Loro Parque: le bébé de Morgan survivrait-il à l’arrivée des orques françaises?

Loro Parque: le bébé de Morgan survivrait-il à l’arrivée des orques françaises?

Loro Parque: le bébé de Morgan survivrait-il à l’arrivée des orques françaises?
09.04.2025
Tenerife
Loro Parque: le bébé de Morgan survivrait-il à l’arrivée des orques françaises?
Exploitation pour le spectacle

Début mars 2025, Morgan a à nouveau mis bas dans les bassins de Loro Parque. Depuis, elle est à l’isolement avec son petit. Nous publions des images inédites des deux orques et alertons sur le danger que représente pour elles l’arrivée imminente de Wikie et Keijo à Tenerife. Âgée de quelques jours à peine, la jeune orque pourrait ne pas survivre à ce bouleversement.

Voici la vidéo exclusive de Morgan et de son petit, moins d’une semaine après sa naissance au Loro Parque de Tenerife, sous le regard des orques mâles Adán et Tekoa.

Selon le Dr Gallego, vétérinaire spécialiste des cétacés et consultant de One Voice, deux risques majeurs exposent ce nouveau-né qui semble chétif à l’arrivée prochaine de Wikie et Keijo:

Tout d’abord le stress induit par les grues, les vagues que cette arrivée suscitera, et les tensions entre individus dans ces bassins tellement plus petits que ceux de Marineland. Dans quel bassin Morgan et son fils seront-ils tranquilles? Dans l’idéal, un mois minimum est requis avant tout chamboulement. 

Et aussi et surtout: quel système de filtrage de l’eau est-il prévu? Car Morgan transmet ses anticorps via son lait au bébé, mais il ne faudrait pas que les bactéries des orques françaises l’exposent à des maladies… 

Rappelons qu’Ula, fille de Morgan, est morte à moins de trois ans… Elle était née avec une malformation. Nous ignorons à ce jour les conditions réelles de santé de cette petite orque mâle qui n’a pas encore de prénom.

Rapport d’expertise judiciaire sur les orques: 84 pages de platitudes malgré des dysfonctionnements à Marineland

Rapport d’expertise judiciaire sur les orques: 84 pages de platitudes malgré des dysfonctionnements à Marineland

Rapport d’expertise judiciaire sur les orques: 84 pages de platitudes malgré des dysfonctionnements à Marineland
08.04.2025
Antibes
Rapport d’expertise judiciaire sur les orques: 84 pages de platitudes malgré des dysfonctionnements à Marineland
Exploitation pour le spectacle

Deux réunions en quinze mois, six mois de retard pris par Marineland avant d’envoyer les documents et des dizaines de courriels échangés entre les parties, dont des relances à n’en plus finir aux experts. Alors en pleine procédure, le parc n’a pas jugé utile de les prévenir du décès d’Inouk afin qu’ils puissent prendre part à son autopsie. Ils l’ont donc appris par la presse. Ils ont choisi de se murer dans le silence depuis juin 2024 et n’ont même pas daigné envoyer de fiche de synthèse afin que les grandes lignes puissent être discutées avant le rendu final du rapport, empêchant la moindre mise au point en amont comme le veut la pratique. Un manque de courage qui est à l’évidence une occasion manquée, et à la limite des règles de l’exercice.

Le rapport d’expertise ordonné par le tribunal de Grasse à la demande de One Voice a été rendu le 7 avril 2025. Nous faisions face à Marineland sur la qualité de l’eau et l’état des bassins, mais surtout sur la santé d’Inouk et Moana, puis de Wikie et Keijo.

Nous livrons aujourd’hui au grand public ce rapport accompagné de notre analyse de celui-ci.

Si certains éléments indéniables sont certes soulignés (tels que les maladies de Moana ou les problèmes dentaires d’Inouk), les raisons du développement de cet état ne sont à aucun moment questionnées, alors que c’était précisément le rôle de cette procédure.

Les spécialistes des cétacés que One Voice a diligentés pour participer à l’expertise, les Drs P. Gallego et D. Perpiñan, ainsi que nos trois avocates, Mes C. Lanty, C. Robert et M. Voutsas, dénoncent aujourd’hui à nos côtés les pratiques catastrophiques de gestion des orques au Marineland d’Antibes, révélant que nos inquiétudes étaient fondées… s’il était encore besoin de le démontrer puisque notre demande d’expertise alertait sur la santé de Moana et d’Inouk, décédés pour l’un deux semaines, pour l’autre six mois, après la décision du tribunal de l’ordonner.

Nous déplorons donc le manque de recul et de regard critique des deux experts diligentés par la cour vis-à-vis des éléments transmis – de mauvaise grâce – par Marineland.

Le fait que One Voice ait demandé une expertise sur Inouk et Moana, et que ces deux orques soient mortes moins d’un an après l’arrêt, démontre clairement que les craintes de One Voice étaient justifiées, et que la gestion des orques par le Marineland d’Antibes est catastrophique. Dr Pierre Gallégo Vétérinaire consultant de One Voice, spécialiste des cétacés D’après les experts, la qualité de l’eau et des installations ne présente pas d’anomalies par rapport au bien-être animal. Pourquoi la ministre et Marineland se sont-ils soudain récemment mis à clamer en chœur qu’il y avait urgence à transférer Wikie et Keijo du fait de l’état des bassins ? Dans ce rapport, comme au cours de toute l’expertise judiciaire, la souffrance de chacune des quatre orques s’est révélée criante. One Voice a mené huit années d’un combat qui n’est pas terminé. Nous allons suivre Wikie et Keijo mais aussi faire en sorte que la souffrance indicible endurée par Inouk et Moana puisse épargner le même calvaire aux autres orques captives. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Voici notre analyse :

  • Erreurs manifestes dans les dossiers médicaux
    Certes, le mot « orque » est un substantif qui s’accorde au féminin dans la langue française, et Moana finit par la lettre a, mais l’on était en droit de s’attendre à mieux: l’expertise révèle que, dans le dossier de Moana, les experts de la cour se sont trompés dans le sexe de l’orque – présentée comme une femelle alors qu’il s’agissait d’un mâle –, révélant ainsi leur méconnaissance troublante du dossier.
  • Traitements prolongés et inadéquats
    Les dossiers médicaux montrent que Moana, suivi du 5 janvier 2023 jusqu’à sa mort le 18 octobre 2023 (soit 292 jours), a été soumis à des traitements lourds et répétés :

    • antibiotiques pendant 107 jours (37 % de la période);
    • corticoïdes pendant 31 jours (11 %);
    • antidouleurs pendant 36 jours (12 %);
    • antifongiques pendant 21 jours (7 %).

Ces traitements, entre autres associés à des interventions dentaires invasives et douloureuses, témoignent d’un suivi vétérinaire très largement insuffisant pour pouvoir éviter une détérioration irréversible de l’état de santé de l’animal.

Le Dr Pierre Gallégo, vétérinaire consultant de One Voice, spécialiste des cétacés, témoigne à ce propos :

« Certaines procédures dentaires lourdes se sont étalées sur des durées extrêmement longues. Ainsi le forage d’une des dents de Moana a débuté avant le 5 janvier 2023 pour se terminer le 31 janvier 2023. Cette intervention a été suivie de soins post-forage (curetage du pus dans le canal foré) qui ont duré, eux, jusqu’à la veille de sa mort, le 18 octobre 2023. Il a donc souffert de graves infections dentaires pendant une longue période de temps (292 jours au minimum) qui ont nécessité des traitements lourds, répétés et prolongés en antibiotiques et antidouleurs, des interventions dentaires importantes et douloureuses, avec des poches parodontales infectées nécessitant des rinçages pour éliminer le pus. Il est très clair que Moana a souffert de douleurs dentaires fortes pendant très longtemps, jusqu’à sa mort. Qui peut croire un instant que l’orque allait bien et que les craintes de One Voice n’étaient pas justifiées. Quant à la gestion des orques par le Marineland d’Antibes, elle est tout simplement catastrophique. »

  • Omissions diagnostiques critiques
    Le rapport pointe également le fait que des pathologies telles que la pneumonie, la gastrite ulcéreuse et la présence de corps étrangers dans le corps de Moana et d’Inouk – diagnostiquées a posteriori lors de l’autopsie – n’ont jamais été traitées de manière adaptée par le vétérinaire de Marineland, occupé en priorité par des interventions dentaires répétitives. Ce manque d’investigation a contribué à laisser des douleurs non soulagées et à aggraver la souffrance des orques, jusqu’au point de non-retour. Inouk souffrait ainsi d’une ostéomyélite de la mâchoire, c’est-à-dire d’une inflammation et de la destruction des os dues à des bactéries, des mycobactéries ou des champignons. Une infection grave, atroce, chronique, non soignée correctement, ce qui signifie qu’Inouk a souffert pendant très longtemps.

Des souffrances attribuées à un environnement inadapté

  • Conséquences des comportements stéréotypés
    L’analyse établit que l’usure dentaire, responsable de lésions sévères chez Moana et Inouk, résulte d’un comportement stéréotypé induit par l’ennui et la souffrance en captivité. Le manque d’enrichissement comportemental et les bassins trop petits les auraient conduits à mordre les parois et structures métalliques, favorisant ainsi l’apparition d’une souffrance chronique et sévère.
  • Troubles observés chez plusieurs orques
    Les cas de Wikie et Keijo, bien qu’étant jugés « normaux » sur la base des documents fournis par le Marineland, contrastent avec les constats accablants sur Moana et Inouk. De nombreux signes, tels que l’érosion dentaire généralisée, des déformations de la nageoire dorsale (présente chez 100 % des mâles adultes en captivité) et des comportements anormaux de retrait social, témoignent d’un mal-être latent et d’une prise en charge insuffisante.

Des incohérences criantes concernant les infrastructures du parc

  • Contradiction entre déclarations officielles et réalité
    Au cours de toutes ces années, en réponse à nos alertes, le parc et le ministère disaient que tout allait bien dans le meilleur des mondes…
    Alors que le rapport des experts affirme que les infrastructures (bassins et système de circulation d’eau) sont conformes aux normes sanitaires minimales, le fait que le Marineland d’Antibes et la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, exigent, à présent que le parc est fermé, un transport urgent des orques — prétextant un état de dégradation avancé — soulève des interrogations. L’absence d’explications sur cette urgence, malgré les « travaux récurrents de réparation » rapportés, laisse penser que la réalité du terrain est bien plus préoccupante que ne le laissent entendre les experts. Où est la réalité? On ne le saura sans doute jamais, étant donné le manque de volonté des experts de se positionner et d’objectiver réellement la situation.
  • Manque de transparence dans la documentation
    L’arrêt de la procédure par le tribunal (cour d’appel d’Aix, septembre 2023) prévoyait la remise d’un document de synthèse. Or, ce document n’a pas été produit, et la transmission tardive ou erratique des pièces du Marineland témoigne d’un manque de rigueur procédurale. Ce dysfonctionnement contribue à l’impression d’une « expertise rapportaire » qui a été confondue avec un simple reportage, sans investigation critique des faits.

En conclusion:

Un appel urgent à la refonte de la gestion et des pratiques

L’ensemble des éléments contenus dans les documents d’expertise démontre que la gestion des orques au Marineland d’Antibes est marquée par une accumulation d’erreurs diagnostiques, un suivi médical défaillant et une gestion des infrastructures en décalage avec les besoins réels des animaux. Le rapport conclut ainsi que ces dysfonctionnements – responsables d’importantes souffrances, voire de décès précoces – illustrent une atteinte grave au bien-être animal.

Face à ces constats, One Voice appelle à une refonte urgente de la gestion quotidienne des orques, incluant :

  • Une révision complète des protocoles de suivi médical et des pratiques vétérinaires;
  • Une remise en cause des conditions de captivité et un enrichissement comportemental adapté;
  • Une transparence totale dans la communication des dossiers et des interventions réalisées;
  • L’association réitère sa proposition faite au ministère et à Marineland au lendemain du décès de Moana en octobre 2023, et répétée le jour de la mort d’Inouk quelques mois plus tard, de financer entièrement la mission de vétérinaires et scientifiques spécialistes des orques de venir en prendre soin et donner ainsi une chance à Wikie et Keijo de ne pas connaître le même sort tragique que les autres membres de leur famille.

Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue!

Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue!

Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue! 03.04.2025
Corrèze
Pour Milo et Mina, les loups du plateau de Millevaches, la mobilisation continue! Animaux sauvages

Sous la pression de syndicats agricoles aveuglés par la haine, la préfecture de Corrèze refuse de protéger le couple de loups présent sur le plateau de Millevaches. Uniques en France du fait de leur génétique, ils ne demandent qu’à vivre. Avec notre partenaire, nous redoublons d’efforts pour les défendre!

Une famille sans pareille…

Nous leur avons donné un nom: Milo et Mina. En mai 2023, un loup avait déjà été tué à Tarnac, mais aujourd’hui, ils sont les derniers représentants de leur espèce dans le Limousin. Ensemble, ils forment un couple unique. Milo, un mâle germano-polonais, a traversé une grande partie de l’Europe pour arriver sur le plateau de Millevaches. C’est là que sa route a croisé celle de Mina, une jeune louve d’à peine deux ans dont les origines italo-alpines viennent d’être confirmées. Craintive et peu expérimentée, elle se déplace souvent avec son compagnon. Elle se porte bien et pourrait bientôt donner naissance à des louveteaux issus d’un croisement génétique exceptionnel… si seulement les éleveurs arrêtaient de réclamer sa mort.

… que les autorités veulent abattre

Depuis qu’ils ont été découverts à l’été 2024, les deux loups sont pourchassés sans relâche, au point que Milo a été grièvement blessé. Cet acharnement doit cesser! Mercredi 19 mars, main dans la main avec les naturalistes de l’association Carduelis, nous étions à Tulle pour faire entendre leur voix au préfet. Fidèle à ses habitudes, l’État est resté sourd aux arguments des scientifiques et des protecteurs des animaux, préférant se ranger du côté de ceux qui ne veulent voir dans la nature que les animaux bientôt menés à l’abattoir. Le profit, une vision à court terme et le néant pour la biodiversité. Les autorisations de tir sont maintenues et le lobby de l’agriculture se frotte les mains. Pour lui, peu importe que Milo et Mina soient les seuls loups sur tout le territoire de la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne réunies. Peu importe aussi qu’ils n’aient causé aucun « dommage » aux troupeaux depuis novembre 2024. Les syndicats ne désirent qu’une chose: les exterminer, quel qu’en soit le prix.

La cohabitation, la seule solution 

Pourtant, une autre voie est possible, la seule qui fonctionne réellement. En Italie, les loups, beaucoup plus nombreux qu’en France, sont de véritables mascottes. Dans les Abruzzes, les éleveurs se sont adaptés à leur présence et les animaux sauvages attirent maintenant touristes et amoureux de l’environnement, stimulant l’économie de la région. Alors pourquoi ne pense-t-on qu’à les massacrer de notre côté des Alpes?

Pour Milo et Mina, nous préparons de nouvelles actions. Soyez nombreux à nous y rejoindre et signer la pétition que nous portons en partenariat avec Carduelis!

Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

Sous la pression de fromagers apeurés, encore des bouquetins massacrés ! 27.03.2025
Haute-Savoie
Pour apaiser l’industrie du fromage, encore des bouquetins massacrés !

En 2025, sans une mobilisation générale, 20 bouquetins du massif du Bargy potentiellement en pleine santé seront encore une fois massacrés pour apaiser le lobby du fromage. Cet acharnement doit cesser. Comme nous, opposez-vous à ce nouvel arrêté de la préfecture de Haute-Savoie, soumis à consultation jusqu’au 4 avril prochain.

Les bouquetins du massif de Bargy continuent d’être abattus à vue qu’ils soient sains ou non, et ce, alors qu’ils sont déjà très peu nombreux. Tout cela, pour acheter la paix des éleveurs qui craignent une transmission de la brucellose aux animaux qu’ils exploitent. Après le combat interassociatif mené en faveur de ces grimpeurs hors pair, la préfecture
de Haute-Savoie a appris sa leçon et ne prévoit plus de les abattre en masse. Il était temps ! Cela étant, faire (enfin !) la « bonne élève », d’accord, mais il ne faudrait manifestement pas en demander plus aux services de l’État, qui comptent tout de même en tuer vingt…

Encore un massacre à l’aveugle…

La préfecture soumet à la consultation publique un projet de nouvel arrêté autorisant
l’abattage de 20 bouquetins « non marqués », c’est-à-dire jamais testés et déclarés « sains ».

Seuls les animaux malades sont euthanasiés après capture. Les autres sont relâchés après test et marquage. Mais pour ceux qui ont le malheur de traverser les zones les plus escarpées et inaccessibles aux humains (tant mieux pour leur tranquillité !), des tirs sont une fois de plus prévus. Inacceptable.

… orchestré de plus en plus tôt au nom des intérêts économiques

Quand cessera cet acharnement ? Eux qui sont déjà braconnés par des chasseurs et dont
l’espèce est, rappelons-le, protégée. Pourquoi ne pas les laisser vivre en paix ? Pour mieux
protéger les intérêts économiques de l’industrie du fromage !
Responsabiliser les éleveurs, alors même que cette maladie provient des animaux qu’ils
exploitent ? Hors de question. Comme toujours, il est facile d’accuser la nature en général et la faune sauvage en particulier plutôt que de reconsidérer ses pratiques !

Cerise sur le gâteau : ces abattages indifférenciés auront lieu du 15 avril au 15 juin, soit pile pendant la période de nidification des gypaètes barbus, de majestueux oiseaux des
montagnes, qui luttent pour survivre… Non contents de s’acharner sur les bouquetins, les
services de l’État nuiront donc grandement à leur tranquillité dans un moment crucial : leur reproduction.

Pour refuser cet arrêté, écrivez à ddt-consultations-publiques@haute-savoie.gouv.fr avant le 4 avril en listant bien vos arguments dans votre réponse.

 

 

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!

Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!
27.03.2025
France
Pour les animaux classés injustement ESOD, l’heure décisive au Conseil d’État approche!
Animaux sauvages

En 2023, le ministère de la Transition écologique publiait un arrêté désignant l’une des listes d’ « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD). Valide trois ans, ce texte condamne à mort des millions d’animaux considérés injustement par l’État comme indésirables. Pour faire entendre la voix de ces victimes d’un acharnement permanent, One Voice a demandé son annulation. Audience le 31 mars à 14 h 00 au Conseil d’État.

« ESOD » : pour l’État, les tuer à tout prix

Renards, martres, belettes, fouines, corneilles noires, corbeaux freux, pies bavardes, étourneaux sansonnets et geais des chênes… Considérés comme « ESOD » du groupe 2, ces animaux sont victimes d’un acharnement permanent. Et ce alors même qu’ils sont déjà visés par des battues administratives souvent illégales et par la chasse, y compris dans le cadre de la vénerie sous terre pour les renards et leurs petits.

En classant pour trois ans ces espèces, l’arrêté ministériel du 4 août 2023 organise leur massacre. Les pièges tournent à plein régime – tuant et mutilant y compris des animaux familiers – et les balles pleuvent, même en dehors de la saison de chasse. Plutôt que d’apprendre à cohabiter avec ces êtres sensibles et intelligents, l’État adopte une fois de plus la logique des chasseurs en choisissant la violence. 

Devant la haute juridiction administrative : obtenir autant de déclassements que possible

Parce que ce classement arbitraire va conduire à des millions de morts et ne repose sur aucune logique scientifique, nous avons saisi la justice dès la publication de l’arrêté, sans obtenir sa suspension. Les juges ont considéré que, s’agissant d’ESOD, une intervention en urgence n’était pas justifiée…

Après des mois de procédure et une mobilisation nationale, nous serons présents au Conseil d’État pour l’audience au fond le 31 mars à 14 h 00 afin de défendre ces espèces, département par département. Une étape indispensable pour sauver des vies et pour éviter leur classement dans le prochain arrêté triennal. 

En attendant, signez nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des ESOD et pour une réforme radicale de la chasse !

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés

En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés
26.03.2025
France
En moins de deux mois, 428 projets validés : 1 659 056 animaux condamnés, dont des milliers trépanés
Expérimentation animale

Depuis ce début d’année, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) n’y a pas été avec le dos de la cuillère. Entre le 1er janvier et le 21 février 2025, ce ne sont pas moins de 428 projets qui ont été autorisés et 1 659 056 animaux condamnés à subir toutes sortes d’expériences douloureuses avant de perdre leur « utilité » et d’être mis à mort.
Au-delà des chiffres se cachent des individus aux destins funestes…
Aujourd’hui, One Voice révèle en particulier le sort réservé aux primates de cette série de protocoles et demande une fois de plus les documents qui autorisent ces tests aux autorités.

Des centaines de singes à cerveau ouvert

Qu’il s’agisse de l’étude de la maladie de Parkinson ou des accidents vasculaires cérébraux, le point commun est le suivant : des primates sont mutilés, leur boîte crânienne ouverte pour y brancher des dispositifs invasifs. 

Selon les termes techniques, glaçants d’un résumé de projet, les singes subissent une trépanation et « l’implantation d’un plot de tête et d’une chambre d’enregistrement par l’intermédiaire de vis en titane chirurgicalement implantées sur la tête ». En clair : un foret de perceuse s’enfonce jusqu’à leur cerveau. Puis un tube en métal y est fixé avec une fenêtre scellée par un bouchon avant toute « utilisation ». Lors des tests, l’opercule est retiré et des électrodes sont directement insérées au cœur de l’organe. 

Sans parler de la douleur, ces expériences peuvent provoquer des infections (comme nous avons pu le constater à NeuroSpin), entraîner une accumulation de liquides, endommager la couche protectrice de l’encéphale ou, pire encore, causer délibérément des lésions irréparables !

Des heures durant, selon un second protocole tout aussi déconnecté des tortures endurées, ils sont soumis à une série d’interventions : « Les animaux ayant réussi l’entraînement auront par la suite une deuxième chirurgie crânienne sous anesthésie générale pour implanter les chambres d’enregistrement ou les matrices multi-électrodes ». Une bien sinistre récompense…

Sur ces 596 singes, 252 seront réutilisés dans d’autres expériences ou renvoyés au sein d’élevages. Quant à ceux jugés trop « abîmés » par les procédures, ils seront simplement mis à mort. Leur supplice prendra fin, encore une fois, non par compassion, mais parce qu’ils ne sont plus « utilisables ».

Des centaines de milliers d’animaux domestiques sous le scalpel des labos

Malheureusement, ces 596 primates ne sont qu’une infime partie des victimes… À côté d’eux, 1 624 660 animaux domestiques subiront, eux aussi, les coups de bistouri de leurs bourreaux :

Nous continuerons de demander au ministère l’accès aux dossiers de demande de projets afin de vérifier leur conformité et la rigueur de leur évaluation. Dans l’objectif que la transparence progresse, nous n’arrêterons pas de dénoncer ces tests cruels et d’exiger une réduction du nombre d’animaux utilisés.

Si, comme trois quarts des Français, vous êtes pour la fin de l’expérimentation animale (One Voice/Ipsos avril 2023), demandez avec nous la fin de ces méthodes barbares !

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements

Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements
25.03.2025
Fin du calvaire pour des canards dans la Somme: l’homme condamné pour mauvais traitements
Chasse

Après avoir torturé des canards et des oies pendant plus de dix ans, l’éleveur de Ponthoile est condamné par le tribunal correctionnel d’Amiens. Contre toute cette horreur, le fait que nous nous soyons constitués partie civile a porté ses fruits. C’est aujourd’hui une victoire au nom des milliers d’oiseaux migrateurs entassés et mutilés toute leur vie, avant d’être revendus pour satisfaire des chasseurs à la hutte.

Cauchemar à l’élevage : un trafic démantelé

Une enquête de l’OFB a révélé que le tortionnaire faisait subir de nombreux sévices aux oiseaux… depuis 2011 ! Prisonniers à vie, les animaux maintenus les uns sur les autres étaient très souvent mutilés au niveau des phalanges de leurs ailes. Une douleur extrême pour les 3 000 oiseaux destinés à servir d’appelants vivants pour attirer leurs semblables lors de la chasse. 

L’éleveur exerçait son commerce en toute illégalité, sans aucune tenue de registre. Avide de profit, il se débarrassait des oiseaux en les vendant à des réseaux clandestins. Ces canards, réduits à de simples objets ou déchets à ses yeux, n’ont jamais connu la vie paisible à laquelle ils avaient droit. 

Un bourreau condamné pour détention sordide

L’individu a été reconnu coupable d’activités illégales, de ventes non autorisées et de mauvais traitements envers les canards et les oies… Le tribunal ayant hélas mis de côté la pollution des eaux engendrée et le fait que les animaux aquatiques ayant succombé aient été jetés sans état d’âme ni remords. Une peine d’amende de 10000 euros, assortie d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans a été prononcée. Quoi de plus normal au regard de l’atrocité de tels actes? Une sanction dissuasive contre les abus commis dans ces exploitations, quels qu’ils soient, et le commerce clandestin des oiseaux.

Pour dénoncer les élevages illégaux et mettre un terme à ceux que contrôlent les chasseurs, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État

Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État
24.03.2025
Retour des chasses traditionnelles: nouvelle audience contre l’acharnement de l’État

Alouettes des champs, pluviers dorés, vanneaux huppés… Pendant des années, ils ont été soumis à l’horreur des chasses traditionnelles. Grâce à notre mobilisation, la justice a définitivement enterré ces pratiques d’un autre âge. Mais depuis deux ans, le Gouvernement a choisi le passage en force en les réautorisant via de pseudo-« expérimentations scientifiques ». En 2023, nous avons ainsi obtenu la suspension en urgence des captures dans les Ardennes. Le 26 mars à 10 heures, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne examinera notre recours au fond contre cet arrêté.

Des traditions archaïques, cruelles et…illégales

Enduire une branche de glu et attendre qu’une grive s’y colle et y agonise pendant des heures. Capturer un pluvier doré, espèce classée « quasi menacée » par l’UICN, le faire crier pour qu’il attire ses congénères et actionner les filets qui se refermeront violemment sur eux. Les ramasser puis les tuer. Voilà la réalité des pratiques « traditionnelles » autorisées pendant des décennies au nom d’un loisir morbide.

Le combat fut long, du Conseil d’Etat à la Cour de justice de l’Union européenne, mais après des dizaines de procédures, menées parallèlement à la LPO, la justice nous a donné raison en annulant depuis 2018 les arrêtés ministériels fixant les quotas d’oiseaux pouvant être tués, puis en enterrant définitivement les captures à la glu en 2021, aux tendelles en 2023 puis aux cages et aux filets en 2024

Contre les oiseaux et la justice, l’État s’entête

On le sait, les autorités, du Président de la République aux préfets, sont prêtes à tout pour satisfaire les demandes de cette minorité bien trop puissante. En 2023, elles ont donc lancé dans cinq départements des « expérimentations » confiées aux chasseurs — ces grands scientifiques… — pour contourner les décisions de justice confirmées année après année et réautoriser ces pratiques cruelles. Le but de la manœuvre? Contester en justice à nouveau les décisions déjà rendues par les juges.

Il y a deux ans, nous avons obtenu l’interruption en urgence de ces pseudo études dans les Ardennes, la Gironde et le Lot-et-Garonne. Par contre, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, le juge ne nous ayant pas suivis, ces captures en vue de tuer ont été autorisées aussi l’année suivante. 

Le 26 mars à 10 heures, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne tiendra son audience à propos de l’arrêté du préfet des Ardennes de 2023. Parce que les traditions ne justifieront jamais la souffrance des animaux et le mépris de la justice, nous continuerons le combat contre ces pratiques archaïques condamnées par 83% des Français. Ensemble, exigeons encore et toujours une réforme radicale de la chasse !

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours

Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours 20.03.2025
France
Sondage : 9 Français sur 10 en faveur des ours Animaux sauvages

Les ours hivernent aujourd’hui paisiblement à la suite d’un été synonyme de tourmente sous les tirs d’effarouchement qui sont distribués à tout va par l’État. Mais cette tranquillité est brève, puisque la menace de leur déclassement plane et séduit certains élus européens. Ces animaux seront-ils les prochaines victimes des lobbys ? Rien n’assouvit la soif de pillage de la nature et de la biodiversité des éleveurs et des chasseurs, qui harcèlent sans relâche la faune sauvage. Certains causent même la mort des animaux. Pourtant, tout comme nous, les Français sont majoritairement favorables à leur présence. C’est ce que montre le sondage Ipsos réalisé pour One Voice sur l’opinion des Français à l’égard des ours bruns.

Les histoires influencent notre perception des ours sans toujours refléter la réalité!

Les Français sont assez partagés au sujet de l’image que les histoires renvoient des ours bruns. Elle est cependant jugée davantage positive (39%) que négative (29%). Les femmes jugent moins positivement l’image des ours véhiculée par les histoires (33% affirment qu’elle est généralement positive) que les hommes (44%).

Si, pour la moitié des Français, ces histoires, contes et légendes n’influencent pas leur perception des ours (51%), c’est sans doute parce qu’ils sont conscients que ces représentations des ours dans la fiction ne correspondent pas à la réalité (64%). La majorité des moins de 35 ans déclare toutefois que ces œuvres de fiction ont pu avoir un impact sur sa vision des ours (62%) et ils sont également bien plus nombreux à estimer que ces représentations correspondent à la réalité (47% vs 29% des 60 ans et plus).

Une faible inquiétude de la population, qui perçoit les ours bruns comme indispensables à la biodiversité

Une très faible minorité des sondés éprouvent de l’anxiété vis-à-vis des ours bruns. Ils ne sont que 23% à craindre leur présence, dont seulement 6% confient être très inquiets. 

C’est donc sans surprise que les Français interrogés affirment aussi massivement que la présence des ours en France ne représente pas un danger pour eux-mêmes et leur famille (86%), et notamment les plus de 60 ans (92%) même si un quart des moins de 35 ans déclarent le contraire. Cela peut notamment s’expliquer par le fait qu’ils sont conscients que les ours bruns ont tendance à fuir les humains (77%).

Les ours bruns sont des animaux importants aux yeux de près de neuf Français sur dix

Ces derniers s’accordent en effet à dire qu’ils jouent un rôle clé dans les écosystèmes (83%) et qu’ils ont largement leur place dans la nature en France (87%).

Très logiquement, 85% des Français considèrent également que le retour des ours bruns en France représente un réel bienfait pour la biodiversité.

Une meilleure protection des troupeaux par les éleveurs est attendue pour faciliter la cohabitation avec les ours bruns!

Les Françaises et Français semblent donc avoir de la considération pour les ours. D’ailleurs, la majorité d’entre eux pense qu’ils ne sont pas des animaux agressifs (52%) et que s’ils s’en prennent aux troupeaux, c’est que ceux-ci ne sont pas protégés (56%).

Ainsi, près de neuf sondés sur dix affirme que les éleveurs doivent être tenus de mettre en place des mesures de protection pour leurs troupeaux (87%) afin d’éviter ces attaques d’ours bruns. Ils sont par ailleurs 85% à estimer que l’indemnisation des éleveurs par l’argent public doit être conditionnée à l’introduction de mesures de protection par ceux-ci (présence humaine, enclos, chiens…).

Les Français affirment que la réintroduction des ours bruns dans les Pyrénées peut perturber les écosystèmes et souhaitent les épargner de certaines pratiques de chasse

À propos du déplacement d’ours bruns de l’étranger vers la France pour réintroduire l’espèce dans les Pyrénées, la majorité des Français (63%) affirme que c’est une pratique qui peut être risquée et perturber l’équilibre des écosystèmes.

Attachée à la préservation des ours bruns, l’immense majorité des Français déclare qu’elle souhaite interdire les tirs létaux sur des espèces en mauvais état de conservation (83%) dont font partie les ours bruns. Dans le même temps, la majorité d’entre eux affirme souhaiter interdire les tirs d’effarouchement sur les ours (65%), pratique qui effraie les ours dans leur milieu naturel.

 

L’enquête a été réalisée par l’Institut Ipsos du 30 octobre au 4 novembre 2024 auprès de 1000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).

 

Pour la paix pour les ours et faire cesser les tirs d’effarouchement à leur encontre, signez notre pétition

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Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas

Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas

Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi pour aider les chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas 17.03.2025
Gard
Le 26 mars à 14h, inauguration du Chatipi et ateliers pédagogiques pour sensibiliser la population au sort des chats errants de Saint-Geniès-de-Comolas
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. La mairie de Saint-Geniès-de-Comolas, dans le Gard, et l’association Chats des Rues, sont investies de longue date dans cette cause. À ce titre, pour compléter encore leur engagement, elles ont contacté l’association One Voice afin de fournir un abri durable aux félins sans famille, et sensibiliser davantage le public à leur sort. L’inauguration aura lieu à l’espace Chatipi, le mercredi 26 mars à 14 h.

L’inauguration se déroulera devant l’espace Chatipi sis chemin de Montfaucon à Saint-Geniès-de-Comolas, au niveau de la parcelle B 282. Monsieur le Maire Olivier Jouve et une partie de son conseil municipal seront présents. Concernant l’association Chats des Rues, la présidente Madame Marie-Louise Humblot sera accompagnée d’une grande partie du bureau et des bénévoles. Enfin, Mesdames Mathilde Perrot et Aurore Defix représenteront l’association One Voice. Monsieur Mehdi Mekerle, directeur du Centre de loisirs de Saint-Geniès-de Comolas, est également convié et sera accompagné de plusieurs enfants du centre. 

Des ateliers pédagogiques pour sensibiliser les enfants au sort des chats errants

Chatipi est un dispositif éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une soixantaine d’entre eux sont en cours de développement dans toute la France. 

Une vingtaine d’enfants, âgés de 6 à 10 ans, inscrits au Centre de loisirs de la ville, assisteront à l’inauguration. Ils découvriront les besoins des chats errants et les défis auxquels ils doivent faire face dans la rue grâce à des ateliers pédagogiques mis en place par One Voice. L’objectif : expliquer d’où vient l’errance féline, rappeler que contrairement aux idées reçues, nos compagnons félins survivent difficilement livrés à eux-mêmes dans la nature où ils doivent faire face à la faim, au froid, aux maladies et à la malveillance humaine, et qu’il est nécessaire d’agir pour leur venir en aide.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge 30 kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats au démarrage de l’opération, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, la mairie a mis à disposition le terrain et pris en charge la création de la dalle de béton, le montage du chalet et la pose d’un enclos grillagé attenant. 

L’association Chats des Rues, très impliquée pour les félins avec plus de 500 stérilisations effectuées depuis 2012, sera chargée de la gestion du Chatipi à long terme : aménagement du chalet, soins et nourrissage des pensionnaires, suivi sanitaire… En tout, une quinzaine de chats non adoptables devraient bénéficier du Chatipi de Saint-Geniès-de-Comolas.