Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand

Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand

Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand
29.08.2024
Enquête : des cochons sous les scalpels au CICE de Clermont-Ferrand
Expérimentation animale

Révélations de One Voice et Camp Beagle Gannat sur l’origine, le transport et l’utilisation de porcelets élevés en batterie, par le Centre International de Chirurgie Endoscopique de Clermont-Ferrand, adjacent au Centre hospitalier. One Voice engage des procédures en justice.

Le Centre International de Chirurgie Endoscopique (CICE) de Clermont-Ferrand est connu mondialement pour les formations qu’il dispense à des médecins. Ce qui l’est moins, ce sont les expériences sur de très jeunes cochons qui y sont pratiquées, alors qu’il est possible de faire autrement.

Camp Beagle Gannat nous a alertés sur le sort de ces animaux et nous avons approfondi le sujet ensemble. Après un an d’enquête, les images de lanceurs d’alerte et de nos enquêteurs exposent la « chaîne de production », le transport brutal et pas aux normes, ainsi que l’absence totale de considération des formateurs et du personnel du CICE envers les petits cochons. Toutes ces atrocités pour un entraînement qui devrait employer les nouvelles techniques, comme le prévoit la législation en matière d’expérimentation animale.

Nous déposons plainte contre la Ferme Guy, demandons sa fermeture et engageons une procédure à l’encontre du CICE pour qu’il remplace l’expérimentation sur les animaux par d’autres méthodes.

Lire la vidéo

Depuis plus de quinze ans, le CICE se fournit en « cobayes » auprès de la Ferme Guy, sise à une trentaine de kilomètres, un sordide élevage en batterie où maltraitances et irrégularités sont la norme.

Une ferme très « nature »

La Ferme Guy dépeint une image bucolique : location d’un espace pour camping au plus proche de la nature, photos de jeunes vaches en plein air, élevage familial sans OGM…

Derrière les murs, pourtant, des truies sont parquées dans des cages où elles ne peuvent se mouvoir. Impossible pour elles d’y faire le moindre pas, ne serait-ce que pour éviter d’écraser leurs petits.

L’élevage industriel est légal. Ce qui l’est moins, c’est la mortalité néonatale astronomique, la pratique de la médecine vétérinaire par l’éleveur lui-même, les actes de violence perpétrés sur les animaux adultes comme nouveau-nés.

Quand les truies usées par les mises bas à répétition sont blessées, elles ne sont pas soignées correctement. Ainsi, après un prolapsus de l’une d’elles, l’éleveur attrape à pleines mains ses organes avant de les enfoncer à l’intérieur de son corps et de recoudre ses parties génitales. Des actes totalement illégaux, réservés aux vétérinaires. Le petit plus de cet « élevage nature » est sans doute aussi le « fait maison ».

Les jours suivant les naissances, les cadavres s’empilent. Il y a les porcelets qui naissent déjà morts, à peine formés. Ceux écrasés sous leur mère enfermée entre des barres métalliques et ne pouvant les éviter. Ceux jugés trop chétifs qui finiront le crâne fracassé contre une barrière, un mur ou le sol, et qui convulseront longuement avant de mourir.

L’élevage en batterie est une industrie lucrative, et ce n’est pas l’éleveur qui nous contredira.

Je sortais 5000 cochons par an. Les années où je faisais le plus de cochons, je gagnais plus d’argent. C’est peut-être les années où j’en ai le plus perdu d’ailleurs. 5000 cochons, tu perdais 10 euros par cochon, tu perdais… », « Tout de suite 5000 cochons, ça vaudrait le coup ? 5000 cochons », « ah ouais, tout de suite, là, tu gagnes 250000 euros. Tu gagnes 250000 euros dans l’année, je travaille 4 ans, tu dis « J’arrête »». Lire la vidéo

Ceux qui survivent sont vite séparés de leur mère, entassés dans l’obscurité pour être engraissés et envoyés à l’abattoir… ou au CICE.

Un mode de transport aussi irrespectueux des animaux que de la réglementation

Quand vient l’heure du transport vers le centre, les petits cochons sont attrapés par les pattes arrière ou les oreilles pour être jetés dans des bennes à l’intérieur du camion de l’employé du CICE. Arrivés sur le parking, ceux qui tentent de s’échapper sont vite rattrapés…

Lire la vidéo Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations Signez pour que le CICE de Clermont-Ferrand mette fin à l’expérimentation et la mise à mort d’animaux lors de ses formations

Au CICE, mutilations et mort les attendent… avant la poubelle

Une fois à l’intérieur du bâtiment, ils sont anesthésiés pour servir d’outils vivants à des étudiants et médecins, et subir hystérectomies, néphrectomies, sutures… Ils ne se réveilleront pas. À la fin de la journée, les porcelets âgés de quelques semaines finissent de la même façon qu’ils sont arrivés : dans une benne.

Des méthodes alternatives existent pourtant

À l’heure actuelle, l’expérimentation sur des animaux à des fins d’enseignement n’a plus lieu d’être. D’autres techniques existent : pelvi-trainer, cultures cellulaires, cultures tissulaires, organoïdes sur puce, cultures de cellules souches, supports audio-visuels, apprentissage et observation auprès de médecins-enseignants tout au long de leur cursus… Il n’est plus tolérable d’élever et tuer des animaux pour « s’entraîner ».

Le Docteur Jérôme Soubielle, qui s’est déjà exprimé publiquement sur le sujet de la formation médicale, nous l’a confirmé :

« Il y a d’autres supports [qui existent] pour la certification de cette formation : le pelvi-trainer et l’appareil pour les sutures. […] C’est complètement ahurissant de voir ça de nos jours. Je ne parle pas d’il y a quelques années, mais de nos jours ça n’a aucun intérêt. On peut se former théoriquement sur des supports audio-vidéos, on peut se former auprès de personnes qui savent faire sur de vrais patients, on peut aller au bloc opératoire, on peut aller dans les laboratoires d’anatomie pour étudier l’anatomie sur des cadavres. Opérer un cochon ne fait pas de vous un chirurgien… Faire un bloc nerveux sur un cochon ne fait pas de vous un anesthésiste. C’est vraiment quelque chose qui est aberrant. »

Lire la vidéo

La réglementation en matière d’expérimentation animale est pourtant claire : dès lors que des méthodes de substitution existent, elles doivent être utilisées à la place des modèles animaux.

« Faire une chirurgie […] sur un cochon, ça ne garantit en rien le bien-fondé de la formation, et ça ne sert à rien. »

Dr Jérôme Soubielle, médecin anesthésiste-réanimateur.

Lire la vidéo Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation Signez pour la fermeture de l’élevage qui fournit le CICE en cochons pour l’expérimentation

Face à cette maltraitance institutionnalisée, nous avons déposé plainte contre l’éleveur et engageons une procédure contre le CICE. 

Rejoignez notre combat contre l’expérimentation animale. Écrivez au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESR) pour lui demander de financer les méthodes alternatives, comme le font nos voisins européens. Signez nos pétitions pour la fin de l’utilisation d’animaux par le CICE et la fermeture de la Ferme Guy.

Pour en savoir plus sur les cochons et qui ils sont, consultez notre fiche sentience.

Et pour avoir un aperçu des expériences sur des cochons récemment validées par le MESR, lisez notre article.

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé-liberté déposé
26.08.2024
La préfecture de l’Ariège persiste : nouvel arrêté d’effarouchement des ours sur l’estive de Trapech. Référé liberté déposé
Faune sauvage

La préfecture de l’Ariège a publié un nouvel arrêté autorisant des tirs d’effarouchement sur l’estive de Trapech. Cette fois-ci, les opérations doivent se dérouler pendant les nuits du 27 au 29 août, avec des agents de l’Office français de la biodiversité équipés de fusils de calibre 12 chargés de cartouches à double détonation. Ces mesures suscitent de vives inquiétudes quant à leur impact sur cette espèce protégée et vulnérable. Comme souvent, l’arrêté a été dévoilé à la dernière minute, limitant ainsi les possibilités de recours. Pourtant, nous avons réagi rapidement et déposé un référé-liberté, pour lequel une décision est attendue sous 48 heures. L’audience est programmée le mardi 27 août à 14 h 00 au tribunal administratif de Toulouse.

Un nouveau coup dur pour les ours en Ariège

À seulement quelques jours d’intervalle, la préfecture de l’Ariège a publié un second arrêté autorisant l’effarouchement des ours sur la même estive, Trapech. Nous avions immédiatement attaqué le premier, publié au début du mois d’août. Même si le tribunal avait écarté nos arguments, nous ne baissons pas la garde et continuons le combat. Aucun détail ni preuve tangible de supposés dommages causés par les ours n’ayant à nouveau été apportés, nous décidons donc d’attaquer !

Ces opérations de tirs s’effectuent en pleine période de reproduction et sont donc particulièrement dangereuses pour les ourses et leurs enfants. Le stress qu’ils provoquent peut avoir des conséquences désastreuses sur leur santé et leur comportement. C’est finalement pour les tyranniser que l’État français a décidé de réintroduire les ours dans ses montagnes, en les arrachant à leurs familles et à leurs forêts situées à des milliers de kilomètres.

L’État doit cesser de harceler les ours 

Les mesures prises par les autorités témoignent d’un véritable acharnement. Ces animaux, censés être protégés, sont déjà confrontés à de multiples menaces de braconnage : empoisonnement, piégeage, abattages par arme à feu… Désormais, ils subissent en plus régulièrement des tirs d’effarouchement.

Contre ce nouvel arrêté, l’audience se tiendra demain 27 août à 14 h 00 au tribunal administratif de Toulouse. Pour que les ours puissent enfin vivre en paix, demandez à nos côtés la fin des tirs d’effarouchement : signez notre pétition.

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels

Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels. 26.08.2024
Des dizaines de milliers d’animaux encore utilisés pour former étudiants et professionnels
Expérimentation animale

Chaque année, les autorités acceptent que des milliers d’animaux soient expérimentés pour former du personnel. “Outils” de formation pour les étudiants et les professionnels, chiens, singes, cochons, souris, rats ou encore poissons sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses. Mobilisez-vous à nos côtés pour demander l’arrêt de ces projets, écrivez !

En 2021, 34460 animaux ont été exploités dans le cadre de ces projets d’apprentissage. Les objectifs sont multiples : former des médecins et vétérinaires à la chirurgie, former les employés des laboratoires afin de maintenir et acquérir des compétences techniques ou encore “sensibiliser le personnel afin de minimiser les contraintes imposées aux animaux lors des procédures expérimentales”. Lorsque l’on se penche sur les projets concernés, on peut se questionner sur ce dernier point:

À l’issue des procédures, les animaux seront soit réutilisés si aucun dommage n’a été observé, soit mis à mort si les points limites ont été atteints.” Voilà ce qu’on peut lire sur le résumé d’un projet datant du 28 mai dernier qui prévoit que 1930 petits herbivores seront soumis à des contentions, des multiples prélèvements, des injections, des frottis vaginaux ou encore des anesthésies. 

Cette phrase, d’une froideur bureaucratique glaçante, masque une réalité révoltante : les animaux sont considérés comme de simples instruments pédagogiques, et leur vie est jetée au rebut au moindre signe de souffrance ou de blessure. En clair, si des erreurs sont commises, peu importe les conséquences, ils sont tués. 

Il est crucial de noter que ces pratiques ne sont pas seulement terribles pour les animaux ; elles ont également un impact psychologique sur celles et ceux qui les effectuent. La loi impose l’utilisation de méthodes alternatives quand cela est possible alors, il est essentiel d’exiger non pas des formations sur les êtres vivants mais bien sur les alternatives qui existent. 

Un appel à l’action

Nous demandons donc aux laboratoires de privilégier systématiquement les méthodes alternatives, aux professionnels de se former aux tests sans être vivant. Aussi, nous exhortons nos représentants politiques à enfin voter en faveur d’un financement bien plus important pour la recherche sur les méthodes de remplacement.

Si vous êtes étudiant ou professionnel choqués par ces pratiques, nous vous invitons à nous contacter (nous vous assurons de la plus totale confidentialité) et/ou à interpeller le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour exiger la fin de l’expérimentation animale et l’adoption de méthodes alternatives : téléchargez le courrier-type.

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé

Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé
13.08.2024
Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé
Chasse

Au cœur de l’été, le préfet des Hautes-Pyrénées vient d’autoriser des battues administratives de renards, du 6 au 31 août 2024, dans les communes de Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre. Sans doute pour satisfaire les chasseurs et leur offrir l’opportunité de tuer quand la chasse est fermée… Contre les goupils, c’est un acharnement sans fin. Ici, le préfet autorise expressément les chasseurs à les massacrer de toutes les manières qu’ils souhaiteront. Nous attaquons cet arrêté pour en sauver un maximum! Audience le 19 août 2024 au tribunal administratif de Pau. 

Un carnage en cours dans les Hautes-Pyrénées

Alors que la chasse est fermée et que les animaux devraient pouvoir profiter de quelques semaines de répit avant que les chasseurs réinvestissent les forêts avec leurs quatre-quatre et leurs armes, les renards sont à nouveau pris pour cible, cette fois dans les Hautes-Pyrénées. Les accusant comme toujours de commettre des dégâts, le préfet vient d’autoriser une battue administrative à Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre du 6 au 31 août.

Mais cette fois-ci, le représentant de l’Etat assume comme rarement l’acharnement contre ces animaux. Pourront ainsi être utilisés « tous les modes » y compris « ceux interdits classiquement à la chasse ». De quoi frémir, quand on connaît l’imagination des chasseurs pour tuer les animaux par les méthodes les plus cruelles, du déterrage aux pièges en tout genre.

La loi ? Un détail, quand il s’agit de harceler les renards

Chaque année, des centaines de milliers de renards sont tués en France. Et les quelques règles que la loi impose aux préfets pour autoriser des battues administratives sont régulièrement piétinées. Ici, le préfet se contente d’invoquer « les dégâts causés dans les basses-cours des particuliers». Protéger ces espaces avec des clôtures, c’est sans doute bien trop compliqué ! 

Et le haut-fonctionnaire va plus loin : il confie aux lieutenants de louveterie le soin de déclencher les battues «s’ils estiment que les dégâts déclarés le justifient». Ou quand l’Etat abandonne une fois encore sa mission et décide ni plus ni moins de la confier aux chasseurs eux-mêmes… 

Nous porterons la voix de ces renards au tribunal administratif de Pau le 19 août 2024 à 9h00. En attendant, soutenez-les en signant nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» et pour les onze points de réforme radicale de la chasse que nous appelons de nos vœux.

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums

220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums
05.08.2024
220 organisations internationales s’unissent devant Marineland en soutien aux animaux captifs des delphinariums
Delphinariums
Evénement

Plusieurs centaines d’associations, refuges, fondations, partis et collectifs français et internationaux ont répondu présents à l’invitation de One Voice pour Wikie, Keijo et l’ensemble des captifs des delphinariums.

Rassemblement le 10 août 2024 à 16h45 devant le Marineland d’Antibes en France

La troisième édition de ce rassemblement unitaire international s’annonce plus imposant encore que les deux précédents. One Voice organise cette action à la fois militante et visuelle devant le Marineland d’Antibes samedi 10 août 2024 avec ses partenaires du monde entier. Trente-sept pays sont représentés ainsi que des associations ultra-marines. Le soutien à ce combat de quatre restaurants végétaliens* et de plusieurs partis politiques est également à souligner.

L’eurodéputée sortante Caroline Roose (EELV-Les Verts), engagée à nos côtés de longue date, sera présente, ainsi que l’artiste Res Turner.

Des prises de parole sont programmées, des présentations pédagogiques pour le jeune public. La mémoire des animaux morts dans les delphinariums et lieux de captivité et de dressage exploitant des animaux sera invoquée.

Parmi les hommages prévus, une minute de silence sera observée pour l’ensemble des dauphins et orques décédés au parc marin depuis son ouverture, y compris évidemment pour Moana et Inouk, qui ont perdu la vie dans les bassins de Marineland où ils ont végété toute leur existence.
Un mot sera prononcé pour Lolita-Tokitae. Enfin, un message sera formulé en l’honneur de Morgan, capturée aux Pays-Bas et détenue à Loro Parque en Espagne (Tenerife) et Kshamenk en Argentine.

Organisations représentées

venant de France

  • 1ndividus Refuge pour animaux de ferme
  • 269 Life France
  • AA – No Name
  • ACDA – Au coeur du droit des animaux
  • AJAS – Association Justice Animaux Savoie
  • AJPLA – Justice pour les animaux
  • Alliance Ethique
  • Alliance animale
  • Alliance écologique et sociale
  • Alternatiba Nice
  • Ami des lobbies
  • Anima Libre
  • Animal Save France
  • Animal Save Movement – Calais
  • Animal Save Movement – Sète
  • Animal Save Movement Perpignan
  • Animal1ste
  • Animaux en danger 06
  • Animégaux
  • Anonymous for the voiceless
  • Ashka Cause
  • Aslan 06
  • Association Espoir Réunion
  • Association les Clo’Chats
  • Association Stéphane Lamart
  • Association Gala
  • Association Gorilla
  • Association Green
  • Au cœur des M.A.E
  • B XII
  • BAC 13
  • Back to the wild Cetacea
  • Balance ton animalerie
  • Balance ton cirque
  • Camp Beagle Gannat
  • CAP – convergence animaux politique
  • CATS – Chats Abandonnés, Traumatisés, Soignés
  • Celtiques lévriers & Cie
  • CLP – contre la pêche des requins à la Réunion
  • Coexistence Crew
  • COLBAC
  • Collectif Renard blaireau
  • Collectif animalier du 06
  • Collectif Landes anti-corrida
  • Collectif SIPE
  • Collectif Un Jour Un Chasseur
  • Collectif UPA 06
  • Convention Vie et Nature
  • Courir pour un animal
  • CPA – Collectif  protection animale
  • CRAC Europe
  • Darwin for ever
  • Dignité animale
  • Dominion France
  • Ecole du chat libre Vallauris Golfe Juan
  • ECOTALK
  • EEA – Education Ethique Animale
  • Ensemble pour l’abolition
  • Equi-Vivre
  • Ethics for animals
  • Extinction Rébellion Nice
  • Extrême sauvetage
  • Free Life
  • From Joy to animals nature and Earth
  • Futur Asso
  • GAC – Groupe anti captivité
  • Global Earth Keeper
  • Green Rose Café*
  • Greenpeace Nice
  • Greenpeace Troyes
  • Hello médiation animale
  • HMA – Halte maltraitance animale
  • L 214
  • L’arche de Léo
  • L’espoir des petites pattes
  • La cause animale aux Pennes Mirabeaux
  • La ferme de Henni le cochon
  • La patte dans la main
  • La tribu du fourmilier
  • La voix des loups
  • Le cercle de P.A.N – Protection des animaux et de la nature
  • Le monde de Tina
  • Le Poulpi Place
  • Le sanctuaire de la dernière chance
  • Le Var contre la corrida
  • Les chats du Mercantour
  • Les écologistes – Commission condition animale
  • Les protégés de Nathalie
  • Les sales gosses
  • Les sans voix d’Eden
  • Les Z’animours
  • Militants animalistes Sainté
  • Mormal Préservation
  • Moustaches et coussinets
  • MVMA – Ma ville mes animaux
  • NALA 83
  • No Corrida
  • Non à la souffrance animale
  • NONBI radio
  • OABA
  • One Voice
  • OXFAM Nice
  • P.A.N.E Protection Animale, Nature et Environnement
  • PAACT – Fontainebleau
  • PACA pour demain
  • PACT for wildlife
  • Parole d’animaux
  • Parti Animaliste
  • PAZ – Projet animaux Zoopolis
  • Peta France
  • Plant Based Treaty France*
  • Plus belle la vie
  • POGO – Street food*
  • Poilus & Co Pour l’amour de nos poilus
  • Projet Méduses
  • Règne animal
  • Réseau – Cétacés
  • REV – Révolution écologique pour le Vivant
  • Rien que pour eux
  • SAMY – Wildlife Keeper
  • Sanctuaire la Garie
  • Save Frimie
  • Scientifiques en rébellion
  • Second Dog’s Life
  • Shark Mission France
  • Sibylline océans
  • Solidarité animaux en détresse 06
  • SOS Grand bleu
  • Stoppons la corrida
  • Street Cats
  • SURFRIDER Antenne 06
  • SVP – Sans Voix PACA
  • TAF – The Animal Fund
  • Terre bleue
  • Terre heureuse
  • The circle of silence
  • The Earthling Experience
  • The last cetacean
  • Tilikum’s spirit
  • TORO STOP
  • Touche pas à mon blaireau !
  • Tous terriens, faisons le lien
  • U06 – F.S.U
  • Un brin de chance
  • USEA – Alliance
  • Utopia
  • Vegan Impact
  • Véganimo
  • VG Green*
  • VIDA – Voir informer dénoncer agir

Venant de l’international

  • Activistas animalistes de la Costa – Argentine
  • AEDE – Suisse
  • Alejandro Ariel Dintino – Argentine / États-Unis
  • ALM – Animal Liberation Malte – Malte
  • Animal rights CHUBU – Japon
  • Animal Save – Népal
  • Animal Save – Inde
  • Animal Save Movement – Kuantan – Malaisie
  • Animal Save Movement – Christchurch – Nouvelle Zélande
  • Animal Save Movement – Lima – Pérou
  • Animal Save Movement – Madrid – Espagne
  • Animal Save – Global – Canada
  • Animal Save Movement – Zurich – Suisse
  • AnimalRights – Autriche
  • Anubis Association internationale défense des animaux – France/ Egypte
  • Association Co&xister – Suisse
  • Ban Animal Trading – Afrique du Sud
  • Bike for animals – Italie
  • Boycott SeaWorld – États-Unis
  • Cetaceans – États-Unis
  • Climate Save – Inde
  • Diffusion V Luxembourg – Luxembourg
  • Dogs for rescue – Angleterre
  • Dolphin Project – USA
  • Dominion – Australie
  • DxE CDMX – Mexico – Mexique
  • EcoVegAnimals – Bosnie-Herzégovine
  • Empty the tanks – Portugal
  • Empty the tanks –  États-Unis
  • Empty the tanks – Argentine
  • Empty the tanks – Mexico – Mexique
  • FAADA – Espagne
  • FADPE – Congo
  • Free Morgan Foundation – Pays-Bas
  • Freedom 4 animals – Global – Royaume-Uni
  • Freedom for Animals – Royaume-Uni
  • Freedom for dolphins – Japon
  • Health Save – Inde
  • Justice for Animals – Belgique
  • La Casa Vegana – Porto Rico
  • Le rêve d’Aby – Belgique
  • Les oubliés d’Algers – Algérie
  • Marine Connection & Chair Dophina free Europe – Royaume-Uni
  • OCAW – Ontario Captive Animal Watch – Canada
  • Origami whales project –  États-Unis
  • Our planet theirs too – États-Unis
  • Partito Nationale Revoluzione Ecologista Animalista – Italie
  • PCA – Poxer of compassion for All – Japon
  • PEAK MARCHE – Japon
  • Pro Wal – Allemagne
  • Sanctuaire de la Teranga – Sénégal
  • Save the Ocean – MLT – Malte
  • Stop Finning – Allemagne
  • Stop Taiji slaughter – Royaume-Uni
  • Twala Trust – Zimbabwe
  • Until Lolita is home – Royaume-Uni
  • V.I.D.A Veganismos, informando, derechos, animales – Pérou
  • Veg Voyages Foundation – États-Unis
  • Veg’ Peace – Corée du Sud
  • Vegan Action – Australie
  • Vegan Activists Association – Hongrie
  • Vegan Life NGO – Grèce
  • Vegan Society Luxembourg – Luxembourg
  • Vegan Travel Asia – États-Unis
  • VGT.at – Autriche
  • Voces Animalistes – Grande Canarie
  • World Orca Day – Australie
  • WOW – Women of the world united against Taiji – Royaume-Uni
  • WTF – WE THE FREE – Royaume-Uni
  • Zoot – Italie

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate

Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate
05.08.2024
Effarouchement des ours: en Ariège, nouvel arrêté… et contre-attaque immédiate
Faune sauvage

En plein cœur de l’été, les ours de l’Ariège sont pris pour cible par les services de l’État. Dans les nuits du 5 au 8 août, des agents de l’Office français de la biodiversité, armés de fusils de calibre 12 chargés de cartouches à double détonation, vont pouvoir mettre en place des « tirs d’effarouchement renforcés ». Alors même que l’espèce est protégée, et que ces interventions peuvent avoir de graves conséquences pour les animaux visés. Et comme toujours, l’arrêté est publié au dernier moment pour nous empêcher d’agir. Mais c’est raté : nous avons déposé dès samedi un référé-liberté qui nous permet d’obtenir une décision dans les 48 heures au plus tard. Audience le 6 août à 11h au tribunal administratif de Toulouse.

Un nouvel arrêté anti-ours publié au dernier moment

Il y a quelques jours, et comme chaque été depuis deux ans, nous avons saisi la justice pour qu’elle impose au préfet de Haute-Garonne de publier ses autorisations de tirs d’effarouchement plusieurs jours avant les opérations, seul moyen pour que nous puissions attaquer dans les temps. Apparemment, le message n’est pas passé.

En Ariège, le vendredi 2 août, le préfet a publié un arrêté autorisant l’effarouchement d’un ours sur l’estive du Trapech à partir de lundi et jusqu’au 8 août, de nuit. Sans apporter la moindre preuve d’éventuels dégâts. Il est simplement fait mention d’une attaque en juillet, sans plus de détails.

Ces opérations, en pleine période de reproduction et alors que de nombreuses ourses portent leurs petits, seront lourdes de conséquences en raison du stress qu’elles engendrent.  Des mesures inefficaces, alors même que des alternatives peu coûteuses existent et qu’il est obligatoire de les mettre en place.

Mettre un terme à l’acharnement des autorités

Acharnement : voilà comment l’on pourrait résumer les actions de l’État vis-à-vis des ursidés. Une espèce censée être protégée, dont les individus ont été arrachés aux leurs pour être importés en France, sous menace permanente du braconnage, mais qui ne cesse de faire l’objet d’arrêtés «d’effarouchement».

En 2022, nous obtenions de la justice la suspension de tous les arrêtés de la préfecture de l’Ariège contre les ours bruns. En 2023, pour la première fois, nous mobilisions avec succès une procédure d’extrême urgence pour défendre les individus à nouveau ciblés par l’État. Nous poursuivons nos actions en 2024, pour porter la voix de ces animaux harcelés.

Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !

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Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !
05.08.2024
Déterrage des blaireaux : victoires en justice….. et magouilles des préfectures !
Chasse

Des milliers de blaireaux sauvés grâce à nos procédures d’urgence, des dizaines d’arrêtés déclarés définitivement illégaux par les tribunaux… et la panique du côté des chasseurs et des préfectures ! Alors que les dernières audiences de la saison approchent et que les victoires se multiplient, les déterreurs et les autorités cherchent par tous les moyens à faire perdurer ce loisir cruel. Exemple dans la Haute-Marne, où la préfecture est plus intéressée par la défense des chasseurs que par le respect des animaux et de la loi.

2024 : encore une suspension en urgence, plus de 4000 blaireaux sauvés

Dans les Deux-Sèvres, c’est avec un véritable front associatif que nous sommes intervenus : avec AVES, l’ASPAS, la LPO, Deux-Sèvres Nature Environnement et Vétérinaires pour la Biodiversité, nous avons obtenu du tribunal la suspension du déterrage quelques jours après son ouverture.

Une décision logique, la préfecture ayant reconnu que «durant la période complémentaire […] il se prélève la quasi-totalité des jeunes» ! Et ce alors même que nous avons obtenu du Conseil d’État qu’il confirme qu’il est interdit de tuer des blaireautins

Au total, plus de 4000 individus ont été sauvés par nos actions en 2024. Et, département par département, passé l’urgence, les tribunaux confirment l’illégalité de cette chasse cruelle au printemps et en été : en Charente-Maritime et dans la Vienne (où nous attaquions avec la LPO et Vienne Nature), les autorisations de 2023 viennent d’être définitivement annulées. Une nouvelle audience aura lieu le 6 septembre à 10h30 au tribunal administratif de Rouen pour l’Eure (avec AVES, FNE Normandie et la LPO Normandie). 

En Haute-Marne, des magouilles qui ne passent pas !

On sait que les préfectures sont prêtes à tout pour permettre aux chasseurs de continuer à tuer des blaireaux, systématiquement accusés de tous les maux. Quitte à ouvrir des battues administratives géantes, comme dans l’Ain où nous avons contre-attaqué, ou à piétiner purement et simplement une décision de justice, comme en Haute-Marne.

Pour ce département, en avril 2024, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne nous donnait raison, et annulait définitivement la période complémentaire prévue du 15 mai 2024 au 14 septembre 2024. La préfecture s’empressait alors de préparer l’adoption d’un nouvel arrêté, autorisant une période complémentaire à partir du 1er juin… mais cet arrêté n’a jamais été publié ! Nous comprenons aujourd’hui pourquoi : en plein cœur de l’été, une autorisation vient d’être rendue publique, pour une période complémentaire du 1er août au 15 septembre.

Ce comportement du préfet de la Haute-Marne est triplement insupportable : il illustre un acharnement insensé contre les animaux, la violation éhontée d’une décision de justice, et une manœuvre dans le seul intérêt des chasseurs, bien loin de la défense de l’intérêt général. Avec AVES et l’ASPAS, nous attaquons cet arrêté, et dénonçons solennellement ce comportement !

Portez la voix des blaireaux avec nous ! Signez nos pétitions pour leur protection, l’interdiction du déterrage et pour une réforme radicale de la chasse !

Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins

Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins

Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins
Rassemblement de 15 ONG de défense et protection des animaux devant le siège de TUI à Berlin le 1er août pour exiger la fin de la cruauté envers les dauphins

Aujourd’hui, un groupe des plus grandes organisations caritatives mondiales de protection des animaux se sont réunis devant le siège de TUI Group à Berlin pour mettre en lumière les souffrances que subissent les dauphins en captivité. World Animal Protection, PETA, Whale & Dolphin Conservation, Born Free Foundation, Dolphin Project, World Cetacean Alliance, Jane Goodall Institute, WTG, Pro Wildlife, Marine Connection, One Voice, GAIA, FAADA, Orca Research Trust et Deutscher Tierschutzbund appellent le géant du voyage TUI Group à mettre fin à la vente et à la promotion de lieux de divertissement avec des dauphins en captivité. En France, One Voice organise plusieurs actions flash devant des agences TUI.

Les dauphins sont des prédateurs marins très intelligents et puissants qui, dans leur environnement naturel, nagent et chassent sur de vastes étendues d’océans. Les grands dauphins peuvent nager 100 km en une journée, et certaines espèces parcourent beaucoup plus. Mais confinés dans de minuscules bassins en béton chlorés et vides ou dans des enclos marins peu profonds des milliers de fois plus petits que leur espace naturel, exposés aux infections et aux produits chimiques et souvent drogués pour faire face à la captivité, ils ne peuvent malheureusement nager que quelques mètres à la fois. L’anxiété et le stress peuvent les amener à s’automutiler et à devenir agressifs, tout cela au nom du divertissement et du profit.

Nos manifestants ont brandi à Berlin des pancartes et une banderole géante affichant 350000 signatures de pétitions recueillies par les associations caritatives, ainsi que des scooters LED affichant des images de dauphins en captivité et demandant au groupe TUI de cesser de vendre et de promouvoir des lieux de divertissement exploitant les orques et les dauphins en captivité. En France, les antennes militantes locales de One Voice se sont rendues devant des agences TUI à Canne à 14h ce jour, et le 3 août à Annecy.

Depuis des années, les associations caritatives font campagne pour que TUI Group rejoigne le mouvement toujours croissant des agences de voyage, des gouvernements et des touristes qui disent non aux divertissements cruels avec des dauphins en captivité, mais le géant du voyage continue de privilégier le profit au détriment du bien-être animal.

 

  • En mars 2024, EasyJet holidays a annoncé qu’elle ne vendrait plus de billets pour les attractions avec des animaux sauvages en captivité, y compris les sites de cétacés en captivité.
  • Quelques jours plus tard, Jet2holidays a annoncé qu’elle cesserait de promouvoir et vendre des sites de dauphins en captivité.
  • Virgin Holidays, Expedia Group, Booking.com et Airbnb se sont tous engagés depuis longtemps à ne jamais vendre de billets pour ces attractions cruelles et exploitantes.
  • Le Canada et la France, Bruxelles et la Nouvelle-Galles du Sud ont tous interdit (au moins sur leur principe) la détention d’orques et de dauphins en captivité.
  • L’association néerlandaise de voyages ANVR et la SATSA d’Afrique du Sud déclarent que les divertissements avec des cétacés en captivité sont inacceptables dans leurs directives pour leurs organisations membres.
  • Des réglementations strictes au Royaume-Uni signifient qu’il n’y a pas eu de cétacés en captivité depuis plus de 30 ans.

 

Muriel Arnal, présidente de One Voice, ajoute : « Il est grand temps que TUI prenne position en faveur des dauphins et des orques. Ils peuvent toujours être à l’avant-garde des animaux et de la nature en proposant à leurs clients des voyages qui combinent l’émerveillement devant la beauté de notre planète avec l’enchantement de la rencontre avec les animaux de manière respectueuse et authentique. L’histoire et les générations futures se souviendront des entreprises qui ont marqué leur époque par leur engagement envers la terre fragile que nous partageons avec tous les êtres vivants. »

 

Katheryn Wise, responsable des campagnes sur la faune sauvage chez World Animal Protection, a déclaré : « Aujourd’hui, nous sommes tous ici pour montrer au groupe TUI qu’il existe un soutien massif pour qu’ils mettent fin à la vente et à la promotion des sites de captivité des dauphins. Depuis des années, le groupe TUI affirme qu’il révise sa politique de bien-être animal pour les cétacés et qu’il écoute les parties prenantes, mais il ignore toutes les recherches actuelles qui montrent que les baleines et les dauphins souffrent en captivité. TUI dit vouloir offrir le choix à ses clients, mais présente ensuite une image brillante d’un dauphin bondissant et parle de divertissement en famille et du « frisson » de voir de près « les créatures marines les plus amicales du monde ». Cela ne revient pas à offrir un choix éclairé, mais à vendre de la cruauté envers les animaux à des fins lucratives. »

« Aujourd’hui, nous représentons 15 ONG de protection des animaux et plus de 350 000 membres du public lorsque nous affirmons qu’il est temps pour le groupe TUI de cesser de soutenir cette pratique obsolète. Le spectacle ne peut pas continuer. »

 

Rejoignez le mouvement pour demander au groupe TUI de mettre fin à la vente et à la promotion de lieux qui utilisent des dauphins à des fins de divertissement, afin que nous puissions garantir que ce soit la dernière génération de dauphins à souffrir en captivité, en interpellant TUI sur les réseaux sociaux.

Liste complète des sites Web d’organismes caritatifs

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!

Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!
31.07.2024
Blaireaux : dans l’Ain, non aux battues administratives pour remplacer le déterrage!
Chasse

Nos actions en justice portent leurs fruits : partout en France, les périodes complémentaires de vénerie sous terre sont suspendues. Mais comme nous l’anticipions, les préfectures s’adaptent pour continuer à faire plaisir aux chasseurs, en permettant de plus en plus de battues administratives massives contre les blaireaux. Exemple dans l’Ain, où la préfète vient d’autoriser les lieutenants de louveterie, accompagnés par les chasseurs de leur choix, à sévir dans tout le département… pendant plus de 7 mois, y compris hors période de chasse! Un moyen de ne pas avoir à publier d’arrêté pour chaque opération, et de nous empêcher d’agir en justice… Nous attaquons cet arrêté.

Les préfets et les chasseurs s’adaptent… nous aussi!

Après une saison 2023 record contre le déterrage au printemps et en été, les succès se poursuivent en 2024, avec de nombreuses suspensions partout en France et près de 4000 animaux sauvés. Plus que jamais, cette pratique à laquelle les chasseurs sont si attachés, et dont nous avons démontré la cruauté grâce à notre enquête en infiltration, est sur la sellette. Et ils semblent pris de panique!

Nous savions qu’ils réagiraient, avec encore et toujours le soutien de l’État. Depuis quelques semaines, on croit savoir comment : dans plusieurs départements, des arrêtés autorisant des battues administratives visant des blaireaux sont adoptés par les préfets. Des milliers d’animaux pourront être tués par les lieutenants de louveterie! Mais nous nous attendions à cette réaction, et nous tenons prêts à attaquer ces arrêtés.

Des battues administratives souvent illégales, toujours inacceptables !

Dans l’Ain, la préfète a ainsi « offert » une battue administrative géante, dans l’ensemble du département et pendant près de 7 mois. En autorisant ces massacres sur une période étendue, les autorités détournent la finalité de ces mesures censées être réservées aux cas exceptionnels, mais qui deviennent malheureusement la norme. Alors même qu’elles sont souvent illégales, comme le montre notre récente victoire pour les renards de la Nièvre.

Comme d’habitude, pour justifier le fait de tuer des animaux, les autorités les accusent de tous les maux. Et comme d’habitude, la préfète n’avance pas l’ombre d’une donnée pour justifier son arrêté : rien sur les dégâts agricoles, rien sur les dégâts aux infrastructures! Bref, tuer sur la base de mensonges, pour répondre aux pressions des chasseurs.

Ces décisions non seulement bafouent le cadre légal, mais sont aussi éthiquement inacceptables. Quelques jours après avoir attaqué 12 arrêtés du préfet de l’Indre-et-Loire visant des renards, nous saisissons à nouveau le juge! Pour porter ce combat, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!

Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!
01.08.2024
Chasse aux tourterelles des bois : un moratoire, c’est bien, l’interdiction, c’est mieux!
Chasse

Grâce à notre combat de longue date pour les tourterelles des bois, le gouvernement adopte chaque année une suspension de leur chasse. Pour la saison 2024-2025, nous vous invitons à participer massivement à la consultation du public organisée par le ministère. Nous vous appelons à soutenir cette solution, qui donne du répit aux milliers d’oiseaux qui auraient péri sous les plombs des chasseurs… tout en rappelant au gouvernement que cette mesure n’est pas suffisante : nous demandons aujourd’hui leur retrait pur et simple de la liste des espèces chassables.

Pour les tourterelles des bois, un combat de longue haleine

Dès 2020, nous alertions l’opinion sur le sort réservé à ces oiseaux au bord de l’extinction, classés « vulnérable » par  l’Union internationale pour la conservation de la nature. Pour eux, les menaces sont partout : disparition de leurs habitats, pollution sonore… sans compter les chasseurs qui, jusqu’en 2020, tuaient chaque année près de 17500 individus. 

Avec la LPO, nous avons donc lancé un recours contre ces autorisations inacceptables, et obtenu en 2020 leur suspension en urgence par le Conseil d’État. Convaincus par nos arguments, les juges se sont montrés particulièrement sévères avec l’État : les petits pas étaient insuffisants, seul un moratoire était envisageable. Une victoire qui a fait date et permis de sauver des milliers d’oiseaux!

Pour l’interdiction pure et simple de la chasse aux tourterelles des bois

Depuis, l’État suspend chaque année leur massacre. Le ministère de la Transition écologique vient d’ouvrir la consultation du public sur l’arrêté relatif à la saison 2024-2025 : nous vous invitons à faire massivement connaître votre soutien à cette proposition ! 

Vous pouvez notamment rappeler que les tourterelles des bois sont dans un état de conservation très préoccupant, et que leurs populations diminuent en raison du changement climatique, de la destruction de l’habitat et de nombreuses autres pressions anthropiques, notamment l’agriculture.

Tuer des animaux pour le plaisir à l’heure où la biodiversité s’effondre n’est plus envisageable. Alors que la France détient le record d’Europe du nombre d’espèces pouvant être tuées, il est grand temps de passer à la vitesse supérieure en exigeant une réforme radicale de la chasse!