PROTECTION STRICTE DU LOUP : 300 ONG EUROPÉENNES CO-SIGNENT UNE DÉCLARATION COMMUNE

PROTECTION STRICTE DU LOUP : 300 ONG EUROPÉENNES CO-SIGNENT UNE DÉCLARATION COMMUNE

Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune
19.09.2024
Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune

Alors qu’une réunion décisive doit se tenir prochainement au sein de l’UE pour discuter de la proposition de rabaisser le niveau de protection des loups, plus de 300 organisations européennes, dont One Voice, manifestent leur opposition à ce projet rétrograde, dans une déclaration commune publiée le 19 septembre à l’initiative du Bureau européen de l’environnement (BEE).

L’UE doit maintenir la protection stricte des loups et renforcer les efforts de coexistence : ne réduisez les progrès faits en matière de conservation !

Les organisations de la société civile et de protection des animaux soussignées appellent les États membres de l’UE à rejeter la proposition de la Commission européenne visant à affaiblir le statut de protection des loups dans le cadre de la Convention de Berne. Nous vous demandons instamment d’intensifier les efforts pour parvenir à la coexistence avec les grands carnivores, tels que les loups et les ours.

Le loup est une espèce strictement protégée et doit le rester selon les preuves scientifiques. Autrefois presque disparus en raison des persécutions, de la chasse et de la destruction de leur habitat, les loups ont fait un retour remarquable dans les paysages européens, grâce à la protection juridique accordée par le droit international et européen, ainsi qu’aux efforts des autorités environnementales compétentes, des agriculteurs, des scientifiques, des ONG et des communautés locales. Cependant, leurs populations sont encore loin d’être dans un état de conservation bon et viable (1). La dernière évaluation de l’UICN montre que six des neuf populations transfrontalières de loups de l’UE sont vulnérables ou quasi menacées. Abaisser leur niveau de protection aujourd’hui exposerait l’espèce à un risque accru et compromettrait l’obligation légale de l’Union européenne de parvenir à des populations de loups viables et stables.

À l’heure actuelle, aucune base scientifique ne permet de justifier une modification de la législation existante à l’échelle de l’UE. Le rétablissement du loup est toujours en cours et les principaux objectifs de la convention de Berne et de la directive « Habitats » (à savoir assurer la restauration et la conservation des espèces menacées) n’ont pas encore été atteints. En outre, et comme le confirme l’analyse approfondie de la Commission, il n’existe aucune preuve scientifique que l’abattage réduise effectivement la déprédation des animaux d’élevage. L’objectif de la proposition de la Commission est de réduire la déprédation causée par les loups, mais il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité de l’abattage pour y parvenir. En fait, il pourrait même être contre-productif et augmenter les attaques sur les animaux d’élevage car il risque de perturber la structure sociale des loups.

La proposition de la Commission intervient à un moment où des efforts sont déployés pour assurer la coexistence entre les communautés locales et les populations de loups. Au cours des dix dernières années, l’Union européenne et ses États membres ont consacré beaucoup de temps et de ressources à l’amélioration de la coexistence. Cette démarche est facilitée par plusieurs plateformes européennes et régionales, ainsi que par des projets réussis financés par LIFE, qui présentent des solutions mutuellement bénéfiques à court et à long terme. La proposition visant à réduire la protection des loups compromet tous ces efforts et investissements. Elle s’éloignerait de l’objectif de l’UE de parvenir à une coexistence harmonieuse entre l’homme et les grands carnivores.

Nous sommes conscients des défis que pose le retour du loup dans certaines régions de l’UE et de l’impact qu’il peut avoir sur les agriculteurs et les propriétaires d’animaux. Il est donc essentiel de redoubler d’efforts pour rendre les mesures de prévention existantes (telles que les clôtures, les chiens de garde et le renforcement de la présence humaine) plus accessibles aux propriétaires d’animaux et de les aider en leur fournissant les outils de prévention appropriés. Les efforts doivent être maintenus pour adapter les solutions existantes à leurs besoins. S’éloigner d’une approche de coexistence pour abaisser le niveau de protection du loup reviendrait à ignorer tous les éleveurs qui ont investi et protègent avec succès leurs troupeaux contre les loups depuis des années.

Il est essentiel de reconnaître que la sauvegarde des loups en Europe va au-delà de la protection d’une seule espèce ; elle implique la préservation de la biodiversité et la promotion d’une cohabitation équilibrée avec la nature. Les loups jouent un rôle essentiel dans la stabilité des écosystèmes. Leur retour dans des régions où ils avaient été éradiqués constitue une avancée significative en matière de conservation. Dans le contexte actuel de crise mondiale de la biodiversité, nous ne pouvons pas risquer de compromettre ces progrès.

Des enquêtes récentes indiquent que le public des États membres est très favorable au maintien de mesures de protection strictes et à la promotion de la coexistence avec les loups, même au sein des communautés rurales les plus touchées par la présence des grands carnivores. Les loups font partie intégrante de notre patrimoine et de nos paysages européens communs.

Plutôt que de réduire la protection des loups, l’Union européenne devrait au contraire :

  • Maintenir et renforcer les efforts visant à promouvoir la coexistence entre les loups et les communautés locales, en mettant l’accent sur les mesures de prévention visant à réduire les déprédations sur les animaux d’élevage et en améliorant les systèmes d’indemnisation. De nombreux États membres devraient mieux utiliser les informations existantes sur les mesures de coexistence, les exemples de bonnes pratiques et les possibilités de financement de l’UE.
  • Veiller à l’application correcte de la protection juridique offerte par la directive « Habitats » dans tous les États membres et mettre fin à la chasse illégale aux loups. Les États membres doivent dissuader les crimes contre l’environnement et non les légaliser, comme l’a confirmé la Cour de justice de l’Union européenne dans une affaire récente (2).
  • Soutenir les initiatives visant à sensibiliser les citoyens et à leur fournir des informations précises et scientifiquement fondées sur les loups, notamment sur les avantages écosystémiques et socio-économiques apportés par les grands carnivores et sur le comportement à adopter en cas de rencontre. Les citoyens de l’UE ont le droit d’être bien informés.
  • Respecter le processus scientifique en bonne et due forme inscrit dans la législation européenne relative à la conservation de la nature. Conformément à l’article 17 de la directive « Habitats », les États membres présenteront leur évaluation de l’état de conservation en 2025. Toute discussion sur le statut de protection doit se fonder sur ces rapports et non sur des pressions politiques.

L’abaissement des protections juridiques pour le loup n’entraverait pas seulement les efforts de conservation, mais irait également à l’encontre du fort soutien du public et des preuves scientifiques en faveur de la conservation du loup en Europe. En outre, la proposition de la Commission européenne, motivée par des considérations politiques, risque fort de créer un précédent pour d’autres espèces et d’ouvrir la voie à d’autres modifications des lois européennes sur la nature. Cela entraînerait une incertitude juridique et ferait reculer des années d’efforts de conservation efficaces sur l’ensemble du continent. Une telle décision ternirait gravement la réputation de l’UE en tant que leader dans le domaine de la protection de l’environnement.

  1. Les populations de loups de l’UE sont dans un état de conservation défavorable ou inadéquat dans six des sept régions biogéographiques, selon les évaluations les plus récentes réalisées en vertu de l’article 17 de la directive « Habitats ».
  2. Arrêt du 11 juillet 2024, WWF Österreich et autres, affaire C-601/22, ECLI:EU:C:2024:595.

Version originale (en anglais) disponible ici.

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !
19.09.2024
À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !
Expérimentation animale

One Voice a été alertée par Abolicion Viviseccion de l’implication de SmartLynx Airlines dans le transport de singes originaires de Maurice vers les États-Unis en passant par l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Le vol est prévu lundi prochain. Un happening aura lieu le 23 septembre à 11h rue du moulin 95700 Roissy en France pour dénoncer cette complicité inacceptable.

Ces animaux intelligents, sensibles, vont endurer un stress et une anxiété extrêmes. Enfermés dans de minuscules cages, ils seront transportés en soute, exposés aux bruits assourdissants et aux sensations déstabilisantes d’un trajet de plus de 21 heures. Cependant, tout cela n’est rien comparé à ce qui les attend une fois arrivés à destination. Nos récentes investigations sur les élevages de primates à Maurice ont mis en lumière les conditions éprouvantes que subissent ces animaux avant même leur départ.

Face à cette nouvelle, nous avons décidé d’agir. Nous organiserons, le 23 septembre à 11h, lors de l’escale à l’aéroport de Roissy, un happening pacifique. Nous comptons envoyer un message clair pour dénoncer ces pratiques et pousser la compagnie aérienne SmartLynx Airlines à se retirer du transport de primates pour l’expérimentation.

Grâce à l’engagement de notre association et de ses partenaires, nous avons déjà obtenu une grande victoire : Air France a décidé de stopper le transport de primates destinés aux laboratoires. Nous continuons d’exiger que toutes les compagnies aériennes, et notamment SmartLynx Airlines, lui emboîtent le pas et cessent immédiatement ces transports. Il est inconcevable que des entreprises continuent de se rendre complices de la torture de milliers d’animaux.

Joignez-vous à nous pour appeler SmartLynx Airlines à cesser définitivement son implication active et commerciale dans le transport des singes vers une vie d’expérimentations sans fin.

Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !
18.09.2024
« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !
Cirques

Début juin, nous sommes alertés : un nouveau parc vient d’ouvrir ses portes dans le Tarn. Sur sa page Facebook, l’établissement « Au cœur des félins » se vante de « sensibiliser au respect et à la conservation de la faune sauvage ». Étant donné les photos mises en ligne – des enclos et tabourets ressemblant étrangement au matériel utilisé dans les cirques ; des tigreaux à l’intérieur d’une maison, sur un canapé, d’autres nourris au biberon au lieu d’être auprès de leur mère -, nous avons voulu en savoir plus. Notre enquête révèle une tout autre réalité, bien éloignée du bien-être animal et de la conservation des espèces.

Lire la vidéo

Un refuge ? À coups de fouet, de cris et de numéros humiliants

On nous parle d’un projet de refuge pour accueillir des félins des cirques sur plusieurs hectares, tout en restant très opaque sur la provenance des fonds : la construction se fera sans collecte de dons, sans demande de subventions, et sans faire payer la visite. On se demande bien comment et quand le projet verra le jour.

En attendant, Maya, Thor et Malish, les deux tigres et le lion du dresseur, sont toujours enfermés dans un enclos minuscule avec, pour abri, un camion. Pour amuser le public, on les menace à coups de baguette et on les fait monter sur des tabourets, marcher sur deux pattes, sauter les uns par-dessus les autres. Des comportements tout ce qu’il y a de plus naturel… sous les chapiteaux des cirques.

“Refuge pédagogique”, cela veut dire éduquer sur les grands fauves que sont les tigres et les lions. Les laisser vivre une vie sans stress, sans les soumettre pour amuser la galerie. Tripoter, embrasser et faire sauter des animaux sauvages sur des tabourets sous la menace des coups, c’est tout sauf de la pédagogie, cela fait passer de très mauvais messages. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Au même titre que le Jungle Park (désormais fermé) ou le Parc-Saint-Léger, « Au cœur des félins » est un cirque fixe. Les animaux y sont dressés, en cage, et doivent se produire en spectacle, peu importe ce qu’ils subissent.

Quand l’État détourne l’esprit de la loi au détriment des animaux

C’est l’un des multiples faux-semblants de la loi du 30 novembre 2021. Interdire la détention d’espèces sauvages dans les cirques itinérants d’ici 2028, tout en laissant à ces mêmes cirques la possibilité de se sédentariser pour continuer d’exploiter ces animaux exactement de la même manière aussi cruelle qu’insensée aujourd’hui. Pire encore, nos dirigeants encouragent cette pratique : à l’été 2023, un arrêté ministériel a créé une équivalence entre les certificats de capacité des circassiens et ceux des zoos, alors que les normes réglementaires des zoos sont différentes. Encore un passe-droit pour les circassiens, en infraction avec les textes. Quand le gouvernement cessera-t-il d’adapter les lois à ses envies ?

L’État a le devoir de venir en aide aux lions, tigres, éléphants, hippopotames, etc., détenus dans les cirques en exigeant leur placement dans des sanctuaires et en finançant la construction de tels lieux. Il l’a annoncé, aurait-il menti ? Laisser dépérir des animaux d’espèces menacées, dont les souffrances dues au dressage et à la captivité font l’objet d’un consensus mondial, sous prétexte que les camions-cages restent garés au même endroit est scandaleux.

Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!
18.09.2024
Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!
Chasse

Le préfet de l’Indre franchit une nouvelle étape dans l’élimination des populations de sangliers : il vient d’autoriser des battues “affinitaires”, une notion inventée de toutes pièces par ses soins pour permettre aux lieutenants de louveterie d’en tuer au maximum selon leur bon vouloir, pendant sept mois sur tout le territoire départemental. Nous attaquons en urgence cet arrêté devant le tribunal administratif de Limoges. Audience le 19 septembre 2024 à 9h30. 

Dans l’Indre, les sangliers sont pris pour cible partout et tout le temps. Pour eux, il n’y a aucun répit : ils peuvent être chassés du 1er juin 2024 au 31 mai 2025, et sont classés “ESOD”, ce qui permet à tout propriétaire de demander à les faire abattre s’ils sont sur son terrain. Par ailleurs, dans certaines “zones sensibles”, ils peuvent même être tués de nuit en avril et mai. Bref, une vie passée à éviter les balles des chasseurs.

Mais ce n’était pas assez pour le préfet, qui vient de décider que, pendant sept mois, les lieutenants de louveterie, chasseurs missionnés par l’État, pourront organiser eux-mêmes autant de battues qu’ils le souhaitent. La loi est pourtant claire : chaque battue administrative doit faire l’objet d’un arrêté préfectoral spécifique, qui doit être limité dans le temps et géographiquement ciblé.

Des “battues affinitaires” pour contourner les lois

Le préfet a inventé de toutes pièces le concept de “battues affinitaires”, une notion qui n’existe nulle part dans la loi. Cette stratégie a un objectif : permettre aux lieutenants de louveterie de décider librement des modalités et du calendrier des battues, sans avoir à se soumettre aux contraintes réglementaires, et – surtout ? – sans avoir à adopter un arrêté spécifique pour chaque battue, que nous pourrions attaquer…  Une stratégie qui semble se développer au sein des préfectures, à l’image de l’arrêté de la préfète de l’Ain autorisant le massacre de blaireaux, que nous avons attaqué.

En autorisant ces opérations pendant sept mois sans justification ni limites, le préfet de l’Indre ouvre la voie à un massacre organisé des sangliers. Une dérive de plus qui pourrait bien se généraliser si elle n’est pas rapidement stoppée. Aussi attaquons-nous cet arrêté devant le tribunal administratif de Limoges!

Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu !

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu !

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu ! Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu !

Au terme de cinq années de bataille juridique, la pratique tant décriée du déterrage des blaireaux a fortement diminué en France. Une évolution positive qui s’explique à la fois par les multiples succès obtenus devant les tribunaux administratifs, mais aussi grâce au retentissement médiatique suscité par les grandes campagnes de sensibilisation menées par nos trois associations ces dernières années. Engagées ensemble contre la cruauté de la vénerie sous terre, AVES France, l’ASPAS et One Voice entendent poursuivre la lutte jusqu’à l’abolition complète de cette pratique moyenâgeuse.

La France est l’un des derniers pays d’Europe à autoriser la chasse par déterrage, aussi appelée vénerie sous terre, une pratique particulièrement cruelle et non sélective, qui consiste à envoyer des petits chiens dans les terriers de blaireaux pour les acculer, de creuser la terre parfois pendant des heures, puis d’extirper les animaux de leur terrier à l’aide de grandes pinces avant de les abattre.
  
Cette chasse, ouverte de septembre à janvier, est aussi possible dès le 15 mai, sur simple décision de la préfecture : on parle alors de « période complémentaire » de vénerie sous terre. En l’absence de volonté politique d’abolir purement et simplement le déterrage, ce sont précisément ces fameuses « périodes complémentaires » contre lesquelles l’ASPAS, AVES et One Voice ont déposé plusieurs dizaines de recours juridiques* ces dernières années, avec de très nombreuses victoires à la clé. Rien qu’en 2024, sur les 26 recours en référé engagés, nos associations ont obtenu la suspension de la vénerie sous terre dans 20 départements**.

Parmi les arguments principaux retenus par les juges : l’absence de dégâts significatifs imputés aux blaireaux (dans les cultures, les remblais routiers, etc.) et la présence de blaireautins dans les terriers au printemps et en été. En effet, le Code de l’environnement interdit de tuer les petits d’une espèce dont la chasse est autorisée, or les blaireaux ont un faible taux de reproduction et leurs jeunes ne deviennent véritablement autonomes qu’à l’automne.

À mesure que notre jurisprudence s’étoffe, victoire après victoire, les préfets sont de plus en plus réticents à autoriser les périodes complémentaires, au grand dam des chasseurs. Certains ne les autorisent plus du tout, d’autres proposent des périodes raccourcies, quand d’autres, enfin, persistent à maintenir coûte que coûte l’ouverture de la vénerie sous terre dès le 15 mai, quand bien même un juge a déjà suspendu puis annulé l’arrêté attaqué…

En 2020, le nombre de départements à autoriser cette chasse controversée dès le 15 mai était de 72. En 2024, ils n’étaient plus que 19 !

Une écrasante majorité de Français est opposée au déterrage

Animal longtemps méconnu des Français, le blaireau a bénéficié de grandes campagnes de sensibilisation au cours des dernières années, et de plus en plus de citoyens sont sensibles à sa cause.

D’après un sondage Ipsos de 2023 commandé par One Voice, 84% des Français se disent en effet favorables à l’interdiction du déterrage, quelle que soit l’espèce concernée, un pourcentage stable depuis 2018. Une forte opposition qui s’exprime régulièrement au moment des consultations publiques, chaque année, avant l’adoption par les préfets des arrêtés autorisant ou non des périodes complémentaires de vénerie sous terre. L’ASPAS et AVES France sont particulièrement mobilisées, chaque printemps, pour faire connaître l’existence de ces consultations et pour inviter un maximum de citoyens à y participer. Même si les avis ne sont que consultatifs et que très peu préfets en tiennent compte dans leurs décisions finales, le rejet de la vénerie sous terre est souvent sans appel (cela a été le cas cette année en Saône-et-Loire, par exemple, avec 84% d’avis défavorables).

En 2020, la publication de l’infiltration par One Voice d’un équipage de vénerie sous terre permettait à de nombreuses personnes de découvrir en images l’atrocité du déterrage. En 2022, la grande pétition citoyenne déposée par l’ASPAS sur le site du Sénat était relayée par de nombreuses associations et influenceurs, ce qui avait permis d’atteindre et de dépasser le seuil des 100 000 signatures requises en moins de 6 mois.

Cette même année, l’ASPAS avait lancé la Journée mondiale des blaireaux, le 15 mai, une importante action de sensibilisation sur le terrain, dans les médias et sur Internet, à laquelle ont participé et continuent de participer, chaque année, de nombreuses associations partenaires partout en France.

Le 13 mai 2024, un courrier co-signé par 10 ONG a été adressé au ministère de la Transition écologique pour demander l’interdiction totale de la vénerie sous terre. Il est inconcevable qu’une chasse aussi cruelle et destructrice soit encore autorisée en 2024 : nous ne lâcherons rien avant d’obtenir son abolition complète !

* D’autres associations de protection de la nature au périmètre d’action local ont également contribué au combat juridique (FNE Aura, LPO Aura, Indre Nature, etc.)

** Allier, Ardennes, Aube, Calvados, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Eure-et-Loir, Ille-et-Vilaine, Seine-et-Marne, Deux-Sèvres, Haute-Vienne. Pour les 6 autres départements où la justice n’a pas suivi cette année notre demande de suspension (Cantal, Gironde, Lot-et-Garonne, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme et Vendée), des recours en annulation seront jugés a posteriori.
Par ailleurs, One Voice et AVES France ont engagé d’autres recours qui ont permis de suspendre les périodes complémentaires de vénerie sous terre dans 8 autres départements : Aveyron, Cher, Côtes d’Armor, Eure, Finistère, Indre, Indre-et-Loire et Morbihan.

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte
11.09.2024
Ain
Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte

Dans une commune du nord de l’Ain, deux chiens exploités pour la chasse sont relégués dans un enclos isolé des habitations. Derrière le grillage, ils survivent sans attention ni autre occupation que celle d’attendre une goutte d’eau ou un peu de nourriture. Nous avons porté plainte.

C’est par hasard, en se promenant, qu’une lanceuse d’alerte les a découverts, le 25 août dernier. Enfermés à l’abri des regards, sans personne pour les entendre, comme dans le Lot-et-Garonne, les deux chiens « de chasse » vivent dans leurs excréments. Au milieu des feuilles mortes, des batteries de voiture jonchent le sol. Sont-ils seulement abreuvés et nourris, dans cette prison aux allures de décharge ? Fin août, mais aussi début septembre, leurs gamelles étaient vides et sèches, posées toujours à la même place. Alors que l’été n’est pas encore fini, ils n’ont même pas une goutte d’eau à leur disposition. Et sont contraints, affamés, de quémander de la nourriture aux rares inconnus qui passent par là.

Les chiens « de chasse », oubliés de tous

Alertés, les policiers de la commune avaient déjà connaissance de cette situation. Combien d’autres chiens « de chasse », élevés pour servir à ce loisir mortifère, vivent dans des conditions indignes, exposés à des objets dangereux, sans eau ni nourriture, sans personne pour se préoccuper d’eux, sortis seulement pour les parties de chasse de ceux qui les stockent ensuite comme du matériel ?

Après des années d’investigation et de procédures en justice, nous sommes parvenus à sauver près de 90 d’entre eux en février 2020 et mars 2024.

Pour les deux chiens de l’Ain non plus, nous ne reculons pas. Nous avons porté plainte pour mauvais traitements et demandé qu’ils soient saisis et nous soient confiés. Avec nous, demandez la fin des passe-droits des chasseurs, et que les animaux qu’ils détiennent bénéficient enfin de la même protection que les autres chiens : signez notre pétition.

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction !

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction !

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction ! 09.09.2024
Puy-de-Dôme
Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction !

Horrifique, scandaleuse, contraire aux normes élémentaires d’hygiène, la fête patronale de Saint-Bonnet-près-Riom persiste et signe. Après notre enquête de septembre 2023, qui avait révélé des jeunes frappant et décapitant des animaux sans vie être applaudis pour leurs «actes de bravoure» et loués par leurs aînés pour leur manque d’empathie, nous nous insurgeons contre la lâcheté de la mairie et l’insistance du comité des fêtes de la commune pour maintenir en l’état cette tradition écœurante. Et réitérons notre demande : oies, lapins et poules ne doivent plus être tués et voir leurs cadavres martyrisés sous prétexte de divertissement.

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Dépouilles d’oies, de poules et de lapins suspendues par les pattes pour être successivement embrassées, frappées puis décapitées par de jeunes femmes et hommes de 18 ans : saisies à Saint-Bonnet-près-Riom le 17 septembre 2023, les images de notre enquête ont – à juste titre – offusqué de nombreuses personnes et fait réagir deux conseillers régionaux.

Face à l’obstination de certains habitants et du maire de la commune, qui refusent farouchement de renoncer à une sempiternelle tradition barbare qu’il faudrait selon eux entretenir, nous avons saisi le tribunal de Clermont-Ferrand.

Pour les animaux, lutter jusqu’à la disparition de ce «jeu»

Cette année encore, nous ne céderons rien. Nous n’avons rien contre les festivités. Mais un événement convivial, comme c’est le cas de la fête patronale qui sera à nouveau organisée du 20 au 23 septembre, justifie-t-il de mettre à mort des animaux et de mutiler leurs corps ? Notre société a-t-elle besoin de faire entrer davantage de jeunes dans l’âge adulte en leur inculquant la violence et en cultivant en eux, comme une vertu, l’absence d’empathie ?

Nous demandons que les festivités se déroulent sans qu’aucun animal soit victime du jeu du «cou de l’oie» et exigeons l’interdiction de cette pratique dans toute la France, comme nous l’avons également fait à Beaux ou à Arfeuilles.

Pour les oies, lapins et poules visés, signez notre pétition, et faites part à la préfecture du Puy-de-Dôme de votre inquiétude pour ces jeunes et le futur de notre société si ce « jeu » malsain persiste.

« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence

« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence

« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence
09.09.2024
« Rien à branler de se faire choper » : loup empoisonné dans la Drôme, audience le 10 septembre à Valence

En mars 2022, dans la Drôme, un loup est sciemment empoisonné, appâté par la dépouille d’un agneau rempli de pesticides. Son cadavre est ensuite déplacé et enterré pour mieux le dissimuler. Ironie du sort, les mis en cause comptent parmi eux… un référent du réseau Loup/Lynx local du réseau piloté par la préfecture et l’Office français de la biodiversité ! Les investigations ont permis de démontrer l’existence un réseau familial et amical particulièrement organisé, avec l’ambition affichée de tuer des loups par empoisonnement. Nous nous sommes évidemment constitués partie civile et serons donc présents au procès afin d’obtenir justice pour ce loup.

Les cinq prévenus, qui devaient initialement comparaître le 12 décembre 2023 devant le tribunal judiciaire de Valence pour « destruction et transport illicites d’espèces protégées » et « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », seront finalement jugés demain, le 10 septembre 2024, soit quasiment deux ans et demi après les faits. Nous attendons des juges qu’ils sanctionnent sévèrement les auteurs qui ont usé de moyens abjects et parfaitement illégaux pour tuer les animaux qui les dérangent.

« Je vais le nettoyer, ce fils de pute »  (sic)

À l’époque, c’est une collaboration minutieuse qui s’est organisée à Crupies, dans la Drôme, pour tuer des loups. Les aveux et écoutes téléphoniques des prévenus ne font aucun doute sur leurs intentions. Il y a d’abord celui qui a sciemment infiltré le réseau Loup/Lynx afin d’obtenir des informations « pour trouver les tanières et tuer les louveteaux au printemps ». Il reconnaît même s’être posté de nuit, à plusieurs reprises, avec sa carabine munie d’un silencieux et d’une lunette à visée thermique, en toute illégalité, pour – en parlant des loups – « niquer ce bâtard » (sic). Il ajoute dans un langage fleuri : « Je vais le nettoyer, ce fils de pute » (sic) ou encore « Je vais la nettoyer, la montagne » (sic), n’en ayant « rien à branler de se faire choper » (sic). Des tentatives d’abattages qui échoueront seulement en raison du fait que les loups ne se sont pas présentés sur les lieux où le piège les attendait.

Des pesticides interdits depuis 2008

Il y a celui qui a fourni le poison en connaissant parfaitement l’usage qui en serait fait ; ceux qui se sont organisés pour préparer l’appât, et ceux qui ont transporté et enterré le corps du loup empoisonné afin de dissimuler les preuves. 

Le tout en communiquant par « messages codés », de crainte que leurs conversations téléphoniques ne soient interceptées. Leurs échanges font d’ailleurs ressortir qu’ils entendaient bien continuer leur braconnage s’ils n’avaient pas été arrêtés

Selon les faits qui leur sont reprochés, les prévenus les plus incriminés pourront encourir jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende pour « destruction d’espèce protégée ». Certains d’entre eux étant titulaires d’un permis de chasse, nous demandons également à ce que ce dernier leur soit retiré. Au tribunal judiciaire de Valence ce 10 septembre à 15 h 30, nous porterons la voix de ce loup empoisonné, décédé après une agonie douloureuse comme en témoignent les traces de « pédalage » retrouvées à proximité de son corps, signe qu’il a été pris de longs spasmes et convulsions avant de mourir. 

Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France Signez pour l’arrêt de la persécution des loups en France

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron

Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron
03.09.2024
Aveyron, France
Cinq associations permettent d’éviter les battues aux loups prévues fin août en Aveyron
Faune sauvage

Ce samedi 31 août 2024, la préfecture de l’Aveyron s’apprêtait à organiser plusieurs battues aux loups dans deux communes du département, le tout en collaboration avec l’Office français de la biodiversité (OFB), les lieutenants de louveterie et les associations de chasse locales. Cette action avait pour objectif d’abattre un ou plusieurs individus dans les communes de l’Hospitalet-du-Larzac et de Sainte-Eulalie-de-Cernon.

Alors que l’Aveyron ne compte aucune meute sur son territoire et que deux loups dispersants ont déjà été tués entre les mois d’octobre 2023 et juillet 2024, ces tirs témoignent d’une véritable volonté d’éradiquer les loups du département. Le préfet a même publié au printempspuis abrogé grâce à l’action des défenseurs des animaux – un arrêté autorisant l’abattage de chiens en divagation dans les mêmes communes. 

Une fois de plus, l’État multiplie sciemment les atteintes au retour naturel des loups en dehors de l’arc alpin, par une régulation assumée, fragilisant leur population et empêchant le rétablissement d’un état de conservation favorable. Malgré le fait que ces deux communes soient considérées comme « difficilement protégeables » (notion de plus en plus utilisée par les services de l’État pour justifier le recours systématique et spontané aux tirs, au détriment de moyens d’effarouchement non létaux), aucune attaque n’a été recensée depuis plusieurs semaines, ce qui pose la question de la raison de cette autorisation d’abattage dérogatoire. 

En réaction à cette information, un courrier co-signé par plusieurs ONG de protection de la faune sauvage dont One Voice, l’ASPAS, FERUS, le Pôle Grands Prédateurs et Focale pour le Sauvage a été envoyé à la Direction départementale des territoires (DDT) de l’Aveyron et a permis de faire avorter ce projet de battues.

Nous, associations de protection de l’environnement, craignons que cette politique de régulation de la population lupine s’aggrave dans les temps à venir. Nous tirons la sonnette d’alarme devant l’escalade de la situation qui semble tendre vers une incontestable chasse aux loups sur le territoire national et possiblement dans toute l’Union Européenne.

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage

Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage
03.09.2024
Loup blessé en Saône-et-Loire : non à son abattage
Faune sauvage

Morey, Saône-et-Loire, nuit du 4 décembre 2023 : l’unique loup encore présent dans le département est blessé d’une balle dans la cuisse après des jours d’acharnement. Depuis, il survit tant bien que mal, sur trois pattes. Incapable qu’il est de sauter, il suffirait de mettre en place des clôtures, filets électrifiés ou chiens afin de protéger les troupeaux. Pourtant, les éleveurs refusent cette solution, préférant larmoyer dans les médias, avec l’aval de la préfecture qui a convié la brigade loup pour faire abattre le loup blessé. Nous demandons à ce qu’il ne soit pas tué et nous soit confié afin d’être mis à l’abri dans notre sanctuaire en Italie, où vivent déjà plusieurs loups sauvés.

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La préfecture encourage l’abattage

De retour dans le département depuis 2019, les loups ont tous été abattus les uns après les autres en 2020, 2021 et 2023. Le dernier encore en vie a été visé en décembre dernier. Il survit depuis avec une balle dans le postérieur, qui l’empêche de se déplacer correctement, limitant grandement ses déplacements et sa capacité à se nourrir. Mais aujourd’hui, ses jours sont comptés. La brigade loup est sur place en grande pompe depuis début août pour tuer un animal déjà handicapé.

Les éleveurs s’opposent à la protection

Estropié, ce loup boiteux cherche la facilité pour se nourrir et survivre : les animaux d’élevage laissés sans surveillance. De leur côté, les éleveurs ne s’en cachent pas : ils le veulent mort. Protéger leur troupeau ? C’est hors de question. Pour Emilie Magnin, éleveuse à la bergerie de la saugerie à Villeneuve-en-Montagne, préserver ses brebis, c’est trop déplaisant : « Pour demander un tir de défense simple, il faut que les animaux soient protégés, soit dans des filets de protection, où il y a peu d’espace pour bouger, ou une clôture électrifiée. Cette dernière solution est contraignante car l’entretien demande un travail énorme. Ça nous retarde dans notre activité d’élevage. Demander le tir de défense simple, c’est contrainte sur contrainte, pour rentrer dans des cases ». Alors même que les éleveurs bénéficient de subventions pour protéger leurs animaux.

La solution ? Laisser les moutons sans surveillance ni protection, venir pleurer dans la presse quand il est trop tard, et réclamer que les loups soient exterminés dans le département.

Nous exhortons les autorités de Saône-et-Loire à mettre fin à cette traque et à imposer la protection des troupeaux. Nous sommes prêts à prendre ce loup en charge et à le transférer dans notre sanctuaire en Italie, où il pourra vivre à l’abri de tous les dangers, avec d’autres rescapés.

Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix. Signez pour demander la fin de la persécution des loups, afin qu’ils puissent enfin vivre en paix.