Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau

Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau

Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau
14.01.2025
Somme
Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau
Animaux sauvages

À Ponthoile, dans la Somme, un élevage d’oiseaux aquatiques illégal a sévi pendant plus de dix ans. Le propriétaire de l’établissement, qui vendait ces animaux aux chasseurs, a bafoué la réglementation et multiplié les mauvais traitements durant tout ce temps. Le 16 janvier*, nous serons au tribunal correctionnel d’Amiens en tant que partie civile pour défendre les victimes.

La liste des faits, découverts par les enquêteurs de l’Office national des forêts (OFB), est longue comme le bras. Depuis 2011 au moins, l’éleveur – exploitant de produits chimiques de son état – ne s’est pas contenté de piétiner les démarches réglementaires pour exercer son activité parallèle : il a aussi infligé les pires sévices aux oiseaux qu’il détenait, amputant plusieurs phalanges de leurs ailes afin de les empêcher de voler et alors même que l’éjointage est interdit. Cloués au sol, certaines des oies et des canards mutilés par ses soins (et destinés à servir d’appelants vivants pour attirer leurs congénères sauvages au profit des chasseurs) sont parfois morts, terrassés par la souffrance, abandonnés à terre. Peu importait : leur bourreau se débarrassait des corps en les jetant directement dans la poubelle ménagère… ou dans un parc pour les soustraire aux contrôles.

Animaux maltraités et réglementations foulées aux pieds

D’ailleurs, l’homme se moquait bien de ces derniers. Son exploitation, qu’il a longtemps fait tourner sans la moindre autorisation, n’a jamais cessé d’être dans l’illégalité, même après une supposée « régularisation » en 2014. Ainsi maintenait-il enfermés 3 011 oiseaux au lieu des 1 300 accordés. Certains d’entre eux appartenaient à des espèces qu’il n’aurait même pas dû détenir. D’autres avaient été capturés dans leur milieu naturel en vue d’être vendus à des structures clandestines, engendrant des transactions sous le manteau. Tous, enfin, étaient exposés aux risques de maladies, leur geôlier, dépourvu de formation en biosécurité, n’ayant évidemment mis en place aucune mesure de prévention ni suivi sérologique. Absence de tenue de registre d’élevage, falsification de documents portant sur la traçabilité des animaux, pollution des eaux… complètent ce tableau charmant.

Jeudi 16 janvier, à 14 h*, nous porterons la voix des oiseaux aquatiques victimes de cet exploitant sans scrupule au tribunal correctionnel d’Amiens.

Photo d’illustration issue d’une enquête One Voice dans un élevage de canards appelants.

 

*Modification apportée le 15 janvier 2025 à cet article du 4 décembre 2024 mentionnant la date d’audience prévue initialement le lendemain.

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine
13.01.2025
France
Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine
Expérimentation animale

Le ministère de la Recherche démarre l’année sur les chapeaux de roues. En validant vingt projets entre le 1er et le 6 janvier 2025, ce ne sont pas moins de 40 000 rongeurs condamnés à des expériences douloureuses et une mort certaine. À ce rythme effréné, le nombre d’animaux utilisés pour la première fois pour des tests en 2025 continuera de dépasser les 2 000 000…
One Voice dévoile le sort réservé aux premiers sacrifiés de l’année.

Une vie de supplice sous couvert d’expérimentations

Pour commencer, des infarctus seront déclenchés chez plus de 7 000 souris et leurs petits. Aucune n’en réchappera. Des milliers de rats vont quant à eux subir une chirurgie douloureuse destinée à leur fixer un implant lumineux au cerveau avant de les priver de nourriture pour les forcer à réaliser des exercices contre un peu de nourriture. Après toutes ces souffrances, ils seront tués pour récupérer leur cerveau. 

Des dizaines de lapins vont se faire perforer les tympans tandis que ces mêmes études vont permettre d’induire des cancers et des insuffisances rénales mortelles à des milliers de souris. D’autres subiront des gavages forcés, et pour finir, plus de 25 000 rongeurs se feront injecter par toutes les voies imaginables des composés chimiques ou radioactifs uniquement pour voir le chemin que suivent ces produits dans leur corps, avant d’être tués. 

Les trois quarts d’entre eux vont y rester après ces expériences. Quant aux autres…

Les trois quarts des animaux utilisés dans ces projets sordides seront tués à l’issue des procédures pour leurs organes et tissus. Certains seront assassinés avec un surdosage d’anesthésie, d’autres gazés progressivement avec du dioxyde de carbone. Les moins chanceux se feront légalement disloquer les cervicales, frapper la boîte crânienne pour induire un choc mortel, ou encore seront décapités
Le quart restant sera bientôt réutilisé dans d’autres protocoles avant de mourir dans les mêmes conditions effroyables.

Si comme nous et 75 % des Français, vous croyez à la science sans souffrance, engagez-vous à nos côtés pour mettre fin à l’expérimentation animale !

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs
10.01.2025
Gironde
One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs
Animaux sauvages

Depuis 2022, le refuge girondin Touche pas à mon Popotte est aux prises avec des battues qui bafouent les règles de sécurité et terrorisent les animaux qu’il abrite. Malgré une plainte déposée fin 2023 et une médiation en janvier 2024, les chasseurs ont réitéré en décembre dernier. Nous avons écrit au maire.

Alors que les animaux recueillis par Touche pas à mon Popotte devraient y trouver un havre de paix, loin des violences humaines qu’ils ont connues, ils sont régulièrement perturbés par des tirs. En 2023 déjà, une battue avait semé la panique parmi eux, allant jusqu’à sévir à moins de 150 mètres d’une habitation voisine, sans le moindre accord du propriétaire. Une plainte avait été déposée. On aurait pu s’attendre à ce que la médiation qui s’est tenue à la mairie en janvier 2024 rapporte la paix dans cette commune. Il n’en est rien…

Les animaux en danger

Le 30 décembre 2024, les chasseurs se sont surpassés, encerclant le refuge en plein brouillard, sans qu’aucun rabatteur intervienne pour éloigner la battue. Prévenue des opérations seulement une heure et demie avant les faits, la présidente de Touche pas à mon Popotte n’a pas pu mettre à l’abri tous ses protégés. Apeurée par les cris des chiens, une brebis est tombée alors qu’elle venait à peine de recommencer à marcher après une lourde intervention chirurgicale. Combien de victimes feront encore les acharnés de la gâchette ne respectant rien ni personne, et certainement pas les règles de sécurité les plus élémentaires? 

La chasse, un problème mortel

Ces faits sont monnaie courante en Gironde, où l’OFB a relevé de nombreux manquements à la législation. Si les chasseurs s’enorgueillissent chaque année de la diminution du nombre d’accidents causés par leur hobby, quelques heures en leur compagnie suffisent pour constater que la plupart ne suivent même pas les maigres « enseignements » délivrés par la vaste plaisanterie du « permis de chasser ». Fanatiques alcoolisés, fusils armés et posés nonchalamment dans les voitures, voire pointés sur des personnes… les exemples de comportements à risques ne manquent pas. En 2023, nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État pour forcer le ministère de la Transition écologique à sécuriser ce loisir mortifère. Nous attendons toujours sa réponse…

En soutien à Touche pas à mon Popotte, nous avons envoyé un courrier au maire afin de lui demander d’interdire la chasse au sein de sa commune. Pour soutenir notre campagne et parce que 89% des Français estiment que cette pratique pose des problèmes de sécurité (sondage IPSOS/One Voice 2023), signez la pétition.

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
09.01.2025
France
NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
Animaux sauvages

Un nouveau projet d’arrêté contre les loups visant à assouplir encore plus (oui, c’est possible) le recours aux tirs létaux et modifiant l’arrêté du 21 février 2024 est actuellement soumis à la consultation publique.

Au menu : une liberté débridée accordée aux louvetiers et la mauvaise foi obstinée du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux bovins et équins. 

Nous vous détaillons ci-dessous les arguments à reprendre à votre compte pour dénoncer ces modifications délirantes et mortifères. Opposez-vous en participant à la consultation publique en ligne ! 

À l’heure où l’on constate une stagnation des populations de loups en France, l’assouplissement perpétuel de la politique d’abattage à leur encontre constitue une véritable menace pour leur état de conservation. Hélas, un nouveau projet d’arrêté modifiant celui du 21 février 2024 vise à s’acharner encore davantage sur eux. 

L’annonce de l’estimation de la population de loups en décembre 2024 a confirmé que les modalités de mise en œuvre de leur « gestion » ne répondaient en aucun cas aux objectifs de baisse de prédation. En effet, depuis 2017, alors que la population lupine connaissait une forte croissance, le nombre de prédations qui lui était attribué s’est stabilisé. Il n’y a donc aucun lien entre le nombre de loups et celui des attaques, mais qu’importe puisque l’État veut plaire à ceux qui souhaitent les voir disparaître, alors que 82 % des Français considèrent que les canidés jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’écosystème. 

La perfidie d’un ministère qui n’a de l’Écologie que le nom est telle qu’il n’a même pas attendu que l’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN) sur le projet d’arrêté (défavorable, cela va de soi) soit publié et accessible à tous pour dévoiler son effroyable « brouillon » infondé techniquement et scientifiquement, comme les précédents. Cela a manifestement privé le public d’une possibilité d’appréhender les conséquences de ces changements sur la biodiversité. 

L’hypocrisie du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux de vaches et de chevaux

Malgré les retours d’expérience positifs d’autres pays, l’État français clame encore une fois haut et fort que les vaches et chevaux (quid des ânes, soit dit en passant ?) ne sont pas protégeables. 

L’administration estime encore qu’à ce jour, il n’existe pas de référentiel de protection ayant fait ses preuves pour ces animaux. Pourtant : 

  • Il lui appartient de créer un tel référentiel.
  • L’efficacité de la plupart des mesures de protection mises en œuvre pour ce type de cheptel a été prouvée dans les autres pays européens exposés à la prédation des loups. 
  • Il résulte de ces constats que l’absence de validation d’un schéma de protection pour ces animaux d’élevage ne résulte pas de l’absence de mesures efficaces, mais bien de l’absence d’initiative visant à élaborer un tel référentiel. 

Les modifications apportées à l’article 6 de l’arrêté ministériel du 21 février 2024 ne sont ni justifiées, ni pertinentes : 

  • L’arrêté ne donne pas de véritable définition exhaustive ni de critères permettant d’apprécier les « moyens de réduction de la vulnérabilité du troupeau » sur lesquels devra pourtant reposer l’appréciation par le préfet de département du caractère protégeable ou non d’un troupeau. 
  • Le texte ne contient aucune précision permettant de différencier les mesures de réduction de vulnérabilité des troupeaux des mesures de protection. 

Un silence problématique de l’arrêté sur l’appréciation effective de la « non-protégeabilité » des troupeaux par les préfets : 

  • Le projet ne précise pas la forme que prendra l’attestation par le préfet de département des « démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité » des troupeaux bovins ou équins. 
  • Il n’est pas non plus annoncé quelle entité réalisera l’analyse technico-économique « territoriale ». Le CNPN dans son avis du 17 décembre 2024, recommande qu’elle soit confiée à des organismes indépendants plutôt qu’à des « organisations agricoles affichant par principe la non-protégeabilité des troupeaux de bovins sans fondement technique ou scientifique. »
  • Un manque de précision d’autant plus inquiétant que les préfets ont pour vilaine habitude de ne pas systématiquement (soyons honnêtes, plutôt rarement) apporter la preuve de l’analyse technico-économique les menant à considérer un troupeau comme étant non-protégeable. 

Des louvetiers libres de disposer du corps des loups tués

La récupération de la dépouille des loups par l’OFB garantit au moins le contrôle de l’exercice des tirs létaux en toute légalité (effectués sur un pâturage bénéficiant d’une autorisation de tir, présence effective d’un troupeau, distances de tir, mesures de protection en œuvre au moment des tirs, etc.). Or le gouvernement souhaite confier cette mission cruciale aux louvetiers, des bénévoles au contact des chasseurs locaux. Sur un sujet aussi sensible, il est irresponsable de leur attribuer cette faculté, quand on sait que cela pourrait déclencher des conflits d’intérêts. 

  • La mission de contrôle de la légalité des tirs par la récupération de la dépouille devrait incomber seulement à l’OFB, afin d’éviter tout conflit d’intérêts. 
  • Comme le souligne le CNPN, le contenu exact de cette tâche n’est pas explicité. Or, il est important de rappeler que l’exploitation des informations à des fins scientifiques doit être exclusivement réservée à l’OFB. 

En résumé, de nouvelles mesures toutes moins claires les unes que les autres, donnant encore du grain à moudre aux détracteurs de ces somptueux animaux. 

Exprimez votre soutien indéfectible aux loups au plus vite en participant à la consultation, ils en ont grand besoin ! 

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice va en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
07.01.2025
Niederbronn-les-Bains
One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
Animaux sauvages

Pour avoir perdu sa route, un jeune lynx a perdu la vie dans d’atroces souffrances. La commune de Niederbronn-les-Bains, proche des Vosges du Nord, a été le théâtre d’un massacre perpétré à coups de pelle. Un riverain s’est violemment acharné sur l’animal. One Voice et le Centre ATHÉNAS dénoncent cet acte barbare et portent plainte pour destruction d’espèce protégée. 

Un jeune lynx égaré victime de la cruauté humaine

Le 18 octobre 2024, une habitante de la commune a eu l’étonnante surprise d’apercevoir un jeune lynx dans le parc du mini-golf. 

Une rencontre chanceuse quand on sait que le félin est d’ordinaire discret. Mais chanceuse pour qui ? Davantage pour la promeneuse bas-rhinoise que pour le félidé qui, selon Claude Kurtz, membre et spécialiste du réseau loup-lynx, était désemparé et criait famine. Ce jeune animal sans défense et égaré a subi ensuite une mort atroce des mains d’un Niederbronnois. 

Nous ne laisserons pas passer cette barbarie

Le lynx a enduré une lente agonie : il a été tué à coups de pelle dans un poulailler privé. Qui ose porter atteinte de la sorte à un animal, de surcroît si majestueux et rare en France ? 

Cet individu a eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment et a souffert de l’indifférence, pire, de la méchanceté humaine vis-à-vis de la faune sauvage et de ses plus nobles représentants. 

One Voice monte au créneau et dépose plainte avec le centre ATHENAS pour destruction d’espèce protégée. Nous obtiendrons justice pour ce félin et continuerons à nous battre afin qu’ils puissent tous vivre en paix. 

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
07.01.2025
Nord
Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
Animaux sauvages

En septembre 2019, une jeune panthère noire s’est échappée d’une maison d’Armentières où elle était illégalement détenue par un homme connu des services de police. Après de multiples rebondissements, qui auraient pu conduire à une issue tragique, elle a finalement été recueillie par un sanctuaire. Jeudi 9 janvier 2025, à 14h, nous serons au tribunal judiciaire de Lille pour faire reconnaître la gravité des faits qui relèvent du trafic d’animaux sauvages et contre lesquels nous avons porté plainte.

Le 18 septembre 2019, les habitants de la commune d’Armentières, dans le Nord, ont eu la stupéfaction d’observer une panthère noire en train de faire les cent pas sur les toits… Âgée d’à peine six mois, “Louise” venait de s’enfuir d’un domicile privé. Séquestrée dans la maison d’un particulier, amputée de ses griffes aux pattes avant, elle cherchait à échapper à la vie insupportable à laquelle son “propriétaire” en mal d’exotisme et sans la moindre autorisation l’avait contrainte depuis toute petite.

Après avoir été capturée par les pompiers et confiée à la Ligue de Protection des Animaux, elle a été temporairement transférée au zoo de Maubeuge… Mais d’autres péripéties l’attendaient: à peine quelques jours plus tard, elle y était volée et disparaissait complètement des radars. Les auditions et les perquisitions menées par la police belge n’ont mené à rien, nous laissant longtemps redouter le pire. Ses ravisseurs s’étaient-ils débarrassés de la panthère afin d’éliminer toute chance de remonter jusqu’à eux? 

Ce n’est qu’en janvier 2020 qu’elle est finalement réapparue après avoir été remise par des individus à un sanctuaire aux Pays-Bas. Là, elle a été rebaptisée Akilla, laissant derrière elle son ancien prénom et le passé de “chat de salon” qui s’y rattachait.

Un trafic hors-la-loi et mortifère

Celui qui lui avait imposé cette existence contre nature n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déjà été condamné à trois mois de prison pour la détention non autorisée d’un singe, parmi divers autres délits. Pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin? Concernant Akilla, les conséquences auraient pu être bien plus graves. Elle aurait pu -à condition de ne pas être abattue en pleine rue par son “propriétaire” comme Mévy– passer le reste de son existence cloîtrée dans un zoo, à tourner en rond devant une vitre pour amuser la galerie. Un sort qui rappelle celui du caracal retiré au centre Athénas en 2021 ou encore de Maya. Pire, elle aurait pu être tuée pour enrichir les taxidermistes et leurs complices

Tel est le visage du trafic de faune sauvage, qui figure toujours sur le podium des échanges internationaux. Dans ces sombres affaires, circassiens, vendeurs de peaux, braconniers, trafiquants en tout genre et particuliers sans scrupules se confondent et se serrent les coudes. Et ce sont les animaux qui en paient le prix fort. Nous continuerons à les défendre d’arrache-pied tant qu’ils seront les jouets de transactions infâmes. 

Pour faire entendre la voix d’Akilla et veiller à ce qu’elle soit la dernière victime de celui qui voulait la réduire à une vulgaire peluche d’appartement, nous serons à l’audience du tribunal de Lille le 9 janvier 2025, à 14h. 

Photo : Page Facebook SDIS 59

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
03.01.2025
Plateau de Beille Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
Animaux sauvages

En pleine trêve hivernale, la tenue d’une course sur le Plateau de Beille va venir mettre fin à la paix nécessaire des Grands Tétras, les obligeant à puiser dans leurs ressources énergétiques en cette période supposée « calme » pour eux. Encore une fois, alors que les populations de ces oiseaux emblématiques diminuent drastiquement, les humains continuent de les déranger.

Jamais de répit pour les Grands Tétras en matière de sports d’hiver

À peine leur chasse est-elle enfin suspendue (et encore, seulement pour 5 ans et après tant de lutte !) que les Grands Tétras continuent d’être harcelés.

Quelle meilleure illustration que l’organisation d’un trail de nuit sur leurs dernières zones d’hivernage dans le secteur ? 

Ces oiseaux n’auront donc jamais la paix ? Quand eux et les autres galliformes ne sont pas traqués par les porteurs de fusils, des sportifs « assoiffés » d’aventures « extrêmes » viennent les déloger violemment dans une période sensible pour leurs cycles naturels.  

Une population déclinante en proie au dérangement humain

Ces discrets Grands coqs de bruyère connaissent un fort déclin de leurs populations et sont qualifiés de « vulnérables » par l’UICN. Il faut absolument les protéger de toute perturbation venant des hommes, particulièrement en hiver. Car à cette époque, ils passent plus de 80 % de leur temps dans les arbres et économisent de l’énergie en limitant leurs déplacements

Et pourtant, une course est organisée sur leurs lieux de repos à Piparlan et Artaran. Le passage des nombreux participants les fera sans aucun doute fuir et troublera leur tranquillité, causant une dépense énergétique possiblement fatale. 

Alors que les activités en montagne sont l’une des causes de la diminution de leurs effectifs, les organisateurs du trail auraient dû au minium solliciter une autorisation préfectorale, puisqu’un tel événement provoquera un dérangement lourd de conséquences pour ces oiseaux des massifs ariégeois.  

Ne devrait-on pas penser aux créatures qui peuplent nos sommets avant de se les approprier sans vergogne, de manière égoïste et irresponsable ? 

Interpellez les organisateurs et les élus cautionnant cet événement en les mentionnant de la manière suivante : 

« Vous n’avez pas honte de tolérer et d’organiser un événement si dévastateur pour les Grands Tétras en pleine période de repos hivernal ? »

Sur Facebook : 

VO2max Tarascon 

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Ville de Tarascon-Sur-Ariège 

Ariège, le Département

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée 

Beille & Chioula 

Communauté de communes de la Haute-Ariège 

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NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
31.12.2024
NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
Expérimentation animale

Lorsqu’on parle dorénavant de NAMs, on peut rapidement tomber dans la confusion. Cet acronyme de langue anglaise, qui signifiait initialement “Non-Animal Methods” (méthodes sans animaux), a été détourné par les lobbies de l’expérimentation animale. Il désigne donc à présent des réalités très éloignées l’une de l’autre, car les “New Approach Methodologies” (nouvelles approches méthodologiques) ont des implications terribles pour nos compagnons… Les lobbies des laboratoires exploitent cette ambiguïté à leur avantage, pour masquer des pratiques impliquant encore des tests conduisant à la mort de nombreux individus. One Voice dénonce ces manipulations et propose des outils concrets pour des achats éclairés.

“Non-Animal Methods” : aucune exploitation animale

Les innovations technologiques et rationalisation des données existantes, appelées “Non-Animal Methods” (NAMs), excluent totalement l’utilisation d’espèces animales et reposent sur de réelles alternatives. Parmi elles, les organoïdes issus de cellules humaines, les modèles informatiques couplés à l’intelligence artificielle, ou encore les cultures cellulaires.
Ce terme a été utilisé en premier par nous, les associations de défense des animaux des deux coalitions dont One Voice fait partie, l’ECEAE et Cruelty Free Europe (ainsi que PeTA, HSI et Eurogroup for Animals), dans les instances de plaidoyer auprès des instances européennes, notamment pendant les démarches concernant l’ICE Save Cruelty Free Cosmetics, et le Plan de Restauration de la Nature qui a fait réfléchir sur la directive REACH et CPL.

Les “New Approach Methodologies” (NAMs), elles, qualifiées d’alternatives à l’expérimentation animale, continuent d’impliquer… des animaux.
Sous couvert de cet acronyme en vogue, les tissus et organes de ces derniers sont toujours utilisés… Ainsi, bien que les tests ne soient plus réalisés sur des individus vivants, ceux-ci continuent de mourir pour l’expérimentation…

Les mots sont importants, un militant averti en vaut deux

Soyons vigilants et précisons toujours ce qui se cache derrière cet acronyme désormais trompeur. Les lobbies des « bioressources » exploitent le pouvoir des mots pour masquer des pratiques cruelles, une forme de greenwashing qui fait écran à la réalité des laboratoires. Confondre ces deux dénominations peut ralentir la transition vers une science sans souffrance et servir les intérêts des groupes d’influence. 

Dans notre lutte pour faire changer les mentalités et les pratiques, il est crucial de bien choisir notre vocabulaire et de ne pas reprendre les concepts des oppresseurs, quel que soit le sujet que l’on traite. Il est donc essentiel dans le cas présent d’alerter l’opinion sur ce que recouvre le terme anglophone “NAMs”.

Des fêtes de fin d’année sans cruauté : un cadeau pour les animaux

En cette période de fêtes, pensons à nos choix de consommation. Se faire plaisir et gâter nos proches peut se faire sans compromettre le bien-être animal. Comment ? En privilégiant les produits signalés par les logos Cruelty-Free développés par notre partenaire et d’autres associations. Les marques concernées se veulent exemplaires sur leurs produits finis ainsi que sur leurs ingrédients. Aucune étape de leur fabrication n’est testée sur les animaux. Pour les fêtes, soyons des consommateurs éclairés, refusons de soutenir un système qui continue de recourir à l’expérimentation animale quand c’est possible !

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
27.12.2024
12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
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En 2024, vous avez été à nos côtés dans chacune de nos luttes, transformant des espoirs en réalités pour des milliers d’animaux.

Parmi les victoires qui nous ont remplis de fierté :

  • La faune sauvage défendue : Des galliformes des Alpes aux pigeons ramiers de l’Aude, nous avons obtenu l’annulation de décisions menaçant des espèces déjà fragiles.
  • Des chiens sauvés de la maltraitance : En Haute-Vienne, près de 70 chiens de “chasse” ont été arrachés à des conditions indignes. Parmi eux, 35 ont bénéficié de soins d’urgence pour guérir.
  • L’expérimentation animale mise à nu : En dévoilant des pratiques cruelles et en obtenant des documents essentiels, nous continuons à exposer les atrocités perpétrées dans les laboratoires sur de nombreux animaux.
  • La captivité dénoncée : Des orques de Marineland aux cirques, nous avons obtenu la mise en lumière de leurs conditions de vie atroces mais aussi des saisies, des condamnations et des interdictions de travailler avec des animaux pour les responsables de ces souffrances.

Ces victoires, bien que précieuses, ne marquent pas la fin de nos combats.

L’expérimentation animale continue de faire des ravages, des décisions politiques menacent les loups, et des milliers d’animaux sauvages sont traqués pour des parties de chasse. Nous refusons de détourner le regard. Votre soutien est vital pour poursuivre ces actions.

Merci pour votre engagement indéfectible. Ensemble, nous continuerons à bâtir un monde où respect et compassion l’emportent sur la cruauté.

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
24.12.2024
One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
Animaux sauvages

Alors que l’année 2024 n’avait pas encore touché à sa fin, les préfets du Rhône et de Vendée s’empressaient de mettre en place des périodes complémentaires de vénerie sous terre dans leurs départements pour 2025. Des arrêtés pour faire plaisir aux chasseurs au détriment des blaireaux et de leurs petits, que l’État refuse de laisser en paix. Quitte à s’inscrire en faux contre les tribunaux. Pour les défendre, nous demandons la suspension et, avec nos partenaires, l’annulation de ces textes.

Partialité et opacité

Dans le Rhône, les blaireaux sont poursuivis et extraits de leurs terriers pour être violemment achevés. Un calvaire dont ils seront victimes jusqu’au 15 janvier 2025. Mais cela ne suffisait pas au préfet! Afin que les chasseurs ne soient pas dépossédés trop longtemps de leurs jeux cruels, il a ordonné une période complémentaire de vénerie sous terre allant du 15 mai au 15 août 2025. Un arrêté fondé uniquement sur les avis… de la Fédération départementale des chasseurs et de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Quant au rapport issu de la consultation publique, bien souvent prise d’assaut par les acharnés de la gâchette, il ne figure même pas sur le site de la préfecture. Pour la transparence, on repassera! Nous avons immédiatement déposé un recours pour exiger la suspension de cette décision et agirons en commun avec la LPO AURA, FNE Rhône et FNE AURA pour obtenir son annulation.

Des massacres pendant tout l’été?

Le préfet de Vendée envisage quant à lui de livrer les blaireaux de son territoire au déterrage du 15 mai au 14 septembre 2025, leur laissant encore moins de répit. Nous nous tenons prêts à attaquer cet arrêté indigne pour le faire suspendre, puis annuler en partenariat avec AVES. Et ce, même s’il est publié au dernier moment, comme le font les préfectures pour nous empêcher de secourir ceux qu’elles sacrifient aux chasseurs.

La justice est du côté des animaux

L’acharnement des autorités censées les protéger et des chasseurs n’y changera rien: la période complémentaire de vénerie sous terre vit ses derniers jours. En 2023, nous avions déjà sauvé pas moins de 4000 blaireaux, et avons réitéré cet exploit en 2024. Le Conseil d’État lui-même a rappelé l’interdiction absolue de tuer les petits, qui restent dépendants jusqu’à leur maturité sexuelle, et non jusqu’à leur sevrage alimentaire, comme les déterreurs voulaient nous en persuader pour pouvoir s’en prendre à leurs parents toujours plus longtemps. Partout en France, les tribunaux nous donnent raison et les textes déclarés illégaux se multiplient. Nous ne nous arrêterons pas là!

Pour soustraire les blaireaux au danger qui les menace en Vendée, signez la pétition pour abolir la vénerie sous terre!