Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
26.06.2024
Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
Animaux sauvages

Abandonner des cadavres dans la nature, nouvelle passion des chasseurs ? Après les renards du Jura, c’est au tour de sangliers dans la Nièvre de faire les frais de ce « loisir » qui tue chaque année des dizaines de millions d’animaux. Des animaux blessés, agonisant de longues heures, des corps en décomposition laissés au milieu des bois : voilà les effets de la chasse dans les campagnes ! Pour ces sangliers, nous portons plainte contre X.

Pour les chasseurs, les sangliers, des déchets comme les autres !

Alors qu’ils profitent de l’arrivée de l’été en forêt, des promeneurs de la Nièvre tombent sur un spectacle macabre : des cadavres de sangliers. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises : à quelques mètres de là, dans un tas de fumier, ils entendent une respiration lourde : un sanglier grièvement blessé agonise là, sans doute depuis de nombreuses heures.

Dans ce département, la chasse est censée être fermée depuis fin février. Mais pour les sangliers, il n’y a aucun répit ! Ils peuvent être abattus dès le 1er juin, voire avant pour les détenteurs d’une autorisation. Et, bien sûr, ils peuvent être massacrés toute l’année sur ordre du préfet dans le cadre de battues administratives souvent illégales, ou sur simple demande dans le cadre du classement « ESOD ». Un massacre en continu.

Pour dire stop à ces comportements révoltants, nous portons plainte !

Tirer sur des animaux et abandonner leurs restes en pleine forêt, en blesser certains et les laisser agoniser pendant des heures, mutiler les cadavres et les exposer comme des trophées… Et ils osent parler de « l’éthique de la chasse » !

Il y a quelques semaines, nous obtenions la condamnation d’un lieutenant de louveterie pour avoir abandonné des dizaines de dépouilles de renards dans un cours d’eau. Aujourd’hui, c’est pour les sangliers que nous demandons justice ! Nous portons plainte ce jour. Pour dire non à ces pratiques, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

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Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Exploitation pour le spectacle

Grâce à un signalement, nous avons retrouvé Samba. À la mi-juin, le cirque d’Europe avait pris ses quartiers à Illiers-Combray en Eure-et-Loir pendant quelques jours. Pour la première fois, Samba est montrée du ciel, et la petitesse de son enclos avec. Nous déposons une nouvelle plainte sur la base de ces images et demandons à ce qu’elle soit placée dans un sanctuaire.

Bientôt, l’exploitation d’animaux sauvages sera interdite dans les cirques itinérants. Mais nos dirigeants, au lieu d’ordonner d’office leur placement dans des sanctuaires, offrent aux circassiens la possibilité de se sédentariser tout en continuant d’exploiter ces animaux.

Solitude et confinement

Pour la première fois, nous dévoilons des images de Samba prises du ciel. Un enclos de fortune, minuscule, vide de toute occupation, et la solitude. L’ennui le plus total pour cet animal si intelligent et sociable, qui, dans la nature, parcourt en famille plusieurs dizaines de kilomètres par jour. La sédentarité est la première cause de troubles arthritiques et de douleur chez les éléphants captifs comme l’ont confirmé les nombreux scientifiques qui ont expertisé nos images de Samba. Sa jambe arrière gauche la fait souffrir, il n’y aucun doute à cet égard. À plusieurs reprises, elle la soulève pour alléger la pression causée par le manque d’activité et son surpoids.

Des postures qui lui font mal

Lors des spectacles, guidée par un bâton et sous la menace d’un crochet, Samba est contrainte d’exécuter des « numéros » ridicules. Contrairement à d’habitude, elle porte désormais des bandeaux sur les chevilles. Serait-ce pour cacher des blessures à la vue du public ?

L’expert que nous avons contacté le confirme : « En outre, Samba est forcée à adopter des positions et comportements extrêmement anormaux, comme monter sur une toute petite plate-forme et tourner autour à plusieurs reprises. Elle est également obligée de peser de tout son poids sur deux pattes seulement, et parfois la patte arrière gauche supporte un poids excessif et anormal. Les exercices effectués pendant le spectacle peuvent également être un facteur contribuant à la boiterie. »

Pourtant, tout est prêt pour elle. Une place l’attend dans un sanctuaire, les transporteurs sont opérationnels. Nous avons les capacités d’organiser son transfert et nous sommes engagés à tout prendre en charge. Il manque juste l’accord des autorités.

Nous déposons plainte une nouvelle fois. Nous continuons de nous battre pour Samba, afin qu’elle ne soit pas envoyée dans un zoo-mouroir comme Baby, ni ne termine sa vie prisonnière d’un cirque. Signez notre pétition demandant son placement dans un sanctuaire.

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Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
24.06.2024
France
Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
Autre campagne de l’association

Le 9 juin dernier, l’extrême droite a réalisé une percée historique en France lors des élections européennes. Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale prononcée par Emmanuel Macron, de nouvelles élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains, laissant planer le risque de voir ce courant politique s’emparer du pouvoir. Focale pour le Sauvage, One Voice, l’ASPAS et le Pôle Grands Prédateurs s’opposent et dénoncent fermement le programme écologique de façade porté par l’extrême droite, et appellent chaque citoyen à soutenir les candidats réellement engagés pour le Vivant.

Tant à travers ses votes dans les différentes chambres du Parlement que par ses prises de position, l’extrême droite est une réelle menace pour la biodiversité, le climat et la cause animale. Face au risque de voir ses idées arriver au pouvoir dans les prochains jours, et en tant qu’associations de défense et de protection de la faune sauvage, nous ne pouvons rester indifférentes face à une telle situation.

Nos associations tiennent en particulier à souligner que le Rassemblement National s’est opposé au Pacte Vert européen et à la loi sur la restauration de la nature, loi permettant la mise en place de mesures de restauration de 20% des écosystèmes dégradés en Europe.

Nous rappelons également que les représentants de ce parti militent en faveur du déclassement des loups en tant qu’espèce strictement protégée et prennent régulièrement la défense des pratiques de chasse ou d’élevage les plus cruelles telles que la chasse à courre, la vénerie sous terre, le piégeage ou l’élevage industriel. Plus largement, le Rassemblement National s’oppose aux propositions les plus ambitieuses en termes de protection de l’environnement.

Nous sommes enfin très inquiets pour les libertés associatives, qui ont été restreintes là où les élus du Front National avant eux puis du Rassemblement National (et autres d’extrême droite avec ou sans étiquette) ont été en position de pouvoir.

Ainsi, parce que la biodiversité a besoin de nous, nos associations de protection de la nature et de défense des animaux (y compris humains) appellent à la mobilisation des citoyennes et citoyens engagé·e·s pour le Vivant pour faire barrage à l’extrême droite et à aller voter lors de ces élections législatives anticipées.

Le 30 juin et le 7 juillet, votons pour un monde vivable et respectueux du Vivant !

Focale pour le Sauvage
One Voice
ASPAS
Pôle Grands Prédateurs

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
17.06.2024
Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586 558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
Expérimentation animale

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche continue inlassablement d’approuver des projets imposant souffrance et mort à des animaux. Un quart du nombre annuel d’animaux utilisés a été dépassé en seulement neuf jours.

Avec près de 75 % de Français défavorables à l’expérimentation animale et le soutien de nos représentants politiques, nous continuons de demander la transparence ainsi que le recours aux méthodes alternatives et le financement de la recherche qui leur est consacrée ! Engagez-vous avec nous: écrivez !

Le MESR a récemment déclaré que 2 158 058 utilisations d’animaux ont été faites en 2022. Ce chiffre est trompeur car il ne prend en compte que les premières utilisations d’un animal. En réalité, il y a donc bien plus d’expérimentations effectuées dans l’année. Le destin de 586558 animaux a ainsi été scellé en quelques jours, du 23 au 31 mai : 537266 souris, 480 singes, 91 chiens, 80 chats, 752 hamsters, 12477 rats, 5700 lézards, 13823 poissons, 7360 grenouilles, 1094 cochons, 1653 lapins, 70 moutons, 60 vaches, 5102 poules et 550 autres rongeurs (certains projets ne prennent pas la peine de préciser l’espèce)… Quasiment tous seront ensuite euthanasiés. C’est l’épouvantable réalité des laboratoires français!

Nous mettons en lumière une sélection représentative mais non exhaustive de ce qui est approuvé tous les jours par nos institutions…

Des centaines de singes :

Les chiens :

Des chiens seront aussi exploités pour l’essai de médicaments et endureront des douleurs liées à l’injection ainsi que de potentielles complications telles qu’hypotension artérielle ou arythmies.

Les grenouilles :

Des milliers de têtards de xénope seront utilisés pour tester des composés pharmacologiques et soumis à des toxicités pouvant entraîner la mort, de potentielles paralysies ainsi que du stress et des douleurs. Les poissons ne sont pas en reste puisque plusieurs centaines d’entre eux ont été victimes d’un essai visant à déterminer la toxicité aiguë d’une substance chimique. La gravité du projet est classée sévère.

Les lapins :

Ils font également partie des victimes de cette semaine… L’un des projets nous a particulièrement marqués: si le lapin ne réussit pas les tests d’entrée à l’essai, il est automatiquement tué. Dans le cadre d’un autre projet, 1155 lapins subiront tous une chirurgie où une substance sera administrée dans l’œil pour ensuite endurer une série d’examens douloureux avec inflammations des tissus oculaires ou encore décollements de la rétine. Ils seront évidemment tous euthanasiés à la fin des procédures.

Les petits herbivores :

Enfin, les rongeurs sont, encore et toujours, les plus grandes victimes de l’expérimentation animale. Ils représentent environ 94 % de l’ensemble des animaux testés pendant cette période, soit 551045 petits herbivores. En voilà quelques illustrations :

 

Nous exigeons que les laboratoires utilisent systématiquement les méthodes alternatives comme la loi l’exige, et que les professionnels se forment aux tests sans animaux. Aussi demandons-nous à nos représentants politiques d’allouer un réel financement à la recherche consacrée à ces méthodes. Une volonté politique forte traduite en actes est nécessaire pour surmonter l’immobilisme et adopter enfin une approche novatrice !

Pour mettre fin à ces méthodes cruelles vouant des millions d’êtres sentients chaque année à la souffrance et à la mort, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale grâce à un changement éthique traduit en actes. Vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : téléchargez le courrier-type.

Photo générée à l’aide de l’IA

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures
17.06.2024
La plainte de One Voice pour une chatte tuée par un tir en Bretagne est classée sans suite.
Animaux familiers Noiraude aurait dû mourir de vieillesse mais…

Atteinte par une balle dans une commune proche de Rennes, Noiraude a été retrouvée très affaiblie par sa famille. Après avoir perdu beaucoup de sang, la chatte a succombé à ses blessures à la clinique vétérinaire où elle avait été immédiatement transportée. One Voice s’est mobilisé pour elle mais notre plainte a malheureusement été classée sans suite.

Lorsqu’elle a été découverte allongée dans son panier à l’extérieur de sa maison, samedi 9 mars, Noiraude était à l’agonie, du sang coulant de son oreille gauche et les pattes trop faibles pour soutenir son corps. Où avait-t-elle bien pu être touchée par la balle à l’origine de ces saignements ? Pour que la chatte réussisse à se traîner jusqu’aux siens après avoir subi un tel tir, l’accident, si c’en est un, n’avait pas dû se dérouler bien loin… Ses humains l’ont rapidement emmenée chez une vétérinaire. Un tympan éclaté, un œil perdu, une vertèbre abîmée et le projectile toujours logé dans le cou avec de multiples éclats dans le crâne, Noiraude était très anémiée au moment de sa prise en charge, du fait de l’hémorragie. Tout a été tenté pour la sauver. Malgré les soins d’urgence qui lui ont été administrés, elle n’a pas survécu.

Une vie en proie aux chasseurs…

En contrebas du jardin où la chatte s’était réfugiée, tout près des habitations, des ragondins sont traqués par des chasseurs. Classés dans la sinistre liste des «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» (ESOD), comme les renards, les martres ou encore les corbeaux freux, ces animaux peuvent être tués par des fusils et des pièges presque tout au long de l’année.

Pour ceux qui les mettent à mort, Noiraude n’est qu’une victime collatérale de plus, à l’image de Mani, retrouvé la patte prise dans un collet, ou de Snooky, amputé de son majeur et de son annulaire à cause d’un piège à mâchoire.

… et à l’errance

Des années avant cette ultime violence, la petite chatte avait été confrontée au fléau de l’errance. Née sans foyer, vulnérable aux maladies, aux intempéries et à la cruauté de certains humains, elle avait finalement eu la chance d’être recueillie avec sa mère par une famille aimante. Des milliers de félins ne peuvent pas en dire autant et meurent chaque année dans la rue, oubliés de tous, quand ils ne sont pas abattus en fourrière.

Noiraude aurait dû mourir de vieillesse, en paix et aimée, chez elle, longtemps après un huitième anniversaire qu’elle ne pourra pas fêter. Les balles qui ne cessent de siffler dans nos campagnes lui ont ôté ce droit. Pour elle, nous avions porté plainte aux côtés de sa famille. Une demande finalement classée sans suite quelques semaines plus tard. Comme trop souvent, le responsable, non identifié, restera impuni.

Pour tous les chats errants, signez nos pétitions pour demander un plan national d’urgence et la fin des euthanasies dans les fourrières.

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Chasse

Alors que les blaireautins sortent à peine de leurs terriers et que les déterreurs s’apprêtent à entrer en action, nous renforçons plus que jamais la pression sur les préfets! Avec AVES et l’ASPAS, nous serons au tribunal administratif de Bordeaux le 19 juin à 10h pour obtenir la suspension en urgence du déterrage dans le Lot-et-Garonne et le 26 juin à 10h pour la Gironde. Ailleurs en France, les juges se prononceront définitivement sur les périodes complémentaires de 2023 dans le Puy-de-Dôme, la Savoie, le Rhône, la Vienne, en Charente-Maritime, en Corrèze, en Essonne, dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor. Neuf autres audiences sont d’ores et déjà prévues.

Agir en urgence pour sauver les blaireaux..…

Finistère, Aveyron, Cher, Morbihan, Eure, Côtes-d’Armor… Dans tous ces départements, les chasseurs ont dû laisser leurs pelles au garage et devront se contenter de promenades en forêt au lieu de massacrer des animaux jusqu’au fond de leur terrier! Si ces procédures ont déjà permis de sauver 2300 individus, notre combat est loin d’être terminé : malgré les décisions de justice délivrées en urgence partout en France, des préfets continuent d’autoriser des périodes complémentaires à la saison de chasse où les blaireaux sont déjà vulnérables.

Nous sommes sur le pont et attaquerons partout où nous le pouvons ces dérogations révoltantes! Les 16 et 26 juin à 10h, avec AVES et l’ASPAS, nous plaiderons au tribunal administratif de Bordeaux pour obtenir la suspension du déterrage estival dans le Lot-et-Garonne et en Gironde.

….. et mettre fin à la période complémentaire de vénerie sous terre dans tous les départements

Au printemps 2023, ces recours nous avaient permis, à l’issue d’un marathon de plusieurs mois, de sauver près de 4000 vies. Dans tous ces départements, les juges doivent désormais se prononcer définitivement sur la légalité de toutes ces autorisations ! Dans les semaines qui viennent, de nombreuses audiences «au fond» sont prévues :

  • le 13 juin à 10h à Clermont-Ferrand pour le Puy-de-Dôme (avec FNE Aura, FNE 63 et LPO Aura, AVES et Animal Cross);
  • le 20 juin à 14h15 à Grenoble pour la Savoie (avec FNE Aura, FNE 74, LPO Aura et Animal Cross);
  • le 25 juin à 14h30 à Lyon pour le Rhône (avec FNE Aura, FNE Rhône et LPO Aura) ;
  • le 27 juin à 9h30 au tribunal de Poitiers pour la Vienne (avec la LPO et Vienne Nature) et la Charente-Maritime;
  • le 27 juin à 9h30 à Limoges pour la Corrèze;
  • le 28 juin à 10h30 à Versailles pour l’Essonne ;
  • le 1er juillet à 9h45 à Rennes pour le Morbihan et les Côtes d’Armor (avec AVES).

 

Les heures de la période complémentaire de vénerie sous terre sont plus que jamais comptées. Face à ce danger, les chasseurs, se considérant comme des victimes et inversant dans leur aveuglement le rapport des forces en présence, ont appelé à la « mobilisation générale » et feront tout pour défendre leur «loisir» ! Mais qui a les fusils? Qui persécute qui? Les blaireaux et la nature sont ceux qui portent les stigmates de leurs agressions.

Nous poursuivrons le combat aussi longtemps qu’il le faudra, et porterons la voix de ces animaux, en coordination avec toutes les associations engagées dans ce combat ! Pour nous soutenir, signez nos pétitions pour la fin du déterrage, la protection des blaireaux, et pour une réforme radicale de la chasse !

Les suspensions d’ores et déjà obtenues pour le printemps 2024 au 10 juin 2024: Finistère, Aveyron, Morbihan, Cher, Côtes-d’Armor, Eure.

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?…
11.06.2024
Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel
Delphinariums

Dans les grandes lignes, la loi du 30 novembre 2021 promettait l’interdiction de détention de cétacés dans les parcs aquatiques ainsi que celle de leur reproduction à compter de 2026. Mais après les effets d’annonce, lorsqu’on se penche sur les astérisques, la réalité est tout autre. Les delphinariums peuvent continuer leurs activités dès lors que l’exploitation d’orques ou de dauphins relève de « programmes scientifiques ». Pourtant, presque trois ans après l’entrée en vigueur de la loi, ces termes ne sont toujours pas définis, laissant le champ libre à de multiples interprétations.

En attendant, le ministère de la Transition Écologique a ouvert une consultation publique jusqu’au 18 juin, avec un projet d’arrêté visant à fixer les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements autorisés à héberger des spécimens vivants de cétacés.

Des progrès de façade

Si, sur la forme, le projet semble présenter certaines améliorations concernant le bien-être des orques et dauphins prisonniers de ces parcs, plusieurs dispositions restent critiquables.

La loi de 2021 interdit les spectacles de cétacés. Néanmoins, la définition de « spectacle » prévue dans le projet d’arrêté laisse la porte ouverte à des détournements.

« Est considérée comme spectacle la mise en scène à des fins de divertissement devant un public d’exercices réalisés sous la contrainte par des cétacés, ainsi que ceux ne correspondant ni à des comportements propres de l’espèce, ni à des intérêts pédagogiques, ni à des entraînements médicaux. »

Qu’est-ce qu’une « contrainte » ? Qu’est-ce qu’un « intérêt pédagogique » ?

Ce projet prévoit également d’autoriser la reproduction des dauphins sous conditions, notamment dans le cadre de la notion non définie de « programmes scientifiques ». Les parcs gardent donc la possibilité de renouveler et augmenter leurs « stocks », et perpétuer indéfiniment la reproduction de cette espèce dotée d’une intelligence et sensibilité extrêmes.

Une disposition à laquelle le Conseil national de la protection de la nature s’est opposé, soulignant que « la possibilité de continuer à détenir non seulement les animaux des espèces d’Orque et de Grand dauphin détenus antérieurement au 2 décembre 2026 mais aussi de permettre (sous réserve d’autorisation), de reproduire en captivité les grands dauphins dans le cadre de la réalisation de programmes scientifiques, est non seulement non justifiée mais constitue aussi une porte ouverte à l’accroissement du nombre d’animaux dans les établissements, voire la cession à des établissements étrangers. »

De nouvelles normes viennent également réglementer le transport de cétacés. Jusqu’ici, il n’existait aucune limite de temps. Les transports sont désormais limités à… vingt-quatre heures. Les exportations partout dans le monde seront donc autorisées, laissant la possibilité à Marineland de vendre et envoyer Wikie et Keijo au Japon. Que penser également lorsque l’on se rend compte que c’est le « le vétérinaire de l’établissement de départ » qui sera chargé d’évaluer l’état de santé et donc l’aptitude des animaux à voyager, préalablement au transport ? Le même vétérinaire qui serait donc mandaté par le delphinarium, et non pas un spécialiste indépendant.

 

En janvier, nous avons obtenu de la justice qu’elle empêche le départ de Wikie, Keijo et Inouk au Japon, le temps de l’expertise vétérinaire indépendante que la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonnée. Depuis, Inouk est décédé, quelques mois seulement après Moana, lui qui n’a connu qu’une vie de captivité. Pour sa famille, nous continuons de nous mobiliser pour obtenir leur placement dans un sanctuaire. Rejoignez-nous dans ce combat, signez notre pétition.

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
05.06.2024
Ile-de-France
Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
Expérimentation animale

Dans le laboratoire de Brunoy, dépendant du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), on euthanasie et on décapite des petits lémuriens. Le tout dans une opacité bien opportune. Mais dans sa décision rendue le 31 mai 2024, le tribunal administratif de Versailles a ordonné au MNHN de communiquer à One Voice l’ensemble des documents demandés concernant les conditions de détention et les expériences que les microcèbes mignons subissent.

Une institution dite protectrice des espèces qui récidive dans l’opacité et la torture des microcèbes !

Depuis 2021, nous demandons au MNHN la fermeture du plus grand élevage de microcèbes mignons destinés à l’expérimentation au monde, où 500 de ces lémuriens sont parqués pour finir dans les laboratoires. Afin de révéler ce qui s’y passait, nous avions alors exigé la transparence de la part du Muséum.

En février 2023, le tribunal administratif de Versailles avait déjà ordonné que nous recevions les rapports d’inspection des services vétérinaires de la DDPP réalisés entre 2014 et 2021, ainsi que les informations statistiques sur l’utilisation des animaux, y compris celles sur la gravité réelle des procédures.

Faire la lumière sur l’exploitation de ces primates

Aujourd’hui, le tribunal nous donne à nouveau raison ! Le Muséum a désormais deux mois pour nous communiquer les évaluations éthiques et rétrospectives réalisées depuis 2013 sur les projets où sont exploités ces petits animaux aux grands yeux.

Préfectures, Inserm, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche… En quelques mois, des dizaines de décisions sont allées dans notre sens et nous ont donné l’accès à des centaines de documents, permettant de révéler au grand jour la réalité des laboratoires !

Pour que cesse le calvaire des expériences sur les microcèbes mignons, signez la pétition !

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
05.06.2024
Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
Animaux familiers

Le lundi 20 mai aurait dû être une journée ordinaire pour le bénévole de la rue Haute de la commune d’Anduze dans le Gard. Quotidiennement, il se rend sur le lieu de vie des chats stérilisés par l’association Un Chat pour la Vie, pour les nourrir et s’assurer qu’ils vont bien. Quel choc ce jour-là lorsqu’il retrouve les corps de quatre chatons gravement blessés. Bien que les chances d’identifier l’auteur de ces actes d’une barbarie sans nom soient minces, nous déposons plainte aux côtés de cette association avec laquelle nous avons déjà coopéré, pour qu’une enquête soit ouverte.

Photos : Association Un Chat pour la Vie

Les chats errants, mal aimés et victimes toutes trouvées de maltraitances en tous genres

Partout en France, de nombreux protecteurs se mobilisent pour prendre soin, nourrir et stériliser les chats errants de leur commune. À Anduze, plusieurs félins ont ainsi été pris en charge par notre partenaire. Malheureusement, une chatte présente sur le site depuis plusieurs mois se montre plus maligne que les humains et ne se laisse pas capturer. Au mois d’avril, elle a donné naissance à quatre chatons. Dans le même temps, deux abris servant de refuge aux chats ont été volés. Visiblement, la présence de ces animaux dérange.

Torture et barbarie, des atrocités qui se sont perpétrées sur les chatons

Le lundi 20 mai, les petits, âgés de quelques semaines, ont été retrouvés gravement mutilés. Des plaies béantes sur leur tout petit corps, l’un d’entre eux décapité, sa tête retrouvée quelques mètres plus loin. Un seul a survécu aux actes de barbarie qu’ils ont tous subis. Il est désormais en sécurité. Les lésions, nettes et précises, laissent penser qu’un outil a été utilisé pour les faire souffrir au maximum avant de décimer la fratrie.

Le destin tragique de millions de chats

La courte vie de ces chatons doit nous rappeler à quoi sont voués tous ces félins sans foyer. Quotidiennement, ils luttent contre les maladies et pour trouver de quoi subsister, se protéger des intempéries, et doivent en plus faire face à la malveillance de ceux qui les considèrent comme des « nuisibles » au lieu de les voir tels qu’ils sont vraiment : des victimes. De la violence humaine, de l’inaction de l’État et de nos représentants, du manque de sanctions pénales réelles et a fortiori sévères, de l’absence de stérilisation, des petites annonces sur Internet, des abandons sauvages, des abattages en fourrière

Pour eux, nous déposons plainte. La stérilisation est la seule solution pour mettre un terme à toute cette misère. Les particuliers comme les services publics doivent prendre leurs responsabilités. Aidez-nous à faire entendre la voix des chats errants, signez notre pétition pour un plan d’urgence national.

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
04.06.2024
Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
Expérimentation animale

Entre deux séances de nage forcée, les souris du Neurocentre Magendie doivent supporter des températures tropicales, des taux d’humidité extrêmes et des défaillances en série. De graves problèmes ont récemment touché ce laboratoire de l’Université de Bordeaux affilié à l’Inserm. Nous alertons les autorités compétentes et exigeons un contrôle immédiat !

Températures tropicales à répétition, alarmes défaillantes, inondations… Pour les souris, un véritable calvaire

Enfermées par près de 40 degrés avec des taux d’humidité atteignant 75 % : voilà l’enfer vécu par les animaux utilisés dans le Neurocentre Magendie. En 2022 et 2023, les températures ont plusieurs fois dépassé les 30 degrés ! Souris comme employés ont littéralement « bouillonné » pendant des heures…

Comme si cela ne suffisait pas, à deux reprises ces derniers mois, des inondations ont touché les secteurs où sont détenus les animaux. Ces spécialistes de la nage forcée, pratique que nous combattons depuis plusieurs années – d’autant qu’il existe des alternatives n’impliquant pas de souris -, tenteraient-ils de réaliser des tests grandeur nature ? L’eau a par ailleurs endommagé le système de surveillance incendie, mettant en danger les animaux et les employés.

Nous exigeons une inspection immédiate du laboratoire !

Au sujet du Neurocentre Magendie, c’est peu dire que l’opacité règne. En 2023, nous avons rencontré les responsables de l’Université de Bordeaux pour leur faire part de notre incompréhension face à leur persistance, sans obtenir le moindre changement… Plus récemment, l’Inserm refusait de nous transmettre les images des tests de nage forcée au nom de la protection de ses « droits d’auteur »… La justice a balayé ces arguments et nous a donné raison !

Aujourd’hui, nous écrivons au laboratoire, à l’Inserm et à l’Université pour que les souris ne souffrent pas en plus entre les expériences ! Nous adressons également un courrier à la préfecture de Gironde et au ministère de la Recherche pour qu’une inspection soit diligentée dans les plus brefs délais.

Nous demandons aux laboratoires de systématiquement privilégier les alternatives permettant d’éviter toute souffrance animale. Alors, signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée et la fin de l’expérimentation animale en écrivant à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

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