Un prix pour des anticorps d’origine non animale

L’ECEAE, coalition européenne contre l’expérimentation animale dont One Voice fait partie, décerne un prix de dix mille euros pour récompenser le développement et l’utilisation d’anticorps d’origine non animale.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Bourg-lès-Valence, le 27 octobre à 16h15

La mairie de Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un abri et des panneaux pédagogiques. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. À Bourg-lès-Valence, l’inauguration du Chatipi aura lieu le mercredi 27 octobre à 16h15.

Les chasses traditionnelles des oiseaux remises en place par le gouvernement, One Voice saisit le Conseil d’État

Le 6 août, le Conseil d’État a annulé tous les arrêtés sur les chasses traditionnelles des oiseaux. Quelques semaines après, le président de la République, qui flirte avec les chasseurs depuis toujours, a insisté pour les remettre en place.

Victoire : les renards de l’Oise épargnés !

Ce 7 octobre, le tribunal administratif d’Amiens a rendu son verdict : l’arrêté préfectoral est hors jeu. Les 1 700 renards menacés d’une mort certaine auront la vie sauve. One Voice salue cette victoire pour la faune sauvage.

Contre l’agrandissement de l’élevage de chiens pour les laboratoires de l’Allier, One Voice au tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 12 octobre.

Le 12 octobre prochain à 9h30 au tribunal administratif de Clermont-Ferrand, aura lieu l’audience qui opposera la commença de Gannat à One Voice et France Nature Environnement Allier. En mars 2019, les deux associations de défense des animaux et de l’environnement ont déposé un recours contre l’arrêté autorisant l’agrandissement de l’élevage de chiens pour les laboratoires Marshall BioResources d’Auvergne, situé à Gannat, dans l’Allier.

Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021

Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021

Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
05.10.2021
Rassemblement de One Voice devant le Muséum national d’Histoire naturelle pour faire fermer son élevage de primates pour les laboratoires le 9 octobre 2021
Expérimentation animale
Communiqué de presse

Samedi 9 octobre à Paris, One Voice organise un rassemblement pour la fermeture du plus gros élevage de microcèbes mignons pour l’expérimentation animale, celui du Muséum national d’Histoire naturelle. Il aura lieu place Valhubert de 13h à 15h, au bout du Jardin des Plantes, face à la Seine.

Dans notre pays, aujourd’hui encore, des expériences sont faites sur les primates. Pire, la France est le premier utilisateur de primates destinés aux laboratoires en Europe.

Cinq cents microcèbes mignons (Microcebus murinus), de minuscules lémuriens aux grands yeux, sont élevés en France pour servir l’expérimentation animale.

Dans son antenne de Brunoy (Essonne), le Muséum national d’Histoire naturelle dispose notamment du plus gros élevage de microcèbes au monde, et tient son vivier à la disposition des scalpels. Le Muséum cherche même à l’agrandir !

Ainsi, une fois encore, la France se distingue par son appétit féroce pour l’expérimentation animale, sur les primates en particulier, sous prétexte que ceux-là sont aussi maniables que des souris tout en partageant avec les humains un « héritage plus important que les modèles de rongeurs classiques ». Et elle déploie tout son zèle pour rayonner en la matière au niveau international.

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La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire

La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire

La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
04.10.2021
La France championne de l’expérimentation animale : les microcèbes en ligne de mire
Expérimentation animale

Dans notre pays, aujourd’hui encore, des chercheurs pratiquent des expériences sur les primates. Dans son antenne de Brunoy (Essonne), le Museum national d’Histoire naturelle dispose notamment du plus gros élevage de microcèbes au monde et tient son vivier à la merci des scalpels.

Photo : © Gerald Cubitt / Photoshot / Biosphoto

La France, sa culture admirable, son intelligentsia, ses communes historiques et ses beaux paysages… Prenez Brunoy, par exemple, en Essonne. En dehors des tensions qui agitent parfois certains de ses quartiers périphériques, le cœur de cette ville résidentielle a su conserver une partie de son patrimoine ancestral, de magnifiques demeures dans un environnement verdoyant, qui font tout son prestige et son charme.

Pôle d’excellence

C’est au sein de cet écrin, sur le site du Petit Château, maison bourgeoise du XVIIIe siècle, que des scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) mènent, depuis une cinquantaine d’années, des recherches spécialisées dans les thématiques de l’écologie forestière et de la stratégie adaptative des organismes vivants

Primates destinés à l’expérimentation

Joli programme… sur le papier. Car les murs du parc, actuellement fermé au public, abritent aussi le plus grand élevage de primates du monde : une communauté de près de 500 petits lémuriens, des microcèbes mignons. Oui, c’est le nom de leur espèce : Microcebus murinus. Ils sont détenus là pour servir à l’expérimentation animale. Des équipes mixtes de chercheurs du MNHN, du CNRS et d’autres institutions se passionnent en effet pour ces descendants d’individus capturés à Madagascar, notamment en raison de leur petite taille les rendant aussi manipulables que des souris, tout en partageant « avec l’Homme un héritage plus important que les modèles de rongeurs classiques ».

D’observations en euthanasies

Une aubaine pour les laborantins qui leur font subir des batteries de tests. Ces derniers peuvent s’apparenter à de « simples » études comportementales, consistant tout de même pour certains, comme ici, à laisser les animaux dans l’obscurité ou accélérer l’alternance jour/nuit afin de raccourcir leur durée de vie… Mais d’autres expériences peuvent aussi être beaucoup plus invasives, dans le cadre de recherches sur l’inflammation de l’œil, les lésions du pancréas ou l’apparition de tumeurs au cours du vieillissement. Les travaux en neurosciences, notamment, sur la structure du cerveau, les capacités cognitives et la maladie d’Alzheimer soumettent les cobayes à de terribles sévices, avant généralement leur euthanasie.

Maltraitances avant décapitation

Parmi les pires études dont notre équipe de scientifiques a eu connaissance, l’une d’elles s’intéressait à l’aptitude des microcèbes mignons à se mettre en état de torpeur pour s’adapter aux conditions de leur environnement. A priori d’apparence anodine, elle s’est traduite, concrètement, par l’isolement des individus et leur sous-alimentation pendant plusieurs jours. Ensuite, tous ont été décapités pour prélever des échantillons de leur corps, les congeler et les expédier au Canada. Car non content de s’en tenir à ses propres expériences, le MNHN propose également son « matériel » (les lémuriens, en l’occurrence) et ses « services » aux chercheurs du monde entier. Il dispose même d’une plate-forme, labellisée IBiSA, qui offre des « prestations et équipements » éloquents aux laboratoires étrangers friands de petits lémuriens.

Appétit insatiable

Ainsi, une fois encore, la France se distingue par son appétit féroce pour l’expérimentation animale, sur les primates en particulier. Elle déploie tout son zèle pour rayonner en la matière au niveau international. Le MNHN affiche même son ambition de rénover ses locaux et d’agrandir prochainement son animalerie pour accueillir 800 microcèbes. De nouvelles études, de nouvelles souffrances en perspective… Nous venons d’adresser trois courriers – à destination du président du MNHN, du directeur de la DDPP de l’Essonne ainsi que de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – pour demander à ces autorités de nous communiquer tous les documents relatifs au centre d’élevage et d’utilisation d’animaux à des fins scientifiques du MNHN à Brunoy. La pleine lumière doit être faite sur ce qu’il s’y passe et le martyre enduré par les microcèbes mignons !

Signez la pétition

 

* Edit au 5.10.21 : suppression d’une erreur sur les températures.