Les poissons disparaissent et les orques résidentes du Sud sont affamées: rouvrons les barrages!

Les poissons disparaissent et les orques résidentes du Sud sont affamées: rouvrons les barrages!

Les poissons disparaissent et les orques résidentes du Sud sont affamées : rouvrons les barrages !
22.08.2023
Les poissons disparaissent et les orques résidentes du Sud sont affamées: rouvrons les barrages!
Animaux sauvages

Dix jours. C’est le temps qu’il nous reste pour interpeller les représentants politiques des États-Unis et les convaincre de sauver les orques du Pacifique Sud. En ouvrant les barrages de la rivière Snake, ils pourraient protéger les saumons et les truites arc-en-ciel, qui y connaissent un déclin inquiétant, et permettre enfin aux Résidentes de la mer des Salish de ne plus souffrir de la famine. Ensemble, mobilisons-nous pour la famille de Lolita.

Autrefois, les orques qui nageaient nombreuses au large de Vancouver et de Seattle pouvaient être aperçues s’amusant et explorant longuement le monde qui les entourait. Aujourd’hui, leur quotidien est une éternelle quête de silence, de place et de nourriture. Victimes de la pollution, de la pêche, du dense trafic maritime et surtout des imposants barrages qui déciment les populations de poissons dont elles se nourrissent, les résidentes du Sud meurent, entre autres, de faim.

Contre les barrages, l’action ne peut plus attendre

Aux côtés de nos amis et partenaires du Center for Whale Research, nous demandons une nouvelle fois au gouvernement américain d’assurer la survie de ces orques et des poissons qui évoluent dans la rivière Snake. Pour que ceux-ci réussissent à frayer, quatre barrages doivent être ouverts. Une option envisagée par le Council on Environmental Quality, qui permet aux citoyens de s’exprimer sur le sujet jusqu’au 31 août. Il est impératif que des mesures soient prises très rapidement, sans quoi les orques de la mer des Salish risquent de disparaître.

La famille de Lolita doit lui survivre

Capturée en 1970 dans la plus grande violence, la prisonnière du Miami Seaquarium, aussi connue sous le nom de Tokitae ou de Sk’aliCh’elh-tenaut, son nom Lummi, s’est éteinte ce 18 août sans avoir pu revoir ni sa mère, toujours en vie et matriarche du pod L, ni les vastes étendues d’eau dans lesquelles elle a passé les quatre premières années de sa vie. De ses proches également capturés pour être envoyés dans des bassins minuscules aux quatre coins du monde, elle était la dernière survivante.

En sa mémoire et pour tous les membres de sa famille, agissez avec nous en interpellant les responsables politiques des États-Unis via les réseaux sociaux en joignant #BidenBreachNow à votre message et/ou en commentant le projet du gouvernement.

2023, année de tous les records pour les blaireaux !

2023, année de tous les records pour les blaireaux !

2023, année de tous les records pour les blaireaux !
18.08.2023
2023, année de tous les records pour les blaireaux !
Chasse

L’année 2023 est à marquer d’une pierre blanche. Dans dix nouveaux départements, les juges ont à nouveau suspendu les périodes complémentaires de vénerie sous terre. Un bouquet final qui vient clôturer une saison historique où 80 % des arrêtés contestés par l’association ont été suspendus : dans 29 territoires sur les 36 où nous avons attaqué, les blaireautins et leurs parents auront la vie sauve. Plus de 4000 d’entre eux vivront, et le déterrage est plus que jamais sur la sellette.

En mars 2023, nous lancions une grande offensive juridique contre la période complémentaire de vénerie sous terre. Nous avons fait feu de tout bois, seuls ou avec nos partenaires chaque fois que c’était possible, et mobilisé toute notre énergie pour combattre ce mode de chasse insupportable. Jusqu’au cœur de l’été, nous avons attaqué les arrêtés préfectoraux et continué d’obtenir l’interdiction de ces massacres annoncés, souvent avant même l’ouverture de la chasse.

Dix nouvelles victoires, et des milliers de blaireaux sauvés

Aux 19 suspensions déjà obtenues au cours du printemps et de l’été, s’en ajoutent dix obtenues récemment.

Dans l’Aveyron, la Corrèze, la Creuse, la Haute-Vienne, l’Indre, l’Indre-et-Loire, la Seine-et-Marne et l’Orne, avec notre partenaire AVES, nous avons convaincu les juges de la nécessité de suspendre en urgence le déterrage. Face à l’absence totale de données sérieuses et aux risques pour les familles de blaireaux que nous avons systématiquement démontrés, les juges nous ont entendus et ont balayé d’un revers de main les arguments fallacieux des chasseurs soufflés à l’État.

Sur l’interdiction de mise à mort des petits, nous avons même repoussé les limites du droit ! Dans l’Essonne, où nous avons attaqué avec la LPO, le tribunal ne s’est pas laissé avoir par les tentatives de la préfecture qui avait reporté l’ouverture de cette chasse au 15 juillet soi-disant pour protéger les jeunes, et a dit “stop” au carnage malgré cette date tardive, puisque les blaireautins sont présents dans les terriers pendant au moins un an.

Et dans le Puy-de-Dôme, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a confirmé sa position : alors même que la préfecture avait pris un deuxième arrêté à la suite de notre première victoire – une magouille qui ne nous a pas vraiment surpris tant les préfectures sont coutumières de ces pratiques -, nous avons à nouveau obtenu gain de cause avec Animal Cross, AVES, FNE Aura, FNE Puy-de-Dôme et LPO Aura.

Au total, ce sont donc plus de 4000 individus qui ont été sauvés en tout et pour tout dans 29 départements qui dérogeaient à la fermeture de cette chasse déjà autorisée le reste de l’année, et dont nous avions dénoncé la cruauté grâce à une enquête en infiltration à hauts risques au sein d’un équipage de déterreurs.

Période complémentaire de vénerie sous terre : le début de la fin !

Grâce à tous ces succès, le déterrage au printemps et en été est plus que jamais remis en cause. Le Conseil d’État lui-même a confirmé sans ambiguïté que la loi interdit de tuer les blaireautins, et nous a invités à continuer, département par département, d’attaquer les arrêtés. Qu’il compte sur nous ! Car si la période complémentaire est sur la sellette, les préfets ne lâchent pas l’affaire : pour le printemps 2024, plusieurs dizaines d’arrêtés ont déjà été adoptés… Mais nous serons là, chaque fois que nécessaire, pour mettre un terme définitif à ces massacres.

N’oublions pas qu’après la période complémentaire, le déterrage pourra reprendre dès le mois de septembre dans de très nombreux départements. Les blaireaux seront visés, mais également les renards, comme nous l’avions montré dans nos infiltrations. Nous allons continuer de multiplier les initiatives – comme notre plainte à la Convention de Berne – et de porter la voix de ces animaux, au plus près du public !

Toutes ces victoires ouvrent la voie à la fin de l’acharnement insupportable que subissent ces héros si discrets, véritables architectes des sous-sols de nos territoires. Derrière leur pelage noir et blanc, ils rendent des services majeurs à la nature (leurs terriers abritent par exemple des espèces protégées comme les chauves-souris, les chats forestiers ou encore les loutres). Dans le Bas-Rhin comme dans plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Pays-Bas, Luxembourg…), leur chasse est interdite et les dégâts n’ont pas augmenté : logique, puisque les blaireaux se nourrissent surtout de baies. Ils peuvent s’y reproduire tranquillement – et très lentement, ce qui justifie d’autant plus leur protection.

Pour que les déterreurs arrêtent de semer la terreur dans les campagnes – comme le souhaitent plus de quatre Français sur cinq (sondage IPSOS/One Voice septembre 2022)-, plus que jamais, soutenez les blaireaux et signez notre pétition pour obtenir l’abolition de la vénerie sous terre des blaireaux et leur protection !

Les 29 victoires du printemps-été 2023

  • Aisne : audience du 16/06/2023 (TA d’Amiens)
  • Aube : audience du 06/06/2023 (TA de Châlons-en-Champagne)
  • Allier : audiences du 30/05/2023 et du 18/07/2023 (TA de Clermont-Ferrand)
  • Aveyron : audience du 27/07/2023 (TA de Toulouse)
  • Charente-Maritime : audience du 09/05/2023 (TA de Poitiers)
  • Corrèze : audience du 17/07/2023 (TA de Limoges)
  • Creuse : audience du 01/08/2023 (TA de Limoges)
  • Essonne : audience du 09/08/2023 (TA de Versailles)
  • Eure-et-Loir : audience du 05/06/2023 (TA d’Orléans)
  • Haute-Loire : audience du 20/06/2023 (TA de Clermont-Ferrand)
  • Haute-Vienne : audience du 01/08/2023 (TA de Limoges)
  • Ille-et-Vilaine : audience du 08/06/2023 (TA de Rennes)
  • Indre : audience du 01/08/2023 (TA de Limoges)
  • Indre-et-Loire : audience du 10/08/2023 (TA d’Orléans)
  • Loir-et-Cher : audience du 03/07/2023 (TA d’Orléans)
  • Loiret : audience du 05/06/2023 (TA d’Orléans)
  • Maine-et-Loire : audience du 27/07/2023 (TA de Nantes)
  • Manche : audience du 09/05/2023 (TA de Caen)
  • Meuse : audience du 13/06/2023 (TA de Nancy)
  • Nièvre : audience du 31/03/2023 (TA de Dijon)
  • Oise : audience du 09/05/2023 (TA d’Amiens)
  • Orne : audience du 03/08/2023 (TA de Caen)
  • Puy-de-Dôme : audiences du 30/05/23 et du 01/08/2023 (TA de Clermont-Ferrand)
  • Savoie : audience du 16/06/2023 (TA de Grenoble)
  • Seine-et-Marne : audience du 25/07/2023 (TA de Melun)
  • Tarn-et-Garonne : audience du 03/05/2023 (TA de Toulouse)
  • Vienne : audience du 26/05/2023 (TA de Poitiers)

Piégeage : aujourd’hui un faon, combien d’autres victimes avant un sursaut ?

Piégeage : aujourd’hui un faon, combien d’autres victimes avant un sursaut ?

Piégeage : aujourd’hui un faon, combien d’autres victimes avant un sursaut ?
17.08.2023
Bouches-du-Rhône
Piégeage : aujourd’hui un faon, combien d’autres victimes avant un sursaut ?
Chasse

Chaque année, des dizaines de milliers d’animaux sont piégés en France. Au-delà de sa cruauté, cette pratique constitue un danger majeur pour nombre d’entre eux, sauvages ou non, qui sont immobilisés, mutilés ou tués. Dans les environs de la commune d’Aurons, un faon a récemment été pris dans un piège à collet. Face à l’inquiétude grandissante de tous les citoyens qui craignent pour les animaux sauvages et leurs animaux familiers, nous alertons le maire pour que soit identifié l’auteur de cette pose illégale et dénonçons une nouvelle fois la pratique du piégeage.

Animaux familiers ou sauvages, aucun n’est épargné

Il y a quelques mois, nous annoncions porter plainte pour Mani, un chat qui a frôlé l’amputation après avoir été pris dans un collet. Après de longues heures de souffrance, il a finalement été libéré et sa patte sauvée in extremis. Cooper avait été sauvé d’un piège à mâchoire, et une louve avait été retrouvée étranglée dans un piège à renards dans le Gard. Nous avions déposé plainte pour eux aussi. Malgré les alertes répétées, rien ne change, et les forêts se transforment en parcours du combattant pour les animaux.

Dans le petit village d’Aurons, des habitants atterrés nous ont récemment alertés après avoir découvert un faon paniqué pris au piège dans le courant du mois d’août 2023. Pendant plusieurs heures, il est resté immobilisé, un solide fil métallique se serrant d’autant plus autour de son cou qu’il cherchait à s’enfuir.

Loin d’être anecdotiques, ces cas sont symptomatiques de l’hypocrisie de la réglementation. Pour être autorisés, les pièges sont censés être “sélectifs”. En d’autres termes, ils ne doivent fonctionner que pour les espèces classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD, ex-“nuisibles”). Comment peuvent-ils être sélectifs s’ils sont posés au milieu de la forêt, prêts à s’actionner au moindre mouvement ? En réalité, ces instruments fonctionnent de façon indiscriminée, quel que soit l’animal.

Les pièges, le cauchemar des animaux classés ESOD

Au-delà des piégeages d’individus non visés, chaque année, des renards aux fouines, des corneilles aux geais, des centaines de milliers d’animaux perdent la vie, tués par les piégeurs. Étranglés dans des collets, mutilés dans des pièges à mâchoire, maintenus par une patte souvent cassée avant d’être achevés, emprisonnés dans des cages ou emmêlés dans des filets, rien ne leur est épargné.

Le calvaire des membres de ces espèces au motif qu’elles seraient soi-disant “nuisibles” est permanent : en tout temps et tout lieu, les chasseurs font preuve d’une imagination redoutable pour en venir à bout. Alors que nous déposons un recours contre le classement de nombreuses espèces en tant qu’ “ESOD” sur tout le territoire, nous appelons solennellement les autorités au sursaut et à la responsabilité, alors que nos forêts se transforment progressivement en champs de mines pour tous les animaux.

Pour le faon d’Aurons, nous avons écrit au maire de la commune afin que le piégeur soit identifié et poursuivi. Pour tous les autres, un soutien collectif est primordial ! Signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse, et signalez-nous tout piège qui ne ferait pas apparaître clairement le numéro d’agrément du piégeur !

Des milliers de chiens des États-Unis destinés aux laboratoires transitent par le Danemark pour inonder le marché européen

Des milliers de chiens des États-Unis destinés aux laboratoires transitent par le Danemark pour inonder le marché européen

Des milliers de chiens des États-Unis destinés aux laboratoires transitent par le Danemark pour inonder le marché européen
09.08.2023
Des milliers de chiens des États-Unis destinés aux laboratoires transitent par le Danemark pour inonder le marché européen
Expérimentation animale

Grâce à une enquête d’Anima Denmark et The Camp Beagle (Angleterre), nous dénonçons le sort terrible qui a frappé et frappe quotidiennement des centaines de chiens, notamment destinés aux laboratoires français. À leurs côtés et avec de nombreux partenaires au niveau international, One Voice appelle à ce que Scandinavian Airlines (SAS) arrête de transporter des chiens vers les laboratoires, à ce que l’aéroport de Copenhague cesse de les accepter et de faciliter leur distribution à travers l’Europe. Nous demandons également la fermeture de tous les élevages de l’entreprise Marshall BioResources à l’origine de ces importations, et la fin des expérimentations sur les chiens.

Le 14 janvier 2022, 74 chiens ont été expédiés par l’élevage new-yorkais de Marshall BioResources (MBR) vers les paillasses de Charles River à Évreux en Normandie. Trois semaines plus tard, un autre vol en expédiait 83 autres à destination de laboratoires français, italiens et danois.

La terreur des chiens dans les boîtes de transport n’est que le début de l’enfer qui les attend

Ces nouvelles images révélées par Anima Denmark et tournées à l’aéroport de Copenhague sont probablement la seule trace qui restera de l’existence de ces animaux. Inquiets, fatigués, pataugeant dans leurs déjections, ils resteront enfermés pendant des heures voire des jours dans des boîtes de transport fixées à des palettes. À Copenhague, entre deux avions, celui venu des États-Unis et ceux que les étiquettes indiquent… France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Espagne… Ils sont battus à tous les vents, dans le bruit des turbines, prêts à être embarqués vers le lieu de leur calvaire et de leur mort. Leurs aboiements sont éloquents, à crever le cœur.

Et ce n’est là qu’un petit échantillon des nombreuses importations réalisées par MBR en Europe. Selon The Camp Beagle (Angleterre) qui a obtenu les données auprès des autorités britanniques et danoises et procédé à leur analyse, en trois ans, près de 5000 chiens ont été expédiés de cette manière. À chaque fois, c’est la compagnie Scandinavian Airlines et l’aéroport de Copenhague qui sont en cause, sans que les passagers présents sur les vols se doutent de quoi que ce soit.

Le géant de l’élevage pour les labos: Marshall, en Europe…

L’entreprise Marshall est implantée en France depuis la fin des années 1990 (aujourd’hui sous la forme de la société lyonnaise ironiquement nommée « Utopia ») pour importer des chiens des États-Unis vers l’Europe. Plus récemment, l’entreprise a racheté les élevages de Gannat puis Mézilles pour « produire » ses animaux directement en France, ce qui est sans doute plus rentable. Mais apparemment, cela ne suffisait toujours pas.

En Italie, alors que l’élevage Marshall de Green Hill a été fermé et ses dirigeants emprisonnés pour cruauté envers les chiens en 2015-2016, c’est la maison-mère qui a pris le relais et poursuit désormais ses exportations. En Espagne, le laboratoire Vivotecnia a continué de recevoir des chiens tout au long de l’année 2022, malgré l’enquête accablante menée par notre partenaire Cruelty Free International.

Il est plus que temps d’arrêter ça

Aujourd’hui, les chiens que l’on voit sur ces images sont certainement tous morts, après l’empoisonnement dû aux tests de produits toxiques (notamment des pesticides) et les conséquences de ces tests.

Avec nos partenaires internationaux Anima (Danemark), The Camp Beagle (Angleterre), et aux côtés de Doctors Against Animal Experiments (Allemagne), Cerremos Vivotecnia (Espagne), Animal Rights (Pays-Bas et Belgique), Daniel Rolke (Suède) et Peta (USA), nous appelons à l’arrêt des transports de chiens vers les laboratoires par Scandinavian Airlines (SAS) et à l’engagement de l’aéroport de Copenhague contre ce type d’importations. Nous demandons également la fermeture de tous les élevages MBR en Europe et, comme les trois quarts des Français (sondage IPSOS/One Voice, avril 2023), la fin des expériences sur les chiens.

Pour les interpeller, vous pouvez reprendre le texte ci-dessous sur les réseaux sociaux.

Twitter :

.@SAS @SAS_Complaints @CPHAirports, arrêtez de participer au transport de chiens vers les laboratoires et vers leur mort ! #ExpérimentationAnimale #MBRGatewaytoHell #EndAnimalTesting #freethembrbeagle @TheCampBeagle_ @animadk https://one-voice.fr/news/des-milliers-de-chiens-des-etats-unis-destines-aux-laboratoires-transitent-par-le-danemark-pour-inonder-le-marche-europeen/

Facebook :

flysas et copenhagenairport, arrêtez de participer au transport de chiens vers les laboratoires et vers leur mort ! #ExpérimentationAnimale #MBRGatewaytoHell #EndAnimalTesting #freethembrbeagle thecampbeagle animadk https://one-voice.fr/news/des-milliers-de-chiens-des-etats-unis-destines-aux-laboratoires-transitent-par-le-danemark-pour-inonder-le-marche-europeen/

Vénerie sous terre des blaireaux : le Conseil d’État reconnaît la protection accordée aux «petits»

Vénerie sous terre des blaireaux : le Conseil d’État reconnaît la protection accordée aux «petits»

Vénerie sous terre des blaireaux : le Conseil d’État reconnaît la protection accordée aux «petits»
08.08.2023
Vénerie sous terre des blaireaux : le Conseil d’État reconnaît la protection accordée aux «petits»
Chasse

Saisi par l’ASPAS, AVES France et One Voice, le Conseil d’État a rendu le 28 juillet dernier sa décision relative à la légalité de l’article du Code de l’environnement autorisant l’ouverture de périodes complémentaires de vénerie sous terre des blaireaux par les préfets. S’il s’agit d’une décision en demi-teinte, les enseignements ont déjà pour effet d’amener les tribunaux administratifs à suspendre les périodes complémentaires en cours.

La vénerie sous terre est une pratique de chasse consistant à déterrer des animaux à l’aide de chiens pour les situer et les acculer, puis de pioches et de pelles pour creuser, et enfin de pinces géantes et de couteaux ou fusils pour extirper de terre puis abattre lesdits animaux chassés. Les préfets peuvent autoriser par arrêté préfectoral des périodes complémentaires de vénerie sous terre qui s’ajoutent à la saison de chasse annuelle, et qui ont donc lieu entre la mi-mai et la mi-septembre. Un arrêté ministériel encadre la manière dont les préfets peuvent publier ces arrêtés au niveau local. C’est cet arrêté ministériel que nos associations ont attaqué devant le Conseil d’État.

L’ASPAS, AVES France et One Voice dénoncent depuis des années cette chasse cruelle, ont notamment déposé plainte au Comité de Berne et obtenu de nombreuses suspensions d’arrêtés préfectoraux ces dernières années, épargnant ainsi des milliers de blaireaux.

Au centre des débats : les petits

Tout en rejetant le recours des associations au motif que l’article contesté n’autorise pas explicitement l’abattage de “petits”, il rappelle l’interdiction de tuer des blaireautins. Ce faisant, il bat en brèche l’argumentation des chasseurs et du ministère de la Transition écologique consistant à prétendre que cette interdiction ne s’appliquerait pas à la chasse aux blaireaux.

Il est nécessaire de préciser que le “petit”, au sens scientifique, est celui qui n’est pas en mesure de se reproduire et donc de contribuer au renouvellement de l’espèce. Si les chasseurs retiennent le sevrage comme date de passage à l’âge adulte des blaireaux, cela est un non-sens scientifique car le sevrage n’est qu’une étape du régime alimentaire des blaireaux. Fort logiquement, aucune étude scientifique ne mentionne le sevrage comme un signe du passage à l’âge adulte.

Ensuite, sans se prononcer sur les études scientifiques relatives à la biologie de l’espèce, le Conseil d’État renvoie le débat au niveau local : il indique que le préfet est tenu de s’assurer, au regard des circonstances locales, “qu’une telle prolongation [de la vénerie sous terre] n’est pas de nature à porter atteinte au bon état de la population des blaireaux ni à favoriser la méconnaissance, par les chasseurs, de l’interdiction légale de destruction des petits blaireaux”.

Des données lacunaires ou manquantes

Or, d’une part, les campagnes de recueil d’informations menées ces dernières années par les associations auprès des préfectures ont démontré que celles-ci détiennent très peu de données, voire aucune, sur les populations de blaireaux, au niveau local. La réalité des dégâts que les préfectures allèguent pour fonder leurs arrêtés n’est jamais démontrée, y compris lorsqu’il s’agit de défendre ces arrêtés devant les juges administratifs.
D’autre part, il est également établi que dans la plupart des départements, jusqu’à 40% des blaireaux tués chaque année sont des petits, non matures sexuellement.
En conséquence, sur la base des données scientifiques, les juges administratifs suspendent en masse les périodes complémentaires de vénerie sous terre du blaireau au motif notamment de l’impact sur les blaireautins.

La décision du Conseil d’État a convaincu les tribunaux de poursuivre dans cette voie : depuis la publication de la décision, pas moins de cinq ordonnances ont été rendues afin de suspendre des périodes complémentaires en raison : 1) de l’impact de celles-ci sur les “petits” blaireaux ; et 2) de l’absence de données fiables détenues par les préfectures tant sur les populations de blaireaux dans les départements que sur les dégâts qu’elles allèguent.

Si l’on peut regretter que le Conseil d’État n’ait pas saisi l’occasion de mettre définitivement un terme à ce contentieux, puisque les tribunaux au niveau des départements continueront d’être saisis de recours à l’encontre de périodes complémentaires nécessairement illicites, nous saluons tout de même son apport, mettant fin à des débats absurdes et responsabilisant enfin les préfectures en matière de chasse aux blaireaux.

L’arrêté listant les ESOD est publié. Comme promis, nous attaquons!

L’arrêté listant les ESOD est publié. Comme promis, nous attaquons!

L’arrêté listant les ESOD est publié. Comme promis, nous attaquons!
04.08.2023
L’arrêté listant les ESOD est publié. Comme promis, nous attaquons!
Animaux sauvages

Le ministère de la Transition écologique vient de publier ce 4 août 2023 l’arrêté désignant la liste des ESOD (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) pour les trois années à venir. Ce texte permettra ensuite, via arrêtés préfectoraux, de piéger et abattre les animaux qui y sont inscrits, et ce en plus de la période de chasse où ils le sont déjà… Préférant visiblement la nature et les animaux morts plutôt que vivants, le ministère vient donc de publier un texte condamnant ainsi des centaines de milliers d’individus.

Au-delà du principe de considérer des animaux comme néfastes (ou nuisibles) par nature, nous récusons également la méthode qui réglemente la manière de les choisir, totalement faussée d’avance. Les dés sont pipés pour les belettes, les martres, les renards, les corbeaux… Le lobby agricole et celui de la chasse organisant en CDCFS (Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage) les déclarations de dégâts sur lesquelles se basent cette liste, tout à fait librement.

Si l’on croyait encore que le gouvernement avait à cœur de défendre la faune sauvage et la biodiversité, il est temps d’ouvrir les yeux. Il est en réalité celui de l’organisation de son déclin à plus ou moins courte échéance… Dans cette affaire comme dans tant d’autres, la chasse est bel et bien un problème mortel.

Le ministère, sourd à l’avis du public

Sur la consultation du public menée par le ministère, au total, 49 266 avis ont été reçus. 70% des participants se sont opposés au projet de classement qu’il proposait – soit 5 points de pourcentage de plus que sur le précédent arrêté. Or le texte final est un copier-coller intégral de ce projet, auquel pourtant 7 personnes sur 10 s’opposent !

Comme nous l’avions annoncé, nous allons déposer, comme d’autres associations, un recours devant le Conseil d’État pour combattre ce non-sens et défendre les animaux visés par les autorités françaises. Les intérêts économiques ou de loisirs des humains ne peuvent pas systématiquement mener au massacre d’êtres vivants aussi importants !

De cirque en zoo, le calvaire de Baby se poursuit de l’autre côté de la Méditerranée

De cirque en zoo, le calvaire de Baby se poursuit de l’autre côté de la Méditerranée

De cirque en zoo, le calvaire de Baby se poursuit de l’autre côté de la Méditerranée
03.08.2023
Tunisie
De cirque en zoo, le calvaire de Baby se poursuit de l’autre côté de la Méditerranée
Cirques

En juin 2023, nous sommes retournés voir Baby, cette fois en Tunisie. Seule dans un enclos sans point d’eau ni zone de repos, elle tient difficilement sur ses pattes qui lui causent une douleur aiguë. En France, le ministère de la Transition écologique condamne les animaux détenus par les cirques, pour s’en débarrasser vite fait.

Après avoir documenté l’arrivée de Baby au zoo de Tunis il y a quelques semaines, nous nous y sommes rendus pour poursuivre notre enquête sur son exploitation, ininterrompue depuis plus de trente ans.

Au milieu de l’enclos, le bassin bétonné est désespérément vide. Rien n’est prévu pour la protéger du soleil de plomb, ni pour soulager ses pattes handicapées. Et elle risque à tout moment de tomber dans la piscine vide et de s’y blesser plus encore. Cette nouvelle geôle ne dispose pas même d’un seul enrichissement qui pourrait lui permettre de rompre l’ennui. Alors, pour soulager la douleur insupportable de ses pattes, Baby s’appuie contre un mur, dos au public, sans jamais pouvoir s’en soustraire. C’est désormais sur deux de ses membres qu’elle peine à s’appuyer. Sa souffrance est criante.

Dans un vacarme assourdissant de musique et de cris, et alors que les visiteurs lui jettent de la nourriture immangeable, Baby semble condamnée à s’enfermer dans des mouvements répétitifs. Toujours isolée, elle a vite été oubliée par Gilbert Bauer. Le dresseur, qui ne cessait de clamer son amour pour elle, ne peut plus en tirer profit.

Un mouroir dangereux pour les animaux comme pour le public

L’eau dont disposent les singes, comme celle de la plupart des animaux, consiste en une petite flaque sale. Même les canards n’ont pas de réel bassin. L’ours à bout de forces filmé en février semble avoir disparu… remplacé par deux autres qui tuent le temps en observant les visiteurs leur jeter de la nourriture par-dessus une eau verdâtre.

Pire : des enfants sont entrés dans l’enclos de l’hippopotame pour le provoquer en faisant des gestes brusques et en lui lançant des branchages depuis le bord de son bassin. Personne n’intervient pour éloigner les jeunes intrus de cet animal qui appartient à une espèce territoriale très dangereuse.

Un peu plus loin, un panneau « Interdit de caillasser les crocodiles » rappelle que l’un d’eux a été lapidé à mort.

L’État continue à protéger les cirques au détriment des animaux

Baby n’aurait jamais dû être envoyée dans ce mouroir. Après les deux condamnations obtenues contre son dresseur à la suite de notre enquête au Parc Saint Léger en 2019 puis en récidive en 2022, la justice aurait pu nous la confier. Nous avions en effet proposé de la prendre en charge et de la placer dans un sanctuaire où elle aurait enfin bénéficié de soins et de tranquillité.

Alors que le gouvernement mettait en avant sa « lutte contre la maltraitance animale » en vantant la fin de la présence des animaux sauvages dans les cirques, il a préféré vider les établissements itinérants de leurs animaux au plus vite quel que soit leur sort, qu’importe les solutions que nous avions offertes. Après avoir laissé filer Dumba en Allemagne, où celle-ci est décédée moins d’un an plus tard, Kamala au Royaume-Uni après le décès de sa compagne Mina, ou Nelly et Brigit ainsi que Rosa et Bambi dans un cirque en Hongrie, c’est sans surprise que le ministère de l’Écologie a tout fait pour se débarrasser de Baby, éléphante jetée aux ordures. L’État pense sans doute qu’on va applaudir à ses manœuvres abjectes. Ainsi qu’à l’arrêté ministériel publié le 13 juillet dernier qui permet désormais aux cirques d’obtenir des certificats de capacité équivalents à ceux des zoos.

Nous n’attendons plus rien du ministère qui a livré des animaux d’espèces protégées aux pires conditions qui soient. Mais pour Baby et tous les autres, nous restons pleinement mobilisés. Jusqu’à leur dernier souffle.

Nouvelle double victoire de One Voice : la réactivité et la pugnacité écrivent la jurisprudence pour les ours en Ariège !

Nouvelle double victoire de One Voice : la réactivité et la pugnacité écrivent la jurisprudence pour les ours en Ariège !

Nouvelle double victoire de One Voice : la réactivité et la pugnacité écrivent la jurisprudence pour les ours en Ariège !
02.08.2023
Nouvelle double victoire de One Voice : la réactivité et la pugnacité écrivent la jurisprudence pour les ours en Ariège !
Faune sauvage

Le tribunal administratif de Toulouse suspend les deux arrêtés de la préfecture de l’Ariège publiés le 31 juillet.

Notre détermination pour les ours a permis de ne pas nous en tenir à la décision négative de la semaine dernière. En effet, le tribunal administratif de Toulouse vient de suspendre les deux arrêtés publiés ce lundi soir (31 juillet 2023). Aucun tir d’effarouchement n’aura donc lieu cette nuit ni la prochaine sur les estives d’Arreau (deuxième suspension ordonnée cette année) et d’Ourdouas.

L’audience fixée ce matin était présidée par un juge qui n’avait encore jamais eu à trancher sur nos référés-libertés depuis le début de nos bras de fer hebdomadaires avec la préfecture de l’Ariège. Parmi les questions qu’il a posées, ​​nous avons retenu celle-ci en particulier : si les tirs d’effarouchement sont si nécessaires et importants, pourquoi adopter des arrêtés de si courte durée ?

Nous trouvons magnifique la motivation rendue par le juge pour l’estive d’Arreau, d’autant plus savoureuse après le rejet de la semaine dernière. Plusieurs arguments précis sur lesquels nous bataillons à chaque fois ont été enfin retenus, notamment sur la question des gardiens de nuit, de la preuve de dommages importants et la preuve que des tirs d’effarouchement simple ont eu lieu avant toute escalade dans les mesures mises en place.

Pour le « groupement pastoral » d’Ourdouas, il en a été de même, le juge renvoyant également la préfecture à ses responsabilités. C’est à elle, entre autres, de prouver que les ours sont en cause, pas à nous de justifier qu’ils n’y sont pour rien.

Cette fois, et c’est un grand soulagement, les décisions ont été rendues avant même le début des tirs. Elles vont dans le sens de la position que nous défendons et qui sont plaidées par Maîtres Hélène Thouy et Olivier Vidal. Au-delà du principe, il s’agit aussi et surtout de contrer les abus de la préfecture, qui, rappelons-le, ne publie ces arrêtés que pour satisfaire le lobby de l’élevage, sans pour autant avoir les justifications légales pour le faire.

Une plainte déposée à Nice pour la jument violemment battue à Levens

Une plainte déposée à Nice pour la jument violemment battue à Levens

Une plainte déposée à Nice pour la jument violemment battue à Levens
01.08.2023
Alpes-Maritimes
Une plainte déposée à Nice pour la jument violemment battue à Levens
Animaux familiers

Le week-end du 29 et 30 juillet se tenait la fête du cheval de Levens, dans les Alpes-Maritimes. Une jument a été brutalement battue à coups de pied et de bâton par deux personnes qui ne parvenaient pas à la faire monter dans un camion, devant des dizaines de témoins… Un déferlement de violence qui s’est abattu sur un animal visiblement effrayé et incapable de fuir puisque retenu par une longe. One Voice a notamment déposé plainte pour actes de cruauté.

Sur les vidéos, largement relayées sur les réseaux sociaux le week-end dernier, on voit un homme et une femme violemment battre une jument terrorisée à coups de pied et de bâton, pour tenter de la faire monter dans un camion. Les images sont insoutenables, et les coups si brutaux qu’on entend même le claquement du bois sur le visage et l’encolure de la jument complètement apeurée. Selon les témoins de la scène, une pelle se serait même brisée sur la tête de l’animal face à un tel acharnement.

Des mauvais traitements commis par un professionnel qui n’en serait pas à son galop d’essai…..

Quelle ne fut pas notre stupéfaction d’apprendre que les auteurs des faits ne seraient autres qu’un directeur de centre équestre et la propriétaire de l’animal! Depuis l’annonce de notre dépôt de plainte pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements par un professionnel (une circonstance aggravante), nous avons reçu plusieurs signalements d’anciens cavaliers, témoins de maltraitances envers les chevaux dans cet établissement.

En effet, ces agissements intolérables ne dateraient pas d’hier: il y a des années de cela, et pendant de longues minutes, une ponette aurait été frappée avec un ballon de horse-ball en pleine tête, à tel point que les lanières de celui-ci lui auraient ouvert le chanfrein, allant jusqu’à provoquer des saignements.

Frapper un animal n’est jamais acceptable

Le maire de Levens lui-même, qui explique être intervenu et avoir réussi à charger la jument calmement et sans recours à la force dans un autre camion quelques minutes après les faits, témoignait auprès de Nice-Matin: «Ce n’est pas la première fois que l’on a des problèmes avec lui. C’est un fou, c’est un scandale… On sera derrière les associations, on soutiendra les plaintes qui seront déposées.»

Pour cette jument, nous avons déposé plainte pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements commis par un professionnel (un facteur aggravant) sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité. Afin que justice soit rendue dans cette sordide affaire, nous sommes à l’écoute de tout témoignage de personnes présentes à la fête du cheval de Levens le samedi 29 juillet au moment des faits.