Notre-Dame-des-Landes : le petit royaume du campagnol amphibie

Notre-Dame-des-Landes : le petit royaume du campagnol amphibie

Notre-Dame-des-Landes : le petit royaume du campagnol amphibie
26.06.2016
Notre-Dame-des-Landes : le petit royaume du campagnol amphibie
Animaux sauvages

Le campagnol amphibie trottine le long des marais, son espèce est sur le point de s’éteindre. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes pourrait annihiler son ultime territoire.

Le campagnol amphibie trottine gaiement le long des berges des marais. C’est un petit rongeur tout rond aux yeux vifs. Et son espèce est sur le point de s’éteindre. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes pourrait annihiler son ultime territoire.

Ce que le campagnol amphibie aime par-dessus tout, c’est nager sous l’eau trouble des marécages, grignoter des roseaux, picorer du cresson ou attraper une libellule. Il se sent merveilleusement chez lui dans ces étangs tranquilles cachés dans les bocages, auquel son corps s’est adapté au fil de l’évolution. Il ne veut être nulle part ailleurs.

À ce titre, plus encore que les agriculteurs qui luttent vaillamment contre l’aéroport, le campagnol est le premier en droit de réclamer l’abandon de ce projet funeste. On parle de le déplacer dans un autre marais créé de toutes pièces, de « compenser » à 200 % l’espace naturel que l’on aura détruit.

Et puis quoi ? Attrapera-t-on tous les campagnols à l’épuisette ? Et ceux qui vivent à leurs côtés, le triton de Blasius, la musaraigne d’eau ? Eux aussi, saisis à l’épuisette pour être transvasés dans un étang lointain aux rives en béton ? Et les joncs ? Les fleurs ? Les arbres ? Les oiseaux ? Les chauves-souris ?…

Dans un conte pour enfants, le petit campagnol serait furieux. Il grimperait sur une estrade, déploierait les couleurs des zadistes et crierait dans un mégaphone aux oreilles des politiciens :
« Je ne veux pas être un réfugié ! Laissez-moi vivre en paix dans mon pays ! »

Bien sûr, c’est un tout petit pays que celui du campagnol amphibie. Mais c’est le sien et il y tient. Pourquoi ne tiendrions-nous pas compte de sa revendication ?

Autant cet aéroport inutile et destructeur insulte les engagements de la France à la COP21, autant le royaume du campagnol amphibie est précieux, car non reproductible. Partout dans le monde, les zones humides sont détruites, entraînant avec elles la flore et la faune rares qui y prospèrent. Quant au campagnol
Arvicola sapidus, sa population est désormais considérée comme « vulnérable » par l’UICN et « quasi-menacée » pour ce qui concerne la France.
Bien qu’il ne cause jamais de dommages aux cultures, le campagnol amphibie s’est vu chassé, mangé, empoisonné, détruit ou repoussé par les travaux d’aménagement des berges. Les visons d’Amérique échappés de leurs élevages ont envahi son espace vital et les pesticides agricoles sont sur le point de l’achever.

Et on lui préférerait des pistes en béton, des avions de ligne crachant leur dioxyde de carbone, des kilomètres d’autoroutes surchargées de voitures ?…

Changeons de paradigme avant qu’il soit trop tard. Cessons de dévaster ce monde que nous partageons avec d’autres Terriens. La survie du campagnol amphibie est infiniment plus importante que celle d’une mauvaise idée datant de 1963, lorsque la notion même de changement climatique n’existait pas encore dans la conscience commune.

L’ignoble massacre des requins

L’ignoble massacre des requins

L’ignoble massacre des requins
22.06.2016
L’ignoble massacre des requins
Animaux sauvages

Ce sont des images d’une violence sans nom. La pêche des requins au large du Pérou n’est qu’horreur. La campagne est lancée pour mettre un terme à cette barbarie.

Ce sont des images d’une violence sans nom. La pêche des requins au large des côtes du Pérou n’est qu’horreur. One Voice se devait d’agir : avec ses partenaires internationaux, la campagne est lancée pour mettre un terme à cette barbarie !

Cela se passe dans les eaux péruviennes. Des requins (avec de la chair de dauphin !) sont hissés sur le pont des bateaux. Là, on leur coupe le museau à vif et on les laisse agoniser dans un coin. Les mères gravides sont éventrées, et les bébés requins qui se déversent sur le sol, piétinés. Les images filmées par notre partenaire Mundo Azul sont très difficiles à regarder mais sans appel : il faut que cela cesse !

Les requins n’ont pas la cote et cela facilite sans doute la pérennité de cette pratique abominable. Pourtant, parce qu’ils font peur, ils n’auraient pas droit au respect ? Parce que leur réputation est aussi mauvaise qu’infondée, on pourrait impunément les faire souffrir ? Leur place n’est pas au menu (illégal) des restaurants, ni sur les étals des marchés. Leur place est chez eux, dans l’océan, où ils jouent d’ailleurs un rôle essentiel en tant qu’espère clé de voûte, impactant jusqu’à l’équilibre de la planète entière…

Ces images de cauchemar doivent permettre de mettre un terme à la barbarie ! Pour que les requins soient épargnés, One Voice lance une campagne en leur faveur. Nous nous sommes associés à la coalition avec Blue Voice, OceanCare et Mundo Azul pour agir localement : une campagne d’information et de sensibilisation des populations péruviennes est lancée. En parallèle, nous allons aussi réaliser des contrôles dans les restaurants. Car les requins sont protégés, rappelons-le !

Et parce que l’opinion internationale a un poids important, One Voice lance en France une pétition qui sera adressée à l’ambassade du Pérou.

Pour soutenir notre action, pour sauver les requins du Pérou,
signez et diffusez la pétition !

L’alternative éducative à Yulin

L’alternative éducative à Yulin

L’alternative éducative à Yulin
21.06.2016
L’alternative éducative à Yulin
Autre campagne de l’association

Festival de Yulin : la barbarie continue en Chine ! Nous soutenons les acteurs locaux pour sensibiliser la population sur le massacre des chiens pour leur viande.

 

21 juin : la barbarie du Festival de la viande de chiens heurte chaque année nos consciences. One Voice soutient le combat des acteurs locaux afin que les mentalités bougent enfin.

La Chine, qui représente 20 % de la population mondiale, est une énorme machine engloutissant ressources naturelles, animaux-produits et biotopes pour fonctionner. Ici, les besoins primaires prévalent et les considérations telles qu’accorder un peu d’humanité à des chiens sans statut apparaissent encore très secondaires. Rappelons qu’il y a peu, sous Mao, le parti central proscrivait la détention d’un animal de compagnie, car celui-ci était considéré comme un sous-produit d’une culture bourgeoise possédante et décadente. Là-bas, où le terme mandarin pour désigner un animal signifie simplement « objet mobile », le compagnon domestique est bien loin d’être digne d’une quelconque législation protectrice.

Aux racines, profondes, du mal

C’est dans ce contexte si défavorable qu’ACTAsia, association chinoise née il y a dix ans, travaille sur de multiples fronts pour faire avancer la cause animale. Depuis 2008 et ses enquêtes menées en Chine sur le commerce de la viande de chien et sur les zoos en Chine, One Voice est partenaire de cette association. Un soutien financier actif qui permet de sensibiliser créateurs de mode et consommateurs chinois à une éthique anti-fourrures, et grâce auquel des centaines de vétérinaires chinois sont formés au bien-être animal pour diffuser de nouvelles pratiques.

Avec One Voice, ACTAsia s’est bien sûr chaque année mobilisée pour exprimer sa colère, protester officiellement, attirer l’attention des médias sur les conditions d’organisation du festival de Yulin. Quelques animaux furent sauvés du massacre, hélas vite remplacés par d’autres, et de notables avancées ont été arrachées aux autorités locales. Mais la résilience des mentalités, l’hostilité déclarée envers ces gêneurs humanitaires et le poids des intérêts pécuniaires en jeu ont marqué les limites de la protestation événementielle. Aussi, parmi les différents sillons possibles pour irriguer les consciences, un autre se creuse, plus profond, plus long, stratégique.

Empathie et respect font école

L’idée au cœur de la lutte de terrain entreprise par One Voice et ACTAsia est que l’éducation, notamment des plus jeunes, permettra de semer et faire croître la compassion envers les animaux, les autres humains et l’environnement. Dès 2006, un ambitieux programme éducatif baptisé
Caring for Life (« Prendre soin de la vie ») s’est élaboré, avec pour pierre angulaire la conviction que sur le long terme, apprendre à choyer un animal, à protéger les faibles, est la source d’une société plus harmonieuse.

D’abord projet-pilote, le programme Caring for Life est entré dans les écoles publiques chinoises en 2012, avec la bénédiction des autorités. Développé par des experts, il propose dix ou douze modules pédagogiques qui s’adaptent également dans le cadre de clubs associatifs ou communautaires, de camps d’été ; sa pédagogie informelle, participative et ludique, ravit les élèves. Le principe de l’essaimage, par la formation d’éducateurs, a stimulé le programme : Caring for Life est désormais suivi dans une centaine d’écoles des huit plus grandes villes chinoises. À Dalian, avec l’aval des autorités scolaires, il touche 20 % des élèves du primaire dans 21 écoles différentes.

Un succès de bon augure

En trois ans, Caring for Life a formé plus de 800 éducateurs et sensibilisé 35 000 enfants âgés de 5 à 8 ans au respect de la vie, quelle qu’elle soit. Le programme se déploie également dans les zones les plus rurales du pays, là où la cause animale, la perception même du concept de « sentience », sont écrasées par des conditions économiques et sociales très dures.

Partout, les apprentissages délivrés à travers Caring for Life ont fait ressortir des bénéfices notables parmi les enfants : sentiment de valorisation, amélioration du comportement en classe et des relations sociales, réduction de l’agressivité et du stress. Autant d’éléments clés pouvant prévenir des dérives comportementales en milieu défavorisé, et très certainement des graines semées pour un avenir différent, où le festival de Yulin ne sera plus toléré par la conscience collective.

Soutenons l’action de terrain

Le combat est de longue haleine, il passe certes par des pétitions, relayées auprès des autorités chinoises. En soutenant financièrement One Voice, vous pourrez également permettre, par la simple somme de 10 euros, d’équiper, de former et motiver un nouvel éducateur à diffuser un message d’humanité et d’avenir dans les salles de classe chinoises.

Légende photos : À Guizhou, Isobel Zhang, directrice nationale d’ACTAsia, présente le programme Caring for Life en milieu scolaire. L’espoir est en marche…

Chiens en Chine : ce qui arrive sans loi de protection des animaux…

Chiens en Chine : ce qui arrive sans loi de protection des animaux…

Chiens en Chine : ce qui arrive sans loi de protection des animaux…
20.06.2016
Chiens en Chine : ce qui arrive sans loi de protection des animaux…
Autre campagne de l’association

One Voice a mené une enquête en Chine sur l’industrie de la viande de chiens. Ce qu’ils y vivent est un cauchemar.

En 2008, One Voice a mené une enquête en Chine sur l’industrie de la viande de chien. Ce qu’ils y vivent est un cauchemar.

Une enquête à haut risque

La Chine préparait les Jeux olympiques de 2008 quand les enquêteurs de One Voice ont entamé leur investigation. Ils sont parvenus à infiltrer le réseau des producteurs de viande de chien. Au risque d’être arrêtés – ou pire – si leur identité véritable était découverte, ils ont gagné la confiance de leurs interlocuteurs et ont pu filmer des scènes particulièrement violentes. Tandis que le pays nettoyait Beijing et fermait les restaurants vendant du chien, ils ont mis à jour une bien sinistre réalité.

D’horreurs en souffrances

La conclusion de leur enquête est sans appel : en Chine, les chiens ne sont pas « seulement » mangés. Ils sont maltraités au-delà de ce qu’on peut concevoir et mis à mort avec une cruauté invraisemblable. Entassés dans des cages quand ils sont encore vivants, privés d’eau et de nourriture pendant des jours, ils sont parfois nourris avec la chair de leurs semblables pour renforcer le goût de leur viande… Parmi eux, des chiens à colliers, sans doute abandonnés par leurs humains. D’autres proviennent d’élevages spécialisés. Dans leurs yeux, la même terreur est présente.

Des mises à morts d’une extrême violence

Nos enquêteurs ont assisté à des mises à mort industrielles, au sein des « usines de production » mais aussi sur le trottoir, devant les restaurants dont c’est la spécialité : les chiens vivants attendent à l’entrée et sont tués en public. Il n’y en a pas de moins violente. Avant d’être plongés dans l’eau bouillante, les chiens sont tapés, assommés à gout de gourdin, éventrés. Ils ne meurent pas tout de suite. Ils souffrent longtemps, sous les yeux de leurs congénères, gagnés par une panique grandissante.

Pour que la Chine change

https://www.youtube.com/watch?v=ksDs4CUseb4&rco=1 

Face à tant de violence, des chinois de plus en plus nombreux s’indignent et rejoignent des associations de protection animale. La consommation de viande de chien diminue mais ça n’est pas suffisant. Pour les aider à obtenir des lois de protection des animaux dans leur pays, One Voice a lancé une pétition à destination du président chinois : vous pouvez la télécharger et la faire signer. Plus nous serons nombreux, plus notre voix aura du poids !

Soutenez la campagne de One Voice et signez notre pétition pour exiger une loi de protection des animaux en Chine.

Le commerce de la viande de chien en Chine

Rapport sur le commerce de la viande de chien en Chine

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Des abattoirs de chiens et de chats en France

Des abattoirs de chiens et de chats en France

Des abattoirs de chiens et de chats en France
17.06.2016
Des abattoirs de chiens et de chats en France
Animaux familiers

Des milliers de chiens et de chats sont tués. Au terme d’une vie plus ou moins longue, ils ont été abandonnés, jetés au rebut après avoir été consommés…

Des dizaines de milliers de chiens, des centaines de milliers de chats y sont tués. Leurs cadavres iront à l’équarrissage. Au terme d’une vie plus ou moins longue, ils ont été abandonnés, jetés au rebut après avoir été consommés…

L’euthanasie. Pas celle qui se pratique par amour, pour soulager, non. Celle qui est un acte commercial ou un acte rendu obligatoire, fait à contrecœur parce qu’il n’y a pas d’alternative… Cette euthanasie qui n’a pour seule raison d’être que l’aveuglement, la désinformation, l’esprit consumériste. Cette euthanasie est insupportable ! Elle se pratique en masse, dans des proportions dépassant les pires scénarios. Chaque année, des dizaines de milliers de chiens, des centaines de milliers de chats, sont oubliés, jetés puis tués parce qu’on les a fait naître, parce qu’ils ne sont plus utiles, parce qu’ils encombrent, parce qu’on les a «cassés» avec des pratiques suffisamment traumatisantes pour rendre impossible la vie avec eux, parce qu’ils ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été imaginé…

Ce massacre a pour théâtre les cabinets vétérinaires pratiquant l’euthanasie dite de «complaisance», les refuges débordés qui se résignent au sacrifice parce qu’ils n’ont pas d’autre choix et sont déjà en sureffectif, et puis les fourrières commerciales, celles qui en ont fait leur fond de commerce…

Chaque semaine, dans certains refuges et plus souvent dans les fourrières, il y a les jours d’abattage. Ces jours-là, les animaux sont tués à la chaîne, leurs dépouilles emportées par des véhicules utilitaires, remplissant de grands congélateurs… Imaginez les chatteries, le sol jonché de cadavres, les chats tués les uns après les autres par une piqûre intracardiaque — geste hautement technique pour être efficace — car les anesthésies préalables coûtent trop cher. Et puis il y a aussi les euthanasies «maison». Pour éviter les frais. Un massacre de masse, ni plus, ni moins.

Contre cette pratique cruelle, les solutions à mettre en œuvre sont pourtant aussi simples que ses causes sont futiles.

À l’origine des abandons, il y a souvent de gros malentendus qui engendrent une impossibilité de vivre ensemble et résultent en des traumatismes parfois graves. C’est ce qu’a notamment pointé du doigt notre enquête dans les clubs canins. Pour une vie harmonieuse avec les compagnons animaux, One Voice a donc lancé une campagne Compagnonnage dont les conférences sur les chiens et les chats sont déjà un succès depuis deux ans !

Mais ce qui vient aussi inonder les refuges, c’est la surpopulation engendrée par des portées inopinées, répétées, irresponsables… Rendre la stérilisation obligatoire, c’est éviter des euthanasies en masse et un commerce illicite parallèle. Nos compagnons ne sont pas des biens de consommation !

Et pour que chiens et chats soient enfin correctement protégés, signez et diffusez la pétition «Chiens et chats : notre famille».

Espace Dog Partner : contre les abandons et les euthanasies

Espace Dog Partner : contre les abandons et les euthanasies

Espace Dog Partner : contre les abandons et les euthanasies
16.06.2016
Espace Dog Partner : contre les abandons et les euthanasies
Autre campagne de l’association

One Voice lance Espace Dog Partner. Avec ses refuges partenaires et des vétérinaires spécialement formés, le combat contre les abandons et les euthanasies est lancé !

Espace Dog Partner est un projet inédit d’accompagnement des abandons et des adoptions au sein des refuges partenaires de la Cellule Zoé. Grâce à un logiciel d’évaluation comportementale mis en place dans le cadre de La Conduite Accompagnée du Chien, il permet la collecte des informations importantes lors de l’abandon pour maximiser les chances d’une future adoption réussie.

Un protocole, établi conjointement avec la Dre Nathalie Simon à l’origine de la méthode, permet d’ouvrir le dialogue avec les familles afin de leur offrir, par un accompagnement spécifique et efficace, une alternative à l’abandon.

Dans le cas où ce dernier est inéluctable, il permet un meilleur accompagnement du chien pour lequel tout est fait afin de réduire le stress.

Les informations collectées permettent la mise en place de procédures de rééducation lorsqu’elles s’avèrent nécessaires, y compris pour les problèmes d’agressivité. Elles permettent aussi d’assurer que le profil d’un potentiel adoptant ainsi que ses attentes correspondent au profil et aux besoins du chien. Le suivi de l’adaptation lors de l’adoption permet d’en maximiser les chances en aidant à la mise en place d’une relation harmonieuse.

La création des Espaces Dog Partner fait suite à une enquête de One Voice dans les clubs d’éducation canine qui a révélé la violence des méthodes qui y sont employées, expliquant ainsi l’augmentation des abandons et des euthanasies.

Soutenir Espace Dog Partner, c’est lutter de manière durable contre les abandons et les euthanasies !

Les anti-loups font interdire une conférence : ont-ils peur de la vérité ?

Les anti-loups font interdire une conférence : ont-ils peur de la vérité ?

Les anti-loups font interdire une conférence : ont-ils peur de la vérité ?
15.06.2016
Les anti-loups font interdire une conférence : ont-ils peur de la vérité ?
Animaux sauvages

Ils ont peur du loup, peur des joujoux, peur de tout. Mais pas du ridicule ! Une conférence sur la biologie des loups qui devait avoir lieu ce mercredi 15 juin à Nyons (26) vient d’être annulée sous la pression d’éleveurs. Après l’interdiction en mai dernier d’une peluche représentant un loup, les éleveurs anti-loups continuent d’imposer leur diktat.

Intitulée « Les loups, biologie d’un mythe », la conférence prévue de longue date au CFPPA (1) de Nyons a dû être annulée par cet établissement public, sous la pression d’un groupuscule d’éleveurs et du sous-préfet invoquant la menace de troubles à l’ordre public. Pourtant, cette conférence proposée par la SFEPM(2) a déjà été accueillie sans problème en plusieurs lieux du sud-est de la France depuis le début de l’année, notamment dans des lycées agricoles à la demande des enseignants ou des étudiants. Elle présente de façon dépassionnée les connaissances scientifiques disponibles sur le loup, dans le but d’informer les étudiants et les citoyens sur un sujet complexe.

Les 27-28 mai dernier, les organisateurs du Giro (tour cycliste d’Italie) avaient retiré leur mascotte lors du passage de la course en France, sous la pression d’élus locaux et de la préfecture des Hautes-Alpes obéissant aux injonctions d’éleveurs qui menaçaient de bloquer la course. La cause unique : la mascotte représentait un loup. Encore une fois, des responsables locaux se font les complices d’une poignée d’éleveurs qui dictent leur volonté d’éliminer les loups, jusqu’aux peluches à leur effigie et jusqu’aux informations scientifiques sur cette espèce.

Les éleveurs vivent de subventions publiques et doivent savoir que 80% des Français veulent protéger les loups
(3). Les citoyens qui payent les éleveurs par leurs impôts vont-ils supporter longtemps qu’une minorité obscurantiste impose ainsi sa loi ? La conférence de la SFEPM(2) sera donnée en d’autres lieux y compris en Drôme, pour favoriser le partage des connaissances et l’échange avec les citoyens, particulièrement avec les agriculteurs ouverts à l’information et au dialogue. Prochaine conférence prévue : ce mardi 14 juin à 20h, à la Maison de la géologie de Puy-Saint-André (Hautes-Alpes).

Les associations de CAP Loup

(1) CFPPA : Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole

(2) SFEPM : Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères

(3) Sondage IFOP ASPAS/One Voice, septembre 2013

Communiqué de CAP Loup du 14 juin 2016

Des fermes d’élevage de dauphins en France ?

Des fermes d’élevage de dauphins en France ?

Des fermes d’élevage de dauphins en France ?
13.06.2016
Des fermes d’élevage de dauphins en France ?
Delphinariums

Delphinariums : un arrêté doit être prochainement voté autorisant l’ouverture de ces lieux en faisant croire à une avancée de la réglementation… Mobilisons-nous !

 

Discrètement, un arrêté doit être prochainement voté. Il autorise l’ouverture de delphinariums en faisant croire à une avancée de la réglementation ! Avec lui pourtant, les dauphins souffrant en captivité vont se multiplier en France… Il faut se mobiliser !

Les cétacés souffrent et meurent de la captivité. Rien qu’en France, en moins d’un an, l’orque Valentin est mort, à peine quelques mois après sa mère. Ce fut ensuite le tour du jeune dauphin Alizé. Et aujourd’hui, les cas de Lucille et Galéo sont particulièrement préoccupants. Combien de temps vont-ils tenir ? Malgré cela, des projets de delphinariums ne cessent d’éclore : ce fut le cas à Amnéville et, dernièrement, à Beauval, dont le projet a été abandonné au terme d’une campagne de pression de plusieurs mois.

Autoriser, comme le propose l’arrêté, les delphinariums à se multiplier, c’est faire de la France une ferme d’élevage de dauphins, à l’encontre non seulement de l’éthique mais d’une prise de conscience planétaire largement amplifiée par l’effet Blackfish : la place des cétacés est dans l’océan. Aucun cétacé n’a à subir l’enfermement, l’isolement et la folie qu’ils engendrent.

Pour One Voice, cette décision n’est pas acceptable. Elle a envoyé un argumentaire complet à la ministre de l’Ecologie pour stopper ce projet inique. Car si en théorie, une mesure interdit la détention des orques et des dauphins non régulièrement détenus, les dauphins nés captifs en sont exclus… C’est donc bien l’élevage de ces derniers que l’arrêté autorise. On pourrait même parler d’élevage en batterie dans les petits bassins bétonnés à l’eau chlorée.

À aucun moment cet arrêté ne tient compte du fait que ni la physiologie, ni la psychologie des dauphins ne sont compatibles avec la captivité. Qu’ils soient ou non nés captifs n’y change rien ! Concernant les orques, rien de suffisamment précis n’est édicté qui entérinerait leur disparition progressive des parcs aquatiques comme l’interdiction de détention le suggère. En outre, le délai de carence de 6 mois avant l’entrée en vigueur de l’arrêté fait craindre un remplissage massif des bassins qui disposeraient ensuite de… 10 ans (!) pour se mettre aux nouvelles normes. De quoi devenir fou, et en mourir.

Vidons les bassins des delphinariums ! Ne cautionnons pas leur remplissage ! Les cétacés ne sont pas des marchandises : ce sont des êtres sentients.

Signez et diffusez nos pétitions pour sauver Galéo et fermer les delphinariums !

Urgence pour Galéo

Urgence pour Galéo

Urgence pour Galéo
09.06.2016
Port Saint Père
Urgence pour Galéo
Exploitation pour le spectacle

Dre Ingrid Visser établit un rapport alarmant. Il révèle la situation dramatique des dauphins à Planète Sauvage, dont Galéo. Pour lui, One Voice a déposé plainte !

 

Un rapport accablant de la Dre Ingrid Visser, établi pour One Voice, révèle la situation dramatique des dauphins à Planète Sauvage, dont le cas inquiétant de Galéo. Pour lui, One Voice a déposé plainte. Il faut le sauver !

Qu’est-il arrivé à Galéo ?

Lorsqu’il a quitté le Parc Astérix en janvier 2015, laissant derrière lui sa mère et son groupe de naissance, la peau du jeune dauphin était encore intacte. Aujourd’hui, des coups de dent en râteau, des lacérations, des blessures à vif, des traces de morsures la strient de la caudale au rostre. Des cicatrices anciennes attestent que le martyre de Galéo ne date pas d’hier. S’ils se battent souvent en liberté pour se disputer les faveurs d’une femelle, même les dauphins mâles très âgés ne portent pas autant de marques que le jeune Galéo. Sans arrêt persécuté, son pauvre corps est un peu plus abîmé chaque jour.

Galéo a également perdu beaucoup de poids. L’arrière de son crâne s’affaisse peu à peu en «tête de cacahuète», signe généralement évocateur de malnutrition chez les cétacés. Enfin, tout son corps est criblé de petits points noirs et d’auréoles de la variole des bassins, une infection principalement induite par le stress.

Né dans le bassin de spectacle

En août 2009, Bailly, sa mère, a commencé le travail en fin de show, lequel fut donc interrompu pour qu’elle puisse accoucher. Ensuite, faute de bassin d’isolement approprié, tous les spectacles ont été suspendus pendant plusieurs semaines pour laisser le temps à Bailly d’élever son enfant sans être dérangée par les saltos de ses compagnons. On s’extasiait alors sur le nouveau-né et, jusqu’à l’âge de deux ans, son dressage précoce ne manqua pas d’être suivi et illustré par de nombreuses photos sur le site du parc Astérix.

À 4 ans, Galéo se voit brutalement enlevé à la seule « famille » qu’il connaît

Quand il arrive à Port-Saint-Père aux côtés du petit Aïcko, Galéo perd aussitôt le soutien de sa mère. Il se retrouve seul, jeune mâle immature, face au caïd du parc, le «vieux» Péos à la gueule cassée, de dix ans son aîné. Lui aussi est né au Parc Astérix, et c’est là qu’un mauvais coup reçu lors d’une bagarre entre femelles lui a déplacé la mâchoire. Dans son ombre, le jeune Océan, qui vient d’arriver de Bruges, les trois femelles venues de Hollande, Parel, Amtan et la pauvre Lucille, elle aussi fraîchement déportée. Dès son arrivée, Galéo devient le souffre-douleur du groupe.

Selon le rapport de la Dre Visser, la situation des autres dauphins est à peine meilleure

Ils souffrent de stéréotypies, ces gestes privés de sens que les animaux captifs répètent sans fin. On entend à travers les vitres et le brouhaha, leurs claquements de mâchoires, qui indiquent des conflits constants, une tension permanente à l’intérieur du groupe. Ils sont sept à se partager le grand bassin de spectacle vide de tout jouet, de tout objet. Les dépôts jonchant le fond témoignent d’une filtration défectueuse. Trois petits bassins latéraux permettent d’isoler les dauphins mais sans nulle part où s’abriter du soleil, pas plus que du regard des gens : les vitres du sous-sol permettent d’observer les bassins en permanence.

Le rapport de la Dre Ingrid Visser est accablant.

Mais il confirme ce qu’on pouvait craindre dès 2008 et qui faisait d’ailleurs l’objet d’une «étude» initialement prévue dans la demande d’autorisation du parc : que se passe-t-il lorsqu’on regroupe plusieurs jeunes dauphins nés dans des parcs différents et tous enlevés très tôt à leur famille d’origine?

La réponse est claire. On obtient une société captive d’une rare brutalité, dans l’esprit de Sa Majesté des mouches, une violence pénitentiaire qui règne aussi parmi les orques de Loro Parque. Il n’est pas surprenant que, dans ce climat de stress, Lucille ait craqué face à Parel en tuant son petit. Si toutes les sociétés captives sont par essence des constructions humaines, celle de Planète Sauvage est certainement un cas d’école en matière de «bricolage social raté», avec toutes les conséquences dramatiques auxquelles on pouvait s’attendre.

Face à l’urgence de la situation concernant Galéo, One Voice a déposé une plainte le 4 juin et prépare un nouveau dossier pour le procureur. Il faut le sortir de là avant qu’il ne soit trop tard. Chaque jour peut être le dernier ! Il est encore temps…
Signez et diffusez la pétition !

MAJ d’octobre 2017 : La Cour a condamné One Voice en appel, estimant que l’urgence n’était pas caractérisée pour faire réaliser le constat d’huissier, au delphinarium de Planète Sauvage, sur les conditions de détention des dauphins (et notamment l’absence de dispositif de protection contre le soleil) et l’état apparent de Galéo (marques de dents). Elle a toutefois rejeté la demande de Planète Sauvage, qui demandait notre condamnation à leur payer 5000 euros de dommages intérêts pour procédure abusive… Le combat pour sauver Galéo continue.

Rappel :

  • Lucille, née à SeaWorld le 16 avril 1989 (de Ralph et Louise), transférée à Harderwijk le 9 juin 1997 puis à Planète Sauvage le 7 avril 2015 laissant derrière elle ses deux petits.
  • Péos, né le 23 juin 1999 au Parc Astérix (de Amaya et Pichi). Transféré le 1er octobre 2007 au Dolfinarium de Harderwijk. Retour le 17 avril 2008 au Parc Astérix. Transféré à Planète Sauvage en décembre 2008.
  • Amtan, née le 13 mai 2001 au Dolfinarium de Harderwijk (de Molly et Moby Dick). Transférée en octobre 2008 à Planète Sauvage.
  • Océan, né le 13 août 2003 au Boudewijn Sea Park (de Roxanne et Tex). Amené à Planète Sauvage en avril 2014.
  • Parel, née le 8 juin 2008 au Dolfinarium de Harderwijk (de Roxy et Prince). Transférée le 29 mars 2012 à Planète Sauvage.
  • Galéo, né le 10 août 2009 au Parc Astérix (de Baily et Guama). Amené à Planète Sauvage en janvier 2015.
  • Aïcko, né le 14 août 2010 au Parc Astérix (de Aya et Guama). Amené en janvier 2015 à Planète Sauvage. Décédé le 6 novembre 2016.

Bientôt un sanctuaire pour les éléphants en Europe!

Bientôt un sanctuaire pour les éléphants en Europe!

Bientôt un sanctuaire pour les éléphants en Europe!
08.06.2016
Haute-Vienne
Bientôt un sanctuaire pour les éléphants en Europe!
Exploitation pour le spectacle

Bientôt, un sanctuaire pour les éléphants en Europe pourrait ouvrir, et il serait en France! Grâce au partenariat et au soutien de One Voice, le refuge d’Elephant Haven fait un grand pas de plus pour offrir aux premiers éléphants une retraite début 2017…

En 2006, One Voice se voyait confier l’éléphante Vicky qui avait été saisie dans un cirque, et la transférait dans un zoo polonais accueillant les animaux en souffrance. Mais le problème des pachydermes est récurrent. Les saisir, oui, mais pour les placer où? En 2013, c’était pour Samba, l’éléphante échappée de son cirque et tuant un homme dans sa fuite, que s’était posée la question. Elephant Haven, contacté, n’était malheureusement pas prêt à l’époque.

Selon Muriel Arnal, présidente de One Voice, « un vaste mouvement citoyen se lève en France contre les cirques avec animaux sauvages. Les autorités municipales en tiennent compte et les communes sont de plus en plus nombreuses à les refuser. C’est donc le moment ou jamais de disposer enfin de ce genre de sanctuaire, qui existe déjà aux États-Unis, mais aussi en Inde créé par One Voice et Wildlife SOS . Sofie et Tony nous offrent ici un projet inespéré. Un rêve se réalise et nous avons vraiment hâte de voir le premier éléphant gagner le sanctuaire! »

Tony? C’est Tony Verhulst. Il travaillait au zoo d’Anvers dès 1993 et s’occupait à plein temps des éléphants depuis quinze ans. L’idée d’Elephant Haven est née de sa passion et de ses connaissances. Sofie Goetghebeur travaillait au zoo d’Anvers durant la même période. Ces deux experts ont été vivement touchés par l’état de certains éléphants captifs qu’ils ont croisés durant leur carrière. La solution s’est imposée à eux: le tout premier sanctuaire pour éléphants en Europe.

Elephant Haven se construit à Bussière-Galant, dans la Haute-Vienne

Situé sur un terrain légèrement ondulé, le domaine comprend 28 hectares de terres agricoles, qui s’agrandiront encore à l’avenir. L’ambition du centre est d’offrir un havre de paix aux éléphants âgés, fatigués par le cirque, à ceux qui restent solitaires dans un zoo oublié. Ils pourront ainsi retrouver une vie sociale paisible jusqu’à la fin de leur vie, dans un cadre de collines douces et de petits bois. Bien sûr, les éléphants ne seront jamais enchaînés, ni dressés. Aucun moyen de contrainte ne sera utilisé et le public invité à venir les voir ne pourra le faire qu’à distance, sans interférer avec eux. Aucun programme de reproduction n’est prévu, le but étant d’accueillir un maximum d’éléphants en souffrance et non de créer un zoo.

À l’annonce du partenariat de One Voice, Tony s’est exclamé sur les réseaux sociaux: « Nous sommes heureux de vous annoncer que grâce à One Voice, nous avons fait un grand pas vers la réalisation d’un refuge pour éléphants en Europe! Les éléphants et nous l’en remercions du fond du coeur! »

Sofie a renchéri pour sa part en ces termes: « Très heureuse du partenariat avec One Voice! Nous pouvons réaliser tant de choses en travaillant ensemble… Et c’est ensemble que nous verrons les premiers éléphants arriver au début de l’année prochaine! »

Grâce au partenariat de One Voice avec Elephant Haven, nous espérons que, bientôt, Samba marchera côte à côte avec Betty ou Syndha dans les prairies du Limousin, agitant leurs oreilles de plaisir…