Le tribunal administratif de Toulouse annule l’arrêté préfectoral de 2020 qui autorisait la chasse des galliformes en Ariège.
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Abattages dans les fourrières: le groupe SACPA tente de détourner l’attention
Abattages dans les fourrières: le groupe SACPA tente de détourner l’attention
Abattages dans les fourrières: le groupe SACPA tente de détourner l’attention
18.12.2023
Abattages dans les fourrières: le groupe SACPA tente de détourner l’attention
Compagnons
À la suite de notre enquête dénonçant la politique des gestions des animaux errants en France, le groupe SACPA a décidé de s’auto-désigner en publiant un communiqué en réponse à ce qu’il interprète comme nos intentions – nous sommes par ailleurs émus de constater que ses pages Facebook et Instagram ont été créées spécialement pour l’occasion – alors qu’à aucun moment nous ne l’avons pointé du doigt. Au contraire, nous avons même pris soin de rappeler que ce qui se passait dans la structure d’où provenaient nos images était en conformité avec la législation.
Le but de cette enquête est de sensibiliser l’ensemble de la population, tant l’opinion publique que nos dirigeants. Que ces derniers comprennent que la situation ne changera pas tant que de réelles mesures ne seront pas édictées: plan d’urgence national pour la stérilisation des chats ; interdiction de cession en ligne par les particuliers; application stricte de l’obligation existante d’identification des animaux; fin des salons du chiot et autres événements favorisant les ventes sous le coup de l’impulsivité; sanctions pénales sévères pour les abandons et actes de maltraitance.
Cliquez sur les images pour les agrandir
«[…..] des fourrières animales éthiques» (sic)….. Ah bon?
Tenter de justifier les abattages en mettant en lumière les animaux qui seraient sortis vivants de cette prison, tout en sous-entendant que ceux abattus ont eu la «chance» de rester en vie au-delà du délai légal de huit jours ne règle en rien ce que nous dénonçons.
Faut-il vraiment se réjouir de savoir que Cayenne, le malinois dont nous avons filmé la mise à mort, est entré en fourrière le 12 avril 2023 et a été tué le 21 août 2023? Faut-il se délecter de savoir qu’il a passé 133 jours de torture mentale et psychique, enfermé entre quatre murs sans jamais en voir l’extérieur, sans aucune chaleur humaine, sans même un jouet ni couverture avant d’être tué froidement, plaqué contre un mur, manipulé sans état d’âme jusqu’à l’injection mortelle en plein cœur, passant ses derniers instants de vie seul et apeuré?
Oui, nous sommes soulagés d’apprendre que certains ont la chance d’être sauvés par des associations, après des jours de détention. Mais cela ne nous fait pas oublier les morts; et cela ne doit pas faire oublier non plus ce que vivent ces innocents quand ils entrent dans les fourrières. Tous n’ont pas la chance de s’en sortir, et certains terminent leurs jours dans des conditions encore pires que celles que nous avons révélées. Le 22 mai 2024 se tiendra au tribunal judiciaire de Perpignan une audience à l’encontre d’un responsable de la fourrière SACPA de Perpignan, pour actes de cruauté. Il est soupçonné d’avoir pratiqué des «euthanasies sauvages», et d’avoir tué lui-même des animaux, ce qui relève d’un exercice illégal de la médecine vétérinaire, en plus de défaut de soins et de mauvais traitements. Nous serons évidemment présents à l’audience pour porter la voix des animaux.
Nous n’oublions pas non plus le sort des animaux de la fourrière Passerelles Vers l’Emploi et du SIVU 47.
Derrière le baratin, des milliers d’animaux qui souffrent
Dans son communiqué, la SACPA précise que plusieurs euthanasies font suite à la maladie de Carré. Cette pathologie justifie-t-elle qu’un être vivant soit exécuté sans aucune considération ni dignité, dans ses propres excréments? Que dire des mesures sanitaires mises en place? Ce virus étant particulièrement contagieux et dangereux pour les chiens, des isolements et quarantaines strictes ont-ils été réalisés? Les locaux ont-ils été correctement désinfectés pour mettre fin à l’épidémie? On peut en douter, vu le nombre de contaminations au sein même de la fourrière et quand d’après leurs propres dires, les chiens développent la maladie dans la structure: «Au sujet de la croisée Border Collie, femelle. Arrivée accidentée en provenance de la commune de Peyremale. Elle a déclenché la maladie de Carré […]. Elle était réfractaire au traitement. Date d’entrée 14/07/2023. Date d’euthanasie sanitaire : 23/08/2023.» (sic)
Une transparence de façade
On nous accuse de ne pas nous être renseignés, de ne pas avoir contacté la direction pour une «visite guidée» des locaux. Pourtant, fin août, nous avons envoyé des courriers recommandés aux 35 structures SACPA présentes sur le territoire national, leur demandant des copies de leurs registres d’entrées et sorties pour l’année 2022. Tous sont restés lettre morte. Un appel de la direction nous apprenait cependant son intention de publier certaines données en ligne en 2024. En attendant, nous n’avons pas obtenu les documents sollicités. Peut-on croire un seul instant qu’on nous aurait laissés entrer et que l’on nous aurait montré la réalité telle qu’elle est en filmant des séquences d’abattages dans ces conditions?
Tant que les lois ne changeront pas pour réduire le nombre d’abandons et d’abattages en fourrière, nous continuerons de dénoncer ce qui s’y passe. Le groupe privé SACPA ne devrait-il pas soutenir notre combat et s’aligner sur nos demandes pour lutter contre ces drames? Mais pourquoi le ferait-il ? La «gestion» des animaux en divagation étant son fonds de commerce, il n’a aucun intérêt à voir les abandons diminuer.
Aidez-nous à changer le sort de milliers d’animaux chaque année: signez notre pétition pour la fin des tueries dans les fourrières.
Enquête de One Voice dans une fourrière 5 étoiles : l’abattage industriel des chiens et des chats
Enquête de One Voice dans une fourrière 5 étoiles : l’abattage industriel des chiens et des chats
Enquête de One Voice dans une fourrière 5 étoiles : l’abattage industriel des chiens et des chats
11.12.2023
Enquête de One Voice dans une fourrière 5 étoiles : l’abattage industriel des chiens et des chats
Compagnons
Enquête de One Voice dans une fourrière « aux normes » : des animaux violentés avant d’être abattus à la chaîne.
Troisième volet de l’enquête de One Voice dans les fourrières en France. Après avoir dénoncé les dérives de certaines, nous avons voulu savoir comment fonctionnaient celles qui sont en règle, « bien sous tous rapports » aux yeux des municipalités qui leur délèguent la tâche de « nettoyer » la voie publique des animaux en divagation ou errants. L’horreur était au rendez-vous. Légale cette fois.
Dans le milieu des fourrières, c’est le nec plus ultra. Nos enquêteurs ont infiltré l’un des « centres animaliers » les mieux cotés en France pour assurer ce qu’on appelle la « gestion » des chiens et des chats perdus, abandonnés ou nés dans la rue. À la suite de nos investigations au sein du SIVU 47 et de Passerelles, deux établissements contournant allègrement la réglementation, il était important d’avoir une idée des « bonnes pratiques » au sein de ce secteur.
« Service » public
La structure où nous avons mené l’enquête se prévaut, sur son site web, d’être exemplaire et de tout mettre en œuvre pour le bonheur de « ses pensionnaires ». Il fallait se faire tout petit et filmer en caméra cachée pour en avoir le cœur net.
Environ une fois par semaine, un camion plein à craquer vient y larguer son chargement : bélier, wallaby… on peut trouver dedans toutes sortes d’animaux. Mais ce sont surtout les nombreux chiens et chats récupérés au bord des chemins, sans « détenteur » à l’horizon, qui atterrissent là.
Délégataire de la municipalité pour assurer une mission de service public, cette société privée est financée, comme dans la plupart des villes de France, par les impôts locaux. Son rôle : débarrasser le territoire communal des animaux en divagation dont la responsabilité incombe au maire. La loi prévoit en effet que l’édile puisse, par arrêté, les placer dans un « lieu de dépôt adapté à l’accueil et à la garde », les frais étant à la charge du gardien tant que le « propriétaire » ne se manifeste pas.
« Lieu de dépôt adapté »
Qu’en est-il dans les faits ? Enfilades de box minuscules bétonnés, chiens délaissés parmi leurs déjections, chats entreposés dans des caisses de transport au fond de salles obscures, infirmerie sens dessus dessous… Voici le spectacle auquel ont assisté nos enquêteurs en s’introduisant dans les locaux « aux normes » où sont enfermés les animaux.
Dans cet univers peuplé d’aboiements angoissés et de miaulements plaintifs, les nouveaux arrivants sont tout de suite mis au diapason. Aucun personnel pour les rassurer, leur prodiguer un geste d’affection ou même seulement d’attention. Seuls leurs congénères sont là pour les informer du climat ambiant.
Au moins, ici, les gamelles sont remplies, certes, mais dans quelles conditions ? Partout l’incompréhension, le stress et les appels à l’aide qui résonnent. Derrière chaque grillage, des regards éplorés, terrorisés. Seuls quelques-uns expriment encore un peu de joie lorsqu’ils entendent un bruit de pas. Sans doute croient-ils encore en l’amitié des humains et en des lendemains qui chantent. Plus pour longtemps…
Couloirs de la mort
Car leurs heures sont comptées. Passé le délai légal de huit jours, si personne n’est venu les réclamer, la plupart sont abattus. À une cadence industrielle, même. Il faut laisser la place aux suivants et surtout faire du chiffre : l’activité est très rentable.
Nos enquêteurs ont tout filmé : la terreur des condamnés, la capture des chiens au lasso pour se laisser piquer, l’administration des doses létales à tour de bras par une vétérinaire robotisée et violente. C’est abandonné de tous, hormis de leurs voisins de cellule traumatisés, que des dizaines d’animaux en parfaite santé agonisent chaque jour dans ces couloirs de la mort avant d’être éliminés.
À la benne
Au cours de cette investigation, nos enquêteurs ont croisé la route de nombre d’entre eux, tous plus attachants les uns que les autres. C’est pourtant sous forme de cadavres qu’ils les ont retrouvés, tués sans pitié, coupables de ne pas avoir été aimés.
Régulièrement, les employés de la fourrière entassent les corps congelés ou encore tièdes dans un immense container pour les expédier à l’équarrissage. Le rideau tombe alors définitivement sur ces vies piétinées, massacrées et complètement invisibilisées. Une façon aussi expéditive que discrète pour l’État d’effacer les drames des abandons, de la maltraitance et de l’errance avec l’argent public, plutôt que de financer une véritable politique pour y remédier.
Stop à l’omerta !
Mobilisez-vous avec nous pour briser le silence assourdissant entourant ces tueries de masse dissimulées. Notre enquête est là pour faire toute la lumière dessus et les dénoncer. Nous réclamons la transparence sur ce qui se passe à l’heure actuelle, chaque jour, dans les fourrières de notre pays où des milliers d’animaux sont mis à mort à la chaîne en toute légalité. Tant que nos dirigeants s’en arrangeront ou préféreront fermer les yeux, ils resteront complices de pratiques scandaleuses alors que des solutions existent. Ailleurs en Europe, on prend soin des animaux. La France doit s’en inspirer !
One Voice ne cesse de militer pour que notre pays s’engage dans un programme de stérilisation à grande échelle pour résoudre le problème de l’errance féline et fasse interdire les cessions d’animaux en ligne, principale source des abandons et des abattages en fourrière.
Il est plus que temps d’interpeller nos dirigeants pour qu’ils agissent. Quel est le projet ? Accueillir des animaux ou nous en débarrasser ? Devant l’inhumanité, que font les politiques ? Sont-ils même au courant que des milliers de chiens et chats sont tués chaque année ? Pour qu’ils le soient, partagez nos vidéos à vos élus : maires, députés, présidents de région et au ministre de l’agriculture. Et signez la pétition ci-dessous pour demander la fin de l’omerta et des euthanasies dans les fourrières.
Errance animale : la France opte pour des massacres en fourrière
Si l’État français se montre insensible au sort tragique de milliers d’animaux errants, ce n’est pas le cas de nos voisins européens.
À Béziers, un élevage fait naître des chiens pour torturer des sangliers
One Voice dénonce le dressage des chiens destinés à la chasse sur des sangliers dans un élevage à Béziers.
À notre enquête sur les élevages de singes, la « Cyno Breeders Association » répond par plus de propagande
Dans un journal mauricien, une publicité pour l’expérimentation animale précède l’enquête de One Voice sur les élevages de macaques.
En décembre, One Voice se mobilise pour la Journée internationale des droits des animaux
Pour la Journée internationale des droits des animaux, One Voice organise une vingtaine de manifestations unitaires en France.
De nouveaux espaces de captivité de loups ? C’est non !
One Voice s’oppose à deux projets soumis à enquête publique permettant l’exhibition de loups captifs.
Arche de Noël: les animaux enfin sortis de l’enfer!
Arche de Noël: les animaux enfin sortis de l’enfer!
Arche de Noël: les animaux enfin sortis de l’enfer!
30.11.2023
Hérault
Arche de Noël: les animaux enfin sortis de l’enfer!
Animaux familiers
Depuis la sortie de notre enquête au sein de l’Arche de Noël et diffusion sur TF1 d’un reportage sur celle-ci, les témoignages affluaient à une cadence effrénée, confirmant ce que nous savions déjà. La mauvaise réputation d’Azzopardi le précède, qu’il s’agisse de particuliers, de professionnels de la protection animale ou même des autorités départementales. Ce qui se passe dans son élevage illégal était su ou pressenti de tous depuis des années. Pourtant, l’homme a pu rester en place plus de quarante ans et continuer son business sur le dos des animaux maltraités. C’est terminé. Les animaux ont été saisis ce 30 novembre.
Quatre décennies de trafic. Des dizaines de plaintes et signalements classés. Une saisie avortée il y a cinq ans. C’est finalement notre enquête et sa diffusion sur TF1 qui auront eu raison de l’inaction des pouvoirs publics de Béziers. Léthargiques depuis des années sur ce dossier, poussés par la pression médiatique et notre pétition qui a récolté plus de 17 000 signatures, ils n’ont eu d’autre choix que de constater leurs propres défaillances et prendre enfin leurs responsabilités.
Les animaux sont sauvés
Après plusieurs jours d’incertitude, la saisie des animaux a enfin été ordonnée. Azzopardi, qui hier encore paradait fièrement sur Facebook, annonçant qu’il avait déposé plainte pour diffamation et se vantant sans sourciller de continuer son business, s’est trouvé pris au dépourvu ce matin à l’arrivée des forces de l’ordre et des associations.
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À tel point qu’il s’est retranché armé dans son domicile. Sur place, c’est l’horreur absolue. Si nous sommes soulagés que tous les animaux soient enfin libérés, il n’est pour l’heure pas certain que tous survivent étant donné leur état de santé après des années dans ce mouroir. Les premières constatations in situ sont évidemment effroyables.
Notre partenaire sur place, SOS Reptiles, a récupéré des serpents dans un état désastreux. Un python royal déjà décédé, un boa dans un terrarium rempli de cafards, ou encore une couleuvre américaine souffrant d’un œdème d’une taille affolante et dont l’avenir n’est malheureusement pas garanti.
Nous attendons de connaître le nombre exact et officiel des animaux sauvés, mais nous espérons qu’au moins une centaine d’individus soient sortis de cet enfer: chiens, chats, oiseaux, serpents, tortues, lapins…
Mensonge après mensonge, Azzopardi a tenté de garder la face en annonçant mettre fin à ses activités de sa propre initiative… un peu aidé par les autorités tout de même, elles-mêmes pressées par notre action.
Une grave défaillance du système judiciaire à Béziers
Notre plainte, déposée en février 2023, a été envoyée par courrier recommandé au procureur et également remise en mains propres à la gendarmerie par notre avocate. Silence radio pendant trois mois. L’agent nous ayant reçus, pourtant gradé et très motivé au départ, n’a donné aucune suite à nos appels, jusqu’au jour où il a «disparu»: son téléphone a été attribué à un autre gendarme.
Un complément de plainte a été déposé en juin avec de nouveaux éléments. Mais en juillet, nous apprenons que les clés USB contenant toutes les preuves vidéo et les pièces jointes qui avaient été remises avec la première plainte ont été «perdues». Nous en envoyons donc des copies. Puis l’histoire se répète: silence total, nos appels et messages sont ignorés.
Et c’est la même histoire qu’ont vécue d’autres structures avant nous. Des dizaines de plaintes et signalements ont été effectués depuis quarante ans par de multiples associations locales ou nationales. Du côté des institutions, rien n’a bougé ou si peu pendant toutes ces années et Azzopardi a pu sévir pendant quatre décennies, en faisant reproduire les chiens pour de l’argent, en abattant ceux qui lui posaient problème tout en laissant agoniser les plus jeunes et en collectionnant les animaux pour son plaisir personnel. Des activités qui n’ont rien à voir avec celles de véritables refuges. Combien d’innocents sont morts aux mains de ce bourreau?
Maintenant qu’ils sont sauvés, nous ne céderons rien pour que le responsable soit enfin jugé et condamné, et surtout pour que son élevage soit définitivement fermé sans que jamais plus il ne puisse détenir d’animaux.
Si vous avez adopté/acheté un animal là-bas, vous pouvez nous aider en remplissant ce formulaire et en envoyant vos témoignages à info@one-voice.fr
Achat de munitions dans les bureaux de tabac : fumer c’est mal, tuer c’est (certainement) mieux!?
La biodiversité s’effondre, la chasse tue, mais le gouvernement s’apprête à autoriser la vente de munitions dans les bureaux de tabac.