Air France vient d’annoncer publiquement décider d’arrêter le transport de primates pour l’expérimentation animale.
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SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
24.06.2022
SIVU 47 : La fourrière et les autorités préfèrent attaquer les lanceurs d’alerte que régler les problèmes mis en évidence
Animaux familiers
Nous répondons point par point à la fourrière SIVU 47 du Lot-et-Garonne qui minimise ses responsabilités.
À la lecture des réactions de la fourrière et des autorités, on ne peut que rester pantois. Leurs responsabilités sont totalement mises de côté par les intéressés, le mot d’ordre est de nier les problèmes et de blâmer les absents. Tout en attaquant ceux qui ont dénoncé les graves problèmes dans la manière de traiter les animaux. Nous ne pouvons pas les laisser ainsi minimiser leur rôle.
Après la publication de notre enquête au chenil-fourrière du Lot-et-Garonne et de notre action à Paris avec des chats euthanasiés, les réactions se sont multipliées.
Tous ces chats ont été euthanasiés car errants… D’autres solutions existent que les abattages en masse: identifier, stériliser, vacciner. @MFesneau @Agri_Gouv, il faut un plan d’urgence nationale contre l’errance féline! #UrgenceErranceFéline pic.twitter.com/jRK83JOP5C
— One Voice (@onevoiceanimal) June 23, 2022
Dans la presse, les responsables de la fourrière et les autorités ont nié les problèmes ou tenté de faire écran avec de fausses excuses (l’absence de la vétérinaire ou des images qui seraient sorties de leur contexte), y compris directement sur leur page Facebook.
De nouveaux signalements accablants
En parallèle, de nombreuses personnes se sont signalées pour nous faire part d’éléments ou nous confirmer que les problèmes datent d’au moins cinq ans. Certains de nos soutiens ont même téléphoné aux autorités qui leur ont répondu que l’on pouvait « détourner les images », qu’il y a « une différence entre la réalité et ce qu’on voit ». La seule différence est que nos enquêteurs ne sont restés que quelques jours… Qu’est-ce que ç’aurait été s’ils étaient restés un mois ou plus !
La réglementation ne fait pas de distinction entre les chats errants et les autres
À la DDPP (préfecture), la personne au bout du fil aurait même ajouté que pour elle, il y a une distinction entre les chats sauvages et les autres. Doit-on comprendre que les premiers peuvent être martyrisés sans que l’on s’en émeuve ? Si c’est le discours de la préfecture, c’est un grave problème, car les chats, libres, errants, à domicile, sont tous des chats dits « domestiques » aux yeux de la loi et doivent être protégés de la même manière.
Une structure « sanitaire » qui doit rendre les animaux à leurs humains… sauf que…
L’élue du bureau chargée de la communication de la fourrière déclare : « Nous récupérons les animaux errants à la demande des mairies (adhérentes du Sivu, NDLR), et notre mission première est de les identifier et de les rendre à leurs propriétaires. Si au bout de huit jours, ces derniers ne sont pas retrouvés, nous vaccinons les animaux et les proposons à des associations pour placement. » Est-ce vraiment le cas pour les chats ? Au vu de la différence de traitement entre chats et chiens, on est à même de se poser la question, surtout quand on entend les propos du personnel qui, dans une séquence, doute de la sincérité d’une dame qui dit avoir reconnu son chat et voudrait le récupérer. On ne saura jamais s’il lui a été rendu…
À la sortie de la fourrière, des chats condamnés à mort et risquant l’amputation
Plusieurs semaines après notre enquête, des chats ont été cédés à un refuge. Ils n’étaient, selon les dires de la fourrière, pas malades, mais le test FIV de l’un d’entre eux à l’arrivée s’est révélé positif. Et comme ils étaient tous enfermés ensemble et que celui-ci adorait s’accoupler avec chacun et chacune… c’est une peine de mort assurée pour tous ceux envoyés là, et potentiellement pour tous ceux du refuge ! S’ajoute à cela que la patte de l’un d’eux était dans un état catastrophique, au point qu’il a été amputé.
Non vraiment… Et même si nos images sont difficiles à affronter pour les personnes sensibles, elles ne révèlent qu’une infime partie du problème. De quel « contexte » aurait-on pu sortir ces maltraitances, qui pourrait les justifier ?
Un personnel bienveillant ? Les mots ont un sens !
La responsable de communication du SIVU 47 défend le personnel : « Ceux qui travaillent ici sont bienveillants » et « Je peux témoigner que nos agents techniques font sortir les animaux, jouent avec » tout en expliquant l’absence d’enrichissement et de confort dans la quarantaine par le fait qu’une fourrière a une fonction sanitaire uniquement.
Il faut savoir ! Soit il s’agit d’une structure sanitaire, soit le personnel joue avec les animaux… Sachant qu’en au moins une semaine, aucun chien n’a été sorti de son box pour faire une balade, et que nos caméras ont enregistré quasiment à plein temps ce qui s’est passé dans la quarantaine des chats.
Une maltraitance banalisée
Pourquoi pousser le chat accroché au grillage pour nettoyer le sol ? En quoi empêchait-il de nettoyer le sol ? Deux violences : celle de le faire tomber alors qu’il est déjà apeuré, et celle de le mouiller une fois au sol… Et cela n’est pas permis dans une structure « sanitaire ». Un élément de plus qui nous fait affirmer que les chats sont traités comme des déchets, des objets inanimés, insensibles, que l’on peut traiter sans aucun égard. Quand le corps sans vie du chat 162 est jeté dans un sac poubelle à même le sol pour débarrasser la cage et faire le ménage, cela n’est pas différent.
Les problèmes sont mis notamment sur le compte de la situation globale de l’errance en France (par le président du SIVU 47) ou sur le dos des circonstances, comme toujours exceptionnelles quand nous dévoilons une enquête. Dans le cas présent, leur vétérinaire absente. Mais ce serait presque pire aux dires des personnes qui nous ont fait des signalements, quand cette directrice-vétérinaire est présente !
Nous sommes convaincus de l’importance de ce combat pour les animaux négligés, maltraités, abandonnés, mal pris en charge… Les éléments en notre possession contre ce lieu ont été envoyés à la justice. Mais le problème ne s’arrête pas là.
Nous appelons toujours à cesser les euthanasies en masse des chats errants, comme nous l’avons fait à Paris jeudi 23 juin dernier, et à mettre en place un grand plan d’urgence nationale contre l’errance féline. Continuez à signer notre pétition pour faire fermer la fourrière dans son état actuel (procéder à la démission de l’équipe de direction et faire les travaux de mise en conformité nécessaires), et écrivez aux autorités.
Dans tous les cas, nous appelons bien entendu l’ensemble de nos soutiens à faire preuve de mesure et à rester dans l’absolue non-violence, comme nous l’avons toujours fait. Les insultes, menaces et injures n’aideront jamais les animaux ni les combats que nous menons ensemble.
Lettre de la coalition des organisations de la societe civile du secteur environnemental, du foncier et des droits humains du paysage virunga.
La coalition des organisations de la société civile du secteur environnemental, du foncier et des droits humains du Paysage Virunga appelle aux Excellences Messieurs les Présidents de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda de faire plus de prudence face aux hostilités dans la zone des grands singes du grand Paysage Virunga.
Nage forcée : les images
Les images de l’expérimentation animale sont rares. Mais en cherchant bien, on trouve parfois de quoi constater la cruauté de certaines pratiques telles que la nage forcée.
En Bretagne, les choucas épargnés!
En Bretagne, les choucas épargnés!
En Bretagne, les choucas épargnés!
14.06.2022
En Bretagne, les choucas épargnés!
Chasse
Joie et soulagement. Voilà notre sentiment après avoir pris connaissance de la décision du tribunal administratif de Rennes qui vient de tomber. L’audience avait eu lieu le 25 mai 2022 et concernait les référés de One Voice dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan: les trois arrêtés préfectoraux sont suspendus en urgence. Certains ont malheureusement déjà tués car le délai entre la date de publication des arrêtés et leur mise en œuvre sont plus court qu’avant, et ne permettent pas que la procédure aille aussi vite que nous aimerions. Les Choucas des Tours seront donc épargnés à partir d’aujourd’hui!
Lors de l’audience ayant traité les trois affaires concernant les départements bretons concernés par nos référés-suspension, la présidente a souhaité que nous abordions les arrêtés préfectoraux les uns après les autres car les préfectures avaient chacune deux représentants qui souhaitaient prendre la parole. Elle leur a posé plusieurs questions, et s’est étonnée du flou de leurs réponses.
Elle voulait notamment connaître, très concrètement, les modalités de mise en œuvre des solutions alternatives et de l’abattage des choucas, entre autres la désignation de référents dans chaque département, chargés de constater les dégâts.
Sa surprise que les préfectures ne puissent pas donner de critères objectifs au caractère “insurmontable” des dégâts constatés, qui pourraient “justifier” (au nom de la loi en tout cas) le recours au massacre des choucas, nous avait donné espoir.
Mais cela ne s’est pas arrêté là! Elle a également appris à cette occasion que les référents ne tenaient pas de suivis, parcelle par parcelle, année après année, de leurs interventions et des destructions. Classique. L’association Crow Life, présente elle aussi, a également pris la parole pour soutenir ces corvidés supposément protégés par la loi.
Côtes d’Armor:
“Article 1er: L’exécution de l’arrêté du préfet des Côtes-d’Armor du 6 mai 2022 portant dérogation à l’article L. 411-1 du code de l’environnement et autorisation de destruction de 8 000 choucas des tours (Corvus Monedula) par tir ou piégeage, jusqu’au 30 septembre 2022 est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité par une formation collégiale du tribunal.”
Finistère:
“Article 1er: L’exécution de l’arrêté du préfet du Finistère du 3 mai 2022 portant dérogation à l’article L. 411-1 du code de l’environnement et autorisation de destruction de 16 000 choucas des tours (Corvus Monedula) par tir ou piégeage, jusqu’au 31 mars 2023 est suspendue, jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité par une formation collégiale du tribunal.”
Morbihan :
“Article 1er: L’exécution de l’arrêté du préfet du Morbihan du 26 avril 2022, portant dérogation à l’article L. 411-1 du code de l’environnement et autorisation de la destruction de 1 800 choucas des tours (Corvus Monedula) par tir ou piégeage sur l’année 2022, est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité par une formation collégiale du tribunal.”
Après des années de tirs renouvelés sur les choucas pour des raisons fallacieuses, nous nous réjouissons qu’une fois encore les arguments des préfectures ne cherchant pas de solutions respectueuses des animaux, soient mis en défaut grâce à nos procédures. En Bretagne, les choucas sont donc épargnés à partir d’aujourd’hui. Dans le Maine-et-Loire, malheureusement, ils n’ont pas cette chance.
Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le 14 juin 2022 à 16h
One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. La municipalité de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse dans l’Aude, a contacté l’association One Voice pour qu’elle prenne en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’Amicale Féline de Lagrasse, une association de protection animale participe également au projet. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. L’inauguration du chatipi aura lieu à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le 14 juin 2022 à 16h.
Chocs électriques et nage forcée en France en 2022
Vous ne rêvez pas : en 2022, un projet français va électrocuter des rats à répétition avant de les soumettre à une nage forcée sans échappatoire.
En Haute-Garonne, on ne déterrera pas les blaireaux cet été!
En Haute-Garonne, on ne déterrera pas les blaireaux cet été!
En Haute-Garonne, on ne déterrera pas les blaireaux cet été!
13.06.2022
Haute-Garonne
En Haute-Garonne, on ne déterrera pas les blaireaux cet été!
Chasse
One Voice avait déposé une requête au tribunal administratif de Toulouse le 20 mai pour faire suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de Haute-Garonne qui autorisait une période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux à partir du 15 mai cette année dans ce département. Nous venons de gagner pour les blaireaux: le juge des référés suspend l’arrêté ce 13 juin 2022!
Il y avait urgence. Les blaireaux allaient être massacrés au fond de leurs terriers, là où ils se sentaient le plus en sécurité, en période d’élevage des jeunes (petits sevrés mais pas encore indépendants). Tout cela pendant quatre mois sans limite de nombre, alors que l’on ignorait l’état de leur population… Il y avait donc un risque de mettre celle-ci en péril.
Pour Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice:
“Les blaireaux sont protégés dans de nombreux autres pays comme l’Angleterre, le Pays de Galles, les Pays-Bas, le Danemark, la Grèce et la Hongrie. Il est invraisemblable que les chasseurs obtiennent chaque année dans la plupart des départements un allongement de la saison de chasse, déjà bien trop longue et pesante pour les animaux comme pour les amoureux de la nature, tout cela pour avoir quelque chose à faire l’été, quand ils ne peuvent pas tirer, et que la terre est si meuble et facile à creuser.”
Consulter un public que l’on maintient dans l’obscurité totale…
Qu’importait à la préfecture d’apporter les éléments nécessaires pour se forger un avis lors de la consultation du public de son projet d’arrêté?…
Tout un chacun, pour émettre une opinion éclairée, devrait avoir les moyens de juger un projet avec des éléments concrets. Notamment ceux permettant d’apprécier la réalité et l’entendue des dégâts attribués aux blaireaux, l’état de leur population dans le département, ainsi que l’incidence de l’arrêté sur l’environnement… Mais où sont-ils?!
Des petits encore au terrier et une chasse sans limite
D’autre part, la préfète a autorisé non seulement la chasse d’un nombre illimité de blaireaux, mais qui plus est, elle l’a fait pendant leur période de reproduction et la présence démontrée scientifiquement de jeunes encore dans les terriers à cette période (un argument rarement entendu par les tribunaux par le passé) sans prouver qu’il n’y aurait pas d’impact sur l’équilibre de l’espèce. On sait pourtant qu’une portée de blaireaux ne dépasse que rarement deux petits et que leur temps de sevrage est bien plus long que pour d’autres espèces. Ce sont donc des animaux dont la population croît très lentement. Un cocktail qui se serait révélé délétère pour les blaireaux de Haute-Garonne.
L’arrêté ne prétendait même pas défendre les agriculteurs avec l’excuse de dommages hypothétiques
Ici, ce ne sont pas les intérêts agricoles du département qui étaient défendus – puisqu’il n’était pas question de dommages aux cultures – mais les intérêts privés de la chasse-loisir de la vénerie sous terre des blaireaux au printemps… Une collusion pouvoir-lobby sans fard, au détriment des animaux.
Les blaireaux sont de bons voisins!
Enfin, les blaireaux cohabitent souvent dans les mêmes terriers avec d’autres animaux, tels des renards, des chats forestiers ou des loutres d’Europe. Ces deux derniers sont menacés et donc protégés. Cela implique que les terriers éventrés par ces chasseurs en mal d’activités d’extérieur l’été auraient pu mettre en péril ces animaux encore plus vulnérables.
La violence de la vénerie sous terre égale notre joie d’avoir pu sauver les blaireaux!
Nous nous réjouissons de la décision du juge des référés du tribunal administratif de Toulouse, après celle de Corrèze. Les blaireaux de Haute-Garonne vont être saufs cet été. Mais nous ne pouvons que déplorer que les préfets s’entêtent à vouloir flatter les envies et fantaisies cruelles des chasseurs.
Car ladite “petite vénerie”, qui consiste à localiser les blaireaux dans le terrier avec des chiens “terriers” envoyés dans les galeries puis en creusant à pic, éventrant ainsi la forêt ou le champ concerné sans hésiter à couper des racines d’arbre si elles contrarient les déterreurs, figure parmi les chasses les plus cruelles. Les animaux n’ont aucune chance de s’en sortir. Nous le savons bien, nos enquêteurs ayant mené il y a quelque temps une investigation sous couverture auprès d’un équipage et en ayant rapporté des images éloquentes.
Nous réclamons depuis 2018 une réforme radicale de la chasse comprenant une dizaine de mesures dont l’interdiction de la vénerie sous terre. Nous demandons également l’interdiction du déterrage des blaireaux en particulier. Continuez à signer ces pétitions! Et n’oubliez pas celle sur le site du Sénat.
One Voice traîne en justice un dogsitter zoophile résidant dans le Centre-Val-de-Loire
One Voice traîne en justice un dogsitter zoophile résidant dans le Centre-Val-de-Loire
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09.06.2022
One Voice traîne en justice un dogsitter zoophile résidant dans le Centre-Val-de-Loire
Animaux familiers
À la suite du signalement d’une lanceuse d’alerte, nous attaquons en justice un jeune homme, zoophile notoire, et dénonçons l’existence d’un forum spécialisé où des personnes échangent (entre autres) des vidéos pornographiques d’actes zoophiles. Nous déposons donc plainte aujourd’hui, jeudi 9 juin*, au tribunal judiciaire de Bourges pour des faits de zoophilie, et demandons que l’homme soit au minimum pris en charge avec obligation de soins psychiatriques, et reçoive une interdiction à vie de posséder quelque animal que ce soit. One Voice s’engage à représenter gracieusement en justice toutes les familles ayant par le passé confié leur chien à cet individu.
Mardi 7 juin 2022, nous avons reçu un signalement proprement alarmant. Un homme se vantant de «laisser son chien le monter», et envoyant de multiples photos et vidéos de sexes de chiens sur la messagerie instantanée d’un réseau social. En parallèle, il demande à la lanceuse d’alerte de lui envoyer des vidéos et des photos du sexe de son chien, et pire encore, de lui confier son animal pour l’agresser sexuellement à son tour. Borders collies, bouviers bernois ou bergers allemands, l’individu semble s’en prendre surtout à de grands chiens, et les traumatiser sous prétexte de «leur faire du bien». Des animaux qui lui sont confiés par des personnes ignorant totalement ses pratiques déviantes.
Des vidéos envoyées via la messagerie instantanée de Facebook
L’agresseur d’animaux, la vingtaine, semble en apparence mener une vie paisible et bien rangée. Il a un emploi, des diplômes, s’exprime clairement. Une vie qui tranche avec les vidéos zoopornographiques envoyées. Dans l’une d’elles, il se met en scène avec un bouvier bernois, le visage dissimulé derrière un masque de chien. Dans une autre, filmée en gros plan, il montre ses parties sexuelles et celles du chien en plein acte. Les images envoyées par cet homme sont absolument écœurantes. Dégradantes. Pour les chiens et chiennes. Et ses commentaires plus encore, si tant est que ce soit possible.
Des images insoutenables
Nos enquêteurs n’avaient jamais vu de telles scènes de sévices sexuels sur les animaux, nos avocats non plus! Il y a six ans, pourtant, l’association avait déjà fait mettre derrière les barreaux un zoophile qui s’en prenait à Léa et Lola. Nous avions accompagné le long processus de guérison et de récupération et trouvé des familles aux deux chiennes, un havre de paix où elles avaient pu enfin profiter de la vie malgré leur traumatisme.
Un forum spécialisé…..
En parallèle, nous avons découvert le forum Zoo… (nous ne donnons pas le nom pour ne pas lui faire de publicité), où des adeptes d’actes sexuels sur animaux discutent de leur «passion». Une section européenne où les échanges ont lieu notamment en français existe, mais n’est ouverte qu’aux personnes déjà inscrites. Si aucune mention de précaution pour les personnes mineures ou sensibles ne s’affiche en évidence, en revanche des publicités pour sextoys en forme de sexes de chien déferlent sur votre écran. Divers sujets du forum abordent, par exemple, l’âge auquel ils ont su qu’ils étaient «zoos». On y trouve aussi des conseils pour le choix de leur photo de profil ou d’hébergeur de boîte mail pour ne pas être retracé, et même sur la manière de se comporter pendant les gardes à vue pour éviter une incarcération, etc.
Nous ferons tout ce que nous pourrons pour le faire fermer! Les animaux ne peuvent pas, par définition, être consentants à de tels actes.
Plus de 1,5 million de films zoopornographiques visionnés en France chaque mois
Nous nous associons ainsi à la campagne de notre partenaire Animal Cross, selon laquelle 10000 personnes fréquentent des sites de petites annonces pour des expériences sexuelles avec des animaux. Plus de 50000 vidéos zoopornographiques sont regardées tous les jours rien qu’en France. Notre partenaire a réussi à faire fermer onze sites de ce type. Depuis 2020, Animal Cross demande une loi qui pénalise fortement les actes mais aussi le visionnage de vidéos zoopornographiques, de viols et d’agressions sexuelles sur animaux. C’est donc naturellement qu’elle se porte partie civile à nos côtés.
Nous nous tenons également à disposition de la justice pour accueillir et nous voir confier tout animal victime de ces faits abjects, notamment le chien de cet individu. Nous appelons toutes les familles ayant pu lui confier leur(s) compagnon(s) à nous contacter sur info@one-voice.fr. One Voice s’engage à les représenter gracieusement en justice.
Le Lien: la violence perpétrée sur les animaux est dangereuse pour tous
Nous portons une pétition depuis des années qui condamne toutes les violences, quelle que soit l’espèce de la victime. Vous pouvez continuer à la signer. En effet, le Lien qui existe entre les violences exercées sur les animaux est de même nature que celles exercées sur les humains. Nous soutenons qu’il peut même, bien souvent, mener de l’un à l’autre. Une personne qui s’en prend aux animaux est un signal fort d’une personne potentiellement dangereuse pour son entourage et pour la société.
Que ce soit quelqu’un qui maltraite un chat, dresse des chiens pour des combats, s’en prend à l’animal du foyer pour garder sa famille sous contrôle avant de l’agresser potentiellement si elle le contrarie, ou exerce des violences sexuelles comme la zoophilie, les actes de tels individus sont révélateurs de déséquilibre mental.
Le 11 juin 2022 marquera la première Journée contre la corrida
Le week-end des 11 et 12 juin 2022 sera célébrée en action la première Journée contre la corrida, dans une trentaine de villes en France. One Voice et Alliance Ethique sont à l’initiative de cette mobilisation inédite.