La préfecture de Seine-Maritime a publié un arrêté signant la mort de 1430 renards en moins de six mois. Nous déposons un recours en référé pour les sauver.
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De la fourrure de lapin dans un puzzle «Djeco»: ça suffit !
Ensemble, demandons à la marque de jouets d’arrêter l’utilisation de vraie fourrure !
Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
13.08.2020
Une bande organisée tente de piéger un loup alpin
Faune sauvage
À quelques kilomètres de l’Italie, le massif des Écrins abrite un parc national majestueux, abritant des milliers d’espèces animales, des mammifères, des oiseaux, des insectes… Entre Huez, Briançon et Gap, dans ce lieu protégé, vivent, entre autres, des loups. Et depuis leur retour en France par les Alpes italiennes, ils n’ont cessé d’être dans le viseur des éleveurs, d’élus et de représentants de l’État. Ainsi, un groupe organisé a tenté de piéger pour l’abattre l’un de ces loups, dont le rôle de régulation naturelle est si bénéfique aux écosystèmes de nos montagnes. Nous portons plainte pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer.
Les loups vivant dans le parc national des Écrins n’en finissent plus d’être la proie des éleveurs et braconniers des environs ! Déjà l’an dernier, nous avions déposé plainte contre le « Front de libération du Champsaur » pour « association de malfaiteurs en vue de commettre la destruction d’une espèce protégée et tentative de destruction, en bande organisée, d’une espèce protégée ». Cet été, avec quelques jours d’avance pour fêter ce sordide anniversaire, rebelote.
Pour l’amour de ses « bêtes »… On repassera !
Un éleveur, à la fois exploitant de bergerie, d’une boutique, d’une auberge et de chambres d’hôtes, s’est « dénoncé » lui-même dans la presse :
«Une nuit on a fait une patrouille de guet, avec une brebis vivante en appât. On a attendu pendant douze heures. Rien. On en a eu marre, on a tout rangé dans le fourgon. Et là, on l’a vu : quand on repartait, il était à vingt mètres derrière nous, assis, à nous observer…»
Même la tentative est un délit grave !
Nous avons porté plainte ce 31 juillet pour ces faits, appâter des loups en vue de les abattre est contraire à l’interdiction de destruction des animaux d’espèces protégées, et constitue un délit sanctionné par le code de l’environnement. L’abattage d’un animal d’une espèce protégée est sanctionné par une peine de 2 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende ; celle-ci est doublée lorsque les infractions sont commises au cœur d’un parc national ; et lorsque l’infraction est commise en bande organisée (c’est-à-dire quand elle a été préparée par plusieurs personnes), elle est même punie de 7 ans d’emprisonnement et 750.000 euros d’amende. Le code de l’environnement précise que la tentative est punie des mêmes peines. Il s’agit en effet d’un délit grave.
Un acharnement illégal et contre toute logique
Chaque année, la population lupine se réimplante plus durablement en France, sans qu’aucune attaque sur un humain soit jamais constatée. Pourtant, chaque année, l’État organise le massacre de nombre d’entre eux et ce de manière ascendante, malgré leur protection théorique. Cette année, leur territoire est resté le même et l’augmentation de leur population a ralenti. Nous avons écrit à la ministre de la Transition écologique pour demander la suspension des tirs sur les loups.
En attendant que les loups soient réellement protégés dans notre pays, nous nous battons pied à pied pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer. Les loups ainsi que l’ensemble des animaux des Alpes doivent pouvoir bénéficier de vastes territoires pour vivre libres, et les humains en être heureux ! Notre plainte pour tentative de destruction d’animaux d’une espèce protégée, commise au cœur d’un parc national ou dans une réserve naturelle et en bande organisée, a été envoyée le 31 juillet 2020.
À vie dans une cage de cirque rouge sang : Eliott, le lion blanc mutilé
À vie dans une cage de cirque rouge sang : Eliott, le lion blanc mutilé
À vie dans une cage de cirque rouge sang : Eliott, le lion blanc mutilé
10.08.2020
À vie dans une cage de cirque rouge sang : Eliott, le lion blanc mutilé
Cirques
Depuis la fin du confinement, nous recevons de nombreux signalements de cirques détenant des animaux dans des conditions innommables. Jon, ainsi que Hannah, Patti, Céleste et Marli ne sont pas des cas isolés. Le cirque Amar, resté à Corbas près de Lyon de longs mois, et plus récemment installé à Belley dans l’Ain, a attiré notre attention à divers titres. Il détient un lion blanc : Eliott. Dans les cirques, souvent, les lions ne participent pas au spectacle et ne servent qu’à la reproduction, ce qui est totalement illégal. Tant que les spectacles n’avaient pas repris, le doute subsistait. Mais nos enquêteurs se sont rendus sur place, et nous avons porté plainte.
À chaque visite, la « cage de détente », dans laquelle Eliott et les cinq lionnes exploitées pour le spectacle devraient passer au minimum quatre heures quotidiennes, restait désespérément vide. En mai, en juin, en juillet, à Corbas comme à Belley.
À l’isolement dans une cage brûlante
En ce moment, dans les environs de Lyon, la température frôle les quarante degrés à l’ombre, et les camions sont irrespirables. Ce lion, isolé de son groupe dans une cage, est maintenu en plein soleil sur une plaque de métal brûlante. Des images de la cage de remorque, grillagée sur le haut, minuscule, dans laquelle il est contraint de passer l’intégralité de son temps, le prouvent… Les circassiens disent qu’Eliott est un lion blanc. Difficile de le savoir, car ils le cachent. Et pour cause : il est illégal de détenir un animal sauvage qui ne participerait pas au spectacle.
Une cage de détente désespérément vide
Bien entendu, les dresseurs du cirque Amar plaideront qu’ils profitent de cette cage de détente uniquement quand nous ne sommes pas là, ou sortiront les lions opportunément au moment de la visite de journalistes, pour prouver par l’exception qu’il s’agit d’une règle générale. Mais à Nice (Lechmee) comme à Varès (Baby) ou à Beauvais (10 tigres dans un camion), les animaux ne sortent que pour assurer les intérêts de leurs propriétaires.
Manque de soins, entretien des trafics
La queue coupée, son espace vital restreint à moins du minimum réglementaire, Eliott n’a aucun espoir de voir autre chose de la vie. La route, des parkings et toujours les barreaux des cages. Aux yeux des circassiens, qui gardent des lions dans ces conditions pour leur plus grand malheur, il est utile pour sa semence et uniquement pour cela. Ces animaux sont pour eux la garantie de la pérennité de leur activité, et pour nous un élément de preuve de l’élevage illégal et des trafics de faune sauvage qui ont cours dans notre pays. Mais comment peut-on autoriser la détention dans de telles conditions, d’animaux qui dans la nature sont déjà la cible de toutes sortes de dangers (on se souvient de Cecil)?
Des fauves humiliés… jusqu’à craquer?
Les lionnes, en plus de servir également de reproductrices, doivent se soumettre au moment du spectacle. Combien de coups reçoivent-elles en coulisses pour accepter la domination d’un primate ? L’une d’elles est d’ailleurs particulièrement agressive vis-à-vis du dresseur. Sera-t-elle, comme Chirkane, abattue à la moindre expression de son tempérament naturel ?
Nous nous battons pour que les grands félins du cirque Amar soient arrachés à ce sort terrible, et avons porté plainte afin que ce lion mutilé soit saisi par la justice au plus vite et nous soit confié.
A en croire la DDPP du Rhône, aller dehors, se baigner… est à la convenance d’Eliott et des lionnes ⤵️
Pourtant à chacun de nos passages, la cage de détente était vide, la trappe fréquemment fermée, quant à l’«espace aquatique»?… #CirquesSansAnimaux #WorldLionDay https://t.co/VWEB4tr3LB pic.twitter.com/cT07ytVIfs— One Voice (@onevoiceanimal) August 10, 2020
Le Préfet du Loir-et-Cher autorise la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux
A l’appel de «Nous voulons des coquelicots-Blois» et «EELV41», rassemblement le 13 août 2020 à 15 heures
devant la Préfecture de Blois
Chiens de chasse en Dordogne : le combat continue !
One Voice dépose une nouvelle plainte pour les chiens de chasse et deux ânes détenus par l’éleveur périgourdin maltraitant.
La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
03.08.2020
Loir-et-Cher
La Préfecture du Loir-et-Cher n’exclut pas un retour de Bony et Glasha chez les Poliakov !
Cirques
Depuis nos révélations sur les conditions de détention de Micha, Bony, Glasha, Mina et des autres animaux chez les Poliakov, nous avons déposé quatre plaintes ! Le procès au pénal du couple de dresseurs de cirque devait avoir lieu le 8 avril 2020. À cause de l’épidémie du Covid-19, le confinement a été ordonné et le procès repoussé. En marge de cette procédure et seulement après la mort de Micha, la préfecture du Loir-et-Cher leur a retiré temporairement et en urgence Bony et Glasha. Les dresseurs ont alors attaqué l’arrêté préfectoral au tribunal administratif. Ayant été contraint d’agir sous la pression de nos images, le préfet veut à présent rassurer les dresseurs : ils pourraient récupérer un jour les deux ours. Nous dénonçons ce double jeu ! Bony et Glasha ne doivent pas retomber entre leurs griffes !
Avec des sous, les Poliakov pourraient maltraiter à nouveau Bony et Glasha…
Dans le but que Bony et Glasha leur soient rendus manu militari, les Poliakov ont attaqué l’arrêté de la préfecture du Loir-et-Cher au tribunal administratif d’Orléans, trouvant abusif le retrait des deux ours survivants.
Le préfet, de son côté, soutient au tribunal qu’il était bel et bien urgent de retirer les ours aux Poliakov car ils étaient sans soins et gravement malades et que les exploitants n’avaient pas les moyens de les soigner. Cependant, jamais il ne mentionne les mauvais traitements…
Il maintient également, et c’est le plus grave à nos yeux, que le retrait des deux ours n’est que « temporaire ». Il ajoute que la durée de cette mesure n’est conditionnée que par la réalisation de soins et que les dresseurs puissent prouver qu’ils ont les moyens financiers d’assurer un suivi vétérinaire adapté aux deux ours.
«Cette mesure immédiate était, en application de l’article précité, parfaitement proportionnée et adaptée pour réduire les souffrances des deux ursidés et pallier l’absence de soins et de suivi vétérinaire adéquat, ayant entrainé l’aggravation des pathologies dentaires des deux ursidés et l’apparition d’une tumeur maligne oculaire, pour l’un des ours.»«Quant à la durée de cette mesure qui est conditionnée par la réalisation des soins, d’une part, et la capacité des éleveurs à démontrer qu’ils peuvent assurer un suivi vétérinaire adapté à leurs ours, notamment sur le plan financier, d’autre part, elle est strictement limitée à la nécessité de s’assurer que les animaux captifs ne seront plus laissés sans soins, gravement malades.» Extraits du mémoire en défense de la Préfecture du Loir-et-Cher
À la préfecture du Loir-et-Cher, service minimum pour les animaux…
Autrement dit, le couple ne devrait pas s’inquiéter, le placement n’est que provisoire ! Dès qu’il en aura à nouveau les moyens, il pourra recommencer à exploiter et maltraiter Bony et Glasha ! Mais cette fois-ci, le bâtiment des ours sera devenu une forteresse infranchissable à leurs défenseurs.
Les autorités jouent donc un sombre jeu. Les services vétérinaires préfectoraux n’ont ordonné de sortir les deux ours malades des geôles infâmes des Poliakov que sous la pression, et a minima. Sans nos plaintes, rien n’aurait été fait pour les ours du côté de la préfecture ! Et sans les preuves accablantes en images, pas de plainte. Car les conditions de détention et l’aspect physique de Micha, Bony et Glasha, jugés acceptables lors des inspections vétérinaires passées, n’ont plus dupé personne. On a l’impression que pour la préfecture, l’important est de sauver la face coûte que coûte. Sinon, elle aurait pris les choses en main de son propre chef et pour tous les animaux !
Les éléments opposant la préfecture du Loir-et-Cher et les tortionnaires donnent un aperçu de l’attitude des autorités, qui cherchent désespérément à se donner le beau rôle et à échapper à leurs responsabilités. Jamais nous ne permettrons que Bony et Glasha retournent dans ces geôles infâmes sans réagir ! Nous serons présents à l’audience pour les défendre.
2020-2021 sans chasse à la glu ? Si les chasseurs attaquent, ils nous trouveront à nouveau sur leur chemin
Suite à nos recours, la Cour de justice européenne s’est positionnée et
Barbara Pompili envisage de mettre fin à la chasse à la glu cette année ! Si les chasseurs
contre-attaquent, nous serons encore sur leur chemin.
Lettre à Gérald Darmanin
Lettre à Gérald Darmanin
Lettre à Gérald Darmanin
28.07.2020
Lettre à Gérald Darmanin
Cirques
A la suite de multiples cas de cirques se mettant à une activité de parcs zoologiques sans le moindre agrément, mettant en danger les animaux ainsi que le public, nous écrivons au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
Monsieur Gérald Darmanin
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 Paris Cedex 08
Vannes, le 15 juillet 2020
Objet : Rappel aux préfets pour l’application de la règle de droit en matière de bien-être animal et d’exploitation d’établissements détenant de la faune sauvage captive.
Monsieur le Ministre,
Notre association constate avec stupéfaction que de plus en plus d’établissements mobiles présentant au public des animaux d’espèces non domestiques tels des éléphants, des tigres, des lions ou même des singes, se livrent à une nouvelle activité de parc zoologique en dépit des agréments préfectoraux dont ils sont titulaires et qui ne permettent pas une telle activité.
Les visites de « ménageries » sont en effet autorisées pour les structures mobiles dans la limite de sept jours par an, au-delà desquels les établissements sont considérés comme des structures fixes et sont donc soumis à une réglementation spécifique avec des obligations renforcées en termes de sécurité, de bien-être animal, de sensibilisation du public et d’objectif de conservation des espèces.
Le cirque Medrano a ainsi ouvert sa base technique au public sous le nom de « Jungle Park ». De mai à septembre, les visiteurs peuvent « admirer » les animaux exhibés (lamas, chevaux, tigres, lions et éléphants) tout en profitant d’autres activités pour les enfants. L’établissement, qui se présente comme « un parc animalier et un parc de jeux gonflables pour enfants », ne respecte en rien les règles afférentes à une telle activité.
De la même façon et dans ces mêmes structures itinérantes fleurissent sur le territoire national des activités de « soigneurs d’un jour » qui permettent aux visiteurs, y compris des enfants, de s’approcher d’un hippopotame, d’un éléphant ou d’autres animaux dans des conditions illégales et inacceptables tant pour l’animal concerné que pour le public mis ainsi en danger.
Les visiteurs du « Centre de protection des Tigres » de Rémy Demantes à Dampierre-en-Burly ont ainsi la possibilité de toucher et de nourrir les animaux, parfois même des bébés tigres. Ces petits sont prématurément séparés de leur mère à chaque génération, pour être exploités. Cette maltraitance a des conséquences délétères sur leur bien-être physique et psychologique à long terme.
Notre association a dénoncé ces faits auprès des différentes préfectures des départements concernés, sans succès.
Les individus détenus par ces établissements ne connaissent donc aucun répit et sont exploités toute l’année, même lorsqu’ils sont censés récupérer des mois d’itinérance, si éprouvants.
Ces situations illustrent une fois encore que ces animaux sont considérés avant tout comme des opportunités financières par leurs propriétaires, qui n’hésitent pas à les exhiber continuellement au détriment de leur bien-être.
Ces animaux appartiennent à des espèces sauvages qui sont en train de disparaître dans la nature. En captivité dans notre pays, ils supportent une cruauté au quotidien, sans aucune possibilité de retraite pour des individus parfois très âgés.
C’est la raison pour laquelle nous vous saisissons de cette question qui fait écho à différentes problématiques majeures d’ordre public, parmi lesquelles des enjeux environnementaux, ainsi que de bien-être pour ces animaux.
Vous remerciant de l’attention que vous avez portée à cette lettre, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de toute notre considération.
Muriel Arnal
Présidente de One Voice
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
27.07.2020
Six taureaux torturés jusqu’à la mort: la corrida reprend
Exploitation pour le spectacle
Nos enquêteurs ont rapporté des images de la première corrida de l’année depuis la Covid-19. Six taureaux ont perdu la vie dans d’incommensurables souffrances, sous les coups de jeunes toreros à peine sortis de l’école.
La corrida, c’est la torture devant un public de tous âges, d’animaux rendus quasi inoffensifs, suivie de leur mise à mort systématique. Hier, le 26 juillet 2020, avait lieu la première novillada depuis la sortie du confinement en France. Nos enquêteurs s’y sont rendus et ont rapporté des images d’une violence effarante. Les aficionados ont pu oublier le coronavirus en se réjouissant du massacre de six taureaux par des jeunes à peine adultes.
Première novillada de l’année
Car une novillada, c’est l’une des premières corridas de jeunes toreros, tout juste sortis d’une école de tauromachie face à de jeunes taureaux. L’an dernier, nous avions infiltré celle de Nîmes et montré à tous comment on apprend, parfois sous la contrainte, à des enfants à tuer des veaux apeurés.
Taureaux, chevaux, tous perdants dans l’arène
Si les chevaux voyaient le taureau, la violence, le sang, ils se cabreraient et fuiraient. Mais ils sont dressés pour suivre aveuglément les ordres des picadors, qui les emmènent au-devant du danger. Les yeux cachés, ils n’ont d’autre choix que d’obéir sous peine d’être rudoyés. C’est ainsi que ces humains aiment les animaux : soumis et dociles, utilitaires. Qu’ils reçoivent les coups des taureaux luttant pour survivre ou de leurs cavaliers, les chevaux sont, eux aussi, perdants à la corrida.
Parfois à six contre un, armés et organisés, ils humilient et tuent…
Cette année, rien n’a changé. La cruauté, une fois de plus, s’est montrée au grand jour. Six taureaux ont perdu la vie coup sur coup sous les « hourras » et les « bravos ». Mutilés, vidés d’une grande partie de leur sang… dans la terreur et le désespoir, avant que leurs cadavres soient traînés tout autour de la piste, pour assouvir le goût du sang de ces assoiffés de violence gratuite.
Notre enquêteur sur place analyse :
«Les taureaux refusent de se battre. Ils fuient l’affrontement. Ils ne font que réagir aux stimulations des humains qui les entourent, les amenant à un acte de combat. Mais c’est uniquement motivé par la peur : ils n’ont d’autre choix que celui-là. Se défendre et répondre à une effroyable douleur.»
Il ne manquerait plus que ce soit sale…
L’un après l’autre, ils tenteront de fuir, puis acculés, provoqués de toutes parts, ils seront forcés d’avancer dans le piège pervers tendu par ces primates humains, et mourront dans d’incommensurables souffrances. Où est la Culture dont parlent nos ministres, dans cette « tradition » perverse qu’est la jouissance de voir mourir un être à petit feu de la pire manière ?
La puntilla, sorte de poignard à lame courte et large, enfoncée entre les deux cornes puis secouée dans le crâne de ces pauvres êtres condamnés, sonnera paradoxalement le glas de leur souffrance. Pendant l’ultime tour de piste, les crottes seront ramassées : il ne faudrait pas que le sol soit sale pour la mise à mort suivante…
Pour manifester votre volonté de mettre fin à la corrida dans notre pays et fermer les écoles taurines pour ne plus que des enfants soient poussés à tuer, partagez nos images d’enquête et signez notre pétition !