Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !

Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !

Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !
14.05.2025
France
Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !
Animaux sauvages

En 2023 et 2024, nos campagnes de grande ampleur contre l’horreur de la vénerie sous terre ont permis de sauver des milliers de blaireaux d’une mort violente et douloureuse. Même si cette chasse à l’aveugle est jugée illégale par des dizaines de décisions car des petits y sont systématiquement tués, certains préfets s’acharnent pour permettre aux chasseurs d’aller « s’amuser » un peu hors saison. Mais notre combat avance : jamais le nombre de départements à l’autoriser dès le 15 mai n’a été si faible, passant de 72 en 2020 à… 12 en 2025 ! Cette année encore, nous serons présents dans la rue et devant la justice pour maintenir la pression.

Les blaireaux, cible favorite des préfets et des chasseurs

Sous leurs allures discrètes, ces animaux sont dotés d’une intelligence fascinante. La nuit, lorsqu’ils ne dorment pas, ils vivent en famille dans des terriers complexes qu’ils entretiennent avec soin. Ils jouent, éduquent les nouveaux-nés à la fin de l’hiver et au début du printemps, et participent activement à l’équilibre des écosystèmes… sous terre, mais pas à l’abri. Quelques semaines après les naissances, au moment où les plus jeunes commencent à sortir de leur refuge, les déterreurs préparent leurs pelles, leurs fusils et leurs couteaux pour les tuer après des heures de traque.

Pour protéger un loisir cruel et d’une violence inouïe, les préfets sont prêts à tout. Les prétextes sont plus fallacieux les uns que les autres : ici, on accuse les blaireaux de s’en prendre à des troupeaux de bovins ; ailleurs, ils sont incriminés pour avoir détruit plusieurs tonnes de récoltes. À ce rythme, peut-être finiront-ils par être accusés de manger des enfants… Cet acharnement insupportable doit cesser !

De 72 en 2020 à 12 en 2025 : le début de la fin pour les périodes complémentaires ?

En 2023 et 2024, les campagnes de grande ampleur que nous avons menées sur le terrain et devant les juridictions avec nos partenaires ont permis de sauver des milliers de vies. Aujourd’hui, les juges sont (quasi) unanimes : oui, cette pratique est illégale ! Des préfectures le reconnaissent d’ailleurs elles-mêmes, comme en Loire-Atlantique où près d’un tiers des animaux tués sont des blaireautins, et près d’un tiers des femelles massacrées viennent de mettre bas. Une condamnation à mort pour leurs petits encore dépendants.

Face à nous, les déterreurs déploient toute leur énergie et leur influence pour que les autorités ignorent ces jugements. Mais elles ne pourront résister indéfiniment et le combat porte plus que jamais ses fruits : en 2025, seuls 12 départements s’apprêtent à autoriser la vénerie sous terre dès la mi-mai, contre 19 en 2024 et 72 en 2020 !

Avec l’ASPAS et AVES, nous organisons une première salve de recours en Mayenne, dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme. Surtout, le 15 mai, se tient la Journée mondiale des blaireaux ! Vous pouvez dès à présent rejoindre notre action nationale dans votre ville la plus proche pour porter leur voix et celle des renards et signer notre pétition pour demander l’interdiction du déterrage !

Loups en Saône-et-Loire : refuser la cohabitation, c’est choisir la régression

Loups en Saône-et-Loire : refuser la cohabitation, c’est choisir la régression

Loups en Saône-et-Loire : refuser la cohabitation, c’est choisir la régression
14.05.2025
Saône-et-Loire
Loups en Saône-et-Loire : refuser la cohabitation, c’est choisir la régression
Animaux sauvages

La publication récente de la lettre ouverte de la FDSEA de Saône-et-Loire au préfet nous ramène tristement à une époque où l’unique réponse aux défis de la nature était l’extermination. Alors que le dernier rescapé a été tué en février (dans des conditions douteuses qui font toujours l’objet d’une enquête et pour lesquelles nous avons déposé plainte), voilà qu’un nouvel individu aurait été repéré et immédiatement, les vieilles rengaines fusent : « Il faut l’abattre ». Aucune réflexion, aucun recul, aucune volonté de construire une coexistence durable. Juste le réflexe pavlovien du fusil.

Photo : OFB

Depuis leur retour en Saône-et-Loire en 2019, tous les loups qui s’y sont installés ont été abattus les uns après les autres : en 2020, 2021, 2023. Le dernier a été retrouvé mort de manière suspecte en février 2025. Malgré tout, un nouvel individu vient d’être aperçu en ce mois de mai dans le département : preuve que l’abattage n’a aucune efficacité, que la cohabitation est la seule solution. 

Protéger les animaux d’élevage ? Impensable pour les lobbys agricoles

Certaines communes ont été classées en cercle 1 (zone d’éligibilité à la mesure de protection des troupeaux), permettant ainsi aux éleveurs de bénéficier d’aides financières pour les mettre en place : chiens, parcs électrifiés, gardiennage renforcé, etc. Mais au lieu de saisir cette opportunité pour repenser leurs pratiques, les syndicats agricoles préfèrent demander… un déclassement ! En clair, ils refusent les aides pour ne pas avoir à prendre leurs responsabilités par rapport à leurs troupeaux. À ce stade, ce n’est plus de la négligence, c’est un sabotage délibéré de toute politique de cohabitation.

Le discours est limpide : pas de compromis, pas de dialogue, pas d’évolution. Juste l’extermination pure et simple des loups, espèce pourtant protégée au niveau européen et dont le retour en France est à la fois un signal fort de la restauration des écosystèmes et un test crucial de notre capacité à vivre en harmonie avec le monde sauvage.

Refuser les dispositifs existants, c’est instrumentaliser la souffrance animale à des fins idéologiques. C’est jouer la carte de la peur pour maintenir un modèle agricole qui refuse toute remise en question. Crier à la détresse psychologique face à des cadavres de brebis n’est pas acceptable quand, dans le même temps, on refuse les responsabilités qui sont les siennes.

Nous le redisons haut et fort : la présence des loups n’est pas une menace, c’est un défi. Un défi à notre intelligence collective, à notre capacité d’adaptation, à notre sens de la responsabilité envers la biodiversité. Tuer ce loup ne résoudra rien. D’autres viendront, comme l’histoire l’a prouvé depuis 2019. C’est un leurre de croire qu’on peut éradiquer une espèce protégée à coups de dérogations et de pressions politiques. En revanche, mettre en place des parcs électrifiés, avoir des chiens et être physiquement présent sur place pour les uns, accompagner les éleveurs pour les autres, et préserver le vivant pour tous, voilà un chemin qui a du sens.

 

Nous appelons donc les pouvoirs publics à ne pas céder à la pression des lobbys agricoles les plus rétrogrades, à maintenir les communes en cercle 1 et à l’élargir à d’autres, à renforcer les aides à la protection et, surtout, à mener une politique fondée sur la science, le droit et l’éthique. Le vivant ne se gère pas à la carabine. Il se respecte.

Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups. Signez pour demander la fin du massacre des loups.

Victoire historique pour les ESOD! 27 déclassements, ce sont des milliers d’animaux sauvés

Victoire historique pour les ESOD! 27 déclassements, ce sont des milliers d’animaux sauvés

Victoire historique pour les ESOD! 27 déclassements, ce sont des milliers d’animaux sauvés
13.05.2025
France
Victoire historique pour les ESOD! 27 déclassements, ce sont des milliers d’animaux sauvés
Animaux sauvages

« ESOD ». Derrière ces quatre lettres se cache une réalité cruelle et violente : 18 espèces décrétées indésirables et des centaines de milliers d’animaux massacrés chaque année. En 2023, l’État dressait la liste macabre des neuf espèces du groupe II, prises pour cible département par département : renards, martres, fouines, belettes, geais des chênes, pies bavardes, étourneaux sansonnets, corneilles noires et corbeaux freux… Près de 500 classements, fondés sur des critères archaïques et dépassés. Aujourd’hui, le Conseil d’État nous donne en partie raison avec une décision historique : il retire les martres de cette liste de la honte partout en France, et prononce 26 retraits dans les départements !

26 classements jugés illégaux et les martres retirées de la liste partout en France

Pour ces animaux harcelés, la vie n’est qu’un combat pour échapper aux coups de fusils et aux pièges. En plus de la chasse et des battues administratives, ils peuvent être massacrés par les propriétaires quasiment toute l’année. Et quand les balles ne sifflent pas, il y a les pièges qui mutilent et qui tuent, les cages qui se referment avant qu’un piégeur finisse le travail au fusil, à l’arme blanche ou à la main. Les ESOD ne sont pas les seules victimes, à l’image de Cooper, Collier Rouge ou Tigrou et de tous les animaux familiers blessés, parfois mortellement. 

Dès sa publication, nous avons attaqué l’arrêté qui prononçait près de 500 classements partout en France. Aujourd’hui, le Conseil d’État confirme que des dizaines d’entre eux étaient illégaux. Dès maintenant dans ces départements et jusqu’au 30 juin 2026, les animaux de ces espèces n’auront plus à subir ce harcèlement permanent. Pour les martres, la victoire est totale : c’est leur présence même sur la liste, partout en France, qui est remise en cause. 

ESOD : une « logique » meurtrière obsolète sur la sellette

Depuis des années, et comme nos partenaires associatifs, nous dénonçons le caractère infondé et absurde des critères utilisés pour établir cette liste. Aucun animal n’est mauvais par nature et aucune espèce ne mérite d’être harcelée. Il est grand temps d’abandonner ces réflexes d’un autre âge et de prendre conscience de tout ce que nous apportent ces animaux, à l’image des renards qui se nourrissent de surmulots et freinent la propagation de maladies, comme la maladie de Lyme. Et parce que les animaux ont le droit de vivre pour eux-mêmes tout simplement.

Avec cette décision, le Conseil d’État condamne à son tour cette logique meurtrière. Décrié par certains services de l’État lui-même, le régime des ESOD ne tient plus qu’à un fil. Nous maintiendrons plus que jamais la pression pour qu’il soit définitivement remis en cause, en continuant d’exiger une réforme radicale de la chasse ! Et nous poursuivrons le combat pour tous les animaux encore classés.

Les espèces retirées de la liste des ESOD par le Conseil d’État : 

  • Martres : partout en France ;
  • Fouines : Aveyron, Morbihan et Territoire de Belfort ;
  • Renards : Aveyron, Haute-Loire et Lozère en dehors des zones où ils sont susceptibles d’occasionner des dégâts ;
  • Corbeaux freux : Nord et Pas-de-Calais ;
  • Corneilles : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Haute-Loire et Vaucluse ;
  • Pies bavardes : Ariège, Charente, Haute-Garonne, Gers, Maine-et-Loire, Somme et Essonne ;
  • Étourneaux sansonnets : Corrèze, Meurthe-et-Moselle et Meuse ;
  • Geais des chênes : Corrèze et Lot-et-Garonne.

 

Haute-Savoie : des chèvres dans le viseur du préfet

Haute-Savoie : des chèvres dans le viseur du préfet

Haute-Savoie : des chèvres dans le viseur du préfet
13.05.2025
Haute-Savoie
Haute-Savoie : des chèvres dans le viseur du préfet
Animaux sauvages

Forts d’inventivité (ou de bêtise), maintenant les préfets organisent même des battues administratives sur des animaux domestiques. Oui, oui, sur des animaux domestiques, tout cela au mépris de la loi. Le préfet de Haute-Savoie a ainsi ordonné l’abattage de chèvres divaguant dans la commune de Passy. La seule raison ? Un prétendu risque d’hybridation avec des bouquetins. On se croirait dans un mauvais film de science-fiction. Nous attaquons ces deux arrêtés en référé devant le tribunal administratif de Grenoble pour les faire suspendre en urgence. Audience le 20 mai 2025 à 14h15.

Un arrêté illégal : des chèvres accusées

Il y a quelques semaines, le préfet de Haute-Savoie ordonnait l’abattage par un lieutenant de louveterie d’une dizaine de chèvres dans la commune de Passy… jusqu’au 15 juillet ! Ces chèvres « férales » n’ont rien d’animaux sauvages – qui, eux, sont régulièrement victimes de battues administratives souvent illégales. Faute de vigilance de leurs propriétaires, elles se sont tout simplement échappées et vaquent à leurs occupations sans nuire à personne. 

L’administration craint que ces chèvres se reproduisent avec des bouquetins, qu’il faudrait « protéger ». Une hypocrisie sans limite alors qu’elle autorise leur abattage dans le massif du Bargy pour rassurer les producteurs de fromage. On marche sur la tête ! 

Abattre des animaux familiers divagants : une nouvelle mode

En plus d’être pris pour des raisons absurdes qui dissimulent (très) mal la haine du vivant sous toutes ses formes, ces deux arrêtés sont tout bonnement illégaux. Le préfet ne peut en aucun cas abattre, à tout va, des animaux « domestiques » divagants. C’est au maire de les faire capturer ou, en dernier recours et uniquement en cas de « danger grave et imminent », euthanasier. Mais quel danger grave et imminent peuvent bien faire courir six chèvres échappées ? C’est vrai que les chèvres sont féroces, c’est bien connu ! 

Ce cas n’est pas isolé : les animaux délaissés par les humains et livrés à eux-mêmes sont de plus en plus fréquemment pris pour cibles par les autorités, qui ne font même plus semblant de chercher des alternatives. À l’image des chèvres de Melles ou des chiens errants de la Haute-Vienne et de l’Aveyron, dont nous avons interrompu les massacres grâce à nos actions en justice. 

Relaxe des braconniers du Cher : One Voice fait appel

Relaxe des braconniers du Cher : One Voice fait appel

Relaxe des braconniers du Cher : One Voice fait appel
12.05.2025
Relaxe des braconniers du Cher : One Voice fait appel
Animaux sauvages

En 2023, des enquêteurs de l’Office français de la biodiversité (OFB) font la découverte d’un braconnage d’une brutalité inimaginable. Armés de leurs véhicules blindés et équipés de « pare-buffles », des chasseurs à courre traquent sans relâche des animaux, terrifiés et apeurés. Fin avril, le tribunal de Châteauroux a décidé de relaxer les six hommes, sortis libres du tribunal en raison d’un vice de procédure. Contre cette décision et pour que ces hommes n’échappent pas à la justice, nous saisissons la cour d’appel de Bourges.

Un vice de procédure… et l’immunité pour les braconniers ?

Quand il s’agit de trouver les méthodes les plus cruelles pour tuer des animaux, les chasseurs à courre sont rompus à l’exercice et tous les moyens sont bons pour innover. Poursuivis en 4×4, des cerfs et des sangliers ont vécu l’enfer la nuit pendant des années, en pleine forêt de Sologne. La longue enquête de l’OFB a révélé des chemins détruits par les sorties nocturnes des six braconniers, entre 2023 et 2025… Des massacres orchestrés à toute vitesse pour des « sensations toujours plus fortes ».

Parce que la chasse est un milieu fermé où l’omerta règne, les condamnations pour braconnage sont rares. Nous attendions donc une sanction exemplaire pour ces faits d’une gravité et d’une cruauté sans nom. À la surprise générale, toute la procédure a été annulée par les juges pour vice de procédure, l’Office français de la biodiversité ayant identifié les six chasseurs grâce à des caméras posées sans l’accord d’un magistrat. Les six hommes sont ressortis libres… et leurs fusils leur ont même été restitués. 

Nous retrouverons les braconniers à la cour d’appel !

Une issue dramatique et une énième preuve du manque criant de moyens et de formation de ces agents, pris pour cible par de nombreux élus qui veulent réduire leurs moyens et les désarmer, alors même qu’ils contrôlent des chasseurs suréquipés et munis d’un véritable arsenal de guerre

Pour que les cervidés, les laies et leurs marcassins victimes ne sombrent pas dans l’oubli, One Voice saisit la cour d’appel de Bourges, après l’appel de la procureure. Ces faits ne doivent pas rester impunis. En attendant que justice soit rendue, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!

Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!

Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!
07.05.2025
Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!
Animaux sauvages

Les 26 et 27 avril 2025, à Riom, des chasseurs se sont appropriés les lieux pour tuer des oiseaux à proximité d’habitations. Affirmant détenir une dérogation préfectorale pour abattre des corvidés, les hommes ont dépassé toutes les limites et s’en sont pris à des choucas, pourtant protégés. Sans parler de la méconnaissance des règles de sécurité élémentaires, qui ont directement mis en danger tous les passants. Nous portons plainte et demandons la suspension immédiate du lieutenant de louveterie responsable !

Tirer sur tout ce qui vole… même une espèce protégée

Après des coups de feu assourdissants, plusieurs corvidés sont retrouvés agonisants sur le parking d’un hôtel de Riom. Des chasseurs, sourire aux lèvres, les ont massacrés sur ordre du préfet. Une battue administrative – sans doute illégale, comme tant d’autres – organisée sous l’autorité d’un lieutenant de louveterie, que l’on croit pouvoir identifier à son uniforme. C’est le triste lot des corneilles noires et corbeaux freux, par ailleurs visés par le classement ESOD que nous avons attaqué en justice

Mais ce jour-là, les hommes vont plus loin et abattent sans scrupules des choucas des tours, pourtant protégés, immédiatement identifiables à leurs yeux bleus et à leur cou gris cendré si caractéristiques. Avant de ramasser discrètement leurs corps… devant la caméra des témoins choqués. Et ce alors même que ces oiseaux font déjà l’objet de campagnes d’abattage massives en Bretagne, que nous attaquons chaque année, malgré les nombreuses alternatives disponibles

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La sécurité, toujours une option quand il s’agit de tuer des animaux

Aucune règle n’a été respectée par ces professionnels de la gâchette. À moins de cent mètres des habitations et à côté d’une autoroute, les grenailles de plomb sont à portée des toits et des fenêtres. Les panneaux « chasse en cours » ne suffisent pas à éviter les retombées de projectiles sur les véhicules lancés à 130 kilomètres/heure. 

Nous avons déjà alerté le gouvernement sur cette pratique d’un autre temps, en raison des dangers mortels pour les animaux et les humains. En plus de ces risques, c’est une atteinte à l’environnement en raison de la pollution générée par les munitions.   

Nous portons plainte contre X pour l’abattage de choucas des tours et demandons au préfet du Puy-de-Dôme de suspendre immédiatement le lieutenant de louveterie responsable de ce naufrage. En attendant que justice soit rendue, signez notre pétition pour exiger une réforme radicale de la chasse !

Mort de Caramelles : les 16 chasseurs enfin condamnés !

Mort de Caramelles : les 16 chasseurs enfin condamnés !

Mort de Caramelles : les 16 chasseurs enfin condamnés ! 06.05.2025
Ariège Mort de Caramelles : les 16 chasseurs enfin condamnés ! Animaux sauvages

Nous avons une pensée émue pour Caramelles alors que les chasseurs qui l’ont tuée sont enfin reconnus coupables. Ils avaient sciemment pénétré dans une zone interdite à la chasse et provoqué sa mort en novembre 2021. La justice est enfin accordée à cette mère, dont la mort avait laissé deux orphelins. Mais quel avenir pour les ours dans les Pyrénées ?

Deux jours de procès les 18 et 19 mars derniers : inédit pour une affaire de protection animale ! Il n’en fallait pas moins pour juger les 16 chasseurs responsables de la mort de Caramelles. Leurs imprudences successives et leur laxisme ont conduit à l’irréparable : la mort d’une ourse, tuée lors d’une battue illégale en plein cœur d’une réserve de chasse et de faune sauvage. 

Une invasion du territoire de l’ourse et de ses petits

Le 20 novembre 2021, tous les signes montraient aux chasseurs qu’ils se trouvaient dans une zone interdite d’accès. Un endroit où tout le monde savait que Caramelles avait élu domicile avec ses oursons. L’été précédant cette catastrophe, des touristes s’y bousculaient. Comment les coupables peuvent-ils dès lors prétendre ne pas savoir où se trouvait cette mère attentive ? 

Et pourtant, en bafouant allègrement le peu de règles encadrant leur loisir, ils ont empiété sur son territoire. Le tireur qui s’est retrouvé face à l’ourse n’aurait pas dû être là. Par son imprudence, il a mis cette famille en danger, mais également lui-même. Caramelles l’a blessé en cherchant à protéger ses bébés. Elle est morte sous les balles, tout comme sa mère Melba, en Haute-Garonne il y a 28 ans. Aujourd’hui, les 16 braconniers sont condamnés pour avoir délibérément traqué des animaux dans une réserve. 

Une décision exemplaire et coercitive, appelant à une responsabilisation des chasseurs

Ce 6 mai 2025, le tribunal a reconnu les négligences successives des accusés causant ce drame. L’homme qui a abattu Caramelles écope de quatre mois de prison avec sursis. Son permis de chasse lui est retiré temporairement, tout comme ceux de deux autres prévenus.. Tous les autres sont condamnés à des peines d’amende, et pour certains à la confiscation de leurs armes. Nous n’en attendions pas moins et souhaitons que le droit soit ferme vis-à-vis de ceux qui nuisent à la vie des ours, comme la justice espagnole nous l’a montré récemment en condamnant à la prison ferme un chasseur pour des faits similaires

Les condamnés sont nés avant la honte et vont faire appel. Nous les retrouverons à nouveau pour défendre Caramelles.

« Cette décision remarquable montre combien il est nécessaire de préserver les ours présents dans nos Pyrénées, mais surtout d’apprendre à réellement cohabiter avec eux. Elle ne nous ramènera pas Caramelles, mais une justice posthume lui est rendue. Nous espérons que ses deux petits, désormais devenus grands, connaîtront des jours paisibles dans des montagnes où les autorités continuent d’autoriser leur harcèlement. Cet été encore, s’il le faut, nous serons dans les tribunaux pour les ours, puisque visiblement, seules les associations les défendent face aux lobbys… » Muriel ARNAL Présidente de One Voice

Il est temps de laisser les ours en paix, de chaque côté des Pyrénées, comme 8 Français sur 10 le réclament (sondage Ipsos/One Voice, novembre 2024). L’État, grand absent du procès, doit s’activer pour protéger ceux qui peuplent nos montagnes, et que lui-même a « réintroduits ». L’acharnement doit cesser, qu’il s’agisse de tirs d’effarouchement, de braconnage ou de chasseurs malintentionnés. 

Fourrières : quand l’argent public sert à des abattages de masse d’animaux, comme à la SACPA de Betton

Fourrières : quand l’argent public sert à des abattages de masse d’animaux, comme à la SACPA de Betton

Fourrières : quand l’argent public sert à des abattages de masse d’animaux, comme à la SACPA de Betton
06.05.2025
Bretagne
Fourrières : quand l’argent public sert à des abattages de masse d’animaux, comme à la SACPA de Betton
Animaux familiers

Ils s’appelaient Rocky, Mika, Jazz, d’autres n’avaient même pas de nom. Ils ont été tués en toute légalité, avec nos impôts. Il y a quelques semaines, nous relayions la gestion calamiteuse de la SACPA de Vaux-le-Pénil. La direction s’empressait de démentir et annonçait même dans la presse porter plainte contre le lanceur d’alerte et One Voice. Aujourd’hui, ce sont les témoins des atrocités perpétrées quotidiennement sur nos compagnons par le même groupe, à Betton, près de Rennes, qui dénoncent à leur tour. « Je ne compte plus les fois où sur le trajet du travail, j’ai eu envie de pleurer, vomir, faire demi-tour… J’avais… peur des euthanasies… ». Nous déposons plainte et demandons à ce que la gestion de cette fourrière soit retirée au groupe.

Les témoignages reçus sont glaçants. Des animaux brutalisés par les responsables, certains arrivant blessés laissés sans soins à agoniser, des protocoles d’« euthanasies » d’une cruauté inouïe, qui se pratiquent sans sédation préalable pour les chats, causant leur mort dans d’atroces souffrances. D’autres placés vivants dans les congélateurs d’équarrissage. La détention illégale d’animaux sauvages. Le tout au sein de locaux vétustes. La fourrière de Betton, conventionnée, est financée par plus de 200 villes d’Ille-et-Vilaine.

Monsieur A a donc pris la chienne au lasso qui ne se débattait même pas et qui était coincée dans le fond de son box, terrorisée, je n’oublierai jamais son regard… Je suis partie en intervention en larmes. generics.video.play

Quand l’argent public sert à négliger, maltraiter et tuer

En France, la gestion des animaux errants est financée par l’enveloppe budgétaire des déchets des communes. Les municipalités ont l’obligation de conclure un contrat de service public avec une fourrière et de lui verser une dotation annuelle. Quand un chien ou un chat en divagation est capturé, il est conduit entre quatre murs, et pour certains, c’est dans ce lieu sombre et froid qu’ils passeront leurs derniers jours, avant de recevoir une injection létale en plein cœur. Tout ceci est parfaitement légal et payé par le contribuable. C’est la méthode qu’a choisie la France pour « réguler » errance et abandons…

«J’ai des souvenirs abominables»

Les employés sont eux-mêmes victimes de ce système. « On nous fait ravaler notre empathie à grands coups de “si tu veux sauver des animaux, c’est pas ici qu’il faut bosser” ». Lorsqu’ils dénoncent des abus, ils sont ignorés. Parfois, ils sont même « punis » par leurs supérieurs qui utilisent les abattages comme sanctions :

Il y a eu un jour une chatte qui s’est échappée de son box et qui avait des petits (ils étaient sains, hormis l’un d’eux qui avait un coryza tout à fait soignable et mangeaient seuls), les chatons ont été euthanasiés pour punir les personnes qui avaient mal fermé la porte du box ! Monsieur A et Monsieur B ont alors dit “ça vous apprendra à faire plus attention la prochaine fois”.

Nos dernières recherches nous ont permis d’établir une liste — non exhaustive — de 243 fourrières en France. Mais il n’existe à ce jour aucun registre public permettant de comptabiliser leur nombre officiel au niveau national. Comment est-il possible que l’État ne soit pas en mesure de fournir des chiffres clairs et précis sur le nombre d’animaux qui y entrent et en ressortent, ni dans quel état ? Restitués à leur famille, transférés dans un refuge, abattus ? Occulter l’ampleur des pratiques condamnables est le meilleur moyen de les faire perdurer, et pour la SACPA, d’engranger des profits, scandaleusement.

Nous déposons plainte contre les responsables de l’établissement, contre le vétérinaire qui y intervient et contre le groupe SACPA pour les faits suivants :
– L’exercice d’une activité de garde de chiens et de chats sans respecter les normes relatives aux locaux et aux installations, fait prévu et réprimé à l’article R. 215-5 du Code rural et de la pêche maritime (CRPM) ;
– Le délit résultant des mauvais traitements exercés volontairement à l’encontre des animaux placés sous la garde, prévu aux articles L.214-3 et R.214-17 du CRPM et réprimé à l’article L. 215-11 du CRPM ;
– Le délit résultant de sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé, prévu et réprimé à l’article 521-1 du Code pénal ;
– Le délit d’atteinte volontaire à la vie d’un animal, prévu et réprimé à l’article 522-1 du Code pénal ;
– Le délit de harcèlement moral envers les salariés, prévu et réprimé à l’article 222-33-2 du Code pénal.

Nous demandons l’ouverture d’une enquête et le retrait du marché public octroyé à ce prestataire pour la fourrière de Betton.

Signez notre pétition réclamant la fin de ces massacres et exigeant une transparence totale sur le sort des animaux abandonnés.

Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières !

Animaux sauvages dans les cirques : l’État paie pour enterrer le problème, pas pour le résoudre

Animaux sauvages dans les cirques : l’État paie pour enterrer le problème, pas pour le résoudre

Animaux sauvages dans les cirques : l’État paie pour enterrer le problème, pas pour le résoudre
05.05.2025
Animaux sauvages dans les cirques : l’État paie pour enterrer le problème, pas pour le résoudre
Exploitation pour le spectacle

Alors que l’interdiction de détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants entrera enfin en vigueur en 2028, le ministère de la Transition écologique a dévoilé le 2 mai un « plan d’accompagnement » qui aurait pu marquer une avancée historique. Dans les faits, il ressemble davantage à un bricolage budgétaire maquillé en politique de transition. Depuis des années, One Voice propose son aide à ce même ministère pour accompagner la reconversion des circassiens… Faire mine de s’en soucier en 2025 alors que la loi a été votée en 2021, et tout cela en rappelant aux municipalités leur obligation de les accueillir, ressemble à une plaisanterie de mauvais goût. Que d’inconséquence… Et c’est encore et toujours les animaux qui en payent le prix fort.

Cinq mesures sont annoncées via le décret n° 2025-396 du 30 avril 2025 relatif à l’accompagnement financier des établissements itinérants de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques, avec à la clé plusieurs millions d’euros… pas pour les animaux. Pas pour les sanctuaires. Pas pour construire des lieux d’accueil. Non. Pour subventionner l’attente. Subventionner l’échec. Subventionner l’absence totale d’anticipation.

Payer les cirques qui continuent de détenir des animaux

Cerise sur le chapiteau : la mesure 4 prévoit une aide mensuelle versée aux établissements… qui ne trouvent pas de place pour leurs animaux. L’État versera donc 600 euros par mois aux cirques pour chaque loup, ours, otarie, tigre, panthère, lion, lynx, guépard, puma, jaguar, hyène, éléphant, hippopotame. Autrement dit : nos dirigeants admettent qu’ils n’ont aucune solution concrète de relogement à trois ans de l’échéance légale. Pire, ils prévoient de payer les cirques pour continuer à détenir ces animaux en attendant on ne sait trop quoi — une place miracle, un décès discret, ou l’oubli médiatique.

Pendant ce temps, One Voice finance la construction de parcs, les transferts et les soins aux fauves saisis dans les cirques. Plus ceux-ci enfermeront d’animaux dans leurs camions, plus ils gagneront d’argent…

L’argent du silence, la souffrance en héritage

Plutôt que d’investir dans des sanctuaires, des partenariats internationaux ou même un grand plan de création de structures adaptées, le ministère de la Transition écologique préfère signer des chèques à ceux-là mêmes qui ont profité de la captivité animale pendant des décennies. Jusqu’à 100 000 euros par établissement, 150 000 euros par capacitaire, et même 50 000 euros par éléphante. Et puis maintenant qu’il n’en reste plus qu’une, Samba… pas la peine de se presser. Les hippopotames, tels que Jumbo et Boulie, valent, eux, 30 000 euros. Une logique brutale pour les animaux, réduits à des marchandises administratives qu’on brade en fin de stock.

Il ne s’agit pas ici d’accompagner une transition, mais de solder une hypocrisie. Le gouvernement préfère payer l’immobilisme plutôt que financer l’avenir. Les animaux attendent des lieux dignes. Les sanctuaires attendent des moyens. Mais les chèques, eux, partiront chez les dresseurs qui continuent leur sale business, financé dorénavant par les contribuables.

2028 approche. Le compte à rebours est lancé. À ce rythme, ce n’est pas la fin des animaux dans les cirques que l’État prépare. C’est leur abandon.

Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.

Nouvelle instruction interministérielle : le soutien indéfectible de l’État aux cirques avec animaux

Nouvelle instruction interministérielle : le soutien indéfectible de l’État aux cirques avec animaux

Nouvelle instruction interministérielle : le soutien indéfectible de l’État aux cirques avec animaux
05.05.2025
Nouvelle instruction interministérielle : le soutien indéfectible de l’État aux cirques avec animaux
Exploitation pour le spectacle

One Voice a pu se procurer une instruction signée des ministres de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire et transmise aux préfectures fin avril 2025. L’intention est claire : inciter les mairies à accepter l’installation de cirques itinérants dans leurs communes et inviter les préfets à contrôler les décisions des édiles qui s’y opposent. One Voice dénonce cette prise de position qui démontre clairement que l’État n’a que faire du sort des animaux captifs ; et l’exhorte à mener des contrôles des cirques et faire respecter la loi en matière de bien-être animal.

« Faciliter l’accès des professions foraines et circassiennes au domaine public » : le ton est (re)donné. C’est par cette phrase sans ambiguïté que les ministres ont débuté leur dernière instruction ministérielle relative à l’accueil des cirques itinérants sur les territoires des communes. Objectif ? Rappeler aux préfets que les maires ne peuvent pas refuser leur installation au motif qu’ils exploitent des animaux sauvages, l’interdiction ne s’appliquant qu’à compter de 2028.

Professionnels de la maltraitance

En 2021 déjà, nous dénoncions cette même prise de position de l’État qui, au lieu d’anticiper le placement en sanctuaire d’animaux dont la détention était promise à une interdiction prochaine, préfère encourager leur maintien dans des camions-cages le plus longtemps possible.

Ces dernières années, nous avons obtenu la condamnation de multiples dresseurs, prouvant ce que nous avons toujours dénoncé : les circassiens n’aiment pas leurs animaux « comme leur famille », mais sont uniquement intéressés par l’argent qu’ils leur rapportent.

Entre autres :

Forcer les cirques avec animaux à respecter la loi ? Que nenni…

Dans cette note ministérielle, pas un mot sur les installations en force ; rien pour aiguiller les mairies ni les aider à gérer les débordements des circassiens qui s’accaparent le domaine public sans autorisation et menacent ceux qui tentent de les en empêcher : les Muller qui détiennent Jumbo sont spécialistes en la matière : dans les Alpes-Maritimes, le Vaucluse ou le Gard, la majorité — si ce n’est la totalité — de leurs spectacles a lieu en toute illégalité.

En Ile-de-France ou à Strasbourg, leur cousin, patron du Cirque Franco-Belge, n’est pas en reste.

De même pour le cirque d’Europe où Max Aucante persiste à exploiter Samba d’une main de fer depuis des décennies, et auquel la maire de Noisy-le-Grand s’était opposée.

Et dans ces cas-là, l’État est aux abonnés absents, laissant les autorités locales livrées à leur sort pour régler la situation.

L’État complice

Étonnant ? Pas vraiment, quand sait que l’État lui-même ne respecte pas la loi. Depuis le 1er décembre 2023, la reproduction des animaux sauvages est interdite dans les établissements itinérants. Oui, mais… l’arrêté d’application censé définir l’interdiction et prévoir les sanctions n’a toujours pas été publié. Résultat, des petits continuent à naître en toute illégalité, venant grossir les rangs de ceux qu’il faudra inexorablement placer en sanctuaire s’ils échappent aux magouilles et trafics en tous genres…

Cette nouvelle instruction est une énième preuve — s’il en était besoin — que nos dirigeants n’ont que faire de la souffrance des animaux exploités pour le spectacle. Peut-être attendent-ils que chacun d’entre eux meure dans les camions et sous les chapiteaux avant de finir chez les taxidermistes pour ne pas avoir à s’embêter outre mesure à trouver des places en sanctuaire ? Avec nous, demandez l’interdiction (réelle !) des animaux dans les cirques

Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.