Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos

Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586’558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
17.06.2024
Nouvel aperçu d’une cruauté étatique : en neuf jours, 586 558 animaux, un quart du nombre annuel officiel, deviennent des « outils » dans les labos
Expérimentation animale

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche continue inlassablement d’approuver des projets imposant souffrance et mort à des animaux. Un quart du nombre annuel d’animaux utilisés a été dépassé en seulement neuf jours.

Avec près de 75 % de Français défavorables à l’expérimentation animale et le soutien de nos représentants politiques, nous continuons de demander la transparence ainsi que le recours aux méthodes alternatives et le financement de la recherche qui leur est consacrée ! Engagez-vous avec nous: écrivez !

Le MESR a récemment déclaré que 2 158 058 utilisations d’animaux ont été faites en 2022. Ce chiffre est trompeur car il ne prend en compte que les premières utilisations d’un animal. En réalité, il y a donc bien plus d’expérimentations effectuées dans l’année. Le destin de 586558 animaux a ainsi été scellé en quelques jours, du 23 au 31 mai : 537266 souris, 480 singes, 91 chiens, 80 chats, 752 hamsters, 12477 rats, 5700 lézards, 13823 poissons, 7360 grenouilles, 1094 cochons, 1653 lapins, 70 moutons, 60 vaches, 5102 poules et 550 autres rongeurs (certains projets ne prennent pas la peine de préciser l’espèce)… Quasiment tous seront ensuite euthanasiés. C’est l’épouvantable réalité des laboratoires français!

Nous mettons en lumière une sélection représentative mais non exhaustive de ce qui est approuvé tous les jours par nos institutions…

Des centaines de singes :

Les chiens :

Des chiens seront aussi exploités pour l’essai de médicaments et endureront des douleurs liées à l’injection ainsi que de potentielles complications telles qu’hypotension artérielle ou arythmies.

Les grenouilles :

Des milliers de têtards de xénope seront utilisés pour tester des composés pharmacologiques et soumis à des toxicités pouvant entraîner la mort, de potentielles paralysies ainsi que du stress et des douleurs. Les poissons ne sont pas en reste puisque plusieurs centaines d’entre eux ont été victimes d’un essai visant à déterminer la toxicité aiguë d’une substance chimique. La gravité du projet est classée sévère.

Les lapins :

Ils font également partie des victimes de cette semaine… L’un des projets nous a particulièrement marqués: si le lapin ne réussit pas les tests d’entrée à l’essai, il est automatiquement tué. Dans le cadre d’un autre projet, 1155 lapins subiront tous une chirurgie où une substance sera administrée dans l’œil pour ensuite endurer une série d’examens douloureux avec inflammations des tissus oculaires ou encore décollements de la rétine. Ils seront évidemment tous euthanasiés à la fin des procédures.

Les petits herbivores :

Enfin, les rongeurs sont, encore et toujours, les plus grandes victimes de l’expérimentation animale. Ils représentent environ 94 % de l’ensemble des animaux testés pendant cette période, soit 551045 petits herbivores. En voilà quelques illustrations :

 

Nous exigeons que les laboratoires utilisent systématiquement les méthodes alternatives comme la loi l’exige, et que les professionnels se forment aux tests sans animaux. Aussi demandons-nous à nos représentants politiques d’allouer un réel financement à la recherche consacrée à ces méthodes. Une volonté politique forte traduite en actes est nécessaire pour surmonter l’immobilisme et adopter enfin une approche novatrice !

Pour mettre fin à ces méthodes cruelles vouant des millions d’êtres sentients chaque année à la souffrance et à la mort, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale grâce à un changement éthique traduit en actes. Vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : téléchargez le courrier-type.

Photo générée à l’aide de l’IA

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures

Victime d’un tir à côté de chez elle, Noiraude, petite chatte, est décédée des suites de ses blessures
17.06.2024
La plainte de One Voice pour une chatte tuée par un tir en Bretagne est classée sans suite.
Animaux familiers Noiraude aurait dû mourir de vieillesse mais…

Atteinte par une balle dans une commune proche de Rennes, Noiraude a été retrouvée très affaiblie par sa famille. Après avoir perdu beaucoup de sang, la chatte a succombé à ses blessures à la clinique vétérinaire où elle avait été immédiatement transportée. One Voice s’est mobilisé pour elle mais notre plainte a malheureusement été classée sans suite.

Lorsqu’elle a été découverte allongée dans son panier à l’extérieur de sa maison, samedi 9 mars, Noiraude était à l’agonie, du sang coulant de son oreille gauche et les pattes trop faibles pour soutenir son corps. Où avait-t-elle bien pu être touchée par la balle à l’origine de ces saignements ? Pour que la chatte réussisse à se traîner jusqu’aux siens après avoir subi un tel tir, l’accident, si c’en est un, n’avait pas dû se dérouler bien loin… Ses humains l’ont rapidement emmenée chez une vétérinaire. Un tympan éclaté, un œil perdu, une vertèbre abîmée et le projectile toujours logé dans le cou avec de multiples éclats dans le crâne, Noiraude était très anémiée au moment de sa prise en charge, du fait de l’hémorragie. Tout a été tenté pour la sauver. Malgré les soins d’urgence qui lui ont été administrés, elle n’a pas survécu.

Une vie en proie aux chasseurs…

En contrebas du jardin où la chatte s’était réfugiée, tout près des habitations, des ragondins sont traqués par des chasseurs. Classés dans la sinistre liste des «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» (ESOD), comme les renards, les martres ou encore les corbeaux freux, ces animaux peuvent être tués par des fusils et des pièges presque tout au long de l’année.

Pour ceux qui les mettent à mort, Noiraude n’est qu’une victime collatérale de plus, à l’image de Mani, retrouvé la patte prise dans un collet, ou de Snooky, amputé de son majeur et de son annulaire à cause d’un piège à mâchoire.

… et à l’errance

Des années avant cette ultime violence, la petite chatte avait été confrontée au fléau de l’errance. Née sans foyer, vulnérable aux maladies, aux intempéries et à la cruauté de certains humains, elle avait finalement eu la chance d’être recueillie avec sa mère par une famille aimante. Des milliers de félins ne peuvent pas en dire autant et meurent chaque année dans la rue, oubliés de tous, quand ils ne sont pas abattus en fourrière.

Noiraude aurait dû mourir de vieillesse, en paix et aimée, chez elle, longtemps après un huitième anniversaire qu’elle ne pourra pas fêter. Les balles qui ne cessent de siffler dans nos campagnes lui ont ôté ce droit. Pour elle, nous avions porté plainte aux côtés de sa famille. Une demande finalement classée sans suite quelques semaines plus tard. Comme trop souvent, le responsable, non identifié, restera impuni.

Pour tous les chats errants, signez nos pétitions pour demander un plan national d’urgence et la fin des euthanasies dans les fourrières.

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir

Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Blaireaux : contre la vénerie sous terre, One Voice renforce la pression! Onze audiences à venir
Chasse

Alors que les blaireautins sortent à peine de leurs terriers et que les déterreurs s’apprêtent à entrer en action, nous renforçons plus que jamais la pression sur les préfets! Avec AVES et l’ASPAS, nous serons au tribunal administratif de Bordeaux le 19 juin à 10h pour obtenir la suspension en urgence du déterrage dans le Lot-et-Garonne et le 26 juin à 10h pour la Gironde. Ailleurs en France, les juges se prononceront définitivement sur les périodes complémentaires de 2023 dans le Puy-de-Dôme, la Savoie, le Rhône, la Vienne, en Charente-Maritime, en Corrèze, en Essonne, dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor. Neuf autres audiences sont d’ores et déjà prévues.

Agir en urgence pour sauver les blaireaux..…

Finistère, Aveyron, Cher, Morbihan, Eure, Côtes-d’Armor… Dans tous ces départements, les chasseurs ont dû laisser leurs pelles au garage et devront se contenter de promenades en forêt au lieu de massacrer des animaux jusqu’au fond de leur terrier! Si ces procédures ont déjà permis de sauver 2300 individus, notre combat est loin d’être terminé : malgré les décisions de justice délivrées en urgence partout en France, des préfets continuent d’autoriser des périodes complémentaires à la saison de chasse où les blaireaux sont déjà vulnérables.

Nous sommes sur le pont et attaquerons partout où nous le pouvons ces dérogations révoltantes! Les 16 et 26 juin à 10h, avec AVES et l’ASPAS, nous plaiderons au tribunal administratif de Bordeaux pour obtenir la suspension du déterrage estival dans le Lot-et-Garonne et en Gironde.

….. et mettre fin à la période complémentaire de vénerie sous terre dans tous les départements

Au printemps 2023, ces recours nous avaient permis, à l’issue d’un marathon de plusieurs mois, de sauver près de 4000 vies. Dans tous ces départements, les juges doivent désormais se prononcer définitivement sur la légalité de toutes ces autorisations ! Dans les semaines qui viennent, de nombreuses audiences «au fond» sont prévues :

  • le 13 juin à 10h à Clermont-Ferrand pour le Puy-de-Dôme (avec FNE Aura, FNE 63 et LPO Aura, AVES et Animal Cross);
  • le 20 juin à 14h15 à Grenoble pour la Savoie (avec FNE Aura, FNE 74, LPO Aura et Animal Cross);
  • le 25 juin à 14h30 à Lyon pour le Rhône (avec FNE Aura, FNE Rhône et LPO Aura) ;
  • le 27 juin à 9h30 au tribunal de Poitiers pour la Vienne (avec la LPO et Vienne Nature) et la Charente-Maritime;
  • le 27 juin à 9h30 à Limoges pour la Corrèze;
  • le 28 juin à 10h30 à Versailles pour l’Essonne ;
  • le 1er juillet à 9h45 à Rennes pour le Morbihan et les Côtes d’Armor (avec AVES).

 

Les heures de la période complémentaire de vénerie sous terre sont plus que jamais comptées. Face à ce danger, les chasseurs, se considérant comme des victimes et inversant dans leur aveuglement le rapport des forces en présence, ont appelé à la « mobilisation générale » et feront tout pour défendre leur «loisir» ! Mais qui a les fusils? Qui persécute qui? Les blaireaux et la nature sont ceux qui portent les stigmates de leurs agressions.

Nous poursuivrons le combat aussi longtemps qu’il le faudra, et porterons la voix de ces animaux, en coordination avec toutes les associations engagées dans ce combat ! Pour nous soutenir, signez nos pétitions pour la fin du déterrage, la protection des blaireaux, et pour une réforme radicale de la chasse !

Les suspensions d’ores et déjà obtenues pour le printemps 2024 au 10 juin 2024: Finistère, Aveyron, Morbihan, Cher, Côtes-d’Armor, Eure.

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel

Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?…
11.06.2024
Delphinariums : interdiction de la détention d’orques, reproduction des dauphins ?… Encore des faux-semblants avec un projet d’arrêté ministériel
Delphinariums

Dans les grandes lignes, la loi du 30 novembre 2021 promettait l’interdiction de détention de cétacés dans les parcs aquatiques ainsi que celle de leur reproduction à compter de 2026. Mais après les effets d’annonce, lorsqu’on se penche sur les astérisques, la réalité est tout autre. Les delphinariums peuvent continuer leurs activités dès lors que l’exploitation d’orques ou de dauphins relève de « programmes scientifiques ». Pourtant, presque trois ans après l’entrée en vigueur de la loi, ces termes ne sont toujours pas définis, laissant le champ libre à de multiples interprétations.

En attendant, le ministère de la Transition Écologique a ouvert une consultation publique jusqu’au 18 juin, avec un projet d’arrêté visant à fixer les caractéristiques générales et les règles de fonctionnement des établissements autorisés à héberger des spécimens vivants de cétacés.

Des progrès de façade

Si, sur la forme, le projet semble présenter certaines améliorations concernant le bien-être des orques et dauphins prisonniers de ces parcs, plusieurs dispositions restent critiquables.

La loi de 2021 interdit les spectacles de cétacés. Néanmoins, la définition de « spectacle » prévue dans le projet d’arrêté laisse la porte ouverte à des détournements.

« Est considérée comme spectacle la mise en scène à des fins de divertissement devant un public d’exercices réalisés sous la contrainte par des cétacés, ainsi que ceux ne correspondant ni à des comportements propres de l’espèce, ni à des intérêts pédagogiques, ni à des entraînements médicaux. »

Qu’est-ce qu’une « contrainte » ? Qu’est-ce qu’un « intérêt pédagogique » ?

Ce projet prévoit également d’autoriser la reproduction des dauphins sous conditions, notamment dans le cadre de la notion non définie de « programmes scientifiques ». Les parcs gardent donc la possibilité de renouveler et augmenter leurs « stocks », et perpétuer indéfiniment la reproduction de cette espèce dotée d’une intelligence et sensibilité extrêmes.

Une disposition à laquelle le Conseil national de la protection de la nature s’est opposé, soulignant que « la possibilité de continuer à détenir non seulement les animaux des espèces d’Orque et de Grand dauphin détenus antérieurement au 2 décembre 2026 mais aussi de permettre (sous réserve d’autorisation), de reproduire en captivité les grands dauphins dans le cadre de la réalisation de programmes scientifiques, est non seulement non justifiée mais constitue aussi une porte ouverte à l’accroissement du nombre d’animaux dans les établissements, voire la cession à des établissements étrangers. »

De nouvelles normes viennent également réglementer le transport de cétacés. Jusqu’ici, il n’existait aucune limite de temps. Les transports sont désormais limités à… vingt-quatre heures. Les exportations partout dans le monde seront donc autorisées, laissant la possibilité à Marineland de vendre et envoyer Wikie et Keijo au Japon. Que penser également lorsque l’on se rend compte que c’est le « le vétérinaire de l’établissement de départ » qui sera chargé d’évaluer l’état de santé et donc l’aptitude des animaux à voyager, préalablement au transport ? Le même vétérinaire qui serait donc mandaté par le delphinarium, et non pas un spécialiste indépendant.

 

En janvier, nous avons obtenu de la justice qu’elle empêche le départ de Wikie, Keijo et Inouk au Japon, le temps de l’expertise vétérinaire indépendante que la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonnée. Depuis, Inouk est décédé, quelques mois seulement après Moana, lui qui n’a connu qu’une vie de captivité. Pour sa famille, nous continuons de nous mobiliser pour obtenir leur placement dans un sanctuaire. Rejoignez-nous dans ce combat, signez notre pétition.

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !

Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
05.06.2024
Ile-de-France
Deuxième condamnation du Muséum national d’Histoire naturelle : One Voice obtient la transparence sur l’élevage de microcèbes mignons !
Expérimentation animale

Dans le laboratoire de Brunoy, dépendant du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), on euthanasie et on décapite des petits lémuriens. Le tout dans une opacité bien opportune. Mais dans sa décision rendue le 31 mai 2024, le tribunal administratif de Versailles a ordonné au MNHN de communiquer à One Voice l’ensemble des documents demandés concernant les conditions de détention et les expériences que les microcèbes mignons subissent.

Une institution dite protectrice des espèces qui récidive dans l’opacité et la torture des microcèbes !

Depuis 2021, nous demandons au MNHN la fermeture du plus grand élevage de microcèbes mignons destinés à l’expérimentation au monde, où 500 de ces lémuriens sont parqués pour finir dans les laboratoires. Afin de révéler ce qui s’y passait, nous avions alors exigé la transparence de la part du Muséum.

En février 2023, le tribunal administratif de Versailles avait déjà ordonné que nous recevions les rapports d’inspection des services vétérinaires de la DDPP réalisés entre 2014 et 2021, ainsi que les informations statistiques sur l’utilisation des animaux, y compris celles sur la gravité réelle des procédures.

Faire la lumière sur l’exploitation de ces primates

Aujourd’hui, le tribunal nous donne à nouveau raison ! Le Muséum a désormais deux mois pour nous communiquer les évaluations éthiques et rétrospectives réalisées depuis 2013 sur les projets où sont exploités ces petits animaux aux grands yeux.

Préfectures, Inserm, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche… En quelques mois, des dizaines de décisions sont allées dans notre sens et nous ont donné l’accès à des centaines de documents, permettant de révéler au grand jour la réalité des laboratoires !

Pour que cesse le calvaire des expériences sur les microcèbes mignons, signez la pétition !

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France

Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
05.06.2024
Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
Animaux familiers

Le lundi 20 mai aurait dû être une journée ordinaire pour le bénévole de la rue Haute de la commune d’Anduze dans le Gard. Quotidiennement, il se rend sur le lieu de vie des chats stérilisés par l’association Un Chat pour la Vie, pour les nourrir et s’assurer qu’ils vont bien. Quel choc ce jour-là lorsqu’il retrouve les corps de quatre chatons gravement blessés. Bien que les chances d’identifier l’auteur de ces actes d’une barbarie sans nom soient minces, nous déposons plainte aux côtés de cette association avec laquelle nous avons déjà coopéré, pour qu’une enquête soit ouverte.

Photos : Association Un Chat pour la Vie

Les chats errants, mal aimés et victimes toutes trouvées de maltraitances en tous genres

Partout en France, de nombreux protecteurs se mobilisent pour prendre soin, nourrir et stériliser les chats errants de leur commune. À Anduze, plusieurs félins ont ainsi été pris en charge par notre partenaire. Malheureusement, une chatte présente sur le site depuis plusieurs mois se montre plus maligne que les humains et ne se laisse pas capturer. Au mois d’avril, elle a donné naissance à quatre chatons. Dans le même temps, deux abris servant de refuge aux chats ont été volés. Visiblement, la présence de ces animaux dérange.

Torture et barbarie, des atrocités qui se sont perpétrées sur les chatons

Le lundi 20 mai, les petits, âgés de quelques semaines, ont été retrouvés gravement mutilés. Des plaies béantes sur leur tout petit corps, l’un d’entre eux décapité, sa tête retrouvée quelques mètres plus loin. Un seul a survécu aux actes de barbarie qu’ils ont tous subis. Il est désormais en sécurité. Les lésions, nettes et précises, laissent penser qu’un outil a été utilisé pour les faire souffrir au maximum avant de décimer la fratrie.

Le destin tragique de millions de chats

La courte vie de ces chatons doit nous rappeler à quoi sont voués tous ces félins sans foyer. Quotidiennement, ils luttent contre les maladies et pour trouver de quoi subsister, se protéger des intempéries, et doivent en plus faire face à la malveillance de ceux qui les considèrent comme des « nuisibles » au lieu de les voir tels qu’ils sont vraiment : des victimes. De la violence humaine, de l’inaction de l’État et de nos représentants, du manque de sanctions pénales réelles et a fortiori sévères, de l’absence de stérilisation, des petites annonces sur Internet, des abandons sauvages, des abattages en fourrière

Pour eux, nous déposons plainte. La stérilisation est la seule solution pour mettre un terme à toute cette misère. Les particuliers comme les services publics doivent prendre leurs responsabilités. Aidez-nous à faire entendre la voix des chats errants, signez notre pétition pour un plan d’urgence national.

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm

Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
04.06.2024
Des souris qui « bouillonnent » et tentatives de nage forcée grandeur nature dans un laboratoire de l’Inserm
Expérimentation animale

Entre deux séances de nage forcée, les souris du Neurocentre Magendie doivent supporter des températures tropicales, des taux d’humidité extrêmes et des défaillances en série. De graves problèmes ont récemment touché ce laboratoire de l’Université de Bordeaux affilié à l’Inserm. Nous alertons les autorités compétentes et exigeons un contrôle immédiat !

Températures tropicales à répétition, alarmes défaillantes, inondations… Pour les souris, un véritable calvaire

Enfermées par près de 40 degrés avec des taux d’humidité atteignant 75 % : voilà l’enfer vécu par les animaux utilisés dans le Neurocentre Magendie. En 2022 et 2023, les températures ont plusieurs fois dépassé les 30 degrés ! Souris comme employés ont littéralement « bouillonné » pendant des heures…

Comme si cela ne suffisait pas, à deux reprises ces derniers mois, des inondations ont touché les secteurs où sont détenus les animaux. Ces spécialistes de la nage forcée, pratique que nous combattons depuis plusieurs années – d’autant qu’il existe des alternatives n’impliquant pas de souris -, tenteraient-ils de réaliser des tests grandeur nature ? L’eau a par ailleurs endommagé le système de surveillance incendie, mettant en danger les animaux et les employés.

Nous exigeons une inspection immédiate du laboratoire !

Au sujet du Neurocentre Magendie, c’est peu dire que l’opacité règne. En 2023, nous avons rencontré les responsables de l’Université de Bordeaux pour leur faire part de notre incompréhension face à leur persistance, sans obtenir le moindre changement… Plus récemment, l’Inserm refusait de nous transmettre les images des tests de nage forcée au nom de la protection de ses « droits d’auteur »… La justice a balayé ces arguments et nous a donné raison !

Aujourd’hui, nous écrivons au laboratoire, à l’Inserm et à l’Université pour que les souris ne souffrent pas en plus entre les expériences ! Nous adressons également un courrier à la préfecture de Gironde et au ministère de la Recherche pour qu’une inspection soit diligentée dans les plus brefs délais.

Nous demandons aux laboratoires de systématiquement privilégier les alternatives permettant d’éviter toute souffrance animale. Alors, signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée et la fin de l’expérimentation animale en écrivant à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

Télécharger le courrier-type

Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !

Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !

Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !
03.06.2024
Période complémentaire de vénerie sous terre : 3 nouvelles victoires et 1500 blaireaux sauvés !
Chasse

De département en département, les parents blaireaux et leurs petits peuvent souffler ! Avec AVES, One Voice a attaqué les arrêtés des préfets du Morbihan et des Côtes-d’Armor. Dans l’Eure, c’est avec AVES, FNE Normandie et la LPO Normandie que nous avons mené bataille. Les tribunaux administratifs de Rouen et de Rennes nous ont donné raison : les déterreurs laisseront pelles et pioches au garage ce printemps ! Le combat est cependant loin d’être terminé, et de nouvelles audiences sont déjà prévues : en référé à Nantes le 6 juin (pour la Vendée), et au fond à Rennes le 17 juin (pour le Finistère).

Photo : Tiago Cabral – cc by-nc-nd 4.0 deed

Depuis le 15 mai, 5 suspensions et des milliers de vies sauvées !

Après nos victoires dans l’Aveyron, le Cher et le Finistère, qui ont permis de sauver 800 individus, c’est dans l’Eure, le Morbihan et les Côtes-d’Armor que la justice vient de suspendre le déterrage! Un carnage évité de justesse, puisque près de 1 500 blaireaux y sont tués chaque année après des heures de traque sous terre.

Alors que les chasseurs se préparaient à entrer en action, partout, les juges ont reconnu que ce « loisir » n’était pas justifié et mettait en danger les petits tout juste nés. Au total, ce sont près de 2300 blaireaux qui pourront passer le printemps et l’été en paix !

Un marathon pour les animaux : nouvelles audiences à venir !

S’opposer à la vénerie sous terre est un combat de longue haleine. Partout, les préfectures usent de stratégies pour nous compliquer la tâche. Mais nous ne cédons rien et serons à nouveau présents devant les tribunaux dans les jours qui viennent.

Le 6 juin à 10h, avec AVES et l’ASPAS, nous serons à Nantes pour obtenir la suspension de la période complémentaire en Vendée. Et le 17 juin à 10h30, quelques jours à peine après l’avoir suspendu en urgence, le tribunal administratif de Rennes, que nous avons saisi avec la LPO Finistère, se prononcera définitivement sur le déterrage dans ce département.

Plus que jamais, les blaireaux ont besoin de votre soutien. Pour eux, signez nos pétitions pour interdire la vénerie sous terre et obtenir la protection des blaireaux, et pour une réforme radicale de la chasse !

Les suspensions d’ores et déjà obtenues pour le printemps 2024 à ce jour (3 juin 2024): Finistère, Aveyron, Morbihan, Cher, Côtes-d’Armor, Eure.

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté

Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté
03.06.2024
Haute-Vienne
Campagne d’abattage de chiens errants en Haute-Vienne, One Voice attaque l’arrêté
Animaux familiers

L’abattage de chiens errants serait-il en train de devenir le nouveau «sport national» sur notre territoire? Moins de deux mois après la décision de la préfecture de l’Aveyron d’autoriser les louvetiers à tuer les chiens en divagation s’approchant des troupeaux, la Haute-Vienne a décidé de faire de même dans les communes de Saint-Paul et Saint-Genest-sur-Roselle. Nous venons de déposer un référé devant le tribunal administratif de Limoges pour demander la suspension en urgence de cet arrêté.

De la «destruction» à la «neutralisation», des appellations différentes, le même objectif

Si la préfecture de l’Aveyron parlait clairement de « destruction des chiens errants, divagants ou malfaisants »; en Haute-Vienne, on préfère le terme de «neutralisation de chiens en divagation». Une dénomination plus policée, qui pourrait faire croire à une finalité différente… Pourtant, c’est bien d’abattages qu’il s’agit là une fois encore.

Nouveauté : cette fois-ci, l’arrêté est en vigueur «jusqu’à nouvel ordre» et sans horaire particulier. Les chiens perdus, abandonnés, ou en promenade à plus de 100 mètres de leur famille, et s’approchant des troupeaux pourront donc être la cible de tirs; même en pleine journée! En ce qui concerne la sécurité des humains aussi, on repassera…

Chiens ou loups, le fusil au bout du chemin

Les lobbies agricoles et cynégétiques ne se contentent plus d’être autorisés à tuer plusieurs centaines de loups par an. En Haute-Vienne début mai, la Coordination Rurale menaçait même d’avoir recours au braconnage: « Monsieur le Préfet, agissez rapidement sinon nous allons nous organiser ». Les politiques français anti-loups/pro-élevage se plient en quatre pour flatter leur électorat, délivrant désormais des permis de tuer des chiens.

Former les éleveurs à la mise en place efficace et effective des mesures de protection? Rendre obligatoire et subventionner la protection de tous les animaux d’élevage? Recourir à des méthodes non létales pour capturer et secourir les chiens victimes d’abandon à la veille des vacances? Pourquoi l’État se fatiguerait-il à protéger brebis, vaches et chevaux voués à terminer à l’abattoir alors qu’il peut tout simplement faire tuer loups et chiens?

Comme nous l’avons fait pour l’arrêté de la préfecture de l’Aveyron, nous attaquons celui de la Haute-Vienne pour protéger les chiens. Et continuons le combat pour les loups, victimes de tirs tout au long de l’année. Rejoignez-nous, signez notre pétition!

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024

Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024
02.06.2024
Inauguration du Chatipi du Centre Hospitalier de Cadillac le vendredi 14 juin 2024
Animaux familiers
Communiqué de presse

Vendredi 14 juin à 11 h 30, One Voice sera présente au Centre Hospitalier de Cadillac pour l’inauguration du Chatipi.

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de voir leurs souffrances liées à l’errance réduites.
Pour cela, le Centre Hospitalier de Cadillac, en Gironde, a pris contact avec One Voice.

L’inauguration aura lieu à 11h30 et se fera en présence de Monsieur Luc Durand, Directeur du Centre Hospitalier, de la Docteure Nathalie Messer, Présidente de la Commission Médicale d’Établissement, et de Madame Pascale Chevalier, Secrétaire générale de One Voice.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Chatipi n’est pas un chalet. C’est un dispositif à visée éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de leur venir en aide, tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins.

Plusieurs Chatipis ont déjà été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents. C’est dans cette optique que le Centre Hospitalier de Cadillac a contacté One Voice. Depuis 2015, la structure réalise régulièrement des campagnes de stérilisation dans son enceinte. Si certains chats ont pu être placés en famille, plusieurs sont décédés de leur conditions de vie précaires, malgré les bons soins et la nourriture prodigués par le personnel du centre hospitalier.

La vie à l’extérieur reste en effet une souffrance pour nos compagnons félins, qui tombent bien plus souvent malades que ceux vivant en famille, doivent faire face au froid et aux intempéries, et parfois même à la malveillance humaine.

Sans local, il était difficile pour les bénévoles de centraliser les chats, d’assurer leur surveillance sanitaire et leur nourrissage. C’est là que Chatipi trouve tout son sens.

Répartition des tâches et des responsabilités

Actuellement, une dizaine de chats sont toujours présents dans le parc de l’hôpital.

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge plusieurs kilos de croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 12 chats au démarrage du projet, ainsi que le panneau pédagogique.

De son côté, le Centre Hospitalier a mis en place la dalle de béton et procédé au montage du chalet et à sa décoration sous forme d’activités avec ses patients.

C’est le personnel du centre qui s’occupe depuis de nombreuses années de les nourrir et de procéder aux trappages et aux transports vers la clinique vétérinaire pour les soins et stérilisations.

Les chats, vecteurs d’apaisement pour les patients

Pour apaiser et valoriser les compétences des patients, l’hôpital a développé différents projets autour des animaux. Ils ont été impliqués dans l’aménagement du chalet et le nourrissage. Les patients de l’atelier Ergothérapie ont créé avec beaucoup d’enthousiasme des caisses pour servir d’abri. Ils ont également réalisé une enseigne en bois CHATIPI désormais installée à l’entrée du chalet. D’autres patients de l’unité FALRET ont créé des griffoirs. D’autre projet seront proposés aux patients progressivement.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats.

Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.

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