Microcèbes mignons élevés pour l’expérimentation animale : le MNHN va devoir communiquer ses documents à One Voice !

Microcèbes mignons élevés pour l’expérimentation animale : le MNHN va devoir communiquer ses documents à One Voice !

Microcèbes mignons élevés pour l’expérimentation animale : le MNHN va devoir communiquer ses documents à One Voice !
08.02.2023
Microcèbes mignons élevés pour l’expérimentation animale : le MNHN va devoir communiquer ses documents à One Voice !
Expérimentation animale

Le tribunal de Versailles ordonne à la préfecture de l’Essonne de communiquer à One Voice les documents sur l’élevage de microcèbes du Muséum national d’Histoire naturelle.

Le 7 février 2023, le tribunal administratif de Versailles a donné raison à One Voice et ordonné que la préfecture de l’Essonne communique à l’association des documents concernant l’élevage de microcèbes mignons de Brunoy appartenant au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN). Si les petits primates continuent pour l’instant d’y subir des expériences, l’obtention de ces informations constitue une première victoire !

Nous en parlions déjà en 2021 et avions organisé un rassemblement à Paris en octobre de la même année. Le 7 janvier 2023, le tribunal administratif de Versailles fait un pas dans notre direction dans notre combat pour les microcèbes mignons victimes d’expérimentation animale de la part du MNHN.

Outrés par l’exploitation de ces petits lémuriens, nous avions demandé à avoir accès à des documents faisant la lumière sur ce qu’ils subissent exactement. En 2021, le préfet de l’Essonne avait refusé d’accéder à notre demande mais aujourd’hui, la justice en a décidé autrement. Elle a ordonné que nous soient communiqués les rapports d’inspection réalisés entre 2014 et 2021 et les informations statistiques sur l’utilisation des animaux, y compris celles sur la gravité réelle des procédures.

Malgré une certaine mauvaise volonté de la part de la préfecture, qui prétextait un manque de temps et de personnel pour ne pas avoir à traiter notre demande, c’est une première victoire importante que nous venons de remporter cette semaine pour ces microcèbes de Brunoy.

Avec nous, demandez l’arrêt des expériences sur les microcèbes mignons en signant la pétition.

Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion

Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion

Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
06.02.2023
Alpes-Maritimes
Au salon du chiot d’Antibes, vous pouvez repartir avec votre chien-objet sans respecter le délai légal de réflexion
Compagnons

Depuis le 1er octobre 2022, toute primo-acquisition d’un chien ou d’un chat est soumise à un délai de réflexion de sept jours. L’adoptant doit en effet signer un «certificat d’engagement et de connaissance» une semaine avant l’adoption. Pourtant, au salon du chiot d’Antibes qui a eu lieu ce week-end (4 et 5 février 2023), il était tout à fait possible de repartir avec son chien en une heure : le temps de payer et de signer quelques papiers. Le non-respect de cette obligation n’est malheureusement pas un cas isolé, comme nous l’avions déjà signalé concernant une animalerie en Bretagne.

Un certificat censé empêcher les achats coup de cœur…

Afin de stopper les achats impulsifs et les abandons survenant quelques jours plus tard par des acheteurs qui n’avaient pas compris qu’un animal n’est pas une peluche, un délai de réflexion obligatoire de sept jours a été instauré depuis le début du mois d’octobre 2022.

En théorie, vous venez donc rencontrer votre nouveau compagnon, vous signez ce fameux certificat d’engagement et de connaissance, vous rentrez chez vous, et c’est seulement une semaine plus tard, après avoir bien réfléchi, que vous pouvez venir chercher votre animal si vous n’avez pas changé d’avis.

Si l’idée peut sembler intelligente, dans les faits, elle n’est absolument pas viable : elle peut être aisément détournée, voire complètement ignorée, et les sanctions sont difficilement applicables.

… qui peut être facilement contourné

Certains éleveurs, animaleries ou même associations vous proposent de venir avec un certificat déjà signé et daté, que vous aurez préalablement téléchargé sur internet une semaine auparavant. Vous n’avez donc jamais rencontré le cédant ni l’animal, mais vous pouvez repartir avec ce dernier en toute légalité, puisque vous avez signé le Saint-Graal…

Cependant, comme ce fut le cas ce week-end au salon du chiot d’Antibes, nombreux sont ceux qui ont vendu leur « marchandise » sans respecter ce délai et en antidatant carrément le certificat, comme en témoignent les acquéreurs ou les vendeurs eux-mêmes !

Cette éleveuse de bouledogues français, par exemple, qui explique à l’une de nos militantes prétendant vouloir acheter un chiot :

«Je l’ai, le certificat, j’en ai un et je le fais remplir aux gens qui ont pas eu le temps de le télécharger. Vous avez deux possibilités : ou vous signez le certificat aujourd’hui et vous venez chercher le chien dans sept jours, ou vraiment si vous voulez votre chien aujourd’hui, bah, on l’antidate, on est obligé de faire ça. »

Ou encore cet homme qui vient d’acheter un chaton et qui nous explique qu’il a signé le certificat le jour même, qu’il est donc en possession de l’animal, mais « qu’on peut se rétracter après ». On comprend donc que s’il change d’avis, il pourra rendre le chat, comme lorsqu’on achète un pull dans un magasin et qu’on le rapporte quelques jours plus tard car finalement, on n’en a pas vraiment l’utilité, ou car il ne nous va pas.

Des sanctions dérisoires

Les éleveurs qui ne respectent pas le délai de réflexion ne risquent de toute façon pas grand-chose : une amende prévue pour les contraventions de 3e classe, soit 450 euros. Mais 450 euros, qu’est-ce que cela représente pour un chiot qu’ils auront vendu entre 1500 et 2000 euros ? De plus, comment prouver que le certificat a été antidaté afin de faire sanctionner les mis en cause ?…

Nos militants étaient présents à l’entrée du salon pour des actions de sensibilisation et alerter les visiteurs sur le non-sens des élevages et animaleries qui exploitent les animaux et alimentent chaque année les refuges une fois que les acquéreurs se sont lassés du petit chiot mignon qui pèse désormais 15 kilos de plus et qu’il faut continuer de promener tous les jours. Grâce à nos bénévoles, plusieurs dizaines de personnes ont fait demi-tour pour aller visiter les refuges plutôt que le salon !

Signez nos pétitions pour demander le respect des lois contre les maltraitances animales et la stérilisation obligatoire des chats qui arrivent par dizaines de milliers chaque année en fourrière et y sont exterminés en masse !