Nous retournons en justice pour 16’000 choucas des tours dans le viseur en Bretagne

Nous retournons en justice pour 16’000 choucas des tours dans le viseur en Bretagne

Nous retournons en justice pour 16’000 choucas des tours dans le viseur en Bretagne 15.07.2024
Nous retournons en justice pour 16’000 choucas des tours dans le viseur en Bretagne Chasse

Dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, 16’000 choucas des tours risquent d’être abattus dans les mois qui viennent. Malgré leur protection aux niveaux européen et national. Une fois de plus, nous attaquons ces arrêtés!

Choucas des tours abattus par milliers : une espèce protégée, vraiment?

En pleine période de nidification, bien que les petits viennent de naître et sont encore présents dans les nids, des chasseurs vont pouvoir tirer sur des milliers de choucas dans les semaines qui viennent. Alors même que toutes les études montrent que les abattages ne sont pas une solution efficace contre les dégâts qui leur sont imputés. D’ailleurs, dans le département voisin du Morbihan, notre engagement sans faille a permis de réduire drastiquement le nombre d’oiseaux ciblés.

Les abattages massifs, une politique qui ne fonctionne pas

Cruelle et inefficace : voilà comment qualifier l’action des préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor. Ils reconnaissent d’ailleurs eux-mêmes que les massacres de l’année dernière n’ont eu aucun effet. Peut-être auraient-ils dû nous écouter, car nous ne cessons de le répéter : toutes les études scientifiques montrent que tuer les oiseaux n’a pas d’incidence sur la réduction des dégâts aux cultures, au niveau des parcelles comme du département.

Au fond, il s’agit simplement de calmer les agriculteurs à peu de frais, puisqu’à l’évidence la vie des animaux, même protégés, n’a pas de valeur pour les préfets. Tout en sachant pertinemment que les mesures mises en œuvre ne fonctionneront pas. Une tartufferie de plus!

Tirer sur des oiseaux protégés alors que d’autres solutions existent : c’est non!

Il y a mille manières d’empêcher des oiseaux de se nourrir dans les champs, mais aucune n’est sérieusement étudiée. Dans le Finistère, le préfet se contente ainsi d’indiquer qu’elles seraient trop longues et complexes. Obstruer les cheminées, où ces oiseaux aiment nicher, trop long et trop complexe? Un comble quand on voit la facilité avec laquelle des milliers d’oiseaux pourtant protégés peuvent être abattus…

En 2022, nos recours avaient permis de sauver in extremis près de 27 000 oiseaux. Si l’année dernière la justice a refusé de suspendre en urgence ces décisions, nos actions permettent malgré tout, année après année, de faire baisser fortement les quotas. Nous attaquons donc à nouveau ces arrêtés des préfets du Finistère et des Côtes-d’Armor!

 

One Voice porte plainte pour deux serpents exhibés de soirée en soirée par une danseuse

One Voice porte plainte pour deux serpents exhibés de soirée en soirée par une danseuse

One Voice porte plainte pour deux serpents exhibés de soirée en soirée par une danseuse
One Voice porte plainte pour deux serpents exhibés de soirée en soirée par une danseuse
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Les soirées « jungle » se suivent et se ressemblent lamentablement. Samedi 15 juin, la discothèque Le Maho, à Ancenis-Saint-Géréon, en Loire-Atlantique, a permis à une dresseuse d’exhiber deux serpents sur une piste de danse, sous des projecteurs aveuglants. Une prestation totalement illégale dont elle est pourtant coutumière. Nous avons porté plainte contre elle et sa société, ainsi que contre deux établissements qui ont récemment eu recours à ses services. Et demandons la saisie des animaux !

Un animal qui semblait « affolé à certains moments » : c’est ce qu’a eu la surprise de découvrir cette lanceuse d’alerte en se rendant à la soirée « jungle » organisée par la boîte de nuit Le Maho le mois dernier. Là, entre deux numéros de cracheurs de feu, elle a vu une danseuse se pavaner devant la foule avec un serpent. En réalité, il n’y en avait pas un, mais deux. Et quand elle ne les présentait pas à tour de rôle enroulés autour d’elle ou posés sur ses épaules, elle allait jusqu’à les brandir au-dessus de sa tête en tournant sur elle-même. De quoi complètement désorienter des animaux déjà exposés aux lumières et aux vibrations émises par une foule alcoolisée.

Une exploitation illégale jamais interrompue

Ces « spectacles », en plus d’être cruels, sont totalement illégaux depuis que la loi contre la maltraitance de novembre 2021 interdit la présentation d’animaux en discothèque. Un texte qui n’a pas l’air de concerner la détentrice des deux reptiles : sur son compte Instagram, on peut voir que depuis 2015, elle n’a jamais cessé d’exploiter des animaux dans des environnements festifs qui n’ont rien de naturel pour eux. 

Et les gérants de boîtes de nuit en profitent bien. En février dernier, c’était le New Vegas Club de La-Croix-en-Touraine qui l’accueillait. Et il ne s’en cache pas : sur sa page Facebook, les photos montrent que les deux serpents ont été tripotés toute la soirée. Portés par les fêtards ou posés sur leurs épaules, ils sont passés entre les mains de pas moins d’une trentaine de personnes. On ose à peine imaginer le stress qu’ils ont dû ressentir dans cette atmosphère survoltée où un accident aurait pu arriver à tout moment… 

En novembre 2023, nous avions déjà porté plainte pour un python et un cacatoès pris en photo et manipulés par les noctambules d’une discothèque perpignanaise. Cette fois encore, nous défendons les animaux traités comme de vulgaires objets de divertissement. Nous portons plainte contre la propriétaire des serpents, sa société et les établissements Le Maho et The New Vegas Show. Et demandons que les animaux soient saisis et nous soient confiés, pour qu’ils puissent enfin être placés dans un environnement respectueux de leurs besoins.

Vénerie sous terre des blaireaux : 10 nouvelles victoires et des audiences à venir !

Vénerie sous terre des blaireaux : 10 nouvelles victoires et des audiences à venir !

Vénerie sous terre des blaireaux : 10 nouvelles victoires et des audiences à venir !
Vénerie sous terre des blaireaux : 10 nouvelles victoires et des audiences à venir !
Chasse

Dans le Cher, le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir, le Loiret, l’Allier, le Finistère, la Corrèze, le Calvados, l’Aube ou encore en Charente-Maritime, les tribunaux se sont rangés du côté des animaux en annulant ou en suspendant les périodes complémentaires de vénerie sous terre prises par les préfectures. Acculés dans leurs terriers et saisis par des pinces métalliques avant d’être achevés, les blaireaux victimes de cette pratique cruelle vivent un enfer auquel s’oppose aujourd’hui la justice, d’autant plus que les blaireautins, qui n’ont que quelques mois à cette période de l’année, sont mis en danger et souvent tués en toute illégalité. Forts de ces décisions de justice qui protègent les animaux comme le prévoit la loi, nous annonçons de nouvelles audiences!

Après leur suspension, des arrêtés définitivement annulés

En 2023, nous avons fait suspendre en urgence 80 % des arrêtés permettant aux veneurs de traquer les blaireaux dans leur terrier de mai à septembre, en plus de tout le reste de l’année. Grâce à notre action en référé, plus de 4000 individus ont eu la vie sauve et ont pu élever leurs petits sans crainte. Mais il nous fallait encore obtenir l’annulation de ces textes. C’est désormais chose faite dans le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir et le Loiret, où le tribunal administratif d’Orléans nous a donné raison le 20 juin. Il a, dans le même temps, également annulé la période complémentaire autorisée dans le Cher, cette fois en 2024, après qu’elle a été suspendue !

Dans ces quatre départements, les juges ont souligné une fois de plus que la pratique des chasseurs mettait en danger les blaireautins encore vulnérables à cette époque de l’année et protégés par la loi. Ils ont également souligné que la préfecture n’avait pas apporté de preuves suffisantes des dégâts reprochés à ces animaux. Et dans le Finistère, l’arrêté autorisant une période complémentaire de vénerie sous terre pour 2024 a été annulé par le tribunal administratif de Rennes le 5 juillet faute d’une note de présentation suffisante. Des permis de tuer distribués à la légère, donc…

Enfin, le 11 juillet, le tribunal administratif de Limoges a également rendu sa décision, annulant l’arrêté de 2023 par lequel le préfet de la Corrèze avait fixé une période complémentaire de vénerie sous terre du 15 juin au 14 septembre 2023.

À chaque nouvelle tentative de l’État, nous continuons à attaquer en urgence !

Partout où les chasseurs s’obstinent à vouloir martyriser les blaireaux tout au long de l’été malgré l’illégalité de leur pratique, nous répondons présents ! C’est ce que nous avons fait en attaquant avec AVES et l’ASPAS l’arrêté pris par la préfecture de Charente-Maritime autorisant le déterrage de ces animaux du 1er juin au 7 septembre. Le 1er juillet dernier, le tribunal administratif de Poitiers a suspendu cet arrêté. Ayant entendu nos arguments, les juges ont insisté sur le fait que les petits étaient encore loin d’être émancipés au moment de leur sevrage et dépendaient de leurs parents jusqu’à la fin de leur premier automne. Tuer leurs parents et détruire leurs terriers les mettent donc directement en danger.

Dans l’Allier, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a également suspendu l’arrêté pris le 23 mai 2024 autorisant le déterrage du 1er juillet à l’ouverture générale de la chasse. Cette décision, rendue le 5 juillet, a elle aussi souligné que la période complémentaire était « susceptible de porter préjudice à des blaireautins non encore émancipés et à la population du blaireau en général ».

Et grâce à la décision que nous avons obtenue main dans la main avec AVES et l’ASPAS auprès du tribunal administratif de Caen le 10 juillet, les blaireaux du Calvados, ciblés par les veneurs depuis le 15 juin, seront de nouveau en sécurité jusqu’à septembre. Enfin, le 11 juillet, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a également suspendu la période complémentaire de vénerie sous terre qui était en cours dans l’Aube.

Certains tribunaux font toujours mine d’ignorer la loi

En Mayenne et en Loire-Atlantique, le tribunal administratif de Nantes est resté sourd à nos arguments. Le 1er juillet, il a annoncé rejeter nos demandes de suspension.

Même chose en Ille-et-Vilaine, où la justice a refusé d’annuler l’arrêté préfectoral de janvier 2023 sous prétexte que des blaireaux auraient été observés lors des comptages… Et ce, alors même que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), depuis devenu Office français de la biodiversité (OFB), considère que le comptage n’est pas une méthode fiable pour estimer l’état de conservation de leurs populations… 

Dans les Ardennes, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a également rejeté la requête de suspension que nous avions formulée aux côtés d’AVES et de l’ASPAS concernant une période complémentaire de vénerie sous terre du 1er juin au 14 septembre. Rendue le 8 juillet, sa décision est pour le moins surprenante : les juges ont autorisé les déterreurs à abattre les blaireaux… à l’exception des blairelles et de tout animal pesant moins de 8 kilos. Doit-on comprendre qu’ils pensent que les chasseurs vont s’en aller en forêt munis d’une balance et peser chaque individu avant de décider de le tuer ou de le relâcher sur les ruines de son terrier ? Les veneurs n’étant jamais contrôlés, eux seuls décideront de leur façon de procéder…

De nouvelles audiences à venir

Nous ne nous arrêterons pas là. Le 11 juillet, nous étions présents au tribunal administratif d’Orléans, aux côtés d’AVES et de l’ASPAS, pour faire suspendre en urgence le déterrage dans l’Eure-et-Loir comme nous avions déjà réussi à le faire l’année dernière.

Le 15 juillet, à 11 h 20, nous ferons la même requête au tribunal administratif de Limoges concernant la traque autorisée du 15 juin au 14 septembre en Haute-Vienne. Nous défendrons également les blaireaux le 22 juillet à 15 h, au tribunal administratif de Poitiers pour les Deux-Sèvres, et enfin le 2 août à 11 h 30 au tribunal administratif de Limoges pour la Creuse et la Corrèze.

Pour nous soutenir dans notre combat pour les blaireaux, demandez l’interdiction de la vénerie sous terre en signant notre pétition.

Photo : Nicolas Bazerque

Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux

Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux

Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux
09.07.2024
Des chiennes battues sur le point d’être restituées à leur tortionnaire, ou quand les autorités n’ont que faire des animaux
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Gard, 29 mai 2024. La SPA de Nîmes se voit confier la garde de Pepa, 7 mois, et Kailye, 7 ans. Les deux staffies ont été retirées à leur détenteur quelques heures plus tôt, du fait de lourdes maltraitances filmées la veille. Une plainte est déposée dans la foulée. Pourtant, aujourd’hui, la gendarmerie de Calvisson exige que la SPA de Nîmes les restitue, alors même qu’une enquête est en cours. Nous déposons plainte à notre tour et exhortons la justice à confisquer les chiennes définitivement.

C’est la vidéo enregistrée par un voisin qui a permis de sauver Pepa, victime d’un déchaînement de violence en mai dernier. Alertée, la police s’est rendue sur place et a retiré du domicile deux chiennes terrorisées pour les mettre en sécurité à la SPA de Nîmes.

Sur place, l’auteur des faits explique qu’il ne s’agit pas là de maltraitance, mais d’une « correction », car Pepa a grignoté les fils électriques du portail. Rien ne justifie de tels actes à l’encontre d’un animal, encore moins sous couvert d’apprentissage.

Emmenées chez le vétérinaire, les blessures physiques sont heureusement mineures, mais le traumatisme psychologique est immense. Les deux chiennes sont très craintives, en particulier vis-à-vis des hommes. Depuis plus d’un mois, Pepa et Kailye sont soignées et choyées par les agents du refuge et reprennent doucement confiance.

Mais aujourd’hui, surprise : un appel de la gendarmerie de Calvisson à la SPA indique qu’elles doivent être rendues. Elles appartiennent en réalité à la compagne du mis en cause, qui vit avec lui. Peu importe pour les autorités de savoir que les deux victimes canines vont réintégrer la même maison que leur bourreau. Si vous en doutiez, voici une fois encore la preuve que les animaux sont traités comme des objets : le droit de propriété prime sur leur protection. Certes, cette femme n’est pas l’auteure des coups, et, oui, les animaux sont identifiés à son nom, mais comment peut-on accepter de les renvoyer au domicile où réside l’homme qui les tyrannise tant que l’affaire n’a pas été jugée ?

Pour Pepa et Kailye, nous déposons plainte. Nous demandons leur confiscation définitive afin qu’elles ne connaissent plus jamais les coups. Signez notre pétition pour que nos compagnons bénéficient enfin d’une protection pénale effective.

 

 

 

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte

Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte
Meuse
Disparitions et empoisonnements de chats dans la Meuse : One Voice porte plainte
Animaux familiers

Depuis le début du mois d’avril 2024, les disparitions et tentatives d’empoisonnement sur des chats se multiplient dans la commune meusienne de Ligny-en-Barrois. Deux protégés de l’association Chat Protect en sont décédés et un autre, qui avait trouvé refuge dans notre Chatipi, a disparu depuis plusieurs jours. Nous dénonçons une fois de plus la violence quotidienne à laquelle sont confrontés nos compagnons dans les rues. Et portons plainte pour les victimes de ces actes.

Le 9 avril dernier, quatre chats suivis par l’association Chat Protect ont été retrouvés en grande souffrance. Si Tobias, Vinouk et Tatoo ont fini par sortir sains et saufs de la clinique où ils étaient arrivés en hypothermie sévère avec des troubles neurologiques, Vedette n’a pas survécu. Ces événements sordides, survenus le même jour, dans la même ville, ne pouvaient pas être le fruit du hasard. Le vétérinaire ayant confirmé que les animaux avaient été empoisonnés au métaldéhyde, notre partenaire n’a pas hésité à porter plainte. Deux semaines plus tard, il retrouvait Satin, pourtant habitué des environs, noyé dans un ruisseau… 

Comme si ces deux décès ne suffisaient pas, l’association, avec laquelle nous avons mis en place un dispositif Chatipi au sein de la commune en 2020, nous a informés début juin qu’un des pensionnaires de notre chalet n’avait pas été aperçu depuis six jours. Moustache, qui avait déjà eu le malheur de connaître la dure vie des rues, sera-t-il la prochaine victime ? Les bénévoles, qui le nourrissaient depuis des années, le recherchent activement. Nous espérons de tout cœur qu’il va bien et que celui qui s’en est pris à Vedette et Satin répondra de ses actes. Pour eux, nous avons nous aussi porté plainte.

La stérilisation, seule solution au fléau de l’errance

Partout en France, les petits félins sans foyer sont exposés à tous les malheurs, luttant à tout instant contre les intempéries, la faim, les maladies et la malveillance des humains. Et chaque année, ils donnent naissance à de nouveaux chatons qui connaîtront le même sort dans un cycle de misère sans fin.

Grâce à notre programme Chatipi, nous travaillons avec près de 60 communes et autant d’associations locales pour venir en aide aux chats de leur territoire et sensibiliser la population aux affres de l’errance. Mais assurer la stérilisation et la mise à l’abri de ces individus ne suffit pas quand des millions d’autres continuent à souffrir dans l’indifférence générale. Face à l’inaction de l’État et pour que cessent les abandons et les abattages massifs en fourrière, conséquences de la marchandisation des animaux, nous continuons à demander la stérilisation obligatoire.

Rejoignez notre combat en signant notre pétition pour un plan national d’urgence.

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement

One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement
01.07.2024
One Voice défend Barny contre des tirs d’effarouchement
Faune sauvage

L’État lui avait attribué le matricule déshumanisant M 129. Nous l’avons nommé Barny. Le 21 mai 2024, un jeune ours mâle de deux ans a eu le malheur de croiser la route d’humains. Si cette rencontre n’a pas semblé l’effrayer, il n’a cependant pas montré de signes d’agressivité et n’a plus été vu depuis cet événement. Mais il n’en fallait pas plus à la préfecture de l’Ariège pour exiger des tirs d’effarouchement. Nous avons immédiatement attaqué ce texte et demanderons sa suspension au tribunal administratif de Toulouse jeudi 4 juillet, à 14 heures.

Devenir la cible de balles en caoutchouc ou de violentes détonations: c’est ce que risque non seulement Barny, mais également tous ceux de ses congénères qui présenteraient des « caractéristiques » semblables aux siennes. Tout ça pour lui apprendre la peur des humains et le faire fuir… alors même qu’il n’avait pas été aperçu depuis déjà plus de trois semaines au moment de la publication du document, et six aujourd’hui !

Des autorités aveuglées par leur frénésie anti-ours…..

L’obstination de la préfecture à persécuter un individu qui se tient de lui-même à l’écart des humains est à l’image de sa politique d’acharnement contre ces animaux. En 2022 déjà, le département avait tenté de faire passer en force des arrêtés contraires à une précédente décision de justice pour pouvoir terroriser les ours à tout prix. Rebelote à la fin de l’été 2023, où le tribunal a une fois de plus dû rappeler la préfecture à l’ordre. Mais pour elle, peu importe si des mesures comme les détonations peuvent causer des blessures auditives ou risquent de séparer les petits de leurs mères, tant que cela va dans le sens des éleveurs.

..… alors que l’État est responsable de leur présence

C’est pourtant l’État qui tenait à réintroduire ces animaux en France. Au point d’aller, « au nom de la biodiversité », arracher des individus à leurs forêts slovènes pour les relâcher dans les Pyrénées, où éleveurs et chasseurs s’appliquent depuis à leur rendre la vie impossible. Dès le départ, nous nous étions fermement opposés à cette idée. Sans succès : alors qu’en 2018, le ministère de la Transition écologique se réjouissait que de nouvelles ourses continuent à rejoindre notre territoire, il n’arrêtait pas pour autant de signer des arrêtés ministériels autorisant l’effarouchement de ces mêmes animaux à titre expérimental. Depuis, les ours, qui n’ont jamais demandé à être là, ne cessent d’être harcelés.

Pour Barny et ses compagnons, nous serons présents au tribunal administratif de Toulouse le 4 juillet à 14 heures.

Photo : Agents Rurals

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France

One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France
28.06.2024
One Voice révèle les images de souris soumises au test de nage forcée en France
Expérimentation animale

Au Neurocentre Magendie, dans les locaux de l’Université de Bordeaux, on pratique la nage forcée sur des souris. L’objectif ? Mesurer le temps au bout duquel elles abandonnent tout espoir de vivre, en vue d’étudier l’efficacité de molécules contre la dépression alors même que des alternatives prometteuses sont largement sous-financées. Alors que l’INSERM avançait les arguments les plus fallacieux pour garantir l’opacité du laboratoire (comme la défense des «droits d’auteur»), notre victoire en justice nous permet aujourd’hui de révéler les images de ces «tests».

Nage forcée : le désespoir au menu

Sorties de leurs minuscules cages surpeuplées et après inoculation de la molécule dont on cherche à mesurer l’efficacité, chaque souris est plongée dans un tube rempli d’eau. Elles commencent par nager frénétiquement pour essayer de trouver une issue, tentent sans succès de trouver des prises pour grimper contre les parois lisses. Après de longues minutes de stress intense et de panique, épuisées, elles abandonnent.

Il y a tout juste deux ans, nous publiions des images de ces tests pratiqués aux États-Unis. Aujourd’hui, après un combat contre la volonté du laboratoire de maintenir l’omerta sur ces pratiques, nous pouvons affirmer avec certitude que des souris en France subissent le même sort.

Au Neurocentre Magendie, dysfonctionnements à répétition et souffrance permanente

Au-delà des expérimentations, les animaux détenus et les humains y travaillant doivent supporter les nombreux dysfonctionnements de l’établissement : inondations et problèmes de sécurité incendie, température et hygrométrie tropicales dans l’animalerie… Il y a quelques jours, nous avons exigé une inspection immédiate ! Des révélations qui ont sans doute incité le centre à nous transmettre rapidement les images de nage forcée…

Alors que le droit européen enjoint entre autres de «réduire» le nombre et «remplacer» au maximum les animaux dans les laboratoires en plus de «raffiner» les expériences, nous exigeons que les autorités financent massivement les méthodes alternatives ! Si, comme trois Français sur quatre, vous êtes défavorable à l’expérimentation animale (sondage IPSOS/One Voice 2023), demandez la fin de ces tests en France !

 

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Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle

Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
26.06.2024
Sangliers agonisants et cadavres abandonnés : dans la Nièvre, les chasseurs prennent la nature pour une poubelle
Chasse

Abandonner des cadavres dans la nature, nouvelle passion des chasseurs ? Après les renards du Jura, c’est au tour de sangliers dans la Nièvre de faire les frais de ce « loisir » qui tue chaque année des dizaines de millions d’animaux. Des animaux blessés, agonisant de longues heures, des corps en décomposition laissés au milieu des bois : voilà les effets de la chasse dans les campagnes ! Pour ces sangliers, nous portons plainte contre X.

Pour les chasseurs, les sangliers, des déchets comme les autres !

Alors qu’ils profitent de l’arrivée de l’été en forêt, des promeneurs de la Nièvre tombent sur un spectacle macabre : des cadavres de sangliers. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises : à quelques mètres de là, dans un tas de fumier, ils entendent une respiration lourde : un sanglier grièvement blessé agonise là, sans doute depuis de nombreuses heures.

Dans ce département, la chasse est censée être fermée depuis fin février. Mais pour les sangliers, il n’y a aucun répit ! Ils peuvent être abattus dès le 1er juin, voire avant pour les détenteurs d’une autorisation. Et, bien sûr, ils peuvent être massacrés toute l’année sur ordre du préfet dans le cadre de battues administratives souvent illégales, ou sur simple demande dans le cadre du classement « ESOD ». Un massacre en continu.

Pour dire stop à ces comportements révoltants, nous portons plainte !

Tirer sur des animaux et abandonner leurs restes en pleine forêt, en blesser certains et les laisser agoniser pendant des heures, mutiler les cadavres et les exposer comme des trophées… Et ils osent parler de « l’éthique de la chasse » !

Il y a quelques semaines, nous obtenions la condamnation d’un lieutenant de louveterie pour avoir abandonné des dizaines de dépouilles de renards dans un cours d’eau. Aujourd’hui, c’est pour les sangliers que nous demandons justice ! Nous portons plainte ce jour. Pour dire non à ces pratiques, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse !

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Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français

Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Le combat pour Samba continue, nouvelle plainte pour la dernière éléphante de cirque français
Cirques

Grâce à un signalement, nous avons retrouvé Samba. À la mi-juin, le cirque d’Europe avait pris ses quartiers à Illiers-Combray en Eure-et-Loir pendant quelques jours. Pour la première fois, Samba est montrée du ciel, et la petitesse de son enclos avec. Nous déposons une nouvelle plainte sur la base de ces images et demandons à ce qu’elle soit placée dans un sanctuaire.

Bientôt, l’exploitation d’animaux sauvages sera interdite dans les cirques itinérants. Mais nos dirigeants, au lieu d’ordonner d’office leur placement dans des sanctuaires, offrent aux circassiens la possibilité de se sédentariser tout en continuant d’exploiter ces animaux.

Solitude et confinement

Pour la première fois, nous dévoilons des images de Samba prises du ciel. Un enclos de fortune, minuscule, vide de toute occupation, et la solitude. L’ennui le plus total pour cet animal si intelligent et sociable, qui, dans la nature, parcourt en famille plusieurs dizaines de kilomètres par jour. La sédentarité est la première cause de troubles arthritiques et de douleur chez les éléphants captifs comme l’ont confirmé les nombreux scientifiques qui ont expertisé nos images de Samba. Sa jambe arrière gauche la fait souffrir, il n’y aucun doute à cet égard. À plusieurs reprises, elle la soulève pour alléger la pression causée par le manque d’activité et son surpoids.

Des postures qui lui font mal

Lors des spectacles, guidée par un bâton et sous la menace d’un crochet, Samba est contrainte d’exécuter des « numéros » ridicules. Contrairement à d’habitude, elle porte désormais des bandeaux sur les chevilles. Serait-ce pour cacher des blessures à la vue du public ?

L’expert que nous avons contacté le confirme : « En outre, Samba est forcée à adopter des positions et comportements extrêmement anormaux, comme monter sur une toute petite plate-forme et tourner autour à plusieurs reprises. Elle est également obligée de peser de tout son poids sur deux pattes seulement, et parfois la patte arrière gauche supporte un poids excessif et anormal. Les exercices effectués pendant le spectacle peuvent également être un facteur contribuant à la boiterie. »

Pourtant, tout est prêt pour elle. Une place l’attend dans un sanctuaire, les transporteurs sont opérationnels. Nous avons les capacités d’organiser son transfert et nous sommes engagés à tout prendre en charge. Il manque juste l’accord des autorités.

Nous déposons plainte une nouvelle fois. Nous continuons de nous battre pour Samba, afin qu’elle ne soit pas envoyée dans un zoo-mouroir comme Baby, ni ne termine sa vie prisonnière d’un cirque. Signez notre pétition demandant son placement dans un sanctuaire.

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Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !

Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
24.06.2024
Pour le Vivant, faisons barrage à l’extrême droite !
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Communiqué de presse

Le 9 juin dernier, l’extrême droite a réalisé une percée historique en France lors des élections européennes. Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale prononcée par Emmanuel Macron, de nouvelles élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains, laissant planer le risque de voir ce courant politique s’emparer du pouvoir. Focale pour le Sauvage, One Voice, l’ASPAS et le Pôle Grands Prédateurs s’opposent et dénoncent fermement le programme écologique de façade porté par l’extrême droite, et appellent chaque citoyen à soutenir les candidats réellement engagés pour le Vivant.

Tant à travers ses votes dans les différentes chambres du Parlement que par ses prises de position, l’extrême droite est une réelle menace pour la biodiversité, le climat et la cause animale. Face au risque de voir ses idées arriver au pouvoir dans les prochains jours, et en tant qu’associations de défense et de protection de la faune sauvage, nous ne pouvons rester indifférentes face à une telle situation.

Nos associations tiennent en particulier à souligner que le Rassemblement National s’est opposé au Pacte Vert européen et à la loi sur la restauration de la nature, loi permettant la mise en place de mesures de restauration de 20% des écosystèmes dégradés en Europe.

Nous rappelons également que les représentants de ce parti militent en faveur du déclassement des loups en tant qu’espèce strictement protégée et prennent régulièrement la défense des pratiques de chasse ou d’élevage les plus cruelles telles que la chasse à courre, la vénerie sous terre, le piégeage ou l’élevage industriel. Plus largement, le Rassemblement National s’oppose aux propositions les plus ambitieuses en termes de protection de l’environnement.

Nous sommes enfin très inquiets pour les libertés associatives, qui ont été restreintes là où les élus du Front National avant eux puis du Rassemblement National (et autres d’extrême droite avec ou sans étiquette) ont été en position de pouvoir.

Ainsi, parce que la biodiversité a besoin de nous, nos associations de protection de la nature et de défense des animaux (y compris humains) appellent à la mobilisation des citoyennes et citoyens engagé·e·s pour le Vivant pour faire barrage à l’extrême droite et à aller voter lors de ces élections législatives anticipées.

Le 30 juin et le 7 juillet, votons pour un monde vivable et respectueux du Vivant !

Focale pour le Sauvage
One Voice
ASPAS
Pôle Grands Prédateurs