Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie

Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie

Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie
31.07.2025
Auvergne-Rhône-Alpes
Malgré l’indignation, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom s’accrochent au jeu du cou de l’oie
Exploitation pour le spectacle

Beaux, Lesmont, Saint-Bonnet-près-Riom, Arfeuilles… Chaque année, One Voice se mobilise pour mettre fin au jeu du cou de l’oie dans les communes qui choisissent encore de divertir leurs habitants en mutilant des cadavres d’animaux suspendus à une corde. En dépit d’une opposition croissante à ces réjouissances cruelles, Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom ont finalement décidé de continuer à sacrifier des oies, canards, poules et lapins pour distraire les foules. Nous montons une nouvelle fois au créneau.

Grâce à notre mobilisation, la mairie de Lesmont, dans l’Aube, a interdit la tradition du cou de l’oie lors de son festival estival, qui se tiendra en août 2025. C’est cependant loin d’être le cas de toutes les communes concernées. À Arfeuilles, dans l’Allier, le comité des fêtes défend coûte que coûte cette pratique, sourd aussi bien à la pétition lancée contre celle-ci en 2014 qu’à notre dénonciation en 2023. Cette année encore, nous avons interpellé la municipalité afin qu’elle remplace ce jeu sanglant par une activité sans violence et empreinte d’empathie, dont ses administrés sortiraient grandis et qui protégerait les enfants. Nous n’avons eu pour seule réponse que la publication du programme de ladite fête patronale… avec le “cou de l’oie” prévu pour 16h, le 15 août prochain.

Manigances dans le Puy-de-Dôme

Pire, à Saint-Bonnet-près-Riom, où notre enquête de septembre 2023 avait montré dix jeunes hommes arrachant la tête de vingt animaux pour célébrer leur passage à l’âge adulte, ce spectacle va reprendre. La victoire que nous avons obtenue en 2024 n’a donc rien appris à la municipalité? Quid de l’ethnologue que celle-ci dit avoir contactée et qui était censée dialoguer avec notre association dans le cadre d’un travail de deux ans sur le “cou de l’oie”? Nous n’avons aucune nouvelle d’elle alors que sa mission aurait dû débuter en avril dernier. Bien décidés à “sauvegarder [les] traditions”, et surtout celles qui font couler le sang, les acteurs locaux font volte-face en usant des méthodes les plus fourbes. Sans notre action renouvelée, selon nos informations, cette année, les animaux seront décapités en secret, devant un public trié sur le volet. Ni vu, ni connu. 

Nous nous mobilisons donc une fois de plus en alertant le public

Cette pratique d’un autre temps est tout aussi choquante que les combats de coqs, les tiercés de cochons et autres “jeux” avec des taureaux, contre lesquels nous nous battons. Nous ne nous avouons pas vaincus et demandons, une fois encore, que les festivités d’Arfeuilles et Saint-Bonnet-près-Riom renoncent à la cruauté. Signez pour dire stop à ces mutilations insensées.

Des centaines de sangliers visés dans le Gard : One Voice attaque l’arrêté de battues administratives

Des centaines de sangliers visés dans le Gard : One Voice attaque l’arrêté de battues administratives

Des centaines de sangliers visés dans le Gard : One Voice attaque l’arrêté de battues administratives
30.07.2025
Des centaines de sangliers visés dans le Gard : One Voice attaque l’arrêté de battues administratives
Animaux sauvages

Le préfet du Gard autorise l’abattage massif de sangliers dans 45 communes du département, jusqu’au 31 décembre 2025. Les lieutenants de louveterie pourront choisir librement quand et où intervenir, y compris la nuit, et se faire accompagner de un à 50 chasseurs. Pour empêcher une véritable hécatombe et dire stop à ces dérives, One Voice demande la suspension immédiate de cet arrêté. Rendez-vous à l’audience du 1er août à 10 h au tribunal administratif de Nîmes.

Les sangliers, pourchassés partout, tout le temps

Accusés de tous les maux et parfois décrits comme « malfaisants » par les autorités, les sangliers et leurs petits sont tués par centaines de milliers chaque année. Dans le Gard, pour eux, la saison de chasse ne dure pas cinq mois, comme pour la plupart des espèces, mais douze. Et comme si cela ne suffisait pas, ils sont classés « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » : tout particulier qui en fait la demande peut les abattre ou les faire abattre, notamment par des piégeurs, qui les appâtent dans des cages avant de venir les massacrer, à bout portant. 

Cette fois-ci, le préfet du Gard est allé encore plus loin. Il vient d’autoriser des chasseurs assermentés à organiser eux-mêmes, quand bon leur semble et jusqu’au 31 décembre, des battues dans 45 communes du département. Jusqu’à 900 opérations en tout, y compris de nuit, auxquelles pourront participer jusqu’à 50 chasseurs triés sur le volet… par le lieutenant de louveterie lui-même. Une véritable hécatombe en perspective.

Des massacres qui ne résolvent aucun problème

La chasse, les battues et les mises à mort à répétition n’y changeront rien : tant que nous continuerons de cultiver massivement du maïs destiné à nourrir des animaux exploités pour être envoyés à l’abattoir, sur des parcelles immenses, bien trop grandes pour être protégées, les sangliers en profiteront. Plutôt que de se poser les vraies questions, les autorités s’alignent encore et toujours sur les desiderata des chasseurs, qui se frottent les mains.

Bien évidemment, hors de question pour eux de dénoncer les élevages de sangliers destinés aux chasses privées en enclos, au cours desquelles où ils sont acculés contre le grillage avant d’être tués à l’arme blanche, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration.

Nous serons présents au tribunal administratif de Nîmes le 1er août à 10 h. En attendant, interpellez vos élus pour exiger la fermeture des élevages de sangliers, destinés à la chasse. Signez et partagez nos pétitions pour une réforme radicale de la chasse et l’interdiction de la chasse en enclos, au ferme et à l’épieu !

Oiseaux en péril : l’État recule, nous appelons à une interdiction urgente de la chasse

Oiseaux en péril : l’État recule, nous appelons à une interdiction urgente de la chasse

Oiseaux en péril : l’État recule, nous appelons à une interdiction urgente de la chasse
29.07.2025
France
Oiseaux en péril : l’État recule, nous appelons à une interdiction urgente de la chasse
Animaux sauvages

Alors que les populations d’oiseaux s’effondrent en France comme ailleurs, le Gouvernement, sommé d’agir par la Commission européenne, envisage timidement de restreindre les massacres de plusieurs espèces d’oiseaux menacées. Un plan initialement plus ambitieux a été abandonné sous le poids des lobbys, alors que la situation impose aujourd’hui une réponse forte : l’interdiction immédiate de la chasse des migrateurs en danger, et la fin programmée de cette pratique dite « de loisir ». Participons massivement à la consultation sur le projet d’arrêté ministériel pour faire entendre la voix des oiseaux !

Tuer pour le divertissement, à l’ère de la sixième extinction de masse des espèces ? Non !

La France détient un triste record : 65 espèces d’oiseaux y sont encore chassables, généralement sans autre justification que le plaisir de tuer. C’est notamment le cas des galliformes de montagne ou encore des alouettes, qui sont pris pour cibles chaque année et dont nous portons la voix en justice. Les arguments généralement invoqués pour justifier les tirs tombent à plat concernant ces animaux qui, pour la quasi-totalité, ne causent ni dégâts ni troubles.

Parmi les familles aviennes passées en revue par la Commission, toutes affichent des signes de fragilité extrême : agriculture intensive et épandage de pesticides, réduction des habitats… les menaces sont partout. Des mesures d’urgence ont donc été préconisées, allant d’un moratoire (c’est-à-dire l’interdiction temporaire des abattages) pour les fuligules milouins, canards siffleurs, cailles des blés et grives mauvis, à une réduction drastique des quotas pour les canards pilets et souchets ainsi que les sarcelles d’hiver. Mais, face à la pression des fous de la gâchette, l’État a encore cédé.

Petits arrangements entre le Gouvernement et les chasseurs

Dès l’annonce des restrictions, les lobbys cynégétiques ont crié au scandale et boycotté les réunions. La ministre Agnès Pannier-Runacher s’est alors empressée de frapper à leur porte pour les rassurer… et pour reculer. Quand il s’agit de satisfaire leurs demandes, le gouvernement répond toujours présent, comme en témoigne par exemple son acharnement à autoriser des piégeages traditionnels cruels et rendus illégaux par nos actions répétées en justice.

Le projet de moratoire initialement envisagé pour les fuligules milouins est abandonné, et l’interdiction des tirs de tourterelles des bois, reconduite d’année en année depuis 2021 à la suite de notre action en justice, serait levée. Le tout remplacé par une « gestion adaptative » : bref, on continue de tirer, mais on ajuste un peu la cadence. Seuls les eiders à duvet, les barges à queue noire et les courlis cendrés feraient l’objet d’une nouvelle interdiction temporaire, alors qu’ils sont proches de l’extinction en France. Comme pour les grands tétras, on attend qu’il soit trop tard pour agir.

Ce que veulent les Français et ce que nous demandons : la fin des abattages

L’opinion des Français est claire : ils souhaitent majoritairement la fin de ce passe-temps mortifère et une protection renforcée des animaux sauvages (sondage IPSOS/One Voice 2023). Il est temps que les responsables politiques cessent de plier devant quelques conseillers occultes mais ultra-minoritaires et protègent enfin ces êtres sentients et la biodiversité dans son ensemble.

Les tergiversations doivent cesser ! Les oiseaux sont en danger.

Dès à présent, participez à la consultation sur le projet d’arrêté encadrant de la chasse de certains oiseaux et sur le projet de décret relatif à la « gestion adaptative », pour dire non à la politique des petits pas et demander un moratoire sur l’ensemble des espèces en déclin!
Et signez pour demander une suspension immédiate de la chasse durant cinq ans pour 20 espèces d’oiseaux en danger*
, et, à terme, son interdiction pure et simple.

* Barges à queue noire ; bécassines des marais ; canards pilets ; canards siffleurs ; canards souchets ; courlis corlieux ; courlis cendrés ; eiders à duvet ; fuligules milouins ; fuligules morillons ; gélinottes des bois ; lagopèdes alpins ; perdrix grises des Pyrénées ; perdrix bartavelles ; sarcelles d’été ; sarcelles d’hiver ; tétras lyres ; tourterelles des bois ; vanneaux huppés ; alouettes des champs.

Corrida de Céret : images inédites d’un déchaînement inouï de violence

Corrida de Céret : images inédites d’un déchaînement inouï de violence

Corrida de Céret : images inédites d’un déchaînement inouï de violence
28.07.2025
Corrida de Céret : images inédites d’un déchaînement inouï de violence
Exploitation pour le spectacle

Des chevaux chargés qui s’effondrent sous la violence des chocs. Des hommes déguisés qui torturent des taureaux désorientés avant de les mettre lentement à mort en les transperçant de toutes parts. Des toréros aux postures grotesques qui s’agitent dans une mise en scène absurde de domination. Voilà le triste spectacle qui fut donné le 13 juillet dernier, à l’occasion d’une corrida organisée à Céret (Pyrénées-Orientales) et dont nous publions des images inédites. La souffrance animale ne doit plus être reléguée au second rang face à l’esthétisation dangereuse et insoutenable de la violence. Interdisons la corrida !

Des taureaux suppliciés, une brutalité indicible et des tortionnaires ridicules

Le ton est donné dès les premières secondes : les taureaux, affolés, foncent sur les chevaux, les percutant avec une puissance terrifiante. Les cavaliers enfoncent alors des lances acérées dans leurs encolures. Le sang jaillit et coule, les cris résonnent et la foule acclame. Viennent ensuite les banderilles, qui restent plantées dans la chair alors que les taureaux cherchent désespérément à s’en défaire.

Puis c’est la lente descente vers la mort. Affaibli par la perte de sang et les blessures à répétition, l’animal tourne en rond, perdu. Son tortionnaire, entraîné dès son plus jeune âge, comme nous l’avons documenté, s’approche avec une solennité absurde. Jouissant de lui tenir tête, il hurle puis plante son épée. Le taureau résiste, puis tremble et s’effondre lentement, crachant des litres de sang sous les yeux d’un public hypnotisé par cette barbarie d’un autre temps.

La scène culmine dans l’agonie : le coup final, un couteau dans la nuque, censé mettre un terme à cette scène d’horreur. Mais les ratés sont nombreux. Les hommes s’y reprennent à plusieurs reprises, poignardant maladroitement, offrant des images insoutenables d’animaux tressaillant au sol, expirant dans un râle interminable.

Lire la vidéo

Des chevaux boucliers, victimes aussi de ces lâches sacrifices

Chanquete, Narbonne, D’Artagnan figurent ce jour-là parmi les chevaux contraints de participer à ces macabres spectacles. Leurs yeux sont bandés, ils ne comprennent pas d’où viennent les coups aigus ni les assauts qu’ils subissent. Leurs cavaliers ne leur épargnent aucune charge.

La violence est telle que certains régurgitent sous la force des chocs, d’autres sont projetés subitement hors sol et chutent. Les cavaliers se relèvent immédiatement pour se remettre en selle et poursuivre leur barbarie minutée. Chaque mise à mort se clôture avec deux autres chevaux, forcés au fouet d’évacuer les corps des taureaux massacrés.

La corrida, un spectacle de torture qui doit être interdit

Enquête après enquête, la corrida apparaît pour ce qu’elle est vraiment : un supplice ritualisé maquillé en tradition, autorisée à titre dérogatoire dans quelques régions. Cette exception honteuse n’a plus sa place dans une société qui se dit civilisée.

Quelques jours après la mise à mort de six taureaux par Sébastien Castella à Bayonne, que nous avons dénoncée avec nos partenaires comme une célébration macabre du meilleur bourreau, il est plus que jamais nécessaire d’exiger l’abolition totale et définitive de cette pratique, comme le réclament une majorité écrasante de Français. Pour porter avec nous ce combat, signez notre pétition !

La préfecture de l’Ariège persiste à harceler les ours sur l’estive d’Arreau : nouveau référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste à harceler les ours sur l’estive d’Arreau : nouveau référé-liberté déposé

La préfecture de l’Ariège persiste à harceler les ours sur l’estive d’Arreau : nouveau référé-liberté déposé 28.07.2025
Ariège La préfecture de l’Ariège persiste à harceler les ours sur l’estive d’Arreau : nouveau référé-liberté déposé
Animaux sauvages

Alors que nous avons obtenu ce 24 juillet la suspension de l’arrêté préfectoral autorisant des tirs d’effarouchement renforcés contre les ours sur l’estive d’Arreau en Ariège, un nouveau texte a été signé deux jours plus tard pour les réautoriser. Nous avons déposé un nouveau référé-liberté ce matin. L’audience se tiendra au tribunal administratif de Toulouse le 29 juillet à 15h. 

Suspension des tirs en pleine journée : le préfet n’accepte pas la défaite…

La préfecture de l’Ariège a poussé le harcèlement des ours trop loin : elle avait autorisé des tirs d’effarouchement en pleine journée du 21 au 25 juillet sur l’estive d’Arreau. Le tribunal administratif de Toulouse, immédiatement saisi par nos avocats du cabinet Gossement, nous a donné raison et a suspendu les tirs en urgence. 

L’arrêté était illégal et, comme à son habitude, la préfecture avait attendu le dernier moment pour le publier. Bien que ses manœuvres aient été dénoncées au grand jour, elle n’a pas attendu longtemps et en a publié un nouveau dès samedi, pour des opérations autorisées d’aujourd’hui à vendredi, de 20h à 10h. Quand il s’agit de persécuter les ours, l’État ne perd pas de temps! 

… et prend un nouvel arrêté que nous contre-attaquons aussitôt

Certes, cette fois les tirs ne sont plus permis en pleine journée, mais selon cette nouvelle autorisation, ils dureront jusqu’à 10 h du matin, soit trois heures trente de détonations traumatisantes de plus que les opérations d’effarouchement fréquentes. L’administration, totalement insensible, ne prend même pas en considération le cas des mères et leurs petits que ces attaques pourraient séparer. Elles sont déjà en danger constant, comme Caramelles tuée par des chasseurs. 

La préfecture de l’Ariège multiplie les assauts pour martyriser les ours : elle ne se cache pas des douleurs qu’elle leur inflige volontairement, comme à Barny. Chaque été, nous sommes présents pour contester ses arrêtés d’effarouchement, à l’encontre d’animaux dont huit Français sur dix considèrent qu’ils jouent un rôle clé dans les écosystèmes (sondage Ipsos/One Voice, novembre 2024). 

Nous serons donc présents au tribunal administratif de Toulouse ce mardi 29 juillet à 15h pour porter la voix des ours et demander la suspension des tirs d’effarouchement prévus sur l’estive du GP d’Arreau jusqu’au 1er août. Signez pour les défendre avec nous

Des plumes et du sang : enquête de One Voice au cœur des combats de coqs

Des plumes et du sang : enquête de One Voice au cœur des combats de coqs

Des plumes et du sang : enquête de One Voice au cœur des combats de coqs
28.07.2025
France
Des plumes et du sang : enquête de One Voice au cœur des combats de coqs
Exploitation pour le spectacle

Début juillet 2025, des dizaines de personnes se rassemblent au restaurant Le Coq d’Or, à Mouchin (Nord). L’entrée est payante, les téléphones sont interdits. Aucune image ne doit sortir. C’était compter sans les enquêteurs de One Voice. À l’intérieur, le gallodrome — une arène dédiée à ces affrontements — où seront jetés des coqs destinés à s’entretuer sous les hourras de la foule. Normalement interdits, ces combats bénéficient aujourd’hui encore d’une dérogation inacceptable dans certaines localités. Pour que ce loisir soit définitivement abandonné, nous avons saisi le préfet et le maire de Saint-Martin-Lez-Tatinghem.

À Mouchin comme ailleurs, la souffrance érigée en spectacle

Dans la grande salle du restaurant, une arène est installée. Les cris des coqs commencent à se faire entendre. Pendant deux heures trente, près de 25 duels vont avoir lieu, face à un public de plusieurs dizaines d’hommes hurlant pour exciter les oiseaux et parier sur le vainqueur. Quelques enfants sont présents, entraînés dès leur plus jeune âge à se délecter de cette violence.

Avant d’être jetés dans l’arène du gallodrome, les coqs sont mutilés : leurs ergots sont amputés et une aiguille de cinq centimètres y est fixée. Puis le combat commence, des becs sont arrachés, des yeux crevés, du sang coule de plaies béantes. Lorsque les arbitres estiment que le combat est terminé, ceux qui sont le plus sérieusement blessés sont amenés à l’arrière, vidés de leur sang et décapités.

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Les habitudes ne doivent jamais servir d’excuse à la cruauté

Ni l’histoire ni les habitudes ne justifieront jamais qu’on sacrifie des vies animales pour le divertissement. Nos territoires regorgent de traditions qui rassemblent et qui n’impliquent aucune forme de cruauté. Il est grand temps d’abandonner définitivement celles qui reposent sur la glorification de la violence contre les animaux et qui entretiennent un cycle sans fin de barbarie. Et de laisser ces coqs, qui n’aspirent qu’à cela, vivre en paix.

Aujourd’hui, nous appelons le préfet à prendre ses responsabilités : qu’il interdise ces combats sur tout le territoire départemental. Et nous demandons au maire de Saint-Martin-Lez-Tatinghem d’agir immédiatement dans sa commune, où nous avons participé à un grand rassemblement inter-associatif en mai dernier. Il est temps d’avoir le courage politique de dire stop à cette souffrance organisée des coqs et d’entendre enfin les aspirations des Français !

Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS ! Signez pour demander l’interdiction dES COMBATS DE COQS !

Sécurité à la chasse : des accidents à répétition, à quand de réelles mesures ?

Sécurité à la chasse : des accidents à répétition, à quand de réelles mesures ?

Sécurité à la chasse : des accidents à répétition, à quand de réelles mesures ?
24.07.2025
France
Sécurité à la chasse : des accidents à répétition, à quand de réelles mesures ?
Animaux sauvages

Le bilan de l’Office français de la biodiversité (OFB) est inquiétant. Pour la saison 2024-2025, est observée une augmentation du nombre des accidents et des incidents par rapport aux années passées. La chasse revient à tuer des animaux sauvages, à blesser – parfois très gravement – des promeneurs, ainsi que leurs compagnons à quatre pattes. De nombreux dégâts matériels ont également été recensés. One Voice s’engage plus que jamais pour l’interdiction de cette activité dépassée et mortifère.

Une hausse spectaculaire des accidents… et des morts

La saison 2024-2025 se distingue par un nombre de décès record : aux dizaines de millions d’animaux tués, il faut ajouter onze personnes qui ont perdu la vie, soit plus du double que les années précédentes. Sur près de cent accidents, seize ont concerné des non-chasseurs. Et même dans les habitations, les risques sont présents. La hausse la plus marquante concerne les animaux familiers : cinquante d’entre eux ont été ciblés, parfois volontairement, à l’image d’Aslan, un chien abattu à bout portant par un chasseur contre lequel nous avons porté plainte.

Ces hommes en armes privatisent la nature et, comme toujours, c’est la majorité silencieuse qui doit s’adapter à leur loisir. Combien de promeneurs écourtent leur sorties dans la nature sous la pression d’une minorité visible et influente ? En 2023, nous avons saisi la justice pour que le Gouvernement prenne ses responsabilités. La réponse reste à ce jour dramatiquement insuffisante. 

Un loisir anachronique et archaïque qui doit cesser

La chasse, sous toutes ses formes – à courre, déterrage des blaireaux, abattage de renards, ou encore le massacre d’oiseaux dans le cadre de méthodes traditionnelles – n’est ni légitime, ni justifiée. Elle bénéficie pourtant d’un soutien sans faille des préfets, qui n’hésitent pas à user de manœuvres déloyales en publiant leurs arrêtés après le début des opérations pour nous empêcher de les attaquer.

À quelques semaines de l’ouverture de la saison 2025-26, nous appelons à une mobilisation de tous les citoyens pour exiger l’adoption immédiate de mesures radicales, notamment : 

  • l’interdiction de la chasse le dimanche, les jours fériés et pendant les vacances scolaires ;
  • l’interdiction stricte de l’exercice de la chasse sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants ;
  • le renforcement du contrôle de l’aptitude physique des chasseurs ;
  • le renforcement de l’examen du permis de chasser (qui est une véritable farce) ;
  • l’interdiction de l’emploi de certaines armes et munitions.

En attendant, interpellez les autorités et signez pour exiger la prise de mesures radicales en réaction à cette situation préoccupante.

Poissons entassés et environnement en danger: non à l’extension de l’élevage d’Aquafrais

Poissons entassés et environnement en danger: non à l’extension de l’élevage d’Aquafrais

Poissons entassés et environnement en danger: non à l’extension de l’élevage d’Aquafrais
23.07.2025
Alpes-Maritimes
Poissons entassés et environnement en danger: non à l’extension de l’élevage d’Aquafrais
Animaux sauvages

La souffrance muette de daurades en enclos aquatiques. C’est ce que révèlent nos images de l’élevage de la société cannoise Aquafrais, qui « produit » des poissons depuis plus de trente ans. En juillet 2023, la préfecture a donné son feu vert à sa filiale Azur Fish pour l’installation d’une nouvelle ferme de daurades et de bars au large de Golfe-Juan. De quoi doubler la production de l’entreprise et le nombre d’animaux victimes de sa cupidité, et fragiliser des zones naturelles précieuses. Nous nous opposons à ce projet destructeur et soutenons le recours engagé!

Dans les enclos, des poissons souffrants

Le programme d’Aquafrais est simple: il s’agit de supprimer certaines de ses fermes de petite taille, au Cap d’Antibes et à Théoule-sur-Mer, et d’ajouter à son activité un nouvel élevage de bars et de daurades, qui fera pour sa part pas moins de 24000 mètres carrés, soit l’équivalent de la superficie de trois terrains de football. Un agrandissement démentiel pour cette ferme aquacole, qui « produit » déjà 600 tonnes de poissons par an. Deux fois plus d’individus vont désormais passer entre ses mains.

Si l’entreprise se vante de travailler « de manière durable, en laissant faire la nature », il y a fort à parier que la version des poissons qu’elle capture en mer tout juste sortis de l’œuf serait tout autre… Acheminés en bateau jusqu’à leur lieu de « production », ils sont ensuite enfermés dans des enclos aquatiques, au nombre de 40 à 50 par mètre cube. Ils y restent pendant trois ans, en proie au stress, aux parasites, aux maladies et même à la dépression. Une fois qu’ils ont atteint leur taille adulte, ils sont extraits de l’eau au moyen de filets et d’épuisettes pour être tués sur place avant d’être envoyés « bien frais » aux quatre coins de la France…

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La faune et la flore sauvages mises à mal

Comme si l’exploitation de ces individus ne suffisait pas, il fallait qu’elle s’implante à l’intérieur du site Natura 2000 « Baie et Cap d’Antibes – Îles de Lérins » et à proximité de deux zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) marines.

C’est sur ce littoral extrêmement riche, où l’on peut trouver de nombreuses posidonies, une plante à fleurs marine classée comme espèce protégée, que les daurades et les bars captifs vont déverser leurs déjections… et avec elles toutes les molécules de médicaments qu’on les aura forcés à ingérer. Entre cette pollution et les risques de croisement avec les daurades libres, on a décidément affaire à un bel exemple de respect de la nature!

Un projet à rebours de tout progrès

Avec les gros sous pour seul horizon, les autorités ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Dans son plan « Aquacultures d’avenir 2021-2027 », le gouvernement prévoit de doubler la « production » nationale de daurades et de bars. Aucune préoccupation pour la souffrance des poissons d’élevage. Ou pour tous ceux qui sont pêchés dans la nature afin d’être transformés en farines et huiles de poisson (FMFO) pour nourrir les premiers. Ni même pour les humains des régions productrices de FMFO, qui voient disparaître à vitesse grand V les poissons sauvages dont dépend leur alimentation, comme c’est le cas en Afrique de l’Ouest.  

Et le pire reste à venir! Avec le réchauffement climatique, de nouvelles bactéries pathogènes vont se développer, entraînant des maladies dans les fermes aquacoles et donc un recours toujours plus massif aux antibiotiques. Avec le gouvernement, c’est toujours la même chose: quand on fonce droit dans le mur, on accélère encore!

Nous apportons notre soutien au recours engagé par l’ex-Eurodéputée Caroline Roose contre l’expansion des activités d’Aquafrais et nous tenons prêts à intervenir en appel en cas de rejet par le tribunal administratif. Pour les poissons et un avenir viable pour tous, nous demandons des contrôles stricts et transparents des sites de pisciculture existants, leur interdiction à proximité des zones naturelles sensibles, et surtout l’interdiction définitive de tout nouvel élevage piscicole. 

Agissez en partageant notre tract sur le sujet en signant contre les fermes-usines piscicoles!

Manœuvres déloyales de la préfecture et acharnement sur les ours en Ariège: One Voice contre-attaque

Manœuvres déloyales de la préfecture et acharnement sur les ours en Ariège: One Voice contre-attaque

Manœuvres déloyales de la préfecture et acharnement sur les ours en Ariège: One Voice contre-attaque
22.07.2025
Ariège
Manœuvres déloyales de la préfecture et acharnement sur les ours en Ariège: One Voice contre-attaque
Animaux sauvages

En quelques jours, à la mi-juillet, la préfecture d’Ariège a signé quatre arrêtés d’effarouchement visant les ours sur les estives du Groupement pastoral (GP) d’Arreau et de Taus Espugues… avant d’attendre le dernier moment pour les publier. Un tour de passe-passe habituel pour les autorités de ce département, qui s’acharnent sur les ours et entravent systématiquement tout recours qui chercherait à défendre ces animaux. One Voice contre-attaque et dépose un référé-liberté. L’audience aura lieu ce 23 juillet au Tribunal administratif de Toulouse pour sauver les individus ciblés par les tirs du 21 au 25.

Le 15 juillet, la préfecture d’Ariège a signé trois arrêtés d’effarouchement concernant les estives du GP d’Arreau et de Taus Espugues… soi-disant publiés le jour même. La réalité est tout autre, puisque les textes n’ont été mis en ligne sur son site que le vendredi 18 juillet, juste avant la fermeture des tribunaux pour le week-end… et alors que les tirs d’effarouchement s’achevaient après avoir terrorisé les ours pour la troisième journée consécutive! La préfecture nous a sciemment empêchés d’agir contre ses mesures indignes en rendant publics les textes autorisant ces tirs après qu’ils se sont achevés. Mais elle ne s’est pas arrêtée là! Samedi 19 juillet, elle a derechef profité du week-end pour donner son feu vert à de nouvelles mesures d’effarouchement sur l’estive d’Arreau. 

Un harcèlement permanent, jusqu’en pleine journée…

Lundi 21 juillet de 5h30 à 21h30, puis chaque jour aux mêmes horaires jusqu’au vendredi 25 juillet, les ours seront victimes de tirs à double détonation, dans le but de les effrayer et de les éloigner… alors qu’ils n’ont nulle part où aller. Pire, ces opérations, comme les précédentes, se déroulent en pleine journée, piétinant sans vergogne l’arrêté ministériel encadrant l’effarouchement. 

… et qui ne date pas d’hier

Nous ne sommes pas surpris: cela fait des années que la préfecture d’Ariège ne recule devant rien pour martyriser les ours. En 2022, nous avions fait suspendre neuf arrêtés préfectoraux concernant sept estives. Dès l’année suivante, les autorités ont commencé à faire obstacle à notre travail avec des publications de dernière minute. Nous avions une fois de plus répondu présents, faisant suspendre cinq textes grâce à nos référés-libertés. N’ayant cure des décisions de justice, la préfecture a depuis continué ses manigances, harcelant les ursidés à coups de détonations, tirant des balles en plastique sur l’ours Barny pour lui faire mal… sans compter les individus tués illégalement, à l’image de Caramelles.

La préfecture de Haute-Garonne n’est pas en reste non plus; elle a publié début juillet un arrêté autorisant des tirs d’effarouchement sur l’estive de la mairie de Sengouagnet…la veille de leur mise en oeuvre. Nous avons immédiatement déposé une requête en référé, mais le tribunal administratif l’a rejeté sans même nous accorder d’audience. Il y a encore un énorme travail de sensibilisation à mener avant que la justice ne soit du côté des ours, dont la population dans les Pyrénées n’a toujours pas atteint son seuil de viabilité et alors que près de neuf Français sur dix estiment que ces animaux ont toute leur place dans la nature (sondage Ipsos/One Voice novembre 2024).

Face au manège honteux de la préfecture d’Ariège, nous serons présents au tribunal administratif de Toulouse ce 23 juillet à 11h afin de faire suspendre au plus vite les tirs d’effarouchement qui visent encore les ours sur l’estive du GP d’Arreau jusqu’au 25 juillet. Signez pour les défendre à nos côtés.

Expérimentation animale : One Voice obtient de nouveaux documents sur l’élevage de chiens de Mézilles

Expérimentation animale : One Voice obtient de nouveaux documents sur l’élevage de chiens de Mézilles

Expérimentation animale: One Voice obtient de nouveaux documents sur l’élevage de chiens de Mézilles
21.07.2025
Yonne
Expérimentation animale: One Voice obtient de nouveaux documents sur l’élevage de chiens de Mézilles
Expérimentation animale

C’est une nouvelle victoire dans le combat de One Voice pour les chiens élevés et utilisés au Centre d’élevage des Souches (CEDS) de Mézilles, dans l’Yonne. Le 5 juin dernier, le tribunal administratif de Dijon a accédé à nos requêtes, exigeant que le CEDS nous fournisse ses correspondances avec la préfecture concernant les demandes d’agrément et les inspections effectuées entre le 17 janvier 2019 et le 9 février 2022. Des documents qui révèlent une fois de plus l’enfer que vivent les animaux enfermés à Mézilles et les manquements à répétition des expérimentateurs.

Parmi les pièces que nous avons reçues, on ne trouve aucune image, mais des informations qui les valent largement.

Des vies de souffrance entourées d’opacité…

À travers une fiche de suivi individuel égarée parmi une cinquantaine d’autres pages, nous avons fait la connaissance d’une chienne beagle de trois ans. Sans nom, comme tous ses compagnons de misère, elle a été exploitée comme reproductrice. Le 14 août 2019, elle a subi une césarienne pour mettre bas une portée de sept chiots. Le jour même, à peine remise de cette épreuve, elle a été hystérectomisée. Qu’est-il advenu d’elle après qu’on l’a rayée de la liste des précieuses reproductrices? A-t-elle été envoyée sur les paillasses afin d’être « recyclée » en souffre-douleur pour des tests sur des médicaments? Ou a-t-elle été tuée après que ses petits lui ont été arrachés…?

Dans cet élevage, le sort des jeunes reste tout aussi sombre. Le 18 décembre 2019, des chiots âgés de moins de cinq mois ont été entassés, deux par deux, dans des caisses exiguës pour un long trajet de plusieurs heures. Transportés comme de simples colis, sans égard pour leur fragilité ni leur bien-être, dans quel état devaient-ils arriver? Leur souffrance, nous pouvons l’imaginer, mais nous ne saurons jamais tout: aucun détail sur leurs conditions de transport, aucune trace de leur destination. Comme si leur vie n’avait aucune valeur. Comme si ces êtres sensibles n’étaient que des produits à écouler.

… et des manquements en nombre

En mars 2019, la préfecture de l’Yonne a transmis à Marshall BioResources (MBR), le géant américain qui possède l’élevage, le rapport d’inspection relatif au contrôle réalisé plus tôt dans l’année. C’est l’un des documents auxquels nous avons eu accès… copieusement caviardé! On y apprend néanmoins qu’une sécurisation insuffisante du stockage des médicaments à risque a été constatée, ainsi qu’une absence de formalisation du tutorat des nouveaux arrivants. Quelles autres irrégularités l’élevage a-t-il voulu nous cacher?

Quelques pages plus loin, il réitère, effaçant complètement le nombre d’individus présents dans ses locaux et sa capacité d’hébergement maximale. Aurait-il -la question se pose là encore- des choses à se reprocher?

Rentabiliser les animaux à tout prix

Ce rapport nous apprend aussi que, pendant l’épidémie de Covid-19, de nombreuses commandes d’animaux ont été annulées ou reportées, entraînant une augmentation du nombre de chiens sur place. Ces individus « non valorisables » ont été, pour les plus chanceux, proposés à l’adoption. Les autres ont été assignés à la reproduction… avant d’être mis à mort.

C’est là que s’exprime toute la cruauté cynique des laboratoires: réduire les animaux à de simples outils, les trier sans vergogne selon le profit qu’on peut en tirer. Trop âgés, trop gros ou présentant des résultats biochimiques anormaux? Pour éviter qu’ils soient comptés parmi les animaux « en surplus », tués sans jamais avoir “servi”, ils subiront une expérience ou une reproduction avant d’être jetés comme des déchets.

Non content de ce qu’il inflige déjà aux chiens qu’il détient, MBR a obtenu en 2022, pour le CEDS de Mézilles, l’extension de l’agrément lui permettant de mener des projets comprenant des interventions chirurgicales. Demandez avec nous la fermeture de cet élevage!