One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents

One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents

One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents
19.02.2018
Loire-Atlantique
One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents
Animaux familiers

One Voice plaidera au tribunal correctionnel de Nantes le 20 février 2018 à 8h30 puis à 14h, pour deux procès contre des humains ayant perpétré des violences sur animaux.

Actes de cruauté sur une jeune chienne

L’année dernière, Teky, jeune chienne de 13 mois a été libérée du joug de son humain violent, suite à un flagrant délit (le 4 février 2017). Vociférations, pendaison par la laisse, coups de pieds répétés, tout cela avant de la trainer sur plusieurs mètres derrière son vélo et devant témoin! Il avait minimisé ses actes et n’avait montré aucune prise de conscience de la cruauté de ceux-ci.

One Voice a porté plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique, et interviendra également au nom de la SPA44 qui a pris en charge la chienne croisée épagneul nain papillon. L’audience est prévue à 8h30, et l’affaire est plaidée par Maitre Agathe Halkovich.

Actes de zoophilie sur une génisse

Le 18 octobre 2017, alerté par son chien, le propriétaire d’une exploitation de vaches laitières a surpris un délinquant avéré en train d’imposer un rapport sexuel à une génisse de trois mois. Elle était dans un état de grande vulnérabilité, prise au piège dans l’étable sans sa mère ni personne pour la protéger.

Dans ce dossier, l’animal n’a pas été traité comme une vraie victime: aucune visite chez un vétérinaire pour évaluer les lésions et accréditer la thèse des sévices sexuels… On ne connaît même pas son nom. Ici, transparaît toute l’ambiguïté du statut de l’animal qui est reconnu comme un être sentient tout en restant considéré comme un objet. Le suspect nie les faits. Sa ceinture avait déjà été retrouvée dans la ferme quelque temps auparavant.

One Voice a porté plainte contre l’individu. L’audience aura lieu à 14h, et l’affaire est plaidée par Maitre Arielle Moreau.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice précise:

“Le code civil affirme aujourd’hui que les animaux sont des êtres doués de sensibilité. Pourtant, devant la loi, ils restent des objets. Et nous constatons une recrudescence d’actes de violence à leur encontre. Ils sont trop souvent considérés comme des propriétés, des produits, leur bien-être est bafoué et leur capacité à souffrir, à ressentir des émotions, est niée ou minimisée. C’est pourquoi depuis sept ans, la Cellule Zoé de One Voice, entité à la fois juridique, d’enquêtes et de sauvetages, se bat pour lutter contre la banalisation de la cruauté et ne pas laisser ces crimes impunis.”

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Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL

Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL

Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL
15.02.2018
Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL
Exploitation pour le spectacle

L’association One Voice a été mise en cause dans une tribune écrite par le syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL) publiée le 8 février 2018 dans la Dépêche Vétérinaire1.

Il est ainsi indiqué que le but de la démarche de l’association One Voice, en sollicitant les avis des instances nationales vétérinaires sur la question de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants, serait d’aboutir à l’interdiction de toute présence animale dans les spectacles et que le SNVEL serait opposé à cet objectif.

Le SNVEL expose à cet égard que concernant la présence d’animaux sauvages dans les spectacles, il ne partage pas l’opinion que l’apprentissage du spectacle serait obligatoirement associé à une maltraitance.

Il ressort clairement de la lecture de ce communiqué, que le SNVEL a volontairement esquivé de répondre à la question précise qui lui était posée par l’association One Voice et qui est celle de la présence d’animaux sauvages dans les spectacles itinérants.

En sa qualité de groupement de vétérinaires et donc de professionnels de la santé animale, le syndicat peut difficilement aller à l’encontre des avis émis, tant par ses propres instances européennes et nationales, que par les parcs zoologiques eux-mêmes, ou encore des experts scientifiques indépendants.

L’association One Voice est par ailleurs curieuse de connaître les critères scientifiques sur lesquels se basent le SNVEL pour apprécier l’adaptation d’un animal sauvage à cet environnement de spectacle itinérant, qui a été dépeint par les professeurs Jo Dornin, Steven Harris et Heather Pickett, comme des “vies qui ne valent pas la peine d’être vécues”.

Plus inquiétant encore, le SNVEL se déclare opposé au prélèvement des individus appartenant à des espèces sauvages dans leur milieu naturel en raison de la menace que ce prélèvement ferait courir sur les espèces, sans pour autant s’interroger sur les conséquences délétères que peuvent avoir de telles exhibitions contre nature en termes de sensibilisation et d’éducation du public.

L’association One Voice exhorte donc le SNVEL à assumer les responsabilités qui lui incombent dans ce combat pour la préservation des espèces et l’arrêt de toute forme de violences sur ces êtres sensibles, patrimoine commun de notre planète.

1 – « La brêve » – L’instantané N°41 du vendredi 9 Février 2018 de la Dépêche Vétérinaire

Crédit photographique Jo-Anne McArthur/One Voice

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Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte

Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte

Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte
15.02.2018
Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte
Animaux familiers

Trois chiens sur le balcon, trois chats dans l’appartement. Un chat malade, tous les chiens affamés. Leurs humains maltraitants, sur fond d’élevage clandestin, ont laissé le pire arriver: l’un des chiens a été attaqué par les deux autres. Il en a perdu la vie. Grâce au signalement d’une voisine et d’une association, les animaux restants ont été sauvés. One Voice a envoyé sa Cellule Zoé sur place lors du sauvetage des chiens et chats, et porte plainte pour actes de cruauté.

Les gendarmes, prévenus par une voisine, sont arrivés en pleine bagarre des chiens et ont fait marche arrière, abandonnant les animaux. Pendant une semaine entière après les faits, les animaux sont donc restés à la merci des quatre humains les ayant mis dans cette situation!

L’association qui nous a alertés a remué ciel et terre: insistant auprès des services de la DDPP, de la Mairie et des gendarmes, vidéo, témoignage et attestation à l’appui, pour que les animaux soient retirés au plus vite à leurs propriétaires avant de nous prévenir. L’Association Amstaff Passion a permis d’activer l’intervention et le retrait des animaux.

Ce jeudi 8 février au matin, les cinq animaux, tous couverts de puces (un chien Cani Corso et un chiot croisé staff et Shar Pei, ainsi que trois chats dont un chaton malade), ont été sauvés. Ces pauvres animaux ont subi un enfer: manque de soins, sous-alimentés, gardés dehors en plein hiver… On ne noircit pas le tableau. Les vidéos qui en témoignent suscitent en nous colère et tristesse, colère contre ces humains, tristesse pour la souffrance insupportable subie par les animaux.

Il est plus que probable que les chiens aient été utilisés par la femme et les trois hommes vivant dans l’appartement pour mener clandestinement un élevage et du trafic d’animaux. Peut-être même ont-ils été volés. L’enquête le révèlera.

Nous serons dans tous les cas auprès d’eux pour obtenir justice pour la chienne qui a perdu la vie, et pour les autres animaux, poussés à bout par ces humains sans pitié.

Photo d’illustration Adobe Stock

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants
12.02.2018
Etats-Unis
Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants
Exploitation pour le spectacle

La première action en justice du Nonhuman Rights Project pour les droits des éléphants concerne les histoires individuelles de Beulah, Karen et Minnie: depuis le jour où des humains les ont arrachées à la nature, jusqu’à celui où elles ont fini dans un cirque itinérant du Connecticut. Mais la procédure concerne aussi l’histoire, vieille de plusieurs siècles, de la détention des éléphants en captivité. En voici un résumé, et comment NhRP, avec l’aide de One Voice, qui mène ce combat en France, travaille à la changer.

Pendant plus de 200 ans, les Américains ont détenu en captivité des membres de l’une des espèces les plus complexes sur le plan cognitif et émotionnel: les éléphants.

En 1796, une éléphante nommée Old Bet a été importée depuis l’Inde aux Etats-Unis, où elle a été achetée par Hackaliah Bailey, fondateur de Barnum & Bailey Circus. Attraction principale, elle sera transportée à travers le pays jusqu’à sa mort, à 20 ans, probablement tuée par un amateur de cirque. Au moment de sa capture, elle avait deux ans. Elle aurait du passer ses journées à explorer les forêts tropicales de l’Inde en compagnie d’autres éléphants, en particulier sa mère, puis grandir et aider à repousser les menaces en assumant ses responsabilités pour le bien-être du troupeau.

Aujourd’hui, les histoires de vie de près de 300 éléphants captifs aux Etats-Unis, et près de 20 000 dans le monde, ne sont pas très différentes de celles d’Old Bet et des nombreux autres éléphants qui, face aux balles et aux ankus, n’ont pas eu d’autre choix que de suivre ses pas.

Les éléphants ne sont pas des choses

C’est parce que les éléphants, comme tous les animaux non-humains, ne sont pas des «choses» moins légales qu’ils ne l’étaient deux décennies après la signature de la Déclaration d’Indépendance. Comme les défenseurs des éléphants s’en sont eux-mêmes rendus compte, les intérêts propres des éléphants – leur liberté en premier lieu – ne sont pas pris en compte dans les tribunaux ou dans la législation, car actuellement, et contre toute raison, ils n’ont aucun droit légal. En vertu des lois existantes sur le bien-être des animaux, nous pouvons les acheter et les vendre, les priver d’un groupe social, les contraindre physiquement à nous divertir, les transporter dans ce pays pour servir nos intérêts, et les exposer dans des enceintes en béton et en acier qui ne ressemblent en rien à leurs habitats naturels.

L’intelligence et la sensibilité des éléphants

Grâce, notamment, à l’étude scientifique à long terme du comportement des éléphants et de leurs groupes sociaux, nous en savons beaucoup sur qui ils sont: conscients d’eux-mêmes, résolveurs de problèmes autonomes et utilisateurs d’outils. Ils ont une identité propre, se rappellent du passé et planifient l’avenir, montrent de l’empathie pour les autres êtres (pas seulement les autres éléphants), et pleurent leurs morts – entre autres qualités et capacités. Mais nos systèmes juridiques n’ont pas encore intégré le niveau de connaissances que nous avons d’eux.

Une action inédite pour les droits des éléphants

Le 13 novembre, le Nonhuman Rights Project a déposé la toute première requête pour un bref d’Habeas Corpus pour des éléphants captifs. Nos clients sont Beulah, Karen et Minnie, exploitées depuis des décennies dans les cirques et les foires itinérants et actuellement détenues en captivité par le Commerford Zoo du Connecticut.

Armés d’arguments juridiques et d’affidavits soigneusement élaborés par les éminents scientifiques spécialistes des éléphants, nous demandons aux tribunaux de droit commun du Connecticut de reconnaître la personnalité juridique non humaine de Beulah, Karen et Minnie et le droit fondamental à la liberté corporelle en tant qu’êtres conscients d’eux-mêmes et autonomes et, en tant que tels, d’ordonner leur libération immédiate dans un sanctuaire approprié. La Performing Animal Welfare Society (PAWS – Société pour le Bien-Etre des Animaux du Divertissement), respectée dans le monde entier, a déjà accepté de leur offrir une place dans un sanctuaire dès leur libération.

Nos déposants incluent:

  • Lucy Bates (Chercheur honoraire, École de psychologie et neurosciences, Université de St Andrews)
  • Richard Byrne (Professeur de recherche, École de psychologie et de neuroscience, Centre d’apprentissage social et d’évolution cognitive, Université de St Andrews)
  • Ed Stewart (Président et cofondateur, Performing Animal Welfare Society)
  • Karen McComb (Professeur de Comportement animal et de Cognition, Université du Sussex)
  • Dr. Cynthia Moss, (Directrice de programme et fiduciaire, Amboseli Trust for Elephants)
  • Joyce Poole (Co-fondatrice et codirectrice, Elephant Voices).

Ajoutée à la sélection des affidavits se trouve l’ethnographie vidéo appartenant aux experts sur les éléphants sauvages, afin de renforcer l’injustice qui prive nos clients de leur liberté corporelle.

Pour la reconnaissance des droits fondamentaux de tous les éléphants

Comme Old Bet, Beulah, Karen et Minnie ont passé la plus grande partie de leur vie à divertir les humains. Mais leurs histoires ne doivent pas finir comme la sienne. Comme étant potentiellement les premiers éléphants à avoir des droits fondamentaux légalement reconnus, ils pourraient même permettre à d’autres éléphants de suivre leurs traces – pas dans une tente de cirque ou un enclos de zoo, mais dans un sanctuaire où leurs capacités et leur droit de vivre de manière autonome seront respectés et encouragés.

One Voice collabore avec NonHuman Rights Project. Cette publication est une traduction de l’article de Lauren Choplin.

Nosey, l’éléphante enfin libre du cirque

Nosey, l’éléphante enfin libre du cirque

Nosey, l’éléphante enfin libre du cirque
10.02.2018
Etats-Unis
Nosey, l’éléphante enfin libre du cirque
Exploitation pour le spectacle

Le jugement final est tombé mercredi 23 janvier 2018, après des décennies d’exploitation par un cirque, Nosey, l’éléphante d’Afrique de 35 ans, pour laquelle plusieurs associations de défense des animaux se mobilisent depuis 2004 est enfin en sécurité.

Début novembre, un juge de l’Alabama avait décidé de confier Nosey à The Elephant Sanctuary in Tennessee, le plus grand sanctuaire des Etats-Unis pour les éléphants. C’est donc désormais officiel, Nosey va pouvoir y rester, enfin libre de se mouvoir comme elle l’entend, de se reposer, à son rythme, selon ses choix, en compagnie d’autres éléphants, et dans un espace naturel très vaste.

Ses anciens propriétaires, eux, sont accusés de cruauté et de négligence. Ils viennent tout juste de faire appel du jugement qui les a condamnés.

Le combat pour Nosey aura été de longue haleine, 14 ans! Pourtant, les éléments de preuve ne manquaient pas: malnutrition, déshydratation, stéréotypie, infections cutanées, arthrose,… Nosey était également étroitement enchainée et forcée de se tenir debout dans ses propres déchets corporels, source potentielle d’infections graves.

Les conditions de vie épouvantables subies par Nosey ne sont pas sans rappeler ce que nous dénonçons pour Maya. “La chaine aux pieds entraînant des douleurs aux pattes par entravement, ne pouvant marcher, et obligée de rester sur place dans ses déjections, les pattes antérieures positionnées sous son corps, le besoin de s’appuyer pour soulager ses pattes, le balancement de type encensement… Sa tête et son corps émaciés, un accès à l’eau laissant à désirer, un camion sans lumière…”

Pétitions, rassemblements, plaintes, rapports, photos, vidéos, recherche de personnalités pour plaider sa cause auprès des élus, tweets de campagne pour elle… tout aura été fait pour Nosey, comme nous le faisons pour Maya, et comme nous le faisons aussi pour Jumbo, Lechmee, Mina, Kamala, et pour tous les autres animaux exhibés, transportés, exploités, stressés par cette manière de vivre qui leur est imposée et ne convient en rien à leur bien-être, et aux besoins de leurs espèces.

Cette victoire pour Nosey nous rend extrêmement heureux. La voir ainsi libre ne fait que renforcer notre détermination pour que les animaux détenus dans les cirques en France soient relâchés en sanctuaires, et qu’ils puissent goûter eux-aussi à la liberté qui leur est due.

Crédit photographique The Elephant Sanctuary in Tennessee, tous droits réservés.

Le Japon veut tuer plus de baleines!

Le Japon veut tuer plus de baleines!

Le Japon veut tuer plus de baleines!
09.02.2018
Japon
Le Japon veut tuer plus de baleines!
Animaux sauvages

Shinzo Abe, premier ministre japonais, relance les polémiques sur la chasse à la baleine. En prônant une pêche commerciale, en y affectant de nouveaux crédits, le leader du gouvernement nippon défie la communauté internationale.

Récemment, en réponse à une question parlementaire sur la pêche à la baleine, le chef du gouvernement japonais a dévoilé une vraie batterie de harpons… Shinzo Abe a en effet annoncé plus de prélèvements de cétacés à des fins commerciales et un soutien direct à la flotte baleinière japonaise, notamment pour remplacer ou rénover son navire-amiral, le Nisshin Maru.

Double langage

On sait que les activités de pêche à la baleine n’ont jamais vraiment cessé au pays du Soleil levant. En 2014, la Cour Internationale de Justice avait sommé l’archipel de mettre fin à ses campagnes de chasse régulières dans les eaux de l’Antarctique. Maintes fois rappelé à l’ordre par la Commission Baleinière Internationale (CBI), le Japon a poursuivi cette activité sous couvert d’une pêche à des fins scientifiques, tout en étant signataire du moratoire sur la chasse. Ce double langage a fait long feu : désormais, le Japon affirme son droit à la pêche commerciale de cétacés, fussent-ils déjà en danger.

En répondant favorablement aux demandes de l’Agence de la pêche nippone, dirigée par  Takato Maki, le premier ministre adopte une posture nationaliste défiant la communauté internationale et toutes les ONG protectrices de l’environnement. Une position assise sur l’aspect traditionnel de cette pêche, flattant l’électorat conservateur de Shinzo Abe.

Un vrai combat maritime

La flotte baleinière japonaise est importante, très bien équipée, y compris de satellites de niveau militaire. Très engagée dans la surveillance de ces activités l’ONG Sea Shepherd, peine à s’interposer avec sa propre flotte dans l’immensité de l’océan Austral. Dans l’Australian Whale Sanctuary, où toute pêche à la baleine est interdite, les navires-usines japonais viennent prélever des baleines de Minke, dont 333 sont tuées chaque année au nom d’un quota “scientifique.” Nul ne peut en faire compte exact.

Si le gouvernement australien, premier concerné par l’intégrité de ses eaux territoriales, semble conciliant avec l’un de ses grands partenaires économiques de la région, la position du gouvernement japonais suscite un tollé général, et promet de sérieuses discussions lors des futures négociations de la CBI, en septembre prochain.

Cette bataille navale aux confins de la planète met en péril des milliers de cétacés, déjà en danger, et menace des écosystèmes globaux. Aussi One Voice condamne fermement les positions identitaires du gouvernement japonais, pays où pourtant la baleine n’est plus un mets si apprécié et où la défense de l’environnement progresse.

One Voice assignée au Tribunal par le cirque qui veut lui ôter le droit à défendre l’éléphant Maya

One Voice assignée au Tribunal par le cirque qui veut lui ôter le droit à défendre l’éléphant Maya

One Voice assignée au Tribunal par le cirque qui veut lui ôter le droit à défendre l’éléphant Maya
08.02.2018
One Voice assignée au Tribunal par le cirque qui veut lui ôter le droit à défendre l’éléphant Maya
Exploitation pour le spectacle

Le cirque qui détient et exploite l’éléphante Maya assigne en référé d’urgence One Voice, arguant un préjudice de réputation et de fréquentation. Le 13 février 2018 à 13h30 aura donc lieu l’audience au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. Par cette procédure, le cirque espère empêcher One Voice de continuer à défendre publiquement Maya. Pourtant, chercher à démontrer son mal-être, par ailleurs criant, fait partie des missions de l’association, qui n’y renoncera pas.

Le cirque veut interdire à One Voice de parler et d’agir pour Maya. Son souhait: réduire au silence ses défenseurs. Pour le cirque, Maya est “en parfaite santé.”

Cette famille exige donc que soit retirée la pétition #JusticePourMaya signée par plus de 115000 personnes, ainsi que tous les articles, tweets et publications Facebook des sites et pages de One Voice. Ainsi toute utilisation de photographies de Maya – prises par l’association -, de tract ou de panneaux parlant d’elle ne serait plus permise.

Ils demandent même au tribunal d’interdire à One Voice d’organiser manifestations ou rassemblements pour elle.

Les exigences de l’entreprise privée sont quasiment sans limite puisqu’elles vont jusqu’à imposer à l’association de défense des animaux de faire acte de contrition en lui présentant des excuses publiques.

Sous prétexte d’un prétendu manque à gagner, et d’un préjudice d’image, le cirque veut continuer à exploiter cette éléphante capturée en Asie, captive depuis plus de 40 ans, et manifestement en souffrance. Ses balancements incessants devraient avoir alerté ses « soigneurs », sa posture, déformée, ne correspond pas à celle d’un éléphant en bonne santé, son corps décharné n’est pas un signe de vieillesse.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice est choquée de telles demandes :

“Maya n’a pas été vue vivante depuis le mois de novembre par nos enquêteurs qui l’ont cherchée partout. Et le cirque ose nous attaquer? Afin d’avoir une preuve de vie, notre avocate a contacté celui du cirque dont la seule réponse fut qu’il n’était pas autorisé par ses clients à nous donner des nouvelles. Aujourd’hui, notre inquiétude est immense. Maya est-elle encore en vie? Si elle va si bien que l’affirme le cirque, pourquoi la cache-t-il? Nous finirons pas savoir la vérité, et les responsables devront répondre de ce qui lui est arrivé.”

Cartes des cirques sans animaux

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Maya: le cirque met One Voice en justice et refuse de donner la moindre preuve de vie

Maya: le cirque met One Voice en justice et refuse de donner la moindre preuve de vie

Maya: le cirque met One Voice en justice et refuse de donner la moindre preuve de vie
08.02.2018
Lot-et-Garonne
Maya: le cirque met One Voice en justice et refuse de donner la moindre preuve de vie
Exploitation pour le spectacle

Maya n’a pas été vue vivante depuis le mois de novembre par nos enquêteurs. Pour dissiper les craintes et la rumeur qui montaient, notre avocate a contacté celui du cirque: fin de non-recevoir! Aucun retour sur son état de santé ni son état de vie… Aujourd’hui, notre inquiétude est immense.

Le cirque qui détient et exploite Maya nous assigne en référé d’urgence mardi 13 février 2018 à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, prétendant à un préjudice de réputation et de fréquentation. Ils veulent nous empêcher de continuer à défendre publiquement cette éléphante en grande souffrance.

Ils nous imposent un procès, et ils ne veulent pas apporter la moindre preuve que Maya est en vie!?

Nous craignons qu’elle soit décédée pendant ces longues semaines où le cirque a disparu. S’est-il caché pour qu’on ne puisse plus le surveiller, pour laisser Maya à une atroce agonie sans que nous puissions tirer la sonnette d’alarme? Nous devons savoir car nous allons continuer à exiger justice pour elle. Les responsables de son supplice ne resteront pas impunis. Notre plainte pour actes de cruauté est en cours d’enquête, et en janvier, nous avons envoyé un complément d’informations aux autorités en charge du dossier de Maya.

Mais nous devons savoir ce qu’il en est. Nous sommes en contact régulier avec la préfecture, décidée à envoyer auprès de Maya, un expert spécialisé en éléphants. Mais comment faire sans pouvoir la trouver? Nous vous enjoignons à écrire courtoisement à la préfète du Lot et Garonne, garante du bien-être des animaux vivant sur son territoire, pour lui faire part de l’inquiétude qui nous assaille concernant Maya. Est-elle morte? L’ont-ils cachée? Dans quelles conditions vit-elle? Où est-elle? Est-elle ne serait-ce qu’en France? A-t-elle fini ses jours dans la solitude glacée de son camion-remorque?

Merci de votre mobilisation. Pour Maya, pour tous les esclaves des cirques, notre colère et nos larmes sont incommensurables mais nous ne les laisserons pas émousser notre force de combat!

Sur Twitter : @Prefet47
Par courrier : Madame Patricia WILLAERT, Préfecture de Lot-et-Garonne,  Place Verdun, 47920 Agen  

Lynchage et crucifixion, une nuit d’horreur pour Janeiro

Lynchage et crucifixion, une nuit d’horreur pour Janeiro

Lynchage et crucifixion, une nuit d’horreur pour Janeiro
07.02.2018
Eure-et-Loire
Lynchage et crucifixion, une nuit d’horreur pour Janeiro
Animaux familiers

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, Janeiro, adorable chat roux a subi des violences impensables. Il en est sorti vivant, mais a perdu une patte. One Voice porte plainte contre personne non dénommée pour actes de cruauté envers un animal domestique auprès du procureur de Chartres.

Jeudi matin, son humain, surpris de ne pas le voir apparaître à l’appel de son nom à l’heure de lui donner à manger, partit à sa recherche pour s’assurer que tout allait bien pour son petit compagnon. Soudain, les cris de détresse de Janeiro retentirent en reconnaissant une voix familière. Etait-il enfermé quelque-part? Non, c’était bien pire!

Sur le chantier d’une maison en construction des parages, il vit son chat, accroché à un grillage, les pattes écartelées, qui hurlait à la mort. Il ne s’était pas coincé dans le grillage par accident: sa patte avant droite écrasée horriblement fixée par du fil de fer la transperçant.

Choqué par la violence inouïe que venait de subir Janeiro, il l’emmena immédiatement chez le vétérinaire. Celui-ci, pour permettre au pauvre chat de survivre a dû procéder à l’amputation de sa patte avant droite. Selon toute vraisemblance, il a subi des coups de pieds dans le ventre ou dans les côtes en plus. Après quelques jours en observation chez ce vétérinaire, il se remet de ses émotions courageusement.

Des cas similaires ont été répertoriés dans le secteur de Dreux. Ce genre de violences sur des chats est beaucoup trop fréquent. Il est indispensable qu’elles ne restent pas impunies, pour ne pas être considérées comme banales ou sans conséquences! S’en prendre à un animal domestique est un délit, pouvant être puni de prison ferme! Notre Cellule Zoé ira donc au procès pour obtenir justice pour lui.

Haro sur les rats: Paris éternelle mais Paris cruelle!

Haro sur les rats: Paris éternelle mais Paris cruelle!

Haro sur les rats: Paris éternelle mais Paris cruelle!
06.02.2018
Paris
Haro sur les rats: Paris éternelle mais Paris cruelle!
Animaux sauvages

Éradication! Alors que plusieurs facteurs expliquent une visibilité accrue des rats en certains points de la capitale, la mairie de Paris s’enfonce dans des gesticulations, des mesures inefficaces et cruelles, pour toujours laver plus blanc. Les animaux qui peuplent la ville depuis sa création n’auraient plus droit de cité? Une diabolisation honteuse et vaine.

C’est un déluge médiatique en télé et sur les réseaux sociaux pour rappeler le plan d’action contre les rats engagé par la Ville de Paris. Touristes, éboueurs, habitants… Toutes les peurs et fantasmes possibles viennent accréditer le message: prolifération=éradication. Une mise en tension qui déplace les problèmes, présente l’action publique comme salvatrice alors qu’elle est dépassée, prompte à des mesures délirantes comme ces ignobles “guillotines à rats”, facturées au mois, qui vont déchirer quelques rongeurs pour prétendre le “problème” géré.

Où est le problème?

Les rats peuplent Paris depuis sa fondation. Ces rongeurs, sociaux, mobiles et très intelligents, sont nos commensaux: ils vivent, s’abreuvent, se reproduisent mais en proportion des opportunités de leur environnement. Dans toutes les villes, par leur vie souterraine, rarement terrestre de jour et en contact direct avec l’humain, ils sont présents. Et utiles à l’assainissement de détritus laissés ici ou là par ceux qui les pointent du doigt.

Risque sanitaire, inconfort visuel, craintes, phobie? L’esthétique des politiques est bien en verve, en ces jours de montée des eaux, dans un contexte de cosmétiques pour touristes et bientôt de J.O. Demain, ce seront les chats, victimes des abandons, qu’il faudra nettoyer du paysage public. One Voice s’insurge!

Comme l’a rappelé un expert, ces rats citadins ne sont pas fatalement plus nombreux, ils sont simplement plus en vue en raison de facteurs troublant leur environnement… naturel. Alerter, crier haro sur des populations animales qui s’autorégulent, sans gérer les vrais problèmes (crues, gestion des canalisations et des déchets), ce sont des rodomontades de courte vue.

Prétendre éradiquer les rats d’une ville telle que Paris est un non sens. Les budgets engagés représentent, sur les axes proposés, un gâchis incroyable qui rappelle celui de certains rapports… Mais surtout, de la part d’élus concernés par le respect de la vie animale, un parti pris facile et mortifère, bref écœurant.

One Voice invite chacun à prendre la mesure du niveau d’intelligence, d’habilité sociale, de ces rongeurs tant vilipendés, que Paris a d’ailleurs déjà cherché à reléguer au rang de nuisibles, à vouer à l’expérimentation animale. S’il vous plaît, enfin un peu de respect!

Madame Hidalgo, personne ne croit en votre capacité à éradiquer les rats de Paris, si besoin était. Nettoyez plutôt les déchets devant votre propre porte, ou les nôtres, et vous verrez que les rats, sans même le son de votre pipeau, se feront plus discrets.