Enquête dans les fermes à fourrure finlandaises: réclamons la fin de la production et vente de fourrure en Europe !

Une vidéo choquante montrant des renards blessés, malades et cannibales dans des fermes à fourrure finlandaises sort au moment où plus d’un million de citoyens européens réclament l’interdiction du commerce de la fourrure dans l’UE.

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles

Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles
13.01.2023
Transparence pour les microcèbes : audience le 17 janvier à Versailles
Expérimentation animale

Que fait subir le Muséum national d’Histoire naturelle aux microcèbes de Brunoy victimes d’expérimentation animale ? Audience du recours de One Voice le 17 janvier 2023.

Dans l’Essonne, le personnel du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) élève près de 500 microcèbes mignons sur lesquels il mène des expériences. Ces petits lémuriens sont soumis à de terribles sévices. Le 17 janvier, en audience au tribunal administratif de Versailles, One Voice demandera de vive voix à avoir accès aux documents relatifs à ce centre d’élevage et d’expérimentation sur des primates non humains, pour que la lumière soit faite sur ses pratiques honteuses.

À Madagascar, leur terre
d’origine, les microcèbes mignons sont victimes de la perte de leur habitat et
classés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
comme une espèce dont la population a tendance à décliner. Ne faudrait-il pas
leur venir en aide plutôt que d’ajouter à leurs souffrances ? Qu’ils soient
protégés ou non, rien ne justifie que ces petits lémuriens aux grands yeux
soient malmenés. Pourtant, en région parisienne, à Brunoy, ils sont utilisés pour des expériences.

Ils sont actuellement près de
500 à être enfermés dans ce qui est, à notre connaissance, le plus grand
élevage de microcèbes du monde, et ce alors qu’une extension des activités de laboratoire du site est encore prévue. Proches de nous car considérés comme à
la base de la lignée des primates, tout en étant suffisamment petits pour
rester facilement manipulables, ces menus individus font des victimes idéales
pour des chercheurs cyniques. C’est donc dans cette grande « réserve » que les
membres du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), mais aussi ceux du Muséum, piochent pour mener leurs
tests. Les microcèbes sont ensuite au mieux laissés dans l’obscurité ou soumis
à une alternance jour/nuit accélérée pour raccourcir leur durée de vie, au pire
isolés et sous-alimentés pendant plusieurs jours avant d’être décapités dans une machine barbare, et expédiés en pièces détachées au Canada.

Drôle de mission que celle-ci
pour le MNHN, qui se vante de « sensibiliser sur l’importance de la
biodiversité » et est censé « fourni[r] un appui scientifique à […] la
caractérisation de l’état de conservation d’espèces »
. Est-il vraiment nécessaire de rappeler au Muséum
que ce n’est pas en coupant la tête des animaux qu’on évite que leur population
diminue ?

Cet énième exemple révoltant
ne fait que renforcer notre combat pour les
victimes de l’expérimentation animale
,
bien trop souvent oubliées dans les revendications actuelles. Le 9 octobre
2021, nous avions déjà organisé un rassemblement
réclamant la fermeture de l’élevage de microcèbes mignons
. Un an plus tard, nous ne cédons rien et comptons bien
obtenir des informations sur ce que ces petits lémuriens subissent, sur la
manière dont les autorités inspectent le site et dont celui-ci fonctionne sur
le plan éthique.

Ce mardi 17 janvier, au tribunal
administratif de Versailles, nous porterons la voix des microcèbes, avec
l’implication sans faille de nos conseils du cabinet Géo Avocats. Pour que
cesse le calvaire des lémuriens utilisés sur ce site du MNHN, faites du bruit
avec nous
en signant notre
pétition
!

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !

Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !
11.01.2023
Le cirque Muller change… mais de nom seulement. Pour les animaux, c’est le statu quo !
Cirques

Le cirque Muller affiche un nouveau nom et se présente désormais comme le « Cirque Zavatta » ! Un coup de peinture sur leur devanture ne suffira pas à faire oublier ni la détention, ni l’exploitation des animaux. Nous continuerons à nous battre pour libérer Jumbo et ses compagnons, jusqu’à ce qu’ils rejoignent un sanctuaire.

Lorsque le cirque Muller accumule un peu trop de mauvaise publicité, plutôt que de se renouveler et s’adonner par exemple à une activité sans exploiter ni dresser des animaux, il change de nom ! C’est ce que nous avons constaté il y a quelques jours, quand les autocollants recouvrant les camions des circassiens se sont comme par magie parés des mots « Cirque Zavatta ». Une façon bien pratique de brouiller les pistes pour cette famille qui cumule les plaintes au pénal à son encontre, entre installations illégales, provocations, violences sur les militants et menaces de mort, en plus d’être une récidiviste de la souffrance animale. Qui pourrait être dupe ?!

Comment oublier Jumbo, dont l’existence se résume à croupir dans un camion-cage ou une cuvette, seul, depuis plus de trente ans ? Comment oublier, aussi, l’enfermement à longueur de journée des singes et des tigres, qui n’échappent à l’ennui que pour donner des spectacles humiliants ?

Le cirque Muller n’est plus le bienvenu et il le sait. Aucun changement de nom ni aucun sticker ne nous fera baisser les bras et renoncer à notre combat pour les animaux exploités. Leur enfer doit prendre fin !

Suite à la publication de cet article, Franck Muller nous a laissé deux messages vocaux sur la page Facebook de l’association, les voici :

One Voice mobilisée partout en France pour faire cesser la vente de fourrure en Europe !

Un an après la fermeture du dernier élevage de visons en France, et avec elle la fin de la production de fourrure dans notre pays, il est temps de dire adieu à cette industrie cruelle dans toute l’Europe ! Soutenue par One Voice, l’Initiative citoyenne européenne (ICE) pour l’interdiction de la production et de la commercialisation de fourrure dans l’ensemble des États membres a déjà atteint un million de signatures ! La collecte de signatures des citoyens européens s’achève le 18 mai, nous devons nous assurer que 500 000 personnes supplémentaires s’engagent pour ces animaux.
One Voice organise une action coordonnée dans une douzaine de villes en France le week-end du 14 et 15 janvier prochains. Elle participera également à l’action de ses partenaires devant la Samaritaine à Paris, pour mettre un terme à cette lubie meurtrière en Europe.

Renard agonisant, promeneuse menacée: le « piégeur » bientôt identifié?

Renard agonisant, promeneuse menacée: le « piégeur » bientôt identifié?

Renard agonisant, promeneuse menacée: le « piégeur » bientôt identifié?
10.01.2023
Renard agonisant, promeneuse menacée: le « piégeur » bientôt identifié?
Chasse

Après avoir reçu le témoignage d’une promeneuse choquée, et face à l’absence initiale de réaction des autorités, nous sommes intervenus pour signaler le comportement inacceptable d’un piégeur de renards, qui a ouvertement menacé cette lanceuse d’alerte et a soumis un renard roux à des actes particulièrement cruels avant de l’abattre. Alors que ces cousins des chiens sont victimes d’un acharnement insupportable, nous restons pleinement engagés pour que l’enquête permette d’identifier le suspect et de le traduire en justice.

L’action de One Voice, déterminante pour lancer l’enquête

Au début du mois de décembre, pendant une promenade au cours de laquelle elle souhaitait simplement profiter de la nature, une femme s’est trouvée nez à nez avec un renard paniqué et agonisant, la patte prise dans un piège à lacet sans doute depuis plusieurs heures. Cherchant à lui venir en aide, elle a été violemment prise à partie par le piégeur qui n’a pas hésité à l’insulter avant de la menacer, fusil en main. Une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, du sentiment d’impunité totale des chasseurs. La promeneuse dut se résigner à s’écarter. L’homme a alors tiré une première balle sur le renard, sans le tuer… Était-ce pour prolonger ses souffrances et profiter le plus longtemps possible de son loisir? Le pauvre animal a dû attendre de longues secondes avant qu’il soit enfin mis fin à son agonie.

Alors que le signalement initial à la police municipale semblait resté lettre morte, nous sommes intervenus afin de rapporter ces faits particulièrement graves et d’exiger une réponse rapide contre ces actes de cruauté.

Cette action déterminante a permis des avancées: début janvier, soutenue par notre référent local, la promeneuse a été auditionnée au commissariat. Une enquête a été diligentée pour trois chefs d’accusation: piégeage illégal, menaces et actes de cruauté envers un animal. Elle permettra, espérons-le, d’identifier le piégeur afin qu’il réponde de ses actes.

One Voice pleinement engagée pour les renards

Depuis de nombreuses années, nous dénonçons le sort réservé aux renards en France. Classés au niveau national comme “espèce susceptible d’occasionner des dégâts” (ESOD), ils sont massacrés perpétuellement. Ils sont l’objet des chasses les plus cruelles: à courre, tirs de nuit, vénerie sous terre. Les chasseurs n’hésitent pas à s’en prendre aux renardeaux, maintenus au sol avant d’être violemment tués, parfois à coups de pinces en métal sur la tête.

Les renards roux sont des êtres sensibles et intelligents qui, comme tous les animaux, méritent d’être protégés. Rien ne saurait justifier l’acharnement et le massacre dont ils sont victimes. Face aux assauts répétés des chasseurs pour tuer toujours davantage d’animaux en recourant aux méthodes les plus insupportables, nous réitérons notre appel pour une réforme radicale de la chasse, et continuerons d’intervenir dès que nécessaire pour porter la voix des renards. Avec nous, demandez le retrait des renards de la liste des “ESOD” (ex-nuisibles).

Insécurité à la chasse : chasseurs 1, les autres 0

Alors que 4 Français sur 5 sont favorables au dimanche sans chasse, jour où l’on compte le plus grand nombre d’accidents liés à ce loisir, l’État préfère renforcer les intérêts d’une minorité dangereusement armée : l’appli-gadget permettant de signaler les chasses en cours est non seulement anti-démocratique, elle est aussi à l’avantage des chasseurs qui vont être confortés dans leur sentiment d’appropriation de la nature et de la biodiversité.

Sécurisation de la chasse: One Voice dénonce un énième écran de fumée

Sécurisation de la chasse: One Voice dénonce un énième écran de fumée

Sécurisation de la chasse: One Voice dénonce un énième écran de fumée
06.01.2023
Sécurisation de la chasse: One Voice dénonce un énième écran de fumée
Chasse

Quand les tueurs d’animaux deviennent des tueurs tout court, le gouvernement propose du Canada Dry, bien loin des attentes et du ras-le-bol de la population française, qui aimerait profiter de la Nature et du grand air (du peu qui reste) sans risquer sa vie. One Voice dénonce le sous-dimensionnement dramatique des propositions gouvernementales qui se profilent au regard de l’enjeu. Ce qu’il faut, c’est une réforme radicale de la chasse, pas des mesurettes qui sont une fois de plus une insulte aux familles en deuil et à la biodiversité qui s’éteint sous nos yeux.

Entre Arlésienne et Canada Dry…

Fin octobre 2022, Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et donc du dossier chasse, a mis en place une concertation – le sujet en nécessitait-il encore une?… Car ces annonces d’encadrement de la chasse, c’est l’Arlésienne… On pensait qu’il y aurait une proposition de loi après l’efficacité de la pétition déposée sur le site du Sénat par le collectif Un Jour Un Chasseur, puis de notre audition par la mission des sénateurs… Mais non, toujours pas de décisions immédiates.

Lundi, la ministre annonce donc le fruit de cette concertation. Il s’agirait entre-autres de limiter l’alcoolémie des chasseurs, une mesure minimale dont les Français ont découvert pantois à l’automne qu’aucune restriction ne s’imposait jusqu’à présent sur ce plan à des personnes pourtant armées battant la campagne. Une demande que One Voice portait depuis de nombreuses années, tout comme le contrôle de la vue annuel

Une autre des mesures attendues par plus de quatre Français sur cinq pour sécuriser la chasse en France (proportion stable depuis cinq ans : voir les trois vagues du sondage IPSOS/One Voice 2018, 2021 et 2022), c’est une interdiction de chasser pendant l’intégralité des vacances scolaires ainsi que deux jours par semaine y compris le dimanche.
Au lieu de cela, le gouvernement devrait accoucher d’un gadget, une application dénommée “Suricate” (on va nous dire, pour une fois ce n’est pas un numéro vert!) qui, s’il ne concernait pas la vie ou la mort d’autrui, serait risible.

Un lobby des chasseurs et des armuriers plus fort que la sécurité et la biodiversité

L’absence d’une quelconque volonté politique de changer quoi que ce soit est triste à pleurer. Les morts animales et humaines cumulées ne font toujours pas le poids face à un lobby dont on peut se demander comment il parvient toujours à dicter sa loi alors qu’il représente si peu de monde. Les ruraux comme les urbains en ont plus que marre!

Que peut-on encore attendre d’un gouvernement qui n’est même pas capable d’écouter la population? De la garder en sécurité?
La chasse à courre est toujours là, la vénerie sous terre aussi, ainsi que la chasse en enclos et les élevages de sangliers ou de chevreuils relâchés pour être tués. Le président de la République a même baissé de moitié le prix du permis de chasse lors de son premier mandat! Et le ministère s’est opposé tant de fois à nous au Conseil d’État pour maintenir et justifier le massacre des oiseaux par les pièges cruels des chasses à la glu et autres chasses traditionnelles…

Si les grandes avancées pour la biodiversité en général et les animaux en particulier se résument à des emballages plastiques dans les fast-food et à une application, on est bien loin de l’espoir suscité par le “Make our planet great again” des débuts de Macron I.

Pour la fermeture de la colonie de babouins de l’université de Murcie

Pour la fermeture de la colonie de babouins de l’université de Murcie

Pour la fermeture de la colonie de babouins de l’université de Murcie
05.01.2023
Pour la fermeture de la colonie de babouins de l’université de Murcie
Expérimentation animale

Stop Camarles, partenaire espagnol de One Voice, vient de révéler en vidéo les conditions de détention des beagles et des babouins d’une université espagnole où se pratiquent l’injection de produits nocifs dans le cerveau des singes et la transplantation d’organes de cochons sur eux. Avec nous, demandez la fermeture de la colonie de babouins de Murcie.

Edit au 19 janvier 2023

La réglementation européenne indique un minimum de quatre à sept mètres carrés au sol pour deux babouins, mais un minimum de trois à six mètres cubes en volume par individu au sein d’une volière. Il est donc difficile d’évaluer le respect de cette réglementation sur la base des vidéos fournies.

Le 12 octobre, un babouin s’est échappé de la volière dans laquelle il était détenu par l’université. Après avoir traversé une autoroute et voyagé de toit en toit, il a été rattrapé, fléché au fusil anesthésiant, puis ramené dans la cage.

En réponse à cet « incident », One Voice s’est tout naturellement associée à l’association espagnole Stop Camarles (avec laquelle nous sommes déjà partenaires sur de nombreuses campagnes concernant les primates destinés aux laboratoires) et à quinze autres associations dans le monde pour demander au comité d’éthique de cette université et aux ministères espagnols de faire fermer cette colonie de babouins et d’encadrer le transfert des animaux vers un sanctuaire qui pourrait assurer leurs besoins sans les soumettre à des expériences macabres.

L’université ne respecterait même pas la réglementation…

Hier matin, Stop Camarles a révélé de nouvelles images et vidéos, qui montrent les box des chiens et les volières des singes.

Lire la vidéo

Celui qui s’est échappé en octobre a pu, pour la première fois, sentir l’herbe sous ses pieds et grimper à de vrais arbres. Renvoyé de force dans la volière, il devra, comme les dizaines d’autres membres de la colonie, se contenter d’un pneu suspendu et de quelques plateformes accrochées aux grillages métalliques.

La promiscuité crève les yeux.  [Edit du 19 janvier 2023] Sans parler du fait de maintenir dans une telle proximité des espèces aussi différentes que des babouins et des beagles, générant potentiellement du stress pourtant facilement évitable pour les individus des deux espèces.

Le destin des babouins

Comme la plupart des universités de sciences, cette université du Sud-Est de l’Espagne propose notamment des formations en pratique vétérinaire, en biologie et en biochimie, ponctuées de travaux pratiques impliquant des animaux vivants. Et les recherches utilisant les babouins n’y sont pas plus réjouissantes. Nombre d’entre eux y ont été exploités dans les années 2000 pour étudier la xénotransplantation d’organes de cochons (une pratique vouée à l’échec depuis longtemps).

Plus récemment, en 2019 et 2020, deux articles ont été publiés par l’université de Murcie en collaboration avec ses homologues françaises, allemandes, espagnoles, italiennes et qataries. On y découvre que plus de trente babouins de cette colonie ont reçu des injections de produits dans le cerveau (ou ont été utilisés comme contrôles) pour induire un semblant de démence observé pendant deux ans, avant d’être tous tués pour l’analyse desdits cerveaux…

Aidez-nous à mettre fin à ces pratiques

Avec Stop Camarles, Action For Primates et PETA, nous avons lancé une pétition pour demander la fermeture de la colonie de babouins de l’université de Murcie et le transfert des animaux vers un sanctuaire adapté. Vous pouvez signer cette pétition et la partager sur les réseaux sociaux afin de soutenir notre demande et d’encourager les autorités espagnoles à y répondre favorablement.

Je demande la fermeture de la colonie de babouins de Murcie


Ces pratiques d’expérimentation animale existent en Espagne mais aussi en France. Vous pouvez consulter notre site web consacré aux chiffres et aux expériences autorisées récemment pour plus d’informations.

Si vous êtes témoin de pratiques qui vous révoltent, n’hésitez pas à vous y opposer (comme l’ont fait récemment des étudiantes de l’université de Strasbourg, grâce auxquelles un TP utilisant des hamsters vivants ne sera pas renouvelé l’année prochaine) et à nous contacter pour donner votre témoignage.


Lettre ouverte à Fabien Di Filippo concernant le sort de chiens laissés à l’abandon par le gestionnaire de l’Arche de Bouba

Lettre ouverte à Fabien Di Filippo concernant le sort de chiens laissés à l’abandon par le gestionnaire de l’Arche de Bouba

Lettre ouverte à Fabien Di Filippo concernant le sort de chiens laissés à l’abandon par le gestionnaire de l’Arche de Bouba
05.01.2023
Moselle et Marne
Lettre ouverte à Fabien Di Filippo concernant le sort de chiens laissés à l’abandon par le gestionnaire de l’Arche de Bouba
Animaux familiers

One Voice contacte un député de Moselle et la préfecture de la Marne concernant les animaux d’une fourrière laissés à l’abandon.

One Voice a été alertée du fait que le gestionnaire de la fourrière-refuge de Ranguevaux, l’Arche de Bouba, exercerait ses activités sur différents sites dans plusieurs départements : la commune de Nitting en Moselle et celle de Sainte-Menehould dans la Marne. Après avoir joint la préfecture de Moselle, nous contactons M. Fabien Di Filippo, le député de la quatrième circonscription de ce département, afin de lui enjoindre de mettre en place des actions pour secourir les chiens qui seraient abandonnés dans ce lieu de misère. Nous écrivons aussi à la préfecture de la Marne afin de veiller à ce qu’aucun animal ne soit plus détenu dans la structure de Sainte-Menehould.

Photo DR

Monsieur le Député
Fabien Di Filippo
Assemblée Nationale
126, rue de l’Université
75007 Paris

Vannes, le 5 janvier 2023

Objet : Fourrière-refuge de Ranguevaux – Arche de Bouba

Monsieur le Député,

Vous avez certainement eu connaissance des derniers faits relatifs à l’affaire de la fourrière-refuge de Ranguevaux (57700), qui dure maintenant depuis plusieurs années et qui illustre parfaitement le peu de considération portée aux animaux souffrants par les pouvoirs publics en France.

Le calvaire de plusieurs animaux malades (puces, vers, coryza, typhus, péritonite infectieuse féline, virus de l’immunodéficience féline), requérant des soins de manière urgente, laissés à l’abandon et détenus dans un lieu se rapprochant plus d’un dépotoir que d’une fourrière, a pris fin ce lundi 26 décembre. Les gendarmes, accompagnés d’une association de protection animale et des élus de la commune de Ranguevaux, ont pu obtenir leur transfert vers une autre structure. Malheureusement, comme le relate la presse régionale, certains n’auraient pas survécu et seraient décédés dans l’indifférence.

La fourrière de Ranguevaux étant déjà défavorablement connue des services vétérinaires de la préfecture de Moselle depuis plusieurs années, cette situation aurait pu et aurait dû être évitée.

Plusieurs dizaines d’animaux y avaient déjà été saisis au fil du temps, des suspensions d’activité avaient été ordonnées, et le gestionnaire a même été condamné pour mauvais traitements envers les animaux et pratique commerciale trompeuse.

Il est intolérable que les activités de cette fourrière-refuge aient pu perdurer. Qu’attendent les services compétents pour faire définitivement fermer cette structure ? Combien d’animaux innocents devront encore souffrir le martyre pour que les pouvoirs publics prennent les décisions qui s’imposent ?

Si les chats survivants ont pu être sortis de cet enfer, One Voice a été alertée du fait que des chiens appartenant au gestionnaire seraient gardés eux aussi dans des conditions abominables sur un autre site de la commune de Nitting, dépendant de votre circonscription. Une dizaine de chiens seraient en effet détenus dans un chalet insalubre ainsi que dans des box et une véranda, et seraient nourris seulement deux à trois fois par semaine car aucune présence humaine quotidienne n’y serait assurée.

Par ailleurs, nous avons été informés du fait que vous auriez eu connaissance de la situation de ces chiens et que vous refuseriez d’y réagir, tout en approuvant les paroles d’un élu qui aurait déclaré : « Ce ne sont que des animaux. »

Si tel est le cas, One Voice aimerait connaître votre position sur la situation, ainsi que les actions que vous comptez entreprendre afin que les animaux toujours sur place soient rapidement secourus, et surtout, pour faire fermer ce lieu qui aurait dû l’être il y a bien longtemps.

Vous remerciant de l’attention portée à cette demande et dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Député, l’assurance de notre sincère considération.

Muriel Arnal,
Présidente de One Voice

En infraction avec la loi, une animalerie propose encore d’acheter des animaux sans délai de réflexion

En infraction avec la loi, une animalerie propose encore d’acheter des animaux sans délai de réflexion

En infraction avec la loi, une animalerie propose encore d’acheter des animaux sans délai de réflexion
03.01.2023
Bretagne
En infraction avec la loi, une animalerie propose encore d’acheter des animaux sans délai de réflexion
Animaux familiers

Depuis le 1er octobre 2022, l’entrée en vigueur du certificat d’engagement et de connaissance découlant de la loi contre la maltraitance animale devrait contraindre n’importe quel adoptant ou acheteur à attendre au moins sept jours entre la signature dudit certificat et l’acquisition d’un chien, chat, furet, gerbille, rat ou lapin. Or il n’en est rien! Dans une animalerie de Bretagne, d’où une lanceuse d’alerte connaissant notre implication pour les animaux familiers nous a confié un enregistrement, et sans doute dans bien d’autres animaleries en France, il est toujours possible de repartir avec «son» animal «de compagnie» le jour même, en totale infraction avec la loi! Ensemble, disons: «Animaleries: Je Refuge!»

Une loi aussitôt votée, aussitôt contournée!

Nous avions déjà de sérieuses raisons de douter de la portée de la loi contre la maltraitance animale promulguée le 30 novembre 2021. Confié à notre équipe juste avant Noël, l’enregistrement d’un échange surréaliste entre une employée d’une animalerie bretonne et une femme expliquant vouloir acquérir un chien montre bien, s’il le fallait, que le certificat d’engagement et de connaissance compris dans la loi n’était qu’un gadget de plus, bien incapable de prévenir l’achat compulsif d’êtres sentients.

Un délai d’une heure au lieu d’une semaine pour obtenir son animal-objet

Dans cette animalerie, le client n’a à attendre qu’«une bonne heure» entre le moment où il jette son dévolu sur ce qu’il ne considère que comme une mignonne «boule de poils», et celui où il quittera les lieux en possession de son nouvel animal-objet. Le temps que les employés s’occupent de la paperasse. Exit les sept jours de réflexion imposés par les textes. Il suffit au client de signer un autre certificat, fourni par l’animalerie, pour «renoncer au délai prévu par la loi», sous prétexte que cinq minutes de discussion avec une vendeuse et quelques papiers permettraient d’avoir suffisamment de connaissances sur l’animal en passe d’être acheté, et pleinement conscience que cet achat est en réalité une adoption et donc un engagement à vie.

Comment croire que l’échange lunaire en question puisse être une exception? Qui va contrôler que ces certificats de pacotille ont bien été fournis et signés, si ce n’est le vendeur et l’animalerie qui l’emploie, qui peut visiblement contourner la loi sans la moindre crainte? Et quel intérêt ont de toute façon ces signatures s’il est possible d’éditer des décharges à loisir?

Animaleries? Je refuge!

À cause des petites annonces et des animaleries, qui font des animaux des marchandises comme les autres dans un système consumériste, les refuges débordent de chats et chiens attendant désespérément d’être adoptés par une famille aimante, alors qu’ils ont pour beaucoup été victimes d’abandon.

Nous l’affirmons: par respect pour les animaux, il faut préférer les refuges aux animaleries. Choisir la rencontre réelle entre une famille d’accueil et un animal, et l’adoption après une décision mûrement réfléchie, plutôt que l’achat compulsif d’un être sensible et dépendant dont on n’aura pas forcément les moyens de s’occuper à long terme. En avril 2022, à Nice, dans le cadre de notre campagne «Animaleries, je refuge!», notre antenne locale avait déjà mené une action choc pour dénoncer les animaleries hors-la-loi qui continuaient à exposer chiens et chats en vitrine comme de vulgaires babioles destinées à appâter le consommateur.

Cette situation ne peut plus durer! Signalez-nous toute animalerie hors-la-loi, en attendant que ces lieux de réification des animaux cessent leurs activités en 2024. Signez notre pétition pour protéger nos compagnons chiens et chats et qu’ils ne soient plus traités comme des objets. Réclamons aussi ensemble un plan d’urgence contre l’errance féline