Vers la consécration du bien-être animal? Audience du Conseil constitutionnel le 4 février 2025

Vers la consécration du bien-être animal? Audience du Conseil constitutionnel le 4 février 2025

Vers la consécration du bien-être animal? Audience du Conseil constitutionnel le 4 février 2025 28.01.2025
Versailles
Vers la consécration du bien-être animal? Audience du Conseil constitutionnel le 4 février 2025 Exploitation pour le spectacle

Nous demandons au Conseil constitutionnel de reconnaître solennellement la notion de bien-être animal. Le 4 février à 15 heures, il examinera notre question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à la cour d’appel de Versailles. Le Conseil aura notamment la possibilité d’étendre à tous les cirques l’interdiction d’exploiter les animaux sauvages !

Alors que les débats parlementaires sur la loi du 30 novembre 2021 prévoyaient une interdiction totale des animaux sauvages dans les cirques, celle-ci ne s’appliquera finalement qu’aux établissements itinérants à compter de 2028. Et avec la complicité du gouvernement, il leur suffira même de garer définitivement leurs camions-cages pour conserver les animaux et poursuivre captivité, dressage et spectacles.

Au lieu de financer des sanctuaires comme il l’avait promis, de chercher des solutions pour ces animaux qui ont été maltraités toute leur vie, notre gouvernement décide encore une fois de fermer les yeux sur le sort tragique de centaines de fauves, primates, zèbres, oiseaux et de Samba, la dernière éléphante détenue par un cirque en France, et ainsi prolonger leur souffrance auprès des circassiens. » Muriel Arnal Présidente de One Voice

Loin de l’espoir de retraite paisible que nos dirigeants leur avaient pourtant promis, pour les animaux détenus, c’est la perspective d’une exploitation sans fin qui se dessine. Dans le cadre de notre recours contre l’équivalence automatique permettant aux cirques itinérants de se sédentariser, le Conseil d’État a transmis au Conseil constitutionnel la QPC que nous avons soulevée.

 

Pour les enfants, pour les animaux, interdisons les cirques avec animaux !

Nous demandons non seulement au Conseil constitutionnel de consacrer juridiquement la protection du bien-être animal, qui s’imposerait alors à toutes les lois et aux autorités publiques, mais également d’affirmer avec force que les spectacles d’animaux sont contraires au principe d’« éducation à l’environnement » reconnu par la Charte de l’environnement.

Comme l’affirment plus de 100 psychologues[1], l’exposition des enfants aux spectacles dans les cirques peut les conduire à « nier les messages de douleur et entraver le développement de l’empathie qui est cruciale pendant le processus de développement et de croissance, et dès lors [à] produire une réponse incongrue – c’est-à-dire de la joie et de l’amusement – face à la punition, l’inconfort et l’injustice. »

 

Le 4 février à 15 heures, nous serons présents à la cour d’appel de Versailles pour une audience durant laquelle le Conseil constitutionnel examinera cette possibilité. En attendant, avec nous, pour Samba, Jumbo et tous les autres, demandez l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.

 

[1] Voir Annexe 3, page 40 : « Déclaration de psychologues sur la valeur antipédagogique de la maltraitance des animaux dans les cirques et les spectacles ».

Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques. Signez pour l’interdiction de l’exploitation des animaux dans les cirques.

Lapins angoras : malgré un déni de justice, disons stop à la fourrure !

Lapins angoras : malgré un déni de justice, disons stop à la fourrure !

Lapins angoras : malgré un déni de justice, disons stop à la fourrure !
27.01.2025
Lapins angoras : malgré un déni de justice, disons stop à la fourrure !
Exploitation pour la Mode

En 2016, nous révélions des images insoutenables de lapins angoras exploités pour leur laine, hurlant de douleur entre les mains d’un éleveur. Malgré nos multiples enquêtes et les neuf années de combat judiciaire, le juge d’instruction a décidé de ne pas engager de poursuites. Pour les animaux exploités et tués par cette industrie, nous continuons le combat en maintenant la pression sur les marques : après avoir convaincu MaxMara, nous nous adressons à Gérard Darel pour l’exhorter à changer ses pratiques. En février, soutenez cette initiative en partageant notre courrier et rejoignez-nous dans les multiples villes où nous serons présents pour dire stop à cette industrie de la souffrance! 

Des animaux torturés, et une justice qui ne passe pas

En 2016, nous révélions les images d’un élevage de lapins angoras exploités pour l’industrie de la mode. Des animaux parqués dans des cages, à l’image de tous ceux qui sont élevés pour leur fourrure. Mais là, les mâles sont tués à la main dès la naissance, et les femelles utilisées pour leurs poils et la reproduction. Des sessions d’épilation au cours desquelles les doux rongeurs sont étirés et maintenus en place sur une planche tandis que leurs poils leur sont arrachés partout sur le corps, qu’ils hurlent d’une voix suraiguë, la peau à vif, avant que, terrifiés, ils soient remisés dans leurs cages jusqu’à la prochaine séance.

La réaction des autorités fut simple et tristement prévisible : « Circulez, y’a rien à voir ! » Le ministère de l’Agriculture nous assurait même que la méthode de « dépilation » était indolore et soi-disant « validée par l’INRA ». Avant d’indiquer à la commission d’accès aux documents administratifs (CADA), que nous avions saisie, qu’un tel document n’existait pas. Quant à la justice, malgré nos nouvelles images de 2018 et 2020 et les rapports de nos experts, rien n’y a fait : pour elle, ces cris ne révèlent pas nécessairement de la douleur, mais simplement un « léger stress ». Pourtant, sans une peur panique ou une vive détresse, les lapins ne crient jamais.

Neuf ou vintage, un manteau en fourrure, c’est non !

Qu’il soit de seconde main ne change rien à l’affaire : derrière un vêtement en angora, il y a toujours une vie de cage, de souffrances et de mutilation. Alors que la fourrure semble faire son retour chez certains jeunes et que depuis la fermeture des élevages de visons fin 2021 ce thème est devenu un impensé sociétal, nous relançons une grande campagne contre les produits d’origine animale (y compris les plumes et les peaux exotiques notamment) dans la mode. 

Si certaines marques ont déjà renoncé à l’image de Gucci, Versace, Armani, Lacoste, Ba&sh, ou American Vintage. D’autres, préfèrent s’entêter. Derrière les beaux discours sur le bien-être animal, pour certains la vie des animaux ne vaut rien lorsque leurs corps ou des parties se vendent à prix d’or.

Dans le cadre de l’ICE Fur Free Europe menée par Eurogroup for Animals avec le soutien de la Fur Free Alliance, dont nous sommes le représentant français, nous travaillons à des avancées déterminantes : interdire le commerce de fourrure dans l’Union Européenne. Après notre action de l’année dernière pour enjoindre à MaxMara d’arrêter d’utiliser de la fourrure dans ses créations, la marque annonçait stopper sa production. 

Aujourd’hui, c’est Gérard Darel que nous exhortons à prendre le même chemin et à s’engager pour une mode plus éthique. Nous vous invitons à écrire  à l’enseigne haut de gamme, qui valorise le savoir-faire à la française : nous ne voulons plus de cette mode issue de la misère animale,  le luxe peut se renouveler en innovant. 

Et pour aller plus loin, participez à l’un des nombreux événements que nous organisons en février dans le cadre de notre campagne nationale, rejoignez-nous !

Dans l’Hérault, le scandale des animaux empoisonnés en pleine nature

Dans l’Hérault, le scandale des animaux empoisonnés en pleine nature

Dans l’Hérault, le scandale des animaux empoisonnés en pleine nature
22.01.2025
Dans l’Hérault, le scandale des animaux empoisonnés en pleine nature
Animaux familiers

Depuis le 8 janvier 2025, deux chiens, deux chevaux et plusieurs sangliers sont décédés dans une ville de l’Hérault, après avoir été lâchement empoisonnés. Des actes d’une cruauté abjecte qui présentent un risque de contamination de l’environnement. One Voice porte plainte.

C’est une véritable hécatombe qui a lieu dans la commune de Gigean depuis le début du mois de janvier. Deux chiens, deux chevaux et des sangliers ont été terrassés par l’ingestion de morceaux de pain empoisonnés disséminés sur leur chemin. Leur mort, dans des souffrances indicibles, a eu lieu alors qu’ils étaient en pleine santé et vivaient une journée comme n’importe quelle autre. Image terrible: les deux équidés, que leur compagnon humain croyait en sécurité, se sont effondrés en quelques secondes. L’intention meurtrière ne fait aucun doute. Une enquête a été lancée et le maire a porté plainte.

Une frénésie mortifère

Alors que dans la nature, les animaux sauvages doivent déjà constamment lutter pour leur survie, échapper aux balles des chasseurs, éviter les pièges meurtriers, que même nos compagnons familiers, comme Koukou, Cookie et Tigrou, y sont régulièrement exposés, voici que ce festival de violences légales ne suffit pas.

Pour certains, il faut recourir à plus de sadisme encore, en empoisonnant leurs victimes. Une méthode hors-la-loi mais très prisée des ennemis des animaux, notamment des loups et des chats errants, en proie à un acharnement persistant.

Et au-delà de ces morts tragiques, tout l’environnement, de la santé des sols à celle de la petite faune, se retrouve menacé par ces actes indignes. Nous ne laisserons pas de tels crimes impunis!

Au nom des animaux tués à Gigean, et en soutien à celle du maire de la commune, nous avons envoyé notre plainte au tribunal judiciaire de Montpellier.
Pour que les chevaux obtiennent le statut d’animaux familier et bénéficient d’une meilleure protection, signez notre pétition.

Photo d’illustration

Animaux agonisants à la SACPA de Vaux-le-Pénil : qu’attendent les autorités pour endiguer l’hécatombe ?

Animaux agonisants à la SACPA de Vaux-le-Pénil : qu’attendent les autorités pour endiguer l’hécatombe ?

Animaux agonisants à la SACPA de Vaux-le-Pénil : qu’attendent les autorités pour endiguer l’hécatombe ?
21.01.2025
Ile-de-France
Animaux agonisants à la SACPA de Vaux-le-Pénil : qu’attendent les autorités pour endiguer l’hécatombe ?
Animaux familiers

Les fourrières, ces services publics chargés de « nettoyer » nos rues des animaux errants, assignées à la ligne budgétaire municipale de la « gestion des déchets »… Depuis plusieurs années, nous enquêtons. Toutes ont un point commun. La destination finale des chats et chiens non recueillis par les associations déjà submergées : la mort. Mais avant cela, le chemin est jalonné de beaucoup de souffrances. Alertés au sujet des sévices innommables dont sont victimes les animaux qui passent par la fourrière SACPA de Vaux-le-Pénil, nous déposons plainte et demandons sa fermeture administrative immédiate.

Comme nous l’avions montré dans plusieurs fourrières dont la direction était fautive, où la responsabilité était confiée à des personnes sans formation, ou même dans des lieux dits « de qualité »…, ces établissements font tout, sauf de la bientraitance animale.

Alors que le groupe SACPA se targue sur son site Internet d’une « longue expérience conférant une véritable maîtrise de la prise en charge et de l’hébergement collectif de carnivores domestiques, dans un souci constant d’amélioration des process et de respect du bien-être animal », et alors qu’il nous promettait une totale transparence, voyez donc ce qu’il se passe en 2024 et 2025 au sein de l’établissement de Vaux-le-Pénil.

Des salariés, des bénévoles d’associations ont lancé l’alerte. Leurs multiples courriels et courriers arrivés à la préfecture sont tous restés sans réponse. Grâce à « MV Éducanin », qui a eu le courage de documenter et de dénoncer ces problèmes criants, nous avons désormais pris l’affaire en main.

generics.video.play

Plainte, prise en charge des survivants, demande de changement de direction : nous mettons tout en œuvre pour eux

Nous déposons plainte et demandons que soit ordonnée immédiatement la fermeture administrative de l’établissement, le temps de soigner tous les chats et chiens malades, de procéder à une désinfection totale des locaux et d’endiguer l’épidémie.

Nous demandons également un changement de direction, visiblement incapable de prendre les mesures minimums pour assurer les soins et la survie des animaux.

Si des chiens survivent à l’hécatombe, nous sommes prêts à mobiliser nos partenaires pour les prendre en charge. Les particuliers ont également un rôle à jouer et des responsabilités à prendre : la vaccination, l’identification et la stérilisation permettent de limiter l’errance, la souffrance et la transmission de maladies.

Aidez-nous à changer le sort de tant de nos compagnons, abandonnés, négligés et tués chaque année. Signez notre pétition afin que notre pays s’engage urgemment dans un vaste programme de stérilisation à grande échelle et fasse interdire les cessions d’animaux en ligne, principale source des abandons et des abattages en fourrière.

Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau

Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau

Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau
14.01.2025
Somme
Oiseaux aquatiques élevés illégalement pour la chasse : One Voice monte au créneau
Animaux sauvages

À Ponthoile, dans la Somme, un élevage d’oiseaux aquatiques illégal a sévi pendant plus de dix ans. Le propriétaire de l’établissement, qui vendait ces animaux aux chasseurs, a bafoué la réglementation et multiplié les mauvais traitements durant tout ce temps. Le 16 janvier*, nous serons au tribunal correctionnel d’Amiens en tant que partie civile pour défendre les victimes.

La liste des faits, découverts par les enquêteurs de l’Office français de la biodiversité (OFB), est longue comme le bras. Depuis 2011 au moins, l’éleveur – exploitant de produits chimiques de son état – ne s’est pas contenté de piétiner les démarches réglementaires pour exercer son activité parallèle : il a aussi infligé les pires sévices aux oiseaux qu’il détenait, amputant plusieurs phalanges de leurs ailes afin de les empêcher de voler et alors même que l’éjointage est interdit. Cloués au sol, certaines des oies et des canards mutilés par ses soins (et destinés à servir d’appelants vivants pour attirer leurs congénères sauvages au profit des chasseurs) sont parfois morts, terrassés par la souffrance, abandonnés à terre. Peu importait : leur bourreau se débarrassait des corps en les jetant directement dans la poubelle ménagère… , ou dans un parc pour les soustraire aux contrôles.

Animaux maltraités et réglementations foulées aux pieds

D’ailleurs, l’homme se moquait bien de ces derniers. Son exploitation, qu’il a longtemps fait tourner sans la moindre autorisation, n’a jamais cessé d’être dans l’illégalité, même après une supposée « régularisation » en 2014. Ainsi maintenait-il enfermés 3 011 oiseaux au lieu des 1 300 accordés. Certains d’entre eux appartenaient à des espèces qu’il n’aurait même pas dû détenir. D’autres avaient été capturés dans leur milieu naturel en vue d’être vendus à des structures clandestines, engendrant des transactions sous le manteau. Tous, enfin, étaient exposés aux risques de maladies, leur geôlier, dépourvu de formation en biosécurité, n’ayant évidemment mis en place aucune mesure de prévention ni suivi sérologique. Absence de tenue de registre d’élevage, falsification de documents portant sur la traçabilité des animaux, pollution des eaux… complètent ce tableau charmant.

Comme une impression de déjà-vu, qui nous ramène à l’enquête menée sur des chasseurs à la hutte dans la Somme, qui, en pleine épidémie de grippe aviaire, piétinaient les réglementations en place en circulant avec les oiseaux pour en tuer d’autres…

Jeudi 16 janvier, à 14 h*, nous porterons la voix des oiseaux aquatiques victimes de cet exploitant sans scrupule au tribunal correctionnel d’Amiens.

Photo d’illustration issue d’une enquête One Voice dans un élevage de canards appelants.

 

*Modification apportée le 15 janvier 2025 à cet article du 4 décembre 2024 mentionnant la date d’audience prévue initialement le lendemain.

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine

Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine
13.01.2025
France
Pas de bonnes résolutions pour les labos français : 40 000 rongeurs condamnés en une semaine
Expérimentation animale

Le ministère de la Recherche démarre l’année sur les chapeaux de roues. En validant vingt projets entre le 1er et le 6 janvier 2025, ce ne sont pas moins de 40 000 rongeurs condamnés à des expériences douloureuses et une mort certaine. À ce rythme effréné, le nombre d’animaux utilisés pour la première fois pour des tests en 2025 continuera de dépasser les 2 000 000…
One Voice dévoile le sort réservé aux premiers sacrifiés de l’année.

Une vie de supplice sous couvert d’expérimentations

Pour commencer, des infarctus seront déclenchés chez plus de 7 000 souris et leurs petits. Aucune n’en réchappera. Des milliers de rats vont quant à eux subir une chirurgie douloureuse destinée à leur fixer un implant lumineux au cerveau avant de les priver de nourriture pour les forcer à réaliser des exercices contre un peu de nourriture. Après toutes ces souffrances, ils seront tués pour récupérer leur cerveau. 

Des dizaines de lapins vont se faire perforer les tympans tandis que ces mêmes études vont permettre d’induire des cancers et des insuffisances rénales mortelles à des milliers de souris. D’autres subiront des gavages forcés, et pour finir, plus de 25 000 rongeurs se feront injecter par toutes les voies imaginables des composés chimiques ou radioactifs uniquement pour voir le chemin que suivent ces produits dans leur corps, avant d’être tués. 

Les trois quarts d’entre eux vont y rester après ces expériences. Quant aux autres…

Les trois quarts des animaux utilisés dans ces projets sordides seront tués à l’issue des procédures pour leurs organes et tissus. Certains seront assassinés avec un surdosage d’anesthésie, d’autres gazés progressivement avec du dioxyde de carbone. Les moins chanceux se feront légalement disloquer les cervicales, frapper la boîte crânienne pour induire un choc mortel, ou encore seront décapités
Le quart restant sera bientôt réutilisé dans d’autres protocoles avant de mourir dans les mêmes conditions effroyables.

Si comme nous et 75 % des Français, vous croyez à la science sans souffrance, engagez-vous à nos côtés pour mettre fin à l’expérimentation animale !

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs

One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs
10.01.2025
Gironde
One Voice soutient le refuge Touche pas à mon Popotte contre l’acharnement des chasseurs
Animaux sauvages

Depuis 2022, le refuge girondin Touche pas à mon Popotte est aux prises avec des battues qui bafouent les règles de sécurité et terrorisent les animaux qu’il abrite. Malgré une plainte déposée fin 2023 et une médiation en janvier 2024, les chasseurs ont réitéré en décembre dernier. Nous avons écrit au maire.

Alors que les animaux recueillis par Touche pas à mon Popotte devraient y trouver un havre de paix, loin des violences humaines qu’ils ont connues, ils sont régulièrement perturbés par des tirs. En 2023 déjà, une battue avait semé la panique parmi eux, allant jusqu’à sévir à moins de 150 mètres d’une habitation voisine, sans le moindre accord du propriétaire. Une plainte avait été déposée. On aurait pu s’attendre à ce que la médiation qui s’est tenue à la mairie en janvier 2024 rapporte la paix dans cette commune. Il n’en est rien…

Les animaux en danger

Le 30 décembre 2024, les chasseurs se sont surpassés, encerclant le refuge en plein brouillard, sans qu’aucun rabatteur intervienne pour éloigner la battue. Prévenue des opérations seulement une heure et demie avant les faits, la présidente de Touche pas à mon Popotte n’a pas pu mettre à l’abri tous ses protégés. Apeurée par les cris des chiens, une brebis est tombée alors qu’elle venait à peine de recommencer à marcher après une lourde intervention chirurgicale. Combien de victimes feront encore les acharnés de la gâchette ne respectant rien ni personne, et certainement pas les règles de sécurité les plus élémentaires? 

La chasse, un problème mortel

Ces faits sont monnaie courante en Gironde, où l’OFB a relevé de nombreux manquements à la législation. Si les chasseurs s’enorgueillissent chaque année de la diminution du nombre d’accidents causés par leur hobby, quelques heures en leur compagnie suffisent pour constater que la plupart ne suivent même pas les maigres « enseignements » délivrés par la vaste plaisanterie du « permis de chasser ». Fanatiques alcoolisés, fusils armés et posés nonchalamment dans les voitures, voire pointés sur des personnes… les exemples de comportements à risques ne manquent pas. En 2023, nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État pour forcer le ministère de la Transition écologique à sécuriser ce loisir mortifère. Nous attendons toujours sa réponse…

En soutien à Touche pas à mon Popotte, nous avons envoyé un courrier au maire afin de lui demander d’interdire la chasse au sein de sa commune. Pour soutenir notre campagne et parce que 89% des Français estiment que cette pratique pose des problèmes de sécurité (sondage IPSOS/One Voice 2023), signez la pétition.

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !

NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
09.01.2025
France
NON à l’assouplissement des tirs de loups : participons en nombre à la consultation publique !
Animaux sauvages

Un nouveau projet d’arrêté contre les loups visant à assouplir encore plus (oui, c’est possible) le recours aux tirs létaux et modifiant l’arrêté du 21 février 2024 est actuellement soumis à la consultation publique.

Au menu : une liberté débridée accordée aux louvetiers et la mauvaise foi obstinée du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux bovins et équins. 

Nous vous détaillons ci-dessous les arguments à reprendre à votre compte pour dénoncer ces modifications délirantes et mortifères. Opposez-vous en participant à la consultation publique en ligne ! 

À l’heure où l’on constate une stagnation des populations de loups en France, l’assouplissement perpétuel de la politique d’abattage à leur encontre constitue une véritable menace pour leur état de conservation. Hélas, un nouveau projet d’arrêté modifiant celui du 21 février 2024 vise à s’acharner encore davantage sur eux. 

L’annonce de l’estimation de la population de loups en décembre 2024 a confirmé que les modalités de mise en œuvre de leur « gestion » ne répondaient en aucun cas aux objectifs de baisse de prédation. En effet, depuis 2017, alors que la population lupine connaissait une forte croissance, le nombre de prédations qui lui était attribué s’est stabilisé. Il n’y a donc aucun lien entre le nombre de loups et celui des attaques, mais qu’importe puisque l’État veut plaire à ceux qui souhaitent les voir disparaître, alors que 82 % des Français considèrent que les canidés jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’écosystème. 

La perfidie d’un ministère qui n’a de l’Écologie que le nom est telle qu’il n’a même pas attendu que l’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN) sur le projet d’arrêté (défavorable, cela va de soi) soit publié et accessible à tous pour dévoiler son effroyable « brouillon » infondé techniquement et scientifiquement, comme les précédents. Cela a manifestement privé le public d’une possibilité d’appréhender les conséquences de ces changements sur la biodiversité. 

L’hypocrisie du gouvernement sur la « non-protégeabilité » des troupeaux de vaches et de chevaux

Malgré les retours d’expérience positifs d’autres pays, l’État français clame encore une fois haut et fort que les vaches et chevaux (quid des ânes, soit dit en passant ?) ne sont pas protégeables. 

L’administration estime encore qu’à ce jour, il n’existe pas de référentiel de protection ayant fait ses preuves pour ces animaux. Pourtant : 

  • Il lui appartient de créer un tel référentiel.
  • L’efficacité de la plupart des mesures de protection mises en œuvre pour ce type de cheptel a été prouvée dans les autres pays européens exposés à la prédation des loups. 
  • Il résulte de ces constats que l’absence de validation d’un schéma de protection pour ces animaux d’élevage ne résulte pas de l’absence de mesures efficaces, mais bien de l’absence d’initiative visant à élaborer un tel référentiel. 

Les modifications apportées à l’article 6 de l’arrêté ministériel du 21 février 2024 ne sont ni justifiées, ni pertinentes : 

  • L’arrêté ne donne pas de véritable définition exhaustive ni de critères permettant d’apprécier les « moyens de réduction de la vulnérabilité du troupeau » sur lesquels devra pourtant reposer l’appréciation par le préfet de département du caractère protégeable ou non d’un troupeau. 
  • Le texte ne contient aucune précision permettant de différencier les mesures de réduction de vulnérabilité des troupeaux des mesures de protection. 

Un silence problématique de l’arrêté sur l’appréciation effective de la « non-protégeabilité » des troupeaux par les préfets : 

  • Le projet ne précise pas la forme que prendra l’attestation par le préfet de département des « démarches engagées en matière de réduction de vulnérabilité » des troupeaux bovins ou équins. 
  • Il n’est pas non plus annoncé quelle entité réalisera l’analyse technico-économique « territoriale ». Le CNPN dans son avis du 17 décembre 2024, recommande qu’elle soit confiée à des organismes indépendants plutôt qu’à des « organisations agricoles affichant par principe la non-protégeabilité des troupeaux de bovins sans fondement technique ou scientifique. »
  • Un manque de précision d’autant plus inquiétant que les préfets ont pour vilaine habitude de ne pas systématiquement (soyons honnêtes, plutôt rarement) apporter la preuve de l’analyse technico-économique les menant à considérer un troupeau comme étant non-protégeable. 

Des louvetiers libres de disposer du corps des loups tués

La récupération de la dépouille des loups par l’OFB garantit au moins le contrôle de l’exercice des tirs létaux en toute légalité (effectués sur un pâturage bénéficiant d’une autorisation de tir, présence effective d’un troupeau, distances de tir, mesures de protection en œuvre au moment des tirs, etc.). Or le gouvernement souhaite confier cette mission cruciale aux louvetiers, des bénévoles au contact des chasseurs locaux. Sur un sujet aussi sensible, il est irresponsable de leur attribuer cette faculté, quand on sait que cela pourrait déclencher des conflits d’intérêts. 

  • La mission de contrôle de la légalité des tirs par la récupération de la dépouille devrait incomber seulement à l’OFB, afin d’éviter tout conflit d’intérêts. 
  • Comme le souligne le CNPN, le contenu exact de cette tâche n’est pas explicité. Or, il est important de rappeler que l’exploitation des informations à des fins scientifiques doit être exclusivement réservée à l’OFB. 

En résumé, de nouvelles mesures toutes moins claires les unes que les autres, donnant encore du grain à moudre aux détracteurs de ces somptueux animaux. 

Exprimez votre soutien indéfectible aux loups au plus vite en participant à la consultation, ils en ont grand besoin ! 

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle

One Voice va en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
07.01.2025
Niederbronn-les-Bains
One Voice et le Centre ATHENAS en justice pour un jeune lynx tué à coups de pelle
Animaux sauvages

Pour avoir perdu sa route, un jeune lynx a perdu la vie dans d’atroces souffrances. La commune de Niederbronn-les-Bains, proche des Vosges du Nord, a été le théâtre d’un massacre perpétré à coups de pelle. Un riverain s’est violemment acharné sur l’animal. One Voice et le Centre ATHÉNAS dénoncent cet acte barbare et portent plainte pour destruction d’espèce protégée. 

Un jeune lynx égaré victime de la cruauté humaine

Le 18 octobre 2024, une habitante de la commune a eu l’étonnante surprise d’apercevoir un jeune lynx dans le parc du mini-golf. 

Une rencontre chanceuse quand on sait que le félin est d’ordinaire discret. Mais chanceuse pour qui ? Davantage pour la promeneuse bas-rhinoise que pour le félidé qui, selon Claude Kurtz, membre et spécialiste du réseau loup-lynx, était désemparé et criait famine. Ce jeune animal sans défense et égaré a subi ensuite une mort atroce des mains d’un Niederbronnois. 

Nous ne laisserons pas passer cette barbarie

Le lynx a enduré une lente agonie : il a été tué à coups de pelle dans un poulailler privé. Qui ose porter atteinte de la sorte à un animal, de surcroît si majestueux et rare en France ? 

Cet individu a eu la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment et a souffert de l’indifférence, pire, de la méchanceté humaine vis-à-vis de la faune sauvage et de ses plus nobles représentants. 

One Voice monte au créneau et dépose plainte avec le centre ATHENAS pour destruction d’espèce protégée. Nous obtiendrons justice pour ce félin et continuerons à nous battre afin qu’ils puissent tous vivre en paix. 

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire

Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
07.01.2025
Nord
Trafic d’animaux sauvages: plainte de One Voice pour une panthère noire
Animaux sauvages

En septembre 2019, une jeune panthère noire s’est échappée d’une maison d’Armentières où elle était illégalement détenue par un homme connu des services de police. Après de multiples rebondissements, qui auraient pu conduire à une issue tragique, elle a finalement été recueillie par un sanctuaire. Jeudi 9 janvier 2025, à 14h, nous serons au tribunal judiciaire de Lille pour faire reconnaître la gravité des faits qui relèvent du trafic d’animaux sauvages et contre lesquels nous avons porté plainte.

Le 18 septembre 2019, les habitants de la commune d’Armentières, dans le Nord, ont eu la stupéfaction d’observer une panthère noire en train de faire les cent pas sur les toits… Âgée d’à peine six mois, “Louise” venait de s’enfuir d’un domicile privé. Séquestrée dans la maison d’un particulier, amputée de ses griffes aux pattes avant, elle cherchait à échapper à la vie insupportable à laquelle son “propriétaire” en mal d’exotisme et sans la moindre autorisation l’avait contrainte depuis toute petite.

Après avoir été capturée par les pompiers et confiée à la Ligue de Protection des Animaux, elle a été temporairement transférée au zoo de Maubeuge… Mais d’autres péripéties l’attendaient: à peine quelques jours plus tard, elle y était volée et disparaissait complètement des radars. Les auditions et les perquisitions menées par la police belge n’ont mené à rien, nous laissant longtemps redouter le pire. Ses ravisseurs s’étaient-ils débarrassés de la panthère afin d’éliminer toute chance de remonter jusqu’à eux? 

Ce n’est qu’en janvier 2020 qu’elle est finalement réapparue après avoir été remise par des individus à un sanctuaire aux Pays-Bas. Là, elle a été rebaptisée Akilla, laissant derrière elle son ancien prénom et le passé de “chat de salon” qui s’y rattachait.

Un trafic hors-la-loi et mortifère

Celui qui lui avait imposé cette existence contre nature n’en était d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déjà été condamné à trois mois de prison pour la détention non autorisée d’un singe, parmi divers autres délits. Pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin? Concernant Akilla, les conséquences auraient pu être bien plus graves. Elle aurait pu -à condition de ne pas être abattue en pleine rue par son “propriétaire” comme Mévy– passer le reste de son existence cloîtrée dans un zoo, à tourner en rond devant une vitre pour amuser la galerie. Un sort qui rappelle celui du caracal retiré au centre Athénas en 2021 ou encore de Maya. Pire, elle aurait pu être tuée pour enrichir les taxidermistes et leurs complices

Tel est le visage du trafic de faune sauvage, qui figure toujours sur le podium des échanges internationaux. Dans ces sombres affaires, circassiens, vendeurs de peaux, braconniers, trafiquants en tout genre et particuliers sans scrupules se confondent et se serrent les coudes. Et ce sont les animaux qui en paient le prix fort. Nous continuerons à les défendre d’arrache-pied tant qu’ils seront les jouets de transactions infâmes. 

Pour faire entendre la voix d’Akilla et veiller à ce qu’elle soit la dernière victime de celui qui voulait la réduire à une vulgaire peluche d’appartement, nous serons à l’audience du tribunal de Lille le 9 janvier 2025, à 14h. 

Photo : Page Facebook SDIS 59