La Croatie interdit les élevages à fourrure!

La Croatie interdit les élevages à fourrure!

La Croatie interdit les élevages à fourrure!
03.01.2017
Croatie
La Croatie interdit les élevages à fourrure!
Exploitation pour la Mode

Nouvelle victoire dans le combat contre la fourrure ! Après le Japon en novembre, c’est au tour de la Croatie d’interdire les élevages à fourrure, devenant ainsi un pays « fur free » !

La loi de 2006 interdisant les fermes à fourrure est entrée en vigueur comme prévu au 1er janvier 2017 en Croatie. Les éleveurs ont bénéficié d’une période de 10 ans pour se reconvertir. Et l’ultime tentative politique de maintien des élevages de chinchillas a été rejetée avec indignation par les citoyens.

Très heureux, les membres d’Animal Friends Croatia, principaux acteurs locaux de ce combat, ont décidé d’apporter des gâteaux au ministre de l’Agriculture en charge de l’application de la loi. Partenaires de leur combat, One Voice avait enquêté en caméra cachée au sein des élevages de chinchillas. Nous avions filmé la grande souffrance de ces doux animaux tués par électrocution, et contribué à la sensibilisation du public croate.

Cette belle avancée fait écho à celle obtenue au Japon fin novembre : le tout dernier élevage de visons d’Otsuka a fermé ses portes pour toujours. Désormais en vertu de la loi sur la prévention des espèces exotiques invasives – les ratons laveurs ont laissé de mauvais souvenirs dans l’archipel – plus aucune ferme à fourrure ne pourra ouvrir ses portes. Le Pays du Soleil Levant rejoint dès lors les rangs des nations – Pays-Bas, Grande-Bretagne, Autriche, notamment – qui ont renoncé aux fermes à fourrure et à la cruauté insensée qu’elles impliquent.

Ces deux victoires nous démontrent qu’avec l’appui de l’opinion publique et des politiques, nous parviendrons à construire ensemble un monde meilleur pour les animaux.

A cet égard, One Voice est particulièrement heureuse de faire partie des 40 organisations de la
Fur Free Alliance dont le travail incessant, partout dans le monde, modifie peu à peu le regard des consommateurs sur la fourrure.
Derrière le soyeux poil des visons, au-delà des reflets d’argent d’un col en renard, les gens voient désormais apparaître les cages, les plaies, les bébés piétinés sur le sol en grillage et les cadavres écorchés qu’on jette en tas comme des déchets.

Un monde sans fourrure est possible et les nouvelles qui nous viennent du Japon et de Croatie ne peuvent qu’être de bon augure pour l’année qui commence.

Dauphins, la France à contresens de l’histoire

Dauphins, la France à contresens de l’histoire

Dauphins, la France à contresens de l’histoire
22.12.2016
Dauphins, la France à contresens de l’histoire
Exploitation pour le spectacle

Le ministère de l’Ecologie s’apprête à réviser l’arrêté sur les delphinariums, non pour les interdire comme le demande One Voice, mais pour encourager l’élevage en batterie de dauphins. Les quelques aménagements ne sont que poudre aux yeux. Trop c’est trop!

Le 24 novembre 2016, One Voice avait pourtant été reçue par le ministère à ce propos. Nous avions apporté nos rapports d’enquêtes, étayés par l’avis de scientifiques mondialement reconnus. Nous avions plaidé ardemment pour la fin de cette industrie toxique. Mais le texte vient néanmoins d’être approuvé.

C’est une honte car cet arrêté n’est qu’une ridicule mise à jour d’un texte vieux de 35 ans. Il ne tient aucun compte des avancées éthiques et des découvertes scientifiques qui bouleversent notre regard sur le monde animal, dont un glissement très net de l’opinion publique contre ces bassins prisons.

Comment peut-on encore, au XXIème siècle, exhiber des cétacés captifs dans une arène de cirque aquatique?

D’innombrables recherches scientifiques nous révèlent aujourd’hui que le dauphin est doté d’une prodigieuse intelligence, de cultures et de conscience de soi. Le simple fait de maintenir enfermés ces animaux nés pour l’immensité de l’océan, constitue en soi une maltraitance majeure.

Quoi de plus cruel que de les priver de la vie sociale complexe qui fait l’essence de leur bonheur, de toute opportunité de décision, de toute stimulation sensorielle, de tout voyage en groupe sur de longues distances, de toute plongée profonde?

Le fait qu’il y ait cinq shows par jour au lieu de trois, trois bassins au lieu de deux et un comité scientifique chargé “d’enrichir” leur environnement – avec plus de ballons et de cerceaux en caoutchouc? – ne pourra jamais compenser l’absence de liberté.

Le projet d’arrêté entend pourtant pérenniser cette pratique par la production de “dauphins de spectacles” en batterie

On veut nous faire croire que les nés-captifs sont des «dauphins domestiques» qui se seraient miraculeusement adaptés à la morne vie en bassins, en moins de deux générations. Les drames de
Lucille, tuant un bébé, de Galéo, couvert de blessures, du petit Aïcko, mort malgré nos appels, nous montrent à suffisance qu’il n’en est rien.

Dans le même temps, le public a cessé d’être dupe

Du fait de leur cruauté intrinsèque, les delphinariums ont été interdits en Inde et bannis dans 14 états européens. En Finlande, l’unique delphinarium a dû fermer ses portes, faute de spectateurs. Le phénomène touche à présent les Pays-Bas.

Partout en Europe et aux Etats-Unis, un mouvement de fond nourri par les réseaux sociaux, les documentaires, l’information scientifique largement diffusée, amène les consommateurs à se détourner de ces spectacles cruels. En France, un sondage IPSOS réalisé pour One Voice le 19 décembre 2016 nous apprend que la majorité des français sont favorables à l’interdiction des spectacles de dauphins et d’orques. 62% estiment que les cétacés souffrent du stress, 60% de l’ennui et de la dépression. Enfin, pour plus d’un Français sur deux, les dauphins et les orques sont malheureux en captivité.

En septembre, One Voice avait déjà lancé l’alerte quant au contenu du nouvel arrêté, en dénonçant sa politique de reproduction.

La coalition internationale Dolphinaria-Free Europe nous apporte aujourd’hui son soutien en dénonçant les timides aménagements prévus qui ne font qu’avaliser le principe et le futur fonctionnement des parcs marins. Or ceux-ci portent gravement atteinte à la liberté individuelle et à la dignité de dauphins, esclaves contraints aux spectacles jusqu’à leur mort. C’est une insulte à leurs cultures, à leurs dialectes et à leurs techniques de chasse sophistiquées que de croire que des balles et des cerceaux, ou le contact avec leurs dresseurs, pourraient réellement “enrichir leur environnement” et compenser la richesse inouïe d’une vie libre en mer.

Car il est impossible d’améliorer vraiment un delphinarium, à moins de le transformer en sanctuaire marin ou mieux, en océan. Aux Etats-Unis, on se prépare déjà à cette échéance inévitable. Tandis qu’un sanctuaire au Canada se prépare à accueillir les orques captives dès 2017, l’aquarium de Baltimore annonce qu’il déplacera ses dauphins dans une baie close aux Caraïbes avant 2020. En Espagne des discussions sont en cours pour déplacer les derniers captifs du zoo de Barcelone sur l’île de Lipsi, après la fermeture du delphinarium.

Comment la France peut-elle être aveugle à ce point? Il n’y a qu’en Russie, en Chine, à Dubaï ou au Japon que l’industrie de la captivité continue, nourrie des dauphins de Taiji. Est-ce vraiment cette voie que notre pays entend suivre?

Le seul arrêté que One Voice soutiendra, c’est donc celui qui mettra en place la fermeture de tous les delphinariums en France, par des procédures fermes et progressives, associées à la mise en place de sanctuaires marins.

DFE Courrier delphinariums au Ministère de l’Écologie 21/12/16

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Courrier One Voice Arrêté Delphinariums

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2017: objectif lutte contre l’errance féline

2017: objectif lutte contre l’errance féline

2017: objectif lutte contre l’errance féline
08.12.2016
France
2017: objectif lutte contre l’errance féline
Animaux familiers

10,7 millions de chats sans abri, des centaines de milliers tués chaque année… Cela ne peut plus durer. Pour les félins sans famille, One Voice demande aux candidats à la présidentielle un plan d’action qui mette enfin un terme à l’errance et aux souffrances qui y sont associées.

Ils s’appellent Sheila, Mahalo, Félix, Monsieur Chat… Ils ont eu un foyer mais un jour ont été jugés indésirables. Pour eux, le temps de l’errance a alors commencé. Trouver un abri contre le froid ou la pluie, trouver à manger et à boire, se protéger des agressions, celles des autres chats, des chiens et des humains aussi. Car dans la rue, les chats sont victimes de mille sévices: jets de pierre, brûlures, coups… Autant d’épreuves auxquelles il leur faut survivre au quotidien.

Quelques-uns, néanmoins, ont un jour la chance de croiser un humain bienveillant. Quelqu’un qui les aidera un peu, ou les adoptera pour leur offrir une nouvelle famille et qui, cette fois, ne les trahira pas. Mais malgré ces femmes et ces hommes qui, pour certains, consacrent leur vie à les aider, le problème ne faiblit pas. Il ne cesse même de s’aggraver. Car à l’origine de l’errance, à la base de la surpopulation féline, il y a le taux de reproduction: en sept ans, on estime qu’une chatte et sa progéniture peuvent donner naissance à plus de quatre-cent-mille petits… Alors bien sûr, il y a ceux qui sont jetés à la rue, mais aussi ceux qui y naissent.

One Voice demande aux autorités de réagir. Il est temps que cela cesse. Elle réclame un plan national de lutte contre l’errance féline en France, avec notamment la stérilisation obligatoire et l’interdiction de la vente d’animaux par petites annonces (papier et Internet). À l’approche des élections présidentielles de 2017, c’est une des questions auxquelles l’association va demander aux candidats de répondre. Car l’errance est un problème d’ordre public, qui est non seulement cause de maltraitance, mais aussi de nuisances environnementales.

Le plan d’action de One Voice pour les chats sans famille

  • Dénoncer leurs tortionnaires et faire entendre la voix des chats sans abri en justice
  • Militer activement auprès des pouvoirs publics pour la stérilisation obligatoire
  • Entamer des démarches au niveau territorial pour que cesse la vente d’animaux par petites annonces (papier et Internet)
  • Aider nos partenaires de terrain à apporter des soins, de la nourriture et de l’amour aux félins rescapés.

Aidez les chats sans famille en soutenant notre campagne.

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Les chiens de Darjeeling

Les chiens de Darjeeling

Les chiens de Darjeeling
30.11.2016
Inde
Les chiens de Darjeeling
Animaux familiers

En 2002, One Voice finançait la construction du Darjeeling Animal Center au Bengale Occidental, en Inde. Des milliers de chiens et de chats ont pu y être soignés et stérilisés. L’aventure continue en 2016!

Nichée au creux des plantations de thé qui couvrent les collines, la ville de Darjeeling se dresse aux portes de l’Himalaya. C’était là le paradis des colons britanniques, qui venaient chaque été s’y rafraîchir des canicules de Calcutta. Désormais, Darjeeling est devenue une ville indienne comme les autres, peuplée par les ombres fuyantes des parias des parias: les chiens errants.

Ces malheureux, couverts de poussière, rongés par les parasites, épuisés par la faim, vivaient dans la peur constante des coups de pied et des jets de pierre. On les voyait se faufiler, tête basse, entre les étals des boutiques, chassés aussitôt et fuyant dans d’effrayants embouteillages où nombre d’entre eux finissaient sous les roues d’un camion. Si les gens les caillassaient, c’est d’abord parce qu’ils les craignaient. En Inde, la rage est loin d’être éradiquée: 18.000 personnes en meurent chaque année.

Afin de prévenir la contagion, la municipalité de Darjeeling avait coutume de lancer régulièrement des campagnes d’éradication des chiens des rues, dont la morsure est le principal vecteur du virus. Empoisonnés à la strychnine, leur agonie était atroce, interminable. Sans compter que ces tueries ne résolvaient rien: d’autres chiens arrivaient aussitôt des environs et se reproduisaient en nombre. Il fallait tout recommencer. Face à cette pratique aussi barbare qu’inefficace et dénuée d’éthique, One Voice négociait avec la municipalité de Darjeeling afin que cessent les massacres, en échange de la construction d’un nouveau centre vétérinaire pour assurer les stérilisations.

À Jaipur, Christine Townend et Jeremy, son époux, avaient déjà mis en place un programme ABC (Animal Birth Control) de ce type. Ils étaient prêts à s’investir à Darjeeling comme dans la ville voisine de Kalimpong, mais avec quel argent? Qui financerait le projet? Pour ces raisons, celui-ci restait au point mort. En 2002, après avoir obtenu l’engagement de la municipalité, One Voice offrit sans hésiter la totalité des fonds nécessaires à l’achat du terrain et à la construction du Darjeeling Animal Shelter. Les programmes ABC pouvaient commencer!

Aujourd’hui, la première chose que l’on remarque lorsqu’on arrive en ville, c’est que les chiens errants y sont moins nombreux, moins craintifs et en meilleure santé. Le centre vétérinaire, toujours financé et suivi par One Voice et en pleine activité depuis 2008, veille désormais sur eux. Des milliers de chiens — et plus récemment des chats — ont été accueillis dans le refuge, soignés et stérilisés. Certains sont remis en liberté, d’autres restent au centre à vie et d’autres encore sont adoptés. Au-delà des villes, l’équipe du Darjeeling Animal Center développe d’autres activités: une clinique mobile s’en va dans les villages pour y soigner les animaux. Des campements de vaccination sont établis dans les hameaux lointains uniquement accessibles à pied.

Peu à peu, des particuliers s’impliquent, des volontaires se présentent au refuge, on adopte des chats, les mentalités changent. Les gens posent un autre regard sur ces animaux réputés intouchables. Ils ont vu le personnel du centre les attraper gentiment, les soigner, les stériliser et les relâcher une fois en forme. Bien sûr, la sensibilisation de la population locale qui, par peur de la rage, maltraite les chiens, et par superstition, persécute les chats, reste un travail essentiel auquel s’attelle aussi le centre de Darjeeling.

Pour soutenir cette magnifique réalisation qui devrait servir d’exemple à tant d’autres villes d’Asie ou d’Afrique, One Voice vous propose de parrainer les petites vedettes de Darjeeling. La plus ancienne se prénomme Dolly. Cette chienne adorable fut découverte abandonnée au retour d’une mission. Elle fouillait les ordures pour y trouver sa nourriture et les gens la frappaient. Grâce à l’équipe du refuge, elle a très vite retrouvé ses forces, mais aussi la joie de vivre avec son meilleur ami Nuri, un petit chien râblé avec qui elle aime jouer. Dolly n’a pas été adoptée mais tout le monde l’adore au refuge: elle est la bienvenue partout où elle va, même si sa taille est imposante! Dolly adore inspecter les visiteurs et les chiens qu’ils amènent. C’est sans doute une mission qu’elle s’est donnée et qu’elle remplit avec beaucoup de sérieux.

Merci d’aider, aux côtés de One Voice, Dolly, Cricket, Soumil, Pikachu et tous les autres résidents du refuge de Darjeeling! Ils comptent sur vous!

Les dauphins meurent… Pour la justice: circulez, il n’y a rien à voir!

Les dauphins meurent… Pour la justice: circulez, il n’y a rien à voir!

Les dauphins meurent… Pour la justice: circulez, il n’y a rien à voir!
25.11.2016
Loire-Atlantique Les dauphins meurent… Pour la justice: circulez, il n’y a rien à voir!
Exploitation pour le spectacle

Le Tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a, le 24 novembre, fait droit à la demande du parc Planète Sauvage, et condamné One Voice au paiement de 1000 euros. Le TGI annule également l’ordonnance de justice ayant autorisé l’association à constater, par huissier, les conditions de détention des dauphins dans ce parc… qui vient pourtant d’enregistrer le décès du jeune Aïcko!

Pour fonder sa décision, le juge s’est appuyé sur le rapport établi par la Direction départementale de la protection des populations de Loire-Atlantique (DDPP), suivant une visite au parc zoologique de Port-Saint-Père en février 2016, indiquant que “l’état sanitaire des animaux et leurs conditions de détention sont conformes à la réglementation en vigueur, aucun danger n’ayant été relevé pour les dauphins”. Le juge a également dénié le caractère d’urgence de la demande d’ordonnance judiciaire, obtenue par One Voice, afin d’effectuer, cet été, un procès-verbal d’huissier sur les conditions de vie et de santé des huit dauphins du parc.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, qui ce 24 novembre était reçue au ministère de l’Environnement pour plaider la fermeture des delphinariums en France, commente la décision:

“Ce jugement pourrait se comprendre si le jeune dauphin Aïcko, transfuge du parc Astérix début 2015, n’était pas mort à Port-Saint- Père le 6 novembre. Nous avons fait notre travail de lanceur d’alerte, avec deux rapports successifs produits cette année par d’éminents biologistes marins (les Dres Naomi Rose et Ingrid Visser) afin de souligner les dysfonctionnements du parc, et avec cette action en justice pour obtenir un procès-verbal d’huissier. Une telle décision masque une réalité qui pèse désormais sur le devenir d’autres dauphins de Planète Sauvage, notamment le demi-frère d’Aïcko, le jeune Galéo. Combien de décès faudra-t-il enregistrer avant d’agir?”

L’association ne baisse pas les bras, loin de là: la Commission d’accès aux documents administratifs, la CADA, a rendu, le 3 novembre 2016, un avis favorable à la demande de One Voice estimant que le refus de la DDPP de communiquer une copie du rapport de contrôle relatif au delphinarium de Planète Sauvage n’était pas justifié. One Voice a donc réitéré sa demande de copie du rapport de contrôle auprès de la DDPP et reste déterminée à faire toute la lumière sur les causes du décès d’Aïcko et à mettre hors de danger les autres dauphins du parc.

Pour Muriel Arnal:

“Le rapport de la DDPP, donnant quitus au parc sur sa conformité à la réglementation ne peut avoir omis de relever l’absence d’ombrage des bassins, ainsi que la présence d’algues, critères qui à eux seuls ne devraient pas autoriser une telle conclusion. De plus, depuis le passage de la DDPP, Planète Sauvage a enregistré la naissance de deux delphineaux. Les conditions de détention et la coexistence entre cétacés n’ont donc plus rien à voir puisqu’aujourd’hui un des trois bassins sert à isoler ces bébés avec leurs mamans… Cela réduit les autres dauphins à un confinement intenable. Je rappelle que l’an dernier, la naissance d’un delphineau à Port-Saint-Prère s’est soldée par la mort du bébé, victime d’une bagarre entre dauphins dépressifs.”

L’association One Voice maintient donc toutes ses procédures en cours contre le parc Planète Sauvage: la plainte déposée auprès du procureur de la République, la demande adressée au préfet pour mise en demeure de se conformer à la réglementation sous peine de suspension de son activité, et enfin une procédure en référé afin d’expertiser les causes du décès d’Aïcko.

Contact presse:

info@one-voice.fr

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Procès en appel à Agen: élevage ou trafic?

Procès en appel à Agen: élevage ou trafic?

Procès en appel à Agen: élevage ou trafic?
18.11.2016
Lot-et-Garonne
Procès en appel à Agen: élevage ou trafic?
Animaux familiers

Le procès en appel du 28 novembre prochain à Agen tranchera sur le cas d’une éleveuse aux pratiques frauduleuses. One Voice espère un jugement exemplaire. 37 chats, 19 chiens et 7 chiots, tous dans un état déplorable, avaient été saisis dans son élevage en février 2015.

Dans cet élevage du Lot-et-Garonne, c’est d’abord l’odeur d’ammoniaque qui prend à la gorge. Le sol est jonché d’excréments. Les chats sont entassés dans de petits enclos de fortune, voire des cages à lapin, dénués de tout confort au point que des stéréotypies ont été observées. Un certain nombre d’entre eux s’avèrent dépourvus de papiers et d’origine douteuse. Des chiens sont également présents. Une chienne et ses petits sont enfermés dans le noir, dans une cave. Une autre dans un garage. Un chien est dans un véhicule, dans le jardin. Tous les animaux sont malades, aucun n’est soigné. Tous ne survivront pas. Des ossements calcinés seront aussi retrouvés dans un incinérateur. Pire encore, un chiot mourant sera découvert dans un sac en plastique…

Cette affaire, conjointe à une autre toujours en cours d’instruction en Dordogne, a choqué même les autorités. Frédérique Dubost, Procureure de l’un des départements concernés, s’y est fortement impliquée. Lors des deux saisies réalisées en février 2015, l’état des lieux et des animaux était catastrophique. Le procès-verbal du jugement en première instance, qui reprend les constations effectuées lors des perquisitions, fait état de “l’état sanitaire déplorable” des 63 animaux saisis, qui “présentaient tous des pathologies imputables à de mauvais traitements, des défauts de soins ainsi qu’à des dénutritions et déshydratations”.

Depuis 2007, l’éleveuse était mise en demeure de rendre ses installations conformes à la législation. Mais le travail des enquêteurs et du réseau d’informateurs et d’enquêteurs de la Cellule Zoé a permis de révéler que c’était loin d’être le cas, donnant à One Voice les éléments nécessaires à l’organisation de deux saisies, certains animaux s’étant avérés non transportables à l’issue de la première.

Lors du procès en première instance, l’éleveuse a été condamnée pour mauvais traitements envers un animal, privation de soins, privation de nourriture et d’abreuvement, à une peine de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction d’exercer de 5 ans et diverses amendes.

One Voice espère vivement que le tribunal d’Agen confirmera cette sentence lors de l’audience en appel. La condamnation doit être exemplaire. Chats et chiens ne sont pas des produits que l’on peut stocker: ce sont des individus qui ont besoin que l’on respecte leur dignité. Ils ne devraient même pas faire l’objet d’un marché.

Cet élevage est symptomatique de la déviance d’une pratique. Nos animaux de compagnie peuvent-ils continuer de faire l’objet d’un commerce? D’un marché? Cette question doit être reconsidérée d’urgence et en profondeur. Là où il y a vente, là où il y a profit, il y a exploitation, et il ne peut y avoir de dignité pour les animaux. » Muriel Arnal Présidente de One Voice

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Le label One Voice prend de la fibre

Le label One Voice prend de la fibre

Le label One Voice prend de la fibre
18.11.2016
Le label One Voice prend de la fibre
Expérimentation animale

L’huile de coco est une source de beurre végétal en vogue. Cela serait anecdotique si n’y était pas associée l’exploitation sans âme de macaques pour récolter les noix de coco… Un critère de choix éthique supplémentaire que One Voice a décidé d’intégrer à ses labels.

La fausse bonne idée

C’est dans la province thaïlandaise de Surat Thani qu’a été créée la première école de dressage de macaques, basée sur une tradition millénaire d’utilisation des singes pour l’arboriculture. La filière est en plein boom. Le cocotier et ses différents sous-produits (huiles, lait, crème, fruit, sève, fibres, feuilles et bois) ont le vent en poupe chez les différents pays producteurs: Indonésie, Philippines, Inde ou Thaïlande, premiers fournisseurs de l’Union européenne. Et ce d’autant plus que les consommateurs se détournent désormais de l’huile de palme, conscients de son lien avec la déforestation…

Une ressource commode

La récolte des noix de coco est un travail ardu, dangereux, s’effectuant à plusieurs mètres de hauteur. Les plantations thaïlandaises ayant essuyé, il y a quelques années, une vilaine colonisation d’insectes dévoreurs de bourgeons, le salaire des cueilleurs, à peine 70 bahts pour cent noix (2,20 euros), ne s’en est pas trouvé amélioré. Aussi, le recours à des singes, vingt fois plus efficaces en rendement et bien sûr non rémunérés, a vite été identifié comme une ressource rentable (également dans l’État du Kérala en Inde, où les vocations de cueilleurs se font rares parmi les jeunes).

Les singes utilisés sont des macaques à queue de cochon (Macaca nemestrina). D’où viennent-ils? Selon un gestionnaire:

“Parfois, les singes sont descendants de berok (singes déjà formés); parfois, ils sont pris dans la forêt avec des filets ou des pièges. Souvent, les mères allaitantes doivent être abattues pour capturer les juvéniles.”

L’intelligence aiguë de ces primates leur permet d’intégrer en quelques semaines une “formation” pour différencier les noix mûres et affiner la technique de rotation permettant de les détacher de l’arbre. Un singe est capable de cueillir plusieurs centaines de noix de coco par jour – jusqu’à 1 600 pour les mâles et 600 pour les femelles – quand un humain ne pourra en récolter que 80 environ. Ce talent, qui pourtant exige beaucoup d’efforts de la part de l’animal, est exploité à l’excès. Si la noix de coco est bien accrochée et que le macaque s’arrête de travailler, l’humain le rappelle très vite à l’ordre pour qu’il reprenne sa besogne. Des coups secs imprimés à la laisse, vite ponctués par un cri du primate, signifient que l’ordre n’est pas sans douleur. Une fois regroupées toutes les noix tombées, le “maître” et son ouvrier passent à un autre palmier, et ainsi de suite.

Travail d’esclave

Au cours de leur formation et ensuite (entendre ad vitam æternam), les singes sont constamment captifs: attachés ou mis en cage, avec peu ou pas de possibilité de socialisation. Au lieu de pouvoir suivre leurs instincts naturels et vivre toutes les interactions sociales propres à leur espèce (l’accouplement, l’éducation des jeunes, le fait de se déplacer librement et prendre du repos à leur guise), ces singes sont transformés en machines vivantes, passent leur vie dans un labeur perpétuel pour la commodité de l’humain, voire son divertissement lorsque ces travaux forcés sont présentés comme une amusante curiosité aux touristes.

Outre la cueillette, les singes participent à la récupération des noix tombées dans les buissons épais, ramassent et transportent les outils, chargent les centaines de noix de coco sur les camions… Leur vie se résume à de longues heures de travail intense, l’enchaînement constant et le manque d’autonomie. En un mot, de l’esclavage.

Un label plus exigeant

Une telle exploitation d’êtres sentients est incompatible avec la labellisation One Voice, laquelle doit garantir que la vie et l’intégrité de tous ceux qui partagent la planète sont préservées. L’association a donc choisi d’intégrer dans ses critères de labellisation éthique l’absence de travail animal dans la confection d’un produit ou de ses ingrédients, s’ajoutant à ceux d’absence de produit animal ou d’expérimentation. La charte des labels One Voice sera désormais modifiée en ce sens.

Plusieurs fournisseurs concernés par la noix de coco ont été consultés sur cet aspect de leur production. Bien que confrontés à des filières d’approvisionnement diverses, ils semblent adhérer et rejoindre notre préoccupation, et avancent des techniques de récolte à main humaine. Pour chaque label One Voice attribué, une attestation en ce sens sera demandée et vérifiée lors d’un audit indépendant. Ceci contribuera plus encore à la construction d’une société non-violente, pour tous les êtres vivants et la planète.

Le 7 décembre: Jane Goodall sera aux côtés de One Voice à Tübingen!

Le 7 décembre: Jane Goodall sera aux côtés de One Voice à Tübingen!

Le 7 décembre: Jane Goodall sera aux côtés de One Voice à Tübingen!
16.11.2016
Allemagne
Le 7 décembre: Jane Goodall sera aux côtés de One Voice à Tübingen!
Expérimentation animale

Le 7 décembre, One Voice, Doctors Against Animal Experiments et Cruelty Free International organisent un événement pour réclamer, avec Jane Goodall à leurs côtés, la fin de l’utilisation des primates en neurosciences. 

Le lieu choisi: Tübingen, en Allemagne, là où sont notamment enfermés Léa et ses six compagnons macaques, nés dans des parcs français et envoyés au Max Planck Institute pour des expériences invasives sur le cerveau. Depuis décembre 2014, One Voice milite pour leur libération et leur retour. La mobilisation fait suite à une enquête conjointe de nos partenaires au sein de l’ECEAE qui a révélé l’horreur des expériences sur le cerveau et des trépanations. Le rapport d’enquête de la police allemande suite à l’investigation est en cours d’examen par un expert depuis déjà plusieurs mois. Ses conclusions sont attendues…

Autour de Jane Goodall, Sir David Attenborough et 19 autres scientifiques, primatologues et spécialistes du bien-être animal, ont récemment demandé l’arrêt de tous les tests cruels réalisés sur les primates dans les laboratoires. Dans l’Union européenne, ils seraient chaque année 6000 à être victimes d’expériences. One Voice, qui a été référent du groupe expérimentation animale dans le collectif Animal Politique, se félicite de cet appel à l’abolition des expériences sur les singes. La France est le pays d’Europe qui expérimente le plus sur eux.

Pour assister à la conférence (qui se déroulera en anglais), vous pouvez vous procurer un ticket sur le site www.goodall.aerzte-gegen-tierversuche.de.

“Mon équipe et moi-même étudions les chimpanzés (…) depuis plus de 50 ans (…). Nous avons également étudié les babouins et d’autres singes et il n’existe aucun doute qu’eux aussi ressentent la souffrance, la peur, la dépression, l’anxiété, la frustration et bien d’autres émotions. Enfermer nos proches parents dans des cages de laboratoire et les soumettre à des expériences, souvent stressantes et douloureuses, est d’après moi moralement inacceptable. Restreindre leurs mouvements et les priver d’eau est inhumain et d’une extrême cruauté. Nous n’avons pas le droit de les exploiter de cette façon et ce pour quelque raison que ce soit”,

a précisé Jane Goodall.

Aïcko est mort

Aïcko est mort

Aïcko est mort
09.11.2016
Loire-Atlantique
Aïcko est mort
Exploitation pour le spectacle

9 Novembre 2016. Le dauphin Aïcko, détenu par Planète Sauvage et pour lequel One Voice avait déposé un complément de plainte est mort dimanche. L’association demande au préfet de se saisir de la situation.

Nous avions donné l’alerte. Le 29 octobre, la Dre Naomi Rose, spécialiste mondialement reconnue des mammifères marins, nous avait accompagnés à Planète Sauvage. Ses conclusions étaient sans appel: Aïcko était à la fois dangereusement maigre et son corps couvert de coups de dents en râteau beaucoup plus profonds que ceux d’aucun autre dauphin dans le bassin. Depuis l’amélioration de l’état de Galéo, suite à notre plainte en juin dernier – qui nous vaut aujourd’hui une plainte en référé de la part du parc – Aïcko était devenu le nouveau souffre-douleur des dauphins adultes. One Voice l’a filmé le 2 novembre, isolé du reste du groupe. Ce sont les dernières images que nous prendrons de lui.

Forte de ces constatations, One Voice avait déposé le 7 novembre un complément de plainte, accompagné d’un rapport complet signé par la Dre Rose. Mais Aïcko n’a pas pu attendre qu’on le sauve. Il était trop petit. Trop fragile. Il n’aurait pas dû être présent lors des spectacles mais isolé.

Il ne participait même pas à l’ensemble du spectacle, soit parce que le dresseur ne le lui demandait pas – son pédoncule caudal aurait-il supporté son poids pour une “marche sur la queue”? – soit parce qu’il rompait le contact avec lui.

Maintenant qu’il n’est plus là, à qui les dauphins adultes vont-ils s’en prendre? Galéo à nouveau? Les deux bébés qui évoluent aujourd’hui dans un bassin de maternité improvisé aux côtés de leurs mères, ont probablement des heures sombres à venir. One Voice a saisi le préfet pour lui demander de mettre en demeure Planète Sauvage de satisfaire aux obligations en matière de bien-être animal avant suspension du fonctionnement de l’établissement. Une note en délibéré a également été déposée auprès du Juge de Nantes pour l’informer du décès de Aïcko et lui transmettre notre dernier rapport.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare:

“Les delphinariums portent atteinte à la dignité des cétacés qu’ils maintiennent captifs. Ces animaux sont dans un tel état de stress et de frustration qu’ils agressent le plus faible d’entre eux. Qui devra désormais éponger leur violence? Galéo à nouveau? Ou bien Amani et Nouma, les deux petits mâles nés à la fin de l’été? Il y a déjà eu trop de drames. Il est temps de fermer les delphinariums et de mettre définitivement un terme à l’esclavage des cétacés.”

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Aïcko, le «petit amour» oublié

Aïcko, le «petit amour» oublié

Aïcko, le «petit amour» oublié
07.11.2016
Loire-Atlantique Aïcko, le « petit amour » oublié
Exploitation pour le spectacle

À Planète Sauvage, Aïcko dépérit. “Jamais je n’ai vu un jeune dauphin aussi maigre” écrit la Dre Naomi Rose dans son rapport sur le delphinarium, après sa visite du 29 octobre, à l’invitation de One Voice qui va déposer un complément de plainte pour petit Aïcko.

Dernière minute: Aïcko n’est plus. Le petit amour s’est éteint le 6 novembre. One Voice a demandé au préfet de se saisir de la situation. Plus d’informations sur notre action dans le communiqué à ce sujet.

La petite crevette que tout le monde aimait

C’est un dauphin qui ressemble à une crevette, tellement il paraît petit et chétif entouré de sa maman et de sa marraine. Aïcko est né samedi et déploie depuis ses nageoires dans les bassins du Parc Astérix. Le bébé pèse 12 kg, contre 180 kg pour ses parents, la jolie Aya, 14 ans, et le séducteur Guama.” Guama, qui est aussi le papa de Galéo. Pour éviter les dangers, Aïcko peut compter sur sa mère poule Aya et sur sa vieille marraine de 35 ans, Beauty: “Elles le suivent à la trace. Beauty se met sur le côté pour éviter qu’il se cogne au bord et, dès qu’il y a de l’agressivité dans le bassin, Aya accourt et prend en sandwich Aïcko pour qu’il ne reçoive pas de coups des autres dauphins”, nous raconte Christel, sa soigneuse” (1).

C’est ainsi que la naissance d’Aïcko, “petit amour” en japonais, était annoncée en août 2010. Pour dégager de la place et éviter que “ces jeunes mâles ne se reproduisent pas avec leur mère et/ou leurs sœurs”, comme l’avoue le Parc Astérix (alors qu’en mer, aucun dauphin ne songerait à violer ses parents!), Aïcko a pourtant été vendu, avec son demi-frère Galéo, à Planète Sauvage en janvier 2015. Ici, plus de jolie maman Aya, plus de marraine pour le protéger: il est livré à l’arbitraire de Péos à la gueule cassée, un grand mâle qui lui aussi a subi de graves traumatismes durant son enfance et qui agit comme un caïd, victime de sa propre histoire.

Aïcko s’enfonce dans le désespoir

C’est ainsi que l’a trouvé la Dre Rose, qui s’est rendue à la Cité Marine le 29 octobre dernier avec One Voice. Elle y a découvert un petit Aïcko maigre à faire peur. “Jamais durant toute ma carrière, je n’ai vu un jeune dauphin captif aussi chétif

Comme Galéo il y a quelques mois, Aïcko présente des signes de malnutrition graves et son corps de profondes morsures en râteau, toujours à vif. À l’exception des deux nouveau-nés, Aïcko est le plus jeune dauphin du parc. Ce n’est encore qu’un delphineau de six ans, placé tout en bas de la hiérarchie féroce qui règne à Planète Sauvage. En liberté, les dauphins subalternes peuvent aisément fuir les interactions agressives avec des individus plus âgés. Rien de tout cela en captivité, où règne un ordre démentiel dans un huis clos infiniment trop petit.

Pendant le spectacle bruyant et si peu naturel, Aïcko n’obéit pas ou bien se lance à corps perdu à la rencontre de son demi-frère qui nage avec un dresseur. Tout indique chez lui une grande confusion et un stress immense. Peut-être y survivra-t-il, mais il est affligeant de devoir traîner un delphinarium en justice pour qu’il s’occupe correctement de ses détenus à vie.

La visite de la Dre Ingrid Visser semble pourtant avoir eu cet effet. Galéo va un peu mieux, il a repris du poids et ses blessures cicatrisent. Mais quelle vie atroce! Il n’est pas normal, assène Naomi Rose, que le parc laisse ainsi ses dauphins subadultes à la merci d’adultes agressifs.

Arrêtez les bébés!

La Dre Rose s’inquiète aussi de l’avenir d’Amani et Nouma, les deux petits mâles nés à la fin de l’été. Quelle vision du monde vont-ils pouvoir se faire, enfermés jour après jour avec leurs mères terrifiées, tandis que Péos vient claquer rageusement des mâchoires devant la porte qui les sépare du bassin principal? Les parois du bassin de maternité où ils grandiront se couvrent d’une algue noire, qu’on laisse croître sur le substrat d’excréments pour diminuer la réflexion solaire. Pourquoi ne pas leur donner de l’ombre à tous avec un simple auvent, alors que les dauphins captifs, toujours en surface, souffrent gravement des rayons UV?

Les deux delphineaux ne pourront se développer normalement dans ce bassin, conclut Naomi Rose, et Planète Sauvage devrait renoncer une fois pour toutes à la reproduction. Mais voilà! Un bébé qui naît, c’est tant de clients en plus! Alors, tant pis si les “petites crevettes” si populaires à la naissance deviennent ensuite les souffre-douleur de dauphins rendus fous par la captivité et l’ennui! Ici, la compassion n’a pas sa place.

Signez et diffusez notre pétition!

Naomi Rose
Docteure en biologie animale de l’University of California, Santa Cruz, Naomi Rose est la référence au niveau international dans les domaines liés à la captivité des mammifères marins. Elle est l’auteure de plus de 30 articles scientifiques “peer-reviewed”, ainsi que de nombreux articles et de chapitres dans plusieurs livres. Elle a témoigné quatre fois devant le Congrès des États-Unis sur des questions aussi diverses que la chasse sportive aux ours polaires, le bien-être des mammifères marins captifs ou l’impact du bruit causé par l’humain sur les mammifères marins. La Dre Rose est membre du Comité scientifique de la Commission baleinière internationale depuis 2000, au sein de laquelle elle participe au sous-comité sur l’observation des baleines et au groupe de travail permanent sur les préoccupations environnementales. Après avoir œuvré 20 ans à la défense des mammifères marins à la Humane Society International, pour laquelle elle a notamment rédigé une synthèse éclairante The Case Against Marine Mammals in Captivity (2), elle travaille aujourd’hui au sein de l’Animal Welfare Institute. À ce titre, elle a participé récemment aux négociations avec SeaWorld pour mettre fin à la reproduction des orques et se prépare à ouvrir aux côtés de la Dre Lori Marino un centre de réhabilitation pour cétacés captifs dans le cadre du Whale Sanctuary Project (3). Noami Rose est enfin une actrice essentielle de la coalition européenne Dolphinaria-Free Europe dont One Voice est membre.

1. http://www.leparisien.fr/plailly-60128/aicko-le-no…
2. https://www.worldanimalprotection.us.org/sites/def…
3. http://www.whalesanctuaryproje…