Dans le Territoire de Belfort, un chamois traqué pour avoir exprimé son comportement naturel

Dans le Territoire de Belfort, un chamois traqué pour avoir exprimé son comportement naturel

Dans le Territoire de Belfort, un chamois traqué pour avoir exprimé son comportement naturel 29.04.2025
Territoire de Belfort
Dans le Territoire de Belfort, un chamois traqué pour avoir exprimé son comportement naturel Animaux sauvages

Le 20 novembre 2024, le préfet du Territoire de Belfort a autorisé les lieutenants de louveterie à intervenir dans tout le département pour tuer un chamois. La raison ? Il présenterait un risque important pour la sécurité publique et les élevages… Comme toujours, pas l’ombre d’une preuve à l’horizon. Plutôt que d’envisager des solutions alternatives, et sous l’éternelle influence des chasseurs, les autorités choisissent à nouveau la force. Nous déposons une requête en annulation au tribunal administratif de Besançon.

Un chamois est la cible de battues, de jour comme de nuit, sur le Territoire de Belfort. La justification ? Il aurait un comportement « anormal » et « agressif ». 

Un chamois accusé d’être… un chamois

Deux déclarations de propriétaires d’ovins — auxquelles nous avons eu accès — sans aucune preuve, comme d’habitude : c’est ce qui aura suffi à la préfecture pour organiser la traque d’un chamois, d’abord dans une commune, puis dans tout le département. L’animal est pointé du doigt pour son comportement « anormal ». Les services de l’État montrent une fois de plus leur méconnaissance de la vie des animaux libres : en pleine période de rut, ce comportement est des plus naturels. 

Pire, le texte met en avant la crainte d’un risque pour la circulation et affirme que le chamois serait « agressif » envers les humains. Que ne faut-il pas lire ! Quand on sait que même certains élus les braconnent, la question se pose : qui agresse qui ? Cet individu est victime de la désinformation sur la nature et ceux qui la peuplent, à l’instar de tous les animaux constamment visés par des battues administratives

La mort comme unique solution, ça ne change pas !

Acculés par les chasseurs sous couvert d’accusations mensongères dans le Doubs, pris pour cibles sur l’intégralité du territoire de Belfort… c’est une véritable traque que subissent les chamois.  

Pourtant, d’autres solutions que la mise à mort existent : déplacer les troupeaux, les protéger… Si la préfecture a envisagé de déplacer le chamois, elle a vite reculé sous la pression de la fédération de chasse. Alors même que lui et ses compagnons sont déjà traqués de septembre à fin janvier, il est victime d’un acharnement haineux. 

Pour lui et pour tous les autres chamois, One Voice demande au tribunal administratif de Besançon l’annulation de cet arrêté délirant. Pour dire stop à la gestion absurde du vivant par les autorités, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

Tous à Tulle ce 14 mai pour Milo et Mina, le couple de loups !

Tous à Tulle ce 14 mai pour Milo et Mina, le couple de loups !

Tous à Tulle ce 14 mai pour Milo et Mina, le couple de loups ! 30.04.2025
Tulle
Tous à Tulle ce 14 mai pour Milo et Mina, le couple de loups ! Animaux sauvages

À l’heure où les troupeaux retournent à l’estive au printemps, Milo et Mina, le couple de loups à la génétique unique, vont être ciblés de tous côtés. C’est ce que les syndicats agricoles demandent sans relâche à l’administration. Nous serons présents ce mercredi 14 mai devant la préfecture de Tulle de 10h à 12h pour les défendre. Rejoignez-nous ! 

Un couple, c’est déjà une famille, laissons-les vivre en paix !

La haine du monde de l’élevage envers toute forme de vie sauvage ne doit pas mettre en péril cette famille en devenir. 

Il ne reste plus qu’eux dans le Limousin, l’acharnement sur leur espèce ayant eu raison de celui qui les a précédés : un loup tué à Tarnac en mai 2023. 

Inséparables, Milo, mâle germano-polonais, et Mina, jeune louve d’origine italo-alpine, incarnent l’espoir d’une lignée unique, fruit d’un croisement génétique exceptionnel… Mais leur avenir est constamment menacé… par l’ignorance et la cruauté de certains. 

« Ces deux loups ne sont ni plus ni moins des merveilles de la nature. Nous sommes les témoins d’une rencontre entre deux êtres à la génétique extraordinaire. Laissons Milo et Mina fonder une famille, unique pour notre biodiversité, et oublions les fusils. J’appelle les représentants des syndicats agricoles de notre région au dialogue. Il existe des solutions efficaces pour protéger ces loups et les troupeaux que personne n’a envie de voir souffrir. » Muriel ARNAL Présidente de One Voice

Des autorités acquises à la « cause » du lobby de l’élevage

Ils n’ont plus une minute de répit depuis leur découverte à l’été 2024. Traqués en permanence, certains sont même parvenus à blesser Milo. Nous les avons déjà défendus, auprès du préfet, avec nos partenaires de Carduelis le 19 mars dernier. Mais encore une fois, le profit prime sur les animaux et la nature dans son ensemble, l’État reste sourd aux arguments des scientifiques, se rangeant dans un réflexe pavlovien du côté de ceux qui ne tolèrent que les animaux exploités sur les montagnes

Avec ce rassemblement, nous voulons montrer qu’un autre chemin est possible, pour ne pas dire indispensable, pour tous : celui de la cohabitation. Nous appelons les représentants des syndicats agricoles de la région au dialogue. Prenons exemple sur les Abruzzes en Italie, où les éleveurs sont habitués aux loups, qui sont même devenus des symboles ! Nous appelons tous ceux et celles qui, comme 8 Français sur 10 (selon notre enquête 2024 avec Ipsos) considèrent que ces animaux ont toute leur place dans la nature. 

Rendez-vous le mercredi 14 mai 2025 devant la préfecture de Tulle de 10h à 12h.
Signez et partagez la pétition de notre partenaire !

Massacres en Sologne : la chasse à courre en 4×4. One Voice partie civile contre 6 braconniers

Massacres en Sologne : la chasse à courre en 4×4. One Voice partie civile contre 6 braconniers

Massacres en Sologne : la chasse à courre en 4×4. One Voice partie civile contre 6 braconniers
28.04.2025
Centre-Val-de-Loire
Massacres en Sologne : la chasse à courre en 4×4. One Voice partie civile contre 6 braconniers
Animaux sauvages

Photo d’illustration issue de nos enquêtes chasse

Les fusils ne leur suffisent plus. Quand les chasseurs à courre troquent leurs chevaux pour leurs 4×4, ils s’en servent pour massacrer cerfs et sangliers en les percutant à toute allure dans les forêts du Cher. C’est une histoire de braconnage d’une violence extrême que l’enquête ouverte par l’Office français de la biodiversité (OFB) en 2023 a permis de révéler. Nous nous sommes constitués partie civile et seront présents au tribunal judiciaire de Châteauroux le 30 avril 2025 à 13h30. 

Rouler sur les animaux en 4×4… pour des «sensations fortes»

En 2023, des enquêteurs de l’OFB remarquent des traces de pneu en pleine forêt de Sologne, dans une zone interdite à la circulation. Ils découvrent bien vite que six chasseurs à courre empruntent régulièrement ces chemins, écrasant tout sur leur passage. 

Les agents ne sont pas au bout de leurs surprises. Depuis plusieurs années, ces hommes avaient pris pour habitude de massacrer des animaux sauvages… en les écrasant avec leurs véhicules, équipés de « pares-buffles ». Certains s’adonnaient à ce passe-temps de nuit, pourchassant les animaux avec des projecteurs. Avant de se filmer fièrement parmi les cadavres sanguinolents. 

Nous exigeons des sanctions exemplaires

À l’image de leurs collègues qui maltraitent leurs chiens et commettent des infractions à répétition, ils se sentaient sans doute intouchables et au-dessus des lois. Leur vision est claire : oui, c’est illégal, mais peu importe! Un sanglier de plus ou de moins, ça ne changera rien, alors autant s’amuser un peu. Une vision terrifiante de la nature et des animaux qui doit être sévèrement punie.

Ces faits sont tristement révélateurs de l’état d’esprit des veneurs, que notre enquête de trois ans avait déjà mis en lumière. Contre cette violence indescriptible et pour exiger des sanctions exemplaires, nous serons présents au tribunal judiciaire de Châteauroux le 30 avril à 13h30. En attendant, signez notre pétition pour obtenir une réforme radicale de la chasse!

Blaireaux dans l’Eure : face aux associations, le préfet renonce aux battues administratives

Blaireaux dans l’Eure : face aux associations, le préfet renonce aux battues administratives

Blaireaux dans l’Eure : face aux associations, le préfet renonce aux battues administratives
24.04.2025
Blaireaux dans l’Eure : face aux associations, le préfet renonce aux battues administratives

Les blaireaux de l’Eure auront un peu de répit. Le 12 mars, le préfet ordonnait des battues administratives jusqu’au 31 mai sur le territoire de quatre communes. La raison invoquée ? De prétendues atteintes à la sécurité publique qui, comme toujours, n’étaient pas démontrées. L’ASPAS, AVES, FNE Normandie et One Voice ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Rouen pour obtenir la suspension des opérations. Coup de théâtre : avant même l’audience, le préfet a finalement abrogé son arrêté ! Une victoire par forfait, à quelques semaines de l’ouverture des périodes complémentaires de vénerie sous terre.

« Pas vu, pas pris » : la nouvelle stratégie des préfectures contre les blaireaux ?

L’arrêté autorisait les lieutenants de louveterie à pourchasser les blaireaux des communes d’Étrépagny, Le Thil, Saussay-la-Campagne et Mesnil-Verclives de jour comme de nuit, et les abattre par tous les moyens. Ce en pleine période de naissances, alors que les petits commencent à peine à sortir des terriers. Leurs mères tuées, les blaireautins encore dépendants auraient été livrés à eux-mêmes et auraient fini par mourir quelques jours plus tard.

Ils étaient cette fois-ci accusés de représenter un danger pour une voie ferrée… partiellement fermée depuis 2003 ! Bien entendu et comme toujours, pas l’ombre d’une preuve. En 2024 déjà, nous obtenions la suspension dans le département de la période complémentaire de vénerie sous terre, la préfecture n’ayant pas pu prouver les pseudo-dégâts dont elle accusait les blaireaux. 

L’abrogation de l’arrêté à quelques jours de l’audience est une preuve inquiétante de la stratégie des préfectures : adopter des arrêtés qu’elles savent illégaux, en espérant que nous ne les repérions pas. 

A la veille des périodes complémentaires de déterrage, mobilisation générale pour les blaireaux !

En 2023 et 2024, nous obtenions des victoires historiques contre le déterrage au printemps et en été. Décision après décision, les juges l’affirment : tant qu’ils n’ont pas atteint la maturité sexuelle, les blaireaux sont des petits protégés par la loi. Or, le déterrage les met directement en danger. Et le combat paye : alors qu’en 2020, 72 départements autorisaient cette pratique dès le 15 mai, ils n’étaient plus que 19 en 2024 ! 

Pourtant, l’acharnement des chasseurs et des préfets perdure. Cette année encore, dans plusieurs départements, les autorités s’apprêtent à autoriser ce loisir cruel dès le 15 mai. Ils nous trouveront sur leur chemin pour porter la voix de ces architectes des sous-sols qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

Nos quatre associations demandent désormais au tribunal administratif de Rouen de confirmer l’illégalité de cet arrêté, et d’envoyer un message clair aux préfets. En attendant, signez nos pétitions pour l’interdiction du déterrage et pour une réforme radicale de la chasse.

Rapport parlementaire sur le pastoralisme: les attaques de loups sur les troupeaux diminuent

Rapport parlementaire sur le pastoralisme: les attaques de loups sur les troupeaux diminuent

Rapport parlementaire sur le pastoralisme: les attaques de loups sur les troupeaux diminuent
25.04.2025
Rapport parlementaire sur le pastoralisme: les attaques de loups sur les troupeaux diminuent
Animaux sauvages

Dans son rapport sur le pastoralisme paru début avril 2025, l’Assemblée nationale admet que, malgré la progression de la population de loups en France, les attaques sur les troupeaux ont baissé ces dernières années. Massacrer ces animaux n’a jamais été la solution. Nous appelons une nouvelle fois à la mise en place de moyens de protection adaptés et à la cohabitation.

Partout où les loups sont présents, les syndicats agricoles les dépeignent en monstres assoiffés de sang pour exiger leur extermination, à l’image de Milo et Mina, pourchassés sans relâche sur le plateau de Millevaches. Et quand les préfectures ne leur permettent pas d’en tuer assez à leur goût, leurs détracteurs n’hésitent pas à inciter au braconnage. Alors que les moutons devraient bientôt quitter les plaines pour rejoindre les montagnes, les loups sont plus que jamais dans le viseur de ceux qui veulent leur mort. Pourtant, ils sont loin d’être les dangers qu’on voudrait nous faire croire.

Un texte qui remet les pendules à l’heure

Le 9 avril dernier, l’Assemblée nationale a publié un rapport d’information sur « le rôle du pastoralisme dans l’aménagement du territoire, les causes de son déclin et les conséquences pour le développement durable des territoires ruraux ». Même en défendant ce mode d’élevage, les députés n’ont pas pu faire mentir les chiffres. Contrairement à ce que les syndicats voudraient nous faire avaler: 

Les attaques de loups n’ont pas augmenté en proportion de l’augmentation du nombre d’individus et […] elles ont plutôt tendance à légèrement diminuer dans l’absolu, montrant peut-être le début d’une efficacité des mesures de protection. Rapport d’information de l’Assemblée nationale

De 2018 à 2021, les animaux blessés ou tués sont passés de 12 331 à 10 900. Des pertes qui, soit dit en passant, représentent moins de 0,15% du cheptel ovin dans l’Hexagone, alors que celles ayant d’autres causes (accidents de transport, décrochements, maladies…) sont dix fois supérieures.

Pour renforcer cette dynamique à la baisse, une meilleure protection des troupeaux est indispensable. Nous ne cessons de le répéter et, sur ce point aussi, les élus abondent dans notre sens. Ils soulignent qu’en 2024, si les attaques et les animaux blessés ou tués ont pris de l’ampleur dans les départements où la présence de loups est récente, c’est « en raison principalement de la faiblesse des moyens de protection qui n’existent pas encore ou sont tout juste mis en place et parce que les opérations de tirs ne sont pas toujours très efficaces ».

Au lieu de s’acharner sur ces animaux sans parvenir à rien d’autre qu’à disperser les meutes, ou de chercher à consacrer la non-protégeabilité présumée des bovins, arrêté ministériel absurde contre lequel nous venons de déposer un recours, le gouvernement ferait mieux d’enfin anticiper l’installation des loups.

Le pastoralisme piétine la nature

Avant de désigner les canidés comme les ennemis de nos campagnes, le lobby de l’élevage devrait balayer devant sa porte. Aujourd’hui largement industrialisé, le pastoralisme n’a plus rien de l’image d’Épinal dont il vante les mérites supposés. Entre érosion des sols, risques d’inondations, raréfaction des forêts, dégradation de la qualité des cours d’eau, animaux sauvages chassés de leurs territoires faute de ressources suffisantes, etc., le pâturage représente une réelle menace pour l’environnement, comme l’a démontré le rapport de deux scientifiques, spécialistes de la conservation. Et pour préserver à tout prix cette industrie mortifère, il faudrait en plus abattre des animaux sauvages et faire disparaître le peu de nature encore intact dont les humains ont pourtant tant besoin? Nous ne l’accepterons pas!

Si, comme 81% des Français (sondage Ipsos/One Voice de novembre 2024), vous reconnaissez que le retour des loups en France est un réel bienfait pour la biodiversité, signez notre pétition pour mettre un terme à la persécution dont ils sont victimes!

Le CNRS et l’industrie du médicament contribuent à la disparition des macaques

Le CNRS et l’industrie du médicament contribuent à la disparition des macaques

Le CNRS et l’industrie du médicament contribuent à la disparition des macaques
France
Le CNRS et l’industrie du médicament contribuent à la disparition des macaques
Expérimentation animale

Objets de convoitise de l’industrie biomédicale, les macaques à longue queue ont été classés comme espèce en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en 2022.
Pourtant, en France, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) prévoit d’agrandir la station de primatologie à Rousset en Centre national de primatologie, alimentant ainsi le trafic et le déclin de cette espèce. Ce projet condamne des centaines de singes à la captivité et à l’expérimentation. Il est encore temps d’agir : refusons ensemble cette initiative dangereuse et protégeons ces primates menacés.

Toujours plus d’expériences, même au péril de la biodiversité

Les macaques à longue queue (Macaca fascicularis), aussi appelés « macaques crabiers » ou « cynomolgus », sont devenus tristement célèbres depuis l’épidémie de Covid-19. Aujourd’hui, ils représentent 80 % des primates utilisés dans l’industrie du médicament. Classés parmi les animaux les plus vendus au monde, ils sont exploités massivement dans le domaine de la toxicologie.

Leur commerce est fortement alimenté par la demande des laboratoires, en particulier de la France, l’un des principaux importateurs de primates pour ses expérimentations. Comme l’ont démontré nos enquêtes à Maurice, des milliers de singes y sont élevés et exportés chaque année vers les laboratoires européens. Capturés, enfermés et transportés sur de longues distances, ces primates subissent une exploitation massive qui menace leur survie et alimente un trafic cruel et opaque.

Les lobbys aux abois

À la suite de la qualification d’espèce en danger par l’UICN*, notre partenaire Peta USA œuvre afin de faire inscrire les macaques à longue queue au sein du Endangered Species Act aux États-Unis. De l’autre côté, la National Association for Biomedical Research (NABR) américaine se bat dans le but que leur statut soit révisé afin de continuer à les exploiter sans restriction, tout cela sous prétexte que leur utilisation serait « cruciale pour la médecine ».

Qu’ils soient officiellement classés en danger ou non, toutes les espèces de macaques sont en déclin. Déforestation, capture en vue de leur commerce, exploitation dans les laboratoires : ces primates subissent une pression croissante qui menace leur survie.

Comme une image vaut mille mots…

Mais malgré ces risques pour leur survie, l’industrie du médicament n’en démord pas et le CNRS français n’est pas prêt à renoncer au sacro-singe

Le CNRS, acteur majeur de leur déclin

One Voice alerte depuis longtemps les pouvoirs publics sur la menace qui pèse sur les macaques à longue queue, désormais classés en danger d’extinction par l’UICN. Pourtant, loin de protéger ces animaux, le CNRS contribue à leur disparition en alimentant le commerce international de primates. En important des centaines de singes pour son futur centre national de primatologie, il participe directement au trafic qui décime les populations sauvages. Il est temps que la France agisse afin de les protéger.

Disons non au Centre national de primatologie et à l’utilisation des macaques dans l’expérimentation !

Aidez-nous à faire entendre raison aux pouvoirs publics : signez notre pétition contre l’agrandissement de la station de Rousset en centre national de primatologie et opposez-vous à leur utilisation au sein des labos !

Agissez à nos côtés

Le 24 avril est la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires. À cette occasion, nous nous mobilisons pour les macaques partout en France : rejoignez-nous aussi en particulier le samedi 26 avril à Rousset.

 

* Organisation intergouvernementale consacrée à la conservation de la nature qui établit la « Liste Rouge » des espèces menacées à travers le monde.

Quand la station de primatologie du CNRS à Rousset récupérait des singes issus de zoos et de cirques

Quand la station de primatologie du CNRS à Rousset récupérait des singes issus de zoos et de cirques

Quand la station de primatologie du CNRS à Rousset récupérait des singes issus de zoos et de cirques
24.04.2025
Rousset, Bouches-Du-Rhône
Quand la station de primatologie du CNRS à Rousset récupérait des singes issus de zoos et de cirques
Expérimentation animale

Dans le cadre de notre opposition à l’agrandissement de la station de primatologie de Rousset (13790), située dans les Bouches-du-Rhône, en vue de sa transformation en Centre d’envergure nationale, nous avons contacté le CNRS. Celui-ci nous a transmis des documents pour le moins troublants…
Au-delà des nombreux singes qui passent de test en test entre les labos français, on y trouve aussi des primates provenant de zoos, de cirques et arrachés à leur milieu naturel ?! C’est donc à cela que ressemble la face cachée de la recherche française ?!

Les cirques et zoos aiment leurs animaux au point de les offrir en pâture à la science

Quand ils n’en ont plus besoin après des années passées à se remplir les poches sur leur dos, ils les envoient dans les laboratoires. Pour certains, il n’y a pas photo : à choisir entre réhabilitation ou pousser leur exploitation à son paroxysme, le choix est tout trouvé.

Jamais relâchés, toujours réutilisés

D’un centre d’expérimentation à l’autre, les singes voyagent comme des colis. Prêtés, échangés, manipulés, pour les humains qui y travaillent, seule compte leur valeur utilitaire. Ils sont juste considérés comme du matériel expérimental. Les femelles en particulier, vues comme des reproductrices à la chaîne, voient leur corps doublement exploité : dans les tests et pour leur matrice.

Des primates capturés illégalement dans leur milieu naturel ?

« Provenance inconnue » : une formule commode pour ne pas avoir à écrire « arrachés à  leur forêt » ou « enlevés à leur famille ».

Ces pratiques, bien qu’interdites par la directive européenne 2010/63/EU, continuent d’exister, comme notre enquête de l’été 2023 l’a parfaitement rappelé.

Pour demander la fin de ces pratiques et la révision du projet de Centre national de primatologie, mobilisez-vous à nos côtés le samedi 26 avril 2025 devant la mairie de Rousset et dans toute la France !

De nouvelles images des singes montrent la réalité derrière Camarney SL et l’expérimentation animale

De nouvelles images des singes montrent la réalité derrière Camarney SL et l’expérimentation animale

De nouvelles images des singes montrent la réalité derrière Camarney SL et l’expérimentation animale
23.04.2025
Espagne
De nouvelles images des singes montrent la réalité derrière Camarney SL et l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Notre partenaire Abolición Vivisección nous a transmis de nouvelles images sur la réalité de Camarney SL, à Camarles (Tarragone, Espagne). Il s’agit du plus grand centre de distribution et d’expérimentation de primates en Europe. Depuis 2003, il a importé plus de 30 000 macaques à longue queue de l’île Maurice et plus de 7 000 du Viêt Nam.

Les macaques sont capturés et transportés de leur pays d’origine jusqu’à Camarney, entassés dans de petites caisses de transit. Les conditions de ces transports déplorables, qui peuvent durer jusqu’à deux jours, font que beaucoup d’entre eux ne survivent pas. Une fois à Camarney, les macaques sont mis en cage jusqu’à ce qu’ils soient envoyés dans d’autres laboratoires, où ils sont « utilisés » ou « sacrifiés » parce qu’ils ne peuvent pas être « vendus » à d’autres laboratoires.

Malgré la longue liste d’irrégularités et de négligences de Camarney, les preuves du trafic illégal de macaques à longue queue et le fait qu’ils aient été déclarés en danger d’extinction en 2022, la Generalitat de Catalogne a continué à autoriser Camarney à poursuivre son « activité » et le ministère de la Transition écologique et du Défi démographique a continué à autoriser l’importation de milliers de macaques destinés à être abattus.

Ces nouvelles images montrent que les macaques enfermés à Camarney restent dans des conditions déplorables et insalubres et sont soumis à de mauvais traitements. Avant même d’être « utilisés » dans une expérience, ils subissent de graves blessures, des lésions, des maladies et même des mutilations, ce qui aggrave encore les résultats des expériences. Ces images ne sont pas un cas isolé en Europe, elles sont une preuve supplémentaire du fonctionnement du plus grand centre européen sur les primates et de la cruauté et de la souffrance qui se cachent derrière l’expérimentation animale. 

Pour toutes ces raisons, avec Abolición Vivisección, nous demandons une fois de plus à la Generalitat de Catalogne de suspendre immédiatement l’activité de Camarney et de prendre des mesures urgentes pour sa fermeture définitive.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté le commerce des macaques à longue queue destinés à l’expérimentation animale.
Chaque année, des milliers d’entre eux sont arrachés à leur environnement naturel ou issus d’élevages intensifs d’Asie et de l’île Maurice. Entassés dans des caisses exiguës pendant de longues heures de transport, ils subissent un stress extrême.
Nous souhaitons rappeler qu’au-delà de leur classement actuel en tant qu’espèce « en danger », derrière chaque individu se cache une histoire de souffrances que nul ne devrait ignorer.
Muriel Arnal Présidente et fondatrice de l’association One Voice Il manque un morceau de queue à ce macaque incroyablement maigre et malade. La queue d’un macaque à longue queue n’est pas seulement une belle partie de son corps, elle est aussi fonctionnelle. Elle lui sert à garder l’équilibre lorsqu’il se déplace rapidement à la cime des arbres et lui sert de gouvernail lorsqu’il nage. Leur queue est également incroyablement expressive, se recourbant sur leur dos lorsqu’ils sont alertes et excités. Ce singe dévasté n’a pas seulement perdu un morceau de sa queue. Il semble avoir perdu la volonté ou la capacité de vivre. Lisa Jones-Engel Primatologue, conseillère scientifique principale, PETA Les images divulguées de Camarney reflètent ce que les organisations de défense des animaux de toute l’Europe dénoncent depuis des années : des animaux maltraités, détenus dans des conditions déplorables, nourris avec des régimes alimentaires inadéquats, avec des blessures profondes traitées dans des installations inappropriées et dans des conditions d’hygiène inacceptables. Ce qui ressort de ces images dépasse largement l’imagination et ne peut être ignoré : des macaques ridiculisés pour des selfies, traités comme des objets sans valeur. C’est ce qui se passe dans l’une des principales installations de macaques destinées aux « prestigieux » laboratoires d’expérimentation animale de toute l’Europe. Il est temps de mettre un terme à cette horrible pratique. Une action en justice est non seulement nécessaire, mais essentielle, pour garantir que ces atrocités ne se poursuivent pas sans qu’il y ait de comptes à rendre. Valeria Albanese Primatologue, chef du département de recherche sur l’absence d’animaux à la LAV (Lega Anti Vivisezione) Les images obtenues à l’intérieur de Camarney montrent de manière frappante le traitement réel que les animaux reçoivent dans ces espaces. L’expérimentation animale est, par essence, un acte de maltraitance. Certaines des pratiques révélées par ces images peuvent être considérées comme banales ; d’autres vont même au-delà des abus communément tolérés. Dans tous les cas, elles sont injustifiables et devraient être reconnues pour ce qu’elles sont réellement : des sévices physiques et psychologiques et des tortures infligés à des êtres vivants qui ressentent et souffrent. Au XXIe siècle, cette façon archaïque et obsolète de comprendre la science devrait être inacceptable pour nous- et les regards des macaques qui apparaissent sur ces images devraient être insupportables. Nous ne devrions pas le permettre une minute de plus, pour la douleur de ces animaux et pour la dignité de notre propre espèce. Dr. Núria Almiron Co-directrice du Centre d’éthique animale de l’UPF Les macaques à longue queue sont des animaux sauvages dotés de capacités cognitives, émotionnelles et de communication très développées. Ce sont également des êtres très sociables qui tissent des liens profonds entre eux. L’enfermement de ces animaux dans un environnement totalement artificiel régi par des règles humaines, qui ne ressemble en rien aux écosystèmes auxquels leurs capacités sont adaptées, est source de confusion et d’inconfort pour eux. Les enfermer dans des cages minuscules, les manipuler, leur imposer un mode de vie qui n’est pas le leur, provoque une souffrance mentale et émotionnelle, ainsi que de la peur et du stress. La peur et le stress que ressentent ces animaux peuvent précisément entraîner des problèmes de santé qui faussent les résultats des études scientifiques que l’on souhaite mener sur eux. Ces animaux devraient se trouver dans leurs écosystèmes, où ils remplissent d’importantes fonctions écologiques. La recherche scientifique devrait être menée à l’aide de méthodes non animales, qui sont plus éthiques et aussi plus efficaces. Marta Tafalla Professeur à l’université autonome de Barcelone, membre du centre d’éthique animale de l’université Pompeu Fabra

Interview: Sophie Noël, une autrice engagée aux côtés de One Voice

Interview: Sophie Noël, une autrice engagée aux côtés de One Voice

Interview: Sophie Noël, une autrice engagée aux côtés de One Voice
22.04.2025
Interview: Sophie Noël, une autrice engagée aux côtés de One Voice
Animaux sauvages

Paru en mars 2025, Le Serment de l’Homme Rouge, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon découvrant la réalité d’orangs-outans victimes de la déforestation, marque le début d’une collaboration entre les Éditions Evalou et One Voice. Pour chaque livre acheté dans la collection « Lectures animalistes », un euro sera reversé à nos combats en faveur des animaux. Entretien avec Sophie Noël, l’autrice de ce premier roman d’aventure destiné aux adolescents et aux adultes, véritable appel à défendre la faune sauvage face aux activités humaines.

  • Vous avez été professeure des écoles, puis vous êtes devenue romancière il y a plus de dix ans. Comment décririez-vous votre parcours et comment vous décririez-vous vous-même, en tant qu’autrice?

Ma grand-mère m’a acheté un petit carnet quand j’avais huit ans et à partir de ce moment-là, je n’ai plus jamais arrêté d’écrire. Il y a douze, treize ans, j’ai arrêté mon métier d’institutrice pour faire une formation, et j’ai transformé un conte que j’avais écrit en roman. Je l’ai envoyé à des maisons d’édition, sans y croire. Et ça a marché. J’ai pris le risque de devenir autrice parce que c’était une autre façon de faire passer des valeurs que j’ai, d’humanisme, d’écologie, de respect du monde animal, de respect des hommes…

  • Vous vous décririez donc comme une autrice engagée?

Alors, oui. Plusieurs thèmes me tiennent à cœur. Je parle notamment de l’acceptation des différences, du rejet du racisme… parce que mes deux filles adoptives viennent d’Haïti et ont la peau noire. Et puis, j’ai un engagement écologique et pour la cause animale qui est très profond. Dans mes histoires, je fais passer ces valeurs. Il y a toujours quelque chose de l’ordre de la représentation des animaux en tant qu’êtres sentients, quelque chose qui peut faire comprendre que les animaux ont autant de valeur que nous. Dans tous mes livres, même ceux dont le thème général n’est pas la cause animaliste, il y a toujours un petit message pour les animaux.

  • Vous avez publié Le Serment de l’Homme Rouge aux Éditions Evalou. Quelle histoire raconte-t-il?

C’est l’histoire d’un jeune garçon, Kali, qui vit à Paris et qui va passer des vacances en Indonésie, chez ses grands-parents. Là, avec une jeune fille de son âge, il va découvrir le journal de son arrière-grand-père, qui a fait un serment à l’Homme rouge. « L’Homme rouge », en indonésien, c’est l’orang-outan. Et donc Kali, avec Kirana son amie, va vouloir pérenniser la promesse que son arrière-grand-père a faite et il va rentrer dans une démarche d’activiste. Ils vont découvrir un trafic d’animaux et ils vont s’engager contre la déforestation et pour les animaux et notamment les orangs-outans de la jungle indonésienne.

  • Pourquoi était-il important pour vous d’écrire sur les animaux sauvages victimes des activités humaines, et ici donc, sur les orangs-outans victimes de la déforestation?

Les orangs-outans, ils sont en Indonésie, nous, on est en France: on n’est pas très sensibilisés parce qu’on ne les voit pas. Je me suis dit qu’il fallait en parler parce que c’est loin de nous, et en même temps très proche parce qu’on est concernés, parce qu’il y a l’huile de palme qu’on utilise alors qu’on ne devrait pas. Tout ça, ce sont des causes à effets qui sont importantes et en plus, il y a un côté empathique. Pas seulement avec les orangs-outans qui nous ressemblent parce que ce sont des singes, mais avec tous les animaux, pour lesquels il faut avoir de l’empathie, pour les comprendre, et mieux les protéger. C’est notre rôle d’humains, je pense.

  • Vous soutenez One Voice doublement : en ayant choisi les Éditions Evalou et par vos dons personnels à notre association. Comment avez-vous décidé de vous engager à nos côtés et pourquoi continuez-vous à soutenir nos combats pour les animaux aujourd’hui?

Vous faites ce que je n’ai pas le temps de faire et il faut que je vous aide pour concrétiser cet engagement. Et en plus, ce que vous faites, je trouve ça fabuleux: vous êtes sur le terrain, vous avez du courage, moi je trouve ça incroyable, je suis très admirative. Ma seule façon, pour l’instant en tout cas, de vous soutenir, c’est de faire des dons. J’étais très fière, et honorée, quand Evalou m’a dit qu’une partie de la vente de mon livre allait à votre association. 

  • Quel message aimeriez-vous faire passer à ceux et celles qui liront Le Serment de l’Homme Rouge

Le message que j’aimerais faire passer, c’est l’importance de les aider, de ne pas consommer, par exemple, d’huile de palme. C’est surtout une prise de conscience que nous sommes tous liés: les animaux, les hommes et l’environnement. Et, parce que c’est nous qui décidons -malheureusement, parce que c’est comme ça, on se croit supérieurs probablement-, beaucoup de destins d’animaux sont entre nos mains. Donc il faut faire tout notre possible: ça peut être un petit don, un petit livre, un engagement pour aller au bout du monde et essayer de les aider sur place, peu importe: chaque petit geste est utile en faveur de la cause animale.

Les macaques importés d’Afrique et d’Asie au cœur des chiffres 2023 de l’expérimentation animale

Les macaques importés d’Afrique et d’Asie au cœur des chiffres 2023 de l’expérimentation animale

Les macaques importés d’Afrique et d’Asie au cœur des chiffres 2023 de l’expérimentation animale
17.04.2025
France
Les macaques importés d’Afrique et d’Asie au cœur des chiffres 2023 de l’expérimentation animale
Expérimentation animale

Les chiffres 2023 de l’expérimentation animale viennent de tomber, et le constat est sombre pour les primates, en particulier les macaques. Alors que les autorités affirment vouloir restreindre leur usage, les données racontent une tout autre histoire : la majorité d’entre eux proviennent de pays hors Union européenne, souvent sans traçabilité. Plus inquiétant encore, le recours à des singes issus de parents capturés dans la nature ne cesse d’augmenter. Derrière les rapports rassurants, une pratique qui s’intensifie. One Voice analyse les chiffres officiels.

Les macaques à longue queue, en danger d’extinction, au centre des expérimentations

En 2023, 3 459 primates non humains ont été utilisés en France dans le cadre d’expérimentations animales. Parmi eux :

  • 3 077 macaques cynomolgus (macaques à longue queue)
  • 275 marmousets
  • 24 macaques rhésus
  • 36 prosimiens
  • 8 singes-écureuils
  • 39 babouins

La capture des singes, notamment des macaques à longue queue, contribue fortement à leur classification « en danger » par l’UICN. Ce sont ces mêmes espèces déjà menacées qui se retrouvent en première ligne dans les laboratoires occidentaux.

L’utilisation persistante des primates de première génération

Selon un rapport de la Commission européenne rendu en 2017, l’utilisation de primates de première génération nés en captivité (dits « F1 », issus de parents capturés dans la nature) devait être interdite à partir de novembre 2022. Pourtant, la pratique perdure… et s’intensifie.

Malgré les beaux discours et les rapports affichant de bonnes intentions, la réalité sur le terrain reste inchangée. L’utilisation de macaques « F1 » continue non seulement d’exister, mais elle augmente chaque année :

  • En 2021, 639 primates « F1 » ont été utilisés
  • En 2022, 946
  • En 2023, 958

Et ce n’est pas tout : parmi les 3 101 macaques (cynomolgus et rhésus) utilisés en 2023, 1 022 n’ont tout simplement aucune origine déclarée. Ce flou sur la traçabilité révèle les failles graves d’un système censé être strictement encadré.

Une dépendance massive aux importations extra-européennes

Seulement 29 macaques utilisés en France en 2023 proviennent d’élevages agréés au sein de l’UE — soit à peine 0,94 % du total. Les autres ?

  • 1 619 viennent d’Afrique (52 %)
  • 431 d’Asie (13 %)
  • Et pour 1 022 individus, aucune information n’est disponible sur leur origine géographique ni sur leur génération (captifs ou sauvages)

Un tiers des primates utilisés sont donc entourés d’un véritable brouillard administratif, en totale contradiction avec les promesses de transparence. Notre enquête menée à Maurice a déjà mis en évidence les zones d’ombre de ce commerce international.

Un centre national de primatologie: la mauvaise réponse

Face à cette dépendance, le CNRS envisage la création d’un centre national de primatologie pour produire « la moitié des singes nécessaires aux laboratoires français ». Mais ce projet suscite de vives inquiétudes.

Plutôt que de multiplier les élevages, ne faudrait-il pas faire respecter la réglementation existante, renforcer la traçabilité et surtout investir dans des alternatives éthiques et européennes déjà disponibles ? Ce projet semble faire fi des enjeux scientifiques, éthiques et légaux que soulève l’importation massive de primates. Nous organisons à ce titre un rassemblement unitaire avec nos partenaires le 26 avril prochain à Rousset dans les Bouches-du-Rhône.

Exigeons la fin de l’expérimentation sur les macaques !

Signez la pétition contre l’agrandissement du laboratoire de Rousset et exigez un moratoire immédiat sur l’utilisation des macaques dans les laboratoires.

Pour en savoir plus sur le sort des primates dans l’expérimentation, consultez notre rapport détaillé.