One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !
10.11.2020
One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot : victoire !
Exploitation pour la Mode

À la suite de l’audience du 13 octobre dernier au tribunal administratif de Besançon, nous avons obtenu gain de cause : l’autorisation d’agrandir l’élevage de Montarlot délivrée par la préfecture de la Haute-Saône a été annulée. L’heure n’est plus à l’agrandissement mais à la fermeture immédiate des quatre dernières fermes à fourrure. Vivre encagé, être gazé pour les “besoins” de l‘industrie de la mode ou pour cause de pandémie… Plus aucun vison ne doit naître dans ces élevages.

L’arrêté émis par la préfète de la Haute-Saône en décembre 2017 autorisant l’éleveur à augmenter la capacité de sa ferme à fourrure pour passer de 2000 à 7700 animaux est annulé. Les conclusions de l’association française des éleveurs de visons ont été considérées comme irrecevables.

Une décision qui tombe à point nommé

Outre les preuves que nous avons apportées au tribunal, démontrant que cet arrêté préfectoral n’était pas conforme, aujourd’hui l’heure est à la fermeture de ces élevages. Fermeture qui ne peut plus attendre en France non plus.

«J’ai demandé aux services du ministère de procéder aux contrôles de l’ensemble des élevages de visons d’Amérique en France. Je mettrai en œuvre les suites nécessaires si des manquements ou des irrégularités sont constatés.»Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, répondant à nos inquiétudes sur les élevages de visons en France dans un courrier daté du 27 octobre

Car les visons dans les fermes à fourrure sont eux aussi victimes du Covid19 partout dans le monde et le virus mute en eux, risquant de rendre tout futur vaccin inopérant chez l’humain. Il est urgent d’agir avant que le problème se présente en France.

 

 

Nous nous réjouissons de cette décision de justice et sommes impatients de voir l’ensemble des fermes à fourrure fermer dès cette année. Les décisions politiques doivent être actées, y compris si cela veut dire accélérer le calendrier annoncé.

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret

Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret
06.11.2020
Covid-19 dans les élevages de visons : un massacre très concret
Exploitation pour la Mode

Bien contre leur gré, les visons des fermes à fourrure propagent le SARS-CoV-2 et participent à une inquiétante mutation du virus. Les abattages massifs ont commencé. Le Danemark, notamment, a décidé de gazer au plus vite l’ensemble des animaux. Alors que les cas de contamination se multiplient, nous demandons à notre gouvernement de ne pas attendre l’extrême limite pour prendre le problème en main. Et de procéder à la fermeture des quatre derniers élevages français pour mettre un terme à l’horreur.

C’est une hécatombe. Le Danemark, premier producteur mondial de fourrure de vison avec ses 1137 élevages, a annoncé, mercredi 4 novembre, la « destruction totale » de ses « troupeaux ». Concrètement, ce sont entre 15 et 17 millions d’individus qui vont être gazés. Le massacre a déjà commencé et des dizaines de milliers de visons ont été exterminés à la chaîne dès que le pays a identifié, en début d’été, les premiers cas d’animaux porteurs du SARS-CoV-2 dans trois de ses fermes du nord du Jutland. Depuis, l’épidémie n’a cessé de s’étendre au sein des élevages de cette région et les « mesures » pour tenter de la contenir se sont intensifiées : abattages de plus en plus massifs des animaux malades comme en bonne santé, dans tous les établissements infectés par la Covid-19, ainsi que ceux se trouvant dans un rayon de 7,8 kilomètres.

Il n’en restera plus un

Mercredi 4 novembre, le Danemark est encore passé à la vitesse supérieure : tous les visons seront tués le plus rapidement possible « par mesure de précaution ». Une décision radicale que la Première ministre scandinave, Mette Frederiksen, a justifiée lors d’une conférence de presse, en expliquant que le virus avait muté chez ces animaux et qu’il avait été transmis à douze humains, avec une sensibilité diminuée aux anticorps. Dans ce contexte, elle dit craindre que le développement mondial de vaccins devienne beaucoup moins efficace, voire inutile.

 

Ils auraient dû être gazés pour la vanité de l’industrie de la mode, ils l’ont été pour cause de #COVID19… Au Danemark, la réalité crue des élevages de visons pour la fourrure s’étale sous nos yeux: des milliers de cadavres, des vies annihilées. L’horreur totale! #StopFourrure pic.twitter.com/TgsLxSz4wB

— One Voice (@onevoiceanimal) November 2, 2020

 

Un problème international

Si la tragédie qui se déroule au Danemark frappe les esprits en raison de son ampleur, ce n’est pas la première. Depuis le début de la pandémie, de nombreux pays d’Europe, et également hors de l’Union européenne, font face à la propagation du SARS-CoV-2 chez les visons d’élevage, probablement contaminés par les personnes travaillant à leur contact. C’est aux Pays-Bas que les premiers cas ont été détectés dès avril 2020. Et là aussi, des mesures drastiques ont été instaurées pour la contrer : 2 723 904 visons ont été tués. Parallèlement, USA, Espagne, Suède et Italie ont également enregistré leur lot de malades et de morts, avec souvent des politiques d’abattage à la clé.

Et en France ?

Cela ne doit plus durer ! Face à ces charniers gigantesques, il faut réagir ! Les images de ces cadavres empilés par millions serviront-elles au moins à sensibiliser l’opinion publique et les gouvernements sur l’horreur de l’industrie de la fourrure ? Ces malheureux visons étaient, de toute façon, condamnés à périr tôt ou tard de la même ignoble manière, et à finir transformés en cols de manteau ou autres apparats. Nous ne cessons de dénoncer le calvaire enduré par ces animaux sacrifiés au nom des lubies d’une mode sans conscience. Nos enquêtes à répétition, dont la dernière remonte au mois d’août, à l’appui. Aujourd’hui, il y a péril en la demeure d’un point de vue sanitaire aux portes de la France. Cet argument va-t-il accélérer la prise de conscience ? Nous comptons sur l’État pour faire procéder à des tests et à la fermeture immédiate de ces établissements. Il en va de la santé publique mais aussi de l’éthique, qui commandent toutes deux de ne plus faire naître aucun vison en France.

Victoire ! Dans le Jura, les blaireaux ne seront pas tués au printemps ni à l’été prochain !

Victoire ! Dans le Jura, les blaireaux ne seront pas tués au printemps ni à l’été prochain !

Victoire ! Dans le Jura, les blaireaux ne seront pas tués au printemps ni à l’été prochain !
05.11.2020
Victoire ! Dans le Jura, les blaireaux ne seront pas tués au printemps ni à l’été prochain !
Animaux sauvages

La période complémentaire de la chasse des blaireaux vient d’être retirée de l’arrêté publié par la préfecture du Jura à la suite de notre recours déposé au tribunal administratif de Besançon ! C’est une grande victoire, qui intervient bien avant que les blaireaux ne soient abattus !

Photo : Nathalie Hausser CC BY-NC-ND 2.0

La période complémentaire de chasse des blaireaux permet que la saison de la chasse autorisée soit encore plus longue et du coup plus meurtrière. C’est donc extrêmement satisfaisant de savoir que les petits à peine nés et les familles de blaireaux pourront bénéficier de quatre mois de répit, et que beaucoup seront ainsi épargnés.

Il n’y a pas de raison valable justifiant la régulation des blaireaux en France. Pas plus que chez nos voisins outre-Manche et ailleurs en Europe qui interdisent cette chasse.

«Le blaireau est classé dans l’annexe III “espèces de faune protégées dont l’exploitation est réglementée” de la Convention de Berne et il jouit d’une protection légale dans la plupart des pays européens : Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Italie, Portugal, Grèce, Danemark.»Mémoire de l’association One Voice (extrait)

Notre équipe juridique a soulevé, de plus, un vice de procédure et ajouté qu’ « aucune donnée n’est fournie ni sur l’état des populations de blaireaux dans le département du Jura ni sur l’impact des prélèvements sur lesdites populations. »

Pourquoi, dès lors, s’en prendre à ces animaux sociables et pacifiques ? Pourquoi creuser des tranchées profondes dans la forêt au détriment de la nature ? Notre enquête en infiltration chez des veneurs sous terre à l’ouverture de cette période complémentaire dans les Hauts-de-France, diffusée en mai 2020, avait montré à quel point ces actes de chasse étaient cruels.

Le préfet du Jura l’a écrit noir sur blanc dans son mémoire en réplique : c’est parce que nous avons déposé un recours en annulation qu’il a effectué ce retrait de son arrêté.

« Dans le cadre de l’examen approfondi de la requête de l’association ONE VOICE, il m’est apparu que la note de présentation mise à disposition du public préalablement à la signature de l’arrêté du 26 juin 2020 ne satisfaisait pas entièrement aux exigences fixées par l’article L. 123-19-1 du Code de l’environnement en ce sens qu’elle ne précisait pas suffisamment les objectifs et le contexte relatifs à l’ouverture envisagée d’une période complémentaire pour l’exercice de la vénerie du blaireau.

J’ai ainsi décidé, alors que l’insuffisance de cette pièce pourrait être de nature à priver le public d’une garantie, de retirer de mon arrêté initial du 26 juin 2020 la disposition instituant une période complémentaire pour l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau du 1er mai à l’ouverture générale de la chasse.
»Mémoire du préfet du Jura (extrait)

En attendant d’autres victoires, n’hésitez pas à signer et à partager notre pétition #JAimeLesBlaireaux !

Arrêté modifiant l’arrêté n°2020-06-25-003 du 26 juin 2020 modifié relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2020-2021 dans le département du Jura.

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Non à la chasse par dérogation pendant le reconfinement

Non à la chasse par dérogation pendant le reconfinement

Non à la chasse par dérogation pendant le reconfinement
03.11.2020
Non à la chasse par dérogation pendant le reconfinement
Animaux sauvages

Depuis l’annonce du reconfinement, Willy Schraen ne cesse de « harceler » le ministère de la Transition écologique, afin de parvenir par tous les moyens à outrepasser les règles qui s’appliquent à tout un chacun. Comme à chaque fois qu’une objection est faite à leur loisir mortifère, les lobbyistes et représentants de la Fédération nationale des chasseurs cherchent à obtenir des passe-droits. Nous écrivons au ministère pour nous inscrire en faux contre sa décision de les leur accorder.

Un lobby qui ne cesse d’obtenir des passe-droits

L’exception qui permet aux chasseurs de sortir de chez eux en dehors des cas autorisés par la réglementation en vigueur a été obtenue après avoir essuyé le refus d’une «heure de détente cynégétique » dans un rayon d’un kilomètre autour de chez soi.

C’est bien le signe que pour les chasseurs, quelque justification que ce soit aurait fait l’affaire pour continuer à tuer. Ils ne sont pas mus par le désir de rendre un quelconque service au public, mais bien par le plaisir de faire couler le sang des animaux.

 

“Sentinelles sanitaires”, “heure de détente cynégétique”… Les publications WTF du patron des chasseurs !
Si Willy n’existait pas, il faudrait l’inventer (ou pas). #LaChasseUnProblèmeMortel pic.twitter.com/zqiGiWUzkE

— One Voice (@onevoiceanimal) October 31, 2020

Une circulaire ministérielle qui élargit des prérogatives préexistantes

Le 31 octobre, une circulaire du ministère de la Transition écologique a demandé aux préfets des départements «la mise en œuvre de dérogations au confinement en matière de régulation de la faune sauvage et de destruction d’espèces animales susceptibles d’occasionner des dégâts».

Ainsi, le ministère entretient une confusion entre deux pratiques distinctes : celle de «régulation», et celle de «destruction». La chasse (de régulation) vient donc s’ajouter à une pratique (de destruction) qui était déjà autorisée en temps de confinement, sur autorisation administrative en cas de dégâts.

 

«L’heure de détente cynégétique» demandée par @WillySchraen n’ayant pas eu de succès, c’est la fumeuse “régulation” des animaux qui a fait mouche. @Ecologie_Gouv, ce boniment du pompier pyromane est pourtant facile à contrer… #LaChasseUnProblèmeMortel https://t.co/tPgjAEx0zn

— One Voice (@onevoiceanimal) November 1, 2020

Une inégalité entre les Français

En cette période douloureuse pour tant d’entre nous, la solidarité et la décence devraient primer sur le plaisir destructeur et les intérêts futiles des chasseurs. Un tel passe-droit est la consécration du privilège d’une toute petite catégorie de la population, qui ne concède aucun sacrifice sur son temps de loisir, y compris pour protéger autrui.

Nous écrivons ce jour à la ministre et à sa secrétaire d’État chargée de la biodiversité, afin de faire modifier cette circulaire : les forêts, les prairies et leurs hôtes appartiennent au patrimoine commun de la nation et les «non-chasseurs», qui sont majoritaires, ont le droit dans la limite imposée d’un kilomètre, de pouvoir se promener en toute quiétude et harmonie avec la nature.

 

 

 

 

Combats de chiens sur Instagram: stop à l’influence!

Combats de chiens sur Instagram: stop à l’influence!

Combats de chiens sur Instagram: stop à l’influence!
26.10.2020
République Démocratique du Congo
Combats de chiens sur Instagram: stop à l’influence!
Animaux familiers

Signalé à de nombreuses reprises, le compte dogman_business243 sur Instagram diffuse depuis Lumumbashi en République Démocratique du Congo des combats de chiens, leur entraînement à l’attaque et au mordant, et propose même des chiots à la vente. Joignez-vous à nous, réclamons que les réseaux sociaux agissent!

Les trafics de chiens doivent être mieux contrecarrés, bien entendu, et les chiens, mieux protégés, y compris en France. Mais quand ils ont lieu hors de France, l’une des choses que nous pouvons faire est au minimum de signaler les comptes incriminés. Les animaux ont droit au respect, l’exposition de la violence doit trouver ses limites.

Des chiots dressés à tuer

Dès leur naissance, ces chiens ne sont confrontés qu’à la violence. Ils seront encouragés à tuer, recevront blessure sur blessure des mois et des années durant et mourront dans d’indicibles souffrances.

Les chiens n’ont pas à servir d’arme par destination, ni de « chair fraîche » pour que les tendances sadiques de ces éleveurs trouvent à se satisfaire du spectacle du sang qui coule. L’argent des paris sur la mort de tel ou tel est une manière immorale de prospérer.

 

Attention le contenu ci-dessous est violent.

Voir cette publication sur Instagram

C’est ma religion!!!

Une publication partagée par @ dogman_business243 le 18 Oct. 2020 à 1 :43 PDT

Les réseaux sociaux ne peuvent rester indifférents

Il est grand temps que les réseaux sociaux, notamment ici Instagram, fassent le ménage au sein des comptes qu’ils hébergent, en bannissant ceux qui font l’apologie de la maltraitance et de la cruauté. La prise en compte des signalements est un minimum sur lequel ils ne doivent faire aucun compromis. En tout cas, nous ne transigerons pas sur ce point.

Pour signaler ce compte et ses publications, cliquez sur les trois petits points à droite de son nom, puis choisissez : «Signaler un utilisateur» / «contenu inapproprié» / «Violence ou organisations dangereuses» / «Maltraitance sur animaux» / Envoyer le signalement

Première Journée mondiale des kangourous le 24 octobre 2020: appel à un moratoire national en Australie contre le commerce de leur massacre

Première Journée mondiale des kangourous le 24 octobre 2020: appel à un moratoire national en Australie contre le commerce de leur massacre

Première Journée mondiale des kangourous le 24 octobre 2020: appel à un moratoire national en Australie contre le commerce de leur massacre
23.10.2020
Première Journée mondiale des kangourous le 24 octobre 2020: appel à un moratoire national en Australie contre le commerce de leur massacre
Animaux sauvages

Un sondage effectué en Nouvelle-Galles du Sud (NGS) en Australie, montre qu’une majorité écrasante de citoyens soutient la protection des kangourous contre la chasse commerciale. One Voice soutient la première Journée mondiale des kangourous et joint l’appel de ses partenaires à l’arrêt de leur massacre pour le commerce de leur chair et de leur pelage.

Crédit photos: Kangaroos Alive

Le kangourou, l’une des icônes les plus reconnaissables et renommées d’Australie à travers le monde, disposera de sa propre journée internationale de célébration avec, ce samedi 24 octobre, la toute première Journée mondiale des kangourous, dont One Voice est partenaire.

En Australie, les kangourous considérés comme des animaux nuisibles…

Mick McIntyre, le cinéaste d’investigation à l’origine du documentaire controversé primé en 2019 Kangaroo: A love-hate story  (dont One Voice avait organisé deux séances en avant-première en France en 2018 à Paris et Strasbourg) et co-fondateur de Kangaroos Alive, a contribué à l’instauration de la Journée mondiale des kangourous. Il déclare :

«Le samedi 24 octobre marque la toute première Journée mondiale des kangourous. Cette Journée a pour but d’élever le statut de ces icônes australiennes très appréciées en appelant à leur protection par la loi. Malheureusement, les kangourous sont souvent plus aimés à l’extérieur de notre pays qu’à l’intérieur, car beaucoup d’Australiens les considèrent depuis longtemps comme des ‘‘nuisibles’’ pour les agriculteurs. »«C’est fantastique d’assister au changement des mentalités, reflété dans les dernières statistiques de l’Animal Justice Party. Les kangourous n’ont pas à être tués pour fabriquer des chaussures de foot ou finir en saucisses ou aliments pour animaux. Il s’agit là d’un moment décisif pour notre icône nationale. Allons-nous NOUS LEVER et rejoindre le mouvement international croissant contre la chasse cruelle et barbare des kangourous, ou allons-nous NE RIEN FAIRE et laisser ces atrocités continuer ? »

Des soutiens de poids

Le légendaire joueur de cricket et défenseur des animaux Jason ‘Dizzy’ Gillespie rejoindra l’association à but non lucratif Kangaroos Alive dédiée au traitement éthique des kangourous ainsi que l’Animal Justice Party, ralliant le soutien du monde entier à un moratoire sur le massacre commercial des kangourous – lequel se poursuit en dépit de l’impact inconnu sur cette espèce des incendies de l’ « Été Noir », considérés comme l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire moderne. Grâce à la mobilisation du public nous avions pu soutenir les associations locales.

Gillespie a déclaré :

«Le monde a regardé cet été avec horreur brûler notre beau pays, éprouvant de l’amour pour sa précieuse faune dont les kangourous font partie. Le désastre a atteint des proportions que cette génération n’avait jamais connues. Les kangourous sont une espèce indigène, ils appartiennent à notre terre. Comment pouvons-nous permettre que leur chasse commerciale se poursuive alors que l’impact réel de cette catastrophe demeure inconnu ? Le kangourou est un animal élevé au rang d’icône nationale. Il a besoin d’être protégé par la loi, comme l’ensemble des oiseaux, reptiles, amphibiens et mammifères indigènes.» «Les mauvais traitements infligés à la faune présente sur les armoiries de notre pays sont une honte nationale. Il est temps de nous lever et de montrer au monde entier que les Australiens se soucient de la protection des kangourous. Rejoignez-moi sur worldkangarooday.org afin d’appeler le gouvernement fédéral à cesser les tueries et d’exiger une évaluation scientifique de l’impact des incendies sur notre icône nationale.» a poursuivi Gillespie.

Un sondage sans appel, en faveur de l’arrêt du massacre des kangourous

La décision de protéger les kangourous de la chasse commerciale est soutenue par la majorité des résidents de la NGS, a révélé une nouvelle enquête menée par l’Animal Justice Party de cet État qui est celui où l’on massacre le plus de kangourous à l’échelle nationale.

L’étude, sondant plus de 1000 résidents de la NGS a confirmé que la majorité d’entre eux (74%) pensait que le gouvernement de la NGS devrait faire un dénombrement de la population de kangourous ainsi qu’une évaluation scientifique de l’impact des incendies sur les kangourous et autres animaux sauvages, tandis que seulement 15% étaient d’accord pour que la chasse des kangourous continue.

Malgré les feux de brousse de l’« Été Noir », le quota de « prélèvement » des kangourous décidé par le gouvernement de la NGS pour 2020 est encore plus élevé que 2019.

L’Honorable Mark Pearson MLC, de l’Animal Justice Party, a déclaré :

«Une nouvelle enquête menée chez plus de mille résidents de la NGS a confirmé que la majorité d’entre eux (74 %) estime que le gouvernement de la NGS doit procéder au dénombrement des kangourous ainsi qu’à une évaluation scientifique de l’impact des incendies sur les kangourous et les autres animaux sauvages, tandis que 69 % pensent que le gouvernement doit suivre l’exemple de Victoria en appliquant un moratoire sur le massacre des kangourous à la suite des récents incendies. Seuls 15 % jugent que la chasse aux kangourous doit continuer. 17 % des répondants ont déclaré pour leur part n’être pas sûrs de leur réponse. »

M. Pearson a affirmé qu’un moratoire national sur la chasse commerciale des kangourous pour les protéger légalement était nécessaire afin de garantir le rétablissement de leur population.

La croyance selon laquelle les kangourous pullulent et doivent donc être abattus est sans fondement puisqu’il n’existe aucune étude récente sur la taille de leur population.

«J’invite tous ceux qui invoquent ce préjugé comme excuse pour tuer à faire la preuve de ce qu’ils avancent. Conduisez-moi dans les endroits où les kangourous soi-disant prolifèrent, parce que je n’en ai vu aucun jusque-là – pas avant ces incendies, et encore moins depuis.» a ajouté Pearson.

Chacun d’entre nous peut signer la pétition (et publier un selfie avec les oreilles de kangourous) pour demander un moratoire sur le massacre commercial des kangourous à cette adresse : https://www.worldkangarooday.org/

Betty et Mambo, deux éléphants asphyxiés dans le camion de cirque des Casselly

Betty et Mambo, deux éléphants asphyxiés dans le camion de cirque des Casselly

Betty et Mambo, deux éléphants asphyxiés dans le camion de cirque des Casselly
22.10.2020
Hongrie
Betty et Mambo, deux éléphants asphyxiés dans le camion de cirque des Casselly
Cirques

L’un des fils Casselly, acrobate et dresseur, multiplie les vidéos avec des éléphants détenus par le cirque allemand sur les réseaux sociaux, donnant l’impression d’une « complicité » entre les animaux et lui. Mais la réalité est tout autre, et nous venons d’en avoir une énième démonstration tragique. Avec la mort par suffocation de Mambo et Betty en Hongrie à la fin du mois de septembre, la famille Casselly a toujours plus de sang sur les mains.

Betty, ballotée de violence en violence

Avant d’arriver chez les Casselly, Betty était détenue par Mario Masson, lequel maintient actuellement dans une usine désaffectée de l’Oise, derrière des voitures d’occasion à vendre, dix tigres à l’intérieur d’un camion. À l’époque du cirque Maximum, quand elle avait la vingtaine, elle fut témoin du décès de son amie Tatcha, dans le camion qui les menait quotidiennement de ville en ville. Tatcha mourut à ses pieds, dans la remorque, des suites d’une longue agonie, sans avoir bénéficié d’aucune assistance. Par la suite, Masson fut accusé de mauvais traitements sur Betty qu’il avait frappée à coups de pique. Il fuit alors les Pays-Bas pour la France afin d’échapper à la justice néerlandaise. Une fois sur place, il se débarrassa de la jeune éléphante en la vendant à un « confrère » dresseur, Casselly.

Mambo, surexploité été comme hiver

Mambo, quant à lui, a été capturé dans la nature en 1983 alors qu’il vivait libre avec les siens. Ses parents ont probablement été massacrés à ce moment-là (c’est souvent le cas lors des captures). Puis, comme tout éléphanteau destiné au dressage, il a subi brutalité sur brutalité pour être soumis à loisir. Depuis des années, il figurait fréquemment dans les innombrables vidéos d’acrobaties et de dressage du fils Casselly sans jamais être nommé.

Nous avions également dénoncé celle où il tire un traîneau d’enfants dans la neige, sous les coups d’ankus. Il avait alors déjà les pattes déformées à cause de ces interminables périples sur la route enfermé dans le camion, et des numéros indigents qui font tant de mal aux membres fragiles de ces grands marcheurs. Quand on sait aussi combien la peau des éléphants est délicate et que l’on réfléchit une minute au climat dans lequel ces animaux évoluent naturellement… on ne peut que souffrir par procuration.

Encore une image respectueuse ET pédagogique: un éléphant sous la neige tirant des enfants sur un traîneau. Cela s’appelle de la cruauté. C’est en Allemagne. Il est temps que l’Europe n’autorise que des #CirquesSansAnimaux. #ReutlingerWeihnachtszirkus pic.twitter.com/p8KLnMtgsZ

— One Voice (@onevoiceanimal) January 6, 2019

Que s’est-il passé ? Nous exigeons une enquête !

Deux trompes cherchant le moindre courant d’air frais, et l’oxygène à tout prix !
À 36 ans, Betty a disparu de cette terre, sans au revoir. Elle avait le même âge que Baby et Samba. Mambo s’est éteint à ses côtés. Deux doux et tristes géants s’en sont allés.

Combien de temps Mambo et Betty ont-ils suffoqué à l’arrière du camion ? Se sont-ils endormis sans avoir conscience qu’ils ne se réveilleraient plus? Ou ont-ils barri des heures pour appeler à l’aide? Que s’est-il passé exactement? Les circassiens ont-ils préféré – comme a menacé de le faire dans les médias Solovitch Dumas avec les fauves qu’il détient – tuer ces deux grandioses animaux plutôt que de s’en séparer?

Nous ne le saurons peut-être jamais, puisqu’aucune enquête n’a été menée, et pour cause : le cirque n’a même pas évoqué sa tristesse de les avoir perdus.

Voici à quoi se résume la vie d’un éléphant captif d’un cirque en Europe en 2020 ! Être né libre, subir les pires traitements et mourir dans la plus grande indifférence de ses tortionnaires. En tout cas, nous ne laisserons pas une fois encore des éléphants disparaître sans avoir remué ciel et terre pour eux ! Afin que toute la lumière soit faite sur ce qu’il s’est passé, signez la pétition exigeant une enquête !

Expérimentation animale : sauvons les singes de Maurice !

Expérimentation animale : sauvons les singes de Maurice !

Expérimentation animale : sauvons les singes de Maurice !
16.10.2020
Ile Maurice
Expérimentation animale : sauvons les singes de Maurice !
Expérimentation animale

Nous venons de l’apprendre : Biosphere Trading LTD, située à Maurice, veut multiplier par dix la capacité d’élevage de sa ferme de singes destinés aux laboratoires et passer de 800 à 7 500 primates en captivité. Cette entreprise de la honte a également demandé l’autorisation de capturer les primates dans la nature pour les livrer à l’expérimentation. Ensemble, écrivons aux autorités mauriciennes pour que l’horreur cesse !

Ce sont nos proches cousins et ils vivent dans une détresse indicible. Élevés dans des cages, entassés dans des entrepôts-usines de l’île Maurice, ces primates n’ont jamais connu la vie dans la nature à laquelle, pourtant, ils appartiennent. Leur destin est cruel : nés en captivité, ils sont destinés aux laboratoires et acheminés dans les soutes à bagages des compagnies aériennes telle Air France, comme de vulgaires marchandises. La République de Maurice est l’un des plus gros exportateurs mondiaux de primates. En 2019, les entreprises d’élevage mauriciennes ont ainsi exporté des milliers d’animaux vers des laboratoires aux États-Unis, au Canada, en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Au mépris des lois

Non contente de détenir les singes dans des conditions inhumaines, la société Biosphere Trading LTD veut augmenter ses cadences infernales, passer de 800 à 7500 primates en captivité, mais aussi obtenir l’autorisation des autorités mauriciennes de capturer des individus dans la nature, au mépris de leurs droits fondamentaux. Enlever les singes de leur habitat, les arracher à leur groupe ou à leur famille est à la fois cruel et illégal. Appliquée depuis 2013, une directive de l’Union européenne le reconnaît : la capture de primates est particulièrement stressante pour les animaux concernés. Si cette directive vise à y mettre fin, à l’île Maurice, le risque est bien réel.

Mobilisons-nous !

En mai dernier, notre campagne avec nos partenaires Action For Primates et Animal Rights Foundation a porté ses fruits. À la suite de nos actions, la compagnie aérienne Astral Aviation a cessé le transport aérien international de singes venant de la République de Maurice pour les laboratoires d’expérimentation animale. Elle a décidé de ne plus participer à la cruauté et à la souffrance.
Nous avons gagné une bataille, mais aujourd’hui, le combat continue. Pour sauver ces animaux de la barbarie :

  • demandons ensemble au gouvernement mauricien de refuser cette extension.
  • demandons ensemble de refuser l’autorisation de capture de singes dans la nature.

Merci de continuer à soutenir notre campagne avec Action for Primates en contactant le gouvernement mauricien pour les exhorter d’arrêter ces expéditions :

Exemple de lettre à télécharger ici

Message pour Twitter:

Avec @onevoiceanimal, @Action4Primates, #ProgressScienceMauritius, je vous demande, @JugnauthKumar, de refuser que Biosphere Trading agrandisse ses installations et capture des singes pour les livrer à l’#ExpérimentationAnimale! @GovMauritius @SeeMauritius https://www.experimentation-animale.fr

 

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Merci de signer notre pétition. Votre mobilisation est essentielle !

Fourrure : l’élevage de Montarlot devant la justice

Fourrure : l’élevage de Montarlot devant la justice

Fourrure : l’élevage de Montarlot devant la justice
12.10.2020
Fourrure : l’élevage de Montarlot devant la justice
Exploitation pour la Mode

Si la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé la fin des élevages de visons pour leur fourrure en France d’ici cinq ans, la vie de souffrance de ces animaux se poursuit. Le 13 octobre prochain à 11h, le tribunal administratif de Besançon est interpellé sur l’agrandissement de l’élevage de Montarlot-lès-Rioz. Nous ne pouvons accepter que des élevages à fourrure continuent de prospérer sur le sol français.

Dans la nature, les visons aiment courir, plonger dans les eaux vives des rivières, creuser leur tanière dans les racines. Pour ces animaux toujours en mouvement, la vie en captivité est d’une cruauté inimaginable. S’il ne reste que quatre fermes à fourrure en France, les conditions de vie des visons y sont toujours abominables. Preuve en est, les images que nous avons révélées en août dernier. On peut y voir des visons détenus dans de petites cages insalubres et nauséabondes, souffrant de maladies de peau, de nécroses, de mutilations multiples. L’horreur reste entière et l’air irrespirable, pollué par des stalagmites de déjections qui contaminent les sols de façon durable.

Que justice soit faite pour les visons !

Alors, certes, la ministre a pris des mesures, mais notre combat continue. Car en attendant l’application de la loi, les visons souffrent. Ce 13 octobre, nous serons une nouvelle fois devant la justice pour demander l’arrêt de l’exploitation de Sylvain Chassain à Montarlot-lès-Rioz. Grâce à un arrêté émis par le préfet de la Haute-Saône en décembre 2017, cet éleveur a pu augmenter la capacité d’accueil de son élevage pour passer de 2 000 à 7 700 animaux en captivité.

Dès le mois de janvier 2018, nous demandions l’annulation de cet arrêté pour excès de pouvoir. Nous avions alors dénoncé de nombreuses irrégularités sur la procédure d’enquête et lancé une pétition ayant récolté à l’heure actuelle plus de 110 400 signatures.

La France, encore à la traîne

  • Rappelons que la Pologne, deuxième fournisseur de fourrure au monde, va cesser ces activités.
  • Rappelons que les Pays-Bas ont décidé de fermer leurs 160 élevages de visons en mars prochain, alors qu’ils avaient trois ans pour le faire.

En France, sept élevages de visons ont fermé en quatre ans à la suite de nos enquêtes et aux campagnes de sensibilisation. Sur les quatre élevages restants, nous avons engagé des procédures de justice contre deux d’entre eux. Retrouvez les dernières images de notre enquête sur les fermes à fourrure de France et signez la pétition !
Pour Montarlot, l’audience est donc fixée ce 13 octobre à 11h. Fait assez rare pour être souligné, le tribunal entend soulever d’office l’irrecevabilité de l’association des éleveurs de fourrure.