Des tirs d’effarouchement traumatiques à coups de flashball sur les loups

Des tirs d’effarouchement traumatiques à coups de flashball sur les loups

Des tirs d’effarouchement traumatiques à coups de flashball sur les loups 02.06.2025
Haute-Savoie
Des tirs d’effarouchement traumatiques à coups de flashball sur les loups Animaux sauvages

On pensait avoir tout vu, mais là on tombe des nues. Les loups vont subir une expérimentation terrifiante. Une meute de Haute-Savoie va être dérangée et ses individus capturés. Tout cela pour quoi ? Tester les effets d’une variante des coups de feu : les tirs d’effarouchement dits « traumatiques » (TEFT) [sic]. Bien que cette initiative tente de trouver des réponses aux incessants abattages des canidés, des questions se posent quant au réel intérêt de cette expérience et ses impacts considérables.

En septembre 2024, une consultation publique a été ouverte concernant un projet expérimental qui vise à tester une nouvelle méthode non létale pour effrayer les loups.
Porté par deux organismes reconnus, Asters – Conservatoire d’Espaces Naturels de Haute-Savoie (CEN74) et l’Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection (IPRA), ce projet prévoit de capturer jusqu’à cinq individus, de les équiper d’un collier GPS, afin d’étudier, une fois relâchés, leurs réactions aux décharges de flashball lorsqu’ils tentent de prédater des troupeaux. Les captures ont été autorisées par deux arrêtés du préfet de la Haute-Savoie du 17 mars 2025. 

Une bonne idée pour lutter contre les tirs létaux… mais rien de nouveau

Ce qui est difficilement audible, c’est que les éleveurs peuvent déjà effectuer des tirs d’effarouchement, alors pourquoi infliger de nouveaux traumatismes aux loups ? 

L’objectif est-il d’aller plus loin dans la douleur ou la peur qui leur sont infligées ? Le flou persiste, d’autant que les porteurs du projet reconnaissent eux-mêmes que cette méthode est «prometteuse mais encore peu documentée». Autrement dit, on s’apprête à tester une forme de violence accrue sur des loups, sans réelle garantie sur ses effets ni sur son efficacité.

Une persécution supplémentaire

À Passy, après les chèvres échappées dans le viseur du préfet, les loups vont être soumis à de graves chocs psychiques et physiques. Est-il bien nécessaire de capturer cinq d’entre eux, déjà traqués sans cesse, afin de vérifier que ces tirs sont plus efficaces lorsqu’ils s’avèrent «traumatiques» ?

La capture, un piégeage et une séquestration à risque sur des animaux protégés

Les termes du résumé non technique (RNT) du projet sont sans appel : il s’agit d’une «méthode d’effarouchement non létale mais douloureuse».

Le projet TEFT présente des risques non négligeables pour les loups, tant lors de la capture que lors des tirs. Le piégeage et l’anesthésie peuvent entraîner stress, troubles moteurs, blessures plus ou moins graves, perturbation de la dynamique sociale au sein de la meute. Les coups de flashball eux-mêmes, bien que qualifiés de non létaux, peuvent malgré tout provoquer douleurs, altérations du comportement et, en cas de mauvaise exécution, de potentiels handicaps. C’est d’ailleurs le but du projet de «soumettre [le loup] à une expérience douloureuse, afin qu’il apprenne à éviter les troupeaux, suite à cette mauvaise expérience». De lourdes conséquences pour les membres d’une espèce protégée…

Les animaux seront — fort heureusement — « replacés dans l’habitat naturel », mais à quel prix pour leur vie et celle de leur famille ? Un individu de la meute de Blaitière visée par ces mesures, a déjà été capturé le 6 avril dernier. De qui s’agit-il ? Du père ou de la mère ? Les louveteaux ont-ils été témoins de la scène ? La stabilité et l’équilibre du groupe permettent de canaliser et d’éduquer les jeunes.

Pour mettre fin aux persécutions des loups sous toutes leurs formes, signez notre pétition

Derrière les chiffres officiels de l’expérimentation animale, une réalité inchangée

Derrière les chiffres officiels de l’expérimentation animale, une réalité inchangée

Derrière les chiffres officiels de l’expérimentation animale, une réalité inchangée
27.05.2025
France
Derrière les chiffres officiels de l’expérimentation animale, une réalité inchangée
Expérimentation animale

Le ministère se félicite d’une légère baisse du nombre d’animaux utilisés pour la première fois dans des expériences en 2023, mais plus de 2 millions d’individus restent concernés cette année-là. Les chiffres officiels continuent d’exclure d’innombrables êtres vivants, invisibles dans les bilans. Sans oublier que 90 % des expériences ne sont pas légalement obligatoires.
Derrière la froideur des termes techniques comme « utilisation » et la prétendue souffrance « modérée », se cachent des expériences douloureuses bien réelles.
One Voice décrypte ce que les données chiffrées faussement transparentes ne montrent pas.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) se félicite, dans son enquête statistique 2023, d’une légère baisse du nombre d’êtres vivants exploités pour la première fois dans des expériences au cours de l’année. Pourtant, la barre des 2 millions reste franchie, que l’on considère le nombre total d’animaux ayant subi des tests (2 030 513) ou celui des premières utilisations en 2023 (2 046 754). Il est important de rappeler que le MESR ne comptabilise que le premier coup de scalpel donné à un individu dans l’année : les réutilisations au cours de la même année ne sont pas prises en compte.

De plus, derrière ces données globales, de fortes disparités subsistent selon les espèces : 20 % des hamsters subissent encore des procédures classées comme « sévères », et bien que les chiens ne représentent que 0,2 % des emplois, les chiffres les concernant sont en hausse.

Des milliers de vies oubliées par les rapports ministériels

Chaque année, les données officielles de l’expérimentation animale restent largement sous-estimées… Elles ne prennent pas en compte les animaux utilisés en dehors des procédures réglementées. Ces derniers ne sont déclarés à la Commission européenne que tous les cinq ans. C’est le cas, par exemple, des individus élevés uniquement dans le but de reproduire des lignées génétiquement modifiées, ou encore de ceux tués pour prélever leurs organes ou tissus à des fins de recherches in vitro. Ces pratiques sont parfois désignées comme relevant des « nouvelles approches méthodologiques » (NAMs), un terme qui prête à confusion : il ne s’agit pas ici de “Non-Animal Methods” (méthodes sans animaux), mais bien d’un usage supplémentaire d’un nombre incalculable d’être vivants ! Plutôt que de marquer une rupture avec l’expérimentation in vivo, ces pratiques viennent s’y ajouter, les animaux continuant à être mis à mort pour satisfaire les exigences d’un système de recherche qui peine à évoluer.

Invisibles au sein des bilans annuels faussement transparents, tous exclus des données officielles, ils disparaissent dans une opacité persistante.

Quand la catégorie de souffrance « modérée » sert à masquer la réalité

Le MESR met en avant une baisse des expérimentations les plus insupportables, qualifiées de « sévères », qui seraient passées de 11,5 % en 2022 à 9,3 % en 2023. Il affirme aussi que 87 % des cas relèveraient d’un niveau de gravité « léger » ou « modéré ». 

Mais ces pourcentages masquent une tout autre réalité : sur les 2 046 754 utilisations recensées en 2023, les catégories modérée et sévère concernent à elles seules près de la moitié des cas. 

Qu’est-ce qu’une douleur jugée modérée pour le MESR ? 

À quel point ce niveau de gravité « modéré » est-il devenu la norme pour des actes pourtant profondément invasifs ? Les pratiques restent violentes, seuls les indicateurs s’adaptent.

90 % de l’expérimentation animale ne sont pas imposés par la loi

Parmi ces 2 046 754 recours à des êtres vivants, un quart seulement (449 790) correspond à la catégorie des « études réglementaires et productions de routine ». Moins de la moitié (206 987) répondent à des obligations législatives ou réglementaires, généralement européennes. Par conséquent, à peine 10 % des expériences de 2023 sont imposées par la loi.

Les 1 839 767 autres pourraient être remplacées par des méthodes alternatives.

 

Si, comme trois quarts des Français, vous êtes pour la fin de l’expérimentation animale (One Voice/Ipsos avril 2023), et que vous croyez aux méthodes alternatives, demandez avec nous la fin de ces pratiques dépassées !

Comment traquer les loups jusqu’au dernier selon l’État : nouvelle consultation publique

Comment traquer les loups jusqu’au dernier selon l’État : nouvelle consultation publique

Comment traquer les loups jusqu’au dernier selon l’État : nouvelle consultation publique 28.05.2025
France
Comment traquer les loups jusqu’au dernier selon l’État : nouvelle consultation publique Animaux sauvages

C’est reparti: l’État consulte à nouveau le public pour modifier l’arrêté ministériel orchestrant les tirs sur les loups. On aurait pu espérer que les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture aient enfin revu leur copie et reconnu que les troupeaux de vaches, chevaux et ânes sont bel et bien protégeables, mais il n’en est rien! Ce texte est aussi fourbe que les précédents.

L’administration toujours plus hypocrite sur les mesures de protection

Les modifications proposées ne sont qu’un écran de fumée, rien de plus… Certes, les fameuses “mesures de réduction de vulnérabilité” ont enfin été définies… quasiment six mois après la première consultation publique. Mais ce qui est aberrant, c’est de lister parmi ces “options” les moyens de protection reconnus (si au moins ils étaient effectivement mis en œuvre…) pour les moutons et chèvres: surveillance, chiens et parcs électrifiés. On en rirait si ce n’était pas si lamentable.

Pendant tout ce temps, l’État clamait haut et fort que les troupeaux de vaches ne pouvaient être protégés, allant jusqu’à modifier en février dernier le projet ministériel à la demande des lobbys: c’est la Chambre interdépartementale d’agriculture Savoie Mont-Blanc qui est à l’origine de la première modification du texte. Les préfets, quant à eux, n’ont même pas pris la peine d’effectuer l’analyse technico-économique requise pour prouver cette jolie fable défendue par l’administration. C’est pourquoi nous attaquions en masse leurs arrêtés illégaux

Toute cette agitation pour, finalement, compter parmi ces “mesures de réduction de vulnérabilité” sorties de leur chapeau de “vraies” protections. 

Mais se remettre en question et retirer la disposition relative à la soi-disant “absence d’un schéma de protection valide techniquement”, surtout pas! Il ne faudrait pas que les éleveurs croient que nos chers ministres leur tournent le dos et leur refusent de tirer sur les loups. En attendant, c’est toujours pareil: ces “propositions” ne seront pas financées.

Ils veulent tous la peau des loups

Car oui, c’est bien ce qui se trame: les politiques haineux envers tous les êtres vivants ont un seul but: l’extermination des loups. Encore un bel exemple de récupération : ils accourent au chevet des éleveurs dépassés” et attisent encore plus leur soif de mort. 

Pour sortir des propositions de résolution nauséabondes contre les loups et piétiner leur avenir et celui de la biodiversité, ils répondent présents. Mais quand il s’agit de réfléchir autrement qu’avec les fusils en surveillant activement des animaux… voués à l’abattoir, là, il n’y a plus personne. 

L’exemple de Camille, le dernier loup apparu en Saône-et-Loire, est criant: comme pour celui qui l’a précédé, tous, y compris la ministre de l’Agriculture, veulent le voir mort. Le préfet a facilité les tirs, balayant d’un revers de main, les obligations de protection des troupeaux. 

On ne le répétera jamais assez: tuer systématiquement les loups ne changera rien, car d’autres viendront. Ces majestueux animaux sont là et ils ont le droit de vivre. 

Quant à celui de Milo et Mina sur le plateau de Millevaches, il montre bien que les lobbys sont farouchement opposés au développement de toute forme de vie sauvage. Il est temps de se mettre à la page: 8 Français sur 10 (sondage Ipsos/One Voice, novembre 2024) considèrent que les loups ont toute leur place dans la nature. 

Agissez avec nous pour tous les loups de France en dénonçant l’insuffisance des mesures proposées dans le texte soumis à consultation publique. Et pour mettre un terme à leur persécution, signez notre pétition.

Stop à l’acharnement des éleveurs sur Milo et Mina et sur tous les autres loups !

Stop à l’acharnement des éleveurs sur Milo et Mina et sur tous les autres loups !

Stop à l’acharnement des éleveurs sur Milo et Mina et sur tous les autres loups ! 27.05.2025
Corrèze
Stop à l’acharnement des éleveurs sur Milo et Mina et sur tous les autres loups ! Animaux sauvages

À la moindre attaque, les éleveurs appellent à l’abattage des loups. Milo et Mina en font les frais sur le plateau de Millevaches. Certains syndicats agricoles ont manifesté ce samedi pour demander leur mort. Tout le monde est de mèche pour les anéantir, et chacun – décideurs publics compris – y va de sa déclaration, toutes plus nauséabondes les unes que les autres.

Une hostilité de plus en plus forte envers Milo et Mina…

Le couple de loups si particulier continue d’être la cible de tirs sur le plateau de Millevaches.  À peine l’attaque de jeudi dernier annoncée, les syndicats agricoles déversent déjà leur torrent de haine sur la place publique. 

Rassemblés samedi dernier à Saint-Merd-les-Oussines, les éleveurs réclament l’envoi de la brigade loup sur le terrain et l’autorisation de tirs de défense renforcée. Ils dénoncent une inaction des pouvoirs publics. Inaction, vraiment ? Alors qu’ils ont littéralement l’oreille attentive des représentants de l’État…

Tous les loups sont déjà pris en grippe en France. Ils sont un bon prétexte de récupération des voix du monde agricole, comme en témoigne la proposition de résolution abjecte de députés visant à réduire leur population de moitié. 

Mais les éleveurs en veulent toujours plus et ne s’arrêteront que lorsque leur souhait sera exaucé : l’éradication de ces canidés sauvages pourtant intrinsèquement européens. 

… et un lobby renchérissant de déclarations calomnieuses

Ils en seraient presque drôles : Fabien Marcilloux, président du Modef Corrèze, affirme : « On a surtout une pensée pour le gibier. On vient de nouveau aujourd’hui pour le massacre qu’il y a eu sur un troupeau. » Que désigne-t-il ? Les animaux sauvages que les chasseurs mettent à mort à la chaîne ou ceux qu’il a sous sa garde avant qu’ils soient conduits à l’abattoir ? Dans tous les cas, ces propos en disent long sur son appréciation des animaux. Guère étonnant qu’il s’en prenne aux loups, alors que 8 Français sur 10 considèrent que leur retour est un réel bienfait pour la biodiversité (sondage Ipsos/One Voice, novembre 2024).

Selon le sénateur de Corrèze, Daniel Chasseing : « Le loup n’est pas compatible avec l’élevage. Et, quand il y en a trop, c’est impossible de continuer l’élevage. » Le préfet Vincent Berton, lui, est fidèle à la lâcheté caractéristique qui semble être l’apanage des représentants de l’État : « Il va falloir qu’on s’adapte. Mais le loup est une espèce protégée. Moi, je ne considère pas qu’on doit apprendre à vivre avec le loup. Il faut que vous puissiez vous en protéger. »

Ne veulent-ils pas plutôt dire que c’est l’élevage et le pastoralisme intensif qui sont incompatibles avec les animaux sauvages et qui piétinent leur territoire ? Ils sont chez eux et font partie de la nature, au même titre que nous. Les loups ont le droit de vivre, empêchons leur extermination !

Et pourtant : à l’image de la Saône-et-Loire où Camille est déjà traqué, le préfet a également convié la brigade loup en juin : les jours sont comptés pour Milo et Mina… Nous nous battrons jusqu’au bout pour eux. Rejoignez notre lutte en signant notre pétition pour mettre fin à la persécution des loups. 

 

Crédit Photo : Carduelis

Un premier Chatipi pour les chats errants en Normandie – Inauguration à Rouen le 4 juin

Un premier Chatipi pour les chats errants en Normandie – Inauguration à Rouen le 4 juin

Un premier Chatipi pour les chats errants en Normandie – Inauguration à Rouen le 4 juin 27.05.2025
Normandie
Un premier Chatipi pour les chats errants en Normandie – Inauguration à Rouen le 4 juin
Animaux familiers

Le mardi 4 juin à 14h, la Ville de Rouen, l’association locale 3 P’tits Chats et One Voice inaugureront le tout premier Chatipi de Normandie, au square Jules Verne (rue Albert Dupuis). Ce projet innovant s’inscrit dans une démarche éthique et concrète de protection des chats errants, en lien avec le Plan bien-être animal adopté par la municipalité en mars 2023.
L’inauguration se fera en présence de Messieurs et dames Jean-Michel Beregovoy, Adjoint chargé notamment de la ville résiliente, de la transition écologique et énergétique et du bien-être animal et Stéphane Martot, Conseiller municipal délégué chargé du secteur Est de Rouen pour la Mairie, Virginie Billaux co-présidente de l’association 3 P’tits Chats, ainsi que Mathilde Perrot pour l’association One Voice

Une réponse solidaire à la misère  féline

One Voice, qui lutte depuis des années contre l’errance féline en France, déploie des partenariats triangulaires avec des collectivités et des associations locales. L’objectif : identifier, stériliser et soigner les chats sans abri, avant de les relâcher sur leur site d’origine, désormais équipé d’un chalet en bois leur permettant de se nourrir, s’abriter et s’hydrater.

À Rouen, cette démarche a pris forme avec l’engagement de trois acteurs complémentaires. La Mairie a lancé le coup d’envoi du projet avec la création de la dalle en béton, l’installation du chalet, du panneau d’information et de l’enclos, et leur entretien sur le long terme. L’association 3 P’tits Chats a de son côté géré l’aménagement du chalet, et s’occupera des actions de nourrissage et de trappage, du suivi sanitaire des chats, du nettoyage, et de la gestion à long terme des soins vétérinaires (avec le soutien municipal). One Voice a quant à elle assuré le financement du chalet, des chatières, des panneaux pédagogiques et des soins initiaux (stérilisation, identification et tests sanitaires) pour 12 chats.

Les chats accueillis sont identifiés au nom de l’association locale. Les plus sociables d’entre eux pourront être proposés à l’adoption, conformément à la réglementation en vigueur.

Une vocation pédagogique essentielle

Au-delà de la protection concrète des chats errants, le projet Chatipi porte une dimension pédagogique forte. Il vise à sensibiliser les habitants à la réalité de la vie des chats sans abri, souvent perçus à tort comme des animaux libres et heureux dans la rue. En vérité, leur quotidien est fait de faim, de blessures, de maladies et de dangers constants.
Chatipi permet de changer les regards : l’élément matériel rappelle que ces animaux ont besoin de soins, de protection, et qu’ils ne survivent pas dignement sans intervention humaine. En impliquant les habitants – enfants comme adultes – le projet crée aussi par son aspect pédagogique un lien entre protection animale et engagement citoyen, au cœur même des quartiers concernés.

Une inauguration festive et engagée

Au programme, des animations pédagogiques sur la réalité que représente l’errance féline proposées par One Voice et un pot convivial, organisé par la Mairie, qui viendra clôturer cet événement.

Dans le cadre de ce projet, d’autres activités seront proposées la semaine suivante : une fresque réalisée en direct sur le chalet et un atelier pour enfants au cours duquel ils pourront colorier une partie de celle-ci, et donner un nom aux chats qui y figurent.

 

📍 Informations pratiques

Date : Mercredi 4 juin 2025.
Heure : 14h.
Lieu : Square Jules Verne – Rue Albert Dupuis, 76000 Rouen

Nous invitons la presse à assister à l’inauguration et à échanger avec les partenaires du projet.

En Loire-Atlantique, des battues administratives massives… en catimini

En Loire-Atlantique, des battues administratives massives… en catimini

En Loire-Atlantique, des battues administratives massives… en catimini
19.05.2025
France
En Loire-Atlantique, des battues administratives massives… en catimini
Animaux sauvages

En Loire-Atlantique, des battues administratives sont autorisées en toute discrétion. Sans publication d’arrêté ni débat public, elles permettent à des dizaines — voire une centaine — de chasseurs d’abattre sangliers, cervidés et renards, hors saison et hors radar. Avec nous, écrivez au préfet pour exiger l’interdiction de ces tueries de masse et lui rappeler que la loi n’est pas une option, surtout quand des milliers de vies sont en jeu !

Des battues administratives en toute discrétion

Il y a quelques semaines, des habitants excédés nous ont contactés, fatigués de cet acharnement organisé dans la commune de Frossay. Malgré nos recherches, impossible de mettre la main sur les arrêtés autorisant ces opérations, qui n’ont jamais été publiés par le préfet. Combien de villes dans le département et en France sont-elles concernées par ces interventions menées en catimini ? 

À Frossay, ces arrêtés autorisent même les lieutenants de louveterie à inviter des dizaines de traqueurs – jusqu’à cent — pour venir « s’amuser » avec eux. Par des tirs au plomb ou à la chevrotine, un nouvel arrêté du 12 mai permet au lieutenant de massacrer des sangliers  deux jours plus tard, tout en étant accompagné de 40 personnes ! Le tout dans l’opacité la plus totale, sans aucune possibilité pour les citoyens ou les associations de saisir la justice pour espérer sauver des animaux, alors même que ces opérations sont souvent annulées par les juge. Une magouille de plus pour massacrer des animaux, nous mettre des bâtons dans les roues et empêcher les citoyens d’être informés de ces abattages. 

Pour la fin des battues et la transparence des préfectures !

Ces journées organisées en douce offrent aux hommes armés un privilège nouveau : tuer quand bon leur semble. La protection des cultures et la sécurité publique ne sont plus que des prétextes : il s’agit en réalité uniquement de satisfaire une minorité qui veut prolonger sa « passion » morbide, fusil à l’épaule.

Face à cette dérive, l’inaction préfectorale est un choix politique clair. Organiser des battues massives sans en informer le public, c’est condamner les animaux sans possibilité de recours. Nous tirons la sonnette d’alarme : la transparence n’est pas une option, notamment lorsque nombre d’entre eux ne survivent pas. 

Dès maintenant, signez notre pétition pour une réforme radicale de cette pratique et avec nous, écrivez au préfet pour exiger l’interdiction de ces battues massives et la fin de cette opacité inacceptable !

 

Monsieur le Préfet, 

Tous les mois, vous autorisez par arrêté des battues administratives d’animaux sauvages dans la commune de Frossay. Or, ces arrêtés ne sont jamais publiés au recueil des actes administratifs de la préfecture. Cette pratique est illégale, l’entrée en vigueur de ces actes étant conditionnée à leur publication. 

C’est notamment ce qui ressort de la documentation technique du 26 novembre 2024 relative aux lieutenants de louveterie, qui prévoit que « l’entrée en vigueur d’un arrêté préfectoral autorisant une battue administrative (il s’agit d’un acte réglementaire) est subordonnée à une publication de l’arrêté au RAA de la préfecture. Cet arrêté préfectoral entre en vigueur le lendemain de la publication du texte au RAA ».

Combien d’arrêtés ont-ils été adoptés de cette façon à l’échelle du département ces derniers mois ? Combien d’animaux ont-ils été tués en toute discrétion, sans que les citoyens ni les associations aient pu agir pour attaquer ces arrêtés, souvent illégaux ? 

Nous vous demandons de mettre fin à ces abattages de masse illégaux qui ont pour seul but de permettre à des chasseurs de sortir en dehors de la saison pour s’adonner à leur passion. 

Autoriser les lieutenants de louveterie à être accompagnés par jusqu’à cent hommes de leur choix pour mener ces opérations ouvre la porte à des abus massifs et participe au fait de transformer ce régime exceptionnel en période de chasse déguisée, ce qui est inacceptable. 

Nous vous demandons également de mettre fin à l’opacité et de publier tous les arrêtés autorisant des battues administratives aux recueils des actes administratifs de la préfecture, dans des délais suffisants pour permettre à tout citoyen intéressé de saisir la justice avant la mise à mort des animaux. 

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.

SACPA : Des « justifications » qui masquent un problème de fond

SACPA : Des « justifications » qui masquent un problème de fond

SACPA : Des « justifications » qui masquent un problème de fond
16.05.2025
Bretagne
SACPA : Des « justifications » qui masquent un problème de fond
Animaux familiers

La SACPA tente de se justifier en exhibant des dossiers vétérinaires comme preuves d’un traitement «éthique» des animaux. Mais ce qu’elle élude soigneusement, c’est le cœur du problème : des animaux sont tués parce que les structures sont saturées, pas uniquement pour des raisons de santé ou de dangerosité. Et cela, nous le dénonçons avec force.

Cette situation dramatique, où la mise à mort devient une solution logistique, ne devrait pas exister. Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que l’État continue de fermer les yeux sur les abandons massifs des animaux, qui explosent chaque année. Parce qu’on laisse se multiplier les ventes et les dons d’animaux sur Internet, dans les salons ou entre particuliers, sans contrôle. Parce que la stérilisation, pourtant la seule solution pérenne pour limiter la misère animale, n’est toujours pas obligatoire. Parce que les sanctions pour maltraitances sont dérisoires si tant est que des condamnations soient prononcées.

Face à cela, One Voice se bat pour que l’État prenne enfin ses responsabilités. Pour que les abandons soient réellement punis, que le marchandage sur Internet soit interdit, que la stérilisation devienne la règle. En attendant, nous devons dénoncer les dérives et les pratiques scandaleuses qui continuent d’advenir dans l’ombre, bien souvent derrière les grilles fermées des fourrières.

Et à ce sujet, la SACPA n’en est pas à sa première polémique :

Malgré cela, la SACPA perçoit chaque année des centaines de milliers d’euros d’argent public, tout en pratiquant des abattages à la chaîne, faute de mieux. Et quand une organisation de protection animale ose faire la lumière sur ses pratiques, elle répond… en bloquant la fonction « commentaire » sous son communiqué. Drôle de conception de la « transparence », non ?

Nous n’avons pas besoin d’attaquer personnellement qui que ce soit. Les images, les témoignages, les dossiers judiciaires parlent d’eux-mêmes.

One Voice continuera de porter la voix de ces animaux, victimes silencieuses d’un système à bout de souffle, et de demander des réformes profondes, tant au niveau des structures que de la législation. Signez notre pétition pour demander la fin des abattages dans les fourrières.

Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières ! Non aux massacres d’animaux dans les fourrières !

Loups : en Saône-et-Loire, sauvons Camille, menacé d’un abattage imminent

Loups : en Saône-et-Loire, sauvons Camille, menacé d’un abattage imminent

Loups : en Saône-et-Loire, sauvons Camille, menacé d’un abattage imminent
19.05.2025
Saône-et-Loire Loups : en Saône-et-Loire, sauvons Camille, menacé d’un abattage imminent
Animaux sauvages

Les loups sont exterminés un par un en Saône-et-Loire et Camille, le dernier arrivé, ne fait pas exception. Les louvetiers, sous les ordres du préfet, sont déjà à ses trousses depuis jeudi soir (15/05/2025). Il a même été la cible d’un tir. Préfecture et ministère sont toujours prompts à massacrer un unique loup et à détruire le cortège de biodiversité dont il est garant, du moment qu’ils peuvent satisfaire chasseurs et certains éleveurs.

Photo : OFB

En Saône-et-Loire, la seule réponse à l’arrivée des loups sur le territoire est des tirs létaux. L’État a choisi la mort systématiquement et ces cousins sauvages des chiens ont été abattus les uns après les autres, en 2020, 2021 et 2023

À peine arrivé, déjà traqué

Lorsque la présence de Camille dans la commune de Morey a été confirmée, les réactions haineuses ont plu : la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs 71, fidèles à eux-mêmes, ont appelé à la tuerie dans une lettre ouverte

Comme à son habitude, le préfet s’est plié aux quatre volontés des éleveurs qui refusent depuis toujours de protéger leurs troupeaux promis à l’abattoir. Il a facilité les tirs, sans aucunement exiger la mise en œuvre de moyens de protection. 

Camille est donc devenu une proie depuis jeudi dernier. « Le loup a été tiré jeudi soir, mais il a été manqué. », a déclaré le préfet, à son grand désarroi.

Ce dernier se frotte quand même les mains, car il a convoqué la brigade nationale de l’OFB pour avoir sa peau. Une véritable traque est en place. Financée par les contribuables. 

Une seule solution : la cohabitation

« C’est inconcevable de haïr la nature à ce point. Il est flagrant que l’abattage successif de chaque individu en Saône-et-Loire n’a rien arrangé au niveau des attaques. Chaque loup tué verra un autre prendre sa place. Il faut cesser d’agiter constamment la carte de la peur pour refuser toute remise en question. Il est grand temps que l’État prenne ses responsabilités et pousse les agriculteurs à prendre les leurs. » Muriel ARNAL Présidente de One Voice

La mise en place de parcs électrifiés, les chiens de protection et la présence humaine : voilà les solutions pour « protéger » les animaux. Contrairement à ce qu’affirme la ministre de l’Agriculture, il existe d’autres issues que le « prélèvement », qui s’avère chaque fois cruel et inefficace. 

Pourquoi toujours tuer plutôt que vivre ensemble ? 7 Français sur 10 (sondage Ipsos/One Voice, novembre 2024) estiment qu’il est inacceptable que l’État fasse abattre des animaux issus d’espèces protégées pour la simple raison qu’ils peuvent représenter un risque pour l’élevage, et 81% considèrent que le retour des loups en France représente un réel bienfait pour la biodiversité. 

Une autre voie est possible, comme au Mexique ou dans les Abruzzes

Pour tous les loups de France, nous sommes présents là où ils sont en péril, comme pour Milo et Mina, mais également devant les tribunaux où nous attaquons les arrêtés administrant leur mort. Afin de mettre fin à leur persécution, signez notre pétition

 

Après l’isolement et la souffrance à Marineland, Fox a été envoyé vers une exploitation sans fin

Après l’isolement et la souffrance à Marineland, Fox a été envoyé vers une exploitation sans fin

Après l’isolement et la souffrance à Marineland, Fox a été envoyé vers une exploitation sans fin
16.05.2025
Antibes
Après l’isolement et la souffrance à Marineland, Fox a été envoyé vers une exploitation sans fin
Exploitation pour le spectacle

En novembre 2024, deux phoques et quatre otaries ont été expédiés d’Antibes au zoo de Madrid, où leur exploitation a repris. Alors que Marineland continue à se débarrasser des animaux qui ont fait sa fortune, nombre d’entre eux croupissent encore dans les bassins du parc français. C’était le cas de Fox, l’otarie de Steller dont le comportement stéréotypé est clairement visible sur nos images, jusqu’à son départ le 8 mai. Pierre Gallego, vétérinaire spécialiste en biologie marine et consultant pour One Voice, livre son analyse.

Le 24 avril dernier, au delphinarium d’Antibes, Wikie et Keijo, mais aussi les dauphins, sont toujours enfermés. Parmi eux, nous avons été témoins de la détresse du grand mâle de près d’une tonne, Fox. Arrivée à Antibes en 2013, l’otarie de Steller partageait alors son bassin avec deux de ses congénères: Boris et Laska. Ces derniers mois, c’est seul qu’il y végétait, au milieu des algues qui s’accumulaient sur le sol et de débris flottant à la surface. Sur nos images, on le voit, en pleine stéréotypie, nager lentement en cercle, empruntant sans cesse le même chemin, passif et indifférent à ce qui l’entoure. Comment pourrait-il en être autrement quand aucun enrichissement n’est présent dans cette prison aquatique? L’unique “distraction” qui y a été ajoutée est un vulgaire jet d’eau. On pourrait en rire si la situation n’était pas aussi dramatique.

Des conditions de détention révoltantes

Même lorsque Fox aurait pu espérer être distrait de sa misérable existence, au moment du nourrissage, il n’en était rien. 1 minute et 24 secondes: c’est le temps que le soigneur passait avec lui pour lui donner son repas. Pas une seconde de plus et certainement pas pour avoir la moindre interaction avec lui. Une fois sa pitance avalée, Fox était rendu à son confinement solitaire… et à ses tours de piscine.

Les conditions dans lesquelles cette otarie de Steller est maintenue sont largement inadéquates, insuffisantes, et lui causent une souffrance psychologique intolérable dans une institution européenne du XXIe siècle. Le manque d’implication du personnel soignant, ainsi que l’absence d’un vétérinaire fixe, ne font qu’amplifier mon inquiétude professionnelle. Dr Pierre Gallego vétérinaire consultant de One Voice

Le Dr Pierre Gallego a étudié nos images. Pour ce vétérinaire spécialiste en biologie marine, il n’y a aucun doute: l’attitude de Fox est l’exemple type d’un comportement stéréotypé, découlant d’un ennui profond”. Autant le dire clairement: rien ne va.

Notre consultant dénonce tour à tour la taille ridicule du bassin, son manque d’entretien, l’absence totale d’enrichissement comportemental ou encore l’isolement imposé. On ose à peine imaginer la douleur et la solitude qu’a ressenti cet animal grégaire, qui aurait dû vivre entouré d’autres otaries, faire la sieste sur des rochers, pressé contre ses compagnons, ou encore plonger à une centaine de mètres de profondeur. En captivité, cette vie, toute vie digne de ce nom est impossible. Et le delphinarium n’a rien fait pour atténuer ce calvaire… rien d’autre que de mettre Fox au rebut après s’être enrichi sur son dos pendant plus de 10 ans.

Pour Fox comme pour les animaux encore parqués à Marineland, l’État a sciemment oublié d’anticiper la fermeture du parc, abandonnant les captifs à leur sort. Nous continuerons à porter leur voix. Signez nos pétitions pour demander la fin des delphinariums, et un sanctuaire pour Wikie et Keijo.

Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !

Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !

Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !
14.05.2025
France
Vénerie sous terre des blaireaux hors saison : une chasse qui plie… et finira par rompre !
Animaux sauvages

En 2023 et 2024, nos campagnes de grande ampleur contre l’horreur de la vénerie sous terre ont permis de sauver des milliers de blaireaux d’une mort violente et douloureuse. Même si cette chasse à l’aveugle est jugée illégale par des dizaines de décisions car des petits y sont systématiquement tués, certains préfets s’acharnent pour permettre aux chasseurs d’aller « s’amuser » un peu hors saison. Mais notre combat avance : jamais le nombre de départements à l’autoriser dès le 15 mai n’a été si faible, passant de 72 en 2020 à… 12 en 2025 ! Cette année encore, nous serons présents dans la rue et devant la justice pour maintenir la pression.

Les blaireaux, cible favorite des préfets et des chasseurs

Sous leurs allures discrètes, ces animaux sont dotés d’une intelligence fascinante. La nuit, lorsqu’ils ne dorment pas, ils vivent en famille dans des terriers complexes qu’ils entretiennent avec soin. Ils jouent, éduquent les nouveaux-nés à la fin de l’hiver et au début du printemps, et participent activement à l’équilibre des écosystèmes… sous terre, mais pas à l’abri. Quelques semaines après les naissances, au moment où les plus jeunes commencent à sortir de leur refuge, les déterreurs préparent leurs pelles, leurs fusils et leurs couteaux pour les tuer après des heures de traque.

Pour protéger un loisir cruel et d’une violence inouïe, les préfets sont prêts à tout. Les prétextes sont plus fallacieux les uns que les autres : ici, on accuse les blaireaux de s’en prendre à des troupeaux de bovins ; ailleurs, ils sont incriminés pour avoir détruit plusieurs tonnes de récoltes. À ce rythme, peut-être finiront-ils par être accusés de manger des enfants… Cet acharnement insupportable doit cesser !

De 72 en 2020 à 12 en 2025 : le début de la fin pour les périodes complémentaires ?

En 2023 et 2024, les campagnes de grande ampleur que nous avons menées sur le terrain et devant les juridictions avec nos partenaires ont permis de sauver des milliers de vies. Aujourd’hui, les juges sont (quasi) unanimes : oui, cette pratique est illégale ! Des préfectures le reconnaissent d’ailleurs elles-mêmes, comme en Loire-Atlantique où près d’un tiers des animaux tués sont des blaireautins, et près d’un tiers des femelles massacrées viennent de mettre bas. Une condamnation à mort pour leurs petits encore dépendants.

Face à nous, les déterreurs déploient toute leur énergie et leur influence pour que les autorités ignorent ces jugements. Mais elles ne pourront résister indéfiniment et le combat porte plus que jamais ses fruits : en 2025, seuls 12 départements s’apprêtent à autoriser la vénerie sous terre dès la mi-mai, contre 19 en 2024 et 72 en 2020 !

Avec l’ASPAS et AVES, nous organisons une première salve de recours en Mayenne, dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme. Surtout, le 15 mai, se tient la Journée mondiale des blaireaux ! Vous pouvez dès à présent rejoindre notre action nationale dans votre ville la plus proche pour porter leur voix et celle des renards et signer notre pétition pour demander l’interdiction du déterrage !