Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !

Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !

Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !
25.09.2023
Vendée
Extension d’une prison géante pour chiens « de chasse à courre » en Vendée : c’est non !
Chasse

Depuis des années, nous alertons l’opinion sur le sort des chiens exploités pour la chasse à courre et la chasse en général. Considérés comme de vulgaires outils pour permettre aux chasseurs de s’adonner à leur loisir mortifère, et au-delà des blessures qu’ils peuvent subir pendant la traque des animaux, ils sont souvent parqués dans des chenils saturés de bruit, le cou enserré de colliers électriques et soumis à un fort stress. Pour vous opposer à nos côtés à l’extension de cette infrastructure, participez à la consultation publique ouverte par la préfecture !

Vénerie : des vies de souffrance pour les animaux

Les chasseurs à courre exploitent leurs chiens dans un seul objectif : faire souffrir, le plus longtemps possible, des victimes pourchassées pendant des heures, qui finiront achevées à l’arme blanche ou au fusil. Ils sèment la terreur dans les forêts, n’hésitent pas à violer la loi et poursuivre les cerfs jusque dans les villages et les propriétés privées, comme l’a révélé notre enquête de plus de trois ans.

La vie de ces chiens est un enfer, de leur naissance à leur mort. Nous l’avons montré dans le cadre de notre infiltration, ces pauvres animaux sont utilisés comme de simples instruments à disposition de leurs “propriétaires” et vivent dans des conditions insupportables, à l’image de tous les chiens “de chasse”. Livrés à eux-mêmes et quasi abandonnés dans le Lot-et-Garonne, exposés à des températures extrêmes dans le Jura, soumis à des traitements cruels dans l’Hérault, la plupart d’entre eux ne connaîtront jamais la chaleur d’un foyer et d’une famille. Et que dire des blessures ? Elles sont inévitables, quand on sait qu’ils sont dans de nombreux endroits entassés dans des espaces pas plus grands que des clapiers, contraints de vivre dans le froid et la boue, rongés par les maladies de peau, avant d’être jetés dans des camions de transport comme des objets.

En Vendée, un projet d’extension insensé

Le préfet de Vendée s’apprête ainsi à autoriser l’extension d’un « chenil », qui permettra à terme la détention de 120 individus destinés à servir de chair à canon aux veneurs. Chacun d’eux disposera en tout et pour tout d’à peine 9 m2 pour vivre. Les femelles exploitées comme reproductrices, elles, seront isolées dans une petite zone d’à peine plus de 5 m2

On n’ose à peine imaginer la souffrance de ces animaux si sociaux, qui ont besoin d’espace, et qui finiront enfermés sans aucune possibilité de courir et sauter en dehors des moments de traque, où ils seront malmenés et soumis à tous les risques. Certains se perdront et devront passer des jours seuls dans la forêt, risquant de mourir de faim, de soif ou de se faire renverser sur les routes avant d’être récupérés, si jamais ils ont la chance de l’être. D’autres recevront les coups de fouet des veneurs et, épuisés après avoir parcouru des dizaines de kilomètres, finiront prostrés dans la boue, à deux doigts de se laisser mourir, comme nous l’avons constaté par le passé.

Nous nous opposons fermement à ce projet, et entendons bien le faire savoir à la préfecture. Pour cela, nous avons besoin de vous ! Participez à la consultation publique, en mettant en avant l’incompatibilité d’un tel projet avec le respect du bien-être de ces animaux si proches des humains ! Vous pouvez transmettre vos observations jusqu’au 7 octobre 2023 à la préfecture par mail (pref-participationdupublic@vendee.gouv.fr) ou par courrier[1]. Et en attendant, signez notre pétition exigeant que les chiens exploités pour la chasse bénéficient de la même protection que tous les autres !

[1] Préfet de la Vendée – DCPATE – bureau de ’environnement – 29, rue Delille – 85922 LA ROCHE-SUR-YON Cedex 9

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!

Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!
21.09.2023
Orques à Marineland: One Voice obtient qu’une expertise indépendante soit ordonnée!
Delphinariums

Victoire pour la justice, pourrait-on dire. One Voice obtient ce matin ce qu’elle demandait à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, à savoir une expertise indépendante de l’état des orques Inouk et Moana, et des infrastructures du parc Marineland à Antibes où elles sont détenues avec Wikie et Keijo. Une décision qui permettra, espérons-le, de faire toute la lumière sur leur état de santé, et de contribuer à leur faire bénéficier d’une vie loin des spectacles et des bassins bétonnés.

Pour soutenir notre affaire en appel, nous avions produit devant la cour des rapports d’expertise des Dres Ingrid Visser, Naomi Rose et David Perpiñan mettant en évidence l’état de santé délétère des deux mâles les plus âgés du groupe, accompagnés de vidéos des orques et des bassins pris du ciel et au bord de ceux-ci, montrant des problèmes sous-jacents potentiels et aux yeux de l’association, criants. La pulpe des dents d’Inouk est à vif à force de ronger le béton du bassin. D’après les scientifiques, la douleur est continue.

En première instance, le dossier présenté par One Voice avait été rejeté. Avec ces nouveaux éléments, la cour d’appel d’Aix-en Provence a accédé à notre demande qu’un expert indépendant soit diligenté. Une décision équilibrée et de bon sens que nous louons.

Quel avenir ?

Il s’agit à présent pour nous de voir ce qu’il est possible de faire en matière d’alternative pour que les quatre orques françaises ne soient pas envoyées dans un delphinarium japonais (ou un autre lieu où elles seraient encore exploitées). Un voyage interminable pour des animaux n’ayant jamais quitté l’eau des bassins d’Antibes, avec la souffrance liée aussi aux effets de la pesanteur sur leurs organes. Le fait qu’elles soient séparées nuirait également à leur équilibre, ces quatre orques formant une vraie famille, la seule en captivité à notre connaissance. Or, dans la nature, les orques passent toute leur vie en famille. Il y a quelques jours, One Voice a également publié un rapport sur Wikie, la femelle et matriarche du groupe, dont la santé nous préoccupe aussi. Nous avons à ce propos écrit aux autorités japonaises.

Nous travaillons ainsi depuis des années à soutenir et déployer des solutions alternatives à celles prévues par Parques Reunidos (propriétaire de Marineland Antibes) avec l’ensemble de nos partenaires au niveau européen et mondial. Une solution de sanctuaire nécessiterait que Marineland accepte notre main tendue, et travaille en bonne intelligence avec nous pour l’avenir de ces orques. Jusqu’à présent, le parc refuse de parler ou de répondre à qui que ce soit de One Voice.

La loi « Protection animale » de 2021 prévoyait l’envoi des orques dans un sanctuaire marin, notre structure étant en construction. Pourtant, le ministère de l’Écologie semble tout faire pour se débarrasser des animaux avant de prendre des décrets clairs. Dans le cas des orques, comme dans celui des éléphants des cirques, cette loi est pire que le statu quo.

Notre détermination, elle, est sans faille, pour obtenir une meilleure vie pour Inouk, Moana, Wikie et Keijo. Signez notre pétition !

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura

Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura
21.09.2023
Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura
Chasse

Dans la Nièvre et le Jura, les préfets s’acharnent contre les renards, les corbeaux freux et corneilles noires qui sont déjà classés comme “susceptibles d’occasionner des dégâts”. Ces animaux peuvent être tués partout et tout le temps ! Comme si cela ne suffisait pas, les préfets de ces deux départements ont ordonné des battues administratives pour en massacrer toujours plus. Face à cet entêtement incompréhensible, nous défendons bec et ongles ces mal-aimés devant les tribunaux. Nous attendons désormais les dates d’audience du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d’appel de Nancy.

L’actualité est bien sombre pour les “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts”. La sortie de l’arrêté ministériel du 3 août 2023 a signé la prolongation du droit de mise à mort illimitée des renards, belettes, martres, fouines, geais des chênes, pies bavardes, étourneaux sansonnets, corneilles noires et corbeaux freux. Nous avons attaqué cette liste de la honte en espérant que le Conseil d’État tranche en faveur de ces animaux encore considérés à tort par certains comme “nuisibles”. Et comme l’acharnement contre ces mal-aimés n’a pas de limite, les préfets n’hésitent pas à aller plus loin en ordonnant en plus des battues administratives, qui autorisent à tuer ces animaux toute l’année, partout et tout le temps ! Exemples dans la Nièvre et le Jura.

Dans la Nièvre, tuer les renards… pour garder le monopole du massacre des faisans et perdrix d’élevage !

Dans ce département, les renards ont été pris pour cible par le préfet. À l’été 2022, il a adopté plusieurs arrêtés ordonnant des battues administratives dans 22 communes, pour une durée de deux mois et incluant le recours aux tirs de nuit. Un véritable cauchemar pour ces animaux qui sont déjà chassés au fusil et déterrés au fond de leurs terriers dans le cadre de cette pratique sadique qu’est la vénerie sous terre.

La raison de cette tuerie ? S’assurer que les renards ne touchent pas aux faisans et aux perdrix relâchés par les chasseurs dans le but de les tuer ultérieurement ! Les chasseurs veulent réduire à néant toute concurrence, et surtout celle d’autres animaux… Et peu importe que les renards soient des auxiliaires des cultures et contribuent de surcroît à limiter la propagation de la maladie de Lyme, et qu’ils soient tout à fait capables de réguler eux-mêmes leur propre population. Une nouvelle preuve de l’absurdité totale de ces méthodes qui ne visent qu’à protéger les intérêts d’un lobby bien trop puissant.

Dans le Jura, le tribunal nous a donné raison, mais le préfet s’acharne et fait appel !

Dans le Jura, le 23 juin dernier, le tribunal avait annulé une décision autorisant une battue administrative de grande ampleur contre des corneilles noires et des corbeaux freux. Une maigre consolation pour ces centaines d’oiseaux tués en toute illégalité. Mais décidément, l’administration tient à ce qu’ils n’aient aucun répit. Depuis quelques jours, nous savons que le préfet a décidé de faire contester cette décision.

Cet entêtement a un objectif : permettre l’adoption d’arrêtés autorisant la traque d’animaux sans même avoir à organiser de consultation du public ! Bref, organiser des mises à mort méthodiques sans que personne puisse faire valoir son opposition. Que le préfet compte sur nous pour tous les défendre avec toute notre énergie devant la cour administrative d’appel.

À ce stade, il ne s’agit même plus de battues, mais tout bonnement d’acharnement contre des espèces accusées de tous les maux. Nous ne nous laisserons pas démonter par les arguments fallacieux de la préfecture et des chasseurs qui laissent entendre qu’il faudrait toujours tuer plus massivement ces animaux !

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie

Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie
19.09.2023
Saint-Bonnet-près-Riom, Puy-de-Dôme, France
Têtes d’animaux arrachées : One Voice révèle ses images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie
Exploitation pour le spectacle

Le 17 septembre 2023, nous sommes allés enquêter sur la fête du cou de l’oie organisée à Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme. Pour marquer leur passage à l’âge adulte, dix jeunes hommes ont arraché la tête de vingt oies, poules et lapins tués pour l’occasion, sous les acclamations du public. Nous demandons l’interdiction sur tout le territoire français de cette pratique barbare.

De jeunes gens tout sourire, des rires, de la musique… On pourrait presque croire à une fête bon enfant. Jusqu’à ce qu’on remarque la corde tendue à l’horizontal où ont été suspendus vingt animaux. Les oies, les poules et les lapins dont les corps sans vie pendent dans le vide, ont été tués spécialement pour subir les traitements les plus dégradants et amuser les habitants de Saint-Bonnet-près-Riom. Comment ont-ils été tués, d’ailleurs ? Comme au Pays-Basque : « soit on les noie, soit on leur ouvre la bouche pour leur fourrer un couteau dedans » ?

Un événement d’une grande violence

La « fête » commence quand les couples de conscrits, ces jeunes qui ont eu 18 ans dans l’année, passent sous la corde, hissés à deux sur le dos d’un cheval. Le bras levé, ils frappent l’oie qui pend au-dessus d’eux. Les coups les plus violents envoient la tête de l’animal en l’air avant que celle-ci retombe, se balançant mollement au bout du cou blanc. Comme si cette piñata française n’était pas assez sinistre comme cela, les femmes font un deuxième passage sous la corde, seules, pour embrasser l’oiseau en tirant parfois si fort sur son cou qu’il semble près de se disloquer. Au paroxysme de l’action : les hommes arrachent ensuite à mains nues la tête des oies, des lapins et des poules avant de les brandir en chantant joyeusement dans la foule. Quoi de mieux que ces actes abjects et leur spectacle dégradant pour entrer dans l’âge adulte et s’assurer un avenir prometteur ? Certes ces êtres sont sans vie, mais il s’agit bel et bien d’animaux.

Une « tradition » qui fait des victimes chaque année

Ce n’est pas la première fois que nous dénonçons cette « tradition » barbare encore bien vivante dans certains villages français. Nous l’avions fait en août 2022, lorsqu’une oie avait été mutilée à Beaux, puis en août 2023 à Arfeuilles, où la décapitation s’était faite à l’aide d’un sabre… Les organisateurs se défendent en se vantant de ne pas couper la tête d’animaux vivants. Mais ne semblent pas gênés de les faire tuer au préalable pour permettre l’écartèlement de leurs cadavres. Nous avons ici affaire à une pratique datant du Moyen-Âge qui banalise les sévices sur les animaux et les érige en véritables rites de passage à l’âge adulte. Cette initiation devrait se faire sans incitation à la brutalité. Notre société a-t-elle vraiment besoin de cela ? Le comité des fêtes, organisateur de l’événement n’assume même pas : le programme de la journée n’annonce même pas la couleur.

Pour demander l’interdiction du « jeu » du cou de l’oie dans toute la France au nom des oies, poules, lapins et canards tués et décapités chaque année, et de la protection de notre jeunesse qui représente et constitue l’avenir de notre société, signez notre pétition.

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L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes

L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes

L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes
18.09.2023
Alpes-Maritimes
L’inquiétant état de santé des orques Wikie et Keijo au Marineland d’Antibes
Delphinariums

Lésions sous-dermiques, dents usées à l’extrême, comportements stéréotypés… Le 17 juin 2023, la biologiste marine Ingrid Visser a observé Wikie et Keijo dans les bassins du Marineland d’Antibes, révélant les manifestations bien visibles de leur piteux état de santé. Ses constats nous poussent plus que jamais à demander le placement en sanctuaire des quatre dernières orques « françaises ».

Photo: Wikie, Marineland, Antibes, Juin 2023. Orca Research Trust

En vingt-deux ans d’existence, Wikie n’a jamais quitté les installations de Marineland. Elle y a vu mourir ses parents tout jeunes, sa mère adoptive, Freya, puis son demi-frère Valentin, sans que les spectacles auxquels elle est contrainte de participer lui laissent le moindre répit. Aujourd’hui, c’est avec son frère Inouk et ses fils Moana et Keijo qu’elle doit épater les spectateurs. Tout ça pour avoir droit à quelques poignées de poissons morts.

Dans les geôles d’eau chlorée qui les ont vu naître, il leur est impossible de nager sans retenue, de plonger dans les profondeurs ou de se nourrir librement. Le stress et l’ennui les condamnent à faire les mêmes gestes de manière obsessionnelle, les menant au bord de la folie. Qui oserait prétendre que Wikie et Keijo, né d’un inceste entre sa mère et son oncle, sont en bonne santé, alors que nous les avons vus répétant à n’en plus pouvoir la même nage circulaire ou avançant la tête hors de l’eau, la bouche ouverte et roulant constamment leur langue comme seul un bébé en pleine tétée le ferait dans la nature?

Des corps usés par la captivité

À force de comportements stéréotypés, les orques finissent blessées jusque dans leur chair. Les spécialistes avaient déjà tiré la sonnette d’alarme dans de précédents rapports, notamment sur Moana, dont le Dr Gallego était allé jusqu’à demander la prise en charge vétérinaire urgente. C’était en 2021. Depuis, rien n’a été fait pour soulager la famille des souffrances de la captivité. Pire, alors qu’Ingrid Visser vient de documenter chez Wikie et Keijo des lésions sous-dermiques semblables à celles de Moana et une usure des dents inquiétante, les quatre orques risquent d’être envoyées au Japon, où leur exploitation se poursuivra jusqu’à ce qu’elles en meurent. Jamais nous ne les abandonnerons à un tel sort.

Nous sommes ouverts à la discussion avec la direction de Marineland et celle de Parques Reunidos à qui nous avons écrit pour voir ce qu’il est possible de trouver comme solution alternative à ce qui semble se préparer de leur côté, ainsi qu’au ministère de la Transition écologique. Nous invitons également les soigneurs à nous donner des nouvelles des orques et des dauphins car en cas de sanctuaire, ils seront les premiers concernés pour aider les animaux dont ils s’occupent.

Pour qu’elles puissent prendre leur retraite et guérir de leurs blessures, nous demandons que Wikie, Keijo, Moana et Inouk soient préparées à rejoindre ensemble un des sanctuaires marins en construction, où elles pourront enfin s’épanouir. Joignez-vous à nous en signant notre pétition!

Wikie, orque femelle

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La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !

La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !

La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !
14.09.2023
Pyrénées-Orientales La justice piétinée dans les Pyrénées-Orientales: nous contre-attaquons pour les perdrix !
Chasse

Il y a quelques jours, le tribunal administratif de Montpellier nous donnait raison et suspendait la chasse des perdrix grises de montagne dans les Pyrénées-Orientales avant même son ouverture. Comme nous le craignions, le préfet tient tête à la justice et vient d’adopter en urgence un nouvel arrêté, autorisant la mise à mort de près de 500 oiseaux. Nous attaquons cette décision en référé. L’audience aura lieu le 26 septembre 2023 à 14h30 au tribunal administratif de Montpellier.

Photo : faaf – CC BY-NC-ND 2.0

 

Quand la préfecture des Pyrénées-Orientales s’essuie les pieds sur les perdrix grises de montagne…

Alors que nous avions obtenu l’interdiction de la chasse avant même son ouverture le 17 septembre, le préfet a adopté le 8 septembre 2023 un nouvel arrêté
(p. 52) autorisant le massacre de près de 500 oiseaux. Il a cette fois-ci fixé un plafond à l’échelle du département et des différentes zones du territoire. Cela importe peu au vu du danger que courent ces oiseaux. Une énième preuve que les chasseurs n’ont aucun respect pour les animaux : ils veulent tuer, même s’ils mettent leur population en péril.

C’est une attaque frontale réitérée contre les animaux et la biodiversité que mènent les chasseurs et la préfecture des Pyrénées-Orientales. Comme tous les galliformes de montagne, les perdrix grises sont classées comme étant “quasi menacées” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pour le dire clairement, cette espèce est vouée à disparaître à l’état sauvage d’ici quelques années. En cause, évidemment, le changement climatique, mais également la chasse, qui décime chaque année des centaines d’individus.

… et sur le droit !

Nous sommes à nouveau sidérés par cette décision de l’État, qui ne cesse de permettre aux chasseurs d’assouvir leur passion morbide, mais qui est aussi prêt à piétiner une décision de justice, comme il l’avait déjà fait pour le déterrage des blaireaux ou encore les chasses traditionnelles.

Trop souvent, la vision de l’intérêt général défendue par les préfets se limite à satisfaire les demandes des chasseurs, au mépris des animaux et des cris d’alerte des associations qui les défendent. Aujourd’hui, ce sont les perdrix grises de montagne qui le payent de leur vie. La France tue ses oiseaux, qui figurent parmi les plus grandes victimes de la sixième extinction de masse
à l’œuvre.

Pour ces êtres emblématiques des sommets pyrénéens, nous attaquons cet arrêté en référé.

Et nous vous invitons dès maintenant à interpeller le préfet des Pyrénées-Orientales, sur les réseaux sociaux (@Prefet66) et par mail (ddtm@pyrenees-orientales.gouv.fr) :
Monsieur le Préfet, revenez sur votre décision et abrogez le second arrêté scandaleux permettant la chasse aux perdrix, pourtant suspendu après un premier référé de @OneVoiceAnimal ! https://one-voice.fr/news/la-justice-pietinee-dans-les-pyrenees-orientales-nous-contre-attaquons-pour-les-perdrix/

Menaces au couteau, insultes et coups distribués aux défenseurs des animaux par le Cirque Muller

Menaces au couteau, insultes et coups distribués aux défenseurs des animaux par le Cirque Muller

Menaces au couteau, insultes et coups distribués aux défenseurs des animaux par le Cirque Muller
11.09.2023
Menaces au couteau, insultes et coups distribués aux défenseurs des animaux par le Cirque Muller
Cirques

Des militants agressés par le patron du Cirque Muller-Zavatta à Pérols le 9 septembre 2023. One Voice dénonce ces violences.

Vis ma vie d’animal détenu dans un cirque… Que serait un week-end festif à Pérols aux abords du cirque Muller-Zavatta sans une série de coups, d’insultes et de menaces? C’est ce qu’a fait subir à des militants non-violents voulant sensibiliser le public sur la souffrance animale le patriarche de la famille Muller. Un aperçu dans leur chair des “méthodes” des circassiens pour asseoir leur domination sur les autres.

Menaces de mort et de brûler leurs voitures, insultes homophobes, misogynes, baffes, coups de pied…

La manifestation autorisée par la préfecture dont dépend Pérols, organisée par Alliance Éthique, One Voice et soutenue par Sète Animal Save et Sèt’Animaliste de Thau, a été le théâtre d’un déferlement de violence des circassiens sur des humains. Coutumiers du fait, les dresseurs, clowns et Monsieur Loyal du cirque Muller-Zavatta ont montré une fois de plus leur vrai visage. Débarbouillés du maquillage et des paillettes, il ne s’agissait plus que de loubards menaçants et insultants. Edmond Muller était là pour distribuer les coups et intimider les militants qui tentaient de sensibiliser le public aux abords du cirque et n’avaient que leurs convictions pour se défendre. Le reste de la famille se tenant à une courte distance.

Nous l’avons dit et répété à maintes reprises: ce cirque, qui détient notamment Jumbo, des tigres et des singes, passe son temps à tenir tête aux autorités locales et à commettre des infractions (dégradations, vols et autres).

Un cirque voyou, le pire qui soit en France

Devenu en quelques années le symbole du pire de ce que l’on reproche aux cirques avec animaux, les dresseurs n’en sont pas moins protégés par le gouvernement depuis 2021, et encore ces derniers jours avec la publication d’un document ministériel piétinant l’esprit de la loi sur la maltraitance animale de 2021, et la publication d’un arrêté déclarant l’équivalence entre les certificats de capacité des zoos et des cirques.

Si seulement les irrégularités et le non-respect de la réglementation étaient les moindres de nos critiques à leur encontre… mais le patron, la famille et les employés du cirque Muller s’illustrent chaque jour un peu plus par leur mépris de leur prochain, qu’il soit humain ou animal, élu ou simple citoyen.

Que doivent subir les animaux quand personne ne les voit, ne les filme, lorsque les circassiens n’hésitent pas à prendre des fourches pour résister aux forces de l’ordre, à envoyer des camions à vive allure sur elles, ou à menacer le ministère de l’Écologie ou le tribunal de se tuer et d’abattre les animaux si on leur retire Jumbo, les tigres et les singes ? Ce cirque voyou sévit avec le soutien de l’État, depuis bien trop longtemps.

Des militants ont porté plainte notamment pour coups et blessures et violence avec arme. La vidéo a quant à elle été transmise notamment à une association de lutte contre l’homophobie. Nous dénonçons ces faits de violence et appelons les autorités à la plus vive intransigeance vis-à-vis de ces intimidateurs hors-la-loi. Pour nous soutenir dans le combat pour Jumbo, signez notre pétition !

Après Happy: la maltraitance se confirme dans ce poney club

Après Happy: la maltraitance se confirme dans ce poney club

Après Happy: la maltraitance se confirme dans ce poney club
09.09.2023
Var
Après Happy: la maltraitance se confirme dans ce poney club
Animaux familiers

Alors que nous annoncions déposer plainte pour actes de cruauté et sévices graves dans un poney club du Var en début de semaine, de nombreux témoignages nous sont parvenus. Nous avons également reçu de nouvelles images. Cette fois-ci, c’est un poney shetland qui est violemment fouetté à coups de chambrière.

En début de semaine, nous dévoilions le déferlement de violence dont Happy, une ponette vivant dans ce centre, a été victime au cours de l’été. Nous avons déposé plainte contre la directrice du poney club.

Des violences qualifiés de «sanction»

Dans une interview délirante accordée à BFM, la directrice explique que Happy est un cheval «très compliqué, qui pose beaucoup de soucis, qui a pour habitude d’embarquer les cavaliers en baissant très fortement la tête et de les mettre dans la barrière». Un animal «têtu», donc? Ou peut-être envoie-t-il simplement des signaux de mal-être, alors qu’on le contraint à coopérer et qu’on le frappe brutalement lorsque ses souffrances sont ignorées et qu’un incident se produit? Si Happy est si «compliquée», pourquoi donc risquer un accident?

Ces actes intolérables sont justifiés sous couvert de punition. Une «correction» si violente que la ponette en est ressortie blessée, comme en témoigne la vidéo qui nous a été transmise.

Dans ce reportage, on apprend également que les autorités seraient passées sur place pour ces mêmes faits il y a quelques mois, mais n’auraient rien constaté d’anormal. Un écran de fumée pour se dédouaner? Ou une vérité inquiétante témoignant de l’inaction des services publics lorsqu’il s’agit d’animaux? L’«attestation» produite dans le reportage justifiant de ce contrôle laisse néanmoins perplexe… puisqu’il s’agit en réalité d’une lettre écrite par des amis de la directrice.

Quand ce n’est pas une lanière en cuir, c’est un fouet…..

Bref, il faudrait croire qu’il s’agit là d’un événement isolé qui avait pour unique vocation d’assurer la sécurité des cavaliers face à un «animal dangereux». Pourtant, le dressage par la force est la norme au sein de ce club. Preuve en sont les nombreux témoignages qui affluent, accompagnés d’autres vidéos…

Sur ces images du 20 juillet 2022, Flash Back, un poney shetland, est fouetté pendant une leçon, alors qu’une fillette est juchée sur son dos. Là encore la directrice est filmée, cette fois une chambrière à la main. Cet outil est censé être utilisé derrière le cheval, et surtout sans le toucher, pour lui donner de l’impulsion. Embarquée au galop par un animal apeuré, la fillette risque de chuter et de se blesser. À tout moment, l’un des enfants présents dans le manège risque de recevoir un coup de fouet.

On inculque donc aux jeunes témoins qu’il est normal de battre un animal plutôt que de chercher à le comprendre. Si certains seront naturellement choqués par cette scène, d’autres risquent à terme de la normaliser, puisque les faits sont perpétrés par leur coach, figure d’autorité et peut-être même un modèle pour certains. Pour Flash Back, nous portons également plainte.

Là où la gérante voit une punition, là où le maire de la commune voit un apprentissage, nous voyons des actes graves, pour les animaux comme pour les enfants. Nous demandons la fermeture du poney club et réclamons la saisie des équidés qui s’y trouvent pour les placer en sécurité. Pour demander une meilleure protection des chevaux et des poneys, signez notre pétition.

Opposés à toute forme de violence, nous rappelons que menacer ou harceler les responsables ne fera en rien avancer la cause que nous défendons. La justice n’en sera pas accélérée, et cela pourrait même s’avérer contre-productif. Merci de rester modérés dans vos propos.

Du 10 au 23 septembre, One Voice se mobilise pour une réforme radicale de la chasse et les chiens utilisés

Du 10 au 23 septembre, One Voice se mobilise pour une réforme radicale de la chasse et les chiens utilisés

Du 10 au 23 septembre, One Voice se mobilise pour une réforme radicale de la chasse et les chiens utilisés
08.09.2023
Du 10 au 23 septembre, One Voice se mobilise pour une réforme radicale de la chasse et les chiens utilisés
Chasse

Ce dimanche 10 septembre marque l’ouverture de la saison de chasse 2023-2024. Pendant près de six mois, plus aucun animal ne sera en sécurité dans les forêts et les champs. Poursuivis sans pitié, y compris au moyen des pratiques les plus cruelles comme la chasse à courre, la chasse en enclos ou le déterrage des blaireaux et des renards, ils feront partie des 45 millions d’individus (sauvages ou issus d’élevages) à succomber chaque année à cause de cette activité. Nous n’oublions pas non plus les chiens “de chasse”, utilisés comme outils au péril de leur vie. Pour eux, nous manifesterons dans toute la France du 10 au 23 septembre. Rejoignez-nous à Sisteron (04), Nice (06), Troyes (08), Aix-en-Provence (13), Falaise (14), La Rochelle (17), Montpellier (34), Nantes (44), Angers (49), Langres (52), Metz (57), Lille (59), Bayonne (64), Strasbourg (67), Lyon (69), Paris (75), Rouen (76), Amiens (80), Avignon (84) et Limoges (87).

Une fois de plus, la nature est sur le point de se transformer en lieu de carnage pour le plaisir de quelques-uns. Alors que les chasseurs auront tout loisir de tuer, plus de 7 Français sur 10 habitant à proximité de ces sinistres terrains de jeu ne pourront pas profiter des champs et forêts environnantes sans avoir la boule au ventre (sondage IPSOS/One Voice d’octobre 2022).

Exploités pendant la chasse, oubliés le reste du temps et même battus voire tués en cas de “défaillance”

Parmi les victimes de cette activité, on compte aussi les chiens “de chasse”. Affamés puis entassés sans ménagement dans des remorques, ils sont envoyés au contact d’animaux qui risquent de les blesser en tentant de se défendre. Si l’un d’eux est touché, il devra peut-être supporter la douleur pendant plusieurs jours avant d’être examiné par un vétérinaire – s’il a cette chance car, comme nos enquêteurs l’ont filmé, faire soigner son compagnon par un professionnel n’est qu’une option parmi d’autres pour les chasseurs, certains s’improvisant “chirurgiens de guerre” pour l’occasion.

Ensuite, c’est le retour au chenil, où les malheureux sont remisés sans état d’âme et restent seuls, loin des regards, pendant des jours, parfois sans eau ni nourriture et souvent avec des colliers électriques pour les empêcher d’aboyer. Piétinant dans leurs excréments et parfois au milieu d’ossements ou de déchets en tout genre, beaucoup sont souffrants. Pas plus tard qu’en janvier dernier, nous avons porté plainte pour mauvais traitements envers des chiens livrés à eux-mêmes dans le Lot-et-Garonne. Certains d’entre eux étaient blessés à l’œil, d’autres boitaient, aucun ne disposait d’eau fraîche… Une scène surréaliste qui est pourtant loin d’être une exception. En mars 2020, nous avions porté plainte pour vingt-deux autres, parqués par deux dans des enclos à l’extérieur dans le Jura.

Des passe-droits inadmissibles !

Quand nous le pouvons, nous obtenons que les chiens soient saisis et les mettons en sécurité, comme nous l’avions fait pour seize d’entre eux en Dordogne. Et quand certains chasseurs sont filmés en train de les frapper à coups de bâton, il n’y a pas de place au doute quant au sort qui les attend quand personne n’est là pour le voir. Dans ce cas aussi, nous allons en justice.

Mais les passe-droits des chasseurs les protègent encore bien trop souvent de toute sanction. Pour avoir laissé ses chiens seuls et à la merci des intempéries, le propriétaire du chenil du Jura n’a reçu qu’un rappel à la loi. C’est à croire que ces mordus de la gâchette sont au-dessus des textes. Pendant le confinement de l’automne 2020 déjà, nombre d’entre eux avaient obtenu des préfets la permission d’aller s’adonner à leur loisir mortifère malgré les restrictions sanitaires, et leur lobbyiste en chef avait même obtenu la démission d’un ministre de l’Écologie, pourtant très populaire dans l’opinion.

La chasse nécessite cette réforme radicale que nous réclamons et qui tarde tant à advenir. Entre les mesures ministérielles minimalistes en décalage total avec les attentes de la population et les morts humaines qui chaque année s’ajoutent aux victimes animales, nous demandons une fois de plus que les autorités prennent des décisions à la mesure de leur responsabilité, au lieu de s’en prendre à ceux qui défendent la nature et ses habitants, et notre bien commun.

Du 10 au 23 septembre, nous nous mobilisons dans vingt villes de France pour défendre les chiens “de chasse”. Pour qu’ils bénéficient de la même protection que les autres et pour empêcher l’impunité de principe dont bénéficient les chasseurs, rejoignez-nous dans la rue, où nos militants sensibiliseront le public à ce sujet, et signez nos pétitions pour les chiens de chasse et pour obtenir une réforme radicale de la chasse.

Pensez à vérifier avant de vous y rendre que l’événement est toujours prévu aux lieux, dates et heures annoncés.