Alizé

Alizé

Alizé
16.05.2016
Alizé
Exploitation pour le spectacle

Décès : le dauphin Alizé s’est éteint à 24 ans dans un bassin du Marineland d’Antibes. D’après le parc, il souffrait de problèmes incurables. Nous en doutons…

Le 13 mai 2016, le jeune dauphin Alizé s’est éteint à 24 ans dans un bassin médical du Marineland d’Antibes. D’après le parc, Alizé souffrait depuis longtemps de problèmes rénaux incurables. Oui, mais lesquels ? Et pourquoi incurables ?

Fidèle à la tradition des delphinariums, l’éloge funèbre d’Alizé laisse perplexe : « Les soigneurs appréciaient son caractère indépendant, jovial et très joueur. Alizé faisait partie d’un groupe de dauphins dans lequel les naissances, ces dernières décennies, assurent la continuité des générations ». Indépendant et très joueur ? Alizé était un esclave, fils d’esclaves et n’avait d’autre choix que de « jouer » plutôt que de chasser ou d’explorer le vaste océan avec ses amis. Quant à la continuité des générations, il ne fut jamais père. Et depuis un an, il n’était plus jovial… Début 2015, une source interne au parc laissait filtrer que deux dauphins avaient disparu. Un troisième, Alizé, semblait gravement malade. En juillet, son directeur finit par déclarer : « Eclair est mort en février 2015, Mila-Tami en janvier 2015. Alizé est toujours là, dans le bassin à spectacles, je viens de lui dire au revoir avant de partir». Tout récemment, une tente de toile blanche plantée au-dessus du bassin médical attirait l’attention des curieux. Le signe qu’un dauphin était en train de mourir. Et c’était Alizé, fauché par une «maladie rénale incurable».

De quelle maladie parle-t-on ?

Sans accès aux dossiers vétérinaires, on ne peut qu’émettre des suppositions, mais tout porte à croire qu’Alizé souffrait de calculs rénaux, comme tant d’autres dauphins captifs. « La lithiase urinaire, ou calculs des reins, est très commune parmi les dauphins Tursiops gardés en delphinarium», explique en substance une étude scientifique publiée en 2013 intitulée «Comparison of Nephrolithiasis Prevalence in Two Bottlenose Dolphin Populations ». « En revanche, des analyses comparatives ont permis de constater que cette maladie était absente en milieu naturel chez les dauphins sauvages de la Baie de Sarasota ».

En d’autres termes, les problèmes rénaux d’Alizé seraient la conséquence directe de sa vie en captivité.

Bien d’autres affections de ce type, que l’on pourrait qualifier de nosocomiales, déciment les bassins. Ainsi, les pathologies pulmonaires provoquées par le chlore, les maladies du foie liées à l’ingestion massive de compléments alimentaires et à l’excès de globules rouges, les ulcères à l’estomac causés par le stress, les mycoses dues à une vie confinée dans une eau chaude et mal filtrée, etc. Quant aux calculs rénaux, l’hydratation insuffisante des dauphins nourris de poissons surgelés pourrait notamment en être responsable – ainsi que leur alimentation exclusivement diurne, les soigneurs ne travaillant pas la nuit. Tous les facteurs de risques sont bien sûr amplifiés par l’effondrement des défenses immunitaires sous le poids du désespoir et de l’ennui.

Alizé a certainement beaucoup souffert, car la lithiase urinaire peut s’avérer atrocement douloureuse, avec ses coliques néphrétiques fulgurantes.

Par contre, il est curieux qu’il en soit mort, dès lors que son problème rénal était correctement traité. Qu’a-t-il pu se passer ? Comme si souvent dans d’autres delphinariums, la lithiase d’Alizé a dû se compliquer brusquement en infection bactérienne. Le même problème advient à Tilikum, l’orque enfermée au SeaWorld de Floride, qui fut gavé toute sa vie d’antibiotiques et que ravage aujourd’hui une bactérie multirésistante dont aucun traitement ne vient à bout.

L’an dernier, Eclair est mort à 26 ans d’un cancer de la prostate.

Mila, sa fille, périt à l’âge de 9 ans d’une occlusion gastrique provoquée par des matières végétales. Avant eux, l’orque Valentin décédait d’une torsion de l’intestin et sa mère Freya d’un arrêt cardiaque ! Voilà des fins de vie peu fréquentes en mer, où l’on meurt davantage de vieillesse, noyé dans un filet, mutilé par un bateau, victime d’une épidémie ou d’une pollution majeure, qu’en avalant des algues imbibées de chlore ! Ce qui n’empêche nullement l’espèce Tursiops truncatus de s’en sortir plutôt bien et de peupler abondamment tous les océans tempérés du monde.
A l’inverse, il est troublant de constater que trois jeunes dauphins viennent de s’éteindre en quelques mois, alors que tous avaient vu le jour dans un bassin cerné de soigneurs et de vétérinaires, à l’abri de tout danger, de toute pollution et de tout souci alimentaire. Malgré cela, aucun dauphin du Marineland n’a jamais pu atteindre l’âge de la vieillesse (60 ans) ni même l’âge moyen (40 ans) des dauphins libres, tels qu’établis par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

Pourquoi ?

Parce que des espèces marines migrantes de grande taille, dotées d’une vive intelligence et d’une riche vie sociale, ne pourront jamais s’épanouir dans des cachots aquatiques. La captivité est fondamentalement toxique pour les cétacés et c’est pourquoi One Voice réclame son abolition immédiate sur tout le territoire français.

Merci de nous y aider en signant notre
pétition

Sources

Pêche aux requins à La Réunion : les associations arrêtent le massacre !

Pêche aux requins à La Réunion : les associations arrêtent le massacre !

Pêche aux requins à La Réunion : les associations arrêtent le massacre !
13.05.2016
Pêche aux requins à La Réunion : les associations arrêtent le massacre !
Animaux sauvages

Saisi par les associations ASPAS, Longitude 181 (1), One Voice et Sea Shepherd, le juge suspend le massacre d’un nombre illimité de requins tigres et bouledogues dans l’une des zones les plus protégées de la Réserve naturelle marine de la Réunion !

Dans le cadre du programme Cap Requins 2, l’État autorisait la pêche d’un nombre illimité de requins tigres et bouledogues dans l’une des zones les plus protégées de la Réserve naturelle marine de la Réunion, jusqu’au 31 décembre 2016. Saisi par les associations ASPAS, Longitude 181, One Voice et Sea Shepherd, le Tribunal administratif de Saint-Denis a suspendu cet arrêté et mis fin à cette pêche !

Le juge a considéré que les consultations nécessaires à l’adoption de cet arrêté n’avaient pas été correctement réalisées, ce qui fragilise le fondement scientifique de ces pêches. En effet, le préfet n’avait soumis sa décision à aucun conseil scientifique digne de ce nom, de sorte qu’aucun protocole n’encadrait méthodiquement cette pêche.

Une décision antiscientifique

À travers les médias, les scientifiques de la Réserve ont eu l’occasion d’exprimer leur opposition à cette pêche au milieu d’un espace naturel riche toujours en reconstruction et donc particulièrement fragile. De toute évidence, une telle pêche dans un espace protégé va à l’encontre des intérêts écologiques de la réserve qui a pour mission officielle la préservation optimale de toutes les espèces, tant les interrelations sont fortes entre faune piscicole et coraux constructeurs.

Le Comité des pêches est la structure chargée de mener le programme Cap Requins 2. Or ces spécialistes des techniques de pêche, qui ne sont pas des scientifiques, conçoivent le programme, le mettent en œuvre, et le contrôlent. Les conclusions qu’ils tirent de leurs propres analyses ne présentent aucune impartialité ni crédibilité scientifique. C’est pourtant sur la base de ces conclusions que le préfet avait autorisé la capture de requins au cœur d’un espace marin protégé, lui-même précieux pour l’économie et le tourisme.

Une pêche non sélective et des méthodes opaques

Rappelons que de nombreuses espèces de requins, espèces clés dans l’écosystème et les chaînes alimentaires des océans, sont considérées comme menacées par l’UICN (2). Les capturer sans plus d’étude quant à leur population, leurs mouvements et leurs comportements engendre nécessairement des conséquences néfastes pour l’ensemble de l’équilibre de l’océan, et plus particulièrement pour l’espace côtier réunionnais déjà bien fragilisé.

Les méthodes de pêches utilisées sont des palangres verticales (drum line) où sont accrochés des appâts qui n’attirent pas uniquement les espèces ciblées. Deux tiers des prises réalisées dans le cadre du programme seraient des prises accessoires. Difficile de savoir ce qu’il en est fait, étant donné qu’aucun observateur assermenté et indépendant n’est accepté sur les bateaux de pêche (les propres rapports du Conseil Technique du Comité des pêches avouent certaines difficultés à recueillir les informations). De nombreux animaux en font les frais, comme ce Grand requin blanc, espèce protégée, tué en octobre dernier, faute d’une véritable formation des acteurs du programme et de la présence de personnes compétentes indépendantes à bord.

Une pêche dangereuse, mais lucrative

Selon une logique totalement absurde, le préfet souhaite donc sécuriser les zones d’activités nautiques en attirant des requins près de ces zones ! Cette pêche présente le risque d’attirer des animaux dans un espace qu’ils n’auraient autrement peut-être pas occupé.

Loin de décroître, ce système où argent public et patrimoine naturel sont sacrifiés sur l’autel de l’obscurantisme vient d’être institutionnalisé au sein de l’ACRAR (3), une nouvelle association qui, sur la base des anciennes méthodes, permet aux principaux maîtres d’œuvre de ce système absurde de se tailler une belle part du lion. Ceci explique sans doute cela…

(1) Soutenues par Tendua, Sauvegarde des requins, Vagues, Requin Integration et Fondation Brigitte Bardot.

(2) Union internationale pour la conservation de la nature

(3) Association pour le Centre de ressources et d’appui sur le risque requin

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Une plainte pour épargner les requins

Une plainte pour épargner les requins

Une plainte pour épargner les requins
12.05.2016
Une plainte pour épargner les requins
Animaux sauvages

Tandis qu’à la Réunion certains croient que les requins ont moins leur place qu’eux dans l’océan, One Voice porte plainte pour la suspension de l’arrêté du 16 février 2016.

Tandis qu’à la Réunion certains croient que les requins ont moins leur place qu’eux dans l’océan, nos associations ont fait suspendre l’arrêté du 16 février 2016.

L’ASPAS, Longitude 181, One Voice et Sea Shepherd ont engagé deux procédures devant le tribunal administratif de Saint-Denis de La Réunion pour demander la suspension et l’annulation de l’arrêté préfectoral du 16 février 2016. Celui-ci espère mettre un terme aux attaques de requins par leur éradication ! Ces mesures de pêches destructrices sont décriées par le conseil scientifique de la réserve marine, qui estime qu’elles risquent même d’aggraver la situation… Et quand bien même, le requin est chez lui dans l’océan !

Dans ce projet aberrant, ce sont des fonds publics qui financeraient la destruction de la biodiversité marine et mettraient en péril l’écosystème. Car l’arrêté stipule pouvoir réaliser des prélèvements illégaux au cœur même de la zone protégée. Celle-là même qui est fâcheusement montrée du doigt par une vindicte populaire souhaitant asservir la nature en faisant fi des conséquences.

Pour One Voice et ses partenaires, ces mesures n’ont d’autre but que de favoriser les intérêts des membres du comité de pêche dans la réserve, notamment pour vendre les produits de leurs pêches accessoires.

La solution proposée par l’État est non seulement dénuée d’éthique et dommageable pour l’environnement, mais elle n’évitera pas le risque d’attaques… Voilà qui a de quoi rappeler certaines décisions concernant le loup

Le projet CAP REQUIN 2 a permis de tuer en toute impunité des requins-bouledogues et des requins-tigres, sans l’avis de la communauté scientifique et sans consultation publique. Le 27 avril 2016, un nouvel individu femelle de trois mètres appartenant à l’espèce requin-bouledogue a été cruellement capturé par leurs dispositifs au niveau de Saint-Pierre Pointe du Diable.

Le référé du 11 mai a donné raison à One Voice et ses partenaires. Le Tribunal administratif de Saint Denis a suspendu l’arrêté, considérant que le préfet n’avait pas soumis sa décision à un conseil scientifique digne de ce nom… C’est une belle victoire, mais nous restons vigilants. Le combat continue pour que la faune sauvage remarquable de La Réunion puisse vivre en paix sur son territoire, l’océan.

AnimalPetition : Stop à la souffrance dans les laboratoires

AnimalPetition : Stop à la souffrance dans les laboratoires

AnimalPetition : Stop à la souffrance dans les laboratoires
12.05.2016
AnimalPetition : Stop à la souffrance dans les laboratoires
Expérimentation animale

One Voice a lancé une nouvelle campagne avec ses partenaires de la Coalition européenne. Objectif : une prise de conscience en faveur des animaux objets d’expériences.

Si le ton léger a été choisi, le problème n’en est pas moins extrêmement grave. Ce qui se passe derrière les portes des laboratoires, beaucoup l’ignorent encore. One Voice et ses partenaires de l’ECEAE* ont donc choisi l’humour pour alerter le plus grand nombre.

Ces chiens et ces chats qui nous font rire et qui partagent nos vies, leurs congénères de toutes espèces sont exploités de la pire manière qui soit. Ce sont pourtant les mêmes. Avec les mêmes besoins, la même envie de vivre, les mêmes joies, les mêmes peines… Et pourtant, certains leur infligent de terribles souffrances… En dehors des laboratoires, ces pratiques seraient condamnées en tant qu’actes de cruauté !

Chiens, chats, lapins, cochons et tous les animaux exploités dans les laboratoires, peuvent subir, durant des années, des expériences invasives, entraînant des douleurs aigües ! Et quand ils ne sont pas expérimentés, ils sont enfermés dans des cages vides et froides, sans voir la lumière du jour, terrorisés d’entendre des pas approcher… Avec un clin d’œil de ceux qui ont la chance de partager nos vies, One Voice espère attirer l’attention sur eux. Eux qu’on ne croise pas sur les routes, eux dont on ne voit jamais la trace, eux dont on n’entend pas les hurlements de douleur… Cette torture-là est discrète, cachée. Tout est fait pour l’oublier.

Mais ça suffit ! Ils n’ont certes pas de compagnon humain pour les aimer, mais ils n’en sont pas moins sensibles ! Leur sort doit être connu de tous pour, ensemble, faire cesser les tortures ! La science dispose désormais de méthodes efficaces qui épargnent des vies. Il est temps de les mettre en œuvre…

Signez et partagez l’AnimalPetition ici :
www.animalpetition.fr

Et pour en savoir plus sur ces animaux, découvrez les rapports de One Voice :

L’experimentation animale en France en 2014 : un état des lieux

Rapport sur l’expérimentation animale en France en 2014

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*ECEAE : Coalition Européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale.

Quand le Zimbabwe brade sa faune sauvage

Quand le Zimbabwe brade sa faune sauvage

Quand le Zimbabwe brade sa faune sauvage
09.05.2016
Zimbabwe
Quand le Zimbabwe brade sa faune sauvage
Animaux sauvages

Le Zimbabwe met en vente les animaux de ses réserves afin d’éviter qu’ils ne meurent de faim et de soif. One Voice dénonce cette mise en coupe réglée d’êtres sensibles menacés au profit des zoos, des réserves de chasse mais surtout d’un régime peu démocratique.

Alors qu’une grave sécheresse frappe le pays et menace plus d’un quart de sa population de précarité alimentaire, nous avons appris que l’autorité des parcs du Zimbabwe (ZIMPARKS) invitait les acheteurs potentiels à présenter leur déclaration d’intérêt : lions, éléphants, rhinocéros. Ces derniers iront dans des zoos mais aussi dans des réserves de chasse privées. Zimparks gère une superficie totale de 47.000 km2, répartie entre dix parcs nationaux sur l’équivalent de 12,5 % du territoire du pays. Aucune information précise n’a encore été livrée sur les espèces en vente ou sur leur prix, mais le bruit court qu’un bébé éléphant pourrait valoir jusqu’à 60.000 dollars.

En 2012 déjà, quatre éléphanteaux terrifiés avaient été arrachés à leur harde au Zimbabwe puis transportés dans des zoos du centre et du nord-ouest de la Chine. Ils ont survécu au voyage mais l’un d’eux est mort peu après son arrivée. Les trois autres sont en très mauvaise santé.

En 2014, le Zimbabwe récidivait : 24 nouveaux éléphants étaient enlevés à leur famille. Expédiés en Chine, ils apprennent aujourd’hui à danser sous les coups de pique de leur dresseur, au son d’une musique assourdissante. Car en Chine, comme à Amnéville, les zoos sont aussi des cirques. De rares images nous les montrent efflanqués, couverts de poussière et de blessures saignantes, agités de stéréotypies. La savane de leur mère est loin… À l’époque, leur vente fut justifiée non par la sécheresse, mais par la nécessité de payer le salaire des éco-gardes et de diminuer une population de pachydermes envahissants qui menaçaient les récoltes.

On le voit, les prétextes varient au fil du temps. Le Zimbabwe est pourtant bien le seul pays de la région à évoquer de tels problèmes économiques. Et le premier aussi à accueillir à bras ouverts des chasseurs de trophées richissimes, comme le dentiste américain Walter Palmer qui décapita le lion Cecil l’été dernier. Les rentrées financières issues de ces massacres sont fabuleuses, mais elles ne tombent sans doute pas dans la bonne poche. C’est que Robert Mugabe gère son pays de manière désastreuse, s’enrichissant comme tant de potentats africains sur le dos d’une population assommée par la pauvreté. Ce héros de la guerre d’indépendance a confié les cultures de son pays aux mains de courtisans corrompus, incapables d’en prendre soin et le poussant à la ruine. Il l’écrase aujourd’hui sous le poids d’une dictature sénile, homophobe, raciste, sexiste et liberticide. C’est le vieux Mugabe qui déclarait fièrement en 2003 :
« Hitler avait un seul objectif : la justice pour son peuple, la souveraineté pour son peuple, la reconnaissance de l’indépendance de son peuple et ses droits sur ses ressources. Si cela c’est Hitler, laissez-moi être le décuple de Hitler ». Que peut-on sérieusement attendre d’un tel homme en matière de sauvegarde de la nature et des animaux ?

D’autres pays comme le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, tentent aujourd’hui de rentabiliser par un tourisme écologique responsable, l’or vert qu’ils tiennent entre leurs mains : ces milliers d’hectares de forêts vierges, peuplés d’une faune rare et menacée. Le Zimbabwe abrite plusieurs espèces d’animaux sauvages, dont les célèbres «
Big Five » que sont le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros et le buffle. Une population de plus de 80.000 éléphants et 750 rhinocéros noirs y habite.

Le comportement de Robert Mugabe a de quoi inquiéter. Il pourrait inspirer en effet d’autres despotes qui n’hésitent pas, déjà, à livrer les Monts Virunga aux prospecteurs de pétrole. Jamais le trafic d’espèces menacées ne s’est si bien porté, qui alimente les zoos, les cirques ou les collections privées de milliardaires dubaïotes.

One Voice estime que la France doit intervenir, comme d’autres nations qui soutiennent l’effort de développement de l’Afrique. Elle doit exiger de ses partenaires africains que la préservation la plus stricte de la faune locale soit mise au rang des priorités majeures de tout accord de coopération. Quant au Zimbabwe, il mérite une condamnation diplomatique internationale.

Sharky et Lotty, doyennes des dauphins captifs

Sharky et Lotty, doyennes des dauphins captifs

Sharky et Lotty, doyennes des dauphins captifs
07.05.2016
Sharky et Lotty, doyennes des dauphins captifs
Exploitation pour le spectacle

Découvrez les histoires de Sharky et Lotty, deux dauphins captifs, de leur enfance à la capture en passant par leur triste vie dans les delphinariums.

La mémoire d’un dauphin vaut celle d’un éléphant. Si nous pouvions parler avec Sharky et Lotty, elles nous décriraient toutes les épreuves qu’elles ont traversées dans l’enfer des piscines étroites, des voyages en avion, des adieux et des deuils. Elles nous parleraient aussi de leur enfance. Mais les delphinariums ne veulent pas que leurs dauphins nous parlent. Alors, racontons leur histoire à leur place.

Lotty est la doyenne des dauphins du Marineland d’Antibes. Capturée en Floride en juin 1983, elle demeura dix ans en Grande-Bretagne, avant d’être envoyée en Suède puis de terminer son parcours à Antibes, en 2005. Sharky eut le même destin. Capturée en octobre 1983, toujours en Floride, elle survécut elle aussi aux delphinariums anglais et, semble-t-il, aux inondations qui ont submergé le Marineland le 5 octobre 2015.

Enfance à Charlotte Harbor

L’estuaire de Charlotte Harbor, au sud-ouest de la Floride, est un paradis pour les dauphins qui y demeurent depuis des siècles. L’eau douce de deux rivières s’y mêle aux flots salés du Golfe du Mexique, faisant naître de vastes prairies marines peuplées de crustacés et de poissons.

Les clans de dauphins se répartissent en petits villages marins, semés dans l’entrelacs d’îlots et de lagunes. Les eaux sont calmes, chaudes et peu profondes, les voyages limités à des visites entre voisins, la vie paisible, le temps suspendu. Lotty et Sharky vivaient là quand elles étaient petites. Elles jouaient à se poursuivre entre les racines des palétuviers, effrayaient les échassiers perchés sur le rivage en leur jetant de l’eau, et auraient pu grandir dans leur mangrove subtropicale et y devenir mères puis grand-mères.

Mais les delphinariums brisèrent ce destin et ravagèrent leur peuple. Depuis le début des années 1960 et pendant plus de trente ans, des razzias incessantes enlevèrent les enfants à leurs familles, dispersèrent les tribus et affaiblirent les populations désormais sujettes aux épidémies.

Aujourd’hui, les dauphins libres de Charlotte Harbor sont protégés. Ils se relèvent peu à peu de ces vagues de captures, mais Lotty et Sharky, elles, n’y ont pas échappé.

Foire au Flamingo Land

L’explosion délirante des dizaines de petits delphinariums commence en Grande-Bretagne avec Flamingo Land. Ouvert en 1961, cet établissement fut le premier à exhiber des dauphins vivants dans une joyeuse ambiance de foire. Ceux-ci ne survivaient pas longtemps et les importations se succédaient depuis la Floride. C’est en 1984 que le Flamingo Land se fit livrer ses trois derniers dauphins. Ils y restèrent jusqu’à la fermeture du parc en 1993. Dans l’intervalle, un combat citoyen magnifique venait de triompher. À la suite des campagnes incessantes, les delphinariums anglais durent se conformer à des règles si strictes qu’ils fermèrent tous, sans exception.

Rocky, Missie et Silver furent réhabilités dans les Caraïbes, accueillis par Jojo, le dauphin solitaire. Après avoir été détenus respectivement 20, 22 et 15 ans, les trois dauphins retrouvèrent la liberté avec succès. Mais la générosité du public n’alla pas jusqu’à financer le retour en mer de tous les cétacés captifs. Pour les trois derniers prisonniers du Flamingo Land, le cauchemar continuait. C’est au nord de l’Europe qu’on les expédia.

De la Suède à Antibes

Ouvert en 1969, le delphinarium de Kolmärden fut le premier construit dans un pays scandinave. Dès son inauguration, quantité de dauphins de Floride vinrent y échouer, arrachés à la lumière de leur mangrove pour venir mourir dans un bassin sombre. Lotty et Sharky survécurent pourtant au parc suédois. Lotty y donna même naissance à Fénix. En 2005, Lotty et Sharky furent transportées au Marineland avec Fénix. Loin de profiter du soleil parfois accablant, le petit ne supporta pas l’environnement du parc. Il mourut quatre ans plus tard, âgé de huit ans à peine.

En 2011, Sharky mis Jo au monde. Lotty n’eut pas d’autres bébés. Aujourd’hui, les deux amies nagent toujours côte à côte. Elles ont passé 33 ans de leur vie en captivité. Pourraient-elles encore retrouver les petites îles de leur enfance, dans l’estuaire de Charlotte Bay? Au terme d’une procédure de réhabilitation bien menée, sans doute. Tout dépend du dauphin et de son envie de vivre, et nos deux amies n’en manquent pas. Lotty et Sharky ont chassé le poisson ensemble quand elles avaient trois ans. Elles ne se sont plus jamais quittées depuis leur capture, et c’est cette amitié si forte qui leur a permis de tenir le coup.

À défaut d’être libérées, ces dauphines mériteraient au moins d’être déplacées dans une baie marine avec toute leur famille.
Car il y a urgence. Lotty et Sharky doivent avoir 37 ans. Au Marineland d’Antibes, aucun dauphin n’a jusqu’ici dépassé l’âge de 38 ans…

Plongée en enfer

Plongée en enfer

Plongée en enfer
03.05.2016
Plongée en enfer
Animaux familiers

Cellule Zoé : One Voice a effectué une saisie dans une mer de détritus pour sauver des chiens et d’autres animaux dans un triste état. Bienvenue en enfer !

Au milieu d’une mer de détritus, des chiens faméliques, atteints de mille maux, guettent, apeurés. Des ossements gisent ici et là. Des cadavres aussi. Ici, les morts nourrissent les vivants. Bienvenue en enfer.

Saisie en urgence

De cette affaire, les enquêteurs de One Voice, les autorités et tous les partenaires présents cauchemardent encore. Ce devait être un élevage de Dogues du Tibet. Ils ont découvert un mouroir. L’intervention de One Voice s’est faite sans délai. À peine huit jours après un contrôle effectué aux côtés des autorités, nos équipes étaient mobilisées pour mettre un terme à cet enfer. Tous ont souhaité agir dans l’urgence pour sauver d’une mort épouvantable non seulement des dizaines de chiens mais aussi trois ânesses.

Le théâtre de l’horreur

La scène est indescriptible. Un cheval mort, dans un état de décomposition avancée, est partiellement dissimulé dans la boue et recouvert d’une bâche. Une centaine de cadavres de chiots et de chiens adultes, certains dans des sacs plastiques, sont aussi découverts : à l’air libre, stockés dans des congélateurs hors d’usage, ou même enfermés dans une malle… Les survivants sont éparpillés sur le site. Ici, une carcasse de voiture renferme une mère et ses petits. Là, un autre est attaché au milieu des détritus et des ossements — car les cadavres servent aussi de nourriture… Sous la maison, d’autres encore sont enchaînés, dans une obscurité quasi totale, au milieu de leurs excréments. Et dans le ventre de ce chiot, on retrouvera des cailloux. Partout, les vétérinaires ont noté l’absence totale d’eau et de nourriture… En tout, One Voice sortira, outre les trois ânesses, soixante et un chiens de ce lieu sordide. Soixante et un chiens traumatisés, malades et dans un état terrifiant de maigreur pour la plupart. L’association prendra en charge l’intégralité des soins vétérinaires et coordonnera leur placement.

La tortionnaire condamnée !

Dans cette affaire, Me Fabienne Filpi, l’avocate de One Voice qui était partie civile, a obtenu une condamnation exemplaire. La tortionnaire des animaux a écopé d’une peine de prison ferme ! Depuis, les rescapés pansent leurs plaies dans des familles d’accueil. Zoé, qui a donné son nom à la Cellule de lutte contre la cruauté, mais également Lhassa qui, bien qu’encore traumatisée, a trouvé un foyer aussi patient que sécurisant pour se reconstruire. Les premiers temps, elle ne mangeait que du bois et des cailloux… Quant aux ânesses, elles étaient attachées depuis si longtemps qu’il leur a fallu un long temps d’adaptation pour comprendre qu’elles n’étaient plus obligées de rester collées les unes aux autres, et que désormais elles pouvaient s’ébattre dans les prés !

Soutenir le travail de la Cellule Zoé, c’est lui permettre d’intervenir dans l’urgence pour sauver des vies !

La mort de Jo

La mort de Jo

La mort de Jo
22.04.2016
La mort de Jo
Autre campagne de l’association

Jo a passé un week-end à souffrir. Abandonné sous la pluie battante, le bassin fracturé, sans eau ni nourriture. Il devait être abattu de toute façon, paraît-il. One Voice s’est portée partie civile.

Si le refuge SPA de Vannes n’avait pas partagé un mur avec l’abattoir incriminé, la mort de Jo — One Voice a tenu à lui donner un nom — serait sans doute passée inaperçue. Pourtant, grâce à la vigilance de l’une de ses bénévoles, nul ne pourra ignorer le mépris scandaleux dont ce veau a été l’objet. Mais combien d’autres à travers la France subissent un sort équivalent, voire pire, faute de témoin ?

Jo est tombé. Il s’est fracturé le bassin en descendant du camion qui l’amenait à l’abattoir. Il ne venait pas de bien loin : filière courte, bio, vente en caissettes aux particuliers, loin des grands réseaux de distribution. L’illusion d’une vie parfaite… Mais personne n’a réussi à le relever. On pourrait croire, alors, que ses souffrances ont été abrégées. Mais non. Le week-end, on n’abrège pas les souffrances. Parce que Jo est tombé un samedi soir, il devra attendre près de deux jours. Deux jours ! Sous la pluie d’octobre, dans le froid, incapable de bouger sur un sol rugueux, sans litière, sans eau, sans nourriture, sans même une bâche pour le protéger un peu…

Jo a souffert malgré les sollicitations adressées à la gérante de l’abattoir par le personnel de la SPA et son vétérinaire qui était prêt à intervenir si on l’y autorisait. Elle leur aurait finalement demandé de s’occuper plutôt de leurs affaires. Pourquoi ? Pour économiser des frais vétérinaires ? Pour laisser un animal ainsi, il faut avoir une bonne raison, non?

Jo ne souffre plus. Il a été anesthésié le lundi matin avant d’être abattu. Sa chair ne sera pas vendue. La gérante de l’abattoir est accusée de mauvais traitements. One Voice s’est portée civile, elle espère que le calvaire de Jo sera reconnu et sévèrement puni…

À la suite des récents scandales concernant les abattoirs, le ministre de l’Agriculture a annoncé que les maltraitances ne seraient bientôt plus considérées comme de simples infractions (que l’on punit d’une amende), mais comme des délits pénaux (qui sont jugés devant un tribunal). Pour One Voice, cette mesure est totalement inadaptée. Son objectif est clairement de rassurer les consommateurs pour qu’ils continuent à manger de la viande en toute tranquillité. Pendant ce temps, les abattoirs resteront ce qu’ils sont intrinsèquement : des lieux d’une insondable cruauté.

L’enquête de One Voice, réalisée dans vingt-cinq abattoirs, choisis au hasard, a révélé partout la même barbarie. Mais peut-on vraiment attendre humanité, éthique et compassion dans un lieu de mort ? La société occidentale n’assume pas son rôle de tueur, elle le dissimule, l’industrialise. Or finalement, de quoi dépend l’abattage ? De la consommation…

24 juin 2016 : à la demande de notre avocate le ministère public a requalifié l’infraction en contravention de mauvais traitements. L’abattoir de Vannes a ainsi été condamné à 800€ d’amende pour mauvais traitements et 600€ d’amende pour défaut de soins. Il a fait appel de cette décision.

15 mai 2017 : la cour d’appel de Rennes a confirmé la culpabilité de l’abattoir pour mauvais traitements et durcit les sanctions. Le montant des amendes a été porté à 2000€ par infraction et à 1000€ de dommages et intérêts pour les associations.

23 octobre 2017 : suite à l’exécution de la peine, One Voice a décidé de reverser l’intégralité des sommes perçues aux titre de dommages et intérêts à la SPA de Vannes et de prendre à sa charge l’intégralité des frais de procédure.

Derrière les portes des abattoirs de France

Rapport sur les coulisses des abattoirs de France

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Semaine mondiale pour les animaux victimes de l’expérimentation animale

Semaine mondiale pour les animaux victimes de l’expérimentation animale

Semaine mondiale pour les animaux victimes de l’expérimentation animale
17.04.2016
France
Semaine mondiale pour les animaux victimes de l’expérimentation animale
Expérimentation animale

À l’occasion de la semaine mondiale dédiée aux animaux exploités dans les laboratoires, Aroma-Zone s’associe à One Voice pour vous proposer une recette inédite.

Être en bonne santé, prendre soin de soi, sentir bon, entretenir sa maison, etc. Les actes du quotidien ne nécessitent aucun sacrifice animal. Mieux : vos choix de consommateurs sont pris en compte par les industriels qui veulent répondre à vos besoins et désirs. Vivre éthiquement, c’est donc contribuer à l’effet boule de neige qui peut bouleverser la société… Muriel Arnal, présidente de One Voice, était à Berlin la semaine dernière dans le cadre de la révision de la directive sur l’expérimentation animale. Le futur est en train de s’éclaircir pour les animaux de laboratoire… C’est le moment d’agir!

Aroma-Zone est un partenaire de longue date de One Voice, qui certifie leurs produits depuis dix ans. Aujourd’hui, il nous offre une recette exclusivement formulée pour l’occasion: le sérum huileux, bonne mine pour le printemps! Retrouvez-la en bas de page.

En choisissant les produits labellisés par One Voice, vous vous assurez d’une certification indépendante, exigeante et dénuée d’intérêt financier : ce sont vos dons seuls qui nous permettent de développer le label… qui est actuellement d’autant plus important que les firmes françaises ne sont toujours pas aux normes à propos des cosmétiques, et qu’il est question d’initier à nouveau les enfants dès le lycée à la dissection !

Tout au long de cette semaine spéciale, One Voice vous proposera des actions sur les réseaux. Suivez-nous sur Facebook et Twitter ! Mettons un terme à la souffrance animale dans les laboratoires.

Pour agir aussi, nous vous proposons d’écrire aux marques que vous souhaiteriez voir labelliser leurs produits.

Ensemble, nous avons le pouvoir de changer les choses!

 

Dernière minute. Le Conseil D’État vient de permettre à nouveau les dissections dans les collèges et lycées mais le ministère de l’Éducation nationale a la possibilité de les interdire.
Écrivez à la ministre de l’Éducation Nationale pour qu’il prenne un arrêté en vue d’interdire la dissection et plus généralement l’utilisation des organes et/ou des tissus d’animaux vertébrés et de céphalopodes dans tout l’enseignement secondaire.

Quand les visons mangent les baleines…

Quand les visons mangent les baleines…

Quand les visons mangent les baleines…
12.04.2016
Norvège
Quand les visons mangent les baleines…
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Tandis que le Japon lance sa flotte à la chasse aux baleines de Minke pour alimenter ses épiceries fines, la Norvège revend leur chair martyrisée aux fermes à fourrure. One Voice appelle la France à condamner fermement ces actes barbares.

Ce week-end, la flotte baleinière japonaise a commencé à se diriger vers le Pacifique Nord pour sa chasse annuelle menée au nom de la « science ». Elle ciblera un quota de 51 petits rorquals, ou baleines de Minke. La tuerie reprend quelques semaines à peine après que d’autres navires japonais sont revenus de l’Antarctique avec 333 baleines de Minke, dont de nombreuses femelles enceintes. Pour la science, donc, sauf qu’aucune science sérieuse ne se construit plus sur les cadavres de baleines, et que l’agence qui fixe les quotas propose aussi sur son site web des recettes pour cuisiner la chair de cétacé.

On apprend dans le même temps que les Norvégiens mangent si peu de cette viande qu’elle sert désormais à nourrir renards et visons des fermes à fourrure. Plus de 113 tonnes de chair de baleines de Minke, l’équivalent de 75 individus, ont été utilisés par Rogaland Pelsdyrfôrlaget, le plus grand fabricant d’aliments pour l’industrie de la fourrure en Norvège. Peu importe qu’elle soit si toxique que le Japon a dû cesser d’en importer : les visons seront écorchés bien avant qu’ils n’aient le temps d’en mourir.

Mais ces tueurs savent-ils QUI ils tuent ? Savent-ils qu’ils assassinent des consciences merveilleuses ? Le petit rorqual est, comme son nom l’indique, une minuscule baleine à fanons, à peine trois fois plus grande que nous. Un poids plume dans sa catégorie ! Ces créatures adorables se déplacent seules ou par petits groupes, s’assemblant parfois en communautés plus vastes, lorsque le krill est abondant. Ce sont des nageuses très rapides. Elles s’approchent des navires ou des ports, et se lancent volontiers dans des sauts acrobatiques à l’instar des dauphins. Nous en savons fort peu sur elles, car aucun scientifique ne s’est encore penché sur leurs dialectes ou leurs mœurs sociales, qui semblent très curieuses. Leur chant, par exemple, est des plus remarquables. C’est un langage de « Boïnxx », comme le son du sabre laser de Star Wars. Les baleines de Minke aiment jouer avec les humains. Leur curiosité est insatiable : notre attirail de plongeurs les amuse tout particulièrement !

Et ce sont ces personnes-là que l’on assassine pour alimenter les épiceries en mets réputés fins et les visons en viande toxique ? Ces mêmes visons qui vivent l’enfer dans des cages minuscules, avant d’être écorchés pour le plaisir de riches ignares ! Eux aussi sont des
êtres pensants et sensibles, qui n’aiment rien tant que de vivre libres auprès de leur ruisseau !

Face à de tels scandales, la France doit se montrer plus ferme à l’égard des pays baleiniers. Il faut que notre gouvernement porte plainte contre le Japon, comme l’Australie l’a fait, mais aussi contre l’Islande et la Norvège. Il faut qu’il réclame haut et fort des sanctions de la part de l’Europe, car ces deux pays foulent aux pieds les accords de la Commission Baleinière Internationale.

Mais comment la France pourrait-elle s’indigner, direz-vous, elle qui réduit sans état d’âme la chair de ses propres orques captives en fertilisant pour le sol ?…