Pas d’accalmie pour les loups, abattus même pendant la période d’allaitement des louveteaux

Pas d’accalmie pour les loups, abattus même pendant la période d’allaitement des louveteaux

Pas d’accalmie pour les loups, abattus même pendant la période d’allaitement des louveteaux
25.04.2023
Pas d’accalmie pour les loups, abattus même pendant la période d’allaitement des louveteaux
Animaux sauvages

En France, il est possible de tuer des loups tout au long de l’année, sans aucune considération pour la période de reproduction et d’allaitement des louveteaux, alors même qu’ils sont considérés comme une espèce protégée. Tous les ans, un quota d’individus à abattre est défini. Cette année, 174 peuvent donc être mis à mort dans le cadre de tirs dérogatoires à leur protection. Au 21 avril 2023, 27 ont déjà été abattus, dont 3 braconnés. Pourtant, plusieurs études scientifiques s’accordent à dire que les tirs ne sont pas la solution pour protéger les troupeaux. Des protections efficaces existent, nos voisins européens les appliquent avec succès alors même que le nombre de loups est bien plus élevé sur leur territoire qu’en France.

Les loups sont des animaux sociaux et sociables. Ils vivent généralement en meute, fondée par un couple qui sera le seul à se reproduire, une seule fois par an. Après la naissance, la louve reste la plupart du temps dans sa tanière auprès de ses petits pendant six à huit semaines. Durant toute cette période, les autres membres du groupe et notamment son partenaire, prennent soin d’elle et la nourrissent. La naissance et l’éducation des louveteaux sont une véritable affaire de famille. Chaque individu aura un rôle décisif à jouer, qu’il s’agisse de la préparation de la tanière avant la mise-bas, de jeux afin de leur enseigner les codes, de leur fournir de l’alimentation solide au moment du sevrage, ou encore de s’occuper d’eux lorsque leur mère s’éloigne. La disparition d’un membre déséquilibre donc toute la structure et l’organisation de la meute.

Des tirs qui mettent en péril la survie et la diversité de l’espèce

Pourtant, en France, les loups peuvent être abattus tout au long de l’année, même pendant la période des naissances. À l’encontre de l’avis du Conseil national de protection de la nature, qui déclarait en décembre 2019 :

«Le fait qu’il n’y ait plus aucune période d’interdiction des tirs, notamment en période de reproduction, semble peu conforme au statut d’espèce protégée dont l’état de conservation reste vulnérable.»

Dans cette délibération, le Conseil ajoute :

«La régulation de long terme de la population de loups nous apparaît être en contradiction avec le droit communautaire et national, et la biologie de la conservation.»

Selon lui, à défaut de les interdire, les tirs devraient au minimum se faire « majoritairement entre juillet et décembre » et être « accompagnés d’une expertise qualitative et quantitative de la prédation ».

Pour nous, aucun tir n’est justifié. Mais l’État, qui autorise l’abattage de loups tout au long de l’année, pourrait au moins suivre ces préconisations minimales… En raison de malnutrition, de maladies, ou même des conditions climatiques, le taux de survie des louveteaux n’est que de 60 % la première année suivant leur naissance. À cause de ces tirs perpétuels, les survivants peuvent par la suite se retrouver privés de leur mère ou d’un membre de leur famille, mettant à nouveau en péril leur apprentissage et leur survie.

En plus d’être abattus, les loups sont aussi régulièrement victimes de collisions routières, comme ce fut déjà le cas pour plusieurs d’entre eux cette année. Ils doivent également faire face à des pièges disposés dans la nature, qui font de nombreuses victimes chaque année. En mars dernier, une louve est morte étouffée dans un collet à renard. Pour elle, nous avons déposé plainte.

Aidez-nous à faire avancer ce combat : signez notre pétition pour faire cesser la persécution des loups.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Gagny, le vendredi 21 avril 2023 à 11 h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Gagny, le vendredi 21 avril 2023 à 11 h

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Gagny, le vendredi 21 avril 2023 à 11 h
18.04.2023
Pour les chats errants, inauguration du Chatipi à Gagny, le vendredi 21 avril 2023 à 11 h

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. La mairie de Gagny, commune située en Seine-Saint-Denis, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants dans la ville avec l’aide de l’association locale Gagny Pet and Co. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. L’inauguration du chatipi aura lieu à Gagny, le vendredi 21 avril à 11h.

L’inauguration aura lieu le vendredi 21 avril à 11 h, devant le chatipi implanté Allée Georges Guyonnet à Gagny, à proximité de la gare. Elle se fera en présence de Monsieur le Maire de Gagny et la municipalité, les Directeurs des Services de la ville, les services de la ville (Politique de la Ville, Fêtes et Cérémonies, Services Techniques et Cause Animale), l’Association Gagny Pet and Co (signataire de la convention Chatipi), l’Association Études et Chantiers et le Centre Socio-Culturel Jacques Prévert de Gagny. Enfin, c’est Lola Rebollo, chargée de campagne errance féline pour One Voice, qui représentera l’association.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi est un dispositif à visée éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une vingtaine sont en cours de développement. Plusieurs chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles car le but de One Voice est fondamentalement de faire de la pédagogie sur les chats. En effet, on décrit trop souvent par erreur ces petits félins comme des animaux indépendants, alors qu’ils sont très affectueux, fidèles et dépendants, ce qui les rend vulnérables en cas d’abandon.

L’errance féline, cela étant, n’a pas l’abandon comme seule source. Ce cercle vicieux, qui concerne onze millions de chats par an en France, part d’a priori erronés sur eux, notamment qu’ils auraient un besoin intrinsèque de se reproduire pour être heureux, ce qui mène leur famille humaine à ne pas toujours les faire stériliser. De nombreuses naissances de chats ont ainsi lieu dans la nature. Ces chatons, quand ils survivent, sont dans tous les cas frappés par la faim, le froid et les maladies. Ils ne sont ni identifiés ni stérilisés, car leurs humains ne sont parfois même pas au courant que ces chatons existent. Or les portées, dans ces circonstances, ne font que se multiplier. Les municipalités ou lieux de vie doivent gérer ces individus confrontés à la misère, qui affectent également la biodiversité.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge 30 kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats au démarrage de l’opération, ainsi que le panneau pédagogique.

La commune, qui a pris en charge la création de la dalle de béton, a par ailleurs organisé un chantier d’insertion avec l’Association Études et Chantiers et le Centre Socio-Culturel Jacques Prévert de Gagny pour la réalisation de l’implantation et du montage du chalet.

Le suivi sanitaire des chats sera quant à lui assuré par l’association locale Gagny Pet and Co, qui se chargera des trappages pour la stérilisation, du nourrissage, des frais vétérinaires au long cours et du nettoyage du chalet. En tout, 20 chats devraient bénéficier du Chatipi de Gagny.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi a été inauguré au début du mois de mars 2022 et présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.

Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale

Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale

Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale
18.04.2023
France
Sondage inédit Ipsos/One Voice : Les Français en grande majorité défavorables à l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Les résultats du sondage Ipsos/One Voice d’avril 2023 que nous publions sont sans appel: les Français appellent de leurs vœux une sortie de l’expérimentation animale. Dans le détail, les résultats vont tous dans le même sens. One Voice se réjouit d’un tel engouement en faveur des animaux, à l’occasion de la Journée Mondiale des animaux dans les laboratoires (le 24 avril). Cette opinion des Français donne de l’espoir dans la perspective des révisions des réglementations européennes en cours, et nous renforce dans notre engagement de chaque jour pour obtenir une réelle transparence sur les tests, et le développement par les industriels de méthodes sans animaux.

Non seulement une grande majorité de la population est défavorable à l’expérimentation animale (trois Français sur quatre!), mais elle l’est quels que soient les produits testés (médicaments, drogues, ou encore produits chimiques – comme les produits ménagers ou les cosmétiques) et les espèces animales concernées. Les Français soutiennent également le développement et l’usage exclusif, quand elles existent, de méthodes de test sans animaux. Enfin, ils lancent un appel clair à plus de transparence. Plus précisément encore :

Une opposition forte au principe de l’expérimentation animale

Les Français sont très largement (74%) défavorables au principe même de l’expérimentation animale, 43% d’entre eux se déclarant même tout à fait défavorables. Cette opposition est non seulement majoritaire, mais elle est également en forte hausse. En vingt ans, elle a progressé de 10 points (comparaison des résultats avec ceux d’une enquête réalisée par Ipsos pour One Voice, par téléphone, du 31 janvier au 1er février 2003, auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus).

Un écart de perception important s’observe entre hommes et femmes. Les femmes sont globalement défavorables à l’expérimentation animale dans une proportion plus forte que les hommes (85% contre 63%).

Au-delà de l’opposition de principe, un soutien clair à l’interdiction de certaines pratiques liées à l’expérimentation animale

Dans le détail, on observe un soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale destinée à tester différents types de produits. C’est le cas pour les produits ou les ingrédients chimiques (66%, +11 points par rapport à 2003), les produits nocifs consommés par l’humain comme le tabac ou la drogue (66%) ou bien encore pour les médicaments (65%). Quel que soit le type de produit sur lequel ils sont interrogés, les Français soutiennent l’interdiction de l’expérimentation animale.

Les Français sont aussi très majoritairement favorables à la fin des captures et élevages d’animaux destinés à l’expérimentation. La plupart des répondants soutiennent la fermeture des élevages situés en France et destinés aux laboratoires, que ce soient les élevages de chiens (85% soutiennent leur fermeture) ou bien les élevages de primates (80%). La capture d’animaux sauvages fait aussi l’objet d’un rejet important : 81% des Français soutiennent l’interdiction de la capture de primates dans la nature en Asie et leur envoi en France pour procéder à des expériences.

Un soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale qui varie selon l’espèce animale, mais qui demeure systématiquement majoritaire

Le souhait d’interdiction de l’expérimentation animale varie selon l’espèce sur laquelle cette expérimentation est réalisée. Les animaux familiers suscitent davantage le souhait d’une interdiction (85% pour les chiens, 84% pour les chats), tout comme les chevaux (84%) ou les primates (81%).

Si le soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale est moins élevé pour d’autres espèces animales, c’est tout de même le cas pour une majorité de répondants pour les insectes (55%) ou les rongeurs (65%).

Quelle que soit l’espèce animale, on observe que les femmes se montrent systématiquement plus favorables à l’interdiction des expériences que les hommes, avec à chaque fois un écart supérieur à 10 points (91% des femmes sont ainsi favorables à l’interdiction de l’expérimentation sur les chiens, contre 80% des hommes).

Les Français plébiscitent le développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale

D’une manière générale, les Français soutiennent l’idée qu’il faut développer les méthodes alternatives à l’expérimentation animale pour ne plus avoir à la faire subir à des animaux (81% défendent cette position contre 19% seulement qui considèrent ces expériences comme une nécessité pour la santé humaine). On observe une nouvelle fois que les femmes sont les plus critiques envers l’expérimentation animale, 86% d’entre elles soutenant le développement des méthodes alternatives tandis que seulement 14% privilégient les expériences à des fins de santé humaine.

Les Français souhaitent également que, lorsque ces méthodes alternatives existent, l’expérimentation animale soit interdite. 87% sont favorables à cette mesure, dont 59% qui y sont même tout à fait favorables. Ils affichent aussi un soutien large (83%, dont 52% qui y sont tout à fait favorables, en hausse de 12 points par rapport 2003) à la mise en place d’une autorité indépendante visant à contrôler que les expérimentations sur les animaux sont nécessaires et ne peuvent être remplacées par d’autres méthodes.

Afin de développer ces méthodes alternatives, ils soutiennent massivement un transfert progressif des financements publics destinés à l’expérimentation animale vers le financement d’organismes scientifiques qui développent des méthodes de recherche sans animaux (89% des Français y sont favorables, dont 54% tout à fait favorables).

Favorables au développement des méthodes alternatives, les Français soutiennent l’autorisation de mise sur le marché de médicaments ayant été testés selon des méthodes alternatives à l’expérimentation animale (84% y sont favorables, dont 46% tout à fait favorables).

Un appel à la transparence en matière d’expérimentation animale

Près de 9 Français sur 10 (87%) considèrent qu’il est important que le consommateur soit informé de l’existence de l’expérimentation animale, lorsque celle-ci a eu lieu, sur les produits qu’il achète. 56% d’entre eux considèrent même cette information comme très importante.

En plus de ce sondage, One Voice organise une action de sensibilisation partout en France et publie un rapport très densément sourcé sur l’utilisation des primates dans les laboratoires après leur capture, leur élevage et leur transport, et le rôle majeur de la France dans ce commerce international. Une pétition est également mise à disposition du public pour faire cesser ce commerce des macaques à longue queue, espèce en danger particulièrement expérimentée.

Télécharger les résultats graphiques du sondage
Télécharger la synthèse des résultats

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale

One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale
18.04.2023
France
One Voice publie un nouveau rapport sur les primates dans l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Sur une vingtaine de pages rigoureusement sourcées, One Voice expose le calvaire infligé par l’expérimentation animale à des milliers de primates chaque année. Et appelle la France à se diriger vers la fin des tests sur animaux, en commençant par renoncer à l’utilisation des macaques à longue queue.

3 000. C’est le nombre de macaques à longue queue à avoir subi des expériences en France en 2020. Ces primates sont les plus fréquemment utilisés en expérimentation animale et les seuls à être aussi massivement victimes de captures dans la nature. Dès 2008, les enquêteurs de One Voice ont infiltré un des nombreux élevages de macaques du Cambodge, où des laboratoires européens passent leurs « commandes » d’animaux à expérimenter. Individus piégés, immobilisés au sol puis enfermés dans des cages pour « produire » des petits qui subiront toutes sortes d’expériences à l’autre bout du monde… Que ce soit au Cambodge, en Indonésie, au Vietnam ou sur l’Île Maurice, la réalité est la même. Et ce alors que les macaques à longue queue ont été déclarés espèce en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en 2022.

Des compagnies aériennes complices

Après une première période d’enfermement en élevage, les singes sont poussés dans des caisses en bois entassées les unes sur les autres dans la soute d’avions. Malgré une campagne acharnée de One Voice contre ces transports par Air France, la compagnie aérienne a longtemps été la seule de cette envergure en Europe à persévérer dans ces vols de l’horreur. Ce n’est qu’en 2022 que nous avons pu crier victoire, Air France annonçant arrêter le transport de primates vers les laboratoires à partir de juin 2023.

La France au cœur de l’industrie

En attendant, les primates continuent à être débarqués en France. Mais notre pays n’est souvent qu’une étape. Au sein de la plate-forme Silabe, un établissement rattaché à l’Université de Strasbourg, des centaines d’animaux sont détenus en quarantaine avant d’être vendus à d’autres pays en Europe.

Les singes sont ensuite exposés à de nouvelles sources de stress et de souffrance. Dans les laboratoires français comme étrangers, les chercheurs ne les arrachent à leur isolement que pour leur implanter des électrodes dans le cerveau, tester sur eux la toxicité de médicaments destinés aux humains ou encore les utiliser pour prélever leurs cellules, leur sang et leurs tissus. Après avoir subi des années de tortures, les singes sont tués, sans avoir jamais rien connu d’autre que la cynique réalité de l’expérimentation animale.

Des avancées attaquées par les testeurs

Avec l’interdiction d’importer dans l’Union européenne de nouveaux primates nés de parents capturés dans la nature et le refus des compagnies aériennes de transporter des singes vers les laboratoires, l’année 2022 fixait un cadre favorable pour l’arrêt des tests sur animaux. Mais, alors que ces avancées ont déjà été si difficiles à arracher, l’industrie, très active auprès des médias et des milieux politiques, reste opposée à tout progrès en faveur des animaux, et n’hésite pas à faire en sorte que les réglementations ne soient pas appliquées. La vigilance et l’action restent de mise.

Forte d’un nouveau sondage qui témoigne d’une opinion publique française plus que jamais favorable à la fin de l’expérimentation animale, qui fait écho à l’obtention de plus d’un million de signatures validées de citoyens européens, One Voice lance une semaine d’action en faveur des primates utilisés dans les laboratoires. Et appelle la France à cesser toute utilisation des macaques à longue queue dans une nouvelle pétition.

Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires Signez pour dire stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires

Rapport – L’expérimentation animale et les primates

Télécharger le rapport

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics

Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
18.04.2023
Réunion à la Commission européenne sur l’ICE Save Cruelty-Free Cosmetics
Expérimentation animale

En tant que membres du comité d’organisation de l’Initiative citoyenne européenne (ICE) Save Cruelty-Free Cosmetics, nous avons participé, le 17 mars 2023, à la rencontre avec des membres de la Commission européenne à Bruxelles. Le but ? Déposer officiellement les 1,2 million de signatures validées, prouvant l’intérêt massif que porte le peuple européen aux animaux victimes de l’expérimentation animale, et présenter les demandes émanant de défenseurs des animaux.

Crédit photos: European Union, 2023

Il s’agissait de la première étape du processus de l’ICE après la collecte et la vérification de l’authenticité des signatures des citoyens européens à la Commission européenne.

Les porte-parole des associations de défense des animaux européennes porteuses de cette ICE, Cruelty Free Europe et l’ECEAE (les deux coalitions dont One Voice est membre), HSI Europe, Peta UK et Eurogroup for Animals, ont donc présenté à nos côtés les trois grands axes des demandes à cinq hauts responsables et à leurs équipes. Thierry Breton, commissaire européen en charge notamment du marché intérieur, Vera Jourová, vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne et de la transparence, ainsi que les directeurs généraux en charge de la Recherche et de l’innovation, du Marché intérieur et de l’industrie, de l’Environnement, ont écouté très attentivement notre exposé et ont posé des questions. L’auditoire de commissaires, directeurs et directrices semblait très à l’écoute de notre présentation.

Le premier axe : la protection de l’interdiction de tester les cosmétiques sur les animaux

Les trois piliers qui ont fait l’objet d’un développement précis étaient les tests des cosmétiques et notre volonté de protéger la directive européenne obtenue de longue lutte, interdisant bel et bien de tester ces produits sur les animaux.

Le deuxième objectif : faire valoir la voix des animaux des laboratoires dans la révision de la loi sur les produits chimiques

Le deuxième pilier était une alerte sur les tests des produits chimiques. En effet, le Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal 2.0) pourrait avoir un effet pervers majeur : celui de multiplier les tests et donc de susciter une augmentation immédiate et drastique du nombre d’animaux utilisés. La révision du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage (CLP) modifie la directive relative aux substances dangereuses (67/548/CEE (DSD)), celle relative aux préparations dangereuses (1999/45/CE (DPD)) et le règlement (CE) nº 1907/2006 (REACH). Or, en tant que défenseurs de la nature et des animaux, nous soutenons ce Pacte vert contre les industriels de la chimie et leurs produits polluants, tout en insistant sur une réduction du nombre d’animaux expérimentés. Nous pensons donc qu’une troisième voie est possible entre ces deux positions (associations environnementales ou industriels).

De fait, nous appelons nos partenaires défenseurs de la nature à ne pas oublier les animaux déjà loin des regards dans les laboratoires. Nous avons plaidé auprès de la Commission pour que tout nouveau test exigé le soit selon des méthodes sans animaux, (un peu comme la loi américaine qui vient d’être votée) afin de respecter l’esprit de la directive européenne, notamment concernant les 3R, exigeant de « réduire » leur nombre dans les laboratoires européens. Alors que depuis la promulgation de cette directive, les chiffres stagnent lamentablement, il ne manquerait plus qu’ils augmentent !

Le troisième point abordé : une sortie de l’expérimentation animale progressive avec de vraies étapes

Nous avons montré aux membres de la Commission européenne présents qu’une perspective de société gagnante à trois niveaux pouvait être atteinte : une solution gagnante pour les animaux eux-mêmes (et c’est le sens de notre ICE), où la fiabilité de la science (et donc la santé) serait envisagée, et où l’industrie serait également gagnante par le développement de nouvelles méthodes et donc d’un nouveau marché. Pour cela, il faut fixer des échéances et des buts à atteindre par étapes, car en la matière, les bonnes intentions ne suffisent plus.

À présent, la Commission analyse notre Initiative. Elle a jusqu’au 25 juillet 2023 pour présenter sa réponse officielle. D’ici là, une audience au Parlement européen est prévue, dont la date n’est pas encore fixée.

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!

One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!
18.04.2023
One Voice mobilisée partout en France, autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires!
Expérimentation animale

À l’occasion de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires le 24 avril 2023, One Voice organise un événement à portée nationale dans plus de vingt villes en France afin d’alerter la population sur l’expérimentation animale dans notre pays, ses ramifications au sein de l’Union européenne et au niveau mondial. En parallèle, une action est également menée sur les réseaux sociaux. L’association accompagne la mobilisation de ses antennes militantes locales de la publication d’un rapport sur les primates victimes d’expériences, et d’un sondage Ipsos inédit, montrant qu’une large majorité de Français est prête à une sortie de ce modèle.

Photo : Véronique Tesson

Le 24 avril est, chaque année, l’occasion de sensibiliser le public sur le sort des animaux dans les laboratoires, partout dans le monde.

Cette année, nous avons décidé de focaliser notre attention et celle du public français sur les primates, capturés dans la nature, élevés puis transportés dans les soutes des avions dans des conditions souvent indignes vers la France, où ils sont soit utilisés dans des expériences, soit réexpédiés aux quatre coins de l’Union européenne. Nous publions donc à cette occasion un rapport très sourcé sur le sujet, et proposons une pétition appelant à la fin de cette situation pour les macaques.

Au moment où l’association et ses partenaires européens viennent de déposer plus d’un million de signatures à la Commission européenne demandant le renforcement de la directive européenne interdisant les tests des cosmétiques sur les animaux, nous publions un sondage IPSOS. Celui-ci montre à quel point la très grande majorité de nos concitoyens appellent de leurs vœux une sortie de l’expérimentation animale et plébiscitent le développement et l’usage de méthodes sans animaux, ainsi qu’une plus grande transparence.

Les actions auront lieu à Amiens (80), Angers (49), Annemasse (74), Bayonne (64), Bordeaux (33), Caylus (82), Chorges (05), Falaise (61), Gannat (03) où se tiendra un rassemblement, La Rochelle (17), Langres (52) (où deux actions auront cours), Lille (59), Lyon (69), Montpellier (34), Nantes (44), Nice (06), Paris (75), Strasbourg (67) (événement dont nous ne sommes pas organisateurs mais auquel nous nous joindrons) et Troyes (10). Certaines antennes proposeront de petites mises en scène avec laborantins et animaux. Nos partenaires de Toronto organisent eux aussi une action au Canada dans une quinzaine de villes.

Veuillez consulter l’événement national ou chaque événement local avant de vous rendre sur place pour vous assurer qu’aucune modification n’a eu lieu.

03 Gannat (21 et 22/04) 15, avenue des Portes Occitanes du 21/04 à 10h au 22/04 à 16h30
05 Chorges (23/04) Rue Grande 10h à 15h
05 Briançon (23/04) Cité Vauban 9h à 11h
06 Nice (22/04) Place Masséna 14h à 16h
10 Troyes (29/04) 71, rue Émile Zola 15h à 17h30
17 La Rochelle (22/04) Place de l’Hôtel de ville 14 h à 17h
33 Bordeaux (23/04) Place de la Comédie 14h à 17h
34 Montpellier (29/04) Place de la Comédie 10h30 à 13h
44 Nantes (22/04) Place Royale 15h à 17h
49 Angers (29/04) Rue Lenepveu 14h30 à 17h30
52 Langres (24/04) Marché de Langres 8h à 17h
52 Langres (28/04) Marché de Langres 9h à 17h
59 Lille (29/04) Place Richebé 14h à 16h
61 Falaise (22/04) adresse à confirmer 9h à 11h
64 Bayonne (22/04) Carreau des Halles 15h à 17h
67 Strasbourg (22/04) Organisation par : 269 life, Infoseite Black Forest for Animals e.V, Pro Anima 13h30 à 16h30
69 Lyon (29/04) Place Saint Jean 13h30 à 16h
74 Annemasse (02/09) reporté  
75 Paris (22/04) Place de l’Hôtel de ville 14h30 à 16h
80 Amiens (22/04) Place René Goblet 14h à 16h
82 Caylus (29/04) 10, avenue du Père Évariste Huc 10h à 12h

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
17.04.2023
Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte
Animaux familiers

Au début du mois de février, Mani a été retrouvé agonisant, un collet manquant de lui sectionner une patte. Même s’ils sont autorisés par la loi, ces pièges n’en font pas moins souffrir leurs cibles. Chaque année, des milliers d’animaux sont piégés au simple motif qu’ils causeraient des dégâts aux activités humaines. Mani en a été la victime collatérale.

L’histoire de Mani

Le 12 février dernier en rentrant chez lui, un couple aperçoit un chat prostré dans son garage. En s’approchant, stupeur : il se rend compte que la patte arrière droite de l’animal est prise dans un collet. Ce dernier agissant comme un garrot, le pied est extrêmement enflé. Pris en charge par l’association Pattes Pas Trouille et conduit chez le vétérinaire, celui-ci estime que ce chat baptisé Mani a passé au minimum trois jours avec le lacet autour de la patte ! Il constate par ailleurs une plaie par striction violente, un œdème, une stase veineuse (le sang ne circule plus correctement dans la veine) et même des lésions de type gangrène. À ce moment-là, le pire est à craindre et l’amputation est envisagée.

Une question reste en suspens… Comment Mani a-t-il pu se libérer ? A-t-il pu lui-même briser le fil métallique en se débattant, complètement terrorisé ? Ces pièges étant conçus pour immobiliser des renards ou même des blaireaux, cela est peu probable… Le piégeur a-t-il préféré couper son matériel, ne souhaitant pas s’embarrasser à porter secours à un animal souffrant ?

Un cas qui n’est malheureusement pas isolé

Si Mani a eu la chance de trouver de l’aide et d’être soigné, ce n’est pas le cas des milliers d’animaux sauvages qui décèdent chaque année à la suite d’un piégeage. Tuants ou non, ces pièges sont parfaitement légaux. Ils sont utilisés pour mettre à mort les « ESOD », des animaux accusés de commettre de prétendus dégâts aux intérêts humains, alors qu’ils essayent simplement de survivre dans une nature dégradée par les humains.

En fonction du modèle, ces pièges brisent la nuque, enserrent un membre, enferment dans une boîte. Lorsque les animaux ne meurent pas sur le coup, ils seront abattus par le piégeur après de longues heures d’attente et de terreur. En plus de faire souffrir des animaux injustement considérés comme « nuisibles », ces instruments de torture ne sont pas sélectifs et les victimes collatérales sont nombreuses. Le mois dernier, une louve (appartenant à une espèce protégée) est morte étouffée dans un collet à renard. Il y a quelques semaines, Cooper, un border collie, a été pris dans un piège
à mâchoire
pourtant interdit.

Contre toute attente, après deux mois de convalescence, Mani va mieux. Des semaines de soins minutieux, d’antibiotiques, d’antidouleurs, de pommades, de cortisone, de bains, de pansements, mais aussi et surtout des semaines de souffrance : chairs nécrosées, décomposition et chute des muscles et tendons avant régénération. Aujourd’hui, ce survivant va bien et sa patte est sauvée. Nombreux sont ceux qui n’ont pas cette chance.

Ce beau félin noir a depuis rejoint une famille aimante et n’aura plus jamais besoin de se battre pour survivre à l’extérieur. Contrairement à lui, des millions de chats errants continuent de souffrir chaque jour dans nos rues et campagnes.

Pour Mani et pour que le calvaire qu’il a vécu ne soit pas négligé, nous avons porté plainte et représenterons aussi Pattes Pas Trouille. Pour mettre un terme à ces pratiques barbares et  demander avec nous un plan national d’urgence pour eux, signez notre pétition.

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption

À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
12.04.2023
Loire-Atlantique
À Saint-Herblain, le salon du chiot piétine le délai légal de réflexion précédant l’adoption
Animaux familiers

Le 26 février, notre antenne de Loire-Atlantique a sensibilisé le public venu au salon du chiot de Saint-Herblain. Nous y avons à nouveau constaté le traitement que ce type d’événement réserve aux animaux, qui y sont vus comme de simples marchandises. Une réalité à laquelle ne change rien le certificat d’engagement et de connaissance entré en vigueur en octobre 2022 à la suite de la loi contre la maltraitance animale.

Des animaux rabaissés au rang d’objets

Les images filmées par nos militants au salon du chiot de Saint-Herblain ne mentent pas. Parqués à trois ou quatre, voire plus, dans des enclos minuscules, les chiots sont allongés, inertes ou très agités, remplissant l’espace de leurs aboiements. Toute la journée, ils sont soumis au stress, au bruit et au passage des nombreux visiteurs. Certains ont tout juste deux mois, mais tous sont ici pour être vendus au premier «coup de cœur», comme s’ils n’étaient que d’adorables peluches.

Derrière la présence de tous ces jeunes animaux, on devine l’exploitation de chiennes et de chattes forcées à «produire» toujours plus de petits pour alimenter un commerce lucratif. Au point qu’il arrive, comme le dénonce une éleveuse, que certaines donnent à nouveau naissance alors qu’elles n’ont même pas fini d’allaiter leur dernière portée.

Pour protéger chiens et chats, rien d’autre qu’une mesure inapplicable..…

Censé lutter contre les achats compulsifs, le certificat d’engagement et de connaissance compris dans la loi contre la maltraitance animale devrait être appliqué depuis le 1er octobre 2022. Mais une fois de plus, nous avons relevé que le délai de réflexion de sept jours imposé entre sa signature et l’adoption n’était pas respecté. Rencontré alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui un chiot dans les bras, un couple confirme à l’un de nos militants avoir bel et bien signé un document… fourni sur place et antidaté. Ainsi, la décision de s’engager auprès d’un animal pour de nombreuses années a été mûrie pendant… cinq minutes.

Une comportementaliste, allée à la rencontre des éleveurs présents à Saint-Herblain et rencontrée par nos militants, s’offusque de cette situation:

«Ils n’ont aucun moyen de valider les sept jours de délai. Les gens peuvent télécharger un certificat sur Internet, le signer, l’antidater et puis c’est bon, ok, j’adopte. C’était une question que j’avais en venant à ce salon: comment ça se passe par rapport à cette loi qui est passée l’année dernière? Et puis visiblement, bon an, mal an, on contourne un peu, il n’y a pas de réglementation.»

….. et des sanctions purement symboliques

Mais comment pourrait-il en être autrement quand aucun moyen de contrôle extérieur n’est prévu par la loi? Peut-on attendre des éleveurs qu’ils garantissent l’application du délai de réflexion alors que leur intérêt est de vendre le plus d’individus possible? Quand on sait qu’en cas de manquement ils ne risquent qu’une amende de 450 euros pour un chiot vendu entre 1500 et 2000 euros, on comprend que le fameux certificat n’est qu’un énième gadget.

Nous dénonçons depuis toujours les animaleries et tous les événements qui nourrissent la spirale de l’abandon et de l’errance. Comme ils l’avaient déjà fait à Antibes en février dernier, nos militants se sont mobilisés pour sensibiliser les visiteurs, les invitant à se tourner vers un refuge où de nombreux animaux attendent de trouver une famille.

Pour que cette situation cesse, signez notre pétition pour une meilleure protection juridique de nos compagnons chiens et chats. Et demandons aussi ensemble qu’un plan d’urgence contre l’errance féline soit enfin mis en place.

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »

Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
11.04.2023
Arles
Arles : un prêtre proteste contre la corrida entouré de « taureaux morts »
Exploitation pour le spectacle

Le Père Robert Culat, prêtre avignonnais, a dénoncé la tauromachie à quelques pas des arènes d’Arles avec PETA et One Voice

« C’est un péché de torturer les animaux » : c’est le message brandi lundi 10 avril 2023 à Arles par le Père Robert Culat, prêtre catholique du diocèse d’Avignon, en cette Féria de Pâques. Il s’est tenu non loin des arènes d’Arles en amont de la corrida de rejón, aux côtés de militants de PETA et de One Voice portant des cornes de taureaux et gisant au sol, pour rendre hommage aux victimes de la corrida et rappeler que cette activité cruelle est en désaccord total avec les valeurs de compassion que soutiennent les deux associations, l’Eglise catholique et notre société en général.

Crédit photos: Peta

« Chaque taureau, comme tout animal, est un être sensible, capable d’éprouver la souffrance. Il est une créature de Dieu digne de respect, et comme le pape François l’enseigne, ‘toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine’ », déclare le Père Robert Culat. « Dans le contexte de la fête de Pâques, des corridas sont données à Arles. Mais Pâques est la fête de la vie du Christ ressuscité, de celui qui a remplacé les sacrifices d’animaux par le sacrement de la messe – comment est-il possible d’associer la victoire de la vie dans la résurrection à un spectacle qui donne la mort ? ».

Dans l’une de ses prières, le pape François indique la responsabilité des êtres humains : « Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi ». Pourtant, lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres. Ils sont tourmentés et poursuivis à cheval, se font planter des piques et des banderilles dans le dos et le cou. Lorsqu’ils sont affaiblis par leurs hémorragies, le matador (tueur) tente de les achever mais il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang quand il rate sa cible et que l’épée transperce les poumons au lieu du cœur. Souvent, lorsque c’est la moelle épinière qui est atteinte, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements » et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé.
One Voice, quant à elle, a mené de nombreuses enquêtes dans le milieu taurin et s’oppose notamment à ce que les enfants soient formés à tuer de jeunes taureaux et assistent à des corridas. L’association, qui appelle à une éthique animale et planétaire, soutient également l’interdiction de l’exception culturelle appliquée à ce qui n’est ni plus ni moins que la mise en scène d’actes de cruauté sur des êtres sentients.

PETA et One Voice encouragent celles et ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire aux maires des villes taurines, dont Arles, pour leur exprimer la forte opposition qu’il y a aujourd’hui à la corrida. En effet, 75 % de la population est favorable à l’interdiction des corridas en France.

Partager sur

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France

Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
11.04.2023
Union Européenne
Expérimentation animale : les chiffres de l’Union européenne pour 2020 accablent la France
Expérimentation animale

Le 31 mars 2023, la Commission européenne a publié un rapport révélant les statistiques de l’expérimentation animale dans les États membres pour l’année 2020. Des chiffres très élevés auxquels a largement participé la France, qui compte toujours parmi les pays réalisant le plus d’expériences sur des animaux.

En 2020, près de 8 millions d’animaux ont été expérimentés pour la recherche et les tests, et plus de 680 000 pour la création et le maintien de certaines lignées génétiquement modifiées. Ces chiffres, déjà inacceptables, ne comptabilisent même pas tous les individus passés entre les mains des laboratoires. Des animaux utilisés uniquement pour leurs tissus ou des invertébrés autres que les céphalopodes, il ne reste aucune trace.

Sanglant podium pour l’Hexagone…

Une fois de plus, la France joue un rôle de premier plan dans cette hécatombe. Déjà dénoncée pour avoir largement participé à des expériences illégales en 2019, elle s’est retrouvée l’année suivante sur le podium des trois plus gros utilisateurs de l’Union européenne avec plus de 1 600 000 procédures, aux côtés de l’Allemagne et de la Norvège.

Mais ce n’est pas tout. Non contente d’utiliser un nombre record d’individus chaque année, la France fait également partie de ceux qui leur infligent le plus de souffrances. Alors que la proportion de procédures dites « sévères » stagne entre 8 et 10 % dans l’Union européenne (UE) depuis 2015, elle reste entre 14 et 19 % en France. La proportion de tests dits « modérés » a quant à elle augmenté dans notre pays, au détriment de celle des tests dits « légers ». À croire que chez nous, on aime avancer à reculons…

… et acharnement sur les macaques crabiers

Mais penchons-nous sur le cas des macaques crabiers. Le nombre d’individus utilisés pour la première fois dans l’UE a diminué depuis 2018, atteignant 4 220 animaux expérimentés en 2020. La France aurait pu suivre le mouvement. Il n’en a rien été. Sur ce même laps de temps, la part de ces animaux ayant subi des tests dans notre pays a augmenté de 5 %. Comme si cela ne suffisait pas, il a eu de plus en plus recours à des individus originaires d’Asie, où ils sont en danger d’extinction, et utilise toujours deux fois plus de macaques crabiers dont les parents ont été capturés dans la nature que les autres États membres.

Face à ces chiffres toujours aussi révoltants, nous renouvelons notre demande d’un vrai programme de sortie de l’expérimentation animale partout en Europe, parallèlement à un vrai financement du développement des méthodes de recherche sans animaux.

Consultez notre site consacré aux analyses des données ministérielles pour en savoir plus sur l’expérimentation animale et ses victimes en France.