Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale

Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale

Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale
18.04.2023
France
Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Les résultats du sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023 que nous publions sont sans appel: les Français appellent de leurs vœux une sortie de l’expérimentation animale. Dans le détail, les résultats vont tous dans le même sens. One Voice se réjouit d’un tel engouement en faveur des animaux, à l’occasion de la Journée Mondiale des animaux dans les laboratoires (le 24 avril). Cette opinion des Français donne de l’espoir dans la perspective des révisions des réglementations européennes en cours, et nous renforce dans notre engagement de chaque jour pour obtenir une réelle transparence sur les tests, et le développement par les industriels de méthodes sans animaux.

Non seulement une grande majorité de la population est défavorable à l’expérimentation animale (trois Français sur quatre!), mais elle l’est quels que soient les produits testés (médicaments, drogues, ou encore produits chimiques – comme les produits ménagers ou les cosmétiques) et les espèces animales concernées. Les Français soutiennent également le développement et l’usage exclusif, quand elles existent, de méthodes de test sans animaux. Enfin, ils lancent un appel clair à plus de transparence. Plus précisément encore :

Une opposition forte au principe de l’expérimentation animale

Les Français sont très largement (74%) défavorables au principe même de l’expérimentation animale, 43% d’entre eux se déclarant même tout à fait défavorables. Cette opposition est non seulement majoritaire, mais elle est également en forte hausse. En vingt ans, elle a progressé de 10 points (comparaison des résultats avec ceux d’une enquête réalisée par Ipsos pour One Voice, par téléphone, du 31 janvier au 1er février 2003, auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus).

Un écart de perception important s’observe entre hommes et femmes. Les femmes sont globalement défavorables à l’expérimentation animale dans une proportion plus forte que les hommes (85% contre 63%).

Au-delà de l’opposition de principe, un soutien clair à l’interdiction de certaines pratiques liées à l’expérimentation animale

Dans le détail, on observe un soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale destinée à tester différents types de produits. C’est le cas pour les produits ou les ingrédients chimiques (66%, +11 points par rapport à 2003), les produits nocifs consommés par l’humain comme le tabac ou la drogue (66%) ou bien encore pour les médicaments (65%). Quel que soit le type de produit sur lequel ils sont interrogés, les Français soutiennent l’interdiction de l’expérimentation animale.

Les Français sont aussi très majoritairement favorables à la fin des captures et élevages d’animaux destinés à l’expérimentation. La plupart des répondants soutiennent la fermeture des élevages situés en France et destinés aux laboratoires, que ce soient les élevages de chiens (85% soutiennent leur fermeture) ou bien les élevages de primates (80%). La capture d’animaux sauvages fait aussi l’objet d’un rejet important : 81% des Français soutiennent l’interdiction de la capture de primates dans la nature en Asie et leur envoi en France pour procéder à des expériences.

Un soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale qui varie selon l’espèce animale, mais qui demeure systématiquement majoritaire

Le souhait d’interdiction de l’expérimentation animale varie selon l’espèce sur laquelle cette expérimentation est réalisée. Les animaux familiers suscitent davantage le souhait d’une interdiction (85% pour les chiens, 84% pour les chats), tout comme les chevaux (84%) ou les primates (81%).

Si le soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale est moins élevé pour d’autres espèces animales, c’est tout de même le cas pour une majorité de répondants pour les insectes (55%) ou les rongeurs (65%).

Quelle que soit l’espèce animale, on observe que les femmes se montrent systématiquement plus favorables à l’interdiction des expériences que les hommes, avec à chaque fois un écart supérieur à 10 points (91% des femmes sont ainsi favorables à l’interdiction de l’expérimentation sur les chiens, contre 80% des hommes).

Les Français plébiscitent le développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale

D’une manière générale, les Français soutiennent l’idée qu’il faut développer les méthodes alternatives à l’expérimentation animale pour ne plus avoir à la faire subir à des animaux (81% défendent cette position contre 19% seulement qui considèrent ces expériences comme une nécessité pour la santé humaine). On observe une nouvelle fois que les femmes sont les plus critiques envers l’expérimentation animale, 86% d’entre elles soutenant le développement des méthodes alternatives tandis que seulement 14% privilégient les expériences à des fins de santé humaine.

Les Français souhaitent également que, lorsque ces méthodes alternatives existent, l’expérimentation animale soit interdite. 87% sont favorables à cette mesure, dont 59% qui y sont même tout à fait favorables. Ils affichent aussi un soutien large (83%, dont 52% qui y sont tout à fait favorables, en hausse de 12 points par rapport 2003) à la mise en place d’une autorité indépendante visant à contrôler que les expérimentations sur les animaux sont nécessaires et ne peuvent être remplacées par d’autres méthodes.

Afin de développer ces méthodes alternatives, ils soutiennent massivement un transfert progressif des financements publics destinés à l’expérimentation animale vers le financement d’organismes scientifiques qui développent des méthodes de recherche sans animaux (89% des Français y sont favorables, dont 54% tout à fait favorables).

Favorables au développement des méthodes alternatives, les Français soutiennent l’autorisation de mise sur le marché de médicaments ayant été testés selon des méthodes alternatives à l’expérimentation animale (84% y sont favorables, dont 46% tout à fait favorables).

Un appel à la transparence en matière d’expérimentation animale

Près de 9 Français sur 10 (87%) considèrent qu’il est important que le consommateur soit informé de l’existence de l’expérimentation animale, lorsque celle-ci a eu lieu, sur les produits qu’il achète. 56% d’entre eux considèrent même cette information comme très importante.

En plus de ce sondage, One Voice organise une action de sensibilisation partout en France et publie un rapport très densément sourcé sur l’utilisation des primates dans les laboratoires après leur capture, leur élevage et leur transport, et le rôle majeur de la France dans ce commerce international. Une pétition est également mise à disposition du public pour faire cesser ce commerce des macaques à longue queue, espèce en danger particulièrement expérimentée.

Télécharger les résultats graphiques du sondage
Télécharger la synthèse des résultats

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale
18.04.2023
France
One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Sur une vingtaine de pages rigoureusement sourcées, One Voice expose le calvaire infligé par l’expérimentation animale à des milliers de primates chaque année. Et appelle la France à se diriger vers la fin des tests sur animaux, en commençant par renoncer à l’utilisation des macaques à longue queue.

3 000. C’est le nombre de macaques à longue queue à avoir subi des expériences en France en 2020. Ces primates sont les plus fréquemment utilisés en expérimentation animale et les seuls à être aussi massivement victimes de captures dans la nature. Dès 2008, les enquêteurs de One Voice ont infiltré un des nombreux élevages de macaques du Cambodge, où des laboratoires européens passent leurs « commandes » d’animaux à expérimenter. Individus piégés, immobilisés au sol puis enfermés dans des cages pour « produire » des petits qui subiront toutes sortes d’expériences à l’autre bout du monde… Que ce soit au Cambodge, en Indonésie, au Vietnam ou sur l’Île Maurice, la réalité est la même. Et ce alors que les macaques à longue queue ont été déclarés espèce en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en 2022.

Des compagnies aériennes complices

Après une première période d’enfermement en élevage, les singes sont poussés dans des caisses en bois entassées les unes sur les autres dans la soute d’avions. Malgré une campagne acharnée de One Voice contre ces transports par Air France, la compagnie aérienne a longtemps été la seule de cette envergure en Europe à persévérer dans ces vols de l’horreur. Ce n’est qu’en 2022 que nous avons pu crier victoire, Air France annonçant arrêter le transport de primates vers les laboratoires à partir de juin 2023.

La France au cœur de l’industrie

En attendant, les primates continuent à être débarqués en France. Mais notre pays n’est souvent qu’une étape. Au sein de la plate-forme Silabe, un établissement rattaché à l’Université de Strasbourg, des centaines d’animaux sont détenus en quarantaine avant d’être vendus à d’autres pays en Europe.

Les singes sont ensuite exposés à de nouvelles sources de stress et de souffrance. Dans les laboratoires français comme étrangers, les chercheurs ne les arrachent à leur isolement que pour leur implanter des électrodes dans le cerveau, tester sur eux la toxicité de médicaments destinés aux humains ou encore les utiliser pour prélever leurs cellules, leur sang et leurs tissus. Après avoir subi des années de tortures, les singes sont tués, sans avoir jamais rien connu d’autre que la cynique réalité de l’expérimentation animale.

Des avancées attaquées par les testeurs

Avec l’interdiction d’importer dans l’Union européenne de nouveaux primates nés de parents capturés dans la nature et le refus des compagnies aériennes de transporter des singes vers les laboratoires, l’année 2022 fixait un cadre favorable pour l’arrêt des tests sur animaux. Mais, alors que ces avancées ont déjà été si difficiles à arracher, l’industrie, très active auprès des médias et des milieux politiques, reste opposée à tout progrès en faveur des animaux, et n’hésite pas à faire en sorte que les réglementations ne soient pas appliquées. La vigilance et l’action restent de mise.

Forte d’un nouveau sondage qui témoigne d’une opinion publique française plus que jamais favorable à la fin de l’expérimentation animale, qui fait écho à l’obtention de plus d’un million de signatures validées de citoyens européens, One Voice lance une semaine d’action en faveur des primates utilisés dans les laboratoires. Et appelle la France à cesser toute utilisation des macaques à longue queue dans une nouvelle pétition.

Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires

Rapport – L’expérimentation animale et les primates

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Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
18.04.2023
Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
Expérimentation animale

En tant que membres du comité d’organisation de l’Initiative citoyenne européenne (ICE) Save Cruelty-Free Cosmetics, nous avons participé, le 17 mars 2023, à la rencontre avec des membres de la Commission européenne à Bruxelles. Le but ? Déposer officiellement les 1,2 million de signatures validées, prouvant l’intérêt massif que porte le peuple européen aux animaux victimes de l’expérimentation animale, et présenter les demandes émanant de défenseurs des animaux.

Crédit photos: European Union, 2023

Il s’agissait de la première étape du processus de l’ICE après la collecte et la vérification de l’authenticité des signatures des citoyens européens à la Commission européenne.

Les porte-parole des associations de défense des animaux européennes porteuses de cette ICE, Cruelty Free Europe et l’ECEAE (les deux coalitions dont One Voice est membre), HSI Europe, Peta UK et Eurogroup for Animals, ont donc présenté à nos côtés les trois grands axes des demandes à cinq hauts responsables et à leurs équipes. Thierry Breton, commissaire européen en charge notamment du marché intérieur, Vera Jourová, vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne et de la transparence, ainsi que les directeurs généraux en charge de la Recherche et de l’innovation, du Marché intérieur et de l’industrie, de l’Environnement, ont écouté très attentivement notre exposé et ont posé des questions. L’auditoire de commissaires, directeurs et directrices semblait très à l’écoute de notre présentation.

Le premier axe : la protection de l’interdiction de tester les cosmétiques sur les animaux

Les trois piliers qui ont fait l’objet d’un développement précis étaient les tests des cosmétiques et notre volonté de protéger la directive européenne obtenue de longue lutte, interdisant bel et bien de tester ces produits sur les animaux.

Le deuxième objectif : faire valoir la voix des animaux des laboratoires dans la révision de la loi sur les produits chimiques

Le deuxième pilier était une alerte sur les tests des produits chimiques. En effet, le Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal 2.0) pourrait avoir un effet pervers majeur : celui de multiplier les tests et donc de susciter une augmentation immédiate et drastique du nombre d’animaux utilisés. La révision du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage (CLP) modifie la directive relative aux substances dangereuses (67/548/CEE (DSD)), celle relative aux préparations dangereuses (1999/45/CE (DPD)) et le règlement (CE) nº 1907/2006 (REACH). Or, en tant que défenseurs de la nature et des animaux, nous soutenons ce Pacte vert contre les industriels de la chimie et leurs produits polluants, tout en insistant sur une réduction du nombre d’animaux expérimentés. Nous pensons donc qu’une troisième voie est possible entre ces deux positions (associations environnementales ou industriels).

De fait, nous appelons nos partenaires défenseurs de la nature à ne pas oublier les animaux déjà loin des regards dans les laboratoires. Nous avons plaidé auprès de la Commission pour que tout nouveau test exigé le soit selon des méthodes sans animaux, (un peu comme la loi américaine qui vient d’être votée) afin de respecter l’esprit de la directive européenne, notamment concernant les 3R, exigeant de « réduire » leur nombre dans les laboratoires européens. Alors que depuis la promulgation de cette directive, les chiffres stagnent lamentablement, il ne manquerait plus qu’ils augmentent !

Le troisième point abordé : une sortie de l’expérimentation animale progressive avec de vraies étapes

Nous avons montré aux membres de la Commission européenne présents qu’une perspective de société gagnante à trois niveaux pouvait être atteinte : une solution gagnante pour les animaux eux-mêmes (et c’est le sens de notre ICE), où la fiabilité de la science (et donc la santé) serait envisagée, et où l’industrie serait également gagnante par le développement de nouvelles méthodes et donc d’un nouveau marché. Pour cela, il faut fixer des échéances et des buts à atteindre par étapes, car en la matière, les bonnes intentions ne suffisent plus.

À présent, la Commission analyse notre Initiative. Elle a jusqu’au 25 juillet 2023 pour présenter sa réponse officielle. D’ici là, une audience au Parlement européen est prévue, dont la date n’est pas encore fixée.

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
17.04.2023
Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
Animaux familiers

Au début du mois de février, Mani a été retrouvé agonisant, un collet manquant de lui sectionner une patte. Même s’ils sont autorisés par la loi, ces pièges n’en font pas moins souffrir leurs cibles. Chaque année, des milliers d’animaux sont piégés au simple motif qu’ils causeraient des dégâts aux activités humaines. Mani en a été la victime collatérale.

L’histoire de Mani

Le 12 février dernier en rentrant chez lui, un couple aperçoit un chat prostré dans son garage. En s’approchant, stupeur : il se rend compte que la patte arrière droite de l’animal est prise dans un collet. Ce dernier agissant comme un garrot, le pied est extrêmement enflé. Pris en charge par l’association Pattes Pas Trouille et conduit chez le vétérinaire, celui-ci estime que ce chat baptisé Mani a passé au minimum trois jours avec le lacet autour de la patte ! Il constate par ailleurs une plaie par striction violente, un œdème, une stase veineuse (le sang ne circule plus correctement dans la veine) et même des lésions de type gangrène. À ce moment-là, le pire est à craindre et l’amputation est envisagée.

Une question reste en suspens… Comment Mani a-t-il pu se libérer ? A-t-il pu lui-même briser le fil métallique en se débattant, complètement terrorisé ? Ces pièges étant conçus pour immobiliser des renards ou même des blaireaux, cela est peu probable… Le piégeur a-t-il préféré couper son matériel, ne souhaitant pas s’embarrasser à porter secours à un animal souffrant ?

Un cas qui n’est malheureusement pas isolé

Si Mani a eu la chance de trouver de l’aide et d’être soigné, ce n’est pas le cas des milliers d’animaux sauvages qui décèdent chaque année à la suite d’un piégeage. Tuants ou non, ces pièges sont parfaitement légaux. Ils sont utilisés pour mettre à mort les « ESOD », des animaux accusés de commettre de prétendus dégâts aux intérêts humains, alors qu’ils essayent simplement de survivre dans une nature dégradée par les humains.

En fonction du modèle, ces pièges brisent la nuque, enserrent un membre, enferment dans une boîte. Lorsque les animaux ne meurent pas sur le coup, ils seront abattus par le piégeur après de longues heures d’attente et de terreur. En plus de faire souffrir des animaux injustement considérés comme « nuisibles », ces instruments de torture ne sont pas sélectifs et les victimes collatérales sont nombreuses. Le mois dernier, une louve (appartenant à une espèce protégée) est morte étouffée dans un collet à renard. Il y a quelques semaines, Cooper, un border collie, a été pris dans un piège
à mâchoire
pourtant interdit.

Contre toute attente, après deux mois de convalescence, Mani va mieux. Des semaines de soins minutieux, d’antibiotiques, d’antidouleurs, de pommades, de cortisone, de bains, de pansements, mais aussi et surtout des semaines de souffrance : chairs nécrosées, décomposition et chute des muscles et tendons avant régénération. Aujourd’hui, ce survivant va bien et sa patte est sauvée. Nombreux sont ceux qui n’ont pas cette chance.

Ce beau félin noir a depuis rejoint une famille aimante et n’aura plus jamais besoin de se battre pour survivre à l’extérieur. Contrairement à lui, des millions de chats errants continuent de souffrir chaque jour dans nos rues et campagnes.

Pour Mani et pour que le calvaire qu’il a vécu ne soit pas négligé, nous avons porté plainte et représenterons aussi Pattes Pas Trouille. Pour mettre un terme à ces pratiques barbares et  demander avec nous un plan national d’urgence pour eux, signez notre pétition.

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
12.04.2023
Loire-Atlantique
À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
Animaux familiers

Le 26 février, notre antenne de Loire-Atlantique a sensibilisé le public venu au salon du chiot de Saint-Herblain. Nous y avons à nouveau constaté le traitement que ce type d’événement réserve aux animaux, qui y sont vus comme de simples marchandises. Une réalité à laquelle ne change rien le certificat d’engagement et de connaissance entré en vigueur en octobre 2022 à la suite de la loi contre la maltraitance animale.

Des animaux rabaissés au rang d’objets

Les images filmées par nos militants au salon du chiot de Saint-Herblain ne mentent pas. Parqués à trois ou quatre, voire plus, dans des enclos minuscules, les chiots sont allongés, inertes ou très agités, remplissant l’espace de leurs aboiements. Toute la journée, ils sont soumis au stress, au bruit et au passage des nombreux visiteurs. Certains ont tout juste deux mois, mais tous sont ici pour être vendus au premier «coup de cœur», comme s’ils n’étaient que d’adorables peluches.

Derrière la présence de tous ces jeunes animaux, on devine l’exploitation de chiennes et de chattes forcées à «produire» toujours plus de petits pour alimenter un commerce lucratif. Au point qu’il arrive, comme le dénonce une éleveuse, que certaines donnent à nouveau naissance alors qu’elles n’ont même pas fini d’allaiter leur dernière portée.

Pour protéger chiens et chats, rien d’autre qu’une mesure inapplicable..…

Censé lutter contre les achats compulsifs, le certificat d’engagement et de connaissance compris dans la loi contre la maltraitance animale devrait être appliqué depuis le 1er octobre 2022. Mais une fois de plus, nous avons relevé que le délai de réflexion de sept jours imposé entre sa signature et l’adoption n’était pas respecté. Rencontré alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui un chiot dans les bras, un couple confirme à l’un de nos militants avoir bel et bien signé un document… fourni sur place et antidaté. Ainsi, la décision de s’engager auprès d’un animal pour de nombreuses années a été mûrie pendant… cinq minutes.

Une comportementaliste, allée à la rencontre des éleveurs présents à Saint-Herblain et rencontrée par nos militants, s’offusque de cette situation:

«Ils n’ont aucun moyen de valider les sept jours de délai. Les gens peuvent télécharger un certificat sur Internet, le signer, l’antidater et puis c’est bon, ok, j’adopte. C’était une question que j’avais en venant à ce salon: comment ça se passe par rapport à cette loi qui est passée l’année dernière? Et puis visiblement, bon an, mal an, on contourne un peu, il n’y a pas de réglementation.»

….. et des sanctions purement symboliques

Mais comment pourrait-il en être autrement quand aucun moyen de contrôle extérieur n’est prévu par la loi? Peut-on attendre des éleveurs qu’ils garantissent l’application du délai de réflexion alors que leur intérêt est de vendre le plus d’individus possible? Quand on sait qu’en cas de manquement ils ne risquent qu’une amende de 450 euros pour un chiot vendu entre 1500 et 2000 euros, on comprend que le fameux certificat n’est qu’un énième gadget.

Nous dénonçons depuis toujours les animaleries et tous les événements qui nourrissent la spirale de l’abandon et de l’errance. Comme ils l’avaient déjà fait à Antibes en février dernier, nos militants se sont mobilisés pour sensibiliser les visiteurs, les invitant à se tourner vers un refuge où de nombreux animaux attendent de trouver une famille.

Pour que cette situation cesse, signez notre pétition pour une meilleure protection juridique de nos compagnons chiens et chats. Et demandons aussi ensemble qu’un plan d’urgence contre l’errance féline soit enfin mis en place.

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
11.04.2023
Arles
Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
Exploitation pour le spectacle

Le Père Robert Culat, prêtre avignonnais, a dénoncé la tauromachie à quelques pas des arènes d’Arles avec PETA et One Voice

« C’est un péché de torturer les animaux » : c’est le message brandi lundi 10 avril 2023 à Arles par le Père Robert Culat, prêtre catholique du diocèse d’Avignon, en cette Féria de Pâques. Il s’est tenu non loin des arènes d’Arles en amont de la corrida de rejón, aux côtés de militants de PETA et de One Voice portant des cornes de taureaux et gisant au sol, pour rendre hommage aux victimes de la corrida et rappeler que cette activité cruelle est en désaccord total avec les valeurs de compassion que soutiennent les deux associations, l’Eglise catholique et notre société en général.

Crédit photos: Peta

« Chaque taureau, comme tout animal, est un être sensible, capable d’éprouver la souffrance. Il est une créature de Dieu digne de respect, et comme le pape François l’enseigne, ‘toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine’ », déclare le Père Robert Culat. « Dans le contexte de la fête de Pâques, des corridas sont données à Arles. Mais Pâques est la fête de la vie du Christ ressuscité, de celui qui a remplacé les sacrifices d’animaux par le sacrement de la messe – comment est-il possible d’associer la victoire de la vie dans la résurrection à un spectacle qui donne la mort ? ».

Dans l’une de ses prières, le pape François indique la responsabilité des êtres humains : « Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi ». Pourtant, lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval, se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador (tueur) tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand il rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé.
One Voice, quant à elle, a mené de nombreuses enquêtes dans le milieu taurin et s’oppose notamment à ce que les enfants soient formés à tuer de jeunes taureaux et assistent à des corridas. L’association, qui appelle à une éthique animale et planétaire, soutient également l’interdiction de l’exception culturelle appliquée à ce qui n’est ni plus ni moins que la mise en scène d’actes de cruauté sur des êtres sentients.

PETA et One Voice encouragent celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, dont Arles, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France.

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Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
11.04.2023
Union Européenne
Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
Expérimentation animale

Le 31 mars 2023, la Commission européenne a publié un rapport révélant les statistiques de l’expérimentation animale dans les États membres pour l’année 2020. Des chiffres très élevés auxquels a largement participé la France, qui compte toujours parmi les pays réalisant le plus d’expériences sur des animaux.

En 2020, près de 8 millions d’animaux ont été expérimentés pour la recherche et les tests, et plus de 680 000 pour la création et le maintien de certaines lignées génétiquement modifiées. Ces chiffres, déjà inacceptables, ne comptabilisent même pas tous les individus passés entre les mains des laboratoires. Des animaux utilisés uniquement pour leurs tissus ou des invertébrés autres que les céphalopodes, il ne reste aucune trace.

Sanglant podium pour l’Hexagone…

Une fois de plus, la France joue un rôle de premier plan dans cette hécatombe. Déjà dénoncée pour avoir largement participé à des expériences illégales en 2019, elle s’est retrouvée l’année suivante sur le podium des trois plus gros utilisateurs de l’Union européenne avec plus de 1 600 000 procédures, aux côtés de l’Allemagne et de la Norvège.

Mais ce n’est pas tout. Non contente d’utiliser un nombre record d’individus chaque année, la France fait également partie de ceux qui leur infligent le plus de souffrances. Alors que la proportion de procédures dites « sévères » stagne entre 8 et 10 % dans l’Union européenne (UE) depuis 2015, elle reste entre 14 et 19 % en France. La proportion de tests dits « modérés » a quant à elle augmenté dans notre pays, au détriment de celle des tests dits « légers ». À croire que chez nous, on aime avancer à reculons…

… et acharnement sur les macaques crabiers

Mais penchons-nous sur le cas des macaques crabiers. Le nombre d’individus utilisés pour la première fois dans l’UE a diminué depuis 2018, atteignant 4 220 animaux expérimentés en 2020. La France aurait pu suivre le mouvement. Il n’en a rien été. Sur ce même laps de temps, la part de ces animaux ayant subi des tests dans notre pays a augmenté de 5 %. Comme si cela ne suffisait pas, il a eu de plus en plus recours à des individus originaires d’Asie, où ils sont en danger d’extinction, et utilise toujours deux fois plus de macaques crabiers dont les parents ont été capturés dans la nature que les autres États membres.

Face à ces chiffres toujours aussi révoltants, nous renouvelons notre demande d’un vrai programme de sortie de l’expérimentation animale partout en Europe, parallèlement à un vrai financement du développement des méthodes de recherche sans animaux.

Consultez notre site consacré aux analyses des données ministérielles pour en savoir plus sur l’expérimentation animale et ses victimes en France.

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation

Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation
07.04.2023
Moselle
Salon du chiot de Metz: lettre ouverte à la SAS Passion Chiots Organisation
Animaux familiers

Un salon du chiot a été organisé le week-end dernier (1er et 2 avril) à Metz, alors même que les associations de protection animale sont déjà débordées par les abandons. Nous regrettons que de telles pratiques de commercialisation et d’objectification des animaux soient toujours d’actualité.

Après la tenue d’un salon du chiot aux Arènes de Metz le week-end du 1er et 2 avril, One Voice ne peut que s’inquiéter du sort des animaux qui y ont été présentés.

Alors que la loi du 30 novembre 2021 sur la maltraitance animale prévoit l’interdiction de la vente de chiens et de chats dans les animaleries dès le 1er janvier 2024 -admettant donc à demi-mot qu’ils ne sont pas de simples objets de consommation-, les événements du type salons du chiot ne semblent pas concernés.

Des chiots âgés de quelques semaines peuvent donc être exposés chaque week-end au bruit incessant, à la lumière artificielle, au va-et-vient de la foule et des acheteurs les «tripotant» dans tous les sens.

Alors même que des milliers d’animaux sont abandonnés chaque année, comment garantir que ces chiots, exposés comme de vulgaires objets, ne connaîtront pas le même sort dans quelques mois?

Les refuges sont saturés, ils débordent de chiens et de chats et doivent très souvent refuser de nouvelles prises en charge. Pour pallier ce manque de place, des dizaines et des dizaines d’animaux sont euthanasiés quotidiennement dans les fourrières. Et pourtant, notre pays continue de commercialiser des êtres vivants.

Ces salons du chiot sont la porte ouverte à des achats impulsifs et irréfléchis. Les Arènes prennent soin de rappeler sur leur site internet qu’un certificat d’engagement et de connaissances est obligatoire pour tout achat d’un chiot au salon, sans pour autant préciser qu’un délai de réflexion de sept jours est obligatoire entre la signature de ce certificat et l’acquisition.

Il y a quelques semaines, nous alertions déjà le public sur les manœuvres des éleveurs, prêts à contourner la loi pour écouler leur «marchandise», comme ce fut le cas au salon du chiot d’Antibes, mais aussi comme nous l’avons dénoncé dans diverses animaleries. Comment garantir que ce ne fut pas le cas à Metz, ou que cela ne se reproduira pas dans le futur?

Ce type de manifestation participe directement à l’objectification des animaux et encourage l’irresponsabilité des vendeurs et des acquéreurs. N’aurait-il pas été plus réfléchi et opportun d’organiser un événement avec les refuges et associations du département, durant lequel les adoptants sont guidés et écoutés par des bénévoles qui, n’étant pas motivés par l’argent engendré par une transaction, choisissent une adoption adaptée à chaque animal?

Spécialisée dans la tenue de ce genre de manifestations, la SAS Passion Chiots Organisation prépare déjà son prochain événement à Montbéliard le week-end prochain (8 et 9 avril).

Nous invitons donc les Montbéliardais souhaitant accueillir un compagnon à préférer les refuges remplis de chiens débordant eux aussi d’affection, pour certains en attente d’une famille depuis de longs mois. En adoptant un chien dans un refuge, vous en sauverez deux: celui qui rejoindra votre foyer permettra de libérer une place pour accueillir un autre malheureux, le sauvant d’un abandon sauvage ou d’une euthanasie.

Signez nos pétitions pour demander le respect des lois contre les maltraitances animales.

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins

Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins
06.04.2023
La Réunion
Expérimentation animale : l’État donne son feu vert à des expériences mutilant des dauphins
Expérimentation animale

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vient d’autoriser 124 prélèvements de peau et de chair sur des dauphins vivant autour de l’île de La Réunion. Loin de se préoccuper des animaux, l’analyse de ces tissus brutalement arrachés semble avoir pour objectif de faciliter la pêche… One Voice dénonce cette énième violence commise sur ces animaux.

L’expérience qui se prépare dans les eaux de La Réunion avec la bénédiction du ministère est inacceptable.

Des groupes de dauphins pourront bientôt y être pris pour cible, suivis et visés avec une flèche de prélèvement qui viendra s’enfoncer sous leur nageoire dorsale pour leur arracher un morceau de chair. Une attaque dont on peut facilement imaginer tous les risques en matière de stress généré et de blessures physiques. Les initiateurs de ce projet, eux, ne semblent pourtant pas s’en inquiéter outre mesure. Ils prévoient effectivement que « les blessures potentielles seront gérées dans la mesure du possible par le vétérinaire et les membres de la structure en charge du bien-être animal ». Comment vont-ils soigner des dauphins qu’ils vont gravement effrayer ? En les poursuivant ? En les capturant ? L’expérience dudit prélèvement en elle-même est déjà révoltante, mais cela ne pouvait visiblement pas s’arrêter là. Ils seront laissés avec leurs blessures et les risques qui ne manqueront pas d’en découler.

Mutiler des dauphins pour mieux tuer des poissons

Le but d’un tel traitement n’a rien à voir avec une quelconque préoccupation pour les populations de dauphins concernés. Cela ne nous paraîtrait pas justifiable pour autant d’ailleurs si tel avait été le cas. Mais ici, le projet vise à obtenir une « vision globale sur le réseau alimentaire au niveau de cet écosystème marin » pour « inspirer les recommandations pour la conservation et la gestion raisonnée de ces espèces à l’échelle locale ». Autrement dit, pour faciliter la pêche de milliers de poissons !

Combien de dauphins concernés ?

En dehors de notre colère, l’indication sur le projet de recherche selon laquelle un seul dauphin allait subir ces biopsies nous a alertés. En effet, comment imaginer prélever 124 biopsies de peau de cinq espèces de dauphins sur un seul animal ? Nous avons donc écrit au ministère pour faire part de notre indignation quant à ce projet et obtenir une clarification sur ce chiffre. L’erreur serait « en cours de correction ». C’était le 24 mars. Le 6 avril, l’information erronée était toujours en ligne… Et à notre demande que ce type de projet ne soit plus accepté, nous n’avons obtenu d’autre réponse qu’un silence qui en dit long sur l’intérêt que l’État porte aux animaux. Et comme toujours, ce qui est moralement répréhensible n’est pas forcément légalement attaquable. C’est hélas ce qui ressort de notre analyse juridique de ce projet.

Dotés d’une grande intelligence mais aussi d’un langage complexe et d’une vie sociale très riche, les dauphins sont pourtant loin de bénéficier d’un traitement de faveur. Déjà victimes collatérales de la pêche, ou de la captivité dans lesdelphinariums où ils sont exploités jusqu’à leur mort, ils doivent à présent passer aussi entre les mains de l’expérimentation animale. Il ne fait vraiment pas bon être dauphin en 2023.

Pour eux comme pour les autres animaux, nous continuerons, sans relâche, à tirer la sonnette d’alarme et informer la population sur les expériences autorisées en France. Nous comptons sur vous pour relayer ces alertes, car ces scandales à répétition ne peuvent continuer indéfiniment à se perpétuer dans le silence.

Consultez notre site dédié vous retrouverez les données du ministère de la Recherche sur l’expérimentation animale exposant l’étendue et la gravité des procédures pour les animaux.