Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux

Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux

Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux
09.07.2024
Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux
Animaux familiers generics.video.play

Gard, 29 mai 2024. La SPA de Nîmes se voit confier la garde de Pepa, 7 mois, et Kailye, 7 ans. Les deux staffies ont été retirées à leur détenteur quelques heures plus tôt, du fait de lourdes maltraitances filmées la veille. Une plainte est déposée dans la foulée. Pourtant, aujourd’hui, la gendarmerie de Calvisson exige que la SPA de Nîmes les restitue, alors même qu’une enquête est en cours. Nous déposons plainte à notre tour et exhortons la justice à confisquer les chiennes définitivement.

C’est la vidéo enregistrée par un voisin qui a permis de sauver Pepa, victime d’un déchaînement de violence en mai dernier. Alertée, la police s’est rendue sur place et a retiré du domicile deux chiennes terrorisées pour les mettre en sécurité à la SPA de Nîmes.

Sur place, l’auteur des faits explique qu’il ne s’agit pas là de maltraitance, mais d’une « correction », car Pepa a grignoté les fils électriques du portail. Rien ne justifie de tels actes à l’encontre d’un animal, encore moins sous couvert d’apprentissage.

Emmenées chez le vétérinaire, les blessures physiques sont heureusement mineures, mais le traumatisme psychologique est immense. Les deux chiennes sont très craintives, en particulier vis-à-vis des hommes. Depuis plus d’un mois, Pepa et Kailye sont soignées et choyées par les agents du refuge et reprennent doucement confiance.

Mais aujourd’hui, surprise : un appel de la gendarmerie de Calvisson à la SPA indique qu’elles doivent être rendues. Elles appartiennent en réalité à la compagne du mis en cause, qui vit avec lui. Peu importe pour les autorités de savoir que les deux victimes canines vont réintégrer la même maison que leur bourreau. Si vous en doutiez, voici une fois encore la preuve que les animaux sont traités comme des objets : le droit de propriété prime sur leur protection. Certes, cette femme n’est pas l’auteure des coups, et, oui, les animaux sont identifiés à son nom, mais comment peut-on accepter de les renvoyer au domicile où réside l’homme qui les tyrannise tant que l’affaire n’a pas été jugée ?

Pour Pepa et Kailye, nous déposons plainte. Nous demandons leur confiscation définitive afin qu’elles ne connaissent plus jamais les coups. Signez notre pétition pour que nos compagnons bénéficient enfin d’une protection pénale effective.

 

 

 

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte
Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte
Errance féline

Depuis le début du mois d’avril 2024, les disparitions et tentatives d’empoisonnement sur des chats se multiplient dans la commune meusienne de Ligny-en-Barrois. Deux protégés de l’association Chat Protect en sont décédés et un autre, qui avait trouvé refuge dans notre Chatipi, a disparu depuis plusieurs jours. Nous dénonçons une fois de plus la violence quotidienne à laquelle sont confrontés nos compagnons dans les rues. Et portons plainte pour les victimes de ces actes.

Le 9 avril dernier, quatre chats suivis par l’association Chat Protect ont été retrouvés en grande souffrance. Si Tobias, Vinouk et Tatoo ont fini par sortir sains et saufs de la clinique où ils étaient arrivés en hypothermie sévère avec des troubles neurologiques, Vedette n’a pas survécu. Ces événements sordides, survenus le même jour, dans la même ville, ne pouvaient pas être le fruit du hasard. Le vétérinaire ayant confirmé que les animaux avaient été empoisonnés au métaldéhyde, notre partenaire n’a pas hésité à porter plainte. Deux semaines plus tard, il retrouvait Satin, pourtant habitué des environs, noyé dans un ruisseau… 

Comme si ces deux décès ne suffisaient pas, l’association, avec laquelle nous avons mis en place un dispositif Chatipi au sein de la commune en 2020, nous a informés début juin qu’un des pensionnaires de notre chalet n’avait pas été aperçu depuis six jours. Moustache, qui avait déjà eu le malheur de connaître la dure vie des rues, sera-t-il la prochaine victime ? Les bénévoles, qui le nourrissaient depuis des années, le recherchent activement. Nous espérons de tout cœur qu’il va bien et que celui qui s’en est pris à Vedette et Satin répondra de ses actes. Pour eux, nous avons nous aussi porté plainte.

La stérilisation, seule solution au fléau de l’errance

Partout en France, les petits félins sans foyer sont exposés à tous les malheurs, luttant à tout instant contre les intempéries, la faim, les maladies et la malveillance des humains. Et chaque année, ils donnent naissance à de nouveaux chatons qui connaîtront le même sort dans un cycle de misère sans fin.

Grâce à notre programme Chatipi, nous travaillons avec près de 60 communes et autant d’associations locales pour venir en aide aux chats de leur territoire et sensibiliser la population aux affres de l’errance. Mais assurer la stérilisation et la mise à l’abri de ces individus ne suffit pas quand des millions d’autres continuent à souffrir dans l’indifférence générale. Face à l’inaction de l’État et pour que cessent les abandons et les abattages massifs en fourrière, conséquences de la marchandisation des animaux, nous continuons à demander la stérilisation obligatoire.

Rejoignez notre combat en signant notre pétition pour un plan national d’urgence.

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement
01.07.2024
One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement
Faune sauvage

L’État lui avait attribué le matricule déshumanisant M 129. Nous l’avons nommé Barny. Le 21 mai 2024, un jeune ours mâle de deux ans a eu le malheur de croiser la route d’humains. Si cette rencontre n’a pas semblé l’effrayer, il n’a cependant pas montré de signes d’agressivité et n’a plus été vu depuis cet événement. Mais il n’en fallait pas plus à la préfecture de l’Ariège pour exiger des tirs d’effarouchement. Nous avons immédiatement attaqué ce texte et demanderons sa suspension au tribunal administratif de Toulouse jeudi 4 juillet, à 14 heures.

Devenir la cible de balles en caoutchouc ou de violentes détonations: c’est ce que risque non seulement Barny, mais également tous ceux de ses congénères qui présenteraient des « caractéristiques » semblables aux siennes. Tout ça pour lui apprendre la peur des humains et le faire fuir… alors même qu’il n’avait pas été aperçu depuis déjà plus de trois semaines au moment de la publication du document, et six aujourd’hui !

Des autorités aveuglées par leur frénésie anti-ours…..

L’obstination de la préfecture à persécuter un individu qui se tient de lui-même à l’écart des humains est à l’image de sa politique d’acharnement contre ces animaux. En 2022 déjà, le département avait tenté de faire passer en force des arrêtés contraires à une précédente décision de justice pour pouvoir terroriser les ours à tout prix. Rebelote à la fin de l’été 2023, où le tribunal a une fois de plus dû rappeler la préfecture à l’ordre. Mais pour elle, peu importe si des mesures comme les détonations peuvent causer des blessures auditives ou risquent de séparer les petits de leurs mères, tant que cela va dans le sens des éleveurs.

..… alors que l’État est responsable de leur présence

C’est pourtant l’État qui tenait à réintroduire ces animaux en France. Au point d’aller, « au nom de la biodiversité », arracher des individus à leurs forêts slovènes pour les relâcher dans les Pyrénées, où éleveurs et chasseurs s’appliquent depuis à leur rendre la vie impossible. Dès le départ, nous nous étions fermement opposés à cette idée. Sans succès : alors qu’en 2018, le ministère de la Transition écologique se réjouissait que de nouvelles ourses continuent à rejoindre notre territoire, il n’arrêtait pas pour autant de signer des arrêtés ministériels autorisant l’effarouchement de ces mêmes animaux à titre expérimental. Depuis, les ours, qui n’ont jamais demandé à être là, ne cessent d’être harcelés.

Pour Barny et ses compagnons, nous serons présents au tribunal administratif de Toulouse le 4 juillet à 14 heures.

Photo : Agents Rurals

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France
28.06.2024
One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France
Expérimentation animale

Au Neurocentre Magendie, dans les locaux de l’Université de Bordeaux, on pratique la nage forcée sur des souris. L’objectif ? Mesurer le temps au bout duquel elles abandonnent tout espoir de vivre, en vue d’étudier l’efficacité de molécules contre la dépression alors même que des alternatives prometteuses sont largement sous-financées. Alors que l’INSERM avançait les arguments les plus fallacieux pour garantir l’opacité du laboratoire (comme la défense des «droits d’auteur»), notre victoire en justice nous permet aujourd’hui de révéler les images de ces «tests».

Nage forcée : le désespoir au menu

Sorties de leurs minuscules cages surpeuplées et après inoculation de la molécule dont on cherche à mesurer l’efficacité, chaque souris est plongée dans un tube rempli d’eau. Elles commencent par nager frénétiquement pour essayer de trouver une issue, tentent sans succès de trouver des prises pour grimper contre les parois lisses. Après de longues minutes de stress intense et de panique, épuisées, elles abandonnent.

Il y a tout juste deux ans, nous publiions des images de ces tests pratiqués aux États-Unis. Aujourd’hui, après un combat contre la volonté du laboratoire de maintenir l’omerta sur ces pratiques, nous pouvons affirmer avec certitude que des souris en France subissent le même sort.

Au Neurocentre Magendie, dysfonctionnements à répétition et souffrance permanente

Au-delà des expérimentations, les animaux détenus et les humains y travaillant doivent supporter les nombreux dysfonctionnements de l’établissement : inondations et problèmes de sécurité incendie, température et hygrométrie tropicales dans l’animalerie… Il y a quelques jours, nous avons exigé une inspection immédiate ! Des révélations qui ont sans doute incité le centre à nous transmettre rapidement les images de nage forcée…

Alors que le droit européen enjoint entre autres de «réduire» le nombre et «remplacer» au maximum les animaux dans les laboratoires en plus de «raffiner» les expériences, nous exigeons que les autorités financent massivement les méthodes alternatives ! Si, comme trois Français sur quatre, vous êtes défavorable à l’expérimentation animale (sondage IPSOS/One Voice 2023), demandez la fin de ces tests en France !

 

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Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
26.06.2024
Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
Chasse

Abandonner des cadavres dans la nature, nouvelle passion des chasseurs ? Après les renards du Jura, c’est au tour de sangliers dans la Nièvre de faire les frais de ce « loisir » qui tue chaque année des dizaines de millions d’animaux. Des animaux blessés, agonisant de longues heures, des corps en décomposition laissés au milieu des bois : voilà les effets de la chasse dans les campagnes ! Pour ces sangliers, nous portons plainte contre X.

Pour les chasseurs, les sangliers, des déchets comme les autres !

Alors qu’ils profitent de l’arrivée de l’été en forêt, des promeneurs de la Nièvre tombent sur un spectacle macabre : des cadavres de sangliers. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises : à quelques mètres de là, dans un tas de fumier, ils entendent une respiration lourde : un sanglier grièvement blessé agonise là, sans doute depuis de nombreuses heures.

Dans ce département, la chasse est censée être fermée depuis fin février. Mais pour les sangliers, il n’y a aucun répit ! Ils peuvent être abattus dès le 1er juin, voire avant pour les détenteurs d’une autorisation. Et, bien sûr, ils peuvent être massacrés toute l’année sur ordre du préfet dans le cadre de battues administratives souvent illégales, ou sur simple demande dans le cadre du classement « ESOD ». Un massacre en continu.

Pour dire stop à ces comportements révoltants, nous portons plainte !

Tirer sur des animaux et abandonner leurs restes en pleine forêt, en blesser certains et les laisser agoniser pendant des heures, mutiler les cadavres et les exposer comme des trophées… Et ils osent parler de « l’éthique de la chasse » !

Il y a quelques semaines, nous obtenions la condamnation d’un lieutenant de louveterie pour avoir abandonné des dizaines de dépouilles de renards dans un cours d’eau. Aujourd’hui, c’est pour les sangliers que nous demandons justice ! Nous portons plainte ce jour. Pour dire non à ces pratiques, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

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Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Cirques

Grâce à un signalement, nous avons retrouvé Samba. À la mi-juin, le cirque d’Europe avait pris ses quartiers à Illiers-Combray en Eure-et-Loir pendant quelques jours. Pour la première fois, Samba est montrée du ciel, et la petitesse de son enclos avec. Nous déposons une nouvelle plainte sur la base de ces images et demandons à ce qu’elle soit placée dans un sanctuaire.

Bientôt, l’exploitation d’animaux sauvages sera interdite dans les cirques itinérants. Mais nos dirigeants, au lieu d’ordonner d’office leur placement dans des sanctuaires, offrent aux circassiens la possibilité de se sédentariser tout en continuant d’exploiter ces animaux.

Solitude et confinement

Pour la première fois, nous dévoilons des images de Samba prises du ciel. Un enclos de fortune, minuscule, vide de toute occupation, et la solitude. L’ennui le plus total pour cet animal si intelligent et sociable, qui, dans la nature, parcourt en famille plusieurs dizaines de kilomètres par jour. La sédentarité est la première cause de troubles arthritiques et de douleur chez les éléphants captifs comme l’ont confirmé les nombreux scientifiques qui ont expertisé nos images de Samba. Sa jambe arrière gauche la fait souffrir, il n’y aucun doute à cet égard. À plusieurs reprises, elle la soulève pour alléger la pression causée par le manque d’activité et son surpoids.

Des postures qui lui font mal

Lors des spectacles, guidée par un bâton et sous la menace d’un crochet, Samba est contrainte d’exécuter des « numéros » ridicules. Contrairement à d’habitude, elle porte désormais des bandeaux sur les chevilles. Serait-ce pour cacher des blessures à la vue du public ?

L’expert que nous avons contacté le confirme : « En outre, Samba est forcée à adopter des positions et comportements extrêmement anormaux, comme monter sur une toute petite plate-forme et tourner autour à plusieurs reprises. Elle est également obligée de peser de tout son poids sur deux pattes seulement, et parfois la patte arrière gauche supporte un poids excessif et anormal. Les exercices effectués pendant le spectacle peuvent également être un facteur contribuant à la boiterie. »

Pourtant, tout est prêt pour elle. Une place l’attend dans un sanctuaire, les transporteurs sont opérationnels. Nous avons les capacités d’organiser son transfert et nous sommes engagés à tout prendre en charge. Il manque juste l’accord des autorités.

Nous déposons plainte une nouvelle fois. Nous continuons de nous battre pour Samba, afin qu’elle ne soit pas envoyée dans un zoo-mouroir comme Baby, ni ne termine sa vie prisonnière d’un cirque. Signez notre pétition demandant son placement dans un sanctuaire.

Lire la vidéo

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
24.06.2024
Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
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Communiqué de presse

Le 9 juin dernier, l’extrême droite a réalisé une percée historique en France lors des élections européennes. Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale prononcée par Emmanuel Macron, de nouvelles élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains, laissant planer le risque de voir ce courant politique s’emparer du pouvoir. Focale pour le Sauvage, One Voice, l’ASPAS et le Pôle Grands Prédateurs s’opposent et dénoncent fermement le programme écologique de façade porté par l’extrême droite, et appellent chaque citoyen à soutenir les candidats réellement engagés pour le Vivant.

Tant à travers ses votes dans les différentes chambres du Parlement que par ses prises de position, l’extrême droite est une réelle menace pour la biodiversité, le climat et la cause animale. Face au risque de voir ses idées arriver au pouvoir dans les prochains jours, et en tant qu’associations de défense et de protection de la faune sauvage, nous ne pouvons rester indifférentes face à une telle situation.

Nos associations tiennent en particulier à souligner que le Rassemblement National s’est opposé au Pacte Vert européen et à la loi sur la restauration de la nature, loi permettant la mise en place de mesures de restauration de 20% des écosystèmes dégradés en Europe.

Nous rappelons également que les représentants de ce parti militent en faveur du déclassement des loups en tant qu’espèce strictement protégée et prennent régulièrement la défense des pratiques de chasse ou d’élevage les plus cruelles telles que la chasse à courre, la vénerie sous terre, le piégeage ou l’élevage industriel. Plus largement, le Rassemblement National s’oppose aux propositions les plus ambitieuses en termes de protection de l’environnement.

Nous sommes enfin très inquiets pour les libertés associatives, qui ont été restreintes là où les élus du Front National avant eux puis du Rassemblement National (et autres d’extrême droite avec ou sans étiquette) ont été en position de pouvoir.

Ainsi, parce que la biodiversité a besoin de nous, nos associations de protection de la nature et de défense des animaux (y compris humains) appellent à la mobilisation des citoyennes et citoyens engagé·e·s pour le Vivant pour faire barrage à l’extrême droite et à aller voter lors de ces élections législatives anticipées.

Le 30 juin et le 7 juillet, votons pour un monde vivable et respectueux du Vivant !

Focale pour le Sauvage
One Voice
ASPAS
Pôle Grands Prédateurs

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
17.06.2024
Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586 558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
Expérimentation animale

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche continue inlassablement d’approuver des projets imposant souffrance et mort à des animaux. Un quart du nombre annuel d’animaux utilisés a été dépassé en seulement neuf jours.

Avec près de 75 % de Français défavorables à l’expérimentation animale et le soutien de nos représentants politiques, nous continuons de demander la transparence ainsi que le recours aux méthodes alternatives et le financement de la recherche qui leur est consacrée ! Engagez-vous avec nous: écrivez !

Le MESR a récemment déclaré que 2 158 058 utilisations d’animaux ont été faites en 2022. Ce chiffre est trompeur car il ne prend en compte que les premières utilisations d’un animal. En réalité, il y a donc bien plus d’expérimentations effectuées dans l’année. Le destin de 586558 animaux a ainsi été scellé en quelques jours, du 23 au 31 mai : 537266 souris, 480 singes, 91 chiens, 80 chats, 752 hamsters, 12477 rats, 5700 lézards, 13823 poissons, 7360 grenouilles, 1094 cochons, 1653 lapins, 70 moutons, 60 vaches, 5102 poules et 550 autres rongeurs (certains projets ne prennent pas la peine de préciser l’espèce)… Quasiment tous seront ensuite euthanasiés. C’est l’épouvantable réalité des laboratoires français!

Nous mettons en lumière une sélection représentative mais non exhaustive de ce qui est approuvé tous les jours par nos institutions…

Des centaines de singes :

Les chiens :

Des chiens seront aussi exploités pour l’essai de médicaments et endureront des douleurs liées à l’injection ainsi que de potentielles complications telles qu’hypotension artérielle ou arythmies.

Les grenouilles :

Des milliers de têtards de xénope seront utilisés pour tester des composés pharmacologiques et soumis à des toxicités pouvant entraîner la mort, de potentielles paralysies ainsi que du stress et des douleurs. Les poissons ne sont pas en reste puisque plusieurs centaines d’entre eux ont été victimes d’un essai visant à déterminer la toxicité aiguë d’une substance chimique. La gravité du projet est classée sévère.

Les lapins :

Ils font également partie des victimes de cette semaine… L’un des projets nous a particulièrement marqués: si le lapin ne réussit pas les tests d’entrée à l’essai, il est automatiquement tué. Dans le cadre d’un autre projet, 1155 lapins subiront tous une chirurgie où une substance sera administrée dans l’œil pour ensuite endurer une série d’examens douloureux avec inflammations des tissus oculaires ou encore décollements de la rétine. Ils seront évidemment tous euthanasiés à la fin des procédures.

Les petits herbivores :

Enfin, les rongeurs sont, encore et toujours, les plus grandes victimes de l’expérimentation animale. Ils représentent environ 94 % de l’ensemble des animaux testés pendant cette période, soit 551045 petits herbivores. En voilà quelques illustrations :

 

Nous exigeons que les laboratoires utilisent systématiquement les méthodes alternatives comme la loi l’exige, et que les professionnels se forment aux tests sans animaux. Aussi demandons-nous à nos représentants politiques d’allouer un réel financement à la recherche consacrée à ces méthodes. Une volonté politique forte traduite en actes est nécessaire pour surmonter l’immobilisme et adopter enfin une approche novatrice !

Pour mettre fin à ces méthodes cruelles vouant des millions d’êtres sentients chaque année à la souffrance et à la mort, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale grâce à un changement éthique traduit en actes. Vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : téléchargez le courrier-type.

Photo générée à l’aide de l’IA

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures
17.06.2024
La plainte de One Voice pour une chatte tuée par un tir en Bretagne est classée sans suite.
Errance féline Noiraude aurait dû mourir de vieillesse mais…

Atteinte par une balle dans une commune proche de Rennes, Noiraude a été retrouvée très affaiblie par sa famille. Après avoir perdu beaucoup de sang, la chatte a succombé à ses blessures à la clinique vétérinaire où elle avait été immédiatement transportée. One Voice s’est mobilisé pour elle mais notre plainte a malheureusement été classée sans suite.

Lorsqu’elle a été découverte allongée dans son panier à l’extérieur de sa maison, samedi 9 mars, Noiraude était à l’agonie, du sang coulant de son oreille gauche et les pattes trop faibles pour soutenir son corps. Où avait-t-elle bien pu être touchée par la balle à l’origine de ces saignements ? Pour que la chatte réussisse à se traîner jusqu’aux siens après avoir subi un tel tir, l’accident, si c’en est un, n’avait pas dû se dérouler bien loin… Ses humains l’ont rapidement emmenée chez une vétérinaire. Un tympan éclaté, un œil perdu, une vertèbre abîmée et le projectile toujours logé dans le cou avec de multiples éclats dans le crâne, Noiraude était très anémiée au moment de sa prise en charge, du fait de l’hémorragie. Tout a été tenté pour la sauver. Malgré les soins d’urgence qui lui ont été administrés, elle n’a pas survécu.

Une vie en proie aux chasseurs…

En contrebas du jardin où la chatte s’était réfugiée, tout près des habitations, des ragondins sont traqués par des chasseurs. Classés dans la sinistre liste des «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» (ESOD), comme les renards, les martres ou encore les corbeaux freux, ces animaux peuvent être tués par des fusils et des pièges presque tout au long de l’année.

Pour ceux qui les mettent à mort, Noiraude n’est qu’une victime collatérale de plus, à l’image de Mani, retrouvé la patte prise dans un collet, ou de Snooky, amputé de son majeur et de son annulaire à cause d’un piège à mâchoire.

… et à l’errance

Des années avant cette ultime violence, la petite chatte avait été confrontée au fléau de l’errance. Née sans foyer, vulnérable aux maladies, aux intempéries et à la cruauté de certains humains, elle avait finalement eu la chance d’être recueillie avec sa mère par une famille aimante. Des milliers de félins ne peuvent pas en dire autant et meurent chaque année dans la rue, oubliés de tous, quand ils ne sont pas abattus en fourrière.

Noiraude aurait dû mourir de vieillesse, en paix et aimée, chez elle, longtemps après un huitième anniversaire qu’elle ne pourra pas fêter. Les balles qui ne cessent de siffler dans nos campagnes lui ont ôté ce droit. Pour elle, nous avions porté plainte aux côtés de sa famille. Une demande finalement classée sans suite quelques semaines plus tard. Comme trop souvent, le responsable, non identifié, restera impuni.

Pour tous les chats errants, signez nos pétitions pour demander un plan national d’urgence et la fin des euthanasies dans les fourrières.

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Chasse

Alors que les blaireautins sortent à peine de leurs terriers et que les déterreurs s’apprêtent à entrer en action, nous renforçons plus que jamais la pression sur les préfets! Avec AVES et l’ASPAS, nous serons au tribunal administratif de Bordeaux le 19 juin à 10h pour obtenir la suspension en urgence du déterrage dans le Lot-et-Garonne et le 26 juin à 10h pour la Gironde. Ailleurs en France, les juges se prononceront définitivement sur les périodes complémentaires de 2023 dans le Puy-de-Dôme, la Savoie, le Rhône, la Vienne, en Charente-Maritime, en Corrèze, en Essonne, dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor. Neuf autres audiences sont d’ores et déjà prévues.

Agir en urgence pour sauver les blaireaux..…

Finistère, Aveyron, Cher, Morbihan, Eure, Côtes-d’Armor… Dans tous ces départements, les chasseurs ont dû laisser leurs pelles au garage et devront se contenter de promenades en forêt au lieu de massacrer des animaux jusqu’au fond de leur terrier! Si ces procédures ont déjà permis de sauver 2300 individus, notre combat est loin d’être terminé : malgré les décisions de justice délivrées en urgence partout en France, des préfets continuent d’autoriser des périodes complémentaires à la saison de chasse où les blaireaux sont déjà vulnérables.

Nous sommes sur le pont et attaquerons partout où nous le pouvons ces dérogations révoltantes! Les 16 et 26 juin à 10h, avec AVES et l’ASPAS, nous plaiderons au tribunal administratif de Bordeaux pour obtenir la suspension du déterrage estival dans le Lot-et-Garonne et en Gironde.

….. et mettre fin à la période complémentaire de vénerie sous terre dans tous les départements

Au printemps 2023, ces recours nous avaient permis, à l’issue d’un marathon de plusieurs mois, de sauver près de 4000 vies. Dans tous ces départements, les juges doivent désormais se prononcer définitivement sur la légalité de toutes ces autorisations ! Dans les semaines qui viennent, de nombreuses audiences «au fond» sont prévues :

  • le 13 juin à 10h à Clermont-Ferrand pour le Puy-de-Dôme (avec FNE Aura, FNE 63 et LPO Aura, AVES et Animal Cross);
  • le 20 juin à 14h15 à Grenoble pour la Savoie (avec FNE Aura, FNE 74, LPO Aura et Animal Cross);
  • le 25 juin à 14h30 à Lyon pour le Rhône (avec FNE Aura, FNE Rhône et LPO Aura) ;
  • le 27 juin à 9h30 au tribunal de Poitiers pour la Vienne (avec la LPO et Vienne Nature) et la Charente-Maritime;
  • le 27 juin à 9h30 à Limoges pour la Corrèze;
  • le 28 juin à 10h30 à Versailles pour l’Essonne ;
  • le 1er juillet à 9h45 à Rennes pour le Morbihan et les Côtes d’Armor (avec AVES).

 

Les heures de la période complémentaire de vénerie sous terre sont plus que jamais comptées. Face à ce danger, les chasseurs, se considérant comme des victimes et inversant dans leur aveuglement le rapport des forces en présence, ont appelé à la « mobilisation générale » et feront tout pour défendre leur «loisir» ! Mais qui a les fusils? Qui persécute qui? Les blaireaux et la nature sont ceux qui portent les stigmates de leurs agressions.

Nous poursuivrons le combat aussi longtemps qu’il le faudra, et porterons la voix de ces animaux, en coordination avec toutes les associations engagées dans ce combat ! Pour nous soutenir, signez nos pétitions pour la fin du déterrage, la protection des blaireaux, et pour une réforme radicale de la chasse !

Les suspensions d’ores et déjà obtenues pour le printemps 2024 au 10 juin 2024: Finistère, Aveyron, Morbihan, Cher, Côtes-d’Armor, Eure.