L’arrêté préfectoral de Corrèze permettant la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux vient d’être suspendu grâce à la procédure de One Voice.
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Le 5 juin, One Voice fait vivre la Journée nationale des droits des animaux (NARD) dans cinq villes de France
L’édition 2022 du NARD (National Animal Rights Day – Journée Nationale des Droits des Animaux), en plus d’être commémorée dans 101 villes à travers le monde, sera l’occasion pour les militants de One Voice de sensibiliser le public aux droits des animaux dans cinq villes en France : Bordeaux, Lyon, Marseille, Metz et Nice, le 5 juin prochain.
Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
30.05.2022
Italie
Transfert de Céleste, Hannah, Marli et Patty en Toscane : l’épopée fantastique
Cirques
Ça y est ! Le transfert vers l’Italie des quatre lionnes sauvées du cirque de Paris a eu lieu. Après des mois de préparatifs, ce long périple représentait l’étape ultime sur le chemin du bonheur pour Céleste, Hannah, Marli et Patty. C’est dans un vaste écrin de verdure en Toscane qu’elles s’épanouissent maintenant, loin de la famille Gougeon. Aidez-nous à prendre soin d’elles grâce à notre action « parrainages » (*), et merci à celles et ceux d’entre vous qui les soutiennent déjà !
Bonne nouvelle ! Le 11 mai dernier, Céleste, Hannah, Marli et Patty sont arrivées à bon port sous les cieux ensoleillés d’Italie. Depuis que nous les avions sauvées d’un cirque en juillet 2020, les quatre lionnes reprenaient force et confiance au refuge de Tonga Terre d’Accueil. Le récent décès de Jon les avait cependant toutes profondément affectées. Néanmoins, avec le temps, elles étaient parvenues à faire leur deuil. Finalement, au terme d’un an et demi de soins et de convalescence, elles étaient méconnaissables… Prêtes pour le grand périple vers le sanctuaire toscan d’Animanatura que nous préparions depuis des mois. Mais quelle expédition… Vingt-quatre heures de trajet les attendaient !
Un départ épique
Le 10 mai à sept heures du matin, aux côtés de l’équipe de Tonga, nous étions sur le qui-vive pour faire entrer les lionnes dans le camion, avec toutes les précautions nécessaires. N’ayant aucune idée de ce qui les attendait, elles ne se sont pas du tout montrées coopératives. La seule solution pour les mener jusqu’au véhicule et les hisser à bord était de les endormir… À l’ouverture de la porte des enclos, Hannah était la mieux réveillée. C’est elle qui fut fléchée la première. Dix minutes après, elle sombrait dans l’inconscience et se laissait manipuler comme un gros chat tout mou. Avec Céleste, ce fut une autre paire de manches. Elle fit les cent pas pour résister à l’anesthésiant durant plusieurs minutes… Pendant ce temps, Marli trouvait quant à elle moyen de retirer la seringue en la conservant dans sa gueule, tandis que Patty, bien que plus docile, tentait aussi de lutter contre les effets du produit… Heureusement, à huit heure et onze minutes, les quatre amies ronflaient enfin en chœur. Une fois installées dans leurs caisses respectives de transport, elles furent réveillées tour à tour et à huit heures quarante-huit, le convoi démarrait.
En route pour l’inconnu !
Lancées sur la route de la Toscane, la plupart d’entre elles rouspétaient et n’avaient qu’une envie : se dégourdir les pattes ! Hélas, il fallait patienter, et longuement… Seule la placide Patty semblait accepter la situation sans broncher. Où allaient-elles ? Aucune des lionnes ne le savait. Unique certitude : malgré les arrêts fréquents de la conductrice pour les désaltérer et rendre leur déplacement le moins pénible possible, les voyageuses n’appréciaient pas du tout l’aventure…
Le paradis au bout du chemin
Aussi, arrivées à destination, ce fut un extraordinaire soulagement. Lorsque les portes du camion s’ouvrirent, toutes furent saisies d’étonnement et d’admiration. Un paysage enchanteur se déployait à perte de vue avec ses collines verdoyantes et boisées. La nature sauvage les accueillait, elles qui ne l’avaient jamais rencontrée… Ébahies, elles firent leurs premiers pas chacune à leur façon dans ce nouvel environnement : Céleste et Hannah sortirent en trombe du véhicule, Marli et Patty avancèrent boitillantes et hagardes. Pour l’heure, il n’était pas question d’explorer l’immense enclos de 4000 mètres carrés que nous leur réservions. Découvrir le pré-enclos destiné à ce qu’elles prennent leurs premières marques et s’installer dans leurs box spacieux était déjà largement suffisant. Après une telle route et autant d’émotions, elles avaient surtout besoin de récupérer et qu’on les laisse en paix. Bientôt, elles rouleront dans l’herbe grasse, se dissimuleront derrière les feuillages, feront leurs griffes sur des troncs d’arbre… Et le meilleur chapitre de leur vie commencera. Enfin.
Expérimentation animale dans les Hauts-de-France : encore des jugements en faveur d’une vraie transparence
Le 18 mai 2022, le tribunal administratif d’Amiens a rendu sa décision concernant trois dossiers dans lesquels des préfectures refusaient de fournir les rapports d’inspection des laboratoires d’expérimentation animale
Discrédit et caricature, le jeu du Marineland à l’audience du 25 mai 2022
Audience mouvementée en ce 25 mai 2022 à Grasse contre Marineland pour obtenir une expertise indépendante.
Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
20.05.2022
Antibes
Pour Moana et Inouk, One Voice assigne le Marineland d’Antibes en justice. Audience le 25 mai à Grasse
Delphinariums
Pour offrir une autre vie à Moana et Inouk, deux des quatre orques détenues au Marineland d’Antibes et dont l’état de santé est très préoccupant, nous avons tout fait. Et nous continuons ! Après nos campagnes pour éviter leur transfert en Chine, nos enquêtes et rassemblements, et, dernièrement, la publication de rapports d’expertise suivis de plaintes toujours en cours, pour toutes les orques françaises, One Voice assigne à présent le parc en justice. L’audience aura lieu au tribunal judiciaire de Grasse le 25 mai 2022 à 8h30.
Le but de notre procédure : obtenir un avis d’expert indépendant
L’objectif de cette procédure de référé est d’obtenir la désignation d’un expert qui aura pour mission d’établir un bilan clinique de l’état de Moana et d’Inouk, de leurs conditions de détention et de récupérer à cet effet un certain nombre de pièces officielles.
Dans ce cas, l’expert devra notamment déterminer si l’état de santé de Moana et d’Inouk leur permet de participer au spectacle, si la qualité de l’eau et les installations sont à même de garantir le bien-être de ces orques et procéder à toutes les analyses nécessaires.
Des rapports accablants
Cette demande d’expertise se base sur les rapports accablants établis par la biologiste marine néo-zélandaise spécialiste des cétacés, la Dre Ingrid Visser, sur Moana, qui présente des taches sur la peau pouvant être le signe d’une maladie grave, et sur Inouk dont l’état de la dentition est l’un des pires de toutes les orques captives au monde.
L’importance de respecter les orques et de fuir les delphinariums
Les animaux appartiennent au patrimoine de l’humanité, comme aime à le rappeler notre conseil aux tribunaux. En effet, sans animaux dans la nature, nous dépossédons nos enfants de ces êtres fantastiques qui peuplent notre planète à leurs côtés.
Et pour ce qui est des orques, dauphins et baleines en particulier, des experts se sont déclarés sur leur sentience. L’ONU a fait écho à cette déclaration sur la nécessité de protéger leurs cultures. En Inde, les delphinariums sont d’ailleurs interdits depuis 2013.
Des plaintes toujours en cours
Dans le prolongement de ces rapports, nous avons déposé deux plaintes auprès du procureur de Grasse à l’encontre du delphinarium qui les détient. Le 8 avril 2019 pour Inouk et le 12 novembre 2021 pour Moana, pour des faits de mauvais traitements envers les animaux placés sous la garde du Marineland, de placement ou maintien d’un animal sauvage captif dans un habitat, environnement ou installation pouvant être cause de souffrance, et d’exploitation irrégulière d’un établissement détenant les animaux d’espèces non domestiques.
Ces plaintes sont toujours en cours. Cependant, l’urgence de la situation requiert que des mesures conservatoires soient prises afin de limiter la détresse de ces animaux.
Par ailleurs, les cas d’Inouk et Moana ne sont pas des cas isolés, et interrogent sur la qualité des soins apportés, mais également des infrastructures et de l’eau. Nous sommes également inquiets pour Wikie et Keijo. C’est la raison pour laquelle une demande de mesure d’expertise a été engagée.
Inouk, orque mâle de 20 ans en captivité, souffrant de lésions dentaires chroniques et étendues
Rapport d’expertise, mars 2019
TéléchargerInouk, rapport d’expert, mise à jour août 2020
Moana, orque mâle de 10 ans, né en captivité, avec des lésions tissulaires sous-dermiques
Rapport rédigé pour One Voice par Ingrid N. Visser (Dr)
Appel à Air France : ne transportez plus de singes pour les labos !
Air France est un important transporteur de primates non humains pour la recherche et les tests de toxicité (empoisonnement). Chaque année, la compagnie aérienne transporte des milliers de singes à travers le monde depuis Maurice et le Vietnam, à destination de laboratoires en Europe et aux États-Unis.
Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
19.05.2022
Quatre référés en Bretagne et Pays de la Loire pour sauver les Choucas des tours
Chasse
Il faut que cesse la surenchère dans l’horreur dirigée contre les Choucas des tours dans de nombreux départements. Nous attaquons quatre arrêtés préfectoraux qui autorisent une fois de plus le massacre par milliers de ces oiseaux protégés. Nous avons fait un dépôt de référé et de recours dans le Morbihan, mais également dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Maine-et-Loire. Plusieurs audiences sont prévues : trois en Bretagne le 25 mai à 10h au tribunal administratif de Rennes, et celle du Maine-et-Loire le 23 mai à 15h à Nantes.
Les préfets de l’ouest du pays prévoient ainsi le massacre de 16 000 Choucas des tours dans le Finistère, 8000 dans les Côtes-d’Armor, 3000 dans le Morbihan
et 635 dans le Maine-et-Loire. C’est insoutenable ! Nous dénonçons ces abattages de masse et le fait que des choucas blessés pourront agoniser dans des souffrances atroces alors que leurs petits orphelins mourront de faim.
Rappelons que les oiseaux concernés sont des corvidés qui bénéficient d’un statut censé les protéger, contrairement à leurs cousins les corbeaux freux et les corneilles, considérés comme nuisibles ou ESOD (espèces pouvant être classées comme « susceptibles d’occasionner des dégâts ») un peu partout en France.
La cerise sur le gâteau de la barbarie d’État : non seulement les autorisations sont publiées par dizaines par les préfectures pour tuer des oiseaux (déjà bien mal en point, vu la 6e extinction de masse qui a lieu en ce moment), mais ces oiseaux-là ne sont pas protégés par hasard ! Avec ses dérogations sur les Choucas des tours, chaque préfecture autorise donc en réalité ni plus ni moins leur extinction ! C’est toujours pareil : dès qu’il faut agir pour la planète, le climat ou les animaux, les intérêts humains privés passent systématiquement au premier plan, ruinant tout effort pour redresser la barre, tout espoir de changement.
Les abattages favorisent la reproduction
Dans de nombreux territoires, on constate trop souvent que les agresseurs méconnaissent totalement le comportement des choucas !
L’étude récente de la DREAL de Bretagne, attendue de longue date et enfin publiée au printemps 2022, expose d’ailleurs que ces abattages annuels massifs ne permettent pas de réduire les dégâts et que les quotas fixés d’oiseaux à tuer ne reposent sur aucune justification scientifique L’étude évoque également des pistes de réflexion autour de l’évolution des pratiques agricoles. Nous ajoutons que ces dégâts sont discutables et ne sont pas forcément le fait des choucas…
Nous ne céderons rien et remettrons notre ouvrage sur le métier autant de fois qu’il le faudra pour la défense des choucas, des corneilles ou des corbeaux, ces oiseaux si intelligents. Nous demandons donc l’annulation et la suspension en urgence de ces quatre arrêtés qui autorisent un abattage massif et imminent de milliers d’oiseaux issus d’une espèce protégée. Rien ne justifie ces tueries légalisées qui interviennent en pleine période de nidification et d’élevage des petits !
Pour le Maine-et-Loire, le juge des référés a fixé l’audience à Nantes à 15h le 23 mai prochain. Pour le Morbihan, les Côtes-d’Armor et le Finistère, la date d’audience est groupée et fixée finalement au 25 mai à 10h au tribunal administratif de Rennes.
L’ICE Pour une Europe Sans Fourrure : pour mettre fin à l’industrie de la fourrure en Europe
One Voice célèbre aujourd’hui le lancement de l’Initiative citoyenne européenne (ICE) Pour une Europe Sans Fourrure.
Agissez maintenant pour une Europe sans fourrure
Les animaux des fermes à fourrure subissent un confinement intense, disposés en rangées dans des petites cages. Ils souffrent d’automutilation, de blessures infectées, de membres manquants et de cannibalisme. L’élevage d’animaux à fourrure va à l’encontre du concept le plus élémentaire de bien-être animal.