Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?…
11.06.2024
Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel
Delphinariums Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté

Dans les grandes lignes, la loi du 30 novembre 2021 promettait l’interdiction de détention de cétacés dans les parcs aquatiques ainsi que celle de leur reproduction à compter de 2026. Mais après les effets d’annonce, lorsqu’on se penche sur les astérisques, la réalité est tout autre. Les delphinariums peuvent continuer leurs activités dès lors que l’exploitation d’orques ou de dauphins relève de « programmes scientifiques ». Pourtant, presque trois ans après l’entrée en vigueur de la loi, ces termes ne sont toujours pas définis, laissant le champ libre à de multiples interprétations.

En attendant, le ministère de la Transition Écologique a ouvert une consultation publique jusqu’au 18 juin, avec un projet d’arrêté visant à fixer les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements autorisés à héberger des spécimens vivants de cétacés.

 

Des progrès de façade

Si, sur la forme, le projet semble présenter certaines améliorations concernant le bien-être des orques et dauphins prisonniers de ces parcs, plusieurs dispositions restent critiquables.

La loi de 2021 interdit les spectacles de cétacés. Néanmoins, la définition de « spectacle » prévue dans le projet d’arrêté laisse la porte ouverte à des détournements.

« Est considérée comme spectacle la mise en scène à des fins de divertissement devant un public d’exercices réalisés sous la contrainte par des cétacés, ainsi que ceux ne correspondant ni à des comportements propres de l’espèce, ni à des intérêts pédagogiques, ni à des entraînements médicaux. »

Qu’est-ce qu’une « contrainte » ? Qu’est-ce qu’un « intérêt pédagogique » ?

Ce projet prévoit également d’autoriser la reproduction des dauphins sous conditions, notamment dans le cadre de la notion non définie de « programmes scientifiques ». Les parcs gardent donc la possibilité de renouveler et augmenter leurs « stocks », et perpétuer indéfiniment la reproduction de cette espèce dotée d’une intelligence et sensibilité extrêmes.

Une disposition à laquelle le Conseil national de la protection de la nature s’est opposé, soulignant que « la possibilité de continuer à détenir non seulement les animaux des espèces d’Orque et de Grand dauphin détenus antérieurement au 2 décembre 2026 mais aussi de permettre (sous réserve d’autorisation), de reproduire en captivité les grands dauphins dans le cadre de la réalisation de programmes scientifiques, est non seulement non justifiée mais constitue aussi une porte ouverte à l’accroissement du nombre d’animaux dans les établissements, voire la cession à des établissements étrangers. »

De nouvelles normes viennent également réglementer le transport de cétacés. Jusqu’ici, il n’existait aucune limite de temps. Les transports sont désormais limités à… vingt-quatre heures. Les exportations partout dans le monde seront donc autorisées, laissant la possibilité à Marineland de vendre et envoyer Wikie et Keijo au Japon. Que penser également lorsque l’on se rend compte que c’est le « le vétérinaire de l’établissement de départ » qui sera chargé d’évaluer l’état de santé et donc l’aptitude des animaux à voyager, préalablement au transport ? Le même vétérinaire qui serait donc mandaté par le delphinarium, et non pas un spécialiste indépendant.

 

En janvier, nous avons obtenu de la justice qu’elle empêche le départ de Wikie, Keijo et Inouk au Japon, le temps de l’expertise vétérinaire indépendante que la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonnée. Depuis, Inouk est décédé, quelques mois seulement après Moana, lui qui n’a connu qu’une vie de captivité. Pour sa famille, nous continuons de nous mobiliser pour obtenir leur placement dans un sanctuaire. Rejoignez-nous dans ce combat, signez notre pétition.

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
05.06.2024
Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
Expérimentation animale

Dans le laboratoire de Brunoy, dépendant du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), on euthanasie et on décapite des petits lémuriens. Le tout dans une opacité bien opportune. Mais dans sa décision rendue le 31 mai 2024, le tribunal administratif de Versailles a ordonné au MNHN de communiquer à One Voice l’ensemble des documents demandés concernant les conditions de détention et les expériences que les microcèbes mignons subissent.

Une institution dite protectrice des espèces qui récidive dans l’opacité et la torture des microcèbes !

Depuis 2021, nous demandons au MNHN la fermeture du plus grand élevage de microcèbes mignons destinés à l’expérimentation au monde, où 500 de ces lémuriens sont parqués pour finir dans les laboratoires. Afin de révéler ce qui s’y passait, nous avions alors exigé la transparence de la part du Muséum.

En février 2023, le tribunal administratif de Versailles avait déjà ordonné que nous recevions les rapports d’inspection des services vétérinaires de la DDPP réalisés entre 2014 et 2021, ainsi que les informations statistiques sur l’utilisation des animaux, y compris celles sur la gravité réelle des procédures.

Faire la lumière sur l’exploitation de ces primates

Aujourd’hui, le tribunal nous donne à nouveau raison ! Le Muséum a désormais deux mois pour nous communiquer les évaluations éthiques et rétrospectives réalisées depuis 2013 sur les projets où sont exploités ces petits animaux aux grands yeux.

Préfectures, Inserm, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche… En quelques mois, des dizaines de décisions sont allées dans notre sens et nous ont donné l’accès à des centaines de documents, permettant de révéler au grand jour la réalité des laboratoires !

Pour que cesse le calvaire des expériences sur les microcèbes mignons, signez la pétition !

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
05.06.2024
Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
Errance féline

Le lundi 20 mai aurait dû être une journée ordinaire pour le bénévole de la rue Haute de la commune d’Anduze dans le Gard. Quotidiennement, il se rend sur le lieu de vie des chats stérilisés par l’association Un Chat pour la Vie, pour les nourrir et s’assurer qu’ils vont bien. Quel choc ce jour-là lorsqu’il retrouve les corps de quatre chatons gravement blessés. Bien que les chances d’identifier l’auteur de ces actes d’une barbarie sans nom soient minces, nous déposons plainte aux côtés de cette association avec laquelle nous avons déjà coopéré, pour qu’une enquête soit ouverte.

Photos : Association Un Chat pour la Vie

Les chats errants, mal aimés et victimes toutes trouvées de maltraitances en tous genres

Partout en France, de nombreux protecteurs se mobilisent pour prendre soin, nourrir et stériliser les chats errants de leur commune. À Anduze, plusieurs félins ont ainsi été pris en charge par notre partenaire. Malheureusement, une chatte présente sur le site depuis plusieurs mois se montre plus maligne que les humains et ne se laisse pas capturer. Au mois d’avril, elle a donné naissance à quatre chatons. Dans le même temps, deux abris servant de refuge aux chats ont été volés. Visiblement, la présence de ces animaux dérange.

Torture et barbarie, des atrocités qui se sont perpétrées sur les chatons

Le lundi 20 mai, les petits, âgés de quelques semaines, ont été retrouvés gravement mutilés. Des plaies béantes sur leur tout petit corps, l’un d’entre eux décapité, sa tête retrouvée quelques mètres plus loin. Un seul a survécu aux actes de barbarie qu’ils ont tous subis. Il est désormais en sécurité. Les lésions, nettes et précises, laissent penser qu’un outil a été utilisé pour les faire souffrir au maximum avant de décimer la fratrie.

Le destin tragique de millions de chats

La courte vie de ces chatons doit nous rappeler à quoi sont voués tous ces félins sans foyer. Quotidiennement, ils luttent contre les maladies et pour trouver de quoi subsister, se protéger des intempéries, et doivent en plus faire face à la malveillance de ceux qui les considèrent comme des « nuisibles » au lieu de les voir tels qu’ils sont vraiment : des victimes. De la violence humaine, de l’inaction de l’État et de nos représentants, du manque de sanctions pénales réelles et a fortiori sévères, de l’absence de stérilisation, des petites annonces sur Internet, des abandons sauvages, des abattages en fourrière

Pour eux, nous déposons plainte. La stérilisation est la seule solution pour mettre un terme à toute cette misère. Les particuliers comme les services publics doivent prendre leurs responsabilités. Aidez-nous à faire entendre la voix des chats errants, signez notre pétition pour un plan d’urgence national.

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
04.06.2024
Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
Expérimentation animale

Entre deux séances de nage forcée, les souris du Neurocentre Magendie doivent supporter des températures tropicales, des taux d’humidité extrêmes et des défaillances en série. De graves problèmes ont récemment touché ce laboratoire de l’Université de Bordeaux affilié à l’Inserm. Nous alertons les autorités compétentes et exigeons un contrôle immédiat !

Températures tropicales à répétition, alarmes défaillantes, inondations… Pour les souris, un véritable calvaire

Enfermées par près de 40 degrés avec des taux d’humidité atteignant 75 % : voilà l’enfer vécu par les animaux utilisés dans le Neurocentre Magendie. En 2022 et 2023, les températures ont plusieurs fois dépassé les 30 degrés ! Souris comme employés ont littéralement « bouillonné » pendant des heures…

Comme si cela ne suffisait pas, à deux reprises ces derniers mois, des inondations ont touché les secteurs où sont détenus les animaux. Ces spécialistes de la nage forcée, pratique que nous combattons depuis plusieurs années – d’autant qu’il existe des alternatives n’impliquant pas de souris -, tenteraient-ils de réaliser des tests grandeur nature ? L’eau a par ailleurs endommagé le système de surveillance incendie, mettant en danger les animaux et les employés.

Nous exigeons une inspection immédiate du laboratoire !

Au sujet du Neurocentre Magendie, c’est peu dire que l’opacité règne. En 2023, nous avons rencontré les responsables de l’Université de Bordeaux pour leur faire part de notre incompréhension face à leur persistance, sans obtenir le moindre changement… Plus récemment, l’Inserm refusait de nous transmettre les images des tests de nage forcée au nom de la protection de ses « droits d’auteur »… La justice a balayé ces arguments et nous a donné raison !

Aujourd’hui, nous écrivons au laboratoire, à l’Inserm et à l’Université pour que les souris ne souffrent pas en plus entre les expériences ! Nous adressons également un courrier à la préfecture de Gironde et au ministère de la Recherche pour qu’une inspection soit diligentée dans les plus brefs délais.

Nous demandons aux laboratoires de systématiquement privilégier les alternatives permettant d’éviter toute souffrance animale. Alors, signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée et la fin de l’expérimentation animale en écrivant à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

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Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !

Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !

Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !
03.06.2024
Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !
Chasse

De département en département, les parents blaireaux et leurs petits peuvent souffler ! Avec AVES, One Voice a attaqué les arrêtés des préfets du Morbihan et des Côtes-d’Armor. Dans l’Eure, c’est avec AVES, FNE Normandie et la LPO Normandie que nous avons mené bataille. Les tribunaux administratifs de Rouen et de Rennes nous ont donné raison : les déterreurs laisseront pelles et pioches au garage ce printemps ! Le combat est cependant loin d’être terminé, et de nouvelles audiences sont déjà prévues : en référé à Nantes le 6 juin (pour la Vendée), et au fond à Rennes le 17 juin (pour le Finistère).

Photo : Tiago Cabral – cc by-nc-nd 4.0 deed

Depuis le 15 mai, 5 suspensions et des milliers de vies sauvées !

Après nos victoires dans l’Aveyron, le Cher et le Finistère, qui ont permis de sauver 800 individus, c’est dans l’Eure, le Morbihan et les Côtes-d’Armor que la justice vient de suspendre le déterrage! Un carnage évité de justesse, puisque près de 1 500 blaireaux y sont tués chaque année après des heures de traque sous terre.

Alors que les chasseurs se préparaient à entrer en action, partout, les juges ont reconnu que ce « loisir » n’était pas justifié et mettait en danger les petits tout juste nés. Au total, ce sont près de 2300 blaireaux qui pourront passer le printemps et l’été en paix !

Un marathon pour les animaux : nouvelles audiences à venir !

S’opposer à la vénerie sous terre est un combat de longue haleine. Partout, les préfectures usent de stratégies pour nous compliquer la tâche. Mais nous ne cédons rien et serons à nouveau présents devant les tribunaux dans les jours qui viennent.

Le 6 juin à 10h, avec AVES et l’ASPAS, nous serons à Nantes pour obtenir la suspension de la période complémentaire en Vendée. Et le 17 juin à 10h30, quelques jours à peine après l’avoir suspendu en urgence, le tribunal administratif de Rennes, que nous avons saisi avec la LPO Finistère, se prononcera définitivement sur le déterrage dans ce département.

Plus que jamais, les blaireaux ont besoin de votre soutien. Pour eux, signez nos pétitions pour interdire la vénerie sous terre et obtenir la protection des blaireaux, et pour une réforme radicale de la chasse !

Les suspensions d’ores et déjà obtenues pour le printemps 2024 à ce jour (3 juin 2024): Finistère, Aveyron, Morbihan, Cher, Côtes-d’Armor, Eure.

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté
03.06.2024
Haute-Vienne
Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté
Animaux familiers

L’abattage de chiens errants serait-il en train de devenir le nouveau «sport national» sur notre territoire? Moins de deux mois après la décision de la préfecture de l’Aveyron d’autoriser les louvetiers à tuer les chiens en divagation s’approchant des troupeaux, la Haute-Vienne a décidé de faire de même dans les communes de Saint-Paul et Saint-Genest-sur-Roselle. Nous venons de déposer un référé devant le tribunal administratif de Limoges pour demander la suspension en urgence de cet arrêté.

De la «destruction» à la «neutralisation», des appellations différentes, le même objectif

Si la préfecture de l’Aveyron parlait clairement de « destruction des chiens errants, divagants ou malfaisants »; en Haute-Vienne, on préfère le terme de «neutralisation de chiens en divagation». Une dénomination plus policée, qui pourrait faire croire à une finalité différente… Pourtant, c’est bien d’abattages qu’il s’agit là une fois encore.

Nouveauté : cette fois-ci, l’arrêté est en vigueur «jusqu’à nouvel ordre» et sans horaire particulier. Les chiens perdus, abandonnés, ou en promenade à plus de 100 mètres de leur famille, et s’approchant des troupeaux pourront donc être la cible de tirs; même en pleine journée! En ce qui concerne la sécurité des humains aussi, on repassera…

Chiens ou loups, le fusil au bout du chemin

Les lobbies agricoles et cynégétiques ne se contentent plus d’être autorisés à tuer plusieurs centaines de loups par an. En Haute-Vienne début mai, la Coordination Rurale menaçait même d’avoir recours au braconnage: « Monsieur le Préfet, agissez rapidement sinon nous allons nous organiser ». Les politiques français anti-loups/pro-élevage se plient en quatre pour flatter leur électorat, délivrant désormais des permis de tuer des chiens.

Former les éleveurs à la mise en place efficace et effective des mesures de protection? Rendre obligatoire et subventionner la protection de tous les animaux d’élevage? Recourir à des méthodes non létales pour capturer et secourir les chiens victimes d’abandon à la veille des vacances? Pourquoi l’État se fatiguerait-il à protéger brebis, vaches et chevaux voués à terminer à l’abattoir alors qu’il peut tout simplement faire tuer loups et chiens?

Comme nous l’avons fait pour l’arrêté de la préfecture de l’Aveyron, nous attaquons celui de la Haute-Vienne pour protéger les chiens. Et continuons le combat pour les loups, victimes de tirs tout au long de l’année. Rejoignez-nous, signez notre pétition!

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024
02.06.2024
Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024
Animaux familiers
Communiqué de presse

Vendredi 14 juin à 11 h 30, One Voice sera présente au Centre Hospitalier de Cadillac pour l’inauguration du Chatipi.

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de voir leurs souffrances liées à l’errance réduites.
Pour cela, le Centre Hospitalier de Cadillac, en Gironde, a pris contact avec One Voice.

L’inauguration aura lieu à 11h30 et se fera en présence de Monsieur Luc Durand, Directeur du Centre Hospitalier, de la Docteure Nathalie Messer, Présidente de la Commission Médicale d’Établissement, et de Madame Pascale Chevalier, Secrétaire générale de One Voice.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi n’est pas un chalet. C’est un dispositif à visée éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de leur venir en aide, tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins.

Plusieurs Chatipis ont déjà été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents. C’est dans cette optique que le Centre Hospitalier de Cadillac a contacté One Voice. Depuis 2015, la structure réalise régulièrement des campagnes de stérilisation dans son enceinte. Si certains chats ont pu être placés en famille, plusieurs sont décédés de leur conditions de vie précaires, malgré les bons soins et la nourriture prodigués par le personnel du centre hospitalier.

La vie à l’extérieur reste en effet une souffrance pour nos compagnons félins, qui tombent bien plus souvent malades que ceux vivant en famille, doivent faire face au froid et aux intempéries, et parfois même à la malveillance humaine.

Sans local, il était difficile pour les bénévoles de centraliser les chats, d’assurer leur surveillance sanitaire et leur nourrissage. C’est là que Chatipi trouve tout son sens.

Répartition des tâches et des responsabilités

Actuellement, une dizaine de chats sont toujours présents dans le parc de l’hôpital.

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge plusieurs kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 12 chats au démarrage du projet, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, le Centre Hospitalier a mis en place la dalle de béton et procédé au montage du chalet et à sa décoration sous forme d’activités avec ses patients.

C’est le personnel du centre qui s’occupe depuis de nombreuses années de les nourrir et de procéder aux trappages et aux transports vers la clinique vétérinaire pour les soins et stérilisations.

Les chats, vecteurs d’apaisement pour les patients

Pour apaiser et valoriser les compétences des patients, l’hôpital a développé différents projets autour des animaux. Ils ont été impliqués dans l’aménagement du chalet et le nourrissage. Les patients de l’atelier Ergothérapie ont créé avec beaucoup d’enthousiasme des caisses pour servir d’abri. Ils ont également réalisé une enseigne en bois CHATIPI désormais installée à l’entrée du chalet. D’autres patients de l’unité FALRET ont créé des griffoirs. D’autre projet seront proposés aux patients progressivement.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats.

Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.

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Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin

Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin

Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin
02.06.2024
Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin
Faune sauvage

Dans l’Ain, où les loups viennent tout juste de se réinstaller ; il y a quelques mois, une naissance a pu être observée pour la première fois en 100 ans ! Au lieu de se réjouir du retour de cette espèce si importante pour la biodiversité, la préfecture commence à distribuer des permis de tuer. Un arrêté délivré le 6 mai autorise les éleveurs d’une exploitation agricole à mettre en œuvre des tirs à l’encontre des loups. Avant cela, sans surprise, rien n’avait été mis en œuvre pour protéger le troupeau concerné. Des parcs électriques ont depuis été installés, mais de manière totalement inefficace. C’est pourquoi nous avons décidé, aux côtés de notre partenaire FNE Ain, de déposer un recours pour demander la suspension en urgence de l’arrêté. Une première audience est fixée au tribunal administratif de Lyon le 10 juin à 10 h 30.

Mise à jour au 5 juin 16h25 : Victoire par forfait pour FNE Ain et One Voice !

L’arrêté attaqué a été abrogé par la préfecture, avant même l’audience prévue le 10 juin !

Nous continuons à nous battre pour obtenir l’arrêt total des tirs sur les loups. En attendant, l’État se doit de respecter la réglementation et ne peut pas distribuer des autorisations de tirs lorsque les troupeaux ne sont pas protégés correctement.

Nous restons vigilants afin de nous assurer qu’un nouvel arrêté ne sera pas publié dans les prochaines semaines.

Diminution du nombre de loups, mais toujours plus de tirs

On l’apprenait la semaine dernière : la population lupine a baissé de 9 % en un an, passant de 1096 en 2022 à 1003 individus en 2023. Pas étonnant, quand le quota d’abattages augmente année après année. Cette espèce pourtant strictement protégée peut faire l’objet de multiples dérogations, autorisant leur mise à mort tout au long de l’année, même pendant la période de reproduction et d’éducation des louveteaux.

Une protection effective, condition sine qua non

Sur l’exploitation concernée, des parcs électriques ont été installés. Mais les photographies en notre possession démontrent une tout autre réalité : sur certaines parcelles, les clôtures ne sont pas munies de courant ; tandis que sur d’autres, si elles sont bien mises sous tension, elles sont par endroits mal tendues, couchées ou inclinées. Un animal aussi agile qu’un loup n’aura aucune difficulté à sauter ou se faufiler. Pourtant, pour bénéficier d’une autorisation de tirs, les éleveurs doivent avoir installé des mesures de protection de manière effective et proportionnée. Ce qui n’est clairement pas le cas dans cette affaire. Dans la presse, les premiers concernés crient d’ailleurs haut et fort qu’ils ne veulent pas cohabiter avec les loups.

Nous serons présents le 10 juin au tribunal administratif de Lyon pour défendre les loups au côté de FNE Ain et solliciter la suspension en urgence de cet arrêté, en attendant son annulation définitive. Rejoignez notre combat, signez notre pétition pour demander une protection réelle pour les loups.

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!
31.05.2024
Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!
Expérimentation animale

Des granules sucrés infusés aux poumons de cochons d’Inde ? Nous ne pouvions laisser passer ce projet considéré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche comme de l’expérimentation animale sans en savoir plus. Face à la réticence des autorités à nous transmettre des documents pourtant censés être publics dès 2022 quand nous en avons fait la demande, nous avons obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Paris.

Après une audience le 16 mai 2024 et une attente de deux semaines, le tribunal administratif de Paris nous a donné raison. Nous attendons désormais la communication rapide de toutes les données en sa possession!

Tuer des cochons d’Inde pour fabriquer de l’homéopathie

94 cochons d’Inde sont visés par ce projet. Ils sont d’abord attachés sur le dos par les pattes. Ils subissent ensuite une injection dans la cavité abdominale, puis une autre en intraveineuse. Avant qu’on leur brise la nuque pour prélever leurs poumons. Le tout pour produire des traitements homéopathiques.

Comme toujours en matière d’expérimentation animale, les autorités refusent toute transparence. Pour obtenir la communication des dossiers précis déposés pour cette expérimentation et de l’avis du comité d’éthique, nous avons donc été contraints de saisir la justice.

One Voice, un réel contre-pouvoir selon la rapporteure publique

«Je tiens à rendre hommage à l’association One Voice qui effectue un véritable travail d’utilité publique et de réel contre-pouvoir.»C’est par ces mots que la rapporteure publique du tribunal administratif de Paris a entamé la lecture de ses conclusions le 16 mai.

Pour le ministère, nous aurions dû nous contenter des données minimales disponibles en ligne. Le tribunal a balayé cet argument, rappelant que les éléments accessibles au public sont loin d’être complets. Désormais, l’État a trois mois pour nous transmettre toutes ses données!

Une nouvelle victoire, quelques semaines après que l’INSERM a été condamné à nous transmettre les images de nage forcée de rats et de souris, après une pitoyable tentative de faire valoir que des enregistrements automatiques de caméras devaient être considérées comme artistiques et relevant du droit d’auteur.

De plus en plus d’entreprises abandonnent ces pratiques et les trois quarts des Français sont défavorables à l’expérimentation animale. Malgré cela, tous les jours, des dizaines de projets similaires sont autorisés. Aussi, demandez avec nous la fin de ces méthodes d’un autre temps et écrivez à la ministre :

Télécharger le courrier-type

Mise à jour le 2 juin 2024 à 21h15 avec ajout du lien vers le projet attaqué.

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice
29.05.2024
Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice
Chasse

Les lieutenants de louveterie du Val-d’Oise peuvent se frotter les mains : fin avril, le préfet les a autorisés à tuer un nombre illimité de renards dans près de 75 communes. Les raisons invoquées ? Protéger des faisans et des perdrix grises… élevés en captivité pour mourir sous les tirs des chasseurs. Comble du cynisme, l’arrêté a été publié plusieurs jours après son entrée en vigueur, ce qui est bien entendu interdit ! Même si cela ne rendra pas la vie aux goupils tués, nous attaquons cet arrêté et dénonçons cette combine insupportable.

Partout, un acharnement sans borne contre les renards

Pour faire plaisir aux chasseurs, dans le Val-d’Oise, la saison de chasse est plus longue pour les renards que pour les autres espèces : de juin à février, soit neuf mois au lieu de six ! À cela, il faut ajouter les pièges en tout genre, véritables outils de torture autorisés dans le cadre du classement « ESOD » du ministère de l’Écologie que nous avons attaqué au Conseil d’État. Et la vénerie sous terre, traque de plusieurs heures qui ne laisse aucune chance aux animaux acculés.

Une magouille pour contourner la loi et permettre de tuer des renards roux

Comme si cela ne suffisait pas, le préfet a ordonné aux lieutenants de louveterie sortes de chasseurs en chef sous l’autorité de l’État – d’abattre, pendant près de trois semaines, un nombre illimité de renards, de nuit, dans 75 communes du département. Une hécatombe, alors que les renardeaux viennent de naître. Et pour s’assurer que personne ne puisse saisir la justice à temps, le représentant de l’État a pris soin de signer son arrêté le 29 avril et de le publier le 30, pour des opérations commençant… le 24 !

Une combine pour mieux se substituer aux renards et pouvoir chasser les faisans et les perdrix

Comment justifier de tels massacres ? Si les faisans et perdrix sont en danger, alors c’est plutôt des chasseurs qu’il faut les protéger ! Il y a quelques mois, les juges dijonnais avaient balayé ces arguments fallacieux d’un revers de main et annulé des battues ordonnées dans la Nièvre. Aujourd’hui, nous saisissons le tribunal administratif de Cergy-Pontoise contre ces trois décisions dont l’illégalité ne fait aucun doute.

Pour porter la voix des renards, signez nos pétitions contre l’acharnement dont ils sont victimes, et pour une réforme radicale de la chasse !