Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn : audience le 28 octobre 2024

Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn : audience le 28 octobre 2024

Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn: audience le 28 octobre 2024
23.10.2024
Tarn
Massacre illimité de blaireaux dans le Tarn: One Voice saisit la justice
Chasse

En pleine période de chasse, dans la commune de Bannières, la préfecture du Tarn a choisi la surenchère en ordonnant une battue administrative visant les blaireaux aussi bien par tir que par déterrage ou piégeage. Un arrêté motivé par des « dégâts » qui n’ont même pas été démontrés et qui, entre autres irrégularités, autorise l’emploi d’un piège illégal. Nous exigeons la suspension en urgence de ce texte mortifère et hors la loi au tribunal administratif de Toulouse lundi 28 octobre, à 15 heures.

Dans le Tarn, les blaireaux doivent fuir les balles du 8 septembre 2024 au 28 février 2025, et jusqu’au 15 janvier 2025, ils seront également traqués jusque dans leurs terriers. Mais ce n’était pas suffisant aux yeux de la préfecture. Prompte à faire plaisir aux chasseurs, elle a profité de dégâts sur le terrain d’un agriculteur pour ajouter à ce massacre en règle une battue administrative de plus d’un mois à Bannières (81). Depuis le 28 septembre et jusqu’au 3 novembre, les blaireaux ayant le malheur de vivre sur le territoire de la commune sont persécutés. Pour en tuer le plus possible, aucune limite n’ayant été définie, tous les moyens sont bons: tirs, déterrage et piégeage. Surtout, ne leur laisser aucune chance de survie.

Un acharnement illégal et insensé

Outre sa cruauté, le texte publié par les services de l’État est complètement illégal. Où sont les preuves des « importants dommages » dont seraient responsables les blaireaux? Non seulement l’arrêté ne les démontre pas mais il s’en sert pour ordonner des méthodes d’abattage qui contreviennent aux réglementations. Le déterrage ne peut être réalisé que par des équipes de veneurs agréées? Qu’importe! Si le lieutenant de louveterie dépêché le souhaite, il pourra « s’adjoindre des piégeurs agréés » qui ne sont normalement pas habilités à cette pratique. Voilà qui leur fera plaisir. Tout comme l’emploi des collets à arrêtoir, ces pièges dont l’utilisation n’est pourtant théoriquement réservée qu’à la capture des renards et blessant atrocement les animaux qui s’y débattent désespérément. Cerise sur le gâteau, aucune procédure de participation du public, pourtant obligatoire, n’a été organisée avant de faire entrer en vigueur ces mesures. Et ce n’est là qu’un échantillon des irrégularités que nous avons relevées.

Face à nos victoires pour les blaireaux, les chasseurs et les préfectures s’obstinent: nous contre-attaquons!

Partout en France, nos actions contre les périodes complémentaires de vénerie sous terre font reculer cette pratique. En 2024, nous avons sauvé la vie de plus de 4000 blaireaux. Une évolution que chasseurs et préfectures combattent main dans la main, multipliant les battues administratives et allant jusqu’à piétiner des décisions de justice ! Nous ne les laissons pas faire. Cette fois encore, nous attaquons l’arrêté de la préfecture du Tarn. Pour les blaireaux victimes de ce texte, nous avons saisi le tribunal administratif de Toulouse le 8 octobre dernier et demanderons en urgence sa suspension à l’audience du lundi 28 octobre.

À nos côtés, demandez la protection des blaireaux et l’interdiction du déterrage : signez notre pétition!

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?

Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?
23.10.2024
Samba à Noisy-le-Grand : qu’attendent les autorités pour la sauver ?
Cirques

Le Cirque d’Europe, qui exploite Samba depuis plus de vingt ans maintenant, est actuellement stationné dans la commune de Noisy-le-Grand. L’état de l’éléphante est plus inquiétant que jamais. À nouveau, nous déposons plainte et réclamons sa saisie pour qu’elle soit placée dans un sanctuaire.

Après un passage rapide en Seine-et-Marne, Samba se trouve désormais en Seine-Saint-Denis, au gré des déplacements du Cirque d’Europe. Alors que nous nous inquiétions de son surpoids il y a un an et demi, nous sommes aujourd’hui consternés par sa maigreur. Le dos creusé, cachée entre deux remorques sur un parking de Noisy-le-Grand, Samba apparaît efflanquée. Son état s’est gravement dégradé depuis notre dernière plainte en juin.

Deux décennies de combat

Une place l’attend dans un sanctuaire. Nous sommes prêts à prendre en charge toute la logistique de son transfert, ses soins médicaux, et à lui procurer toute l’attention dont elle aura besoin jusqu’à la fin de sa vie, à nos frais. Que font les autorités pour la sortir de là ? Notre gouvernement a annoncé la fin de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants en 2028. Attend-il que ceux-ci se meurent, ou qu’ils soient envoyés à l’étranger pour ne pas avoir à s’embarrasser de leur sort à l’entrée en vigueur de l’interdiction ? Rien n’est entrepris pour stopper leur calvaire, même la reproduction, pourtant interdite, se perpétue.

Madame la Maire de Noisy-le-Grand se mobilise à son niveau. Nous l’en remercions et lui assurons notre soutien dans le cadre des procédures qu’elle a engagées.

Nous déposons une nouvelle plainte, cette fois auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire de Bobigny, et demandons la saisie immédiate de Samba. Nous pouvons organiser son transfert dès aujourd’hui, sans qu’il en coûte quoi que ce soit à l’État. Signez notre pétition demandant le placement de Samba dans un sanctuaire.

Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire. Signez pour le placement de Samba dans un sanctuaire.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.
18.10.2024
Indre
Pour Guinea, une jeune truie tuée dans l’Indre en pleine partie de chasse, nous portons plainte.

Lundi 14 octobre, une truie de deux ans a disparu dans une petite commune de l’Indre, alors qu’une partie de chasse était en cours. Après d’intenses recherches, sa famille a dû batailler pour finir par apprendre que Guinea était morte. Son corps, frappé d’un coup à l’arme blanche, s’est depuis volatilisé… Et tout est fait pour que l’affaire ne s’ébruite pas. Nous dénonçons cette omerta insupportable au profit de chasseurs qui se croient tout permis et portons plainte au nom de Guinea.

Au retour de sa balade, Guinea aurait dû passer la soirée paisiblement aux côtés de la femme qui l’a élevée avec amour depuis toute petite. Mais lundi dernier, la jeune truie a emboîté le pas à une amie du foyer sortie courir. La joggeuse, qui ne s’est pas aperçue qu’elle était suivie, a croisé un groupe de chasseurs attroupés dans un champ. Plus tard, en revenant sur ses pas, elle a constaté la présence de la maire, sans se douter de rien…

Là où les chasseurs sévissent, loi du silence et impunité

En fin de journée, Guinea manquait à l’appel. Pour sa famille, l’inquiétude était à son comble, d’autant plus qu’elle essuyait souvent des insultes et des menaces des chasseurs à l’encontre de ses animaux. Auraient-ils mis leur plan à exécution? Tant que l’espoir était permis, elle a remué ciel et terre pour retrouver Guinea. Ce n’est que le lendemain qu’elle a découvert que l’élue municipale avait appelé les forces de l’ordre pour signaler le décès de la truie, tuée sur son terrain par arme blanche la veille.

Pourquoi la famille de Guinea, dévastée par la nouvelle, n’a-t-elle pas été prévenue directement, dans ce village d’une centaine d’habitants où tout le monde savait que la petite truie vivait avec eux? Où est passée sa dépouille? Là où la mort l’a frappée, il ne restait plus au sol que des marques de pneus. Son corps a-t-il été emmené pour dissimuler les faits? Lorsque les siens ont demandé des explications à la maire, ils n’ont obtenu aucune information, à l’exception d’une photo du cadavre de Guinea… avec interdiction formelle de la diffuser. Et lors de leur dépôt de plainte à la gendarmerie, on les a encouragés à abandonner leur démarche. Surtout, laisser les chasseurs massacrer en paix même nos animaux de compagnie et se taire, toujours. Et ne rien faire pour que justice soit rendue.

Des dizaines de millions d’animaux abattus chaque année

Chaque année, les chasseurs déciment 45 millions d’animaux sauvages. Et ces derniers ne sont pas les seuls à payer un lourd tribut: qu’il s’agisse de chiens ou de chats pris dans des pièges, à l’image de Tigrou décédé pas plus tard qu’en septembre dernier, Cooper, Snooky et Collier Rouge, ou de chevaux tombés sous les balles comme Memphis, Olympe et Connemara, aucun n’est à l’abri. Et il faudrait croire que les acharnés de la gâchette n’y sont pour rien et ne surtout pas remettre en cause leur « loisir » mortifère, si souvent soutenu par les préfectures? Circulez, il n’y a rien à voir?

Nous refusons de fermer les yeux et nous ne nous tairons pas! Pour Guinea, nous portons plainte aux côtés de sa famille et exigeons des réponses. Et au nom de toutes les autres victimes de la chasse, et parce que 89% des Français estiment que cette activité pose des problèmes de sécurité (sondage Ipsos/One Voice, 2023), signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

Chasses traditionnelles : les préfets toujours prompts à flatter les chasseurs au détriment des oiseaux.

Chasses traditionnelles : les préfets toujours prompts à flatter les chasseurs au détriment des oiseaux.

Chasses traditionnelles : les préfets toujours prompts à flatter les chasseurs au détriment des oiseaux.
21.10.2024
Chasses traditionnelles : les préfets toujours prompts à flatter les chasseurs au détriment des oiseaux.
Chasse

Alors que One Voice et la LPO avions obtenu l’interdiction des chasses traditionnelles aux matoles et aux pantes, l’État trouve de nouvelles stratégies pour permettre aux chasseurs de continuer à s’adonner à leur loisir abject : des arrêtés préfectoraux qui autorisent « à des fins scientifiques » la capture d’alouettes des champs pendant plus d’un mois. One Voice saisit la justice pour demander leur suspension en urgence et leur annulation.

L’audience aura lieu le jeudi 7 novembre à 15h00 au tribunal administratif de Pau.

Le 6 mai 2024, nous obtenions une victoire décisive pour la protection des alouettes des champs : le Conseil d’État annulait les arrêtés du 4 octobre 2022 autorisant la capture de ces oiseaux avec des dispositifs archaïques et cruels, tels que les matoles et les pantes, dans plusieurs départements du sud-ouest de la France. Cette décision marquait la fin définitive de la chasse traditionnelle après que la justice nous a donné raison à de multiples reprises. Mais l’État ne ménage aucun effort pour satisfaire les chasseurs. Sous couvert d’ « expérimentations scientifiques » – comme si la chasse avait un quelconque rapport avec la science, les vessies ou les lanternes -, les préfets des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ont pris la décision de réautoriser ces moyens de piéger des alouettes dans nos campagnes.

Les fédérations de chasse, ces organismes scientifiques…

Personne n’est dupe : ces « expérimentations » ne sont qu’une manœuvre pour réintroduire discrètement des pratiques que la justice avait pourtant formellement interdites. Et qui, par un étrange hasard, seront menées… par les chasseurs eux-mêmes. Qui a dit « neutralité scientifique » ? Le but est évident : faire croire que ces procédés sont justifiés et ainsi mieux relancer leur usage sous couvert d’une pseudo légitimité scientifique.

Tout ceci est orchestré par les fédérations départementales de chasse, dont l’objectivité est, bien sûr, totalement discutable. Ainsi, ces arrêtés autorisent, dans les Pyrénées-Atlantiques, la capture de près de 2 000 alouettes des champs. Dans les Landes, ce sont 16 000 oiseaux qui subiront le même sort, pris dans les filets et les cages. Un cynisme révoltant !

Nous connaissons déjà les résultats que ces « recherches » produiront : elles tenteront de démontrer que les pantes et les matoles sont des outils sélectifs, alors que nous savons pertinemment que ces pièges ne font pas la différence entre les espèces capturées. Ce qui signifie que non seulement les alouettes des champs seront en danger, mais aussi d’autres oiseaux protégés ou non, victimes collatérales de ces dispositifs. Nombre d’entre eux risquent d’être blessés, voire tués lors de captures accidentelles, un risque inacceptable pour la biodiversité. Et tous subiront la peur, l’affolement, un stress intense.

Ces arrêtés préfectoraux sont non seulement dangereux pour la faune, mais aussi entachés d’illégalité. En effet, ils ont été pris sans consultation publique, privant ainsi les citoyens et les associations de protection animale de la possibilité de réagir et de faire entendre leur voix.

Nous sommes résolus à ne pas laisser les chasses « traditionnelles » faire leur retour. C’est pourquoi nous saisissons le juge administratif pour demander la suspension immédiate et l’annulation de ces arrêtés.

Le combat contre ces pièges est loin d’être terminé. Nous continuerons à défendre les animaux et à faire entendre la voix des 83 % de Français qui souhaitent la fin de ces pratiques qui devraient appartenir au passé (sondage Ipsos/One Voice 2022). Nous avons besoin de votre soutien : signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse et pour empêcher le retour de ces méthodes très cruelles !

Deux victoires de One Voice pour les oiseaux chatoyants des montagnes, trois audiences à venir

Deux victoires de One Voice pour les oiseaux chatoyants des montagnes, trois audiences à venir

Deux victoires de One Voice pour les oiseaux chatoyants des montagnes, trois audiences à venir 07.10.2024
Deux victoires de One Voice pour les oiseaux chatoyants des montagnes, trois audiences à venir
Chasse

Depuis cet automne, les perdrix grises, les bartavelles, les tétras-lyres, les gélinottes des bois et les lagopèdes alpins sont abattus. Alors que la menace de leur disparition plane sur ces oiseaux emblématiques des monts français, nous apprenons deux victoires pour leur préservation en Haute-Savoie et dans les Alpes-de-Haute-Provence ! Prochaines audiences au Conseil d’État ce vendredi 18 à 10h30, le 22 octobre prochain à 9h30 au tribunal de Nice pour la région PACA et à 14h30 au tribunal de Montpellier pour les Pyrénées.

En Provence, le juge marseillais a reconnu que cette pratique portait atteinte à la conservation des 36 perdrix bartavelles et rochassières et des 24 tétras-lyres. Elle ne peut en effet justifier l’extinction d’animaux pourtant inscrits sur la liste rouge de l’UICN. De même, en Haute-Savoie, les 177 tétras-lyres et les 6 bartavelles ciblés vont pouvoir vivre cette saison en paix, puisque nous avons obligé la fédération à déposer les armes. Les lagopèdes alpins ne connaîtront toutefois pas le même heureux destin puisqu’ils pourront être tués au nom du seul plaisir des faux amis de la biodiversité.

Les espoirs diffèrent en région Occitanie… Alors que les détonations continuent de se faire entendre contre nos précieux gallinacés, les juges toulousain et palois ont rejeté notre recours… Au-delà de la souffrance et de la mort infligées à ces oiseaux, c’est diminuer d’autant plus leur nombre, déjà en déclin depuis plusieurs années, du fait du dérèglement climatique, du pastoralisme intensif et de la régression des milieux ouverts de nos massifs. Par ailleurs, en soutien à notre partenaire le Comité écologique ariégeois, qui a obtenu une victoire pour les lagopèdes alpins contestée par les chasseurs, nous irons au Conseil d’État ce vendredi à 10h30 !

Le combat continue ce 18 octobre au Conseil d’État, puis le 22 octobre prochain au tribunal de Nice à 9h30 avec FNE PACA et LPO PACA contre l’arrêté de la préfecture des Alpes-Maritimes, ainsi qu’au tribunal de Montpellier à 14h30 contre la décision de la préfecture des Pyrénées-Orientales.

Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent Signez pour une réforme de la chasse et protéger ces oiseaux avant qu’ils disparaissent

Blessé deux fois par un piège à mâchoire, le chat Tigrou est décédé. One Voice porte plainte.

Blessé deux fois par un piège à mâchoire, le chat Tigrou est décédé. One Voice porte plainte.

Blessé deux fois par un piège à mâchoire, le chat Tigrou est décédé. One Voice porte plainte.
17.10.2024
Hérault
Blessé deux fois par un piège à mâchoire, le chat Tigrou est décédé. One Voice porte plainte.

En septembre 2024, dans une commune de l’Hérault, les pièges à mâchoire ont fait une nouvelle victime «collatérale»: Tigrou. Le petit chat roux, qui avait déjà dû être amputé de la patte avant droite à cause de l’un de ces dispositifs de chasse non sélectifs et illégaux, n’a pas survécu à cette seconde blessure. Pour lui, nous avons porté plainte aux côtés de sa famille et condamnons fermement les piégeurs qui, chaque année, visent sciemment des milliers d’animaux considérés à tort comme nuisibles.

La courte vie de Tigrou a été marquée par des moments de joie en compagnie de sa famille… et des rencontres dramatiques avec les pièges à mâchoire. Dès février 2022, alors qu’il était encore tout jeune, des mâchoires impitoyables s’étaient violemment refermées sur sa patte avant droite au cours d’une promenade. Face à la gravité de ses plaies et à la paralysie de son membre, l’amputation était inévitable. Pendant plus de deux ans, et malgré son handicap, le petit rouquin a fait preuve d’une incroyable résilience. Mais en 2024, un nouvel accident s’est produit, faisant voler en éclats tous ses efforts de reconstruction. Porté disparu pendant trois longues journées, Tigrou est réapparu devant son domicile le 3 septembre. Sale, épuisé et… de nouveau grièvement blessé par des mâchoires métalliques! Immédiatement conduit chez le vétérinaire, tout a été tenté pour le sauver… Sans succès: sa famille a dû se résoudre à le laisser partir pour abréger son supplice.

La liste des victimes ne cesse de s’allonger

Avant lui, d’autres chats avaient disparu dans le village, certains après avoir été amputés d’une patte… Faut-il comprendre qu’un individu s’amuse à capturer délibérément les petits félins en balade pour les mutiler? Les animaux désespérément recherchés ont-ils été achevés? Nous écrivons à la mairie pour qu’une telle tragédie ne se reproduise pas.

Partout en France, de nombreux chats et chiens, Cooper, Snooky et Collier Rouge notamment, ont connu une détresse similaire à cause des pièges à mâchoire. Ces installations meurtrières sont pourtant interdites, dans leur version ancienne et non homologuée, dans toute l’Union européenne depuis 1995! Combien seront-ils encore à se retrouver prisonniers de ces engins de torture, à agoniser pendant des heures, à perdre l’usage d’un membre, ou en mourir, avant que la réglementation soit enfin respectée?

Les pièges doivent disparaître! 

D’autres pièges, non moins cruels, sont toujours autorisés. Chaque année, ils provoquent la mort de milliers de renards, de martres, de belettes, de fouines dans d’atroces souffrances… Autant d’animaux traqués sans pitié car classés comme ESOD alors qu’ils ne demandent qu’à vivre en paix. Ils ne sont pas les seuls à en faire les frais. En dehors de nos compagnons, même les individus appartenant à des espèces protégées se font prendre. En mars 2023, une louve a été retrouvée étranglée par un collet, plus de quatre ans après la mort de Cooky dans un dispositif destiné aux renards.

Pour Tigrou, nous avons porté plainte aux côtés de sa famille. Et nous continuons d’exiger l’interdiction des pièges qui mutilent et tuent sans distinction.

Pour les lions Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli, nouveau face à face en justice avec leur tortionnaire

Pour les lions Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli, nouveau face à face en justice avec leur tortionnaire

Pour les lions Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli, nouveau face à face en justice avec leur tortionnaire 14.10.2024
Pour les lions Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli, nouveau face à face en justice avec leur tortionnaire Cirques

Après sa condamnation en début d’année pour ce qu’il a fait subir à Jon, Céleste, Patty, Hannah et Marli, le dresseur Steve Gougeon a fait appel de la décision des juges. Qu’à cela ne tienne, nous serons encore là pour défendre les cinq lions, ce 17 octobre à 13 h 30 à la cour d’appel de Rouen.

Chez les circassiens, la meilleure défense, c’est de nier. Steve Gougeon en fait une fois encore la démonstration. Alors que début 2024, il a été reconnu coupable des maltraitances et souffrances infligées au lion Jon et à ses compagnes Céleste, Patty, Hannah et Marli durant des années, il a fait appel de sa condamnation. Celle-ci était à la hauteur des actes commis : deux mois de prison avec sursis, cinq peines d’amende, confiscation définitive des lionnes, interdiction d’exercer une activité professionnelle avec des animaux pendant cinq ans et remboursement des frais engagés par One Voice pour le sauvetage. Mais plutôt que de faire profil bas, le dresseur du Cirque de Paris a préféré persister dans ses dénégations. 

Au Cirque de Paris, pour faire des économies, on attend que les animaux meurent de faim

Malgré sa condamnation en début d’année, Steve Gougeon n’a pas cessé ses méfaits. En février dernier, nous avons secouru huit autres des animaux sous sa coupe. Abandonnés dans un champ boueux en plein hiver, ils auraient dépéri jusqu’à la mort si les riverains et la mairie n’avaient pas pris les choses en main et ne nous avaient alertés.

C’est ainsi qu’avait commencé la longue agonie de Jon et ses compagnes : les ayant abandonnés à leur sort dans une remorque, le dresseur attendait simplement que les félins meurent de faim pour s’en débarrasser. Pendant deux ans, nous les avons suivis de ville en ville au gré des déplacements du cirque et les avons vus sombrer à petit feu. Leur sauvetage a enfin été ordonné in extremis, en deux temps.

Ce 17 octobre à 13 h 30, One Voice sera présente à la cour d’appel de Rouen pour rappeler toute la souffrance endurée par ces animaux : cachectiques, les dents meulées, les crocs cassés, les griffes arrachées, les blessures non soignées… et exiger une sanction aussi exemplaire que la précédente.

Jon, dont le corps a été profondément meurtri par des années de maltraitance, est décédé le 29 janvier 2022. Aujourd’hui, Céleste, Patty, Hannah et Marli vivent une vraie vie de lionnes dans notre sanctuaire en Italie. Avec nous, demandez l’interdiction des animaux dans les cirques.

Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques

One Voice porte plainte contre un nouvel établissement exhibant un serpent au mépris de la loi

One Voice porte plainte contre un nouvel établissement exhibant un serpent au mépris de la loi

One Voice porte plainte contre un nouvel établissement exhibant un serpent au mépris de la loi
14.10.2024
Puy-de-Dôme
One Voice porte plainte contre un nouvel établissement exhibant un serpent au mépris de la loi
Faune sauvage

Depuis le 1er décembre 2021, la loi supposée protéger les animaux des maltraitances interdit leur présence dans les discothèques. Une mesure de bon sens qui n’a pourtant pas cessé d’être bafouée depuis près de trois ans, comme nous l’avons dénoncé à de nombreuses reprises. Vendredi 13 septembre, c’était au tour du «V and B», dans le Puy-de-Dôme, d’exposer un serpent au bruit et à la foule. Nous avons une fois de plus porté plainte et demandons que la réglementation soit enfin appliquée.

Le 13 septembre dernier, le «V and B» d’Aubière fête en grande pompe son quatrième anniversaire. Et pour cela, quoi de mieux qu’une «soirée jungle»? Coin cave débordant de bouteilles de bière et de vin, comptoir où les shots s’enchaînent, brouhaha ambiant dans une salle blindée… et dans cette atmosphère survoltée : un serpent. Annoncé comme une attraction parmi d’autres par un membre du personnel, il est tantôt enroulé autour du corps d’une danseuse, tantôt porté à hauteur des noctambules en folie qui l’entourent en nombre, verre et téléphone à la main. Pour eux, l’amusement, pour lui, le stress, et pour tous, le risque d’un accident qui aurait pu survenir à tout moment, ajoutant un drame à la cruauté.

Partout en France, d’autres victimes d’événements festifs..…

Ces faits sont loin d’être isolés. En octobre 2023 dans les Pyrénées-Orientales et en juin 2024 en Loire-Atlantique, nous avions déjà condamné le calvaire enduré par des reptiles et un cacatoès lors de fêtes tout aussi bruyantes et alcoolisées…

Dans le même temps, l’aquarium Nausicaá ne trouvait rien de mieux pour informer son public sur les animaux qu’il détient… que de traumatiser ces derniers. Déjà prisonniers de parois en verre, ils ont en plus été soumis aux notes retentissantes de deux concerts donnés face à leur bocal géant. Aux côtés de l’association PAZ, nous avons saisi la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

Et lorsque Alice Cooper est monté sur scène avec un boa autour du cou le 2 octobre dernier, nous avons immédiatement interpellé le Zénith de Paris. Celui-ci, qui n’avait pas été prévenu de cette mise en scène douteuse, s’est engagé à continuer d’interdire l’exploitation d’animaux lors de ses concerts.

…..alors que c’est illégal depuis décembre 2021

Pourtant, depuis déjà près de trois ans, la loi du 30 novembre 2021 interdit de présenter ces individus dans tout lieu clos accueillant un public avec diffusion de musique. Comment peut-on encore croire à ce texte si même les rares mesures entrées en vigueur ne sont pas respectées? Parce que les animaux ne sont pas des accessoires et que leur place n’est pas en boîte de nuit, nous demandons qu’ils soient définitivement tenus à l’écart de ces lieux et protégés comme il se doit.

Pour le serpent utilisé lors de la soirée du «V and B» d’Aubière, nous avons porté plainte contre l’établissement, ses gérants et le propriétaire du reptile. Nous exigeons que ces événements cessent une fois pour toutes, pour le bien-être des animaux et conformément à la réglementation.

Des Alpes aux Pyrénées, One Voice défend les galliformes de montagne devant la justice

Des Alpes aux Pyrénées, One Voice défend les galliformes de montagne devant la justice

Des Alpes aux Pyrénées, One Voice défend les galliformes de montagne devant la justice
07.10.2024
Des Alpes aux Pyrénées, One Voice défend les galliformes de montagne devant la justice
Chasse

Cet automne, nous avons à nouveau déposé des recours contre les textes prévoyant la mise à mort de perdrix grises de montagne, de lagopèdes alpins, de tétras-lyres et de perdrix bartavelles dans les Alpes et les Pyrénées. Déjà victimes de la perte de leur habitat et de l’effondrement dramatique de leurs populations, ils doivent en plus fuir les balles. Pour que leur massacre cesse, nous serons devant les tribunaux administratifs de Toulouse, Pau, Marseille et Montpellier du 7 au 22 octobre.

Ces dernières années, nous avons œuvré sans relâche à la défense des galliformes de montagne, ripostant chaque fois qu’ils étaient en danger. Réfugiés dans les hauteurs, ces oiseaux, qui n’aspirent qu’à vivre en paix, subissent de plein fouet les conséquences des activités humaines sur leur milieu. Entre la hausse des températures liée au réchauffement climatique, l’urbanisation des zones naturelles, le tourisme et le pastoralisme intensif qui prive les oisillons de l’herbe dont ils ont besoin pour se nourrir, leur habitat se réduit de jour en jour. Au point qu’ils sont classés comme « quasi menacés » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

L’État complice d’un loisir mortifère

Pourtant, une poignée d’individus s’obstinent dans leur désir de les tuer. Pourquoi renonceraient-ils alors qu’ils jouissent du soutien de pouvoirs publics qui ne reculent devant rien pour les satisfaire ? En 2023, l’administration des Pyrénées-Orientales avait demandé l’élimination de 10 perdrix grises de montagne par chasseur et par an, sans même attendre les résultats des comptages effectués au cours de l’été. Et ils osent parler de régulation ! Pas dupes, nous avions évidemment saisi la justice qui nous avait donné raison, sauvant ainsi les animaux ciblés !

Rebelote cette année, où la préfecture de l’Ariège a ordonné l’abattage de pas moins de 670 perdrix grises et 10 lagopèdes alpins… en se basant uniquement sur les études réalisées par la fédération de chasse. Au total, 2 249 oiseaux sont dans le viseur des trois préfectures que nous attaquons à la frontière de l’Espagne et 242 autres sont en danger dans les Hautes-Alpes. Dans la continuité de nos dernières actions dans les Alpes, nous avons déposé des recours dans chacun de ces territoires.

Le 7 octobre à 14h30, nous serons au tribunal administratif de Toulouse qui se penchera sur l’arrêté pris en Ariège. Puis, le 10 octobre à 14h, c’est à l’audience du tribunal administratif de Pau que les juges se prononceront pour les Hautes-Pyrénées. Le 15 octobre à 14h, nous défendrons au tribunal administratif de Marseille les tétras-lyres et les perdrix bartavelles visés dans les Hautes-Alpes. Enfin, le tribunal de Montpellier examinera notre recours contre la préfecture des Pyrénées-Orientales le 22 octobre à 14h30.

L’été, du repos pour les humains, un cauchemar pour les animaux dans les laboratoires français

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01.10.2024
L’été, du repos pour les humains, un cauchemar pour les animaux dans les laboratoires français
Expérimentation animale

L’été n’a laissé aucun répit à des centaines de milliers d’animaux qui ont été soumis à des expériences douloureuses dans les laboratoires français. Entre le 24 juillet et le 13 septembre, 888 218 individus ont été inclus dans des projets d’expérimentation approuvés par les autorités en France. Aucune espèce n’a été épargnée. Nous appelons à une véritable prise de conscience qui permettra l’évolution de ces pratiques. Pour cela, nous avons besoin de votre aide !

Les chiffres sont – c’est une triste et révoltante habitude – accablants : 738 444 souris, 396 singes, 7977 cochons, 175 chats, 85 chevaux, 1571 chiens, 222 furets, 45 154 rats, 14 474 oiseaux et 4537 lapins ont été ou seront utilisés prochainement dans des expériences, certains dans des conditions de souffrance extrême. 

Ainsi, les projets suivants ont été publiés dans la base de données répertoriant les projets autorisés au niveau européen :

Les rongeurs toujours en première ligne..…

Les rongeurs, en particulier les souris et les rats, constituent la majorité des animaux utilisés dans ces expériences. Sur les 888 218 animaux exploités, 738 444 souris, 45 154 rats et 1480 cochons d’Inde l’ont été dans divers projets. Voici quelques exemples : 

Dans le cadre d’une recherche sur l’insuffisance rénale, 400 souris ont été privées de la circulation sanguine dans leurs reins, provoquant des douleurs sévères et une dégradation rapide de leur état général. Elles ont ensuite été tuées. 

Une autre étude a soumis 320 rats à des crises cardiaques, suivies de l’implantation d’un patch cardiaque, le tout accompagné de douleurs et de stress intenses.

Les souffrances ne s’arrêtent pas là : 14 160 souris ont reçu des injections de cellules tumorales, provoquant le développement de tumeurs. 

Dans un autre projet, 2950 souris ont été utilisées dans des tests comportementaux sur la surdicécité, dont le « test de la nage », où elles sont forcées de nager dans des conditions stressantes et désespérées, pratique que l’on combat depuis des années. 

1290 souris seront également opérées au niveau du cerveau et de la moelle épinière pour l’injection de virus, avant d’être soumises à des douleurs chroniques provoquées par la compression mécanique du nerf sciatique. Cette expérience, qui présente des risques d’infection élevés, impose à ces animaux des souffrances prolongées. 

Quant aux 828 rats et 4140 souris, ils ont subi des chirurgies invasives, comme la constriction du nerf facial, générant des douleurs sévères.

Dans une étude visant à étudier la pollution atmosphérique, 700 souris, y compris des femelles gestantes et des souriceaux, ont été exposées à des polluants, dont la fumée de cigarette et une atmosphère appauvrie en oxygène (seulement 85 %). Cela entraîne des douleurs sévères, et ce dès leur plus jeune âge.

Dans un autre projet, 900 rats subiront une intervention chirurgicale ainsi que des chocs électriques infligeant de graves douleurs. 

1696 souriceaux recevront plusieurs injections transcrâniennes et intracérébrales. Le projet précise que « la manipulation des souriceaux peut parfois amener les femelles à rejeter leurs petits »…  

Par ailleurs, 84 000 souris subiront une ou plusieurs biopsies avant d’être réutilisées dans d’autres projets. Toutefois, si elles ne portent pas le génotype demandé, elles seront tuées. Dans un autre projet similaire, 50 000 souris endureront des prélèvements. Le projet précise ici que si « les animaux dont les séquences d’ADN ne sont pas celles attendues (génotype sans intérêt pour les porteurs de projet), [ils] seront mis à mort (environ 30 % soit 15 000 souris) ». Cette approche « jetable » des vies animales démontre la froideur avec laquelle ces individus sont traités, comme des outils scientifiques interchangeables.

Dans un autre projet, 540 souris et 500 rats ont subi l’ablation d’un rein pour induire une insuffisance rénale aiguë, une procédure accompagnée de douleurs intenses et de risques d’infection graves. Ce traitement cruel, censé simuler des maladies humaines, met une fois de plus en lumière la souffrance infligée.

2018 souris immunodéficientes ont également été injectées avec des cellules immunitaires humaines. Une partie d’entre elles ont ensuite subi une greffe de cellules tumorales, entraînant le développement de masses tumorales sur leur flanc, avant d’être tuées.

Enfin, 14 400 souris vont endurer gavage et injections intrapéritonéales et intraveineuses avant d’être mises à mort.

…..mais aucune espèce n’est épargnée

Concernant les singes : 

396 singes ont été soumis à des expérimentations de toute nature. Parmi ces projets, 12 d’entre eux ont été infectés avec le virus de la fièvre hémorragique et subi une chirurgie d’implantation abdominale pour mesurer la température corporelle. Les douleurs étaient classées comme sévères. Dans un autre projet, 182 singes ont été opérés, ce qui a eu des conséquences terribles : stress, pertes d’équilibre, paralysies faciales transitoires. Tous seront tués. 

Concernant les chiens et les chats :

Dans le cadre de la formation du personnel, 160 chats et 140 chiens ont été utilisés pour « l’apprentissage, la manipulation, la contention, l’administration de substances, les prélèvements sanguins […] l’anesthésie et l’euthanasie ». Sur ces animaux, 20 chats et 20 chiens ont été tués, tandis que les autres ont subi douleurs, stress et comportements anormaux : ils sont transformés en outils de formation.

Dans un autre projet visant à tester des vaccins, 370 chiens ont été tués après éprouvé des symptômes cliniques graves, tels que vomissements, diarrhées et stress intense.

Concernant les cochons :

Dans un projet dédié à la recherche sur les grands brûlés, 10 cochons ont été brûlés à plusieurs endroits de leur corps avant de recevoir des autogreffes de peau. Le niveau de douleur était si intense qu’elle a été classée dans la catégorie « douleur de gravité sévère ». 

Par ailleurs, de nombreux projets ont pour objet de soumettre des centaines de cochons à un arrêt cardio-respiratoire avec des stress thermique et physique et des souffrances sévères. 

D’autres espèces moins présentes mais tout autant sacrifiées : 

Cet été, 222 furets ont également été utilisés dans des expérimentations, dont 30 d’entre eux ont subi l’implantation d’un dispositif crânien, risquant ainsi des infections. 

Les poissons ne sont pas non plus épargnés : pour les capturer, 183 d’entre eux ont été paralysés par décharge électrique avant d’être exposés à des substances chimiques mortelles. La « pêche électrique », dénoncée par One Voice depuis des années, continue d’être pratiquée, sous couvert de recherche.

La transition vers une science sans animaux est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par les élus européens en 2010 et 2023, ainsi que par des parlementaires français.

 

L’État, en continuant d’autoriser ces pratiques, reste complice d’un système qui inflige une souffrance insoutenable à des millions d’animaux chaque année. Il est urgent de réévaluer ces méthodes et d’accélérer la transition vers des alternatives sans animaux. Nous appelons les laboratoires à privilégier systématiquement les méthodes alternatives, conformément à la loi, et encourageons les professionnels à se former aux tests sans animaux. De plus, nous demandons aux responsables politiques de soutenir un financement accru de la recherche sur ces alternatives. Bien que le principe soit largement accepté, il est crucial d’avoir une volonté politique forte pour avancer, car l’immobilisme freine les progrès. Une approche innovante et des investissements supplémentaires sont nécessaires.