NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
09.01.2025
France
NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
Animaux sauvages

Un nouveau projet d’arrêté contre les loups visant à assouplir encore plus (oui, c’est possible) le recours aux tirs létaux et modifiant l’arrêté du 21 février 2024 est actuellement soumis à la consultation publique.

Au menu : une liberté débridée accordée aux louvetiers et la mauvaise foi obstinée du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux bovins et équins. 

Nous vous détaillons ci-dessous les arguments à reprendre à votre compte pour dénoncer ces modifications délirantes et mortifères. Opposez-vous en participant à la consultation publique en ligne ! 

À l’heure où l’on constate une stagnation des populations de loups en France, l’assouplissement perpétuel de la politique d’abattage à leur encontre constitue une véritable menace pour leur état de conservation. Hélas, un nouveau projet d’arrêté modifiant celui du 21 février 2024 vise à s’acharner encore davantage sur eux. 

L’annonce de l’estimation de la population de loups en décembre 2024 a confirmé que les modalités de mise en œuvre de leur « gestion » ne répondaient en aucun cas aux objectifs de baisse de prédation. En effet, depuis 2017, alors que la population lupine connaissait une forte croissance, le nombre de prédations qui lui était attribué s’est stabilisé. Il n’y a donc aucun lien entre le nombre de loups et celui des attaques, mais qu’importe puisque l’État veut plaire à ceux qui souhaitent les voir disparaître, alors que 82 % des Français considèrent que les canidés jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’écosystème. 

La perfidie d’un ministère qui n’a de l’Écologie que le nom est telle qu’il n’a même pas attendu que l’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN) sur le projet d’arrêté (défavorable, cela va de soi) soit publié et accessible à tous pour dévoiler son effroyable « brouillon » infondé techniquement et scientifiquement, comme les précédents. Cela a manifestement privé le public d’une possibilité d’appréhender les conséquences de ces changements sur la biodiversité. 

L’hypocrisie du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux de vaches et de chevaux

Malgré les retours d’expérience positifs d’autres pays, l’État français clame encore une fois haut et fort que les vaches et chevaux (quid des ânes, soit dit en passant ?) ne sont pas protégeables. 

L’administration estime encore qu’à ce jour, il n’existe pas de référentiel de protection ayant fait ses preuves pour ces animaux. Pourtant : 

  • Il lui appartient de créer un tel référentiel.
  • L’efficacité de la plupart des mesures de protection mises en œuvre pour ce type de cheptel a été prouvée dans les autres pays européens exposés à la prédation des loups. 
  • Il résulte de ces constats que l’absence de validation d’un schéma de protection pour ces animaux d’élevage ne résulte pas de l’absence de mesures efficaces, mais bien de l’absence d’initiative visant à élaborer un tel référentiel. 

Les modifications apportées à l’article 6 de l’arrêté ministériel du 21 février 2024 ne sont ni justifiées, ni pertinentes : 

  • L’arrêté ne donne pas de véritable définition exhaustive ni de critères permettant d’apprécier les « moyens de réduction de la vulnérabilité du troupeau » sur lesquels devra pourtant reposer l’appréciation par le préfet de département du caractère protégeable ou non d’un troupeau. 
  • Le texte ne contient aucune précision permettant de différencier les mesures de réduction de vulnérabilité des troupeaux des mesures de protection. 

Un silence problématique de l’arrêté sur l’appréciation effective de la « non-protégeabilité » des troupeaux par les préfets : 

  • Le projet ne précise pas la forme que prendra l’attestation par le préfet de département des « démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité » des troupeaux bovins ou équins. 
  • Il n’est pas non plus annoncé quelle entité réalisera l’analyse technico-économique « territoriale ». Le CNPN dans son avis du 17 décembre 2024, recommande qu’elle soit confiée à des organismes indépendants plutôt qu’à des « organisations agricoles affichant par principe la non-protégeabilité des troupeaux de bovins sans fondement technique ou scientifique. »
  • Un manque de précision d’autant plus inquiétant que les préfets ont pour vilaine habitude de ne pas systématiquement (soyons honnêtes, plutôt rarement) apporter la preuve de l’analyse technico-économique les menant à considérer un troupeau comme étant non-protégeable. 

Des louvetiers libres de disposer du corps des loups tués

La récupération de la dépouille des loups par l’OFB garantit au moins le contrôle de l’exercice des tirs létaux en toute légalité (effectués sur un pâturage bénéficiant d’une autorisation de tir, présence effective d’un troupeau, distances de tir, mesures de protection en œuvre au moment des tirs, etc.). Or le gouvernement souhaite confier cette mission cruciale aux louvetiers, des bénévoles au contact des chasseurs locaux. Sur un sujet aussi sensible, il est irresponsable de leur attribuer cette faculté, quand on sait que cela pourrait déclencher des conflits d’intérêts. 

  • La mission de contrôle de la légalité des tirs par la récupération de la dépouille devrait incomber seulement à l’OFB, afin d’éviter tout conflit d’intérêts. 
  • Comme le souligne le CNPN, le contenu exact de cette tâche n’est pas explicité. Or, il est important de rappeler que l’exploitation des informations à des fins scientifiques doit être exclusivement réservée à l’OFB. 

En résumé, de nouvelles mesures toutes moins claires les unes que les autres, donnant encore du grain à moudre aux détracteurs de ces somptueux animaux. 

Exprimez votre soutien indéfectible aux loups au plus vite en participant à la consultation, ils en ont grand besoin ! 

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice va en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
07.01.2025
Niederbronn-les-Bains
One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
Animaux sauvages

Pour avoir perdu sa route, un jeune lynx a perdu la vie dans d’atroces souffrances. La commune de Niederbronn-les-Bains, proche des Vosges du Nord, a été le théâtre d’un massacre perpétré à coups de pelle. Un riverain s’est violemment acharné sur l’animal. One Voice et le Centre ATHÉNAS dénoncent cet acte barbare et portent plainte pour destruction d’espèce protégée. 

Un jeune lynx égaré victime de la cruauté humaine

Le 18 octobre 2024, une habitante de la commune a eu l’étonnante surprise d’apercevoir un jeune lynx dans le parc du mini-golf. 

Une rencontre chanceuse quand on sait que le félin est d’ordinaire discret. Mais chanceuse pour qui ? Davantage pour la promeneuse bas-rhinoise que pour le félidé qui, selon Claude Kurtz, membre et spécialiste du réseau loup-lynx, était désemparé et criait famine. Ce jeune animal sans défense et égaré a subi ensuite une mort atroce des mains d’un Niederbronnois. 

Nous ne laisserons pas passer cette barbarie

Le lynx a enduré une lente agonie : il a été tué à coups de pelle dans un poulailler privé. Qui ose porter atteinte de la sorte à un animal, de surcroît si majestueux et rare en France ? 

Cet individu a eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment et a souffert de l’indifférence, pire, de la méchanceté humaine vis-à-vis de la faune sauvage et de ses plus nobles représentants. 

One Voice monte au créneau et dépose plainte avec le centre ATHENAS pour destruction d’espèce protégée. Nous obtiendrons justice pour ce félin et continuerons à nous battre afin qu’ils puissent tous vivre en paix. 

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
07.01.2025
Nord
Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
Animaux sauvages

En septembre 2019, une jeune panthère noire s’est échappée d’une maison d’Armentières où elle était illégalement détenue par un homme connu des services de police. Après de multiples rebondissements, qui auraient pu conduire à une issue tragique, elle a finalement été recueillie par un sanctuaire. Jeudi 9 janvier 2025, à 14h, nous serons au tribunal judiciaire de Lille pour faire reconnaître la gravité des faits qui relèvent du trafic d’animaux sauvages et contre lesquels nous avons porté plainte.

Le 18 septembre 2019, les habitants de la commune d’Armentières, dans le Nord, ont eu la stupéfaction d’observer une panthère noire en train de faire les cent pas sur les toits… Âgée d’à peine six mois, “Louise” venait de s’enfuir d’un domicile privé. Séquestrée dans la maison d’un particulier, amputée de ses griffes aux pattes avant, elle cherchait à échapper à la vie insupportable à laquelle son “propriétaire” en mal d’exotisme et sans la moindre autorisation l’avait contrainte depuis toute petite.

Après avoir été capturée par les pompiers et confiée à la Ligue de Protection des Animaux, elle a été temporairement transférée au zoo de Maubeuge… Mais d’autres péripéties l’attendaient: à peine quelques jours plus tard, elle y était volée et disparaissait complètement des radars. Les auditions et les perquisitions menées par la police belge n’ont mené à rien, nous laissant longtemps redouter le pire. Ses ravisseurs s’étaient-ils débarrassés de la panthère afin d’éliminer toute chance de remonter jusqu’à eux? 

Ce n’est qu’en janvier 2020 qu’elle est finalement réapparue après avoir été remise par des individus à un sanctuaire aux Pays-Bas. Là, elle a été rebaptisée Akilla, laissant derrière elle son ancien prénom et le passé de “chat de salon” qui s’y rattachait.

Un trafic hors-la-loi et mortifère

Celui qui lui avait imposé cette existence contre nature n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déjà été condamné à trois mois de prison pour la détention non autorisée d’un singe, parmi divers autres délits. Pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin? Concernant Akilla, les conséquences auraient pu être bien plus graves. Elle aurait pu -à condition de ne pas être abattue en pleine rue par son “propriétaire” comme Mévy– passer le reste de son existence cloîtrée dans un zoo, à tourner en rond devant une vitre pour amuser la galerie. Un sort qui rappelle celui du caracal retiré au centre Athénas en 2021 ou encore de Maya. Pire, elle aurait pu être tuée pour enrichir les taxidermistes et leurs complices

Tel est le visage du trafic de faune sauvage, qui figure toujours sur le podium des échanges internationaux. Dans ces sombres affaires, circassiens, vendeurs de peaux, braconniers, trafiquants en tout genre et particuliers sans scrupules se confondent et se serrent les coudes. Et ce sont les animaux qui en paient le prix fort. Nous continuerons à les défendre d’arrache-pied tant qu’ils seront les jouets de transactions infâmes. 

Pour faire entendre la voix d’Akilla et veiller à ce qu’elle soit la dernière victime de celui qui voulait la réduire à une vulgaire peluche d’appartement, nous serons à l’audience du tribunal de Lille le 9 janvier 2025, à 14h. 

Photo : Page Facebook SDIS 59

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
03.01.2025
Plateau de Beille Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
Animaux sauvages

En pleine trêve hivernale, la tenue d’une course sur le Plateau de Beille va venir mettre fin à la paix nécessaire des Grands Tétras, les obligeant à puiser dans leurs ressources énergétiques en cette période supposée « calme » pour eux. Encore une fois, alors que les populations de ces oiseaux emblématiques diminuent drastiquement, les humains continuent de les déranger.

Jamais de répit pour les Grands Tétras en matière de sports d’hiver

À peine leur chasse est-elle enfin suspendue (et encore, seulement pour 5 ans et après tant de lutte !) que les Grands Tétras continuent d’être harcelés.

Quelle meilleure illustration que l’organisation d’un trail de nuit sur leurs dernières zones d’hivernage dans le secteur ? 

Ces oiseaux n’auront donc jamais la paix ? Quand eux et les autres galliformes ne sont pas traqués par les porteurs de fusils, des sportifs « assoiffés » d’aventures « extrêmes » viennent les déloger violemment dans une période sensible pour leurs cycles naturels.  

Une population déclinante en proie au dérangement humain

Ces discrets Grands coqs de bruyère connaissent un fort déclin de leurs populations et sont qualifiés de « vulnérables » par l’UICN. Il faut absolument les protéger de toute perturbation venant des hommes, particulièrement en hiver. Car à cette époque, ils passent plus de 80 % de leur temps dans les arbres et économisent de l’énergie en limitant leurs déplacements

Et pourtant, une course est organisée sur leurs lieux de repos à Piparlan et Artaran. Le passage des nombreux participants les fera sans aucun doute fuir et troublera leur tranquillité, causant une dépense énergétique possiblement fatale. 

Alors que les activités en montagne sont l’une des causes de la diminution de leurs effectifs, les organisateurs du trail auraient dû au minium solliciter une autorisation préfectorale, puisqu’un tel événement provoquera un dérangement lourd de conséquences pour ces oiseaux des massifs ariégeois.  

Ne devrait-on pas penser aux créatures qui peuplent nos sommets avant de se les approprier sans vergogne, de manière égoïste et irresponsable ? 

Interpellez les organisateurs et les élus cautionnant cet événement en les mentionnant de la manière suivante : 

« Vous n’avez pas honte de tolérer et d’organiser un événement si dévastateur pour les Grands Tétras en pleine période de repos hivernal ? »

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Ariège, le Département

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NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
31.12.2024
NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
Expérimentation animale

Lorsqu’on parle dorénavant de NAMs, on peut rapidement tomber dans la confusion. Cet acronyme de langue anglaise, qui signifiait initialement “Non-Animal Methods” (méthodes sans animaux), a été détourné par les lobbies de l’expérimentation animale. Il désigne donc à présent des réalités très éloignées l’une de l’autre, car les “New Approach Methodologies” (nouvelles approches méthodologiques) ont des implications terribles pour nos compagnons… Les lobbies des laboratoires exploitent cette ambiguïté à leur avantage, pour masquer des pratiques impliquant encore des tests conduisant à la mort de nombreux individus. One Voice dénonce ces manipulations et propose des outils concrets pour des achats éclairés.

“Non-Animal Methods” : aucune exploitation animale

Les innovations technologiques et rationalisation des données existantes, appelées “Non-Animal Methods” (NAMs), excluent totalement l’utilisation d’espèces animales et reposent sur de réelles alternatives. Parmi elles, les organoïdes issus de cellules humaines, les modèles informatiques couplés à l’intelligence artificielle, ou encore les cultures cellulaires.
Ce terme a été utilisé en premier par nous, les associations de défense des animaux des deux coalitions dont One Voice fait partie, l’ECEAE et Cruelty Free Europe (ainsi que PeTA, HSI et Eurogroup for Animals), dans les instances de plaidoyer auprès des instances européennes, notamment pendant les démarches concernant l’ICE Save Cruelty Free Cosmetics, et le Plan de Restauration de la Nature qui a fait réfléchir sur la directive REACH et CPL.

Les “New Approach Methodologies” (NAMs), elles, qualifiées d’alternatives à l’expérimentation animale, continuent d’impliquer… des animaux.
Sous couvert de cet acronyme en vogue, les tissus et organes de ces derniers sont toujours utilisés… Ainsi, bien que les tests ne soient plus réalisés sur des individus vivants, ceux-ci continuent de mourir pour l’expérimentation…

Les mots sont importants, un militant averti en vaut deux

Soyons vigilants et précisons toujours ce qui se cache derrière cet acronyme désormais trompeur. Les lobbies des « bioressources » exploitent le pouvoir des mots pour masquer des pratiques cruelles, une forme de greenwashing qui fait écran à la réalité des laboratoires. Confondre ces deux dénominations peut ralentir la transition vers une science sans souffrance et servir les intérêts des groupes d’influence. 

Dans notre lutte pour faire changer les mentalités et les pratiques, il est crucial de bien choisir notre vocabulaire et de ne pas reprendre les concepts des oppresseurs, quel que soit le sujet que l’on traite. Il est donc essentiel dans le cas présent d’alerter l’opinion sur ce que recouvre le terme anglophone “NAMs”.

Des fêtes de fin d’année sans cruauté : un cadeau pour les animaux

En cette période de fêtes, pensons à nos choix de consommation. Se faire plaisir et gâter nos proches peut se faire sans compromettre le bien-être animal. Comment ? En privilégiant les produits signalés par les logos Cruelty-Free développés par notre partenaire et d’autres associations. Les marques concernées se veulent exemplaires sur leurs produits finis ainsi que sur leurs ingrédients. Aucune étape de leur fabrication n’est testée sur les animaux. Pour les fêtes, soyons des consommateurs éclairés, refusons de soutenir un système qui continue de recourir à l’expérimentation animale quand c’est possible !

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
27.12.2024
12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
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En 2024, vous avez été à nos côtés dans chacune de nos luttes, transformant des espoirs en réalités pour des milliers d’animaux.

Parmi les victoires qui nous ont remplis de fierté :

  • La faune sauvage défendue : Des galliformes des Alpes aux pigeons ramiers de l’Aude, nous avons obtenu l’annulation de décisions menaçant des espèces déjà fragiles.
  • Des chiens sauvés de la maltraitance : En Haute-Vienne, près de 70 chiens de “chasse” ont été arrachés à des conditions indignes. Parmi eux, 35 ont bénéficié de soins d’urgence pour guérir.
  • L’expérimentation animale mise à nu : En dévoilant des pratiques cruelles et en obtenant des documents essentiels, nous continuons à exposer les atrocités perpétrées dans les laboratoires sur de nombreux animaux.
  • La captivité dénoncée : Des orques de Marineland aux cirques, nous avons obtenu la mise en lumière de leurs conditions de vie atroces mais aussi des saisies, des condamnations et des interdictions de travailler avec des animaux pour les responsables de ces souffrances.

Ces victoires, bien que précieuses, ne marquent pas la fin de nos combats.

L’expérimentation animale continue de faire des ravages, des décisions politiques menacent les loups, et des milliers d’animaux sauvages sont traqués pour des parties de chasse. Nous refusons de détourner le regard. Votre soutien est vital pour poursuivre ces actions.

Merci pour votre engagement indéfectible. Ensemble, nous continuerons à bâtir un monde où respect et compassion l’emportent sur la cruauté.

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
24.12.2024
One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
Animaux sauvages

Alors que l’année 2024 n’avait pas encore touché à sa fin, les préfets du Rhône et de Vendée s’empressaient de mettre en place des périodes complémentaires de vénerie sous terre dans leurs départements pour 2025. Des arrêtés pour faire plaisir aux chasseurs au détriment des blaireaux et de leurs petits, que l’État refuse de laisser en paix. Quitte à s’inscrire en faux contre les tribunaux. Pour les défendre, nous demandons la suspension et, avec nos partenaires, l’annulation de ces textes.

Partialité et opacité

Dans le Rhône, les blaireaux sont poursuivis et extraits de leurs terriers pour être violemment achevés. Un calvaire dont ils seront victimes jusqu’au 15 janvier 2025. Mais cela ne suffisait pas au préfet! Afin que les chasseurs ne soient pas dépossédés trop longtemps de leurs jeux cruels, il a ordonné une période complémentaire de vénerie sous terre allant du 15 mai au 15 août 2025. Un arrêté fondé uniquement sur les avis… de la Fédération départementale des chasseurs et de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Quant au rapport issu de la consultation publique, bien souvent prise d’assaut par les acharnés de la gâchette, il ne figure même pas sur le site de la préfecture. Pour la transparence, on repassera! Nous avons immédiatement déposé un recours pour exiger la suspension de cette décision et agirons en commun avec la LPO AURA, FNE Rhône et FNE AURA pour obtenir son annulation.

Des massacres pendant tout l’été?

Le préfet de Vendée envisage quant à lui de livrer les blaireaux de son territoire au déterrage du 15 mai au 14 septembre 2025, leur laissant encore moins de répit. Nous nous tenons prêts à attaquer cet arrêté indigne pour le faire suspendre, puis annuler en partenariat avec AVES. Et ce, même s’il est publié au dernier moment, comme le font les préfectures pour nous empêcher de secourir ceux qu’elles sacrifient aux chasseurs.

La justice est du côté des animaux

L’acharnement des autorités censées les protéger et des chasseurs n’y changera rien: la période complémentaire de vénerie sous terre vit ses derniers jours. En 2023, nous avions déjà sauvé pas moins de 4000 blaireaux, et avons réitéré cet exploit en 2024. Le Conseil d’État lui-même a rappelé l’interdiction absolue de tuer les petits, qui restent dépendants jusqu’à leur maturité sexuelle, et non jusqu’à leur sevrage alimentaire, comme les déterreurs voulaient nous en persuader pour pouvoir s’en prendre à leurs parents toujours plus longtemps. Partout en France, les tribunaux nous donnent raison et les textes déclarés illégaux se multiplient. Nous ne nous arrêterons pas là!

Pour soustraire les blaireaux au danger qui les menace en Vendée, signez la pétition pour abolir la vénerie sous terre! 

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois
20.12.2024
1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois. Expérimentation animale

Chaque jour, dans les laboratoires français, des milliers d’animaux subissent des expériences validées par l’État. Entre le 17 septembre et le 15 novembre 2024, 1 867 481 d’entre eux seront utilisés dans de nouveaux projets : 1 690 867 souris, 816 singes, 3 048 cochons, 2 895 chiens, 68 440 poissons … À terme, tous seront abattus ou réemployés. 

Entre le 17 septembre et le 15 novembre 2024, le ministère de la Recherche a encore donné son accord pour que près de deux millions d’animaux soient soumis à des expériences. Ils subiront prochainement des tests douloureux et invasifs alors que la loi exige une réduction de l’expérimentation animale et l’utilisation de méthodes alternatives.

Chirurgies douloureuses, injections à répétition, prélèvements sans fin vont être pratiqués sur eux. En voici quelques exemples… 

Pour les primates, des chirurgies invasives et des expérimentations extrêmes

Des centaines de ouistitis vont subir des craniotomies, c’est-à-dire des chirurgies au cours desquelles leur boîte crânienne sera ouverte pour y fixer des vis et installer un dispositif médical. Celui-ci, souvent non précisé dans les procédures, servira à enregistrer ou stimuler leur activité cérébrale. Inutile de faire un dessin pour comprendre la souffrance intense des singes condamnés à subir ces interventions. Ensuite, ils seront soumis à des tests comportementaux intensifs, plusieurs heures par jour, pendant des dizaines de semaines, ce qui prolongera stress et douleurs.

Par ailleurs, d’autres études prévoient de nombreuses injections et administrations de produits à tester sur des macaques. Ou encore, dans un autre projet, la peste pulmonaire leur sera inoculée. Des procédures aux conséquences terribles : vomissements, crises d’épilepsie, troubles cognitifs, douleurs sévères ou bien perte d’appétit. 

Les cochons soumis à des protocoles invasifs

Des milliers de cochons seront utilisés pour des tests invasifs ou des entraînements chirurgicaux, pratiques révélées dans notre récente enquête. Ils vont alors endurer des prélèvements d’organes, des chocs hémorragiques prolongés ou des arrêts cardiovasculaires avant leur mise à mort ou leur réintégration au sein du cycle de l’élevage où ils finiront en saucisses.

Les chiens, en ligne de mire des tests chimiques et médicaux

Concernant les chiens, ils seront des centaines programmés à subir de multiples injections pour tester des thérapies, des produits toxicologiques, ou provoquer intentionnellement des vomissements et des nausées afin d’évaluer des médicaments. Après, ils seront « euthanasiés » pour l’analyse de leurs tissus ou réutilisés dans d’autres protocoles.

Les rongeurs, au cœur de recherches médicales cruelles

Hamsters, cochons d’Inde, gerbilles, souris et rats représentent quant à eux environ 96 % des animaux inclus dans les protocoles validés pendant cette période et destinés à être utilisés au cours des prochains mois. 

Parmi ces protocoles figurent des transplantations rénales et des injections de cellules cancéreuses en vue d’observer la progression de certaines pathologies. Dans une autre procédure, plusieurs centaines de rongeurs auront les pattes immobilisées quotidiennement pendant des heures ou seront soumis à des tests comportementaux extrêmes tels que le conditionnement à la peur avec électrochocs ou la nage forcée, méthode que nous dénonçons depuis des années.

D’autres projets ont pour objectif de les gaver avec des polluants afin d’en étudier les effets toxiques, ou de leur transmettre des maladies graves comme la tuberculose, les contraignant à souffrir de symptômes sans fin. Certaines autres expériences consistent à leur provoquer des lésions neurologiques, comme celles du nerf sciatique, ou à tester des substances toxiques directement injectées dans le cerveau. Au programme : stress intense, douleurs insupportables, inflammations et des semaines d’isolement avant une mort prématurée, parfois par dislocation cervicale.

Une transparence de pacotille, ou l’arbre qui cachait la forêt 

Les rapports officiels du ministère de la Recherche occultent considérablement la réalité. En ne comptabilisant que les premières utilisations, ils passent sous silence les multiples expérimentations répétées sur les mêmes animaux. Cette opacité institutionnelle freine la transition vers une recherche plus éthique, moderne et fiable, pourtant souhaitée par trois quarts des Français, selon notre sondage de 2023.

Pourquoi les méthodes alternatives ne sont-elles pas la norme ?

Le principe des 3R – remplacer (par d’autres méthodes), réduire (le nombre d’usages), raffiner (moins de douleurs infligées) –, qui figure dans la Directive européenne, vise avant tout à diminuer le nombre d’individus expérimentés dans les laboratoires ! Les professionnels doivent être formés aux alternatives, et les investissements dans des expériences sans animaux massivement accrus. Nous avons d’ailleurs réussi à faire voter un amendement important dans la loi de finances, instaurant une contribution de 1 € par animal utilisé pour financer cette recherche. Bien que la loi n’ait pas été retenue, il constituait déjà une réelle avancée… 

Nous continuerons à dénoncer ces pratiques cruelles et exiger des mesures concrètes pour protéger les êtres vivants, jusqu’à ce que leur utilisation dans les laboratoires soit abolie. Pour mettre un terme à leur calvaire , demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !
17.12.2024
Europe Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !
Animaux sauvages

Nous déposons un recours devant la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) avec nos partenaires Green Impact (Italie), Earth (Italie), LNDC Animal Protection (Italie) et Great Lakes and Wetlands (Hongrie). Il s’oppose à la décision du Conseil de l’UE du 26 septembre 2024 fixant la proposition de l’UE d’abaisser le statut de protection des loups lors de la réunion du Comité permanent de la Convention de Berne du 2 au 6 décembre dernier contre laquelle nous nous sommes insurgés

Court-circuitage des procédures : un scandale que nous ne laisserons pas passer

Pressée d’amoindrir la protection des loups et d’assouvir sa soif de tuer encore et toujours contre l’avis populaire, la Commission européenne s’est directement adressée à la Convention de Berne pour faire adopter la proposition de déclassement de l’UE, faisant fi du délai standard de 60 jours. Cette précipitation a empêché les recours en annulation contre cette décision, qui était déjà fatalement adoptée puisque l’UE détient la majorité des voix au sein de la Convention. 

Les loups sont en grave péril depuis la décision irresponsable et précipitée de l’Union européenne. À quels animaux l’UE s’attaquera-t-elle ensuite si l’on ne stoppe pas cette soumission aux lobbies, qui porte atteinte à la biodiversité tout entière ? Pour eux, avec nos partenaires, nous allons devant la Cour de justice de l’Union européenne. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Pourtant, plus de 700 scientifiques et universitaires, ainsi qu’un groupe de spécialistes de l’UICN, ont recommandé à la Convention de Berne de ne pas autoriser ce vote de la proposition de l’Union européenne sur les loups ou de voter contre, car cette proposition n’est pas suffisamment étayée sur le plan scientifique.

La demande de l’UE s’est appuyée sur un rapport unique, dénué de relecture et de validation scientifique, facilitant la traduction politique des revendications des lobbies.

Un recours pour dénoncer ces aberrations

S’il est accepté, notre recours porté par le cabinet d’avocats Luca d’Agostino et gracieusement financé par la Fondation Gallifrey, pourrait entraîner l’annulation des décisions fondées sur la proposition du 26 septembre 2024 de l’UE de déclasser les loups. Celui-ci a été déposé juste après la révélation des dysfonctionnements mis en évidence, tels que : manque de soutien scientifique, manque d’examen scientifique, manque de processus démocratique en ignorant les demandes des ONG et des citoyens, prédominance de la volonté de l’UE, des processus de l’UE et de la Convention de Berne concernant les loups…

Le sort des loups entre les mains de 17 pays

17 États membres de la Convention ont jusqu’au 3 mars prochain la possibilité de rectifier la situation en demandant l’annulation du vote du 3 décembre dernier. D’ici là, signez notre pétition pour témoigner vous aussi de votre soutien au peuple des loups.

Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups

Nota :

  • Le travail juridique pour déposer ce recours crucial devant la Cour de justice des Communautés européennes a été possible grâce à l’aimable soutien de la Fondation Gallifrey, qui a fait don à Green Impact du financement des frais de justice, et au travail de l’équipe du cabinet d’avocats Luca d’Agostino.
  • La proposition de la Commission européenne d’affaiblir la protection juridique des loups a été principalement portée par Ursula Von der Leyen et le Parti populaire européen (PPE), et soutenue par les groupes de droite et d’extrême droite du Parlement européen précédemment élu
  • Lors de la négociation de la proposition de la Commission de déclasser la protection du loup au Conseil de l’UE, l’Espagne et l’Irlande ont voté contre, tandis que la Belgique, la Slovénie, Malte et Chypre se sont abstenus.
  • D’autres pays de l’UE comme l’Allemagne et la Pologne ont hésité jusqu’à la veille du vote. La présidence belge de l’UE a reporté deux fois le vote, en émettant des doutes sur le manque de fondements scientifiques de la proposition de la Commission.
  • La Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe est un instrument juridique international contraignant dans le domaine de la nature, couvrant la majeure partie du patrimoine naturel du continent européen et s’étendant à certains États d’Afrique. Il s’agit de la seule convention régionale de ce type. Elle vise à conserver la flore et la faune sauvages et leurs habitats naturels, ainsi qu’à promouvoir la coopération européenne dans ce domaine. https://www.coe.int/en/web/bern-convention
  • À l’initiative d’un petit groupe d’experts soutenus par Green Impact, plus de 700 signatures de scientifiques et d’universitaires ont été collectées sur deux déclarations scientifiques sur la conservation des loups et leur rôle dans les écosystèmes. Les deux déclarations scientifiques recommandent de ne pas soutenir le déclassement des loups et sont disponibles ici et ici.
  • L’Initiative pour les grands carnivores en Europe – Groupe de spécialistes de l’UICN – a publié une déclaration scientifique et un communiqué de presse soulignant que « la proposition actuelle de déclassement de l’espèce, semble toutefois prématurée et erronée, pour les raisons évoquées ci-dessus, et que le LCIE ne recommande pas son adoption ». Voir les détails.
  • « La conservation est le résultat d’une prise de décision qui doit s’appuyer sur des preuves scientifiques crédibles. Dans le cas des loups d’Europe, les données disponibles ne justifient pas de modifier leur statut de protection dans le cadre de la Convention de Berne », a déclaré Luigi Boitani, chef du LCIE / UICN. https://iucn.org/news/202412/concerns-over-eus-wolf-downlisting-proposal

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups.

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups.

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups. 13.12.2024
France
Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups.
Faune sauvage

Alors que le statut de protection international des loups a été brutalement revu à la baisse, le nombre de « permis » pour les tuer vient de sortir pour l’année 2025. Les agriculteurs intensifs crient au scandale car la limite maximale d’abattages est moins importante que celle de l’année dernière. Quel cynisme lorsque l’on sait à quel point ces animaux sont vulnérables et menacés de toutes parts.

Leur population diminue ? Tuons-en encore plus !

Leur sort a été gravement mis en péril le mardi 3 décembre par le vote du déclassement de leur espèce jusque-là « strictement protégée » du Comité permanent de la Convention de Berne. Les institutions politiques ont cédé aux appels larmoyants des lobbies agricoles et des chasseurs qui n’envisagent pas de partager la nature avec les animaux sauvages.

Comme si cela ne suffisait pas, ce sont les mêmes qui se lamentent encore aujourd’hui face à l’annonce le 12 décembre du quota de loups autorisés à être tués en 2025 : 192 d’entre eux pourront être abattus avec l’aval des autorités. Quelques jours auparavant, certains en réclamaient toujours plus. Autant dire que, comme les centaines de ceux qui les ont précédés, ces loups sont déjà condamnés. Si le plafond fixé s’avère légèrement plus bas que celui de 2024 (209 individus ), il s’agit encore et toujours de permettre leur massacre en règle alors que les meutes sont déjà extrêmement fragiles et les effectifs (1013) en diminution avérée (1104 recensés en septembre dernier)… Un (re)comptage qui avait, et fait encore débat… 

Les lobbies dansent sur les corps des loups

En optant fermement pour le recul de la protection des loups, les pays membres du Conseil de l’Europe, France en tête, ont juré leur perte, préférant s’agenouiller devant les lobbies agricoles et des chasseurs. Cette situation que nous dénonçons depuis toujours ne peut plus durer ! Non seulement les tirs létaux ne limitent pas le nombre d’attaques, mais ils ne font qu’aggraver les problèmes en dispersant les meutes et en laissant de nombreux orphelins sur le bord du chemin. 

Les solutions pour une cohabitation harmonieuse existent pourtant : il suffit que les éleveurs acceptent de protéger correctement leurs animaux qu’ils élèvent. 84% des Français déplorent d’ailleurs que des attaques aient lieu sur des troupeaux non protégés. Mais ces engraisseurs préfèrent accuser les loups plutôt que de prendre leurs responsabilités, ce que One Voice soumet fréquemment à la justice

Nous étudions déjà toutes les possibilités avec nos partenaires internationaux, pour contrer cette décision consternante et qui plus est dénuée de base scientifique. 

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