Le ministère de la Transition écologique s’arcboute sur des positions d’un autre âge en défendant l’arrêté « cirque » attaqué par One Voice

Le ministère de la Transition écologique s’arcboute sur des positions d’un autre âge en défendant l’arrêté “cirque” attaqué par One Voice

Le ministère de la Transition écologique s’arcboute sur des positions d’un autre âge en défendant l’arrêté « cirque » attaqué par One Voice
07.03.2018
Le ministère de la Transition écologique s’arcboute sur des positions d’un autre âge en défendant l’arrêté « cirque » attaqué par One Voice
Exploitation pour le spectacle

Le droit des animaux a changé, One Voice a donc écrit au ministère de la Transition écologique et solidaire et au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pour leur demander que l’arrêté dit “cirque”1 tel que publié en 2011 soit annulé, d’interdire la détention de tous les animaux de la faune sauvage dans ces établissements et, enfin, d’ordonner leur transfert immédiat dans des “sanctuaires”.

One Voice avait fondé sa demande sur plusieurs éléments: notamment le fait que les animaux tenus en captivité disposent d’un nouveau statut2 qui les définit comme des êtres sensibles. Ils jouissent à ce titre de droits fondamentaux tels que:

  • le droit à une vie compatible avec les impératifs biologiques de l’espèce concernée, dont le bien-être fait partie intégrante,
  • le droit à l’intégrité ou à la vie (sauf état de nécessité contraire),
  • le droit à ne pas être maltraité, ni torturé, ni abandonné,
  • le droit à ne pas être utilisé de façon abusive.

Sans réponse des deux ministères, l’association One Voice a saisi le Conseil d’Etat pour qu’il statue sur ses demandes. L’affaire devait être clôturée fin mars par la Haute juridiction sans que les ministères concernés ne se soient prononcés. Le ministre de l’Agriculture est resté pour l’heure silencieux, mais contre toute attente le ministère de la Transition écologique et solidaire a déposé un mémoire le 1er mars 2018 afin que les demandes de l’association soient rejetées!

Et pourtant le ministre d’état, Nicolas Hulot, lui même avait déclaré le 2 août dernier sur France Inter n’être pas favorable au spectacle fait de la captivité des animaux rajoutant qu’il y avait des formes de cruauté communément admises qui étaient inadmissibles.

Selon le ministère de l’Ecologie, l’arrêté “cirque” protègerait suffisamment les animaux de la faune sauvage puisqu’il prévoit: d’une part que les animaux “doivent être entretenus et entraînés dans des conditions qui visent à satisfaire leurs besoins biologiques et comportementaux, à garantir leur sécurité, leur bien-être et leur santé”, d’autre part que les conditions d’hébergement des animaux soient conformes aux exigences minimales fixées par ce même arrêté, en fonction des espèces, et enfin que les animaux “doivent avoir la possibilité de se déplacer librement dans les installations extérieures chaque jour sauf si les conditions météorologiques ou leur état de santé ne le permettent pas”. Et à ce titre, les autorisations accordées aux cirques respecteraient les besoins des animaux..

One Voice entend répliquer à cette argumentation pour faire entendre que les animaux sauvages n’ont pas leur place dans les établissements itinérants comme le clament également nombres d’autorités scientifiques indépendantes se basant sur des concepts objectifs de bien-être animal. De nombreux pays sont en train d’adapter leur réglementation à ces nouvelles évidences scientifiques, et la France s’arcboute sur ses positions d’un autre âge.

 

  1. L’arrêté interministériel du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants.
  2. L’article 515-14 du code civil.

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Une grande bataille gagnée pour Maya

Une grande bataille gagnée pour Maya

Une grande bataille gagnée pour Maya
06.03.2018
Lot-et-Garonne
Une grande bataille gagnée pour Maya
Exploitation pour le spectacle

Dans son expertise de Maya, le vétérinaire mandaté par la préfecture du Lot-et-Garonne alerte sur son état de santé. La préfète demande au cirque qui détient l’éléphante de lui trouver un lieu de retraite. Nous proposons de la transférer au sein du sanctuaire pour éléphants Elephant Haven, où nous lui avons réservé une place.

Un vétérinaire vient de faire une expertise de Maya sur ordre de la préfète suite à notre demande. Et il arrive aux mêmes conclusions que nos experts sur l’état de l’éléphante. Cela confirme ce que nous affirmons depuis des mois: contrairement à ce que proclament le cirque et ses soutiens, Maya va mal.

Son alimentation est inadaptée à ses besoins, elle souffre des pattes, elle avait un abcès à l’époque de la visite (donc après la date de traitement annoncée par l’avocat du cirque…). Et le vétérinaire annonce clairement dans son bilan: considérant son âge avancé, Maya exige des conditions d’élevage stables avec des pauses de plus en plus longues entre des trajets plus courts”, et dans sa lettre au cirque, la directrice départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations ajoute: ce qui semble difficilement compatible avec votre activité”.

Nous avons reçu la copie de cette lettre envoyée au cirque par la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), à la suite de notre courrier du 27 février dernier, date à laquelle un signalement nous prévenait que Maya était à Alès enfermée dans sa remorque. Et ce, alors même qu’au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, les circassiens détenant Maya avaient affirmé qu’elle était en retraite dans le Lot-et-Garonne. Nous nous étions alors émus qu’elle se retrouve sur la route à peine plus une semaine après.

Depuis six mois, nous avons réservé une place pour Maya au sanctuaire pour éléphants, Elephant Haven, que nous avions aidé d’une généreuse donation pour l’achat du terrain et des bâtiments en 2016. Nous sommes donc à la disposition du cirque pour prendre en charge Maya et l’accompagner dans son nouveau lieu de vie, où elle bénéficiera de toutes les attentions recommandées par l’expert: marche lente, étirements… A l’abri, loin du bitume et des routes.

Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires!

Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires!

Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires!
05.03.2018
Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires!
Expérimentation animale

L’expérimentation animale tue des chiens et des chats pour des tests n’ayant aucun sens, dénonce le Dr Ménache, vétérinaire consultant pour One Voice. Pour preuve, des expériences aberrantes, à la limite de la fraude scientifique selon cet expert.

Alors que viennent d’être révélées les scandaleuses pratiques de l’industrie automobile qui gaze des primates aux fumées d’échappement afin d’avaliser l’innocuité des moteurs, nos compagnons chiens et chats subissent également le pire. Le Dr Ménache, vétérinaire consultant pour One Voice, a analysé plusieurs expériences et montré en quoi elles n’ont aucun sens.

Rappelons que les réglementations française et européenne sur l’expérimentation animale incitent à réduire le nombre de victimes, tout comme les douleurs infligées aux animaux. Or ces chiffres ne font globalement qu’augmenter, et la recherche de méthodes alternatives, sans cruauté, piétine.

Aux dernières statistiques officielles, au moins 3500 chiens et chats meurent chaque année dans les laboratoires français. Par principe, aucun de nos compagnons, dont la place est dans des foyers aimants, ne devrait être sacrifié pour des projets scientifiques quels qu’ils soient. Ceux pointés du doigt par le Dr Ménache montrent que cette pratique est même une aberration…

Assez d’expériences aberrantes!

“À quoi ressemble le cœur d’un chien?”, s’est intéressée une étude publiée en 2017. Issus de l’Institut mutualiste Montsouris (Paris) et du Centre d’élevage des Souches (Mézilles), 15 Beagles en bonne santé ont ainsi été euthanasiés afin de décrire un détail de l’anatomie de cet organe, pourtant déjà bien connu. Pourquoi tuer ici des animaux sains et ne pas utiliser le cœur d’animaux déjà décédés?

Tout projet de recherche utilisant des animaux doit notamment justifier devant un comité d’éthique des souffrances auxquelles ils seront exposés. Mais le Dr Ménache relève qu’une étude qui ne prévoit aucune réanimation (ici à cause du prélèvement d’organe vital) est quasi exemptée d’examen éthique! Finalement, pour la science, supprimer la vie d’un animal pèserait moins que l’exposer à des souffrances, même légères. Où est l’éthique dans tout cela?

Par nature intolérable, la torture de nos compagnons chiens et chats dans les laboratoires doit cesser. Respectons enfin ces êtres sentients!

Enregistrer l’activité du cerveau du chat… pour qui?

 

Césariennes et avortements provoqués pour décrire le pancréas des fœtus

Créer des chiens obèses pour faire maigrir les humains

Le chat comme sentinelle de populations humaines

Tigre ou lama? Nous faisons un recours après le nouveau décès d’un animal dans un cirque

Tigre ou lama? Nous faisons un recours après le nouveau décès d’un animal dans un cirque

Tigre ou lama? Nous faisons un recours après le nouveau décès d’un animal dans un cirque
03.03.2018
Loiret
Tigre ou lama? Nous faisons un recours après le nouveau décès d’un animal dans un cirque
Exploitation pour le spectacle

L’évacuation du cadavre d’un tigre d’un cirque à Orléans le 2 mars 2018 a été filmée par des défenseurs des animaux. Dans l’article de “la République du Centre”, les autorités parlent d’un lama… Nous intentons un recours pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé à cet animal.

Les journalistes décrivent l’odeur sentie par les militants lors de l’enlèvement du corps du tigre pour l’équarrissage. Les autorités indiquent que l’animal décédé n’aurait pas été victime de maltraitance. Qu’en savent-elles? Il s’agirait d’une tigresse Golden Tabby souffrant de problèmes rénaux, qui aurait quasiment cessé de s’alimenter depuis plusieurs semaines, comme sa mère et sa sœur avant elle, mais que le cirque aurait pourtant exhibée sur la piste il y a 15 jours… Les problèmes rénaux sont fréquents chez les carnivores, et dans les derniers jours les félins peuvent souffrir terriblement. Si la tigresse a été soignée et soulagée, ce que nous espérons, pourquoi son cadavre aurait-il été laissé ainsi pendant plusieurs jours?

Etant donné les nombreuses zones d’ombre, nous faisons un recours en justice afin que toute la lumière soit faite sur le décès de ce “lama” dans ce cirque. Nous réclamons le rapport de la DDPP, ceux des autopsies des trois tigresses, et la copie du registre des accidents. Et nous déposerons plainte si nécessaire.

Un lama aurait-il aussi perdu la vie?

Quel signalement ou information le cirque a-t-il donnés? Pourquoi les autorités ne sont-elles pas venues faire des constatations sur place le jour-même? De quoi cet animal est-il réellement mort? A-t-il souffert? Suivait-il un traitement? Y a-t-il eu une erreur sur l’espèce de l’animal décédé? Ou s’agit-il de deux animaux? Pourquoi la tigresse était-elle en piste si elle était malade ou souffrante ? Les tigres n’ont jamais été aussi proches de l’extinction. Alors qu’on sait que l’élevage de tigres golden tabby ou blancs a pour unique but d’obtenir des animaux attractifs et fait souffrir les individus concernés, pourquoi est-il toujours autorisé?

Autant de questions auxquelles l’enquête que notre recours va déclencher, permettra nous l’espérons de répondre.

Delphinariums: notre lettre à Nicolas Hulot

Delphinariums: notre lettre à Nicolas Hulot

Delphinariums: notre lettre à Nicolas Hulot
02.03.2018
France
Delphinariums: notre lettre à Nicolas Hulot
Exploitation pour le spectacle

Monsieur le Ministre,

Notre association One Voice est surprise que vous n’ayez, à ce jour, toujours pas adopté un nouvel arrêté interdisant la détention de tout nouveau cétacé au sein des établissements situés sur le territoire national, en réponse à l’annulation de l’arrêté du 3 mai 2017 fixant les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements présentant au public des spécimens vivants de cétacés prononcée le 29 janvier 2018 par le Conseil d’Etat.

Nul doute que les parcs vont mettre à profit ce nouveau délai qui leur est octroyé pour poursuivre et intensifier leur programme d’élevage de dauphins tursiops truncatus augmentant ainsi le nombre d’individus destinés à la captivité avec son lot de souffrance.

Vous êtes cependant parfaitement informé des vies misérables de ces animaux dans ces aquariums, ainsi que des conséquences désastreuses de ces activités de divertissement sur la protection des espèces auxquelles ils appartiennent et dont l’article 1er de l’arrêté annulé s’est fait écho. Dès lors notre association s’interroge sur ces atermoiements?

Nous vous remercions par suite de bien vouloir nous indiquer la date à laquelle interviendra le prochain arrêté d’interdiction.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, Cher Nicolas Hulot, l’assurance de mes salutations les plus sincères.

Fait à Paris, le 2 mars 2018

Muriel Arnal
Présidente et Fondatrice One Voice

One Voice adresse une mise en demeure à Marineland concernant les orques

One Voice adresse une mise en demeure à Marineland concernant les orques

One Voice adresse une mise en demeure à Marineland concernant les orques
02.03.2018
Antibes
One Voice adresse une mise en demeure à Marineland concernant les orques
Exploitation pour le spectacle

Monsieur le Directeur Général (de Marineland),

L’association One Voice, qui milite pour la protection des animaux et la défense de leurs droits, me demande de vous mettre en demeure de justifier du sort des quatre orques que vous détenez.

A cet effet, l’association m’expose:

Que le 16 avril 2017 vous déclariez, par voie de presse, que les quatre orques détenus dans vos bassins seraient les derniers accueillis au sein de votre établissement.

Que cette annonce faisait suite à l’engagement pris par votre société, le 8 juin 2016, devant le Ministre de l’environnement représentée par le Directeur de l’Eau et de la Biodiversité, de ne plus faire reproduire vos orques, de même que de ne plus accueillir de nouvel orque.

Que vous précisiez, en outre, à cette occasion, que l’activité de présentation au public des orques en France cesserait au décès du prochain individu, un groupe d’orques, selon vos dires, devant être constitué d’au moins trois animaux.

C’est la raison pour laquelle l’association One Voice, soucieuse du devenir et du bien être de ces individus hautement cognitifs et sociaux, m’a mandatée à l’effet de vous mettre en demeure de bien vouloir lui confirmer l’arrêt de votre exploitation des orques au décès du prochain animal, et de lui indiquer quel sort sera alors réservé aux 3 orques restants.

L’association One Voice se propose de participer au transfert de ces animaux dans un sanctuaire afin qu’elles puissent y vivre une existence plus conforme à leurs besoins.

Je vous invite à soumettre cette lettre à votre avocat(e) et demeure à la disposition de cette dernière ou de ce dernier, pour toute autre question.

Maitre Arielle Moreau, avocate de One Voice

Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux

Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux

Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux
27.02.2018
Parution d’un livre de littérature de jeunesse sur l’écosystème de la forêt et la protection du renard roux
Animaux sauvages

En vacances chez ses grands-parents, Roxana se retrouve nez à nez avec un renard lors d’une promenade en forêt. Lui veut-il du mal ou est-il encore plus effrayé qu’elle?
A travers les aventures de Roxana, les enfants seront amenés à comprendre l’importance du renard dans l’écosystème de la forêt de manière ludique.

Le livre se termine par le “coin des parents”, rédigé avec l’association One Voice, qui permettra de mieux détailler ces thèmes et d’aborder la notion de chaîne alimentaire.

Inscrit en France sur la liste des “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts”, le renard roux est chassé dans de nombreuses régions et on estime à plus de 600000 le nombre de victimes en 2017. Pourtant, loin d’être nuisibles, les renards sont particulièrement utiles à la biodiversité. Ils chassent les rongeurs et limitent leur présence dans les champs, empêchant ainsi la propagation de la maladie de Lyme (véhiculée par les tiques). Mieux encore, les laisser jouer leur rôle dans la nature permettrait de réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs. Le rôle crucial des prédateurs dans l’écosystème de la forêt est cependant peu abordé et mal compris par les jeunes enfants souvent habitués à des histoires qui donnent le mauvais rôle au renard et au loup.

Roxana et le renard en danger sera disponible à partir du 27 février 2018 en précommande sur le site de l’association One Voice  ( version: anglais-français-espagnol et version: anglais-français-allemand ) et sur celui du Jarvin Crew. Les premières livraisons auront lieu au début du mois d’avril.

Les livres du Jarvin Crew s’adressent à tous les enfants de la planète à partir de 5 ans. Ce titre sera disponible en deux versions trilingues: anglais-français-espagnol et anglais-français-allemand. Ces livres sont imprimés en région Rhône-Alpes sur du papier intérieur certifié PEFC avec des encres végétales.

Fondé en 2016, le Jarvin Crew s’est lancé le défi de réaliser une collection de livres pour apprendre aux enfants à protéger la planète et ses espèces animales en s’amusant. C’est en découvrant les deux premiers livres de la collection Jo Bonobo & Prisca Orca, parus en septembre 2017, que One Voice a proposé la thématique du renard roux à la maison d’édition.

Plus d’information sur le combat de One Voice pour un retrait d’urgence du renard de la liste des “espèces susceptibles d’occasionner des dégâts” et une protection de cette espèce par la loi: www.one-voice.fr

Contact: presse@one-voice.fr

Plus d’information sur le Jarvin Crew
www.JarvinCrew.com ou http://www.facebook.com/JarvinCrew
Contact: vincent@jarvincrew.com

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Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque

Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque

Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque
26.02.2018
Nelly et Brigit, deux autres victimes de l’industrie du spectacle de cirque
Exploitation pour le spectacle

Nelly et Brigit ont été capturées en 1971 en Asie. Depuis 47 ans, elles sont ballottées de ville en ville en camion, attendent que passent les heures sur des parkings et des terrains vagues, sans réelle litière, ni accès libre à de l’eau pour boire ou s’asperger. Rien n’est fait pour qu’elles aient un semblant de vie d’éléphant.

Les spectacles de cirque avec animaux nous sont vendus comme la pérennisation d’une tradition ancestrale, d’une culture, même. On tente de nous vendre une “famille”, nous ne voyons que de pauvres éléphantes arrachées dès le plus jeune âge à leur seule véritable famille dans la nature, où elles vivaient à l’état libre, et des éléphants subissant une vie de douleurs, de peurs, de stress et d’empêchements.

Tout ça, pour que des humains tirent profit du spectacle de leur domination.

Car il s’agit bien de cela: les images que nous avons tournées montrent Nelly et Brigit empêchées de marcher normalement, obligées de patauger dans leurs déjections, sur le bitume abîmant leurs pieds et leurs articulations. Pas d’eau en accès libre, elle est rationnée, donnée au bon vouloir de leur geôlier. Leur besoin naturel de protéger leur peau, en se recouvrant de poussière est contré: on les brosse avec une sorte de balai, aucun bain de boue ne leur est proposé. Aucune protection ni ombre ne leur sont procurées.

Quand elles ne mangent pas, elles se balancent, signe de leur ennui profond, de leur état de souffrance. L’absence d’exercice fragilise leurs pattes qui, sans muscles, supportent difficilement le poids de leur corps. Or c’est par là que viennent la plupart des infections.

Lors du spectacle, leur numéro est une suite de coups de pique (l’ankus). Sur toutes les zones sensibles de la tête, la bouche, les oreilles, la trompe, les pattes, l’arrière-train… C’est à coups de pique aussi que le dresseur les emmène de l’enclos au chapiteau, et il ne s’en cache même pas pendant le spectacle. Nelly comme Brigit performent sous la contrainte, pas du tout volontaires. Leurs mouvements sont lents au milieu de la foule, de la musique criarde, et de spots lumineux aveuglants. On perçoit clairement leur crainte de l’ankus et des gestes brusques de leur dresseur. Et pour cause!

Les coups répétés pendant les quelques minutes que dure le spectacle, laissent imaginer l’usage terrible qui est fait de cet instrument en dehors de la piste et de la vue des spectateurs.

Nous avons déposé plainte pour chacune d’elles. Tout comme Maya, elles méritent une vraie vie, loin des coups de pique, dans un lieu protégé, où elles pourront marcher dans la nature, boire et se baigner à loisir, écouter le vent et les oiseaux, et choisir leurs activités.
Nos sanctuaires partenaires nous proposent leur aide pour les accueillir.

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque

Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque
23.02.2018
Gard
Un cheval visiblement en souffrance, un tigre avec une plaie au cou, nous portons plainte contre le cirque
Exploitation pour le spectacle

Grâce à un signalement, nous venons de prendre connaissance d’images démontrant la détresse de plusieurs animaux détenus et exploités par un cirque actuellement à Alès. Il s’agit d’un cheval, allongé au sol, d’un tigre ayant une plaie au cou et d’images montrant Nelly et Brigit, les deux éléphantes qui vivent dans le même cirque que Maya pour lesquelles nous avons déjà porté plainte. Maya, elle, serait actuellement enfermée dans sa remorque.

Ces images nous ont glacé le sang: ce pauvre cheval, allongé au sol, qui semble peiner à respirer, ce tigre avec une plaie, laissé dans sa cage minuscule au sol nu, et les éléphantes Nelly et Brigit prises de forts balancements, manifestation de leur profonde anxiété.

Le cheval souffre-t-il? C’est ce que nous avons cherché à déterminer en alertant les différentes autorités. Le tigre photographié présente une plaie, nous les avons également interrogées sur l’origine de cette lésion.

Nous déposons immédiatement plainte pour actes de cruauté pour ces animaux en grande détresse, en complément de celle déposée pour Nelly et Brigit. Ce cirque détient également Maya, pour laquelle notre plainte fait actuellement l’objet d’une enquête.

Nous avons précisé au procureur de la République que One Voice se tient prête à prendre en charge tous ces animaux en souffrance et à leur offrir enfin une vie digne dans nos sanctuaires partenaires. Ça a assez duré!

Crédits photo & vidéo A.M.

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck

Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck
23.02.2018
Allemagne
Une victoire d’étape contre l’expérimentation sur des macaques à l’Institut Max Planck
Expérimentation animale

Il aura fallu quasiment quatre ans pour que l’enquête préliminaire aboutisse à un jugement et une sanction pour les chercheurs-abuseurs. Le procureur de la République allemande a condamné trois expérimentateurs de l’Institut Max Planck (IMP) à Tübingen (Allemagne) visés par notre plainte commune. La cour a estimé que la douleur et la souffrance des animaux expérimentés n’ont pas été maintenues à un minimum indispensable. C’est un euphémisme, l’un d’entre eux est mort des séquelles de ces tests invasifs et violents! Cette condamnation est une victoire dans ce monde si fermé, mais ne compense en rien l’extrême souffrance qu’ont subi ces êtres si intelligents et sensibles.

Pendant sept mois de 2013 à 2014, Cruelty Free International, partenaire de One Voice au sein de la coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE), en collaboration avec l’association allemande Soko Tierschutz, a infiltré l’un des laboratoires de l’IMP.

Au visionnage des images filmées sur place, on ne peut que trembler de compassion pour ces petits macaques : nous assistons à d’abominables actes de torture (trépanation et implantation d’électrodes à même le cerveau, manipulations à l’aide de colliers et piques, maintien dans des tubes en plastique dont ne sort que la tête, privation d’eau…). C’est simple: on se demande comment de telles méthodes sont scientifiquement et moralement acceptables.

Ces singes sont nos compatriotes!

Qui plus est, apprenant que huit d’entre eux étaient nés dans des parcs français, Planète Sauvage et Savane Nature, nous n’avons jamais cessé de dénoncer ces pratiques inhumaines et dégradantes pour nos cousins si proches. Nous leur avons donné un nom, eux qui étaient réduits à des “numéros de série” ou affublés par les chercheurs de sobriquets moqueurs. La frêle Stella (en photo) est morte d’une infection au tout début des expériences. Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie ont continué de subir d’atroces expérimentations.

Où sont-ils?

Notre campagne ayant eu raison du laboratoire qui a fermé. Les petits primates ont été, comme toujours quand ils ne meurent pas, “rentabilisés”, c’est-à-dire envoyés dans d’autres laboratoires, pour y subir d’autres tests. Ne sachant pas ce que l’IMP avait fait d’eux, ni où il les avait envoyés, puisque la transparence n’est pas la politique de ce milieu, nous avions déposé une requête en droits d’accès à l’information en juillet 2017. Un laboratoire en Belgique a admis en avoir reçu cinq, sur lesquels d’autres expériences sont encore perpétrées…

Libérons-les!

Nous continuons de nous battre pour leur retour en France, et qu’ils nous soient confiés. Ils doivent être sauvés de cet enfer et remis en liberté dans des sanctuaires, où ils auront enfin droit à une existence digne! Jane Goodall s’était jointe à notre appel pour demander leur libération.

Interdisons l’expérimentation animale sur les singes.

Avec nos partenaires anglais et allemands (CFI et Doctors Against Animal Experiments), nous avions obtenu à l’époque, grâce à une vaste campagne internationale et à votre mobilisation en France, plus de 90000 signatures demandant l’abolition des expériences sur les primates non-humains.

Continuons à nous battre en mémoire de Stella, pour Léa, Hugo, Tom, Lisa, Max, Mila et Lucie, et pour l’arrêt de l’expérimentation animale sur les primates! Les protocoles expérimentaux qu’ils subissent sont barbares, rien ne les justifie.

Crédit photo: Cruelty-Free International/Soko Tierschutz