Nous réclamons justice pour Happy, ponette violemment battue devant des enfants
Le 1er juillet 2023, Happy a été battue par le personnel d’un poney club du Var. One Voice dépose plainte et demande sa saisie.
La série noire continue pour les chevaux détenus dans les centres équestres. Il y a quelques semaines, nous avons déposé plainte pour une jument brutalement battue à coups de bâton devant témoins. A la suite de cela, nous avons été alertés du cas de Happy dans le Var. Ce qu’elle a subi est effroyable.Nous avons déposé plainte pour actes de cruauté et sévices graves, et demandons à ce que la ponette nous soit confiée après sa saisie.
Mise à jour du 5 septembre
One Voice est opposée à toute forme de violence physique ou morale à l’encontre des animaux et des humains. Harceler et insulter les responsables ne fera pas avancer la cause. Nous comprenons l’émoi suscité par les faits, mais vous remercions de rester courtois et modérés dans vos propos.
L’histoire est tristement similaire à celle de la jument battue à la fête de Levens. Fermement maintenue par les rênes par une femme qui ne serait autre que la directrice du poney club de Lorgues, Happy est violemment frappée avec une lanière en cuir. Dans l’impossibilité de fuir, elle est forcée de tourner en rond pour tenter d’échapper à ce déferlement de violence. En vain.
Des faits commis en présence d’enfants
En plus des coups portés à Happy, que dire de ce spectacle auquel s’est adonné la directrice du centre, une figure d’autorité pour les enfants et jeunes adolescents ayant assisté à cette scène ?
La justice elle-même reconnaît l’impact que la violence envers les animaux peut avoir sur les enfants, puisqu’elle considère que les actes de maltraitance commis en présence de mineurs est une circonstance aggravante.
Alors que ces faits ont eu lieu devant témoins, que se passe-t-il dès lors à l’abri des regards ?
Des chevaux amaigris, des box souillés
Le lanceur d’alerte nous signale également l’état délétère des autres animaux sur place. Certains sont enfermés dans des box encrassés. D’autres, dans les paddocks, présentent une maigreur préoccupante – côtes apparentes, colonne vertébrale et garrot saillants. Comment pourraient-ils supporter le poids quotidien des élèves sur leur dos ?
Une partie de notre plainte leur est consacrée : ces mauvais traitements sont inacceptables.
Pour Happy et ses compagnons d’infortune, nous avons écrit au procureur de la République de Draguignan pour demander la condamnation de l’auteur des faits pour actes de cruauté et sévices graves, mauvais traitements, son statut de professionnel aggravant la situation.
Nous sollicitons de plus une interdiction d’exercer à son encontre, ainsi que la saisie de Happy afin de lui prodiguer soins et affection. Nous demandons également à ce qu’une enquête soit menée dans ce poney club, pour que cesse la maltraitance des chevaux qui s’y trouvent.
Signez la pétition pour que les chevaux et poneys bénéficient du statut d’animal familier