Jeux Olympiques : One Voice et ses partenaires réclament la fin des épreuves avec des chevaux

Jeux Olympiques : One Voice et ses partenaires réclament la fin des épreuves avec des chevaux

Jeux Olympiques : One Voice et ses partenaires réclament la fin des épreuves avec des chevaux
23.09.2024
Jeux Olympiques : One Voice et ses partenaires réclament la fin des épreuves avec des chevaux

Dans un courrier adressé au Comité international olympique, nous joignons notre voix à celle des associations PAZ, L214, Peta France et Gaia afin de mettre un terme aux épreuves d’équitation des JO. Les chevaux ne doivent plus subir d’entraînements jusqu’au bout de leurs forces, ni le transport stressant inhérents à cette discipline. Nous réclamons pour eux le statut d’animal familier, qui les sortirait enfin de la catégorie des animaux de rente.

Si les Jeux Olympiques se veulent une fête, ils ne le sont pas pour les chevaux contraints d’y participer.

Afin de remporter titres et médailles, ils subissent un entraînement harassant. Entravés par les mors et autres éperons, ils sont forcés de réaliser de véritables prouesses physiques qui n’ont rien de naturel et les mettent en danger. Et lorsqu’ils ne satisfont pas leur cavalier, c’est souvent le fouet qui les rappelle à l’ordre. Pour eux, participer à des concours est tout sauf gratifiant. Ceux qui sont sélectionnés doivent aussi vivre l’angoisse des longs trajets, y compris en avion, et l’attente interminable dans des box minuscules. 

Un sport violent, parfois mortel

À chaque compétition, les coups et les chutes se multiplient. Pendant les Jeux de Tokyo, en 2021, Saint Boy, en détresse évidente face aux obstacles, avait été victime de l’acharnement de la cavalière Annika Schleu. Pire : gravement blessé, Jet Set a été tué. Des drames loin d’être des faits isolés. Cette année encore, à Paris, des chevaux ont refusé les sauts qui leur étaient imposés ou sont violemment tombés en tentant d’obéir. Qu’adviendra-t-il de ces animaux jugés insuffisamment dociles, insuffisamment compétitifs ? Vont-ils être envoyés à l’abattoir, comme de nombreux autres « en bout de course » ? Ou seront-ils montés jusqu’à mourir d’éreintement, à l’image de Flogas Sunset Cruise ?

À l’instar du pentathlon moderne, qui a annoncé que son épreuve d’équitation serait remplacée par une course d’obstacles à pied, nous demandons au Comité international olympique de renoncer à son tour aux disciplines exploitant des chevaux.

Pour qu’ils bénéficient enfin du statut d’animal familier et de la même protection que nos compagnons chiens et chats, signez notre pétition.

Battues affinitaires dans l’Indre : nous saisissons le Conseil d’État

Battues affinitaires dans l’Indre : nous saisissons le Conseil d’État

Battues affinitaires dans l’Indre : nous saisissons le Conseil d’Etat 20.09.2024
Battues affinitaires dans l’Indre : nous saisissons le Conseil d’Etat
Animaux sauvages

Le juge des référés du tribunal administratif de Limoges vient de rejeter notre requête contre l’arrêté autorisant les « battues affinitaires » de sangliers dans le département de l’Indre… sans même s’intéresser à sa légalité ! Il a refusé de se prononcer dans le cadre d’une procédure d’urgence, et il faudra donc attendre de longs mois – et combien de sangliers tués ? – avant d’obtenir un jugement définitif.  Face au risque de voir les préfets transférer massivement leurs pouvoirs aux chasseurs, nous attaquons ce jugement devant le Conseil d’État. 

Dans l’Indre, le chèque en blanc du préfet aux chasseurs validé par le tribunal

Il y a quelques jours, nous avons saisi le juge des référés en urgence pour faire suspendre cet arrêté autorisant des « battues affinitaires » – une notion inventée de toutes pièces par le préfet pour permettre de tuer un maximum de sangliers. Pourtant, le juge a rejeté notre demande sans même s’intéresser à la légalité de l’arrêté en question. Il s’est contenté de considérer que, au regard des statistiques avancées par la préfecture sur les dégâts, les battues ne pouvaient pas être suspendues en urgence, qu’elles soient légales ou non. 

Ce rejet est d’autant plus incompréhensible que les sangliers sont traqués partout et tout le temps dans le département. Pour la plupart des espèces, la chasse est ouverte entre septembre et février. Pour eux, c’est toute l’année ! Et ils peuvent être abattus dans le cadre de leur classement comme espèce susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD). Mais tout cela ne leur suffit jamais, et le préfet a tout simplement décidé de transférer son pouvoir aux chasseurs. Les chasseurs doivent se frotter les mains : “Jamais mieux servis que par soi-même”, se disent-ils sans doute… C’est compter sans notre détermination à faire suspendre cette décision inacceptable.

Stop aux dérives ! Nous saisissons le Conseil d’État

Convaincus que l’arrêté préfectoral sera déclaré illégal à l’issue de la procédure au fond, qui devrait aboutir dans plusieurs mois, nous avons décidé de porter cette affaire devant le Conseil d’État. Il est inacceptable que l’organisation de battues, déjà si souvent illégales, soit déléguée aux lieutenants de louveterie sans contrôle ni garantie. 

Nous attendons donc du Conseil d’État qu’il réaffirme le primat de la loi et qu’il envoie un message clair aux préfets :  » Vous êtes chargés de l’intérêt général, et non de l’intérêt des chasseurs !”. Pour nous aider à faire passer ce message, signez pour une réforme radicale de la chasse !

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Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune

Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune

Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune
19.09.2024
Protection stricte du loup : 300 ONG européennes co-signent une déclaration commune
Animaux sauvages

Alors qu’une réunion décisive doit se tenir prochainement au sein de l’UE pour discuter de la proposition de rabaisser le niveau de protection des loups, plus de 300 organisations européennes, dont One Voice, manifestent leur opposition à ce projet rétrograde, dans une déclaration commune publiée le 19 septembre à l’initiative du Bureau européen de l’environnement (BEE).

L’UE doit maintenir la protection stricte des loups et renforcer les efforts de coexistence : ne réduisez les progrès faits en matière de conservation !

Les organisations de la société civile et de protection des animaux soussignées appellent les États membres de l’UE à rejeter la proposition de la Commission européenne visant à affaiblir le statut de protection des loups dans le cadre de la Convention de Berne. Nous vous demandons instamment d’intensifier les efforts pour parvenir à la coexistence avec les grands carnivores, tels que les loups et les ours.

Le loup est une espèce strictement protégée et doit le rester selon les preuves scientifiques. Autrefois presque disparus en raison des persécutions, de la chasse et de la destruction de leur habitat, les loups ont fait un retour remarquable dans les paysages européens, grâce à la protection juridique accordée par le droit international et européen, ainsi qu’aux efforts des autorités environnementales compétentes, des agriculteurs, des scientifiques, des ONG et des communautés locales. Cependant, leurs populations sont encore loin d’être dans un état de conservation bon et viable (1). La dernière évaluation de l’UICN montre que six des neuf populations transfrontalières de loups de l’UE sont vulnérables ou quasi menacées. Abaisser leur niveau de protection aujourd’hui exposerait l’espèce à un risque accru et compromettrait l’obligation légale de l’Union européenne de parvenir à des populations de loups viables et stables.

À l’heure actuelle, aucune base scientifique ne permet de justifier une modification de la législation existante à l’échelle de l’UE. Le rétablissement du loup est toujours en cours et les principaux objectifs de la convention de Berne et de la directive « Habitats » (à savoir assurer la restauration et la conservation des espèces menacées) n’ont pas encore été atteints. En outre, et comme le confirme l’analyse approfondie de la Commission, il n’existe aucune preuve scientifique que l’abattage réduise effectivement la déprédation des animaux d’élevage. L’objectif de la proposition de la Commission est de réduire la déprédation causée par les loups, mais il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité de l’abattage pour y parvenir. En fait, il pourrait même être contre-productif et augmenter les attaques sur les animaux d’élevage car il risque de perturber la structure sociale des loups.

La proposition de la Commission intervient à un moment où des efforts sont déployés pour assurer la coexistence entre les communautés locales et les populations de loups. Au cours des dix dernières années, l’Union européenne et ses États membres ont consacré beaucoup de temps et de ressources à l’amélioration de la coexistence. Cette démarche est facilitée par plusieurs plateformes européennes et régionales, ainsi que par des projets réussis financés par LIFE, qui présentent des solutions mutuellement bénéfiques à court et à long terme. La proposition visant à réduire la protection des loups compromet tous ces efforts et investissements. Elle s’éloignerait de l’objectif de l’UE de parvenir à une coexistence harmonieuse entre l’homme et les grands carnivores.

Nous sommes conscients des défis que pose le retour du loup dans certaines régions de l’UE et de l’impact qu’il peut avoir sur les agriculteurs et les propriétaires d’animaux. Il est donc essentiel de redoubler d’efforts pour rendre les mesures de prévention existantes (telles que les clôtures, les chiens de garde et le renforcement de la présence humaine) plus accessibles aux propriétaires d’animaux et de les aider en leur fournissant les outils de prévention appropriés. Les efforts doivent être maintenus pour adapter les solutions existantes à leurs besoins. S’éloigner d’une approche de coexistence pour abaisser le niveau de protection du loup reviendrait à ignorer tous les éleveurs qui ont investi et protègent avec succès leurs troupeaux contre les loups depuis des années.

Il est essentiel de reconnaître que la sauvegarde des loups en Europe va au-delà de la protection d’une seule espèce ; elle implique la préservation de la biodiversité et la promotion d’une cohabitation équilibrée avec la nature. Les loups jouent un rôle essentiel dans la stabilité des écosystèmes. Leur retour dans des régions où ils avaient été éradiqués constitue une avancée significative en matière de conservation. Dans le contexte actuel de crise mondiale de la biodiversité, nous ne pouvons pas risquer de compromettre ces progrès.

Des enquêtes récentes indiquent que le public des États membres est très favorable au maintien de mesures de protection strictes et à la promotion de la coexistence avec les loups, même au sein des communautés rurales les plus touchées par la présence des grands carnivores. Les loups font partie intégrante de notre patrimoine et de nos paysages européens communs.

Plutôt que de réduire la protection des loups, l’Union européenne devrait au contraire :

  • Maintenir et renforcer les efforts visant à promouvoir la coexistence entre les loups et les communautés locales, en mettant l’accent sur les mesures de prévention visant à réduire les déprédations sur les animaux d’élevage et en améliorant les systèmes d’indemnisation. De nombreux États membres devraient mieux utiliser les informations existantes sur les mesures de coexistence, les exemples de bonnes pratiques et les possibilités de financement de l’UE.
  • Veiller à l’application correcte de la protection juridique offerte par la directive « Habitats » dans tous les États membres et mettre fin à la chasse illégale aux loups. Les États membres doivent dissuader les crimes contre l’environnement et non les légaliser, comme l’a confirmé la Cour de justice de l’Union européenne dans une affaire récente (2).
  • Soutenir les initiatives visant à sensibiliser les citoyens et à leur fournir des informations précises et scientifiquement fondées sur les loups, notamment sur les avantages écosystémiques et socio-économiques apportés par les grands carnivores et sur le comportement à adopter en cas de rencontre. Les citoyens de l’UE ont le droit d’être bien informés.
  • Respecter le processus scientifique en bonne et due forme inscrit dans la législation européenne relative à la conservation de la nature. Conformément à l’article 17 de la directive « Habitats », les États membres présenteront leur évaluation de l’état de conservation en 2025. Toute discussion sur le statut de protection doit se fonder sur ces rapports et non sur des pressions politiques.

L’abaissement des protections juridiques pour le loup n’entraverait pas seulement les efforts de conservation, mais irait également à l’encontre du fort soutien du public et des preuves scientifiques en faveur de la conservation du loup en Europe. En outre, la proposition de la Commission européenne, motivée par des considérations politiques, risque fort de créer un précédent pour d’autres espèces et d’ouvrir la voie à d’autres modifications des lois européennes sur la nature. Cela entraînerait une incertitude juridique et ferait reculer des années d’efforts de conservation efficaces sur l’ensemble du continent. Une telle décision ternirait gravement la réputation de l’UE en tant que leader dans le domaine de la protection de l’environnement.

  1. Les populations de loups de l’UE sont dans un état de conservation défavorable ou inadéquat dans six des sept régions biogéographiques, selon les évaluations les plus récentes réalisées en vertu de l’article 17 de la directive « Habitats ».
  2. Arrêt du 11 juillet 2024, WWF Österreich et autres, affaire C-601/22, ECLI:EU:C:2024:595.

Version originale (en anglais) disponible ici.

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !

À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !
19.09.2024
À l’aéroport Charles de Gaulle, des singes de l’île Maurice transportés par SmartLynx Airlines vers Boston. Nous y serons !
Expérimentation animale

One Voice a été alertée par Abolicion Viviseccion de l’implication de SmartLynx Airlines dans le transport de singes originaires de Maurice vers les États-Unis en passant par l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Le vol est prévu lundi prochain. Un happening aura lieu le 23 septembre à 11h rue du moulin 95700 Roissy en France pour dénoncer cette complicité inacceptable.

Ces animaux intelligents, sensibles, vont endurer un stress et une anxiété extrêmes. Enfermés dans de minuscules cages, ils seront transportés en soute, exposés aux bruits assourdissants et aux sensations déstabilisantes d’un trajet de plus de 21 heures. Cependant, tout cela n’est rien comparé à ce qui les attend une fois arrivés à destination. Nos récentes investigations sur les élevages de primates à Maurice ont mis en lumière les conditions éprouvantes que subissent ces animaux avant même leur départ.

Face à cette nouvelle, nous avons décidé d’agir. Nous organiserons, le 23 septembre à 11h, lors de l’escale à l’aéroport de Roissy, un happening pacifique. Nous comptons envoyer un message clair pour dénoncer ces pratiques et pousser la compagnie aérienne SmartLynx Airlines à se retirer du transport de primates pour l’expérimentation.

Grâce à l’engagement de notre association et de ses partenaires, nous avons déjà obtenu une grande victoire : Air France a décidé de stopper le transport de primates destinés aux laboratoires. Nous continuons d’exiger que toutes les compagnies aériennes, et notamment SmartLynx Airlines, lui emboîtent le pas et cessent immédiatement ces transports. Il est inconcevable que des entreprises continuent de se rendre complices de la torture de milliers d’animaux.

Joignez-vous à nous pour appeler SmartLynx Airlines à cesser définitivement son implication active et commerciale dans le transport des singes vers une vie d’expérimentations sans fin.

Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires ! Dites stop à l’utilisation des macaques dans les laboratoires !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !

« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !
18.09.2024
« Au cœur des félins » dans le Tarn : un « refuge » qui ressemble à s’y méprendre… à un cirque !
Exploitation pour le spectacle

Début juin, nous sommes alertés : un nouveau parc vient d’ouvrir ses portes dans le Tarn. Sur sa page Facebook, l’établissement « Au cœur des félins » se vante de « sensibiliser au respect et à la conservation de la faune sauvage ». Étant donné les photos mises en ligne – des enclos et tabourets ressemblant étrangement au matériel utilisé dans les cirques ; des tigreaux à l’intérieur d’une maison, sur un canapé, d’autres nourris au biberon au lieu d’être auprès de leur mère -, nous avons voulu en savoir plus. Notre enquête révèle une tout autre réalité, bien éloignée du bien-être animal et de la conservation des espèces.

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Un refuge ? À coups de fouet, de cris et de numéros humiliants

On nous parle d’un projet de refuge pour accueillir des félins des cirques sur plusieurs hectares, tout en restant très opaque sur la provenance des fonds : la construction se fera sans collecte de dons, sans demande de subventions, et sans faire payer la visite. On se demande bien comment et quand le projet verra le jour.

En attendant, Maya, Thor et Malish, les deux tigres et le lion du dresseur, sont toujours enfermés dans un enclos minuscule avec, pour abri, un camion. Pour amuser le public, on les menace à coups de baguette et on les fait monter sur des tabourets, marcher sur deux pattes, sauter les uns par-dessus les autres. Des comportements tout ce qu’il y a de plus naturel… sous les chapiteaux des cirques.

“Refuge pédagogique”, cela veut dire éduquer sur les grands fauves que sont les tigres et les lions. Les laisser vivre une vie sans stress, sans les soumettre pour amuser la galerie. Tripoter, embrasser et faire sauter des animaux sauvages sur des tabourets sous la menace des coups, c’est tout sauf de la pédagogie, cela fait passer de très mauvais messages. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Au même titre que le Jungle Park (désormais fermé) ou le Parc-Saint-Léger, « Au cœur des félins » est un cirque fixe. Les animaux y sont dressés, en cage, et doivent se produire en spectacle, peu importe ce qu’ils subissent.

Quand l’État détourne l’esprit de la loi au détriment des animaux

C’est l’un des multiples faux-semblants de la loi du 30 novembre 2021. Interdire la détention d’espèces sauvages dans les cirques itinérants d’ici 2028, tout en laissant à ces mêmes cirques la possibilité de se sédentariser pour continuer d’exploiter ces animaux exactement de la même manière aussi cruelle qu’insensée aujourd’hui. Pire encore, nos dirigeants encouragent cette pratique : à l’été 2023, un arrêté ministériel a créé une équivalence entre les certificats de capacité des circassiens et ceux des zoos, alors que les normes réglementaires des zoos sont différentes. Encore un passe-droit pour les circassiens, en infraction avec les textes. Quand le gouvernement cessera-t-il d’adapter les lois à ses envies ?

L’État a le devoir de venir en aide aux lions, tigres, éléphants, hippopotames, etc., détenus dans les cirques en exigeant leur placement dans des sanctuaires et en finançant la construction de tels lieux. Il l’a annoncé, aurait-il menti ? Laisser dépérir des animaux d’espèces menacées, dont les souffrances dues au dressage et à la captivité font l’objet d’un consensus mondial, sous prétexte que les camions-cages restent garés au même endroit est scandaleux.

Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques Demandez la fin de l’exploitation des animaux dans les cirques

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!

Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!
18.09.2024
Le préfet de l’Indre contourne les lois pour tuer des sangliers en masse. Nous attaquons!
Animaux sauvages

Le préfet de l’Indre franchit une nouvelle étape dans l’élimination des populations de sangliers : il vient d’autoriser des battues “affinitaires”, une notion inventée de toutes pièces par ses soins pour permettre aux lieutenants de louveterie d’en tuer au maximum selon leur bon vouloir, pendant sept mois sur tout le territoire départemental. Nous attaquons en urgence cet arrêté devant le tribunal administratif de Limoges. Audience le 19 septembre 2024 à 9h30. 

Dans l’Indre, les sangliers sont pris pour cible partout et tout le temps. Pour eux, il n’y a aucun répit : ils peuvent être chassés du 1er juin 2024 au 31 mai 2025, et sont classés “ESOD”, ce qui permet à tout propriétaire de demander à les faire abattre s’ils sont sur son terrain. Par ailleurs, dans certaines “zones sensibles”, ils peuvent même être tués de nuit en avril et mai. Bref, une vie passée à éviter les balles des chasseurs.

Mais ce n’était pas assez pour le préfet, qui vient de décider que, pendant sept mois, les lieutenants de louveterie, chasseurs missionnés par l’État, pourront organiser eux-mêmes autant de battues qu’ils le souhaitent. La loi est pourtant claire : chaque battue administrative doit faire l’objet d’un arrêté préfectoral spécifique, qui doit être limité dans le temps et géographiquement ciblé.

Des “battues affinitaires” pour contourner les lois

Le préfet a inventé de toutes pièces le concept de “battues affinitaires”, une notion qui n’existe nulle part dans la loi. Cette stratégie a un objectif : permettre aux lieutenants de louveterie de décider librement des modalités et du calendrier des battues, sans avoir à se soumettre aux contraintes réglementaires, et – surtout ? – sans avoir à adopter un arrêté spécifique pour chaque battue, que nous pourrions attaquer…  Une stratégie qui semble se développer au sein des préfectures, à l’image de l’arrêté de la préfète de l’Ain autorisant le massacre de blaireaux, que nous avons attaqué.

En autorisant ces opérations pendant sept mois sans justification ni limites, le préfet de l’Indre ouvre la voie à un massacre organisé des sangliers. Une dérive de plus qui pourrait bien se généraliser si elle n’est pas rapidement stoppée. Aussi attaquons-nous cet arrêté devant le tribunal administratif de Limoges!

Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse Signez pour une réforme radicale de la chasse

Cochons expérimentés au CICE de Clermont-Ferrand : nous saisissons les autorités et la justice

Cochons expérimentés au CICE de Clermont-Ferrand : nous saisissons les autorités et la justice

Cochons expérimentés au CICE de Clermont-Ferrand : nous saisissons les autorités et la justice
17.09.2024
Puy-de-Dôme Cochons expérimentés au CICE de Clermont-Ferrand : nous saisissons les autorités et la justice
Expérimentation animale

Mutilés, suturés, tués et jetés comme des déchets : après avoir révélé les conditions de vie et de transport des porcelets de la Ferme Guy jusqu’au Centre International de Chirurgie Endoscopique (CICE), nous désirons faire toute la lumière sur ces « formations ». Nous demandons donc à présent des documents au ministère concerné et à la préfecture du Puy-de-Dôme et portons plainte contre l’élevage.

Notre investigation sur les cochons expérimentés au CICE, menée avec Camp Beagle Gannat, ne pouvait que déboucher sur des démarches sur mesure immédiatement engagées vis-à-vis de cet établissement et de son fournisseur. 

Des expériences respectant la réglementation ? Nous voulons en être sûrs !

Nous savons déjà que le CICE a recours à des animaux alors que la loi préconise d’employer des méthodes de substitution à l’expérimentation animale chaque fois qu’elles existent. Mais se conforme-t-il seulement aux textes en la matière ? Dispose-t-il de toutes les autorisations nécessaires pour réaliser ces expériences ? Afin de le savoir, nous avons demandé au ministère de la Recherche et à la préfecture de nous transmettre tous les documents relatifs à l’utilisation des porcelets par l’établissement.

Difficile d’imaginer que jeter dans une même benne leurs cadavres et des bouteilles en plastique, alèses et autres aiguilles respecte la réglementation à la lettre. Les autorités ont deux mois pour apporter des réponses à nos questions.

Un élevage qui se complaît dans la maltraitance et l’illégalité

Elles devront également nous communiquer une copie de l’agrément adressé à la Ferme Guy, si celle-ci a bien le droit de livrer des individus aux scalpels.

Au sein de cette exploitation sordide, les mauvais traitements semblent être la norme. L’éleveur, lui, ne voit pas le problème. Dans la presse, il déclare qu’il n’a « pas l’impression de traiter mal [ses] animaux ». Et assume être lui-même intervenu sur une truie souffrant d’un prolapsus, allant jusqu’à suturer son vagin sans même porter de gants après avoir repoussé ses organes dans son corps, s’estimant aussi compétent qu’un vétérinaire débutant… Ces pratiques, totalement illégales, sont pourtant passibles d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Nous avons donc porté plainte contre le patron de la Ferme Guy pour exercice illégal de la médecine vétérinaire et de la chirurgie des animaux, mauvais traitements et actes de cruauté.

Afin de mettre fin au supplice des cochons expérimentés dans ce centre de formation, signez nos pétitions demandant la fin de l’utilisation d’animaux par le CICE et la fermeture de l’élevage qui le fournit.

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu !

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu !

Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu ! 16.09.2024
France
Des victoires à la pelle contre le déterrage, une chasse qui disparaît à petit feu ! Animaux sauvages

Au terme de cinq années de bataille juridique, la pratique tant décriée du déterrage des blaireaux a fortement diminué en France. Une évolution positive qui s’explique à la fois par les multiples succès obtenus devant les tribunaux administratifs, mais aussi grâce au retentissement médiatique suscité par les grandes campagnes de sensibilisation menées par nos trois associations ces dernières années. Engagées ensemble contre la cruauté de la vénerie sous terre, AVES France, l’ASPAS et One Voice entendent poursuivre la lutte jusqu’à l’abolition complète de cette pratique moyenâgeuse.

La France est l’un des derniers pays d’Europe à autoriser la chasse par déterrage, aussi appelée vénerie sous terre, une pratique particulièrement cruelle et non sélective, qui consiste à envoyer des petits chiens dans les terriers de blaireaux pour les acculer, de creuser la terre parfois pendant des heures, puis d’extirper les animaux de leur terrier à l’aide de grandes pinces avant de les abattre.

Cette chasse, ouverte de septembre à janvier, est aussi possible dès le 15 mai, sur simple décision de la préfecture : on parle alors de « période complémentaire » de vénerie sous terre. En l’absence de volonté politique d’abolir purement et simplement le déterrage, ce sont précisément ces fameuses « périodes complémentaires » contre lesquelles l’ASPAS, AVES et One Voice ont déposé plusieurs dizaines de recours juridiques* ces dernières années, avec de très nombreuses victoires à la clé. Rien qu’en 2024, sur les 26 recours en référé engagés, nos associations ont obtenu la suspension de la vénerie sous terre dans 20 départements**.

Parmi les arguments principaux retenus par les juges : l’absence de dégâts significatifs imputés aux blaireaux (dans les cultures, les remblais routiers, etc.) et la présence de blaireautins dans les terriers au printemps et en été. En effet, le Code de l’environnement interdit de tuer les petits d’une espèce dont la chasse est autorisée, or les blaireaux ont un faible taux de reproduction et leurs jeunes ne deviennent véritablement autonomes qu’à l’automne.

À mesure que notre jurisprudence s’étoffe, victoire après victoire, les préfets sont de plus en plus réticents à autoriser les périodes complémentaires, au grand dam des chasseurs. Certains ne les autorisent plus du tout, d’autres proposent des périodes raccourcies, quand d’autres, enfin, persistent à maintenir coûte que coûte l’ouverture de la vénerie sous terre dès le 15 mai, quand bien même un juge a déjà suspendu puis annulé l’arrêté attaqué…

En 2020, le nombre de départements à autoriser cette chasse controversée dès le 15 mai était de 72. En 2024, ils n’étaient plus que 19 !

Une écrasante majorité de Français est opposée au déterrage

Animal longtemps méconnu des Français, le blaireau a bénéficié de grandes campagnes de sensibilisation au cours des dernières années, et de plus en plus de citoyens sont sensibles à sa cause.

D’après un sondage Ipsos de 2023 commandé par One Voice, 84% des Français se disent en effet favorables à l’interdiction du déterrage, quelle que soit l’espèce concernée, un pourcentage stable depuis 2018. Une forte opposition qui s’exprime régulièrement au moment des consultations publiques, chaque année, avant l’adoption par les préfets des arrêtés autorisant ou non des périodes complémentaires de vénerie sous terre. L’ASPAS et AVES France sont particulièrement mobilisées, chaque printemps, pour faire connaître l’existence de ces consultations et pour inviter un maximum de citoyens à y participer. Même si les avis ne sont que consultatifs et que très peu préfets en tiennent compte dans leurs décisions finales, le rejet de la vénerie sous terre est souvent sans appel (cela a été le cas cette année en Saône-et-Loire, par exemple, avec 84% d’avis défavorables).

En 2020, la publication de l’infiltration par One Voice d’un équipage de vénerie sous terre permettait à de nombreuses personnes de découvrir en images l’atrocité du déterrage. En 2022, la grande pétition citoyenne déposée par l’ASPAS sur le site du Sénat était relayée par de nombreuses associations et influenceurs, ce qui avait permis d’atteindre et de dépasser le seuil des 100 000 signatures requises en moins de 6 mois.

Cette même année, l’ASPAS avait lancé la Journée mondiale des blaireaux, le 15 mai, une importante action de sensibilisation sur le terrain, dans les médias et sur Internet, à laquelle ont participé et continuent de participer, chaque année, de nombreuses associations partenaires partout en France.

Le 13 mai 2024, un courrier co-signé par 10 ONG a été adressé au ministère de la Transition écologique pour demander l’interdiction totale de la vénerie sous terre. Il est inconcevable qu’une chasse aussi cruelle et destructrice soit encore autorisée en 2024 : nous ne lâcherons rien avant d’obtenir son abolition complète !

* D’autres associations de protection de la nature au périmètre d’action local ont également contribué au combat juridique (FNE Aura, LPO Aura, Indre Nature, etc.)

** Allier, Ardennes, Aube, Calvados, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Eure-et-Loir, Ille-et-Vilaine, Seine-et-Marne, Deux-Sèvres, Haute-Vienne. Pour les 6 autres départements où la justice n’a pas suivi cette année notre demande de suspension (Cantal, Gironde, Lot-et-Garonne, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme et Vendée), des recours en annulation seront jugés a posteriori.
Par ailleurs, One Voice et AVES France ont engagé d’autres recours qui ont permis de suspendre les périodes complémentaires de vénerie sous terre dans 8 autres départements : Aveyron, Cher, Côtes d’Armor, Eure, Finistère, Indre, Indre-et-Loire et Morbihan.

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte

Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte
11.09.2024
Ain
Chiens « de chasse » négligés dans l’Ain : One Voice porte plainte
Animaux familiers

Dans une commune du nord de l’Ain, deux chiens exploités pour la chasse sont relégués dans un enclos isolé des habitations. Derrière le grillage, ils survivent sans attention ni autre occupation que celle d’attendre une goutte d’eau ou un peu de nourriture. Nous avons porté plainte.

C’est par hasard, en se promenant, qu’une lanceuse d’alerte les a découverts, le 25 août dernier. Enfermés à l’abri des regards, sans personne pour les entendre, comme dans le Lot-et-Garonne, les deux chiens « de chasse » vivent dans leurs excréments. Au milieu des feuilles mortes, des batteries de voiture jonchent le sol. Sont-ils seulement abreuvés et nourris, dans cette prison aux allures de décharge ? Fin août, mais aussi début septembre, leurs gamelles étaient vides et sèches, posées toujours à la même place. Alors que l’été n’est pas encore fini, ils n’ont même pas une goutte d’eau à leur disposition. Et sont contraints, affamés, de quémander de la nourriture aux rares inconnus qui passent par là.

Les chiens « de chasse », oubliés de tous

Alertés, les policiers de la commune avaient déjà connaissance de cette situation. Combien d’autres chiens « de chasse », élevés pour servir à ce loisir mortifère, vivent dans des conditions indignes, exposés à des objets dangereux, sans eau ni nourriture, sans personne pour se préoccuper d’eux, sortis seulement pour les parties de chasse de ceux qui les stockent ensuite comme du matériel ?

Après des années d’investigation et de procédures en justice, nous sommes parvenus à sauver près de 90 d’entre eux en février 2020 et mars 2024.

Pour les deux chiens de l’Ain non plus, nous ne reculons pas. Nous avons porté plainte pour mauvais traitements et demandé qu’ils soient saisis et nous soient confiés. Avec nous, demandez la fin des passe-droits des chasseurs, et que les animaux qu’ils détiennent bénéficient enfin de la même protection que les autres chiens : signez notre pétition.

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction !

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction !

Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction ! 09.09.2024
Puy-de-Dôme
Le répugnant jeu du «cou de l’oie» ne doit pas reprendre : One Voice demande à nouveau son interdiction ! Exploitation pour le spectacle

Horrifique, scandaleuse, contraire aux normes élémentaires d’hygiène, la fête patronale de Saint-Bonnet-près-Riom persiste et signe. Après notre enquête de septembre 2023, qui avait révélé des jeunes frappant et décapitant des animaux sans vie être applaudis pour leurs «actes de bravoure» et loués par leurs aînés pour leur manque d’empathie, nous nous insurgeons contre la lâcheté de la mairie et l’insistance du comité des fêtes de la commune pour maintenir en l’état cette tradition écœurante. Et réitérons notre demande : oies, lapins et poules ne doivent plus être tués et voir leurs cadavres martyrisés sous prétexte de divertissement.

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Dépouilles d’oies, de poules et de lapins suspendues par les pattes pour être successivement embrassées, frappées puis décapitées par de jeunes femmes et hommes de 18 ans : saisies à Saint-Bonnet-près-Riom le 17 septembre 2023, les images de notre enquête ont – à juste titre – offusqué de nombreuses personnes et fait réagir deux conseillers régionaux.

Face à l’obstination de certains habitants et du maire de la commune, qui refusent farouchement de renoncer à une sempiternelle tradition barbare qu’il faudrait selon eux entretenir, nous avons saisi le tribunal de Clermont-Ferrand.

Pour les animaux, lutter jusqu’à la disparition de ce «jeu»

Cette année encore, nous ne céderons rien. Nous n’avons rien contre les festivités. Mais un événement convivial, comme c’est le cas de la fête patronale qui sera à nouveau organisée du 20 au 23 septembre, justifie-t-il de mettre à mort des animaux et de mutiler leurs corps ? Notre société a-t-elle besoin de faire entrer davantage de jeunes dans l’âge adulte en leur inculquant la violence et en cultivant en eux, comme une vertu, l’absence d’empathie ?

Nous demandons que les festivités se déroulent sans qu’aucun animal soit victime du jeu du «cou de l’oie» et exigeons l’interdiction de cette pratique dans toute la France, comme nous l’avons également fait à Beaux ou à Arfeuilles.

Pour les oies, lapins et poules visés, signez notre pétition, et faites part à la préfecture du Puy-de-Dôme de votre inquiétude pour ces jeunes et le futur de notre société si ce “jeu” malsain persiste.