Pour que les chasseurs puissent tuer les blaireaux comme bon leur semble et pour nous empêcher de les défendre, la FNSEA cherche à répertorier l’intégralité des terriers du pays.
News Archives :
États-Unis/France : les vols de Senator International Air Freight remplis de chiens pour les laboratoires
En mai, une centaine de beagles a été envoyée des Etats-Unis vers les laboratoires français. Faisons renoncer Senator International à ce funeste commerce.
Naomi Rose : « Et si on regardait le monde à travers le regard des dauphins ? »
Nous avons interviewé la biologiste Naomi Rose. Elle nous parle des effets dévastateurs de la captivité sur les grands mammifères marins. Et nous invite à changer de regard.
Le 19 juin, One Voice sera présente dans quatorze villes pour dire non à l’exploitation des animaux dans les cirques
One Voice organise une action coordonnée de sensibilisation à la souffrance des animaux dans les cirques le 19 juin dans quatorze villes de France. Ses militants iront au contact du public pour distribuer des tracts, faire signer les pétitions de l’association, expliquer la problématique et représenter le point de vue de ces sans-voix, les animaux, sur le dressage, l’isolement, l’enfermement et la promiscuité, l’exhibition permanente, l’itinérance, le trafic potentiel ou encore le bruit…
Rassemblement devant Marineland Antibes le 13 juin pour la fermeture des delphinariums
One Voice organise à Antibes, le dimanche 13 juin après-midi (à partir de 14h30) un événement pour réclamer la fermeture des delphinariums et la libération des cétacés captifs dans un sanctuaire marin. Devant l’hôtel Marineland, sont prévus des discours de sensibilisation et d’information, et un rassemblement militant, à la suite de la réouverture du parc marin et à la publication d’images des bassins pleins d’algues et de saletés par l’association de défense des animaux.
Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
11.06.2021
Allemagne
Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
Cirques
Nos enquêteurs se sont rendus en Allemagne pour voir comment se portait Dumba, au cirque sédentarisé Elefantenhof Platschow, près de Hambourg. Enfin loin de l’itinérance et de l’isolement, elle est en revanche toujours exploitée. Mais nos procédures en France et en Allemagne sont en cours et pour elle, nous ne céderons rien.
Sous la pression de FAADA en Espagne, de la nôtre en France et avec le soutien de Free The Wild présidée par Cher ainsi que du public mobilisé partout dans le monde, la vie d’itinérance, pour Dumba, c’est fini ! Et elle n’est plus seule. Entourée d’autres éléphants, elle n’en reste pas moins toujours exploitée. Nos enquêteurs sont allés la voir deux fois depuis son arrivée à la fin février dans une sorte de cirque fixe près de Hambourg, au nord de l’Allemagne.
Ses conditions de vie à l’Elefantenhof Platschow sont loin d’être bonnes. En effet, le lieu est géré par des circassiens, et elle doit toujours se plier à des numéros pour un public inconscient, ou poser pour des photos-souvenirs. Car des visites incessantes et des fêtes en tout genre (anniversaire, mariage…) sont organisées, dans lesquelles du pop-corn est vendu, des gens montent sur les éléphants, le dressage est omniprésent et la soumission permanente.
Les photos et vidéos que nos enquêteurs ont rapportées ont permis de prendre connaissance de ses conditions de détention. Des procédures sont donc en cours en France et en Allemagne. Il n’est pas question de baisser les bras ou de s’arrêter pour Dumba ! Sa place est dans un sanctuaire, par exemple à Elephant Haven, notre partenaire en France où nous avons une place réservée pour elle, certainement pas dans un cirque sédentarisé où elle reste exploitée sous la menace d’une pique.
Stop au déterrage complémentaire des blaireaux en Gironde
L’audience de notre recours contre la période complémentaire de vénerie sous terre des blaireaux en Gironde est prévue le 10 juin 2021 à Bordeaux.
La chasse en enclos en Sologne : le commerce lucratif de la mort
Nous livrons le second volet de notre enquête en infiltration dans le milieu de la chasse en enclos, en Sologne.
Happening à Nantes samedi 5 juin pour dire stop aux delphinariums
One Voice organise à Nantes avec Sea Shepherd le samedi 5 juin après-midi, un événement pour réclamer la fermeture des delphinariums et la libération des cétacés captifs dans un sanctuaire marin. Place Royale, sont prévus des discours, un happening, la chorégraphie des Trois singes de la sagesse et le Tilikum Tank de notre partenaire, dans lequel chacun pourra se mettre dans la peau d’une orque captive.
Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
29.05.2021
Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
Cirques
Une lanceuse d’alerte nous a transmis une note interministérielle datée du 4 mai 2021 destinée aux préfets. On s’étonne de la volonté affirmée du gouvernement de faciliter les exhibitions d’animaux sauvages, alors même que certains des animaux concernés sont inaptes à l’itinérance, selon les propres aveux de la ministre de la Transition écologique qui ne respecte d’ailleurs pas son propre calendrier. One Voice publie la note incriminée signée par trois ministres, s’insurge et dénonce cette situation inacceptable.
Photo : Jon à la sortie du cirque le 5 juin 2020
Des signaux ambivalents qui ne bénéficieront pas aux animaux !
Ainsi les ministres changent et se succèdent avec les mêmes promesses et effets d’annonce, sans jamais prendre de mesures tangibles. En attendant, de nouvelles naissances ont lieu : les uns rejoignent ces vies de misère, les autres alimentent le trafic d’espèces protégées… Pourtant ce qu’il faudrait, c’est anticiper sur la mise en place des mesures annoncées, et commencer dès maintenant à faire cesser la reproduction et l’itinérance pour certaines espèces. Le délai prévu par la ministre en septembre de l’année dernière étant déjà bien entamé.
Aujourd’hui, on n’a jamais eu autant d’informations sur les animaux sauvages ni autant de preuves d’irrégularités et d’infractions à la législation concernant les cirques. Quel message la prise de position de ces trois ministres envoie-t-elle ? Combien de temps va-t-on encore tolérer cette situation, à savoir que des activités concernant l’exploitation d’animaux sauvages – qui, faut-il le rappeler, sont en danger dans la nature – se fassent et se poursuivent en infraction avec la loi, qui pourtant est déjà bien peu protectrice ? Dans quel pays vit-on ? On est en 2021, jusqu’à quand cela va-t-il durer ?
C’est un signal ambivalent qui est ainsi envoyé à tous. Y compris à la profession circassienne, ce qui ne fait qu’alimenter ses revendications et complexifier la mise en place des mesures annoncées… et jamais appliquées.
« Une période de transition est nécessaire pour les animaux »…
Vraiment ? Les animaux ont besoin d’une période encore un peu plus longue dans les cages ? Sous les chapiteaux, dans des camions ? Entre musique tonitruante, lumière aveuglante et claquements de fouet ?… Combien de tigreaux, de lionceaux sont d’ores et déjà nés depuis les annonces ? Qui va les assumer ? Qui va les sauver ?
Un simple exemple : qui prend en charge les soins, la nourriture de Jon, Hannah, Patty, Céleste et Marli ? Tonga Terre d’Accueil et One Voice. Cela ne poserait pas le moindre problème s’il y avait au moins la volonté politique de faire respecter la loi et si ces situations ne cessaient de se présenter.
Des situations plus illégales et abominables les unes que les autres, parmi lesquelles :
- Jon affamé, dégriffé, les crocs meulés à ras et creux ;
- Les lionnes dont l’arrière-train ne les porte plus, et l’une d’entre elles dégriffée également ;
- Baby maintenue dans un camion perpétuellement ;
- Les dix tigres dans un autre ;
- Jumbo en extrême surpoids, sans accès permanent à l’eau et dont nous avons déjà fait condamner les dresseurs ;
- Micha, Glasha et Bony détenus dans des geôles d’un autre temps, et dans un état de santé déplorable ;
- Les autres animaux des Poliakov, saisis mais laissés aux « bons soins » de leurs dresseurs maltraitants ;
- Des animaux qui disparaissent : où sont les lions Sultan et Eliott ?
- Les animaux du Jungle Park auquel nous avons fait retirer l’autorisation d’ouverture, car ce cirque fixe fonctionnait illégalement, au vu et au su des autorités.
- Samba dont les conditions de détention ne respectent même pas la législation derrière laquelle ces ministres s’abritent…
Et cette note qui veut même empêcher les municipalités de prendre des vœux ou des arrêtés pour faire bouger les lignes… On s’étrangle.
Elle mentionne notamment une « activité légale, encadrée, contrôlée » : parce que c’est le cas aujourd’hui ? Combien de cirques mènent des activités illégales ? Rien qu’à la billetterie… alors dans les camions ! Où est la volonté de faire appliquer la loi ? « Pour éviter que des manifestations hostiles ne visent à empêcher le déroulement des spectacles dès lors que les règles en vigueur sont respectées. » Mais quel cirque respecte aujourd’hui l’intégralité des règles en vigueur ?!
One Voice le martèle depuis plus de vingt ans : la France est un pays de non-droit pour les animaux détenus dans les cirques. Trois ministres de la République, Barbara Pompili, Gérald Darmanin et Roselyne Bachelot, viennent de le prouver une nouvelle fois et dans l’expression la plus limpide. Notre incompréhension est totale.