Le tortionnaire de Cooky devant les juges

Le tortionnaire de Cooky devant les juges

Le tortionnaire de Cooky devant les juges
16.05.2019
Le tortionnaire de Cooky devant les juges
Animaux familiers

Le 20 mai prochain, nous défendrons la mémoire du chien Cooky dont la vie a été sauvagement arrachée par un piège. Nous avons porté plainte contre la personne qui l’a laissé agoniser des jours sans lui porter aucun secours. Son procès s’ouvre au Tribunal correctionnel d’Auch où nous nous battrons pour réclamer justice.

Le drame a marqué les esprits. Le 29 novembre 2018, Cooky ne rentrait pas chez lui. Affolée, sa famille l’a cherché, et cherché encore, en arpentant la région où il avait l’habitude de s’offrir une escapade quotidienne. Hélas, une semaine après sa disparition, un sinistre appel téléphonique a sonné comme le glas chez les siens, anéantissant leurs derniers espoirs : un homme les contactait avec un cadavre sur les bras… Il voulait se débarrasser de la dépouille… C’était Cooky. Cet homme était son bourreau. L’enquête a vite révélé qu’il avait laissé le chien agoniser plusieurs jours, pris à la gorge dans un piège destiné aux renards!

Procès pour actes de cruauté

Nous avons porté plainte contre le responsable de cette mort ignoble ! Il comparaîtra le 20 mai prochain devant le Tribunal correctionnel d’Auch. Nous disposons des pièces pour prouver que le prévenu a sciemment décidé de laisser Cooky s’asphyxier dans des souffrances atroces. Nous savons qu’il avait installé un piège X sur le terrain de sa maison et constaté, dès le 1er décembre, que celui-ci s’était refermé sur un chien. Pour autant, il ne l’a pas libéré, alors même qu’il avait entendu ceux qui tentaient de le retrouver appeler le nom de leur compagnon. Il a préféré laisser l’animal endurer le martyre jusqu’au bout !

L’autopsie démontre que le décès de Cooky a été causé « par une strangulation avec écrasement partiel des tissus du cou et du larynx (…) ». Elle note aussi « la présence de liquide stomacale dans la trachée contribuant à l’asphyxie du chien par une réaction des poumons suite à une fausse déglutition provoquée par la strangulation ou le fait que le chien s’est débattu ». Ainsi, Cooky a éprouvé une douleur physique intense et des angoisses terribles tandis qu’il étouffait… Aux côtés de sa famille éplorée, nous serons au procès pour défendre sa mémoire et réclamer que son tortionnaire soit condamné à la peine maximale!

Les blaireaux s’apprêtent à vivre neuf mois et demi d’enfer !

Les blaireaux s’apprêtent à vivre neuf mois et demi d’enfer !

Les blaireaux s’apprêtent à vivre neuf mois et demi d’enfer !
15.05.2019
Les blaireaux s’apprêtent à vivre neuf mois et demi d’enfer !
Animaux sauvages

Aujourd’hui 15 mai, la chasse la plus cruelle d’Europe ouvre pour 9 mois et demi d’enfer!C’est à la demande des fédérations de chasse que les préfets de 74 départements français autorisent cette chasse scandaleuse. Les blaireaux en font les frais alors qu’ils sont encore en pleine période de reproduction et d’élevage des jeunes! Cela, pour permettre à de plus en plus de chasseurs français de pratiquer cette chasse interdite dans tous les autres pays d’Europe: la vénerie sous terre, ou déterrage!

En France, les blaireaux ont le triste privilège d’être classés « espèce gibier avec période complémentaire ». Ce statut, unique en France, a été fait sur mesure pour permettre la pratique de la « vénerie sous terre » alors que tous les autres modes de chasse sont fermés jusqu’à septembre. Ce statut est en fait pire que celui d’espèces dites nuisibles, car les pouvoirs publics n’ont même pas à justifier du moindre dégât pour sacrifier des milliers de blaireaux aux chasseurs en mal de partie de chasse pendant le printemps et l’été.

Pour pratiquer le déterrage, les chasseurs se réunissent en « équipage ». Ils bouchent l’ensemble des entrées de la blaireautière afin que le ou les blaireaux ne puissent s’en échapper, ne conservant qu’une seule ouverture, par laquelle ils
font entrer leurs chiens de terrier pour harceler l’animal dans la galerie.

Acculé, terrorisé, mordu sans cesse, le blaireau va vivre de longues heures de résistance à lutter pour sa survie et protéger sa portée éventuelle.

Guidés par les aboiements de leurs chiens, les chasseurs creusent, jusqu’à atteindre leur cible. Selon la nature du terrain, la profondeur de la galerie, et la précision des chasseurs-terrassiers, cette opération peut prendre de 3 à 10 heures ! Une fois mis au jour, le blaireau, stressé et blessé, est saisi à l’aide de pinces métalliques mesurant de 1,5 à 1,8 mètre. Ainsi extirpé du terrier, il est alors achevé à coups de dague dans le cœur, de bâton, ou de carabine, et sa dépouille est jetée aux chiens. Il n’est pas rare que le blaireau soit livré aux chiens encore vivant. Il sera alors mis en pièce dans d’affreuses souffrances. Cette pratique a un nom : la curée, elle est destinée à exciter chez eux l’ardeur pour ce genre de chasse. Ou à offrir un spectacle d’une rare violence aux humains.

Pour tenter de « justifier » ces horreurs, les chasseurs arguent d’une pratique qui serait « traditionnelle ». Ce qui est totalement faux. Si effectivement cette pratique est assez ancienne, elle était, jusqu’à il y a peu, une chasse tout à fait marginale. C’est sous l’effet de quelques chasseurs, soutenus par la Fédération Nationale des Chasseurs, que la pratique de la vénerie sous terre a pris son essor depuis une vingtaine d’année. Il y a aujourd’hui plus de 3 000 équipages en France! Soit autour de 75 000 chasseurs et de 130 000 chiens! Et aucun quota pour encadrer le massacre de blaireaux! Autant ces chasseurs veulent en chasser, autant ils en tueront!

Malgré ce que certains chasseurs prétendent, les blaireaux ne « pullulent » pas. C’est pour cette raison que dans la plupart des pays européens, comme en Belgique, Angleterre, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne, Italie ou Grèce, ces animaux sont protégés.

Les études scientifiques ont montré qu’en France, les densités de blaireaux sont de 0,1 à 4 ou 5 par kilomètre carré. En Angleterre, ses densités peuvent atteindre 10 individus au kilomètre carré sans que cela n’occasionne de dégâts à l’agriculture ou aux infrastructures.

One Voice demande que cette pratique, qui concerne également les renards et les ragondins, soit enfin interdite en France, comme elle l’est dans l’ensemble de l’Europe, et réclame la protection des blaireaux, ils ont toute leur place dans la nature! 

Angora: mode vintage et cruauté tendance

Angora: mode vintage et cruauté tendance

Angora: mode vintage et cruauté tendance
13.05.2019
France
Angora: mode vintage et cruauté tendance
Exploitation pour la Mode

Tandis que de plus en plus de grandes marques se détournent de l’angora, American Vintage – entreprise française – maintient son utilisation dans la confection de certains de ses vêtements. Soutenons l’appel de Peta France pour lui faire entendre raison!

American Vintage revendique une philosophie basée sur l’essentiel, le naturel, la finesse, le bien-être : «Une mode bien dans son époque qui redonne ses lettres de noblesse aux notions de simplicité et d’authenticité1

Hélas, l’onctuosité des arguments de vente ne doit pas faire pas oublier la barbarie de certaines pratiques… Le bel esprit de cette marque française de vêtements semble se perdre au moment de la fabrication de quelques-uns de ses « basiques » composés … d’angora! Le pull-over tout doux qui attend vos épaules pour les recouvrir tendrement, a été fabriqué au prix de la souffrance sans nom des lapins torturés pour leurs poils!

Laine 100 % « rugueuse »

Peta France a lancé une campagne appelant American Vintage à cesser d’utiliser l’angora. Mais l’entreprise continue de faire la sourde oreille. Elle s’est bornée seulement, en réaction, à publier une déclaration évoquant des audits et des contrôles de ses fournisseurs chinois. Ce qui équivaut à une non-réponse : quelle que soit son mode d’exploitation, l’angora éthique n’existe pas ! Nos enquêtes en 2016 et 2018, au sein de 6 élevages français, ont prouvé que la production de cette laine est cruelle, y compris dans notre pays… Partout les lapins hurlent de douleur !

Faisons-nous entendre !

Nous vous engageons donc à soutenir la campagne de Peta France et à contacter American Vintage pour leur demander de renoncer à entretenir cette filière de l’horreur. Entre les conditions de détention abominables des lapins (claviers minuscules et sordides), leur épilation ou tonte radicale une fois attachés (poils arrachés un à un pendant de longues heures ou par poignée, quitte à en arracher la peau) plusieurs fois par an, et leur fin de vie dans les laboratoires ou par abattage, les arguments pour dénoncer cette industrie ne manquent pas !

Vous pouvez (ré)agir sur les réseaux sociaux et les comptes de la marque :

ou envoyer par voie postale vos courriers, à l’attention de la direction de l’entreprise, à l’adresse de son siège social : American Vintage – 84 allée de Stockholm – 83870 Signes.

 

  1. https://journal.americanvintage-store.com/a-propos/philosophie/.

Jumbo: en attendant que justice se fasse…

Jumbo: en attendant que justice se fasse…

Jumbo: en attendant que justice se fasse…
10.05.2019
Jumbo: en attendant que justice se fasse…
Cirques

Dans le cadre de notre procès contre le Cirque Muller pour mauvais traitements sur Jumbo, notre audience est reportée à la rentrée. Si nous parvenons à comprendre la lenteur inhérente aux affaires judiciaires, nous sommes sidérés face à l’inertie absolue du ministère de la Transition écologique et solidaire qui devrait intervenir. Notre campagne pour lui et tous les animaux de cirque en détresse reste plus que jamais d’actualité!

Après des mois d’échauffements, de mobilisations, de luttes afin de sauver Jumbo, nous étions dans les starting blocks pour l’ultime combat contre ses propriétaires. Hélas, le procès inédit qui nous oppose au cirque Muller devra encore attendre: l’audience prévue le 17 mai au tribunal de Valence est finalement reportée.

Que fait le ministère de l’Écologie?

Il faut dire que le temps de la justice est toujours long, dans cette affaire comme dans d’autres. Dont acte. Nous nous armerons encore de patience… Mais le calvaire de Jumbo s’éternise d’autant plus et c’est bien ce qui nous préoccupe! Or, le ministère de la Transition écologique et solidaire a les moyens, et même le devoir, d’intervenir. Mais il s’illustre par son immobilisme…

Depuis l’arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants, la législation a pourtant validé le fait que les hippopotames n’avaient pas leur place dans les cirques. Les seules dérogations possibles concernent les spectacles éducatifs et/ou artistiques. Nous posons donc ces questions : en quoi la séquestration d’un être extrêmement vulnérable, isolé quasiment en permanence dans la remorque minuscule d’un camion, possède-t-elle une quelconque valeur pédagogique? Où est la dimension esthétique d’une attraction consistant à faire sortir un individu de son mouroir, une petite demi-heure par jour, pour l’asperger à coups de tuyau d’arrosage sur le macadam, alors qu’il devrait passer sa vie dans l’eau avec les siens? En tolérant cette situation affligeante, le ministère devient responsable.

Restons déterminés

Alors qu’à la veille des élections européennes, l’équipe gouvernementale affûte ses beaux discours, nous parle d’écologie, se souvient soudain de l’importance de la biodiversité, le cas des animaux sauvages exploités par les cirques n’est pour autant jamais abordé. Cherchez la cohérence… Cette inertie des décideurs est extrêmement grave! Puisque le temps judiciaire s’étire fatalement, puisque les autorités n’agissent pas, nous poursuivons notre campagne pour Jumbo avec plus d’ardeur que jamais. Nous allons continuer à nous battre et à sensibiliser le public. La détresse de cet hippopotame, comme celle de tous les martyrs des cirques, doit être (re)connue et ne plus être cautionnée ni entretenue! Des psychologues ont démontré que les spectacles d’animaux empêchaient le développement de l’empathie chez les enfants… Est-ce vraiment de cette humanité-là que nous voulons?

Continuez à signer la pétition pour Jumbo, il a tant besoin de nous!

Mézilles : nouvelle audience et rassemblement pour les chiens

Mézilles : nouvelle audience et rassemblement pour les chiens

Mézilles : nouvelle audience et rassemblement pour les chiens
09.05.2019
Mézilles : nouvelle audience et rassemblement pour les chiens
Expérimentation animale

L’élevage de beagles et golden retrievers de Mézilles dépassait largement le nombre de chiens qu’il est autorisé à accueillir, et le préfet a validé sa demande de régularisation de sa capacité d’accueil. L’audience concernant cet aspect du dossier aura lieu le 16 mai 2019 au tribunal administratif de Dijon à 8h30. One Voice se bat toujours pour que cet « élevage-usine » ferme et que les chiens exploités puissent enfin goûter à la joie, la paix et la sérénité d’un foyer aimant. Nous serons également en action le 18 mai prochain à 11h devant la préfecture de l’Yonne à Auxerre, pour faire entendre la voix de ces chiens martyrs. Nous ne nous laisserons pas réduire au silence!

Edit au 26 juin 2019:

L’audience initialement prévue le 16 mai au tribunal administratif de Dijon
aura lieu ce jeudi 27 juin à 8h00.


Edit au 14 mai 2019:

L’audience initialement prévue le 16 mai au tribunal administratif de Dijon
est reportée à une date ultérieure.
Notre rassemblement du 18 mai 2019 devant la préfecture de l’Yonne à Auxerre, lui, est maintenu.

Des chiens sans compagnie

L’enfermement, la reproduction intensive, la revente, etc. : toutes les conditions de fonctionnement du centre nous évoquent une usine à chiots et chiens, un enfer pour eux; pour quiconque dans de telles conditions!

Leur naissance dans l’élevage n’est que le début d’une vie sans considération ni amour, dont la sortie vers des laboratoires sera la première… et la dernière. Les 800 chiennes sont utilisées pour produire des chiots sans répit, enfermées avec leurs petits dans des box en ciment, sans partager ni joie ni tendresse.

Comment pouvons-nous imaginer que les quelques salariés que compte le centre puissent apporter soins et attentions à des milliers de beagles et golden retrievers ?

Nous avons porté plainte pour actes de cruauté, mauvais traitements et défaut de soins et avons pu entrer dans les locaux du centre de Mézilles, accompagnés par un huissier qui a recensé bien des faits insupportables. Après avoir validé les informations qu’il avait recensées, la justice s’est déjugée en nous empêchant d’utiliser son constat dans notre plainte contre l’élevage et pour notre campagne de sensibilisation au sort tragique de ces beagles et golden retrievers. Cette fois, au tribunal administratif de Dijon, nous ferons face à la préfecture qui a régularisé a posteriori l’agrandissement du centre d’élevage, effectué hors du cadre autorisé. Un scandale de plus…

Mobilisons-nous pour ces beagles et golden retrievers réduits au silence

Notre motivation pour agir au nom des chiens cobayes pour les exigences d’une science sans conscience est plus forte que tout.
Nous nous rassemblerons à nouveau devant la préfecture de l’Yonne dans le centre-ville d’Auxerre le samedi 18 mai prochain à 11h, nous comptons sur votre mobilisation pour faire entendre la voix des chiens martyrs à Mézilles.

Pour soutenir notre combat pour eux, continuez à partager et signer notre pétition!

Le dresseur de Baby face à la justice le 6 mai à Marmande

Le dresseur de Baby face à la justice le 6 mai à Marmande

Le dresseur de Baby face à la justice le 6 mai à Marmande
05.05.2019
Lot-et-Garonne
Le dresseur de Baby face à la justice le 6 mai à Marmande
Cirques

Connaissez-vous Baby? Peut-être pensez-vous que non. Probablement que si. Voilà plus de 30 ans que cette éléphante arpente les plateaux de cinéma, apparaît dans des spots publicitaires, participe à des émissions de télévision, s’assoit sur des tabourets dans des numéros de cirque… Son dresseur passe devant le Tribunal correctionnel d’Agen à la chambre détachée de Marmande à 14h ce mardi 6 mai pour exploitation irrégulière d’animal non domestique.

Une éléphante déracinée

Originaire d’Afrique, Baby a été capturée en 1985 lorsqu’elle avait deux ans. Comme tous les éléphanteaux kidnappés à l’état sauvage, elle a dû vivre bien des traumatismes avant de se retrouver en France pour faire le show. Depuis, proposée à la location par Gilbert Bauer, elle est exhibée pour animer aussi bien des inaugurations officielles, des arbres de Noël, des foires-expos, des défilés municipaux, des goûters pour enfants, des anniversaires et autres soirées privées. À écouter le dresseur, Baby est comme sa fille et nage dans le bonheur à ses côtés… Le public est bercé par cette illusion, mais est-ce une vie pour une éléphante?

Déracinée de sa terre natale, isolée de tout contact avec les siens — alors que les éléphants sont des animaux hautement sociaux — et souffrant d’une infirmité à la patte arrière gauche, elle est si seule… À son âge, Baby devrait vivre dans la savane brûlante avec sa mère vieillissante et ses sœurs, ses éléphanteaux et ses neveux. Marcher serait leur quotidien, rythmant les apprentissages des petits, la transmission des matriarches. Leur mémoire commune les mènerait de lieu en lieu, ceux de l’amour, ceux du recueillement, ceux des festins…

Mais Baby est loin de cette vie-là, elle ne peut que la rêver, contrainte comme elle l’est à tourner sur elle-même sur un tabouret, à renvoyer la balle sur une musique tonitruante, à poser pour des photos ou à être forcée de parader sur du bitume, à proximité d’humains qu’elle n’aurait jamais dû croiser.

Procédure pénale

L’association suit et surveille Baby depuis longtemps, et n’a eu de cesse de réunir de nombreuses preuves pour dénoncer sa maltraitance et la secourir.

Le 27 mai 2017, Gilbert Bauer est allé trop loin, et nos alertes ont été entendues par les autorités. Ce jour-là le dresseur a fait parader Baby sans respecter les mesures de sécurité réglementaires concernant la présentation d’animaux sauvages au public. Les inspecteurs de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont pu constater qu’aucune barrière ni clôture électrique ne séparaient la foule de l’éléphante, qu’elle devait supporter des figurants juchés sur son dos et que les passants, dont des enfants, pouvaient l’approcher de très près.

Les conséquences de cette infraction auraient pu être dramatiques et Gilbert Bauer est désormais poursuivi pour exploitation irrégulière d’animal non domestique. Il doit comparaître devant le tribunal de grande instance d’Agen ce 6 mai à 14h. C’est une avancée. One Voice souhaite cependant aller plus loin et demande que cette procédure pénale soit requalifiée en mauvais traitements et que Baby lui soit confiée.

Pour elle et l’ensemble des animaux exploités pour le divertissement de certains humains, réclamons l’interdiction de cette pratique. Leur place est dans un sanctuaire!

Procès du cirque pour mauvais traitements sur Jumbo: une première!

Procès du cirque pour mauvais traitements sur Jumbo: une première!

Procès du cirque pour mauvais traitements sur Jumbo: une première!
03.05.2019
Drôme
Procès du cirque pour mauvais traitements sur Jumbo: une première!
Cirques

Suite à la plainte de One Voice contre le cirque Muller et à son enquête émaillée de preuves, l’instruction a enfin abouti. Enfin s’ouvre, et pour la toute première fois en France, le procès d’un cirque pour mauvais traitements sur un animal. L’audience se tiendra à 9h ce 17 mai au tribunal de Valence. Après trois ans de combat incessant pour Jumbo, nous espérons avec impatience sa libération et la condamnation du cirque! Aucun hippopotame ne devrait avoir à vivre un calvaire pareil.

Trente ans qu’il attend d’être sauvé de son enfer. Jumbo devrait être entouré des siens et se laisser porter par l’eau des rivières. Au lieu de cela, il demeure seul, enfermé dans un camion-prison.

Après une procédure exceptionnelle, le référé en urgence et un rassemblement qui a permis de montrer le vrai visage des circassiens, nous avons renforcé notre enquête. Un nouvel espoir était dernièrement apparu dans la vie de Jumbo, mais même face à l’autorité de l’État, les circassiens se pensent intouchables. Il n’avait jamais été aussi proche de la liberté. Vous avez été nombreux et nombreuses à vous insurger contre cette violence et à nous manifester votre soutien dans notre lutte pour lui. Rien ne nous découragera.

L’hippopotame Jumbo vit dans un cirque depuis 30 ans. Enfermé seul dans l’obscurité d’un camion, il ne sortirait que 30 minutes par jour… L’ONG @onevoiceanimal l’a suivi à travers la France et milite pour sa libération. pic.twitter.com/ex5ASMvPOM

— Brut nature FR (@brutnaturefr) 27 mars 2019

Notre plainte pour mauvais traitements, déposée il y a deux ans donne lieu, enfin, au procès du cirque! L’audience aura lieu le 17 mai à 9h au tribunal de Valence. L’espoir est permis. Plus que jamais, nous ferons tout pour offrir à Jumbo la vie qu’il mérite et qu’il attend depuis si longtemps ! Si Jumbo nous est bel et bien confié, nous l’acheminerons jusqu’à un sanctuaire en Afrique où il pourra enfin soulager ses pattes pendant de paisibles et longues baignades, et découvrir ses Terres ancestrales.

Pour lui, continuez à signer notre pétition!

Les preuves du Lien: des nouvelles initiatives naissent au Royaume-Uni

Les preuves du Lien: des nouvelles initiatives naissent au Royaume-Uni

Les preuves du Lien: des nouvelles initiatives naissent au Royaume-Uni
02.05.2019
Royaume-Uni
Les preuves du Lien: des nouvelles initiatives naissent au Royaume-Uni
Animaux familiers

La mission du Links Group est de promouvoir «le bien-être et la sécurité des enfants, des animaux et des adultes vulnérables afin de les protéger contre la violence et la maltraitance».

Depuis 2001, la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC) et la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) travaillent ensemble sur la question du Lien. Avec d’autres organismes poursuivant des objectifs similaires comme la British Veterinary Association (BVA), elles forment le «Links Group» 1, qui est affilié à la «National Link Coalition».

«La mission du Links Group est de promouvoir le bien-être et la sécurité des enfants, des animaux et des adultes vulnérables afin de les protéger contre la violence et la maltraitance.»

Les principaux résultats du Links Group à ce jour sont les suivants :

  • Davantage de référencement entre les différents métiers
  • Premiers procès gagnés dans des affaires de blessures non-accidentelles pour la RSPCA
  • Premier procès gagné dans une affaire de blessures non accidentelles pour la SPCA écossaise
  • Formation de premier cycle en médecine vétérinaire
  • Ajout par le Royal College of Veterinary Surgeons d’une annexe à son guide de bonnes pratiques professionnelles sur les conditions dans lesquelles il est possible de déroger au principe de confidentialité dans certaines circonstances
  • Essor des services destinés aux animaux domestiques

En 2003, la NSPCC a publié pour la première fois un dépliant destiné aux professionnels des soins aux enfants, aux familles et aux animaux, intitulé « Comprendre les Liens (entre) maltraitance d’enfants, maltraitance d’animaux et violence domestique ») 2.

Rédigé sur la base des contributions lors de la conférence internationale sur la relation entre maltraitance animale et violence sur les humains qui s’est tenue en 2007 à Keble College, à Oxford, sous les auspices de l’Oxford Centre for Animal Ethics, l’ouvrage The Link Between Animal Abuse and Human Violence, publié par Andrew Linzey, est devenu une publication de référence pour les recherches mondiales visant à mieux comprendre la relation entre maltraitance animale et violence sur les humains 3.

En 2018, de nouvelles initiatives ont vu le jour. Le Lien entre maltraitance animale et violence sur les humains est maintenant incontestable, mais l’application de ce concept en Europe reste pratiquement inexistante. La Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) assure maintenant le signalement des affaires de maltraitance animale en cas de suspicion de maltraitance d’enfant associée. Parmi ces signalements, 86 % ont donné lieu à l’identification de problèmes de protection de l’enfance auparavant ignorés des autorités.

Des « protocoles (formels) utilisant une liste de vérifications pour l’évaluation du risque » font leur apparition, ce qui pourrait accroître notablement le nombre de signalements. Sachant que la RSPCA a reçu 129 000 signalements l’an dernier, les possibilités de découverte de cas de maltraitance « cachée » avec un processus de signalement optimisé sur l’ensemble de l’Angleterre et du Pays de Galles, sont considérables. Cette initiative a attiré l’attention du College of Policing, dont l’évaluation du risque de violences domestiques, harcèlement ou violence fondée sur l’honneur (Domestic Abuse, Stalking and Honour Based Violence, ou DASH) est à la disposition de tous les agents de police de première ligne. Le service de prévention des crimes de l’ «UK National Crime Agenc y » a également exprimé son intérêt pour cette initiative.

Les conseils locaux de sauvegarde des adultes et de l’enfance s’efforcent maintenant d’assurer une investigation de deuxième niveau plus exhaustive en réponse aux listes de vérifications pour l’évaluation du risque gérées par les premiers intervenants. Ce point est essentiel, sachant que les premiers intervenants ont des possibilités limitées de procéder à des évaluations exhaustives, tandis que ces groupes de spécialistes disposent de l’autorité et de la compétence nécessaires.

Identification de la violence et la maltraitance interhumaines : Procédure de relais entre les deux premiers niveaux d’intervention

Processus de référencement du premier intervenant dans un cas de maltraitance animale

Le premier intervenant enquête sur un cas de maltraitance animale.

Liste de vérification et évaluation intuitive.

  • Critères remplis : signalement aux autorités responsables de la protection des enfants et des adultes pour une évaluation de second niveau
  • Critères non remplis : pas d’action subséquente

Évaluation de second niveau

  • Coupable identifié
  • Poursuites
  • Sauvegarde
  • Réponse à la vulnérabilité

Autre organisme

Évaluation des besoins

Sources
25 www.thelinksgroup.org.uk
26 www.nspcc.org.uk
27 Brighton, Royaume-Uni, et Portland, États-Unis : Sussex Academic Press, 2009. Publié en France par One Voice en 2012 sous le titre «Violence sur les animaux et les humains… Le Lien».