En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux

En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux

En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 million d’animaux dans les laboratoires français
28.10.2025
France
En trois mois, l’État français a autorisé l’expérimentation de plus d’1,8 millions d’animaux dans les laboratoires français
Expérimentation animale

En France, les autorisations de protocoles impliquant des animaux se poursuivent, mois après mois, sans remise en question. Recherche fondamentale, appliquée, tests réglementaires ou toxicologiques : tous continuent d’entraîner la souffrance et la mort de centaines de milliers d’êtres sentients. Entre le 22 juillet et le 22 octobre 2025, 1 867 167 animaux ont été intégrés à des projets d’expérimentation autorisés par le ministère de la Recherche. One Voice vous en présente quelques exemples !

Derrière ces chiffres, des projets d’une grande diversité continuent d’être menés sur tout le territoire, illustrant combien la France n’engage en rien une véritable transition vers une science sans animaux, malgré les connaissances et les outils qui permettraient d’en réduire l’usage.

Sur les primates : des vies brisées au nom de la science

En France, 3 378 primates — principalement des macaques et des ouistitis — continuent d’être utilisés dans des expériences d’une cruauté inacceptable. Des animaux sociaux, intelligents, arrachés à leurs congénères et condamnés à des mois de souffrance dans des cages de laboratoire. Voici une liste non exhaustive des sévices qu’ils subissent : 

  • Dans le cadre d’études de toxicologie, 2 500 macaques recevront quotidiennement des substances testées par voie orale ou par injection. Ils subiront des prélèvements de sang et de tissus, parfois des implants chirurgicaux. Certains seront isolés jusqu’à trois mois, maintenus en contention sur une chaise pendant les manipulations. Les effets attendus : douleur, stress, perte de poids, altérations physiologiques. La grande majorité d’entre eux seront tués, quelques-uns réutilisés dans d’autres expériences.
  • Dans un autre protocole, 32 macaques subiront des injections directement dans les yeux, des examens répétés sous anesthésie et des prélèvements douloureux. À jeun, stressés par la contention, ils ressentiront une douleur aiguë avant d’être eux aussi tués pour l’analyse de leurs yeux. Là encore, 28 d’entre eux ne survivront pas. Les 4 restants seront utilisés dans un autre projet. 
  • Afin d’étudier le virus de la fièvre jaune, 66 macaques en seront délibérément infectés par des moustiques porteurs. Ils endureront fièvre, vomissements, perte d’appétit et fatigue extrême avant de mourir de l’infection ou d’être abattus pour « étude ».
  • Enfin, 320 ouistitis et 225 macaques subiront des implants chirurgicaux dotés de dispositifs permettant d’administrer des molécules testées et suivre leurs paramètres physiologiques. Les conséquences : douleur, inflammation, isolement, stress intense. 

Pendant que ces expériences se multiplient, l’État prévoit d’agrandir la Station de primatologie de Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, pour en faire un « Centre national de primatologie ». Un chantier public estimé à 30 millions d’euros, financé par nos impôts, pour prolonger la captivité et la souffrance de milliers d’animaux.

Nous dénonçons ce projet avec force. Plutôt qu’investir dans la souffrance, la France doit le faire dans la science du futur : sans animaux, éthique et réellement innovante.

Chiens et chats : nos compagnons exploités dans les laboratoires en France

En France, des milliers de chiens et de chats continuent d’être soumis, année après année, à des expériences longues, douloureuses et souvent mortelles. Derrière chaque protocole se cache une réalité insupportable : des animaux, affectueux, sont transformés en outils de recherche. En voici quelques exemples : 

  • Pour tester des dispositifs médicaux, 240 chiens subiront une ou plusieurs chirurgies pouvant durer jusqu’à trois heures. Implantations, réouvertures, prélèvements sanguins répétés : malgré l’anesthésie, les douleurs post-opératoires, les infections et la gêne locomotrice sont fréquentes. Tous seront abattus à la fin des études.
  • Dans un autre projet, 90 chiens recevront des molécules expérimentales par injection, parfois directement dans le cerveau ou les articulations. Ces procédures entraînent stress, douleurs, et des lésions nerveuses peuvent apparaître. Là encore, la majorité ne survivra pas.
  • 260 chats seront utilisés dans des études infectieuses impliquant l’administration de virus ou de bactéries. Injectés, écouvillonnés quotidiennement, soumis à des prélèvements répétés, ils développeront fièvre, toux, ulcères buccaux, conjonctivites, diarrhées ou vomissements. 220 seront tués, les derniers exploités dans un autre projet.
  • 80 chiens seront vaccinés, puis exposés à des agents pathogènes administrés par voie oro-nasale. Prélèvements sanguins fréquents, écouvillons rectaux quotidiens, contention et stress répétés font partie du protocole. Les animaux non vaccinés, utilisés comme témoins, développeront diarrhées, vomissements et fièvre, avant d’être abattus.
  • Enfin, 50 chiens subiront des chirurgies lourdes d’implantation de dispositifs vasculaires. Malgré l’anesthésie, les douleurs post-opératoires, la fatigue et la perte d’appétit sont inévitables. Tous seront mis à mort à la fin des expériences.

Voici les atrocités qui continuent de se produire chaque jour dans les laboratoires français.

Les rongeurs : toujours aussi nombreux à être soumis à des projets douloureux et mortels

Avec plus de 1,4 million d’individus exploités, les rongeurs demeurent les animaux les plus utilisés dans les laboratoires français. Souris, rats, lapins, hamsters représentent la majorité des protocoles, souvent parmi les plus invasifs.

En voici quelques exemples : 

  • Dans un projet sur la maladie de Charcot, 6 170 souris seront soumises à des injections répétées, dont certaines directement dans le système nerveux central, afin d’étudier la progression de la maladie. Elles développeront une paralysie progressive avant d’être abattues.
  • Pour étudier les lésions du nerf optique, 3 075 souris recevront jusqu’à trois injections dans l’œil, suivies d’une section du nerf, provoquant inflammation, douleur et perte de la vision.
  • Dans un projet de neurobiologie, 180 souris seront soumises à des chirurgies, implantations de lentilles et tests comportementaux. Privées de nourriture et isolées, elles recevront des chocs électriques, avant d’être tuées.
  • Pour étudier les transplantations de moelle osseuse, 8 564 souris seront irradiées, greffées et régulièrement prélevées, provoquant stress, perte de poids et douleurs répétées sur plusieurs semaines, malgré la qualification de ces procédures de « modérées ».
  • 7 624 souris seront victimes d’un projet sur la maladie d’Alzheimer, endurant gavage, anesthésie et chirurgie terminale. Les femelles gestantes subiront mises-bas prématurées, et développeront troubles moteurs et cognitifs avant d’être mises à mort.
  • 45 000 souris seront soumises à des prélèvements sanguins, anesthésies, interventions chirurgicales et injections répétées, dont implantations sous-cutanées et administrations. Elles subiront douleur, hématomes, hypothermie, stress, perte de poids et troubles moteurs, avant d’être, pour la plupart, abattues.
  • 4 692 souris recevront des neurotoxines par injection ou voie orale dans un protocole de botulisme, entraînant paralysie progressive, hypothermie et isolement, entraînant une mort certaine.
  • 9 934 souris seront manipulées sur plusieurs semaines pour tester des traitements contre des cellules tumorales et métastatiques après avoir reçu des injections de cellules tumorales. Elles subiront stress, douleur, irradiation et restriction de mobilité, certaines pathologies évoluant jusqu’à la perte d’appétit et de poids. La totalité des souris sera tuée.
  • Enfin, 7 680 souris seront soumises à une péritonite de gravité sévère provoquée artificiellement, par chirurgie ou injection de contenu intestinal. Elles présenteront baisse de la température corporelle, perte de poids et abattement, avant d’être sacrifiées à des fins d’observation.

Une science éthique et moderne est possible

 

La transition vers une science sans animaux n’est plus une utopie : elle est massivement soutenue par les Français (sondage Ipsos/One Voice, avril 2023), par près de 150 scientifiques européens issus de 19 États membres, par le Parlement européen en 2010 et 2023, ainsi que par des parlementaires français.

Aussi exigeons-nous que les laboratoires appliquent pleinement la loi, en donnant la priorité aux méthodes alternatives chaque fois qu’elles sont disponibles.

Nous encourageons les professionnels à se former aux techniques de recherche sans animaux, et exhortons nos représentants politiques à soutenir un financement nettement accru de ces approches.

Car la science du XXIᵉ siècle ne peut plus se reposer sur des pratiques d’un autre temps.

Ensemble, demandons à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de s’engager en faveur d’une recherche éthique et moderne.
Téléchargez notre courrier-type et agissez à nos côtés pour une science enfin sans animaux.

 

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne

Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne
24.10.2025
France
Des Alpes aux Pyrénées: victoires en série pour les galliformes de montagne
Animaux sauvages

Depuis 2021, One Voice monte au créneau pour sauver les galliformes de montagne chaque fois qu’ils sont livrés aux chasseurs par les préfets, sauvant ainsi des milliers d’individus. Cette année encore, nous avons saisi les tribunaux dans de nombreux départements pour faire suspendre les tirs contre ces oiseaux des sommets menacés. Et la justice s’est déjà rangée de notre côté: dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et en Isère, des centaines d’oiseaux auront la vie sauve, tandis que plusieurs arrêtés de 2022, 2023 et 2024 ont été définitivement annulés en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales. 

Déjà victimes de l’abandon des pratiques pastorales douces, du tourisme et des sports d’hiver, les galliformes des montagne sont chaque année harcelés par les chasseurs avec la bénédiction des préfectures, alors qu’ils ne demandent qu’à vivre paisiblement. Nous saisissons les tribunaux pour défendre ces oiseaux classés quasi menacés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

Des centaines d’oiseaux épargnés dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes

À la suite de nos recours en référé, le juge de Marseille a suspendu les arrêtés pris par les préfets des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes. Les 122 tétras-lyres et les 197 perdrix bartavelles et rochassières visés dans ces départements auront la vie sauve. Le tribunal est allé jusqu’à rappeler aux acharnés de la gâchette que rien ne les empêche de participer au comptage de ces animaux des sommets sans exiger en contrepartie de pouvoir les massacrer… C’est un message clair et une reconnaissance primordiale de la nécessité d’interdire immédiatement l’abattage de ces individus.

Des décisions en demi-teinte du tribunal de Grenoble

En Isère, nous obtenons l’interruption immédiate du massacre de 84 perdrix bartavelles autorisé par le préfet. Cependant, malgré nos efforts, le juge a rejeté nos recours contre les autorisations accordées par les fédérations départementales de chasseurs de Savoie et Haute-Savoie visant cette espèce ainsi que les tétras-lyres. Et ce, malgré les stratégies totalement déloyales des chasseurs qui ont attendu le jour de l’audience pour enfin publier ces quotas, qu’ils avaient sciemment dissimulés pour éviter que nous en prenions connaissance. 

Cette décision incompréhensible remet en cause un arrêt de la Cour administrative d’appel, fait rare et inquiétant par sa rupture avec un historique de décisions de justice favorables aux galliformes de montagne.

L’illégalité de l’abattage des perdrix grises en Ariège et dans les Pyrénées-Orientales confirmée pour 2022, 2023 et 2024

Passé l’urgence, dans les Pyrénées, la justice confirme l’illégalité des abattages de perdrix grises de montagne en 2022, 2023 et 2024. Que ce soit dans les Pyrénées-Orientales ou en Ariège, les tribunaux administratifs de Montpellier et Toulouse ont rappelé qu’il n’était pas acceptable de tuer des animaux pour le plaisir alors que leurs populations s’effondrent. Tout en sanctionnant les autorités pour ne pas avoir respecté les règles minimales de procédure qui s’imposaient à elles, en choisissant de ne communiquer aucune information pertinente sur les conséquences de son arrêté en amont de sa publication. Une décision qui renforcera notre combat pour l’année prochaine, si l’État choisit à nouveau de balayer d’un revers de main ces jugements et de s’acharner une fois de plus contre ces oiseaux.

Après des saisons 2023 et 2024 records ayant permis de sauver des milliers de vies, les résultats obtenus en 2025 confirment la nécessité de protéger ces animaux victimes du loisir mortifère d’une petite minorité. Plus que jamais, nous avons besoin de vous pour porter la voix de ces oiseaux des sommets!

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité

Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité
22.10.2025
Marseille, Bouches-du-Rhône
Expérimentation animale: le CNRS et l’Université Aix-Marseille persistent dans l’opacité
Expérimentation animale

Depuis des années, One Voice se bat pour lever le voile sur le sort des primates utilisés à des fins de recherche en France. Mais derrière les murs des laboratoires, le silence et l’opacité demeurent la règle. Face à ce refus de transparence, nous avons saisi la justice.

Le 12 juin dernier, le tribunal administratif de Marseille nous a donné raison, en enjoignant au CNRS et à l’Université Aix-Marseille (AMU) de nous transmettre les documents relatifs aux primates détenus dans leurs établissements. Certains primates proviennent de l’élevage de Rousset.

Pourtant, malgré cette décision de justice, le CNRS et l’AMU continuent de retenir certains documents, notamment les rapports d’inspection (réalisés par les services de l’État pour contrôler les conditions de détention et d’expérimentation des animaux), et d’occulter systématiquement d’autres informations essentielles, comme les causes de décès des singes.

Ces dissimulations empêchent toute traçabilité complète des animaux utilisés et contreviennent directement aux obligations de transparence auxquelles ces établissements sont soumis.

Notre combat se poursuit et nous ne céderons pas ! Nous avons à nouveau saisi le tribunal administratif afin que ces occultations soient levées et que la décision de justice soit pleinement exécutée.

L’audience est prévue le 3 novembre prochain.

 

Loups : la justice avance, la mobilisation s’organise

Loups : la justice avance, la mobilisation s’organise

Loups : la justice avance, la mobilisation s’organise
21.10.2025
Loups : la justice avance, la mobilisation s’organise
Animaux sauvages

Alors que les tirs de loups se multiplient et que les discours haineux gagnent du terrain, les tribunaux nous donnent raison : la protection des loups est une obligation légale. Face à l’inaction de l’État, la mobilisation s’amplifie. Prochaine étape : une journée d’action nationale le 22 novembre.

Haute-Vienne : une prime au braconnage ? La justice dit non

À l’été 2024, la Coordination rurale 87 (CR 87) publiait une affiche promettant une prime de 1 000 euros pour quiconque tuerait un loup. Une incitation directe au braconnage d’une espèce protégée, que nous avions immédiatement attaquée en justice.

Face au maintien de cette publication, nous avions saisi le juge des référés, qui avait reconnu un trouble manifestement illicite : appeler à tuer des loups constitue bien une incitation à commettre un délit et à porter atteinte à une espèce protégée. Le 8 janvier 2025, le tribunal nous donnait raison et exigeait que la CR 87 retire les affiches de tous ses supports de communication.

En appel, le syndicat a tenté de se défendre, mais la Cour a confirmé le 16 octobre 2025, le cœur de notre victoire : l’incitation au braconnage est illégale, point. Un signal clair envoyé à tous ceux qui voudraient bafouer la loi et menacer les loups.

Nice : 13 arrêtés anti-loups annulés, une gifle pour la préfecture des Alpes-Maritimes

Le 24 septembre 2025, nous étions devant le tribunal administratif de Nice pour contester 14 arrêtés autorisant des tirs de loups. Le délibéré vient de nous parvenir : 13 arrêtés annulés sur 14 attaqués. Une victoire éclatante pour les loups et pour le droit.

Le tribunal a sanctionné un laxisme administratif flagrant : absence de démonstration de risque réel d’attaques, manque de justification technique, copies d’arrêtés sans analyse de terrain… Les reconductions de tirs de défense renforcés que nous avions fait suspendre en urgence au début de l’année sont annulées faute même de mémoire en défense du préfet, preuve d’un mépris inquiétant pour les obligations légales. Dans plusieurs cas, le tribunal souligne l’absence d’analyse des alternatives non létales, comme l’exige pourtant la loi.

La justice rappelle que les tirs létaux doivent rester l’exception et qu’ils ne peuvent être autorisés à la légère.

Milo, Mina et tous les autres : mobilisation nationale le 22 novembre

Ils s’appellent Milo et Mina. Ils vivent en Corrèze et ont eu des louveteaux. Une famille discrète, d’un patrimoine génétique rare, aujourd’hui menacée de mort. Autour d’eux, certains réclament déjà des battues. Partout en France, la pression monte.

Car en parallèle, le gouvernement prépare une politique d’abattages à marche forcée : simplification des procédures de tirs, affaiblissement des contrôles, mépris des données scientifiques. L’objectif est clair : tirer plus, tirer plus vite, au mépris de toute stratégie de coexistence.

Face à cette offensive, nous lançons une action nationale pour les loups le samedi 22 novembre. Dans toute la France, une quinzaine de collectifs locaux organiseront rassemblements, actions symboliques et happenings. La voix des défenseurs du monde sauvage se fera entendre.

Parce que Milo, Mina, leurs louveteaux — et tous les autres — méritent mieux que la peur et le silence, signez notre pétition.

Projet d’élevage de primates pour les labos à Rousset: faites entendre votre voix

Projet d’élevage de primates pour les labos à Rousset: faites entendre votre voix

Projet d’élevage de primates pour les labos à Rousset: faites entendre votre voix
16.10.2025
Rousset, Bouches-du-Rhône Projet d’élevage de primates pour les labos à Rousset: faites entendre votre voix
Expérimentation animale

Le CNRS détient à Rousset (13) des singes destinés à l’expérimentation animale et cherche à s’agrandir. Il veut transformer ce lieu en une entreprise commerciale lucrative avec de l’argent public (30 millions d’euros) en devenant un élevage, passant de 600 à 1 700 primates, dont principalement des macaques à longue queue, en danger d’extinction. Ces animaux seront vendus à des laboratoires. Ce qui les attend: isolement, trépanation, contrainte par la soif… pendant des années. Une concertation citoyenne est lancée durant un mois. One Voice vous montre comment agir à ses côtés pour les primates.

  • Un non-sens total à l’opposé de l’innovation
    À l’heure de l’intelligence artificielle, on veut nous faire croire qu’infliger des souffrances inimaginables à des animaux intelligents et sociaux est la voie à suivre. Le profit est leur seul objectif.
  • Une inquiétante absence de transparence
    Les porteurs du projet freinent toutes les informations pertinentes sur le centre actuel et sur l’élevage qu’ils veulent créer.
  • Des impacts à prendre au sérieux:
    Des impacts des travaux sur la biodiversité locale (défrichement de la zone, etc.) et triplement des déchets biologiques rejetés et à gérer.
  • Dangers sanitaires
    Des risques de transmissions de maladies (tuberculose dont les animaux importés de l’étranger sont parfois porteurs) et des risques liés aux possibles évasions.

 

ONE VOICE demande :

– l’abandon du projet d’extension de la Station de primatologie de Rousset;

– le transfert des fonds alloués à ce programme à la recherche de méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

Comment nous aider?

1- PARTICIPEZ AUX RÉUNIONS PUBLIQUES:

Si vous résidez à proximité de Rousset, Aix-en-Provence ou Marseille, venez participer à l’une des réunions publiques et posez vos questions (sur inscription):

16 octobre, Faculté des Sciences, à Aix-en-Provence

25 octobre, CNRS de Marseille

5 novembre, salle polyvalente de Rousset,

13 novembre, Faculté des Sciences, à Aix-en-Provence

Pour les détails des réunions et les inscriptions, rendez-vous sur le site de la concertation.

2- DONNEZ VOTRE AVIS, POSEZ VOS QUESTIONS SUR LA PLATE-FORME EN LIGNE:

L’accès en sera ouvert le 16 octobre. Vous pourrez ainsi poser vos questions et donner votre avis sur ce projet sur le menu du haut « je participe ».

Site de la concertation: https://cnrs-concertation-cnp.fr/

3- AGISSEZ SUR LE TERRAIN AVEC NOUS

Vous habitez Rousset ou ses alentours et vous souhaitez agir sur le terrain ? Contactez-nous via militants@one-voice.fr

4- FAITES UN DON

Donner, c’est aussi agir ensemble. Vous contribuez ainsi à la poursuite des actions de One Voice et vous nous aidez à rester indépendants.

One Voice ne vivant que grâce à vos dons, nous avons besoin de vous!

J’agis en faisant un don.

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Agrandissement de la station de primatologie de Rousset: face à l’opacité du CNRS, One Voice se mobilise

Agrandissement de la station de primatologie de Rousset: face à l’opacité du CNRS, One Voice se mobilise

Agrandissement de la station de primatologie de Rousset: face à l’opacité du CNRS, One Voice se mobilise
15.10.2025
Rousset, Bouches-du-Rhône Agrandissement de la station de primatologie de Rousset: face à l’opacité du CNRS, One Voice se mobilise
Expérimentation animale

Depuis l’été 2024, One Voice alerte l’opinion sur le projet du CNRS de transformer l’actuelle station de primatologie de Rousset en Centre national de primatologie pour tripler le nombre de singes élevés sur le site et les vendre aux laboratoires. Une démarche à contre-sens des engagements européens de réduction du nombre d’animaux utilisés par les laboratoires… et sur laquelle le CNRS maintient une opacité inquiétante malgré nos demandes, légitimes, de documents. Nous saisissons la justice pour faire toute la lumière sur cet élevage et appelons les défenseurs des animaux et des nouvelles technologies à participer à la concertation préalable ainsi qu’aux réunions publiques pour exprimer leur opposition.

2000. C’est le nombre de singes que le CNRS souhaite pouvoir élever dans le futur Centre national de primatologie de Rousset. Grâce à pas moins de 30 millions d’euros de financement public, des macaques à longue queue, pourtant classés espèce « en danger d’extinction », des macaques rhésus et bien d’autres subiront ensuite toutes sortes d’expériences en France… ou ailleurs en Europe. De cette souffrance, les expérimentateurs tirent un profit considérable, puisque chaque primate peut être vendu jusqu’à 30 000 euros. Face à une entreprise si lucrative, leurs vies sont sacrifiées sans hésitation… 

Un projet cynique… qui refuse toute transparence

Depuis des mois, One Voice se heurte à un mur de silence. Les documents relatifs à la station de primatologie de Rousset, qui devraient être librement accessibles au public, nous sont toujours refusés. Pourtant, nos demandes, déposées en janvier dernier, ont reçu un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). Malgré cette décision, le CNRS continue de refuser de nous transmettre les informations auxquelles nous avons droit.

Pourquoi tant d’opacité autour de ce projet financé avec l’argent public? Que cherche-t-on à dissimuler? Est-ce pour nous empêcher de révéler ce qu’il se passe dans les laboratoires auxquels l’élevage vend ses primates ?

Parmi eux, Fenouil, un marmouset qui a transité plusieurs années à Rousset, est mort en 2022 après de nombreuses expériences. Comme si cela ne suffisait pas, il était également exploité pour la reproduction. Il a eu huit petits, dont Nuphar, Narcisse et Navet, nés en 2017.
Nuphar est mort la même année que son père dans le cadre d’une même expérience consacrée à l’étude des comportements oculomoteurs et sociaux. Quelques jours avant leur décès, ils ont tous deux subi des injections intracérébrales.
Narcisse et Navet, eux, sont morts en 2020 après avoir été expérimentés dans le cadre du même protocole.

Ces destins familiaux illustrent le fléau de la reproduction en captivité pour l’expérimentation animale, où plusieurs générations d’animaux subissent, les unes après les autres, les mêmes procédures et les mêmes indescriptibles souffrances.

Nous demandons l’abandon du projet d’extension de la Station de primatologie de Rousset et le transfert des fonds alloués à ce programme au financement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

Vous aussi, portez la voix des singes martyrisés en partageant nos publications et en participant aux réunions publiques prévues

  • le 16 octobre et le 13 novembre à la Faculté des Sciences d’Aix-en-Provence; 
  • le 25 octobre au CNRS de Marseille;
  •  le 4 novembre pour la visite de la Station de primatologie de Rousset; 
  • et enfin le 5 novembre à Rousset.

 

À partir du 16 octobre, participez en nombre à la concertation publique préalable. Réclamons la fin de l’utilisation des primates dans les laboratoires!

Pollutions de rivières et poissons retrouvés morts: One Voice monte au créneau

Pollutions de rivières et poissons retrouvés morts: One Voice monte au créneau

Pollutions de rivières et poissons retrouvés morts: One Voice monte au créneau
14.10.2025
France
Pollutions de rivières et poissons retrouvés morts: One Voice monte au créneau
Animaux sauvages

Du Haut-Rhin au Maine-et-Loire, en passant par le Loiret, de nombreux cas de pollutions de cours d’eau ont été recensés cette année. Des déversements illégaux, des rejets de substances toxiques contaminent les rivières françaises. Ces phénomènes modifient l’oxygénation, entraînant la mort inévitable des poissons. Si les causes en sont pour le moment inconnues, One Voice porte plainte et interpelle les autorités pour mettre un terme à ces pollutions passées sous silence.

Des milliers de poissons asphyxiés

À Saint-Cyr-en-Val, en juin 2025, une pollution chimique entraîne une coloration bleue intense du ruisseau de Morchêne. Une enquête ouverte par l’Office français de la biodiversité permet de détecter une baisse importante du taux d’oxygène de l’eau. Les conséquences sont immédiates : dans les jours qui suivent, une centaine de poissons sont découverts, le ventre à l’air, décédés sans bruit. 

Dans le Haut-Rhin, en aval de Colmar, des rejets polluants atteignent l’Ill et conduisent là encore à une baisse du taux d’oxygène. Sur plusieurs kilomètres, près de 1 000 poissons sont retrouvés morts. Plus récemment, le 15 septembre, dans la Moine à Cholet, un passant découvre des cadavres de chevesnes, gardons, carpes, brèmes dans une odeur pestilentielle.

Dépôt de plainte pour identifier les coupables et interpeller les autorités

L’origine de ces déversements n’a pour l’heure pas été identifiée. Il peut s’agir d’usines situées à proximité ou encore de fuites issues des canalisations de stations d’épuration. One Voice porte plainte pour faire entendre la voix de ces êtres sensibles à nageoires. 

Alors que les différents cas de pollution recenséspas moins de cinq cours d’eau sont concernés pour la seule région Grand-Est au mois de mai – et que des études font état d’une contamination élevée et généralisée des poissons d’eau douce aux PFAS (1), il est grand temps d’agir. 

Nous déposons plainte pour engager la responsabilité des auteurs et faire la lumière sur l’origine de ces déversements illégaux. Plus que jamais, face à l’inaction des politiques, nous sollicitons de l’État, des préfets et des maires, qu’ils protègent les poissons et leurs habitats naturels.

 

1. Les PFAS, également appelés « polluants éternels » en raison de leur persistance extrême dans l’environnement, sont plusieurs milliers de composés chimiques exploités dans de très nombreux produits de consommation (poêles, etc.).

Partout en France, des chasseurs terrorisent animaux comme humains en toute impunité

Partout en France, des chasseurs terrorisent animaux comme humains en toute impunité

Partout en France, des chasseurs terrorisent animaux comme humains en toute impunité
09.10.2025
Partout en France, des chasseurs terrorisent animaux comme humains en toute impunité
Animaux sauvages

Des chasseurs qui tirent à proximité d’habitations, s’introduisent sur des terrains privés, au risque de blesser, voire tuer, des humains et des animaux domestiques, en plus des 45 millions de leurs semblables sauvages abattus chaque année? C’est la réalité à laquelle sont confrontés de nombreux citoyens vivant à la campagne. Là où ils devraient pouvoir profiter du calme et de la nature, ils subissent la violence des acharnés de la gâchette et l’indifférence des autorités. One Voice appelle à la fin de ces passe-droits honteux.

Des chevaux sous tension dans les massifs jurassiens

Imaginez: vous disposez d’une forêt privée dans le Jura, où animaux domestiques et sauvages cohabitent paisiblement, délimitée par un grillage et des panneaux signalant clairement « Chasse interdite » et « Ne pas s’approcher des chevaux ». Propriété jouxtée par celle de votre famille, qui possède des pâtures où se promènent des équidés. C’est le cadre de vie de la présidente de l’association 4 Pattes et Nature, qui pourrait être idyllique… si les balles ne fendaient pas l’air en permanence. 

Depuis des années, des chasseurs pénètrent régulièrement sur les deux terrains, laissant leurs chiens s’aventurer sur les pâtures des chevaux et des poulains, sans oublier de tirer à tout-va, y compris en direction des habitations et de la voie communale. Un véritable cauchemar qui aurait de quoi rendre fou d’inquiétude n’importe qui… mais duquel les autorités détournent le regard. Les nombreux courriers envoyés à la mairie, à la communauté de communes mais aussi à la Direction départementale des territoires (DDT) et à l’Office français de la biodiversité (OFB) sont restés sans réponse. Malgré plusieurs plaintes déposées à la gendarmerie, rien n’a été fait pour garantir la sécurité des habitants et de leurs protégés.

Une zone de non chasse prise pour cible dans le Gers

Dans le Gers, c’est dans un sanctuaire où la chasse est interdite que se multiplient les battues administratives. Dans une commune de 405 hectares en partie boisés, ils n’ont visiblement rien trouvé de plus intelligent à faire que de cibler cette propriété de 17 hectares sous prétexte qu’elle serait un « foyer » à sangliers, qui ne font pourtant qu’y passer… Les louvetiers ne laissent aucune chance au propriétaire des lieux de se défendre contre cet acharnement. Chaque fois, les arrêtés ordonnant les battues sont publiés au dernier moment, empêchant tout recours… quand ils ne sont pas carrément inexistants. 

Du braconnage nocturne dans les Alpes-Maritimes

À Breil-sur-Roya, de nuit, alors que la chasse est interdite, des braconniers usent de tous les stratagèmes possibles pour utiliser leurs armes. Souvent accompagnés de leurs chiens, ils n’hésitent pas à forcer l’entrée de terrains privés en ouvrant les grilles et à sectionner les fils électriques. Depuis neuf ans, une habitante s’oppose fermement à la chasse sur sa propriété. En représailles, ses parcelles sont prises pour cible par des individus qui traquent sans relâche les chevreuils, sangliers, renards ou blaireaux qui pourraient s’y aventurer… Alors que les dégâts matériels s’accumulent, le sentiment d’impuissance est total face à l’inaction des autorités qui laissent le champ libre à une minorité qui s’approprie chaque centimètre carré de nature. 

Des victimes collatérales

À Roquefort, dans le Lot-et-Garonne, un drame a été évité de peu le 25 septembre dernier. En pleine battue, une balle est allée se ficher dans le mur de la maison d’une assistante maternelle qui y gardait trois enfants en bas âge. La présence de chasseurs autour de ce lieu était connue, si bien que les enfants avaient été contraints de rester confinés… S’adapter aux pulsions meurtrières d’individus armés et être tout de même en danger jusque dans son propre foyer, voilà ce à quoi les citoyens sont réduits au nom du loisir d’une minorité.

Dans une autre commune du département, une autre personne a peur pour sa vie et pour celle de ses chevaux, subissant intrusions et dégradations pendant la période de chasse depuis cinq longues années… 

Des craintes loin d’être infondées, dont nous dénonçons les causes depuis des années. En 2024-2025, onze personnes sont décédées à cause de la chasse, soit plus du double des années précédentes. Victimes de pièges comme Collier Rouge, Cooky ou encore Tigrou, ou de balles perdues comme Koukou, Memphis ou Connemara, chiens, chats et chevaux figurent aussi parmi les morts et les blessés. Que ce soit à pied ou en 4×4, lors d’une partie de chasse, de battues ou d’une sortie totalement illégale, les massacres des animaux doivent cesser.

Nous interpellons les préfectures du Jura, du Gers, du Lot-et-Garonne et des Alpes-Maritimes, ainsi que les mairies concernées, et exigeons le retrait immédiat du permis du chasseur impliqué dans les tirs effectués à Roquefort, ainsi qu’une interdiction totale et permanente de la chasse dans les périmètres résidentiels. Pour mettre fin à ces situations de terreur dont le seul but est de massacrer par pur plaisir, signez notre pétition pour demander une réforme radicale de la chasse!

Pêche illégale de thons rouges : à Narbonne, les responsables condamnés

Pêche illégale de thons rouges : à Narbonne, les responsables condamnés

Pêche illégale de thons rouges : à Narbonne, les responsables condamnés
03.10.2025
Narbonne, Aude
Pêche illégale de thons rouges : à Narbonne, les responsables condamnés
Animaux sauvages

À Narbonne, des pêcheurs ont déployé leurs filets et pêché illégalement de nombreux thons rouges. La juridiction prononce des peines exemplaires portant sur la mise à mort illégale de milliers de poissons, et leur revente tout aussi irrégulière. Une prochaine audience est fixée le 9 décembre à 14 h au tribunal judiciaire de Narbonne pour déterminer les préjudices subis par les victimes. Avec ce premier succès, One Voice maintient sa ligne de combat pour protéger les habitants des océans.

Souffrance inaudible : stop au massacre de thons rouges

Entre 2017 et 2020, un véritable système de fraude organisée a été mis au point par l’Association narbonnaise de pêche au gros et la Fédération française de pêche maritime. Après enquête de l’Office français de la biodiversité, les résultats sont sans appel et les infractions nombreuses : omission de déclaration de prises, cessions illégales de thons, découpe avant mesure et pesée, altération de bagues de marquage… 

En réalité, les quotas établis par arrêté annuel n’ont pas été respectés. Des stratagèmes ingénieux ont été élaborés en toute discrétion pour permettre de pêcher et de revendre sans limite, alors que l’espèce est menacée d’extinction. Et pourtant, les prévenus refusent de reconnaître leur responsabilité. L’audience a mis en lumière l’absence – déconcertante – de prise de conscience de leur part à l’égard des conséquences de leurs actes.

Sanctions contre la pêche clandestine : halte aux récidives

Le tribunal judiciaire de Narbonne prononce des peines sévères, à la hauteur des actes commis. Pour ces pêcheurs de l’ombre, les autorisations sont dorénavant suspendues ou totalement retirées, pour une période d’un an. Un affichage de la condamnation dans la presse locale est prévu afin de souligner la gravité de ces comportements. Pendant douze mois, les thons rouges seront à l’abri de leurs filets. 

Les personnes physiques écopent d’une amende allant jusqu’à 15 000 euros, dont 7 000 avec sursis. Une nouvelle audience est prévue le 9 décembre à 14 h au tribunal judiciaire de Narbonne, afin de statuer sur les préjudices subis par les victimes. 

Cette décision marque une première victoire contre ces braconniers des mers. Nous redoublons d’autant plus d’efforts pour protéger tous les poissons présents à proximité de ces zones. Quels que soient les enjeux – l’expérimentation, les élevages existants, les exploitations intensives à venir, et la destruction de leur habitat -, le combat ne fait que commencer!

Galliformes de montagne : en 2025, une première victoire, et des audiences à venir !

Galliformes de montagne : en 2025, une première victoire, et des audiences à venir !

Galliformes de montagne: en 2025, une première victoire, et des audiences à venir !
02.10.2025
Alpes, Pyrénées, France
Galliformes de montagne : en 2025, une première victoire, et des audiences à venir !
Animaux sauvages

En 2025, les galliformes de montagne sont à nouveau pris pour cible dans les Alpes et les Pyrénées. Malgré l’état alarmant de leurs populations, les préfets persistent à vouloir livrer aux fusils des chasseurs ces oiseaux qui n’aspirent qu’à vivre en paix. Depuis 2021, One Voice multiplie les recours pour faire cesser cette pratique archaïque. Le 22 septembre 2025, la Cour administrative d’appel de Marseille nous a donné raison dans un arrêt qui fera date. Un message clair envoyé aux préfets, que nous porterons cette année encore devant les tribunaux pour obtenir la suspension en urgence des tirs. Premières audiences le 7 octobre 2025 à 10h00 au tribunal administratif de Marseille pour les Alpes-de-Haute-Provence, le 14 octobre à 10h00 au tribunal administratif de Grenoble pour la Savoie, la Haute-Savoie et pour les tétras lyres et perdrix bartavelles d’Isère, et le 15 octobre à 9h pour les gélinottes des bois d’Isère.

Chassés… jusqu’au dernier ?

Adaptés aux conditions extrêmes, les galliformes sont des animaux emblématiques de nos sommets. Des tétras-lyres aux perdrix bartavelles en passant par les gélinottes des bois, ces oiseaux discrets subissent de plein fouet le dérèglement climatique, le dérangement humain et la raréfaction de leur habitat. Comme si cela ne suffisait pas, chaque année, quand l’automne arrive, les chasseurs sortent les fusils pour les tuer méthodiquement. 

Des Alpes aux Pyrénées, les préfets continuent d’autoriser l’abattage de centaines, voire de milliers d’entre eux. Nous n’acceptons pas et n’accepterons jamais qu’un petit groupe ultra-minoritaire s’approprie la nature et s’arroge un droit de vie et de mort sur tous les animaux qui souhaitent y vivre en paix. 

En 2025, déjà une victoire majeure

En 2023 et 2024, nos actions ont permis de sauver des milliers d’individus. Les victoires se multiplient, et pourtant le message ne semble pas passer auprès des autorités. En Savoie, le préfet prévoit ainsi cette année l’abattage jusqu’à 617 perdrix bartavelles en fonction des indices de reproduction. Quand cessera-t-on d’accorder des passe-droits aux chasseurs ? 

Le 22 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Marseille nous a à nouveau donné raison dans un arrêt primordial, qui balaie une fois de plus les arguments des chasseurs. Non, on ne tue pas, pour le plaisir, des oiseaux au bord de la disparition ! Une fois de plus, nous porterons ce message devant les tribunaux dans les semaines qui viennent. 

Face aux stratégies déloyales des chasseurs, des audiences à venir

Cette année, les chasseurs n’hésitent pas à user de stratégies déloyales. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes, les présidents des fédérations départementales ont tout simplement choisi de ne pas publier les décisions par lesquelles ils attribuent les quotas de chasse dans leur département. Une stratégie évidente pour nous empêcher d’agir, mais qui ne nous arrêtera pas.

Premières audiences le 7 octobre 2025 à 10h00 pour les Alpes-de-Haute-Provence au tribunal administratif de Marseille, le 14 octobre 2025 à 10h00 pour la Savoie, à 10h15 pour la Haute-Savoie puis à 11h00 pour l’Isère (tétras lyres et perdrix bartavelles), et le 15 octobre à 9h00 pour les gélinottes des bois iséroises, au tribunal administratif de Grenoble. D’ici là, signez notre pétition pour exiger une interdiction claire et définitive de la chasse des espèces en mauvais état de conservation.