Tiercé de cochons : lettre au maire de Vabres l’Abbaye

Tiercé de cochons : lettre au maire de Vabres l’Abbaye

Tiercé de cochons : lettre au maire de Vabres l’Abbaye
11.07.2022
Tiercé de cochons : lettre au maire de Vabres l’Abbaye

Nous avons reçu des images et vidéos du 46ème tiercé de cochons de Vabres l’Abbaye. Elles donnent à voir des cochons hurlants, exposés à la foule et au bruit et forcés à avancer le plus rapidement possible… Nous avons écrit au maire.

Monsieur Frédéric Artis
Maire de Vabres l’Abbaye
Hôtel de Ville
12400 Vabres l’Abbaye

Vannes le 11 juillet 2022

Monsieur le Maire,

Nous avons été alertés par l’organisation du 46ème tiercé de cochons le 3 juillet dernier à Vabres l’Abbaye.

En notre qualité d’association ayant pour objet notamment de protéger et de défendre les animaux et l’environnement, nous sommes préoccupés par le traitement qui leur est réservé.

Les images et vidéos qui nous ont été communiquées montrent des cochons hurlants, exposés à la foule et au bruit et forcés à avancer le plus rapidement possible. Les animaux sont clairement désorientés et ne comprennent absolument pas ce qui est attendu d’eux.

Soumettre volontairement les animaux à un tel niveau de stress dans un but purement récréatif est cruel et contraire à l’éthique. Les cochons, qui sont pourtant des animaux aux capacités cognitives et sensibles extraordinaires, sont ici réduit à des numéros.

Un tel évènement a des répercussions grave sur le public et notamment sur les enfants. Les cochons sont considérés comme des objets de divertissement, sans aucune considération pour leurs besoins ou leurs désirs. Ce spectacle est à rebours de l’éducation de générations futures au respect de leur environnement et des individus avec qui elles le partagent.

Aucune tradition ne saurait légitimer la maltraitance animale. Cette situation ternit assurément l’image de Vabres l’Abbaye qui dispose par ailleurs d’un intérêt culturel incontestable. La célébration de la fête du village ne doit pas s’effectuer au détriment du respect des animaux.

C’est pourquoi, nous vous demandons de renoncer, à l’avenir, à l’organisation des tiercés de cochons, en privilégiant des évènements plus éthiques.

Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de notre parfaite considération.

Muriel Arnal
Présidente de One Voice

Des dizaines de milliers de souris sont toujours tuées pour le botox ! One Voice exige l’interdiction des tests sur les animaux.

La Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE), dont One Voice est membre, a révélé que des dizaines de milliers de souris sont tuées dans des tests de botox d’une grande cruauté en dépit de l’existence de tests sans animaux. Le 9 juillet, l’ECEAE organise une Journée européenne d’action et demande à l’autorité responsable, la Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé (EDQM), de supprimer ce test de la réglementation.

Recours et images inédites de One Voice de l’élevage de faisans et perdrix de La Peyratte destinés à la chasse

Recours et images inédites de One Voice de l’élevage de faisans et perdrix de La Peyratte destinés à la chasse

Recours et images inédites de One Voice de l’élevage de faisans et perdrix de La Peyratte destinés à la chasse
06.07.2022
Deux-Sèvres
Recours et images inédites de One Voice de l’élevage de faisans et perdrix de La Peyratte destinés à la chasse
Chasse

L’élevage de faisans et perdrix pour la reproduction et la chasse de La Peyratte a demandé une régularisation de son agrandissement à la préfecture des Deux-Sèvres, qui la lui a accordée. One Voice diffuse des images très récentes de l’élevage et a déposé un recours commun avec L214 contre cet arrêté, le 15 juin 2022 au tribunal administratif de Poitiers.

Que ce soit pour défendre les animaux ou protéger l’environnement, les raisons ne manquent pas de s’opposer à cet agrandissement, qui permet à l’élevage d’abîmer toujours plus la zone humide sur laquelle il est implanté.

Les déjections des oiseaux tombent en masse dans l’eau, répandant ainsi phosphore, ammoniaque et autres polluants divers dans un écosystème fragile. Or tout établissement classé tel que celui-ci aurait dû faire évaluer l’impact de son agrandissement sur l’environnement avant les travaux. Ici, non content de ne pas procéder à cette étude préalable, l’élevage n’a même pas demandé le droit initial de s’agrandir, et demandait ici une autorisation encore supérieure! Et cet agrandissement n’est pas anodin, la capacité est ainsi passée de 37000 à 95200 emplacements…

Élever des oiseaux pour le plaisir de leur tirer dessus

Comme dans de nombreux autres élevages pour la chasse dans lesquels nous avons enquêté par le passé, les oiseaux sont élevés dans des cages minuscules, leur bec est souvent percé et occulté pour éviter les blessures lors des altercations, inévitables dans des lieux si confinés, des milliers de femelles sont vouées à la reproduction pendant des années et en portent les stigmates, les œufs sont récupérés et mis en couveuse, puis les oiseaux sont placés dans des volières où ils se jettent sur les filets et ne peuvent apprendre à voler correctement.

Ils sont par la suite vendus à des équipages et fédérations de chasseurs qui les relâchent pour donner l’impression d’une “bonne santé” de l’espèce
tout en disposant de cibles vivantes totalement dociles, pensant que les chasseurs s’approchent d’eux pour les nourrir, et incapables de s’enfuir. Certains oiseaux, échappés des cages, restent d’ailleurs dans les environs, voués à une mort certaine…

Et quand ils ne peuvent être écoulés auprès des chasseurs, comme cela fut le cas après les confinements qui entraînèrent l’annulation de parties de chasse et que la grippe aviaire risquait de faire perdre beaucoup d’argent aux éleveurs, les autorités ont autorisé des périodes de chasse complémentaires. Élémentaire…

Une enquête inédite pour dénoncer la réalité vécue par les faisans et perdrix dans cet élevage

En 2020, L214 avait publié une enquête sur des oiseaux élevés pour la chasse qui avait fait grand bruit. En mai et juin 2022, les enquêteurs de One Voice se sont rendus sur place. C’était l’occasion de voir si les choses étaient différentes ici… Il n’en est rien, bien entendu. On se rend d’autant mieux compte de la taille gigantesque des lieux vus du ciel, et de la vie misérable des oiseaux qui y sont enfermés. Et dans les cages, c’est toujours la promiscuité et le grillage qui blesse les pattes…

Nous avons donc décidé d’unir nos forces autour d’un recours commun, pour attaquer cet arrêté autorisant l’agrandissement de l’élevage. Celui-ci a été déposé le 15 juin 2022 au tribunal administratif de Poitiers.

Nous sommes plus déterminés que jamais à opposer une force éthique sans faille à l’industrie et au lobby des chasseurs, et aux éleveurs qui en font partie.

One Voice et ses partenaires obtiennent qu’Air France cesse de transporter des primates pour l’expérimentation animale !

One Voice et ses partenaires obtiennent qu’Air France cesse de transporter des primates pour l’expérimentation animale !

One Voice et ses partenaires obtiennent qu’Air France cesse de transporter des primates pour l’expérimentation animale !
30.06.2022
International
One Voice et ses partenaires obtiennent qu’Air France cesse de transporter des primates pour l’expérimentation animale !
Expérimentation animale

C’est officiel ! Aujourd’hui jeudi 30 juin 2022, Air France vient de l’annoncer publiquement sur Twitter sous une publication soutenant notre campagne : « Air France a décidé d’arrêter le transport de primates ».

Bonjour, en cohérence avec sa stratégie RSE, Air France a décidé d’arrêter le transport de primates. Elle y mettra fin dès l’issue de ses engagements contractuels en cours avec les organismes de recherche.

— Air France Newsroom (@AFnewsroom) June 30, 2022

Après des années de combat acharné, One Voice obtient qu’Air France cesse le transport de primates. C’est une immense victoire, que nous partageons avec nos partenaires britannique Action for Primates et espagnol Stop Camarles, mais aussi avec les membres des coalitions européennes dont nous faisons partie, la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE) et Cruelty Free Europe et qui, pour plusieurs d’entre eux, ont relayé notre combat pour que cesse le transport des singes depuis et vers les pays étrangers via l’Hexagone.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :

« La France fait partie des pays d’Europe qui continuent d’expérimenter sur les primates, expérimentations dont les souffrances infligées à nos cousins sont notamment des souffrances sévères. Depuis 1996 (One Voice s’appelait Aequalis à l’époque), nous demandons à Air France de cesser de prendre part à ces tortures infligées aux primates. Nous sommes extrêmement heureux de cette décision, même si elle vient tardivement par rapport à l’enjeu et à d’autres compagnies. »

Air France était l’une des dernières grandes compagnies nationales à continuer de prendre part au commerce cruel des animaux pour les laboratoires, et des singes en particulier, issus pour la plupart de la République de Maurice, où ils sont violemment capturés dans la nature et destinés à la reproduction (chez Biosphere Trading par exemple) et envoyés pour nombre d’entre eux à l’étranger, transformant la France en plaque tournante de ce commerce certes légal, mais ignoble. Des parlementaires européens avaient d’ailleurs eux aussi pris part à notre lutte pour les macaques mauriciens destinés à mourir sur les paillasses des laboratoires.

Cette décision s’inscrit dans le contexte d’une collecte d’un million de signatures dans le cadre de l’Initiative citoyenne européenne en faveur de l’arrêt des tests sur les animaux pour les cosmétiques, et du vote à l’unanimité des eurodéputés d’une élimination progressive de l’expérimentation animale dans l’UE en septembre 2021, ainsi que de la mise en œuvre effective en fin d’année de l’interdiction d’utiliser les primates F1 (de première génération nés en captivité de parents capturés dans la nature), et de nombreuses autres compagnies nationales et de fret ayant cessé ces activités.

Nous avons une pensée pour les macaques d’Indonésie, du Cambodge, de Maurice, transitant ainsi via la plateforme Silabe
(en lien avec l’Université de Strasbourg), pour ceux transportés encore par d’autres compagnies (Wamos AirEgyptair ou AirBridgeCargo…), mais aussi via la Russie ou les États-Unis, contre lesquelles notre travail de sensibilisation se poursuivra sans relâche.

Bien entendu, nous allons entrer en contact avec Air France au plus vite afin d’en savoir plus sur les modalités de cet arrêt, car la publication mentionne bien qu’il sera effectif non pas immédiatement mais à la fin des contrats en cours avec les laboratoires de recherche.

Nous comptons sur vous pour continuer à signer la pétition pour faire cesser le transport des singes de Maurice. Et vous pouvez toujours apporter votre voix à l’initiative citoyenne européenne SaveCrueltyFreeCosmetics, qui certes, n’a pas un lien direct avec les primates, mais qui demande aussi l’arrêt à terme des tests sur tous les animaux au sein de l’Union européenne.

SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence

SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence

SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
24.06.2022
SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
Animaux familiers

Nous répondons point par point à la fourrière SIVU 47 du Lot-et-Garonne qui minimise ses responsabilités.

À la lecture des réactions de la fourrière et des autorités, on ne peut que rester pantois. Leurs responsabilités sont totalement mises de côté par les intéressés, le mot d’ordre est de nier les problèmes et de blâmer les absents. Tout en attaquant ceux qui ont dénoncé les graves problèmes dans la manière de traiter les animaux. Nous ne pouvons pas les laisser ainsi minimiser leur rôle.

Après la publication de notre enquête au chenil-fourrière du Lot-et-Garonne et de notre action à Paris avec des chats euthanasiés, les réactions se sont multipliées.

Tous ces chats ont été euthanasiés car errants… D’autres solutions existent que les abattages en masse: identifier, stériliser, vacciner. @MFesneau @Agri_Gouv, il faut un plan d’urgence nationale contre l’errance féline! #UrgenceErranceFéline pic.twitter.com/jRK83JOP5C

— One Voice (@onevoiceanimal) June 23, 2022

Dans la presse, les responsables de la fourrière et les autorités ont nié les problèmes ou tenté de faire écran avec de fausses excuses (l’absence de la vétérinaire ou des images qui seraient sorties de leur contexte), y compris directement sur leur page Facebook.

De nouveaux signalements accablants

En parallèle, de nombreuses personnes se sont signalées pour nous faire part d’éléments ou nous confirmer que les problèmes datent d’au moins cinq ans. Certains de nos soutiens ont même téléphoné aux autorités qui leur ont répondu que l’on pouvait « détourner les images », qu’il y a « une différence entre la réalité et ce qu’on voit ». La seule différence est que nos enquêteurs ne sont restés que quelques jours… Qu’est-ce que ç’aurait été s’ils étaient restés un mois ou plus !

La réglementation ne fait pas de distinction entre les chats errants et les autres

À la DDPP (préfecture), la personne au bout du fil aurait même ajouté que pour elle, il y a une distinction entre les chats sauvages et les autres. Doit-on comprendre que les premiers peuvent être martyrisés sans que l’on s’en émeuve ? Si c’est le discours de la préfecture, c’est un grave problème, car les chats, libres, errants, à domicile, sont tous des chats dits « domestiques » aux yeux de la loi et doivent être protégés de la même manière.

Une structure « sanitaire » qui doit rendre les animaux à leurs humains… sauf que…

L’élue du bureau chargée de la communication de la fourrière déclare : « Nous récupérons les animaux errants à la demande des mairies (adhérentes du Sivu, NDLR), et notre mission première est de les identifier et de les rendre à leurs propriétaires. Si au bout de huit jours, ces derniers ne sont pas retrouvés, nous vaccinons les animaux et les proposons à des associations pour placement. » Est-ce vraiment le cas pour les chats ? Au vu de la différence de traitement entre chats et chiens, on est à même de se poser la question, surtout quand on entend les propos du personnel qui, dans une séquence, doute de la sincérité d’une dame qui dit avoir reconnu son chat et voudrait le récupérer. On ne saura jamais s’il lui a été rendu…

À la sortie de la fourrière, des chats condamnés à mort et risquant l’amputation

Plusieurs semaines après notre enquête, des chats ont été cédés à un refuge. Ils n’étaient, selon les dires de la fourrière, pas malades, mais le test FIV de l’un d’entre eux à l’arrivée s’est révélé positif. Et comme ils étaient tous enfermés ensemble et que celui-ci adorait s’accoupler avec chacun et chacune… c’est une peine de mort assurée pour tous ceux envoyés là, et potentiellement pour tous ceux du refuge ! S’ajoute à cela que la patte de l’un d’eux était dans un état catastrophique, au point qu’il a été amputé.

Non vraiment… Et même si nos images sont difficiles à affronter pour les personnes sensibles, elles ne révèlent qu’une infime partie du problème. De quel « contexte » aurait-on pu sortir ces maltraitances, qui pourrait les justifier ?

Un personnel bienveillant ? Les mots ont un sens !

La responsable de communication du SIVU 47 défend le personnel : « Ceux qui travaillent ici sont bienveillants » et « Je peux témoigner que nos agents techniques font sortir les animaux, jouent avec » tout en expliquant l’absence d’enrichissement et de confort dans la quarantaine par le fait qu’une fourrière a une fonction sanitaire uniquement.

Il faut savoir ! Soit il s’agit d’une structure sanitaire, soit le personnel joue avec les animaux… Sachant qu’en au moins une semaine, aucun chien n’a été sorti de son box pour faire une balade, et que nos caméras ont enregistré quasiment à plein temps ce qui s’est passé dans la quarantaine des chats.

Une maltraitance banalisée

Pourquoi pousser le chat accroché au grillage pour nettoyer le sol ? En quoi empêchait-il de nettoyer le sol ? Deux violences : celle de le faire tomber alors qu’il est déjà apeuré, et celle de le mouiller une fois au sol… Et cela n’est pas permis dans une structure « sanitaire ». Un élément de plus qui nous fait affirmer que les chats sont traités comme des déchets, des objets inanimés, insensibles, que l’on peut traiter sans aucun égard. Quand le corps sans vie du chat 162 est jeté dans un sac poubelle à même le sol pour débarrasser la cage et faire le ménage, cela n’est pas différent.

Les problèmes sont mis notamment sur le compte de la situation globale de l’errance en France (par le président du SIVU 47) ou sur le dos des circonstances, comme toujours exceptionnelles quand nous dévoilons une enquête. Dans le cas présent, leur vétérinaire absente. Mais ce serait presque pire aux dires des personnes qui nous ont fait des signalements, quand cette directrice-vétérinaire est présente !

Nous sommes convaincus de l’importance de ce combat pour les animaux négligés, maltraités, abandonnés, mal pris en charge… Les éléments en notre possession contre ce lieu ont été envoyés à la justice. Mais le problème ne s’arrête pas là.

Nous appelons toujours à cesser les euthanasies en masse des chats errants, comme nous l’avons fait à Paris jeudi 23 juin dernier, et à mettre en place un grand plan d’urgence nationale contre l’errance féline. Continuez à signer notre pétition pour faire fermer la fourrière dans son état actuel (procéder à la démission de l’équipe de direction et faire les travaux de mise en conformité nécessaires), et écrivez aux autorités

Dans tous les cas, nous appelons bien entendu l’ensemble de nos soutiens à faire preuve de mesure et à rester dans l’absolue non-violence, comme nous l’avons toujours fait. Les insultes, menaces et injures n’aideront jamais les animaux ni les combats que nous menons ensemble.

Lettre de la coalition des organisations de la societe civile du secteur environnemental, du foncier et des droits humains du paysage virunga.

La coalition des organisations de la société civile du secteur environnemental, du foncier et des droits humains du Paysage Virunga appelle aux Excellences Messieurs les Présidents de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda de faire plus de prudence face aux hostilités dans la zone des grands singes du grand Paysage Virunga.