 18 et 19 mars prochains de 9 h à 18 h au tribunal judiciaire de Foix, où nous serons partie civile.

Le bruit des balles, le silence du ministère

20 novembre 2021. À l’occasion d’une battue aux sangliers, plusieurs chasseurs pénètrent en toute conscience dans la réserve du mont Valier. La signalétique est claire, ils ne peuvent ignorer qu’il s’agit d’une zone protégée. 

Caramelles et ses petits, déjà tétanisés par les cris et les projectiles qui sifflent dans l’air, ont le malheur de croiser la route d’un des tireurs. Cherchant à protéger ses oursons, l’ourse blesse l’homme, qui réplique en la tuant. Elle connaît ainsi le même sort que sa mère Mellba, morte elle aussi sous les balles en Haute-Garonne en 1997. Après notre plainte, seize personnes devront rendre compte de leurs actes devant la justice. Le Ministère de l’Écologie dans tout cela ? Il n’a, à aucun moment, jugé bon d’aller en justice pour ce scandale environnemental, laissant comme toujours les associations défendre les personnes non humaines et la biodiversité à sa place.

Une mère abattue, des petits laissés orphelins

On connaît d’avance leurs arguments, eux qui n’hésitent pas à se retourner contre ceux des leurs pris la main dans le sac et se moquant des règles élémentaires de sécurité. Ils les accuseront d’être de « mauvais chasseurs ». Et pour l’individu qui l’a tuée, ils invoqueront la légitime défense. Cela ne change rien à l’affaire : ces hommes ne devaient pas aller sur le territoire de Caramelles. Prêts à riposter, cela fait des mois que ces chasseurs-braconniers se concertent pour cacher leurs délits. Nous demandons le retrait de leur permis ainsi que la confiscation de leurs armes. 

Restent les deux oursons de Caramelles, âgés de dix mois. Ils étaient probablement encore en pleine formation auprès de leur mère et n’avaient pas appris à hiverner. Ce alors que la situation est critique pour cette espèce, dont seuls 83 représentants peuplent aujourd’hui les Pyrénées et qui sont harcelés tous les étés par des tirs d’effarouchement que nous attaquons devant les tribunaux, car pour protéger les ours, inutile non plus de compter sur les préfectures. Cet acharnement estival place une cible sur les ours, ouvrant la porte aux exactions des chasseurs.

Afin d’obtenir justice pour Caramelles, nous serons présents au tribunal judiciaire de Foix les 18 et 19 mars. Il est hors de question de demander son « remplacement » aux frais du contribuable, par un de ses congénères qui serait capturé en Slovénie ou ailleurs. Les animaux ne sont pas des meubles interchangeables. Plutôt que de déraciner des ours, le ministère ferait mieux de s’activer pour protéger ceux qui sont dans nos montagnes. 

Si comme 87 % des Français interrogés par l’institut Ipsos pour One Voice, vous considérez que ces animaux ont toute leur place dans la nature, signez notre pétition pour faire cesser les tirs d’effarouchement et leur assurer une réelle protection.

Et pour tous les ours, nous participerons les 21 et 22 mars à la Journée mondiale organisée par notre partenaire AVES France à Strasbourg.

Photo : L’ours Caramelles avec Boet ou Esmolet en 2014, image prise par l’un des pièges photographiques situés dans le Parc Naturel de l’Alt Pirineu (Catalogne) – Generalitat de Catalunya CC BY-SA 4.0

Ubellule, encore une victime des pièges à mâchoire !

Ubellule, encore une victime des pièges à mâchoire !

Ubellule, encore une victime des pièges à mâchoire !
06.03.2025
Mainvilliers, Eure-et-Loir
Ubellule, encore une victime des pièges à mâchoire !
Animaux familiers

Prise entre les tenailles d’acier, Ubellule a dû ressentir la peur de sa vie. La petite chatte souffre d’une fracture ouverte, d’une luxation et risque l’amputation du doigt. Pour cette nouvelle victime collatérale des pièges, nous avons porté plainte.

Ubellule n’a que 17 mois. Comme toutes les petites chattes de son âge, elle est curieuse, aime explorer les alentours de sa maison de Mainvilliers (Eure-et-Loir), musarder au soleil. Ce 28 février, aux environs de midi, elle part donc se promener, insouciante. Vingt minutes plus tard, sa famille la découvre hébétée de douleur sur la terrasse, un piège à mâchoire accroché à la patte. Que s’est-il passé entre-temps ? Comment Ubellule a-t-elle réussi à se traîner jusque chez elle ? Ces pièges étant conçus pour les animaux plus gros – on les appelle aussi des pièges à loups –, il est probable qu’une personne ait décroché la chaîne la retenant prisonnière : Ubellule n’aurait jamais pu s’en défaire toute seule.

Pour libérer sa patte des dents d’acier, son humain a dû faire appel à ses voisins. Peu après, le vétérinaire a établi le diagnostic : Ubellule souffre d’une fracture ouverte, d’une luxation de la troisième phalange sur le deuxième doigt, risque l’amputation et tente de se remettre de ce traumatisme. Car au-delà des blessures physiques, les pièges des chasseurs causent une profonde détresse et un stress intense à tous les animaux sauvages ou familiers qui en sont victimes.

Dans son malheur, Ubellule a eu de la chance. Tous n’ont pas la même et la jeune chatte est loin d’être un cas isolé. L’an dernier, Snooky se faisait piéger en Loire-Atlantique. Avant lui, il y a eu aussi Cooper, Collier Rouge qui y a laissé une patte, Mani, retrouvé agonisant. Tigrou, lui, en est mort.

Stop à l’impunité

Les pièges à mâchoire sont pourtant interdits depuis 1995 ! Leur présence partout dans la nature, malgré une loi qui remonte à trois décennies, est bien la preuve de l’absence de contrôles et de la totale impunité dont jouit le milieu cynégétique. Les chasseurs ont d’ailleurs l’autorisation d’utiliser les pièges à collet ou à lacet. Et ne s’en privent pas. Chaque année, ils déciment sans distinction nos compagnons familiers et les animaux sauvages : des renards, des fouines, des martes, des putois, mais aussi des animaux protégés, comme les chats forestiers et même des loups. Certains sont étranglés, d’autres endurent une lente agonie pendant plusieurs jours et finissent par mourir de faim et de soif. Tous vivent un véritable calvaire !

Pour Ubellule, nous irons en justice. Comme nous l’avons fait pour Cooper, Mani, Tigrou et tous les autres.

En 2018 déjà, One Voice demandait l’interdiction de ces pièges aveugles qui massacrent aussi bien les animaux sauvages que les animaux familiers ou protégés. Il est plus que temps de réformer radicalement la chasse et d’en proscrire de toute urgence les pratiques les plus cruelles.

L’Europe acquise aux lobbys, les loups trinquent

L’Europe acquise aux lobbys, les loups trinquent

L’Europe acquise aux lobbys, les loups trinquent 06.03.2025
Europe L’Europe acquise aux lobbys, les loups trinquent Animaux sauvages

Le 6 mars 2025 restera à jamais un jour terrible pour la biodiversité. Les loups sont officiellement déclassés dans la convention de Berne car l’Europe s’est mise à genoux face à des lobbys aux volontés avides et destructrices. Mais la lutte pour les loups et les écosystèmes ne fait que commencer et nous serons comme nous l’avons toujours été, aux premier rang de leurs défenseurs. 

Une période sombre pour les loups et la biodiversité tout entière…

6 mars 2025. Ça y est, l’Europe a foncé droit dans le mur, la biodiversité la tête la première. Les loups sont désormais déclassés dans la convention de Berne. La Commission européenne devait attendre cette date pour pouvoir proposer son adaptation de la Directive Habitats en conséquence. Ils seront ainsi encore plus la cible de ceux qui souhaitent leur mort à tout prix

Qui s’en frotte les mains depuis des semaines et torpille ainsi des années d’efforts de protection de la vie sauvage ? Les éleveurs, les chasseurs et les décideurs publics à leur botte. 

Lors d’un échange entre le Parlement et la Commission, l’eurodéputée Valérie Deloge a applaudi la décision de la Commission et asséné qu’il fallait, « réaffirmer la primauté de l’agriculture et de l’élevage sur l’idéologie du réensauvagement car sans nos éleveurs, il n’y aura plus de souveraineté alimentaire européenne. »

Quant à la sénatrice de Lozère Guylène Pantel, elle n’a pas honte de clamer que « si une bête est abattue, ça fait une bête de moins sur le territoire. »

Ces deux élues, fanatiques des lobbys, n’ont-elles pas conscience que, sans les loups, il n’y aurait plus d’écosystèmes viables ? Elles s’assoient ainsi sur la science et l’opinion de 86 % des Français qui considèrent que ces animaux ont toute leur place dans la nature. 

Les loups ne sont plus strictement protégés en Europe, vendus aux lobbys de la chasse de loisir et de l’insatiable agriculture intensive. Jusqu’où iront les pantins de la Commission européenne qui font leurs quatre volontés et leur bradent notre patrimoine infiniment précieux et fragile ? Quand verra-t-on des politiques courageux se lever pour le défendre et faire barrage à une lâcheté aussi destructrice qu’écœurante ? » Muriel Arnal Présidente de One Voice

… mais la lutte pour les louveteaux continue !

Le déclassement entre en vigueur, dans la convention de Berne, et certainement très prochainement dans l’Union européenne, mais nos alertes ne sont pas sans suite : notre recours commun pour les louveteaux d’Europe devant la Cour de justice de l’Union européenne a été accepté

Nous sommes prêts depuis longtemps pour ce long parcours du combattant et n’abandonnerons pas ces merveilleux animaux, grâce à un engagement interassociatif colossal

En Europe comme en France, nous répondons présents pour aller en justice chaque fois que du tort leur est causé : de ce déclassement sans fondement scientifique aux arrêtés de tirs sans base légale en passant par l’assouplissement des conditions d’anéantissement des loups, la liste est longue, mais nous contre-attaquons sans relâche ces décisions cruelles et infondées. 

Pour soutenir les loups et faire cesser leur persécution, signez notre pétition

 

Dans le Gers, un arrêté pour abattre 660 renards à des fins «expérimentales»

Dans le Gers, un arrêté pour abattre 660 renards à des fins «expérimentales»

Dans le Gers, un arrêté pour abattre 660 renards à des fins «expérimentales»
27.02.2025
Gers
Dans le Gers, un arrêté pour abattre 660 renards à des fins «expérimentales»
Animaux sauvages

Dans le Gers, quatre lieutenants de louveterie ont le champ libre jusqu’en décembre 2025 pour tuer 660 renards au nom d’une pseudo-étude visant à mieux connaître leur alimentation. Un véritable non-sens alors que plusieurs milliers d’entre eux sont déjà tués dans ce département chaque année. One Voice attaque ces arrêtés et sera au tribunal administratif de Pau le 4 mars à 14 h 30 pour obtenir leur suspension en urgence.

Traqués en permanence, les renards ne connaissent aucun répit

Le préfet donne carte blanche aux lieutenants de louveterie. Le but? Fouiller dans leurs estomacs pour en savoir plus sur le régime alimentaire des animaux au pelage roux. Une étude dont l’utilité laisse songeur, sans compter les nombreuses alternatives non létales qui auraient pu être mises en œuvre. Les mises à mort seront effectuées de jour, de nuit, par tous types de moyens, dans 70 communes. Et une fois de plus, le préfet en profite pour transférer aux chasseurs assermentés le soin de décider où, quand et comment ils interviendront. On les imagine se frotter les mains: « Jamais mieux servi que par soi-même »!

Ce n’est plus seulement incohérent, c’est un acharnement en règle. Difficile d’imaginer des animaux plus faciles à tuer : classés ESOD, ils peuvent être déterrés au fond de leurs terriers, piégés et tirés toute l’année. En attendant le résultat de notre recours contre ce classement infâme, c’est l’hécatombe. Sans oublier la chasse-loisir, qui débute les concernant dès le 1 er juin au lieu du mois de septembre pour les autres espèces. 

Chasser au nom de la science: nouvelle mode en France?

L’État est prêt à toutes les manœuvres pour autoriser la mise à mort des animaux sauvages au nom du sacro-saint «loisir» d’une petite minorité influente. Publication des arrêtés au dernier moment, ouverture de certaines chasses en plusieurs fois dans le but de nous perdre ou battues illimitées, nous sommes habitués à ces magouilles. 

Jamais à court d’idées, le voilà donc qui invoque la science, comme il le fait si souvent pour autoriser les massacres dans le cadre d’une expérimentation. Mais ce n’est pas totalement nouveau: après nos victoires à répétition contre les chasses traditionnelles, l’État cherche à les réintroduire au nom d’une «expérimentation scientifique», dont nous avons obtenu la suspension partielle.

Contre l’acharnement sur les renards et le dévoiement de la science, nous attaquons ces quatre arrêtés. Nous serons présents le 4 mars à 14h30 au tribunal administratif de Pau. En attendant, signez nos pétitions pour exiger une réforme radicale de la chasse et le retrait des renards de la liste permettant de les abattre sans cesse!

Pêche illégale dans les Alpes-Maritimes: One Voice défend en justice les oiseaux blessés

Pêche illégale dans les Alpes-Maritimes: One Voice défend en justice les oiseaux blessés

Pêche illégale dans les Alpes-Maritimes: One Voice défend en justice les oiseaux blessés
27.02.2025
Alpes-Maritimes
Pêche illégale dans les Alpes-Maritimes: One Voice défend en justice les oiseaux blessés
Animaux sauvages

À Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var et Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, les oiseaux sont victimes des pêcheurs. Chaque jour, dans des milieux où s’en prendre aux poissons est pourtant interdit, des goélands, des cygnes, des flamants roses et des mouettes rieuses sont blessés par des filets et hameçons abandonnés, causant parfois la mort de ces animaux protégés. Pour eux, nous portons plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Grasse.

Sur le littoral azuréen, la biodiversité est théoriquement mise à l’abri dans de nombreux espaces, à commencer par les grands oiseaux qui peuplent ces terres. Certains sont particulièrement vulnérables et protégés par les textes européens et nationaux, tels que les goélands, les cygnes, les flamants roses ou encore les mouettes rieuses. Des panneaux, bien visibles, indiquent les règles à respecter. Mais les pêcheurs s’en moquent. Que ce soit au sein des zones protégées de Saint-Laurent-du-Var et de Cagnes-sur-Mer, ou sur la côte de Villeneuve-Loubet, où leur loisir mortifère est interdit, ils n’hésitent jamais à sortir leurs cannes. Non contents d’être dans l’illégalité et d’ôter la vie à des poissons, ils jonchent en plus la nature de déchets. Filets, hameçons… tout est laissé sur place. Et les oiseaux en paient le prix fort.

Des zones « protégées » devenues mouroirs

Chaque jour, les goélands, cygnes, flamants roses et mouettes rieuses des Alpes-Maritimes peinent à se nourrir, à cause de la pression exercée sur leur milieu par les pêcheurs. Chaque jour, ils sont aperçus pris dans des filets qui sectionnent leurs pattes, avec des leurres coincés dans leur bec ou encore avec des hameçons perçant leur chair, lorsqu’ils ne les avalent pas… Et ce dans l’indifférence totale des pêcheurs qui ne prennent pas la peine de les secourir, les laissant se débattre désespérément dans les mailles qu’ils ont abandonnées à la dérive. Les sauvetages se font sans eux. Des vétérinaires prennent en charge les animaux en détresse, parfois agonisants. La gravité des blessures ne permet pas toujours de les maintenir en vie. Certains succombent dans d’atroces souffrances, dévorés par les infections, la gangrène ou étranglés par du fil, comme ce jeune cygnon qui n’a pas eu le temps de grandir.

Pour tous les poissons et oiseaux tués illégalement par les amateurs d’un loisir cruel, nous portons plainte auprès du tribunal judiciaire de Grasse et demandons le respect des règles supposées permettre aux animaux de vivre en paix.

Non à la décapitation d’animaux au festival de Lesmont!

Non à la décapitation d’animaux au festival de Lesmont!

Non à la décapitation d’animaux au festival de Lesmont!
26.02.2025
Aube
Non à la décapitation d’animaux au festival de Lesmont!
Exploitation pour le spectacle

Nous avons été informés par une lanceuse d’alerte de la tenue du “jeu” du cou de l’oie, chaque année, au festival de Lesmont, dans l’Aube. Alors que le programme de 2025 n’a pas encore été dévoilé, nous appelons la commune à renoncer à cette tradition cruelle pour les animaux et délétère pour les spectateurs – y compris mineurs – encouragés à acclamer les pires violences.

Il n’y a pas qu’en Auvergne-Rhône-Alpes que des oies, des poules, des canards, ou encore des lapins, sont tués avant de voir leurs corps décapités pour “amuser” la galerie. En 2015, la fête patronale de Lesmont, dans le Grand-Est, a cru bon de conclure son week-end festif par une effusion de sang. Quoi de mieux, pour finir en beauté, que de se bander les yeux et de trancher la gorge d’un animal mis à mort pour l’occasion? En 2024, bien que l’événement ait été renommé Lesmont’s Festival en 2017, rien n’avait changé: le “cou à l’oie” figurait encore au programme, glissé discrètement entre deux concerts.

Des festivités entachées par la barbarie

Sous prétexte de tradition, il faudrait continuer, année après année, à mutiler des cadavres? Quitte à inculquer aux jeunes, qu’ils soient poussés à applaudir ou à participer, que la vie des animaux n’a aucune valeur, et que l’empathie est une qualité dont ils doivent se défaire? La recette parfaite pour rendre notre société plus violente encore…

Jamais nous ne cesserons de dénoncer cette pratique, comme à Beaux, en Haute-Loire, puis à Arfeuilles, dans l’Allier. À la fin de l’été 2023, nos images d’enquête à la fête patronale de Saint-Bonnet-Près-Riom, accompagnées de notre plainte contre les organisateurs, ont abouti à son annulation dans la commune en 2024. Nous demandons au comité des fêtes de Lesmont d’abandonner à son tour cette coutume morbide.

Pour les oies, lapins, poules et canards visés chaque année, signez notre pétition pour exiger l’abolition de cette pratique dans toute la France.

Photo d’illustration issue de nos images à Saint-Bonnet-Près-Riom en 2023

Mort suspecte du loup blessé de Saône-et-Loire? Nous demandons une copie du rapport d’autopsie

Mort suspecte du loup blessé de Saône-et-Loire? Nous demandons une copie du rapport d’autopsie

Mort suspecte du loup blessé de Saône-et-Loire? Nous demandons une copie du rapport d’autopsie
26.02.2025
Saône-et-Loire
Mort suspecte du loup blessé de Saône-et-Loire? Nous demandons une copie du rapport d’autopsie
Animaux sauvages

Dimanche 16 février, le loup estropié qui subissait depuis plus d’un an un réel acharnement en Saône-et-Loire a été retrouvé sans vie. Ce lundi, le parquet de Chalon-sur-Saône a annoncé l’ouverture d’une enquête sur sa mort. Pour quelle raison? Son autopsie a-t-elle conclu à un possible acte de braconnage? Nous avons réclamé d’y avoir accès. Et portons plainte contre X.

Il était le dernier loup du département. Depuis qu’il avait été blessé à la patte en décembre 2023, il survivait difficilement, toujours victime de l’obsession d’éleveurs et d’autorités bien décidés à l’achever. Notre proposition faite à la préfecture de le prendre en charge était restée lettre morte… À ses yeux, il valait visiblement mieux attendre qu’il meure, d’une façon ou d’une autre. À la mi-février, ses vœux ont été exaucés.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Hier, le parquet de Chalon-sur-Saône a annoncé l’ouverture d’une enquête sur le décès du loup. Pourquoi la justice se saisit-elle de l’affaire? L’autopsie aurait-elle révélé qu’il ne s’agissait pas d’une mort naturelle? Le loup aurait-il été abattu illégalement? Pire, aurait-il été lâchement empoisonné, comme d’autres avant lui?

Partout où les loups sont en danger, nous contre-attaquons

Dans les Alpes-Maritimes aussi, les autorités s’obstinent. Au point de prolonger les tirs de défense renforcée, sans procéder à un quelconque nouvel examen de la situation. Nous avons évidemment demandé la suspension en urgence de ces textes

Nourrie par les puissants lobbys de l’élevage et de la chasse, l’hostilité aux loups est telle que la Commission européenne n’a pas hésité à réclamer une adoption accélérée de la proposition de déclassement de ces animaux. Une mesure meurtrière alors que les populations restent fragiles, et que rien ne justifie sur le plan scientifique. Nous avons immédiatement déposé un recours interassociatif, qui a été accepté. Avec nos partenaires, nous allons porter nos arguments devant la Cour de justice de l’Union européenne. Et lançons la campagne European Action Wolves pour amplifier la voix des défenseurs des loups partout en Europe.

Joignez-vous à la mobilisation en signant notre pétition pour mettre un terme aux persécutions dont les loups sont victimes.

Justice pour Aslan, chien-loup tué à bout portant par une arme de chasse

Justice pour Aslan, chien-loup tué à bout portant par une arme de chasse

Justice pour Aslan, chien-loup tué à bout portant par une arme de chasse
21.02.2025
Alpes-Maritimes
Justice pour Aslan, chien-loup tué à bout portant par une arme de chasse
Animaux familiers

Jusqu’où iront-ils ? Des dizaines de millions d’animaux libres sont massacrés à la chasse chaque année, mais cela ne leur suffit pas : les animaux familiers sont, eux aussi, victimes de ce loisir mortifère et de son cortège d’horreurs. Alors qu’en 2020, Willy Schraen soutenait le piégeage des chats, c’est un chien qui a été abattu de sang froid le 17 février dans les Alpes-Maritimes pendant une promenade avec son humaine. À moins que cet animal n’ait été ciblé pour sa ressemblance avec un loup… Nous demandons justice pour Aslan et déposons plainte !

Toute-puissance et impunité : quand les tueurs d’animaux n’ont plus de limite

Le 17 février, comme chaque jour depuis qu’ils sont petits, la famille d’Aslan et Nala se promène avec ses chiens en forêt, dans la commune de Peille (Alpes-Maritimes). Quelques instants d’inattention auront suffi. Alors qu’Aslan s’est éloigné de quelques mètres d’elle, un premier coup de feu retentit, suivi d’insupportables cris de douleur. Puis un second, et c’est le silence. Aucune trace de l’auteur des tirs. Son compagnon gît au sol, le corps criblé de plombs.

Ce chien-loup de sept ans avait déjà subi les foudres de chasseurs du fait de son apparence. L’un d’entre eux avait même formulé des menaces explicites : « Si on voit un jour ton chien, on le bute ». Une nouvelle preuve de la haine que subissent les loups et les animaux qui leur ressemblent, alors que la Commission européenne s’apprête à abaisser leur statut de protection face à l’acharnement des lobbys agricoles. 

Combien de victimes avant un sursaut ?

La radiographie est édifiante : des centaines de projectiles sont répartis dans tout le corps, ce qui laisse penser à un tir rapproché. Aslan rejoint donc la triste liste des animaux familiers tués par des armes toujours plus dangereuses, à l’image de Memphis, Connemara ou encore Olympe et New Song, chevaux morts « accidentellement » sous les balles et les plombs. Sans compter ceux qui ont été mutilés par les pièges qui jonchent le sol de nos campagnes, comme Snooky ou Cooper.  

Nous portons plainte afin d’obtenir justice pour Aslan en soutien aux siens qui nous ont appelés à l’aide. Un énième classement sans suite serait inacceptable : la justice doit se donner les moyens d’identifier l’auteur des faits. Avec nous, exigez, encore et toujours, la paix pour les loups et une réforme radicale de la chasse !

Notre recours commun pour les loups à la Cour de justice de l’Union européenne accepté !

Notre recours commun pour les loups à la Cour de justice de l’Union européenne accepté !

Notre recours commun pour les loups à la Cour de justice de l’Union européenne accepté ! 19.02.2025
Europe
Notre recours commun pour les loups à la Cour de justice de l’Union européenne accepté ! Animaux sauvages

Une première étape de franchie pour notre recours interassociatif devant la Cour de justice de l’Union européenne : il a été accepté ! Avec nos quatre partenaires, nous nous réjouissons de défendre nos arguments devant la Cour, pour que les loups d’Europe puissent vivre en paix. 

Ça y est, le combat pour les louveteaux d’Europe prend une nouvelle tournure : notre recours déposé en décembre 2024 avec quatre autres associations européennes devant la Cour de justice de l’Union européenne a commencé. 

Quand l’Union européenne s’assoit sur la science au détriment des loups…

Trop prompt à nuire aux loups, le Conseil de l’Union européenne (l’UE) avait sous-estimé des rapports d’importance internationale et les appels de la communauté scientifique indiquant que leur population en Europe n’était pas à l’abri de risques significatifs. 

Comme par hasard, le manque de fondement scientifique du déclassement des canidés a également été mis en évidence dans un rapport scientifique récent sur l’écologie et la génétique des grands carnivores, financé (tiens donc) par l’UE. 

L’Union européenne, prise à son propre piège : à quoi bon demander des rapports scientifiques pour ne finalement pas les suivre et ne pas s’appuyer sur la meilleure science disponible ? Et ensuite faire fi des principes de proportionnalité et de précaution pourtant nécessaires aux dérogations du régime de protection des espèces ? 

…nous ripostons et sommes entendus par la justice !

Avec nos partenaires, nous sommes ravis de voir que nos arguments sont entendus par la Cour de justice de l’Union européenne. Quelle satisfaction d’avoir l’opportunité de défendre notre recours contre le déclassement des loups devant le Tribunal de l’UE ! 

Le travail juridique fondamental à ce recours a été rendu possible grâce à la Fondation Gallifrey, qui a fait don du financement des frais de justice, et au travail de l’équipe du cabinet d’avocats Luca d’Agostino

Nous vous invitons à nous rejoindre pour unir nos forces : si vous êtes une organisation à but non lucratif enregistrée dans l’Union européenne, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : wolveseuropeancourtcase@greenimpact.it 

Pour mettre fin à l’acharnement sur les loups orchestré par les politiques, signez notre pétition

Des tirs de défense renforcée sur les loups prolongés illégalement : One Voice face au préfet des Alpes-Maritimes !

Des tirs de défense renforcée sur les loups prolongés illégalement : One Voice face au préfet des Alpes-Maritimes !

Des tirs de défense renforcée sur les loups prolongés illégalement : One Voice face au préfet des Alpes-Maritimes ! Alpes-Maritimes Des tirs de défense renforcée sur les loups prolongés illégalement : One Voice face au préfet des Alpes-Maritimes !
Animaux sauvages

Début janvier 2025, le préfet des Alpes-Maritimes a joué les prolongations pour tuer davantage les loups du département en rallongeant les autorisations de tirs de défense renforcée de six éleveurs. Le tout  sans daigner vérifier que leur situation répondait encore aux conditions pour le maintien de ces tirs à l’effet décuplé. Le 26 février prochain à 8h45*, nous demanderons au tribunal administratif de Nice la suspension en urgence de ces textes qui sont selon nous éhontément illégaux.

En France, tout est prétexte à faciliter l’extermination des loups : de la position d’un gouvernement irresponsable selon laquelle les troupeaux de bovins ne peuvent être protégés jusqu’aux multiples arrêtés illégaux des préfets ! Celui des Alpes-Maritimes ne fait pas exception à la règle avec la reconduction pour 2025 d’autorisations de tirs de défense renforcée accordées à six éleveurs en 2024. Le problème ? Outre son acharnement perpétuel sur les loups, il n’a pas cru bon de vérifier que les conditions pour prolonger ces textes étaient toujours d’actualité. Pourtant, la loi l’exige !

Un préfet qui délivre des tirs à tout va, en s’asseyant sur la loi

Le représentant de l’État dans les Alpes-Maritimes ne se donne même plus la peine de faire son travail. Il est censé réexaminer la situation particulière des bénéficiaires avant de leur permettre à nouveau de fusiller les loups de tous les côtés : littéralement jusqu’à 10 tireurs peuvent viser en même temps ceux ayant le malheur de s’aventurer à proximité des animaux de l’élevage.

Pire, le préfet se fiche de la rigueur nécessaire aux dérogations à la protection (encore) stricte d’espèces. En effet, il n’a même pas fait l’effort de rédiger des considérants spécifiques pour chaque bénéficiaire : les arrêtés sont quasi identiques !
Trop complaisant avec les éleveurs et prompt à nuire aux loups, il s’est contenté d’une affirmation générale de mise en œuvre des moyens protecteurs, sans contrôler leur effectivité comme il était de son devoir de le faire avant de prolonger les arrêts de mort des louveteaux et de leurs familles pour l’année 2025.

Des mises à mort progressives et graduelles : la peau des loups obtenue illégalement

L’anéantissement de ceux « susceptibles » de s’en prendre aux troupeaux (pourtant conduits ensuite à l’abattoir sans larmes ni cris de leur responsable) se veut graduel : on les tue d’abord « doucement » (euphémisme) avec trois tireurs simultanés, puis « violemment » en mobilisant l’équivalent d’un groupe de combat pour les assaillir de coups de feu. Les loups restent une espèce protégée tout de même, il ne faudrait surtout pas donner l’impression que les services publics veulent leur peau. Allons… à d’autres.

Comme le préfet des Alpes-Maritimes abuse de sa position, il est urgent de suspendre les effets de ces arrêtés. Lorsque le juge nous accordera une audience pour leur annulation, il sera trop tard pour les loups déjà tués à cause de textes irresponsables ! Ne laissons pas perpétrer le massacre d’animaux précieux en eux-mêmes, qui ont toute leur place dans la nature dans les faits comme aux yeux de la majorité des Français.

Pour mettre un terme aux abominations que subissent les loups, signez notre pétition !

*Notre audience initialement prévue le mercredi 26 février a été déplacée par le Tribunal administratif de Nice au vendredi 28 février à 9h30. Nous serons au rendez-vous pour les loups !