Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries

Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries

Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries
29.04.2024
Pour les loups, One Voice, Animal Cross et AVES attaquent l’arrêté ministériel autorisant de nouvelles tueries
Animaux sauvages

Après la publication du plan national d’action sur les loups et les activités d’élevage dévoilant une volonté ouvertement anti-loups, le gouvernement a publié il y a quelques semaines un nouvel arrêté afin d’assouplir davantage encore les conditions dans lesquelles ces animaux peuvent être tués. Parce que sa rédaction est floue et peu détaillée et donc encore plus permissive, nous avons, avec Animal Cross et AVES, déposé un recours devant le Conseil d’État pour en demander l’annulation.

Des mesures vraisemblablement illégales

Augmentation du nombre de tireurs lors des autorisations de défense simple, selon des « critères objectifs »… que les ministères n’ont pas pris la peine de détailler ; absence d’exigence de mise en œuvre de méthodes d’effarouchement préalablement à tout tir létal ; suppression de l’obligation d’identification des « cibles » avant de faire feu ; maintien de l’autorisation de tir après l’abattage d’un loup…

L’objectif est clair : l’État ne veut laisser aucune chance aux loups, leur octroyant encore moins de possibilités de fuite.

Une opposition majoritaire, et pourtant…

Lors de la consultation publique sur ce projet, 98,58 % des avis rendus étaient défavorables ! Le Conseil national de la protection de la nature, constitué d’experts et scientifiques sur les questions de biodiversité, s’y est opposé également à plusieurs reprises, sans plus de succès (« Il convient de rappeler que, depuis le démarrage du plan national sur le loup et les activités d’élevage 2018-2023, le CNPN a été saisi trois fois sur des projets d’arrêtés ayant le même objet sur lesquels le CNPN a jusqu’à présent émis des avis défavorables, dont le dernier à l’unanimité. »).

En permettant d’abattre encore plus facilement les loups, les ministères remettent en cause la survie de l’espèce entière qui, rappelons-le, est toujours à ce jour strictement protégée.

Pour toutes ces raisons, nous avons décidé, avec Animal Cross et AVES, d’unir nos forces et d’attaquer cet arrêté pour en demander l’annulation. Même si le combat est rude face aux lobbies agricoles et cynégétiques, nous ne céderons pas. Avec nous, demandez la protection de ces magnifiques animaux qui enrichissent notre si fragile biodiversité et ont le droit de vivre en paix.

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024

Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024
29.04.2024
Inauguration du Chatipi de l’Île d’Yeu le 30 avril 2024
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie et des associations locales, pour identifier, stériliser et soigner les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et s’abriter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de trouver un refuge. Pour cela, l’association Chat Toit Yeu et la mairie de l’Île d’Yeu ont contacté One Voice. L’inauguration aura lieu au Chatipi, le mardi 30 avril à 11 h 30, rue Saint-Hilaire (Grotte de Saint-Amand) sur l’Île d’Yeu.

L’inauguration se fera en présence de Madame la Maire Carole Charuau et son adjointe Madame Le Ralle ; de l’association locale Chat Toit Yeu en la personne de sa présidente Madame Agathe Dupont Sacquépée, sa trésorière Madame Laura Charuau, et Madame Claire Walder-Jarny sa secrétaire générale, qui représentera également One Voice en sa qualité de bénévole de l’association.

Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline

Sur l’Île d’Yeu, de nombreux chats traumatisés par leur vie d’errance ne pouvaient pas être placés en famille. Il manquait sur l’île un lieu sécurisé où relâcher ces chats après leur stérilisation, un site où ils pourraient être nourris et surveillés. Contrairement aux idées reçues, nos compagnons félins abandonnés et retournés à une vie éloignée des humains peinent à survivre. Ils sont confrontés à la faim, aux intempéries et aux maladies et se reproduisent indéfiniment. Chatipi vient leur offrir la protection dont ils ont besoin et permet en plus de sensibiliser la population locale et les touristes à la détresse des chats errants. C’est dans cet objectif que plusieurs Chatipis ont déjà été établis partout en France près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles.

S’occuper des chats pour protéger la biodiversité

De par la spécificité insulaire de la commune, l’impact des chats délaissés et affamés sur la biodiversité locale y était d’autant plus important. Grâce à Chatipi, les chats sont stérilisés et nourris quotidiennement tout en bénéficiant d’un lieu de vie confortable : la petite faune sauvage s’en voit elle aussi protégée.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chalet et les chatières, prend en charge les croquettes et les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats au démarrage de l’opération, ainsi que le panneau pédagogique. Deux félins ont déjà pu être stérilisés avec le programme Chatipi grâce au travail de l’association Chat Toit Yeu et des habitants concernés par les chats qui aident aux trappages et transports vers la clinique vétérinaire. L’association assure également le nourrissage et l’entretien quotidien du chalet, qu’elle a pris soin d’aménager. De son côté la municipalité s’est chargée d’assembler le chalet.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition
demandant un plan d’urgence pour régler le problème de l’errance féline.

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h

Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h
29.04.2024
Pour mettre en sécurité les chats errants de Briançon, inauguration du Chatipi le mardi 30 avril 2024 à 17h
Animaux familiers

One Voice, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités ou des lieux de vie, et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se protéger. L’association SOS Chats des rues du Briançonnais, située dans le département des Hautes-Alpes, très investie dans la protection des chats errants, a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la situation dans la ville avec l’aide de la mairie de Briançon. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. L’inauguration du Chatipi aura lieu à Briançon, le mardi 30 avril à 17 h 00.

Crédit photo : SOS Chats des rues du Briançonnais

L’inauguration aura lieu le mardi 30 avril à 17 h 00, devant le Chatipi implanté au « Petit Bois » de la route des Toulouzannes à Briançon. Elle se fera en présence de Monsieur Hervé Boulais, conseiller municipal délégué à la culture, au tourisme et à l’embellissement de la ville et de la Cité Vauban et de l’association SOS Chats des rues du Briançonnais, avec la participation de sa présidente Madame Jacqueline Gaillard, sa vice-présidente Madame Dominique Chone, sa secrétaire Madame Rachel Touverey Praly et sa trésorière Madame Caroline Vassault. L’association One Voice sera de son côté représentée par Madame Mathilde Perrot, responsable des projets Chatipi.

Chatipi, une solution durable à la misère engendrée par l’errance féline

Chatipi est un dispositif éthique visant à créer des espaces pour les chats errants afin de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Une vingtaine sont en cours de développement. Plusieurs Chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles car le but de One Voice est de sensibiliser l’opinion sur les chats.

En effet, ces petits félins sont trop souvent décrits à tort comme des animaux indépendants sachant se débrouiller seuls. En réalité, pour les millions d’entre eux condamnés à une vie d’errance, les conditions de survie sont misérables : en proie à la faim, la soif, aux maladies, aux intempéries, parfois à la violence humaine… Issus de chats de maison non stérilisés, les chats errants sont voués au cycle infernal des reproductions, entraînant bagarres, maladies et blessures non soignées. Lorsque les chatons nés à l’extérieur survivent, ils sont à leur tour condamnés à cette vie de misère, perpétuant les naissances indéfiniment.

Répartition des tâches et des responsabilités

One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, a fourni le chalet, les chatières et les panneaux pédagogiques. Les frais vétérinaires (stérilisations, identifications, tests) de 15 chats seront également pris en charge, en plus de plusieurs kilos de nourriture afin d’aider au démarrage de l’opération.

La mairie, de son côté, a fait couler une dalle en béton et monté le chalet ainsi que l’enclos grillagé pour le protéger.

Enfin, l’association SOS Chats des rues du Briançonnais, déjà très active dans ce domaine avec plus de 150 chats errants stérilisés annuellement, assurera le suivi sanitaire de la population féline vivant au Chatipi, et se chargera des trappages, du nourrissage, des frais vétérinaires au long cours et du nettoyage du chalet. En tout, une quinzaine de chats devraient bénéficier du Chatipi de Briançon.

Le site de One Voice dédié au programme Chatipi a été inauguré au début du mois de mars 2022 et présente de multiples informations concernant ce programme pédagogique sur les chats. Signez notre pétition demandant un plan d’urgence sur l’errance féline.

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs

Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs
23.04.2024
Aveyron
Après les loups, abattages de chiens pour calmer les éleveurs
Animaux familiers

Alors qu’une grande majorité des troupeaux aveyronnais ne sont pas protégés du fait de la «densité ovine» dans le département ( plus de 110 000 brebis ), l’État choisit la solution habituelle : tuer, tuer et encore tuer! Et quand les loups ne sont pas visés, c’est au tour des chiens. Évidemment, un bâtiment, une présence humaine ou autre n’est pas pour lui une option: il ne faudrait pas se mettre à dépenser de l’argent pour des animaux qui finiront de toute façon à l’abattoir… Nous attaquons cet arrêté!

Des chiens perdus, qualifiés de «malfaisants», abattus à vue

Depuis le 10 avril et jusqu’au 10 mai, tous les chiens «errants, divagants ou malfaisants» s’approchant des troupeaux de La Couvertoirade, L’Hospitalet-du-Larzac, Nant, Sainte-Eulalie-de-Cernon et Saint-Jean-et-Saint-Paul pourront être abattus la nuit (entre 20 heures et 8 heures).

Faut-il encore rappeler que les animaux ne sont pas par nature «malfaisants», mais que ce sont bien les circonstances qui les rendent agressifs, telles que la faim ou un dressage violent? Le choix de ce terme, dans des textes officiels, est significatif…

Sont visés tous les chiens qui sont «hors de portée de voix» ou à plus de 100 mètres de leur humain. Habitants de l’Aveyron, attention donc lors de vos promenades nocturnes ou matinales à ne pas perdre de vue vos compagnons, et à bien les faire rentrer la nuit. Sinon, ils pourraient être abattus à proximité des pâtures…

Entre chiens et loups, peu de distinctions dans l’Aveyron

Le choix du préfet de l’Aveyron est révélateur de l’incurie de l’État sur ce sujet. Plutôt que d’accompagner les éleveurs en les formant à la mise en œuvre des mesures de protection, et de les subventionner pour les aider à encadrer vaches et chevaux, le gouvernement ne cache plus sa position anti-loups/pro-élevage. Il préfère assouplir les conditions d’abattage au lieu de rendre obligatoires les protections pour tout type d’animaux.

Chiens, loups ou tout autre être vivant, nous continuerons de les défendre face aux lobbies agricoles et cynégétiques. Pour ces chiens, qui ont peut-être été abandonnés et luttent pour survivre, ou sont tout simplement égarés et se débrouillent comme ils peuvent, et que le préfet préfère faire abattre plutôt que leur porter secours, nous attaquons cet arrêté. Pour les loups, rejoignez notre combat, signez notre pétition pour demander leur protection et la fin des tirs.

La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements!

La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements!

La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements !
19.04.2024
France
La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements!
Animaux sauvages

En 2023, les familles de blaireaux de l’Aube, de la Haute-Marne, de l’Aisne, des Ardennes et des Pyrénées-Atlantiques ont pu passer le printemps à l’abri des déterreurs. Seuls dans l’Aube et avec AVES dans les quatre autres départements, nous avions obtenu la suspension en urgence de tous ces arrêtés qui autorisaient la mise à mort de centaines d’individus après des heures de souffrance. Par cinq nouvelles décisions, les tribunaux administratifs de Châlons-en-Champagne, Amiens et Pau confirment définitivement que le déterrage au printemps et en été était bien illégal! Une nouvelle étape dans le combat contre la vénerie sous terre, à quelques semaines de l’ouverture de la période complémentaire.

Consensus de la part des tribunaux: oui, la vénerie sous terre tue les petits!

Pour ses partisans, la vénerie sous terre est un mode de chasse « sélectif ». On rirait de tant de mauvaise foi si, chaque année, des milliers de blaireaux ne périssaient pas entre les mains des déterreurs à la suite d’une interminable traque. Car la réalité est bien plus sombre: les chasseurs détruisent tout sur leur passage et, quand ils ne sont pas tués directement, les petits dont les parents ont été abattus sont livrés à eux-mêmes et finissent par mourir seuls.

Malgré les atermoiements de nos adversaires, le débat est désormais clos: le Conseil d’État l’a confirmé, la loi interdit formellement de tuer les petits. Et, tribunal après tribunal, la justice affirme que la vénerie sous terre met directement en danger les blaireautins, comme viennent de le faire les tribunaux d’Amiens et Châlons-en-Champagne.

Faire souffrir des animaux au nom du loisir: ça suffit!

Autoriser la mise à mort de milliers d’animaux pour que des chasseurs qui s’ennuient en dehors de la saison de chasse puissent se défouler: voilà la vraie raison de l’acharnement des préfets à autoriser cette pratique. Plutôt que d’assumer, ils avancent des arguments tous plus faux les uns que les autres. Mais désormais, les masques tombent, et accuser systématiquement les blaireaux de tous les maux ne fonctionne plus!

À quelques semaines de l’ouverture des périodes complémentaires pour 2024, ces décisions de justice envoient un message clair aux préfets: n’autorisez pas le déterrage au printemps ni en été! Pour porter ce message avec nous, signez notre pétition contre la vénerie sous terre des blaireaux et pour une réforme radicale de la chasse. Plus de huit Français sur dix (84%) sont déjà en faveur d’une interdiction du déterrage (sondage IPSOS/One Voice, octobre 2023). Il est temps d’agir.

Pour réaliser des tests sur des macaques, l’État, via le CNRS, verse 10 millions d’euros à un élevage de l’île Maurice

Pour réaliser des tests sur des macaques, l’État, via le CNRS, verse 10 millions d’euros à un élevage de l’île Maurice

Pour réaliser des tests sur des macaques, l’État, via le CNRS, verse 10 millions d’euros à un élevage de l’île Maurice
16.04.2024
Pour réaliser des tests sur des macaques, l’État, via le CNRS, verse 10 millions d’euros à un élevage de l’île Maurice
Expérimentation animale

Fin 2023, un élevage de singes mauricien a remporté un appel d’offres pour envoyer 500 guenons au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). À l’issue de cet achat financé par l’argent public, elles seront utilisées comme reproductrices et leurs petits expérimentés avant d’être, pour l’immense majorité d’entre eux si ce n’est l’intégralité, abattus. Face à des financements qui se font toujours au détriment des animaux, avec nos partenaires Action for Primates, Abolición Vivisección, Peta US et Monkey Massacre Mauritius, nous interpellons le gouvernement français et appelons le public à se joindre à nous.

En novembre 2023, nous publiions notre enquête au sein de six des sept « fermes » mauriciennes qui exportent chaque année plus de 10 000 macaques à longue queue vers des laboratoires du monde entier. Loin de prendre des mesures contre les captures dans la nature ou les conditions de détention sordides de ces animaux au sein des élevages de l’île, l’État français a remis pas moins de 10 millions d’euros à l’un d’entre eux.

En gagnant cet appel d’offres public, Les Campêches Ltd a tiré le gros lot et ce sont 500 guenons et leurs descendants qui vont en payer le prix fort. Envoyées en France dans des infrastructures du CNRS après avoir été arrachées à leur milieu naturel, les premières vont être forcées à mettre au monde des petits qui, eux, subiront toutes sortes de tests ou resteront enfermés à vie comme « stock ». Une fois qu’ils ne seront plus considérés comme utiles aux laborantins, ils seront tués sans état d’âme.

Des financements attribués au détriment de la mise au point d’alternatives

Pour infliger captivité, injections et prélèvements en tous genres à plus de 2 000 macaques à longue queue par an, les instances publiques répondent donc toujours présentes. Mais pour rechercher des méthodes sans animaux, c’est une autre histoire, l’argent investi par le FC3R depuis 2021 n’atteignant même pas le million d’euros. Alors que 81% des Français sont favorables au développement d’alternatives à l’expérimentation animale… En accord avec les citoyens et au nom des animaux, nous continuerons à demander des comptes aux personnes chargées de ces questions, au niveau national et en Europe.

Pour mettre un terme à ces pratiques cruelles et dépassées, demandez avec nous la fin de l’utilisation des macaques dans les laboratoires en signant notre pétition, tenez-vous prêts à rejoindre les mobilisations qui auront lieu les 20 et 21 avril partout en France à l’initiative de One Voice autour de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires (JMAL), et vous aussi, écrivez aux autorités !

Par courrier :

Sur Twitter/X (copiez/collez le texte)

.@sretailleau, @CNRS : avec @onevoiceanimal, @Action4Primates, @StopCamarles, @peta et #MonkeyMassacreMauritius, je refuse que mes impôts financent l’#ExpérimentationAnimale de macaques à longue queue venus de l’île Maurice. #SingesDeLabo https://one-voice.fr/news/pour-realiser-des-tests-sur-des-macaques-letat-via-le-cnrs-verse-10-millions-deuros-a-un-elevage-de-lile-maurice/

Chatons jetés du haut d’un pont par un adolescent : la nécessaire sensibilisation des jeunes à la souffrance animale

Chatons jetés du haut d’un pont par un adolescent : la nécessaire sensibilisation des jeunes à la souffrance animale

Chatons jetés du haut d’un pont par un adolescent : la nécessaire sensibilisation des jeunes à la souffrance animale
10.04.2024
Chatons jetés du haut d’un pont par un adolescent : la nécessaire sensibilisation des jeunes à la souffrance animale
Animaux familiers

Pont de Bruéjouls, Aveyron, dimanche 7 avril 2024. Un adolescent de 16 ans, filmé par sa petite amie selon nos informations, jette des chatons nouveau-nés du haut d’un pont, directement dans un cours d’eau. Pour eux, qui n’auront pas survécu, et pour faire reconnaître le Lien entre les violences sur des victimes animales et humaines, nous déposons plainte à l’encontre de l’auteur des faits mais également de son amie ayant filmé la scène sans s’interposer. Nous appelons aussi puissamment de nos vœux à un sursaut de nos institutions sur la responsabilité des adultes et de la société tout entière d’éduquer les jeunes à l’empathie envers les animaux.

Insensible aux cris de détresse de ces nouveau-nés à la recherche de leur mère et certainement affamés, le garçon, tout sourire devant la caméra, n’hésite pas une seconde à se livrer à ces actes d’une cruauté sans nom.

Comment un mineur peut-il commettre une telle action sans sourciller ?

Sans même parler de l’éducation dispensée par ses parents et le système scolaire, c’est la société tout entière dans sa façon de considérer les individus d’autres espèces qui doit être remise en question. Elle banalise les violences et tortures sur les êtres vivants devant des enfants parfois très jeunes, en autorisant notamment leur présence lors de parties de chasse, en les incitant à martyriser des veaux dans des écoles de tauromachie, en les laissant assister à des mises à mort précédées d’actes de barbarie lors des corridas, en perpétuant des « traditions » qui normalisent l’exploitation et l’abattage des animaux à des fins de divertissement, ou en rendant « amusants » les spectacles avilissants dans les cirques et les delphinariums. Tout cela au lieu de consacrer quelques heures de cours dans les écoles à la sensibilité de nos compagnons en particulier et de tous les animaux en général…

Une seule et même violence

L’adolescent s’est rendu de lui-même au commissariat, sans doute dépassé par l’ampleur que prenait l’affaire. Cela n’enlève rien à la gravité de ses actes, mais c’est néanmoins une bonne chose. Se livrer à un harcèlement virtuel à son encontre ne réglera en rien la situation, et c’est pourquoi nous appelons chacun à modérer ses propos et ne pas s’adonner à une « chasse à l’homme ». Il en va de même pour la personne qui filme.

Nous déposons plainte pour que ces deux individus soient jugés et répondent de leurs actes. Pour que cette violence qui les habite ne se reproduise plus dans le futur et que la raison l’emporte sur la cruauté.

Des études l’ont démontré : tant que la violence sur les animaux ne sera pas prise au sérieux, celle sur les humains perdurera ; une multitude de pays en ont conscience. Mais encore une fois, la France est à la traîne, elle qui aurait dû traiter ce sujet lors des débats sur la loi du 30 novembre 2021. Il n’en fut rien.

La stérilisation, seule solution pour mettre un terme à la misère des chats

Nous avons une pensée également pour la chatte qui doit désespérément chercher ses petits depuis plusieurs jours ; et pour tous les chatons tués par des inconscients qui refusent de faire pratiquer une simple opération chirurgicale : la stérilisation. Une histoire d’horreur qui aurait pu être évitée si simplement… Dans le passé, il était monnaie courante en France de tuer des chatons, errants ou non. On ne peut que se féliciter que cela soit de moins en moins le cas, mais cela doit s’accompagner des mesures nécessaires, à la fois pour protéger la biodiversité et leur éviter une vie sans abri. Continuons à progresser dans cette voie. Pour les millions de chats errants soumis chaque jour à la faim, aux intempéries, aux maladies et au cycle infernal des portées à répétition, nous demandons la stérilisation obligatoire comme c’est déjà le cas en Espagne ou en Belgique.

À nos côtés, demandez des sanctions à la hauteur des actes de maltraitance commis, et exigez un plan d’urgence pour les chats errants.

Clap de fin pour les chasses traditionnelles? Audience le 4 avril au Conseil d’État!

Clap de fin pour les chasses traditionnelles? Audience le 4 avril au Conseil d’État!

Clap de fin pour les chasses traditionnelles? Audience le 4 avril au Conseil d’État!
04.04.2024
Clap de fin pour les chasses traditionnelles? Audience le 4 avril au Conseil d’État!
Chasse

Chaque année, des dizaines de milliers d’oiseaux sont tués dans le cadre des modes de chasse dits “traditionnels”. Depuis plusieurs années nous, One Voice et la LPO, obtenons victoire sur victoire, mais, comme toujours lorsqu’il s’agit de tuer des animaux, le gouvernement s’acharne. Le 4 avril 2024 à 9h30, One Voice sera au Conseil d’État pour demander l’annulation définitive des arrêtés qui autorisent les pantes et les matoles dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et le Lot-et-Garonne. Si les juges nous donnent raison, c’en sera fini des chasses traditionnelles aux oiseaux en France!

Massacrer les alouettes des champs au nom de la tradition: ça suffit!

Le principe des pantes et des matoles est simple. Première étape: capturer une alouette des champs, l’attacher par la patte et l’enfermer dans une cage. Deuxième étape: tirer sur la corde pour qu’elle émette des cris de détresse. Troisième étape: attendre tranquillement que ses congénères s’approchent puis actionner le mécanisme. Les cages ou les filets tombent, des centaines d’oiseaux sont capturés avant d’être tués, souvent à la main ou au couteau.

En 2022, le ministère de la Transition écologique, toujours soucieux de préserver ce loisir morbide, avait autorisé la capture de près de 110.000 alouettes en Gironde, dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques. Un massacre annoncé pour ces oiseaux dont la population a diminué de 22,9% entre 2001 et 2019… Heureusement, nos recours en urgence ont permis, à nouveau, la suspension des deux arrêtés autorisant la chasse, et celle des deux arrêtés autorisant le principe même des pantes et des matoles!

Après des années de recours, la fin des chasses traditionnelles n’a jamais été aussi proche

Le Sud-Ouest n’est pas seul concerné: il y a aussi la Lozère et l’Aveyron avec les tendelles, ou les Ardennes avec les tenderies. Depuis des années, nous menons un combat acharné pour mettre fin à ces loisirs d’un autre âge. Face à l’obstination insupportable du ministère, qui reprend de nouveaux arrêtés chaque année malgré nos victoires en chaîne, nous demandons désormais l’annulation définitive des arrêtés autorisant le principe même de ces pièges!

La victoire n’a jamais été aussi proche. Après avoir obtenu la suppression de la chasse à la glu en 2021 et aux tendelles en 2023, nous avons saisi le Conseil d’État pour qu’il renvoie dans les oubliettes de l’histoire les pantes et les matoles, comme il l’a déjà fait pour toutes les autres chasses traditionnelles. Et, chaque fois que le ministère tentera d’intriguer pour autoriser en douce ces pratiques, comme il l’a fait récemment à travers de pseudo-expérimentations scientifiques que nous avons attaquées, nous serons là!

Le 4 avril à 9h30, nous porterons la voix des alouettes des champs au Conseil d’État. Pour dire stop, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

Inouk né et mort dans les bassins du Marineland, une vie broyée par 25 ans de captivité

Inouk né et mort dans les bassins du Marineland, une vie broyée par 25 ans de captivité

Inouk né et mort dans les bassins du Marineland, une vie broyée par 25 ans de captivité
28.03.2024
Inouk né et mort dans les bassins du Marineland, une vie broyée par 25 ans de captivité
Delphinariums

Nous apprenons la mort d’Inouk à l’instant. Depuis plus de cinq ans, son état de santé, délétère, nous révoltait et nous n’avions cessé de sonner l’alerte. Nous avons remué ciel et terre pour que l’État prenne ses responsabilités après le vote de cette loi passoire de 2021 qui ne protège en réalité pas les animaux. Nous nous sommes opposés au delphinarium qui voulait et veut encore les envoyer au Japon ou vers une autre exploitation, en justice et auprès de l’opinion publique. Nous avons établi de bonnes relations de travail avec un sanctuaire marin dont la construction est déjà avancée et qui représenterait la meilleure porte de sortie pour cette famille d’orques. Les experts internationaux spécialistes des cétacés auxquels nous avons fait appel ont rendu des attestations et des rapports parfaitement clairs sur l’urgence qu’il y a à leur venir en aide.

One Voice avait prévu une action devant le parc ce samedi 30 mars à l’occasion de la reprise des spectacles de dressage prévue par Marineland. En effet, après l’annonce de la baisse de tarif des billets, des témoignages des soigneurs, du retrait des orques en peluche des rayonnages des magasins du zoo marin, et des images du test de stress subi par les orques début janvier au lendemain de la fermeture au public, que nous avons diffusées en quasi direct qui ont fini de convaincre le tribunal de justice de Grasse d’interdire tout déplacement de ces géants des mers tant que l’expertise de leur état de santé n’était pas terminée, il ne faisait plus aucun doute que c’était bien le projet abject de ces industriels de la captivité. Cette action militante sera désormais faite en hommage à Inouk. Nous appelons le plus grand nombre de gens à se joindre à nous.

L’expertise que nous avons obtenue à la cour d’appel d’Aix-en-Provence concernait l’état de santé de Moana et d’Inouk, tous les deux aujourd’hui décédés, mais aussi de leur environnement, à savoir leurs interactions avec les autres orques, et des installations du parc. Marineland venait tout juste de faire appel de la décision du tribunal de Grasse, prouvant une fois de plus que jamais ils n’aurait voulu leur donner une chance de goûter à autre chose qu’à une exploitation sans fin, et qu’il voulait se débarrasser d’eux le plus vite possible. Moana est mort alors qu’il n’était qu’un adolescent ; la plainte que nous avions déposée pour lui suite à son décès a été classée. Il y a quelques semaines, nous avons célébré en silence les 25 ans d’Inouk. Il n’aura même pas dépassé l’âge de ses parents, eux aussi morts dans ces bassins qui l’ont vu naître. Marineland se dit en deuil, mais le parc, qui cultive l’opacité, a créé sciemment les conditions de cette hécatombe.

Nous avons été auditionnés par le ministère de la Transition écologique sur des solutions de sanctuaires, et le ministère, après avoir fait un premier appel à étude de faisabilité, vient d’en publier un autre. Qu’il fut long, le temps entre les annonces de Mme Pompili et les actes… Le ministère a de toute évidence attendu qu’il soit trop tard.

Avant d’apprendre la mort d’Inouk, nous étions confiants sur le fait que l’expertise se poursuivrait. Nous sommes à présent dans l’incertitude sur ce point. Et au-delà de l’expertise en cours, il y a maintenant urgence pour Wikie et Keijo d’être sortis de Marineland.

Avec ces deux décès d’orques en six mois à peine, et depuis le temps que nous alertions les pouvoirs publics sur l’imminence d’un drame, nous déposons une plainte contre Marineland. Nous ferons tout pour que le delphinarium réponde de ses actes et ne puisse se défiler une fois de plus.

Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries

Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries

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28.03.2024
Des conditions de détention des poussins chez Jardiland, ou le nouvel exemple du commerce morbide des animaleries
Animaux familiers

Nous avons révélé au grand jour la situation alarmante de poussins au Jardiland de Bonneuil-sur-Marne en début de semaine. Entassés dans des conditions déplorables, incapables de se déplacer et mourant d’étouffement sous le poids de leurs frères et sœurs, cousins d’infortune: voilà ce qu’on trouve encore dans des animaleries en 2024. Nous avons signalé la situation et enjoignons les services de l’Etat à diligenter une enquête. Pour mettre un terme à la vente d’animaux dans les animaleries, nous avons besoin de vous: joignez vos forces aux nôtres, écrivez au ministre de l’Agriculture ainsi qu’à Jardiland!

Une situation inacceptable qui doit cesser immédiatement

Le 22 mars 2024, au Jardiland de Bonneuil-sur-Marne, des dizaines d’oisillons sont détenus dans des conditions de surpopulation extrême. Ils sont tellement entassés qu’ils sont incapables de se mouvoir correctement, ce qui entraîne des souffrances et, dans certains cas, la mort par écrasement. Comment tolérer ce manque flagrant de respect pour leurs vies?

De plus, il est inacceptable qu’un seul point d’eau soit disponible pour près de 80 individus. Comment peut-on tolérer une telle négligence? Ces animaux doivent être traités avec dignité et considération, non comme de simples marchandises reléguées dans un rayon d’animalerie.

Interdisons la vente des animaux dans les animaleries!

Il est grand temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à ces pratiques. En attendant l’interdiction définitive des ventes dans ces établissements, les lois et réglementations en matière de bien-être animal doivent être strictement appliquées, et des inspections régulières effectuées.

Comment croire un seul instant que nos dirigeants vont se soucier du sort d’oiseaux, rongeurs, poissons et autres petits animaux alors même que les lois protégeant les chiens et les chats – pourtant plus strictes en théorie – sont déjà piétinées? Malgré les garde-fous mis en place, le business se poursuit allégrement depuis le 1er janvier de cette année.

Nous appelons à la fin immédiate de la vente d’êtres vivants dans les animaleries où ils sont toujours traités comme de simples jouets ou décorations. Quand bien même cet événement dramatique pour les poussins écrasés serait regretté par les représentants du magasin, et ne respecterait pas les procédures de l’enseigne en matière de bien-être animal, ces faits ont bel et bien eu lieu. Que se passe-t-il loin des regards et quand personne ne filme? Nous avons écrit aux services vétérinaires de l’Etat et demandons qu’une enquête soit diligentée.

Vous aussi, agissez: