Dre Jane Goodall se joint aux associations de protection animale pour demander la libération des primates survivants d’un laboratoire allemand

Dre Jane Goodall se joint aux associations de protection animale pour demander la libération des primates survivants d’un laboratoire allemand

09.05.2017
Toutes les actualités

L’éthologue de renommée internationale Jane Goodall, dame commandeure de l’ordre de l’Empire britannique, fondatrice de l’Institut Jane Goodall et Messagère de la paix des Nations Unies, s’est jointe aux groupes de protection animale en Allemagne, au Royaume-Uni et en France (Ärzte gegen Tierversuche e.V., Cruelty Free International et One Voice) pour saluer la fin des expériences neuroscientifiques controversées pratiquées sur des singes à l’Institut Max-Planck de cybernétique biologique (IMP) à Tübingen, et demande que les animaux survivants soient libérés dans un sanctuaire.

L’éthologue de renommée internationale Jane Goodall, dame commandeure de l’ordre de l’Empire britannique, fondatrice de l’Institut Jane Goodall et Messagère de la paix des Nations Unies, s’est jointe aux groupes de protection animale en Allemagne, au Royaume-Uni et en France (Ärzte gegen Tierversuche e.V., Cruelty Free International et One Voice) pour saluer la fin des expériences neuroscientifiques controversées pratiquées sur des singes à l’Institut Max-Planck de cybernétique biologique (IMP) à Tübingen, et demande que les animaux survivants soient libérés dans un sanctuaire.

Au cours des dernières années, l’IMP est devenu la cible des médias et de la controverse publique à la suite d’une longue campagne de l’association Ärzte gegen Tierversuche e.V. et la publication, en 2014, de vidéos tournées en caméra cachée qui ont révélé l’extrême souffrance des primates, victimes d’expériences neuroscientifiques incluant une grave privation d’eau et des contraintes physiques et psychologiques (1). Et d’une campagne menée par One Voice en France, pays d’origine de certains des primates.

Deux ans plus tard, en 2016, l’IMP annonçait qu’il allait cesser l’utilisation des primates dans le cadre de ces expériences controversées. Malgré une première initiative de l’Institut pour placer certains singes survivants dans un sanctuaire, aucune information sur le destin réel et le sort de ces animaux n’a été rendue publique. On craint que l’IMP n’ait envoyé au moins dix d’entre eux dans d’autres laboratoires européens pour continuer d’être utilisés dans des expériences.

Dre Jane Goodall a donné en décembre, à Tübingen, une conférence inspirante organisée par Ärzte gegen Tierversuche. Elle s’est exprimée avec passion contre l’utilisation des primates dans des expériences invasives et cruelles et a déclaré :
« Je me réjouis de la nouvelle selon laquelle les expériences dérangeantes menées sur les singes à l’Institut Max-Planck de cybernétique biologique (IMP), à Tübingen en Allemagne, n’auront plus lieu. Néanmoins, je suis attristée d’apprendre que les singes n’ont pas été relâchés dans un sanctuaire mais envoyés plutôt à d’autres laboratoires, probablement pour être utilisés dans d’autres expériences. Je m’associe à Cruelty Free International, Ärzte gegen Tierversuche et One Voice pour exiger que leur situation soit rendue publique et demande instamment à l’Institut Max-Planck d’organiser le transfert immédiat de ces singes vers un sanctuaire. Ces pauvres gens ont assez souffert et méritent de vivre le reste de leur existence loin des privations et du confinement en laboratoire. »

En novembre 2016, One Voice, Ärzte gegen Tierversuche e.V. et Cruelty Free International ont soumis leur demande à M. Klaus Tappeser, président du district administratif de Tübingen, en réclamant la publication d’informations sur la situation actuelle et le sort de tous les primates détenus par l’IMP.

Notes

1. (
https://www.crueltyfreeinternational.org/what-we-d…)

Voici ce à quoi les singes de l’Institut Max-Planck de cybernétique biologique ont été soumis :

  • Des chirurgies hautement invasives consistant à leur implanter des électrodes et/ou des dispositifs de saisie dans le cerveau.
  • La privation d’eau pour les contraindre à faire ce que les chercheurs désirent.
  • Des contraintes physiques (comprenant par exemple l’utilisation d’un collier et d’un piquet) pour les forcer à sortir de leurs cages et les « acclimater » au dispositif de retenue (chaise de contention dite « chaise à primate » où ils sont maintenus par le cou et le corps dans une position anormale et inconfortable
  • Assoiffés, les singes sont retenus par les électrodes et réduits à l’immobilité par l’appareil de contention afin que les chercheurs puissent enregistrer leur cerveau en regardant les écrans d’ordinateur ou les leviers de poussée. Cela peut durer jusqu’à cinq heures par jour, cinq jours par semaine.
  • Les singes ont été détenus pendant des années et continuellement utilisés dans ce type de recherche.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Ärzte-gegen-Tierversuche e.V

One Voice – Muriel Arnal, Présidente, Téléphone : 00 33 6 79 83 1661

Cruelty Free International Media Office : +44 (0) 207 619 6978 ou +44 (0) 7850 510 955 ou Email :
media@crueltyfreeinternational.org

Partager l'article