One Voice demande justice !

One Voice demande justice !

One Voice demande justice !
13.02.2017
One Voice demande justice !
Animaux familiers

Face à d’insupportables cas de cruauté survenus dans toute la France, One Voice demande justice. Nous nous insurgeons et allons plaider les droits des animaux devant quatre différents tribunaux en trois mois.

Chiens défenestrés, noyés, violentés

Quand on connaît le Lien existant entre maltraitance animale et violences domestiques, les récentes affaires pour lesquelles One Voice intervient ont de quoi inquiéter…

Oui, on jette par la fenêtre ce dont on ne veut plus, même s’il s’agit d’un chien et que l’on habite au 4e étage ! Le 15 août 2016, à Mende (48), le vétérinaire venu auprès d’un Border Collie âgé d’à peine 1 an, les vertèbres brisées par cette chute, devra l’euthanasier, non sans avoir constaté son état de maigreur. Aussi One Voice a appelé devant le tribunal ce propriétaire, qui n’avait même pas pris de nouvelles de son chien une fois la fenêtre fermée, pour acte de cruauté et sévices graves envers son animal.

Que dire également de la fin de Câline, chienne Labrador repêchée noyée, l’été dernier, dans un canal de la Garonne à Lafox (47), où elle avait été jetée vivante, un parpaing attaché au collier et les pattes arrières ligotées ? Dans ce dossier qui, dans un premier temps devait être classé sans suite, il est indispensable que le propriétaire, retrouvé grâce au puçage du chien, réponde d’un geste inqualifiable.

Dans le Pas-de-Calais, c’est un nouveau cas de maltraitance dans un club canin qui sera jugé. Le prévenu, président du club, a refusé de reconnaître sa culpabilité dans des faits survenus en avril 2016, et pourtant explicites sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On y voit l’éducateur violenter Lemon, jeune berger allemand de 8 mois, lors d’un exercice de dressage à la défense. Le chien, n’ayant pas obéi à un ordre, est attrapé par le collier, il vole haut en l’air et est abattu lourdement sur le sol, comme un vulgaire sac de farine !

Tir aux pigeons

Plus complexe est l’affaire portée devant une juridiction de proximité du Lot-et-Garonne cette mi-février. Elle fait suite à la décision du maire de Villaréal qui, fin janvier 2016, a autorisé les sociétés de chasse locales à une « battue » aux pigeons « de villes » sur le territoire de sa commune. La ville ayant distribué plus de 3 000 cartouches à 80 chasseurs, quelque 500 pigeons furent abattus en 3 heures de temps depuis les rues du bourg.

Une telle destruction massive de pigeons, animaux domestiques retournés à la vie sauvage, est non seulement contraire à la réglementation mais de plus totalement inefficace en matière de régulation. En cédant à la pression de propriétaires et exploitants exigeant d’éclaircir ces populations d’oiseaux, qui certes peuvent manger des semis et poser leurs fientes sur les toits, ce maire a nié la loi, l’éthique et la vie d’animaux sensibles et sans défense partageant notre environnement. Triste attitude pour un élu, que One Voice souhaite voir condamnée par les juges…

Haro sur l’arrêté delphinarium!

Haro sur l’arrêté delphinarium!

Haro sur l’arrêté delphinarium!
08.02.2017
Haro sur l’arrêté delphinarium!
Exploitation pour le spectacle

L’arrêté auquel s’oppose One Voice depuis septembre dernier est en cours d’adoption. Mais il est encore temps de faire changer les choses : une consultation publique est ouverte jusqu’au 1er mars. Mobilisez-vous pour empêcher son adoption !

Dernière minute

À la clôture de la consultation, ce n’est pas moins de 4500 pages de commentaires opposés au projet d’arrêté qui étaient sur le site du Ministère de l’Environnement ! Une belle mobilisation qui doit être entendue.

Non, un arrêté vieux de 35 ans ne peut pas être aménagé. Non, les cétacés ne peuvent se satisfaire d’une vie en captivité où ils continuent à mourir, les uns après les autres. Une prison, quelle que soit sa taille, reste une prison.

One Voice, avec le soutien de la coalition européenne Dolphinaria-Free Europe,
s’oppose fermement à l’arrêté qui s’apprête à être voté. Depuis septembre, l’association a multiplié les actions auprès du ministère pour empêcher que la France ne devienne une ferme d’élevage de dauphins.

Les quelques aménagements prévus par cet arrêté ne sont qu’une façon de pérenniser leur activité quand tout prouve qu’il est temps d’y mettre un terme!

Ainsi la célèbre Dre Naomi Rose, spécialiste des cétacés connue notamment pour son intervention dans
Blackfish, affirme : «Il est bien sûr utile que les militants échangent avec les autorités afin de faire respecter, si ce n’est renforcer, le cadre légal de la captivité pour améliorer le bien-être des cétacés. Mais une nouvelle législation ne devrait avoir pour objectif que l’abolition, immédiate ou par étapes. Les petits pas législatifs prennent trop de temps, retardent l’échéance du bannissement de ces pratiques foncièrement cruelles. Quant au dialogue direct avec les cirques marins, il est à proscrire. À chaque fois, cette industrie s’en prévaut en une forme de « greenwashing »».

De son côté, le vétérinaire français, Pierre Gallego, spécialiste des cétacés et président d’Odyssea, rappelle qu’ «il est reconnu, tant dans le milieu des vétérinaires de cétacés ainsi que dans la littérature scientifique spécialisée, que les dauphins souffleurs en captivité́ peuvent être exposés à des niveaux importants de stress (…) une agressivité entre congénères n’est pas rare. Ceci est exacerbé par le fait que l’espace dans lequel les dauphins vivent est confiné et qu’ils ne peuvent pas éviter les agressions par la simple fuite, ce qui serait le cas dans leur environnement naturel.»

Cet arrêté est un non-sens. Il fait fi du bien-être des animaux, comme de la volonté des Français qui sont 54% à être favorables à l’interdiction des spectacles de dauphins et d’orques (sondage IPSOS/One Voice décembre 2016). Il ne tient pas non plus compte du contexte international, où plusieurs pays les ont déjà interdits ou pris des mesures en ce sens, conformément à la
déclaration d’Helsinki. Ni même du contexte français, qui a vu le décès de plusieurs cétacés depuis 2015, dont celui de Aïcko suffisamment douteux pour que le tribunal de Nantes accepte notre requête et mandate un expert pour déterminer les causes de sa mort!

One Voice n’exclut pas de saisir un avocat au Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation de cet arrêté s’il était adopté, mais l’heure est à la mobilisation. Soutenez notre action en adressant vos commentaires dans le cadre de
l’enquête publique ouverte jusqu’au 1er mars prochain.

Voici des arguments que vous pouvez utiliser en les copiant et en les collant en commentaire :

  • les cétacés sont des êtres sentients aux capacités cognitives particulièrement développées. L’Inde leur a déjà reconnu le statut de personne animale, ainsi que le préconise la déclaration d’Helsinky, portée par 50 scientifiques internationaux depuis 2010, et qui stipule que « tous les cétacés comme les personnes ont le droit à la vie, la liberté et le bien-être ».
  • À l’état sauvage, les cétacés peuvent nager jusqu’à 160 kilomètres par jour et plonger jusqu’à 60 mètres de profondeur. À titre de comparaison, l’espace dont ils disposent en captivité représente moins de 1% de ce qu’ils peuvent expérimenter dans la nature (Perrin et al., 2009).
  • Les établissements qui les détiennent ne peuvent restituer la richesse de l’environnement naturel. La plupart des bassins sont petits, lisses et exempts de tout stimuli (Couquiaud, 2005). Il est observé de façon récurrente que les gros carnivores de la faune sauvage qui ne disposent pas de suffisamment d’espace développent des problèmes comme des comportements répétitifs anormaux (stéréotypies) (Clubb & Mason, 2003).
  • Le fait de mettre en contact des cétacés qui n’ont rien en commun et qui parfois proviennent de différentes régions ou n’appartiennent pas à la même espèce, peut interférer sur la dynamique de groupe et conduire à des attaques de dominance, des blessures, des maladies, entraînant parfois la mort des individus (Waples & Gales, 2002). En captivité, les cétacés ne peuvent pas s’enfuir pour échapper à une éventuelle agression.
  • Les transferts d’individus entre les delphinariums modifient les rapports sociaux et l’équilibre précaire des groupes, et au-delà remettent en cause le bien-être de tous les membres du groupe, entrant et sortant.

Un « lapin » mutilé en public pour dénoncer la violence de l’angora

Un « lapin » mutilé en public pour dénoncer la violence de l’angora

Un « lapin » mutilé en public pour dénoncer la violence de l’angora
08.02.2017
Un « lapin » mutilé en public pour dénoncer la violence de l’angora
Exploitation pour la Mode

PETA et One Voice interpellent le Ministre de l’Agriculture pour interdire la production de cette cruelle matière.

PETA et One Voice interpellent le Ministre de l’Agriculture pour interdire la production de cette cruelle matière

Quoi : Un « lapin » angora géant, étendu et ligoté sur une table surplombant une grande bannière déclarant « Angora : torture pour les lapins », se fera violemment arracher des touffes de poil à pleines poignées jeudi devant une annexe du Ministère de l’Agriculture. Cette action jointe de PETA et de One Voice, qui se déroulera sur un fond sonore de cris de lapins enregistrés durant le cruel procédé d’épilation, visera à sensibiliser le gouvernement et les passants sur les souffrances subies par ces animaux doux et sensibles et à inciter le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, à interdire les élevages de lapins angora en France.

Quand : Jeudi 9 février, 10h30

Où : 251 rue Vaugirard, 75015, Paris (dans le quartier du ministère de l’Agriculture)

De
récentes révélations de PETA et une enquête diffusée par l’association One Voice ont montré que dans les élevages de lapins angoras, les employés ligotent les animaux et leur arrachent violemment la fourrure du corps, laissant des plaies sanglantes, tandis que ces êtres fragiles hurlent de douleur. Après avoir subi cette torture tous les trois mois pendant deux à cinq ans, ils sont envoyés à l’abattoir. Il s’agit de pratiques standards dans l’industrie de l’angora.

« Quiconque voit des images de lapins mutilés et entend leurs cris de douleur quand ils sont épilés de la sorte comprendra que cette matière cruelle n’a pas lieu d’être au 21ème siècle et il est grand temps que sa production soit interdite », déclare Muriel Arnal, présidente de One Voice.

« De très nombreuses matières sans cruauté et sans animaux sont disponibles sur le marché et la liste des entreprises ayant renoncé à l’angora, comme Zara, Lacoste, Monoprix, The Kooples, Camaïeu, Accessorize, ASOS et Mango parmi bien d’autres, s’allonge de jour en jour », explique Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France.

PETA (dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements ») et One Voice appellent Mr Le Foll à prendre des mesures immédiates pour interdire la production d’angora en France et incitent les consommateurs soucieux du bien-être animal à
s’engager à se défaire de cette matière cruelle.

Pour plus d’information, rendez-vous sur
PETAFrance.com.

Et sur
stop-angora.fr

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One Voice conteste le plan de lutte contre l’errance animale du préfet de La Réunion

One Voice conteste le plan de lutte contre l’errance animale du préfet de La Réunion

One Voice conteste le plan de lutte contre l’errance animale du préfet de La Réunion
03.02.2017
One Voice conteste le plan de lutte contre l’errance animale du préfet de La Réunion
Animaux familiers

L’ONG métropolitaine One Voice a mis le préfet de l’île en demeure de prendre des mesures utiles pour lutter contre l’errance des chiens et des chats et de mettre un terme aux euthanasies massives d’animaux en bonne santé.

Le nombre d’animaux euthanasiés ne diminue pas en dépit des campagnes de stérilisation qui sont reconduites chaque année.

Pour l’association One Voice, les nouvelles campagnes de stérilisations annoncées ne serviront à rien si elles ne sont pas adossées à d’autres mesures comme la gestion durable des chats et des chiens libres, prévue par les textes, ou la sensibilisation du public.

One Voice déplore à cette occasion que les associations locales de protection animale ne soient pas impliquées dans ce plan de lutte, dont le financement bénéficie toujours aux mêmes acteurs.

L’étude coûteuse qui doit être réalisée sur les causes de l’errance est, selon l’association One Voice, totalement inutile puisque de telles études ont déjà été réalisées à La Réunion avec le GEVEC (Groupement d’étude vétérinaire sur l’errance des carnivores), mais également en Guadeloupe et en Martinique où sévit un phénomène similaire, ou encore par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

En 2008, les rencontres « Animal et Société » avaient elles-aussi listé les facteurs à l’origine de cette errance, et identifié la possibilité de relâcher les chiens dits libres une fois qu’ils sont stérilisés. Une mesure qui n’a pas été mise en place à La Réunion.

One Voice n’exclut pas de saisir le tribunal administratif de cette question.

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Le 1er février, avec One Voice contre l’huile de palme!

Le 1er février, avec One Voice contre l’huile de palme!

Le 1er février, avec One Voice contre l’huile de palme!
01.02.2017
Le 1er février, avec One Voice contre l’huile de palme!
Habitat naturel

One Voice, au sein d’un collectif international d’associations [1], est partenaire de la Journée internationale sans huile de palme du 1er février. Objectif : informer sur les drames de cette production et mobiliser les internautes par un challenge Facebook original.

Un désastre faune et flore

Les forêts tropicales y fondent comme des calottes polaires, plus vite qu’au Brésil. Entre 1990 et 2010, 8,7 millions hectares de forêts [2] ont été rasés en Indonésie, en Malaisie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au profit des cultures de palmiers à huile. À ce rythme de déforestation qui perdure, et outre les conséquences sur le climat de la disparition de cet important puits de carbone, les populations animales qu’elles abritent disparaîtront dans deux décennies seulement. Ceci signifie, de Sumatra à Bornéo, l’extinction d’une faune unique au monde : orangs-outans, gibbons, tigres, éléphants, rhinocéros, ours malais (sur la seule île de Sumatra, 10 000 plantes dont 17 genres endémiques, 600 espèces d’oiseaux résidentes ou endémiques et 200 mammifères sont concernés).

La palme, académique ?

Aux Amériques (Colombie notamment), en Afrique (Nigeria, Côte d’Ivoire) et surtout en Asie du Sud-Est, on extrait une huile végétale de la pulpe de ses fruits (huile de palme) ou de ses amandes (huile de palmiste). 85 % de la production mondiale de cette huile végétale (65 millions de tonnes, plus de 2 fois celles du colza, du tournesol et du soja réunis) sont issus des seules plantations indonésiennes et malaisiennes. Elle alimente trois secteurs : l’agro-alimentaire (80 %), les cosmétiques (19 %) et l’énergie (1 %, et oui, on déforeste là-bas pour produire le biodiesel ici, c’est le village mondial).

Par un coût de revient réduit et certaines propriétés de texture (sa teneur élevée en acides gras saturés favorisant les risques de maladies cardio-vasculaires est peu mise en avant), l’huile de palme est partout dans nos rayons de supermarchés : chocolat et pâtes à tartiner, biscuits et céréales, lait pour bébé, sardines en boîte, savons, mayonnaise, chips, soupes lyophilisées, plats préparés… En 2013, un Français en consommait 2,8 g par jour [3].

Un challenge pour la planète et les animaux !

Pour la Journée internationale sans huile de palme, One Voice vous invite à vous connecter sur la page https://www.facebook.com/events/312655225795249/. Entre autres ressources ludiques ou instructives, on y trouvera chaque semaine de février des recettes de cuisine garanties sans huile de palme, pour les en-cas, l’apéritif ou les repas, des produits de soins ou d’entretien alternatifs, une information sur le label international porté par le collectif (www.gopalmoilfree.com) et des liens vers les sites de produits labellisés 100 % sans huile de palme. Consommateurs, regardez, aimez, rejoignez… Ce sera un premier pas.


[1] A l’initiative de Jakarta Animal Aid Network et l’association néerlandais EDEV (Un animal, Un ami).

[2] http://www.rspo.org/

[3] selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie

 

Franck Sorbier s’engage avec One Voice!

Franck Sorbier s’engage avec One Voice!

Franck Sorbier s’engage avec One Voice !
12.01.2017
France
Franck Sorbier s’engage avec One Voice!
Exploitation pour la Mode

Franck Sorbier, un grand nom de la Haute Couture française, s’engage avec One Voice dans le programme « Fur Free Retailer » pour dire non à la fourrure animale !

Janvier 2017. À l’heure des défilés de Haute Couture programmés cette fin janvier, il s’agit d’un engagement plein de promesses pour One Voice dans son combat contre l’industrie de la fourrure. Formé à l’Esmod, école où les fourreurs vont régulièrement promouvoir leurs produits auprès des futurs talents de la mode, le couturier Franck Sorbier lance un signal fort à ses pairs en prenant position pour un style éthique sans cruauté.

Distingué Maître d’art pour sa technique unique de compression (mélange de matières), Franck Sorbier figure parmi les rares titulaires de l’appellation « Haute Couture ». En apposant aujourd’hui sa signature au programme Fur Free Retailer porté par One Voice et sa coalition internationale, la Fur Free Alliance (déjà 90 enseignes labellisées éthiques en France, et plus de 450 dans le monde), Franck Sorbier réconcilie création et compassion, conjugue couturier avec « sans cruauté » !

Pour ce créateur insatiable, il s’agit aussi de sensibiliser les jeunes à une question essentielle afin que, d’ici une ou deux générations, la fourrure animale soit éradiquée des magasins de vêtements, de nos capuches et autres accessoires de mode…

Rappelons qu’un sondage One Voice/Ipsos a révélé fin août 2016 que la fourrure est avant tout associée à la cruauté pour près de 6 Français sur 10, et que 91% des Français sont favorables à un label « sans fourrure animale ».

En Europe, où de nombreux pays ont déjà banni les fermes à fourrure de leur sol, des millions d’animaux sont toujours tués, chaque année, pour leur peau. Une souffrance et un impact environnemental que One Voice combat depuis toujours.

Bravo donc à Franck Sorbier et à son équipe pour cette prise de position, rejoignant celle de Giorgio Armani qui a rallié notre programme FFR pour la saison automne-hiver 2016/2017.

Aidez-nous à faire grandir le réseau Fur Free Retailer pour une mode éthique ! Diffusez l’information.

Le luxe, côté visons : une enquête inédite de One Voice !

Le luxe, côté visons : une enquête inédite de One Voice !

Le luxe, côté visons : une enquête inédite de One Voice !
10.01.2017
France
Le luxe, côté visons : une enquête inédite de One Voice !
Exploitation pour la Mode

One Voice a mené l’enquête dans des élevages français de visons pour leur fourrure. Si cette dernière est synonyme de luxe, l’envers du décor, lui, n’a rien de glamour. Les images, dévoilées en exclusivité, en donnent un tragique aperçu.

Ils ne rêvent que d’une chose, la liberté. Ils auraient dû profiter d’une vie trépidante en solitaire, protéger leur territoire, apprendre aux petits à chasser et à pêcher, creuser des terriers, sentir l’humus frais, se cacher dans les herbes folles des zones humides…
Mais ces visons d’Amérique sont nés en cage et ne connaitront, le temps de leur courte vie, que le grillage, l’automutilation à force de stress et de privations, puis une longue asphyxie. Pour leur fourrure

Aucun respect des besoins des visons

Sur les images, filmées par des personnes ayant eu accès aux élevages, nous avons découvert, atterrés, les cages en enfilade dans des installations mal entretenues voire délabrées. Les visons y cherchent frénétiquement une issue quelconque à leur misère psychologique, au stress et à l’ennui, en arpentant les quelques décimètres cubes d’espace vital qui leurs sont concédés. Ils sont pris en étau entre les restes putréfiés de nourriture, déposée à même le grillage sur les cages, et leurs déjections, s’amoncelant à même le sol sous eux, polluant inévitablement les nappes phréatiques par ruissellement, et saturant l’air d’une odeur pestilentielle.

Ces animaux, naturellement solitaires et territoriaux, sont soumis à un stress extrême. Le manque de place, voire la promiscuité, est invivable pour eux. Comment fuir un conflit dans ces conditions? Comment s’isoler un peu? Le grillage cisaille brutalement leurs pattes semi-palmées, sur-sollicitées. Privés de tout accès à l’eau, élément pourtant essentiel à leur bien-être, ils ont mal, ils ont peur, ils s’ennuient, ils veulent sortir, ils deviennent fous…

La souffrance jusqu’au bout

Alors qu’un vison libre vit environ dix ans, ils ont à peine huit mois lorsqu’ils sont ramassés sans ménagement par l’éleveur. Sur nos images, on les voit se faire jeter brutalement les uns sur les autres dans un container. Dans l’un des élevages filmés, un chien veille, et se jette sur ceux qui tentent désespérément de fuir.

La mort par asphyxie a un “succès” et une rapidité très relatifs. Entassés les uns sur les autres, certains survivent à une première session. Mais ce choix de l’industrie n’est pas fait pour limiter leur souffrance. Il faut surtout préserver leur pelage de toute tache de sang !

Une catastrophe pour l’environnement

L’industrie de la fourrure a des conséquences environnementales majeures, par son usage des métaux lourds, sa consommation d’eau et sa production d’effluents notamment. Dans plusieurs des élevages de visons filmés, le système d’évacuation des déjections n’était pas au normes, voire inexistant. Les images  montrent également des cadavres en décomposition à même le sol, ce qui signifie une pollution notable de l’environnement, et donc des risques sanitaires majeurs pour l’ensemble de l’écosystème alentour… y compris humain.

Quant aux visons qui parviennent à s’échapper, leur liberté se fait au prix de l’avenir de leurs cousins européens.

Pour en savoir plus, découvrez notre rapport complet

Rapport : le luxe côté visons

TéléchargerLire

One Voice demande l’interdiction de l’élevage des visons en France. Écrivons ensemble au Premier Ministre pour faire entendre avec plus de force la voix des visons et de tous les animaux élevés et tués pour leur fourrure. Il faut mettre un terme à cette industrie de la souffrance et de la mort. Visons le respect!

La face cachée de la fourrure en France: révélations sur l’élevage des visons

La face cachée de la fourrure en France: révélations sur l’élevage des visons

La face cachée de la fourrure en France: révélations sur l’élevage des visons
09.01.2017
La face cachée de la fourrure en France : révélations sur l’élevage des visons
Exploitation pour la Mode

One Voice révèle des images inédites, filmées dans six élevages de visons pour leur fourrure en France parmi les 14 en exercice. L’évidence de leur souffrance va de paire avec des pratiques particulièrement préoccupantes pour l’environnement. Forte de l’opinion des Français, dont une majorité ne veut pas de fourrure, l’association demande la fermeture sans délai des élevages de visons.

Les images rendues publiques le 10 janvier 2016 par One Voice, ont été prises par des personnes ayant eu accès aux installations d’élevages de visons en France.

Pour ces animaux, le luxe semble bien loin tant leurs cages sont sales et sources de souffrance. Sur le toit grillagé de leur pauvre nid, une bouillie infâme est déposée, dont les restes pourrissent, parfois longtemps. Et quant au sol, un grillage douloureux pour leurs pattes, il laisse s’écouler les excréments qui s’accumulent sur le sol dans des quantités parfois invraisemblables. L’eau que l’on voit ruisseler autour, entraînant avec elle les effluents, donne matière à se préoccuper aussi pour l’environnement, tout comme des cadavres découverts dans l’herbe… Rappelons que, pour un manteau, il faut tuer jusqu’à 80 visons, et qu’on estime qu’un élevage de 1500 femelles génère 120 tonnes de lisier par an dont plus d’une tonne de phosphore
(2). 200 000 visons sont tués en France chaque année.

Tandis que les éleveurs se gaussent de « créer de la vie », et de garantir le bien-être des animaux, on ne peut voir dans leurs fermes que des visons qui, bien que prédateurs semi-aquatiques, sont privés d’eau et de toute activité. Ils n’ont alors d’autre échappatoire que la folie, qui s’exprime au travers de comportements stéréotypés. Et quand le moment vient de les dépouiller de leur triste existence, ils sont brutalement saisis et jetés, les uns sur les autres, dans un container…

A en croire les éleveurs, la captivité aurait aussi, depuis plusieurs générations, éteint en eux toute soif de liberté. Alors comment expliquer qu’ils s’échappent dès qu’ils en ont l’occasion ? La réalité biologique de ces animaux est le besoin de vivre libres, près des cours d’eau, de chasser, de pêcher, de se cacher. Nul être vivant n’est fait pour vivre enfermé. On ne s’adapte pas à la souffrance. Deux visons ont été filmés dans une tentative désespérée d’évasion. Tout deux ont été rattrapés et brutalisés par le chien présent. Mais combien y parviennent et alimentent les populations férales, recensées à travers la France ? Or ils ne sont pas d’ici et perturbent les écosystèmes. Des plans de gestion éthique existent mais qui impliqueraient pour être efficaces qu’il n’y ait plus de nouveaux individus importés… Donc plus d’élevages.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Toute humanité semble avoir déserté les couloirs de ces fermes. Les êtres qui y sont élevés sont sensibles et animés d’une volonté de vivre incontestable. Mais leur identité est niée à chaque instant. Leur vie n’est que misère et souffrances. Il est indécent que le secteur du luxe continue à cautionner de telles pratiques. La vraie beauté ne peut s’affranchir de l’éthique. Nous demandons l’interdiction immédiate des élevages d’animaux à fourrure en France. »

L’ensemble des observations est disponible dans un rapport réalisé par One Voice. Un clip a également été réalisé suite à l’investigation. Tous ces éléments sont consultables sur la page de la campagne :
www.visonslerespect.fr

(1) Source : Well Fur
(2) Source : Nasi, 1977, in : Guégan er Rougeot (1987) : Le vison, techniques d’élevage et rentabilité, TAVI, 1987

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Tilikum est rentré chez lui

Tilikum est rentré chez lui

Tilikum est rentré chez lui
06.01.2017
Tilikum est rentré chez lui
Exploitation pour le spectacle

Tilikum vient de s’éteindre à SeaWorld. Celui qui a inspiré le film Blackfish a fini par succomber au désespoir et à la maladie. Son décès entraînera-t-il la fin de SeaWorld puis de l’industrie de la captivité ?

Durant ses derniers jours, Tilly ne bougeait presque plus

Il restait à flotter dans un état semi-comateux derrière la grille de sa piscine médicalisée, tout à l’arrière du bassin de spectacle. Il regardait les autres danser sur la musique tonitruante qui lui avait vrillé le crâne pendant vingt-quatre ans. Plus jamais il ne reviendrait en scène. Plus jamais il n’obéirait. Il allait s’en aller et l’on peut imaginer que, loin d’en avoir peur, cette idée l’apaisait.

Les drogues lui brouillaient l’esprit, la fièvre le faisait frissonner. Parfois, la jeune Kayla surgissait du brouillard et lui tenait compagnie de l’autre côté des barreaux. Ou bien c’était Trua, son petit-fils, ou la petite Unna… Non, sa fille était morte, il ne se rappelait plus quand. Il les confondait tous désormais. Mais il était heureux que l’on se soucie de lui. Il se sentait mourir et ce n’était pas grave.

Alors, il replongeait dans son rêve éveillé et voyait s’étendre devant lui les plaines immenses de la mer d’Islande, puis les fjords de son enfance. Tout là-bas, au bord de l’horizon, sa mère l’appelait de plus en plus fort, de ce cri aérien déchirant qu’ont les orques pour appeler ceux qui sont loin. Et il nageait vers elle.

SeaWorld fera tout pour effacer la mémoire de Tilly

L’entreprise continuera de nous raconter que trente-six ans, c’est très vieux pour une orque, et que tout a été fait pour le soigner au mieux. Mais cette fois-ci, cela ne marchera plus. Les gens savent. Et s’ils savent, c’est grâce à Tilikum. Le monde entier connaît aujourd’hui le sort atroce de cette petite orque arrachée à sa mère, enfermée dans le noir avec deux femelles démentes, devenue folle à son tour et qui tua par trois fois avant d’être lobotomisée par les médicaments. Ils savent que les pneumonies, comme les ulcères ou les « torsions d’intestins », sont des maladies directement liées à la captivité. Le stress, la faim, la peur provoquent des chutes immunitaires massives chez ces géants en bocal, ouvrant la porte à toutes les infections. Ils savent les mensonges de cette industrie. En aucun cas, jamais, nulle part, un cétacé ne peut vivre heureux en esclavage.

De toute façon, plus personne n’écoute ce que dit SeaWorld

Le groupe de parcs d’attractions peut publier toutes les vidéos qu’il veut, payer les plus coûteuses campagnes publicitaires, c’est terminé pour lui. Le masque est tombé et le roi est nu. Par la magie du film Blackfish, Tilly a tout révélé sur cet enfer de tristesse, d’ennui et de honte qu’il a subi comme toutes les orques captives. Il nous a montré que les esclaves peuvent se révolter et se transformer en orques tueuses d’humains, une espèce qui n’existe que dans les bassins.

Keiko fut la première orque dont le sort émut le grand public grâce au film Free Willy

Son décès tragique fut une aubaine pour SeaWorld et ses clones, qui répétèrent alors en boucle que la liberté tuait les orques. Mais c’est Tilly qui a ouvert les yeux du monde sur le vrai visage de la captivité. Et c’est SeaWorld qui sera sa quatrième victime.

Au-delà de sa mort, le souvenir puissant de Tilikum ne cessera de nous guider vers ce but que nous atteindrons :
libérer toutes les orques de leurs fosses en béton !

De quoi est mort Aïcko?

De quoi est mort Aïcko?

De quoi est mort Aïcko?
03.01.2017
De quoi est mort Aïcko ?
Exploitation pour le spectacle

Le 5 janvier prochain, le Tribunal de grande instance de Nantes examinera la demande d’expertise judiciaire de One Voice pour que soient déterminées les causes de la mort d’Aïcko dont le cadavre avait vite été envoyé à l’équarissage.

Le 6 novembre 2016, le petit Aïcko s’éteignait dans son bassin solitaire.

Mais de quoi le jeune dauphin a-t-il pu mourir alors que le Parc Astérix vantait sa bonne santé et sa vitalité du temps où il y vivait encore auprès de sa mère? Qu’est-ce qui l’a tué ? Est-ce une pathologie virale ou bactérienne qui pourrait menacer les autres dauphins ? Est-ce à cause du harcèlement dont Aïcko faisait l’objet de la part des adultes ? Est-ce le stress dû à la captivité ? Ou l’ingestion de peinture toxique écaillée des murs du bassin, comme Théa, décédée elle aussi à Planète Sauvage ? Les pathologies mortelles sont étonnamment variées dans les delphinariums, mais nous ne savons rien de ce qui a provoqué la mort de Aïcko. A ce jour, aucun résultat d’autopsie n’a encore été communiqué.

Depuis que Galéo allait mieux, grâce à l’alerte lancée par One Voice, Aïcko était devenu à son tour le souffre-douleur des adultes stressés. Le 29 octobre, avertie par nos soins, la Dre Naomi Rose, spécialiste mondiale des cétacés, visitait la Cité Marine de Planète Sauvage et déclarait :
« Jamais de toute ma carrière, je n’ai vu un dauphin captif aussi maigre. » Nous avons déposé un complément de plainte au nom d’Aïcko, le 7 novembre, accompagné du rapport complet de Naomi Rose. Le 2 novembre, One Voice avait pu filmer Aïcko, apparemment en grande détresse, séparé du reste du groupe. Ce sont les toutes dernières images que nous avons de lui…

Le 6 novembre, Aïcko décédait. Curieusement, son corps a été rapidement livré à l’équarisseur. Aucune raison précise n’a encore été donnée à son décès. Lors de l’annonce du décès, le directeur scientifique du delphinarium déclarait :
«Aïcko souffrait d’une perte d’appétit depuis environ 3 semaines et demi. On l’avait mis en soin intensif depuis une semaine car il n’arrivait plus à s’alimenter seul. Il souffrait d’une maladie, il faudra identifier laquelle. 1 ».

Il est étonnant dans de telles conditions qu’Aïcko ait pu continuer à participer au spectacle !
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :
«Les delphinariums affirment qu’ils « offrent » à leurs dauphins captifs d’excellentes conditions de détention, ce que nous contestons. Il est temps que la France devienne à son tour un pays où les dauphins sont libres de nager dans l’océan. »

1.
http://www.lecourrierdupaysderetz.fr/2016/11/09/au-parc-planete-sauvage-pres-de-nantes-le-petit-dauphin-aicko-est-mort/

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