Enfin la clôture de l’interminable saison de chasse à courre

Enfin la clôture de l’interminable saison de chasse à courre

Enfin la clôture de l’interminable saison de chasse à courre
26.03.2019
France
Enfin la clôture de l’interminable saison de chasse à courre
Animaux sauvages

La chasse à courre qui se pratique pendant 6 mois et demi, s’achève enfin. 18 000 chasses sont organisées pour tuer des individus de 6 espèces : cerfs, chevreuils, sangliers, renards, lièvres et lapins. One Voice réclame depuis de longues années l’interdiction de cette chasse cruelle, comme plus de 8 Français sur 10.

Comme chaque année, il aura fallu attendre jusqu’au 31 mars pour que l’interminable saison de chasse à courre cesse enfin. Pendant 6 mois et demi, pas moins de 10 000 veneurs avec force chiens, chevaux et trompes de chasse ont bouleversé la quiétude des bois et des campagnes. Et comme si cela n’était pas suffisant, ce sont près de 100 000 suiveurs qui, tels des serfs de l’Ancien Régime, ont assisté au sinistre spectacle d’un animal poursuivi par une meute de chiens et de cavaliers. Voitures, VTT parcourent les routes forestières dans l’espoir de voir traverser un cerf ou un chevreuil terrorisé.

La forêt entière vit dans la terreur

Ce sont près de 900 cerfs qui meurent chaque année après une longue traque. Mais aussi 1200 chevreuils et 600 sangliers. Il n’y a pas que ces grands animaux à exciter la cruauté des veneurs : plus de 200 équipages, sur les 387 enregistrés, sont spécialisés dans la chasse des renards (qui sont, eux, traqués toute l’année, de jour comme de nuit, sur terre ou dans leurs terriers), des lièvres et des lapins !

La société de vénerie estime à quelque 18 000 chasses à courre par an. Certes, dans bien des cas, l’animal poursuivi arrive à échapper à la meute et son cortège de chasseurs et suiveurs, mais beaucoup meurent de stress dans les heures qui suivent la traque.

Outre les animaux tués, cette chasse est particulièrement perturbante pour tous les animaux sauvages. Et plus particulièrement en hiver où ils ont besoin d’économiser leurs réserves énergétiques, et au printemps où bon nombre d’entre eux sont en période de reproduction.

Nos gouvernants en complet décalage avec l’opinion

Les Français sont hostiles à ce mode de chasse à plus de 80%. Pourtant, malgré les très nombreux dérapages qu’elle génère, la chasse à courre est protégée par les pouvoirs publics et nos gouvernants. La France fait partie du cercle très fermé des 7 pays où elle est encore autorisée. Cette année, le ministère de la Transition écologique et solidaire a même poussé l’ironie jusqu’à publier un arrêté empêchant simplement les veneurs de s’approcher des habitations, et limitant les meutes à 60 chiens… Une mesurette cosmétique, quand nous réclamons son abolition pure et simple.

Signez la pétition de One Voice et de ses partenaires pour réformer la chasse en profondeur, et interdire la chasse à courre!

La catastrophe écologique de la libération des visons de Montarlot

La catastrophe écologique de la libération des visons de Montarlot

La catastrophe écologique de la libération des visons de Montarlot
25.03.2019
Montarlot
La catastrophe écologique de la libération des visons de Montarlot
Exploitation pour la Mode

Dans la nuit du 21 au 22 mars 2019, l’élevage de visons situé à Montarlot a été le théâtre d’une catastrophe pour la biodiversité française et pour ces animaux eux-mêmes. L’ouverture des cages est le fait de personnes, n’ayant pas mesuré le mal fait. Ces élevages cruels et polluants doivent fermer purement et simplement, c’est aussi la biodiversité qui est en jeu.

Muriel Arnal, présidente et fondatrice de One Voice déclare :

«Pour nos écosystèmes, l’arrivée d’animaux d’une espèce dite « invasive » (c’est-à-dire qui va prendre la place de ceux qui y vivent), tels les visons d’Amérique, est la signature d’un arrêt de mort pour les visons d’Europe déjà en grand danger de disparition. C’est absolument catastrophique pour les animaux des zones humides concernées… et pour les visons d’Amérique qui vont être pourchassés sans merci

La double peine pour les visons «libérés»

Les visons « libérés », incapables pour certains de se déplacer, ont été récupérés rapidement par l’éleveur.
Des dizaines sont encore dans la nature, dans les environs. Beaucoup risquent de mourir de faim dans les prochains jours, ou seront pris dans des pièges. 
Cette persécution dont ils vont faire l’objet est une double peine pour eux.

Les derniers, les plus résistants, s’installeront dans les alentours. Les visons d’Amérique, plus grands que les visons d’Europe grignoteront petit à petit leur territoire, comme c’est déjà le cas en France.

Sur tout notre continent, les visons d’Europe disparaissent, leur population ne cesse de diminuer, précisément à cause de ceux d’Amérique qui se sont échappés des élevages et qui colonisent les lieux de vie autour des cours d’eau. Nous avions pu en filmer certains, preuve que la présence même de ces élevages est un danger pour la nature.

One Voice contre l’élevage de visons de Montarlot, une longue histoire

One Voice connaît bien l’élevage de visons d’Amérique de Montarlot. Et pour cause, l’association a fait campagne contre son ouverture dès 2012 et a porté plusieurs fois le propriétaire des lieux en justice. Fin 2017, elle s’est opposée à son agrandissement.

Dans son enquête dans six élevages français dont celui-ci – et dans le rapport correspondant – elle a ainsi dénoncé les conditions de vie des visons soumis au stress permanent, entassés dans les cages, sans eau pour nager, et tués par gazage (ce qui est loin d’être sans souffrance), mais également la pollution qui en émane. En effet, les déjections des visons sont très nocives pour l’environnement, ce qui pose de graves problèmes pour les cours d’eau, les sols et les nappes phréatiques autour des élevages.

One Voice réclame la fermeture de tous les élevages pour la fourrure en France

Représentante française de la Fur Free Alliance, coalition internationale contre la fourrure, One Voice demande depuis 20 ans la fermeture de ces élevages, pour les animaux captifs, pour la faune sauvage et pour la nature. En France, le ministère de la Transition écologique affirme son engagement pour la biodiversité, mais refuse pourtant de fermer ces élevages, à la différence du Japon et de l’Espagne qui ont décidé de leur fermeture justement à cause des dangers pour la biodiversité.

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Elevage de chiens pour l’expérimentation animale : la consternante décision de la cour d’appel

Elevage de chiens pour l’expérimentation animale : la consternante décision de la cour d’appel

Elevage de chiens pour l’expérimentation animale : la consternante décision de la cour d’appel
21.03.2019
Yonne
Elevage de chiens pour l’expérimentation animale : la consternante décision de la cour d’appel
Expérimentation animale

21 mars 2019, la cour d’appel de Paris condamne One Voice à des dommages et intérêts en faveur de l’élevage et à payer ses frais d’avocat. Et nous interdit d’utiliser les informations collectées par l’huissier, prouvant la souffrance des chiens.

La cour d’appel de Paris vient de rendre son verdict, et celui-ci est incompréhensible. Elle nous interdit d’utiliser le constat d’huissier, pourtant obtenu sur demande auprès du juge d’Auxerre qui connaît le dossier. Toutes les preuves de maltraitance des chiens dans l’élevage, la taille des box, l’absence de soigneurs la nuit pour assister les chiennes mettant bas, tout cela, aux oubliettes ! Nous ne pourrons plus ni en parler, ni le faire valoir devant la justice. De plus, One Voice est condamnée à 1000 € au titre des dommages intérêts provisionnels à payer au Centre du Domaine des Souches et 4000 € de frais d’avocat.

Une décision aberrante, car même si la cour cherche à donner raison à l’élevage, ce verdict ne correspond à rien : c’est bien le juge d’Auxerre qui aurait dû – dans cette logique – être tenu responsable de l’autorisation octroyée de mandater un huissier pour visiter l’élevage. Une justice tête en bas.

Qu’est-ce qui a bien pu mener à cette décision inique ?

Serait-ce un attachement à des procédures, à savoir la qualité de la « motivation » (autrement dit la justification) du juge d’Auxerre qui avait donné son autorisation à mandater un huissier, ou serait-ce un soutien aux entreprises de l’expérimentation animale…?

En tout état de cause, les juges savaient que notre procédure avait mis en lumière, grâce à ce constat d’huissier, de nombreux éléments prouvant que l’élevage – au-delà des souffrances infligées aux chiens à cause de son activité – était en infraction.

La préfecture de l’Yonne régularisant l’agrandissement hors des cadres de la réglementation, c’est à dire hors-la-loi, est l’autre scandale dans cette affaire.

Qui pense à ces beagles et golden retrievers élevés pour être traités comme du matériel d’expériences, puis tués, à part nous, défenseurs des animaux ? Qui les considère, chacun comme un individu à part entière ? Qui s’émeut du sort des chiots qui meurent non comptabilisés ?

La cour d’appel de Paris, au lieu de juger sur la légitimité à la fois de notre demande et, de l’autorisation à entreprendre le constat, s’octroie le droit de juger cette affaire sur le fond, ce qui n’est pas de son ressort ! Où vit-on ? One Voice est déterminée à ne pas laisser faire une cour de justice qui prend parti sur un sujet qui ne la concerne pas. Nous ferons le nécessaire pour aller en cassation pour faire annuler ce jugement, inopérant, mal venu, et qui ne correspond même pas à ce que demandait la partie adverse !

Nous sommes indignés par cette justice qui remet en cause l’impartialité du juge qui connait le mieux les éléments du dossier. Que doit-on entreprendre, quand même les lois en place sont bafouées, et que les représentants de l’Etat sont du côté des opprimants ?

Nous avons d’ores et déjà d’autres plaintes contre cet élevage, et nous nous rassemblerons devant la préfecture d’Auxerre le 18 mai prochain.

Continuez à signer et à partager la pétition ! Nous n’abandonnerons jamais les beagles et les golden retrievers au triste sort qui leur est réservé, soyez-en assurés !

Après les tentatives de saisie de l’hippopotame Jumbo, One Voice ne lâche rien

Après les tentatives de saisie de l’hippopotame Jumbo, One Voice ne lâche rien

Après les tentatives de saisie de l’hippopotame Jumbo, One Voice ne lâche rien
19.03.2019
Paris
Après les tentatives de saisie de l’hippopotame Jumbo, One Voice ne lâche rien
Exploitation pour le spectacle

One Voice appelle à se mobiliser à ses côtés pour Jumbo place Igor Stravinski, près du centre Georges Pompidou à Paris, le samedi 23 mars à 11h30. Fin février, la saisie de l’hippopotame fut programmée et annulée. One Voice compte sur la justice pour la reprogrammer.

Pour Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice:

«Jumbo a besoin de passer ses journées dans l’eau, auprès des siens. Il souffre depuis plus de trente ans au sein du cirque, enfermé dans l’obscurité d’un camion. Nous n’aurons de cesse que lorsqu’il aura enfin retrouvé ses terres ancestrales. »

Deux saisies rendues impossibles par des circassiens violents et en infraction

Lundi 25 et mardi 26 février dernier ont eu lieu deux tentatives de saisie de l’hippopotame rendues possibles par l’association: enquête, relations étroites avec la justice dans le cadre des deux plaintes en cours, place provisoire dans un parc partenaire pour l’occasion, location de camions pour accrocher la remorque, sanctuaire… tout était prêt.

Après un constat de flagrant délit le lundi matin, la saisie est confirmée mais ne peut avoir lieu. Jumbo est hors de la remorque et, inquiet, charge l’un des agents.

La saisie est reprogrammée le lendemain. À 7h30, les agents se postent autour de la remorque. Là encore, elle est rendue impossible: la famille Muller crie, frappe, menace, l’un des hommes tente d’ouvrir la remorque pour faire sortir Jumbo comme la veille; un autre arrive en courant une fourche à la main; un troisième prend le volant d’un camion et fonce dangereusement à vive allure, ce qui bloque l’accès à la remorque.

Pour éviter des blessés voire pire de part et d’autre, les autorités annulent la saisie.

Les actions de One Voice

One Voice est choquée par le comportement du cirque. Dans l’attente de la programmation d’une nouvelle saisie de Jumbo, One Voice organise un rassemblement à Paris place Igor Stravinski, près du Centre Georges Pompidou, samedi 23 mars à 11h30.

Le combat de One Voice pour Jumbo

One Voice a découvert Jumbo il y a plus de quinze ans. Depuis 2016, l’association le suit avec grande attention, ayant dénoncé à de multiples reprises l’absence d’accès libre à l’eau et le fait qu’il soit maintenu dans la ménagerie du cirque alors qu’il ne participe pas au spectacle – en infraction avec la réglementation.

One Voice a lancé des procédures exceptionnelles, puis un bras de fer judiciaire l’a opposée au cirque pendant l’été 2017. Deux procédures sont encore en cours pour Jumbo. Une contre le cirque, une autre au tribunal administratif.

Articles et communiqués de presse précédents

Mars 2019: (avec vidéo) Jumbo: un sauvetage en ballotage

Février 2019: Jumbo a besoin de nous!

Septembre 2018: (Vidéo sur notre page Facebook) Notre équipe agressée ce matin

Juillet 2017: (avec vidéo) Jumbo, un hippopotame au fond du gouffre

Mai 2017: Des procédures inédites

Pétition (février 2019): Sauvons Jumbo!

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One Voice et Sea Shepherd France se mobilisent contre le projet d’aquarium à Dieppe

One Voice et Sea Shepherd France se mobilisent contre le projet d’aquarium à Dieppe

One Voice et Sea Shepherd France se mobilisent contre le projet d’aquarium à Dieppe
18.03.2019
Dieppe
One Voice et Sea Shepherd France se mobilisent contre le projet d’aquarium à Dieppe
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Mercredi 20 mars 2019 à 12h devant la mairie, un rassemblement est organisé par One Voice et Sea Shepherd France pour alerter l’opinion contre le projet de centre océanographique à Dieppe, qui prévoit de mettre en bocal des milliers d’individus sensibles qui n’ont qu’une aspiration: vivre libres.

Le projet d’aquarium de cent vingt bassins, mille deux cents espèces, et donc de dizaines de milliers d’individus tropicaux captifs, à quelques mètres de la Manche, semble déjà acquis.

Le maire de Dieppe en fait la promotion, vante les emplois que cela va créer, sans voir que cette vision purement économique est une vision à court terme. Les temps ont changé: à présent l’ensemble de la population a conscience de la fragilité des écosystèmes et que notre survie à tous dépend de ceux-ci.

Muriel Arnal, présidente et fondatrice de One Voice, déclare:

«Nous ne pouvons continuer à enfermer des individus sensibles pour notre divertissement ou pour des prétextes scientifiques. La place des animaux est en liberté! Et cette nature doit être choyée et protégée.»

Pour One Voice et Sea Shepherd France, les poissons, dont les requins, et tous les autres animaux marins n’ont rien à faire en bocal. Ils ont le droit de vivre selon leur nature, indépendamment des humains, dans un environnement préservé de toute pollution et de la surpêche.

One Voice et Sea Shepherd France, en partenariat, organisent un rassemblement devant la mairie de Dieppe mercredi 20 mars à 12h, pour s’opposer au projet de centre océanographique dans le quartier de la gare. Le permis de construire ne doit pas être délivré!

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Jumbo: Un sauvetage en ballotage

Jumbo: Un sauvetage en ballotage

Jumbo : Un sauvetage en ballotage
18.03.2019
France
Jumbo : Un sauvetage en ballotage
Exploitation pour le spectacle

Tout s’organisait depuis des semaines pour la saisie de Jumbo. Nous avions tout. Chauffeur et camion, lieu sécurisé, sanctuaire en Afrique, des représentants de l’État engagés et voulant faire respecter le droit. Mais ce mardi 26 février 2019, pour éviter que la violence des circassiens ne coûte la vie à quelqu’un, y compris parmi eux, la saisie a dû être annulée. Nous sommes plus déterminés que jamais à permettre à Jumbo de vivre enfin sur ses terres ancestrales.

Un constat de flagrant délit, la saisie confirmée

La saisie étant prévue lundi 25 février, l’ONCFS et le vétérinaire avaient pu constater le flagrant délit. Des demandes de mise en conformité déjà requises l’année dernière, aucune n’avait été remplie ni sur la détention de Jumbo, ni sur la sécurité du public. Mais l’hippopotame était hors de la boîte en tôle qui lui sert de lieu de vie, et inquiet, il chargea l’un des agents. Impossible dans ces conditions de procéder à la saisie, qui fut reportée au lendemain matin.

Des circassiens en infraction, qui usent et abusent de la violence

Mais ce mardi matin, la brigade dut faire face à un groupe d’une rare violence, l’ambiance électrique dégénérant rapidement en bagarre.
Les circassiens ont une fois encore montré leur vrai visage, sans maquillage ni costume. Face à l’autorité de l’État, ils n’ont pas hésité à distribuer des coups de poing, à jeter des barrières en métal. Rapidement, des camions étaient installés autour de la remorque où vit Jumbo, pour rendre encore plus difficile toute saisie.

Les menaces de mort, auxquelles le propriétaire du cirque Muller a déjà eu recours contre les défenseurs des animaux sur les réseaux sociaux, ont alors fusé à l’encontre de nos chauffeurs et de leurs familles, mais aussi des forces de l’ordre! Une fourche à la main, un des circassiens s’en est pris à un policier, qui a vu les pics s’approcher dangereusement de son visage.

Une dangereuse escalade face à l’autorité

Ne voyant pas d’issue sans blessés, les autorités ont décidé d’annuler la saisie. Nous étions alors à deux doigts d’un drame.
L’impunité n’a pas sa place dans un État de droit. Les forces de l’ordre ont été exemplaires, que ce soit dans leur engagement à nos côtés comme dans le calme dont elles ont fait preuve face à ce déchaînement de violence à leur endroit. Elles étaient venues défendre un malheureux hippopotame qui n’a rien à faire enfermé dans un camion.
Jumbo est au quotidien soumis à la volonté des dresseurs et nos enquêtes incessantes montrent depuis trois ans à quel point il souffre.

La justice ne s’arrêtera certainement pas là, et nous non plus. Ce revers ne fait que renforcer notre détermination. Votre soutien dans ces circonstances fait notre force. Pour Jumbo, signez la pétition.

Samedi 23 mars à 11h30, nous organisons un rassemblement à côté du Centre Pompidou à Paris. Toutes les informations figurent sur l’événement Facebook. Soyons nombreux pour Jumbo!

RSP Martinique a besoin d’aide contre l’errance

RSP Martinique a besoin d’aide contre l’errance

RSP Martinique a besoin d’aide contre l’errance
15.03.2019
La Martinique
RSP Martinique a besoin d’aide contre l’errance
Animaux familiers

Manque de considération, manque de fonds, maladies, abattages en masse, etc. : les animaux familiers errants ont la vie dure. En Martinique, une petite association essaie de faire bouger les choses! Aidons-la à lutter contre l’errance.

En Martinique, des chiens et des chats sans repères survivent à la recherche d’eau et de nourriture. Mais d’où viennent-ils ? Bien souvent, les chats non stérilisés sont les parents d’une majeure partie de tous ces individus sans abri. Et puis, il y a des abandons. Perdus, vulnérables, beaucoup ont le malheur de devenir les souffre-douleurs d’individus cruels. D’autres se retrouvent en proie à de nombreuses maladies qui ne seront que trop peu soignées. Livrés à eux-mêmes, amaigris, sans amour, sans personne pour prendre soin d’eux, tous luttent pour survivre.

Notre enquête de 2018 montre une fois encore que le seul moyen efficace de lutter contre l’errance est la stérilisation systématique combinée à la sensibilisation de la population. Pourtant, la capture et la mise à mort des chats et chiens sans abri est la solution trop souvent proposée par les pouvoirs publics !

Tous ces petits êtres attendent désespérément le réconfort d’une famille aimante ! Malheureusement, en Martinique comme partout en France, les places dans les refuges se font rares… Souffrant du manque de fonds et du manque d’aide de la part des autorités, les associations sont prises à la gorge. Sensibiliser la population à la stérilisation, aux bons soins et à l’adoption est primordial.

Pour venir en aide aux animaux sans abri à la Martinique, un petit refuge se mobilise autant que possible. Les bénévoles du refuge RSP Martinique identifient, stérilisent et soignent leurs rescapés. Ils accueillent aujourd’hui 18 chiens et mènent un travail de sensibilisation. Leur association est à soutenir, ils ont besoin de nous tous pour mettre en place une chatterie afin d’accueillir ainsi des chats dans les meilleures conditions.

Pour lutter contre l’errance féline, nous vous invitons également à signer notre pétition. Il y a urgence sur l’ensemble du pays!

Passons à une ère définitivement sans cage!

Passons à une ère définitivement sans cage!

Passons à une ère définitivement sans cage!
11.03.2019
France
Passons à une ère définitivement sans cage!
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Les cages doivent devenir le vague souvenir d’une ère barbare dépassée! Prenons tous part à l’Initiative Citoyenne Européenne lancée par CIWF pour mettre fin à l’élevage des animaux en cage ! Un million de signatures doivent être récoltées, et on en est à peine à la moitié.

Le calvaire de la vie en cage

Plus de 300 millions de poules et poulets, cochons et truies, vaches et bœufs naissent, souffrent, se reproduisent et meurent dans des cages minuscules, à travers l’Europe. Jamais ils ne fouleront l’herbe de leurs pattes, jamais ils ne pourront gambader et jouer, jamais ils ne verront le soleil à travers de jeunes feuilles de printemps au-dessus de leurs têtes, ni ne s’ébroueront librement dans les feuilles mortes… Au lieu de cela, du béton, l’entravement permanent, l’air irrespirable, l’insalubrité, souvent, et l’horreur pour les petits, pour les mères…

Tant de raisons se bousculent pour prendre parti contre les cages! Éthiques, écologiques, sanitaires, sociales…

«La place des animaux n’est pas en cage. Aucune cage, aussi grande et confortable soit-elle, ne peut rendre un animal heureux. Mais celles dans lesquelles survivent les animaux destinés à être mangés sont d’une indécente cruauté. La loi du profit ne peut plus mépriser le respect et la dignité des animaux!»Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice

Qu’est-ce que cette « ICE »?

One Voice fait partie des 130 associations européennes à soutenir l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée par CIWF en grande pompe à Bruxelles fin septembre 2018.

Cette ICE est une procédure permettant à la population européenne d’attirer l’attention de ses représentants sur un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, et lui donne une chance d’influer sur les décisions. C’est l’un des outils de démocratie participative de l’Union européenne. Pour cela, une signature authentifiée est nécessaire. La démarche est donc plus encadrée que la signature d’une pétition, mais le principe est le même et les données sont sécurisées, bien évidemment, et détruites à la fin du processus.

Nous avons besoin que chacun s’engage!

Au moins un million d’Européens doivent signer cette ICE pour avoir une chance de mettre fin définitivement aux cages, et ce, dans l’ensemble de l’Union européenne. Quel pas en avant ce serait!

Il reste à peine quelques mois pour atteindre le million de signatures, et en France nous sommes encore trop peu à avoir signé! C’est une cause qui doit dépasser très largement nos cercles d’influence et inonder l’ensemble de la population! Donc à moins de six mois de la fin de la période de collecte de signatures, il est plus que temps de s’engager, signer et faire signer cette initiative autour de vous, en ligne ou au format papier!

Tout le monde devrait s’engager à faire vivre une vie sans cage aux animaux. C’est une vie décente, que nous devons leur offrir. C’est vraiment le strict minimum…

Pour en savoir encore plus sur le sujet, visitez la page dédiée,
et sur les réseaux, passez le mot avec #EndTheCageAge !

Les preuves du Lien en chiffres en Espagne

Les preuves du Lien en chiffres en Espagne

Les preuves du Lien en chiffres en Espagne
08.03.2019
Espagne
Les preuves du Lien en chiffres en Espagne
Animaux familiers

En Espagne, l’Observatoire de la violence contre les animaux a dévoilé des résultats montrant des preuves du Lien sur le territoire. Découvrez les chiffres et les actions prises.

Le Groupe pour l’Etude de la Violence contre les Humains et les Animaux (GEVHA), fondé en 2000, développe des programmes éducatifs pour la prévention de la violence à l’égard des humains et des animaux, pour la promotion de l’empathie et pour la résolution des conflits. Le site internet du GEVHA centralise l’information. Le GEVHA a récemment donné naissance à l’Observatoire de la violence contre les animaux.

Quarante-six cas de violences domestiques ont été étudiés : 89,13 % des victimes étaient des femmes et 10,87 % étaient des hommes. La coexistence entre violences interpersonnelles et maltraitance animale a été constatée dans 93,33 % des cas. 

Une grande variété de types de violences a été observée, et parmi les plus fréquents :

  • les coups : 57,14 %,
  • la mise à mort : 19 %,
  • la négligence : 23,81 %,
  • les brûlures : 2,4 %,
  • la violence verbale (le fait de crier et de terroriser l’animal) :  66,67 %,
  • les animaux attachés : 4,8 %,
  • la suffocation : 2,4 %,
  • la noyade : 2,4 %,
  • le fait de tirer sur un animal : 7,1 %.

66,76 %

sont des violences verbales

57,14 %

des violences par coups

23,81 %

subissent la négligence des humains

En étudiant l’identité des auteurs, il a été déterminé qu’il s’agissait de

  • l’homme adulte (le père) dans 81,4 % des cas,
  • la femme adulte (la mère) dans 2,33 % des cas,
  • du fils dans 4,65 % des cas,
  • la fille dans 11,63 % des cas
  • d’un autre parent dans 2,33 % des cas.

Des recherches antérieures ont fait apparaître que certaines victimes signalaient spontanément que leur animal de compagnie avait développé des troubles du comportement en liaison avec des actes violents et que cela contribuait à la souffrance de la victime qui ne savait pas comment aider son animal. Pour cette recherche, nous avons posé des questions spécifiques sur les troubles du comportement (phobies, agressivité, énurésie) : ces troubles ont été admis par 19,23 % des victimes. Dans 7 cas, il a fallu trouver d’urgence un refuge pour les animaux de compagnie, ce qui a été possible grâce à notre coopération avec le projet Freedom Paws Link (SAF-T Program partner).

Depuis une trentaine d’années, les chercheurs et les professionnels de diverses activités de services à la personne et de protection des animaux ont établi des interactions significatives entre maltraitance animale, violence et négligence à l’égard des enfants, violences conjugales, maltraitance des personnes âgées et autres formes de violence.

Les mauvais traitements infligés aux animaux ne sont plus considérés comme des incidents isolés pouvant être ignorés : ils sont souvent un indicateur ou un signal d’alarme permettant de savoir que d’autres membres du foyer ne sont pas en sécurité. Un Lien a aussi été établi entre la maltraitance animale et les infractions violentes ainsi que les troubles de la personnalité.

En Espagne, deux services de police, la police locale de Polinyà et celle de Castelló (UPROMA), ont spécifiquement inclus la maltraitance animale dans leurs protocoles en tant qu’élément de l’évaluation du risque dans le contexte des violences conjugales et de la maltraitance d’enfants. La maltraitance animale est aussi considérée comme facteur de risque pour les infractions. Ces deux services participent à des recherches aux côtés de professionnels de la santé, et une corrélation avec la maltraitance animale a été constatée dans 93 % des 46 cas de violence domestique étudiés. Ces deux services assurent aussi le placement d’urgence des animaux dans des refuges grâce à un partenariat avec le projet Freedom Paws Link.

Sources
23 Querol, N. et al., Preliminary results of the DOMPET study for shelters in Spain and LatinAmerica. Livre des résumés du IIe congrès international de l’Advanced High School of Criminological Sciences – CRINVE 2013. ISBN 978-88-97378-02-0.
http://obsviolenciaanimal.org/proyectos/investigaciones-2/dompet-study/

Projet d’un nouvel aquarium à Dieppe, il faut agir vite!

Projet d’un nouvel aquarium à Dieppe, il faut agir vite!

Projet d’un nouvel aquarium à Dieppe, il faut agir vite !
06.03.2019
Dieppe
Projet d’un nouvel aquarium à Dieppe, il faut agir vite !
Autre campagne de l’association (ou multiples)

Sous la chaleur des tropiques, près des littoraux, les lamantins vivent leur vie tranquillement. Ici, de délicieuses plantes, immergées ou flottant à la surface de l’eau, leur ravissent les papilles. Souvent, ils prennent plaisir à gratter les berges avec leurs pattes afin d’y dénicher des racines succulentes. Mais tout ceci ne sera plus qu’un lointain souvenir pour ces êtres nonchalants. La ville de Dieppe a autorisé la construction d’un nouvel aquarium. Requins, tortues et bien d’autres êtres peuplant les eaux tropicales seront bientôt arrachés à leur milieu naturel pour rejoindre ce bocal.

Edit du 9 mars 2019:
Nous apprenons par voie de presse (Les informations dieppoises – 8 mars 2019) qu’il n’y aura finalement pas de mammifères marins (lamantin, dauphin) ni tortue, même si cela était bel et bien initialement envisagé au début du projet. Les requins, eux, n’auront pas cette chance. Ils seront nombreux dans ce bocal…

Enfermés à en devenir fous

Qu’ont-ils fait pour mériter une telle vie ? Quand ils seront bloqués dans cet aquarium, personne n’entendra leurs cris, pourtant lancés de toutes leurs forces. Ce n’est pas parce que nous ne les entendons pas, qu’ils ne souffrent pas!

Cette prison de verre est si étroite, si oppressante, si dénuée de toute végétation propre aux eaux tropicales… Tout y est faux. Difficile pour un requin de s’y épanouir, lui qui est capable de traverser un océan entier. Le voilà piégé. Les requins passent en liberté une partie de leur journée à arpenter les eaux, prêts à trouver leur repas du jour ! Ici, pas de chasse, pas de quête. La nourriture leur est imposée et donnée directement. L’ennui est terrible.

Une communication élaborée et encore méconnue des humains

La plupart des poissons, y compris les plus petits d’entre eux, sont dotés d’une ouïe très fine, bien supérieure à celle des humains. Ils entendent tout ce qu’il se passe dans l’eau, dont des bruits inaudibles pour nous. Le fracas des machines filtrantes leur martèle la tête, en permanence. Sans compter celui de la foule qui tape sur les vitres, et dont les pas résonnent!

Comment faire pour communiquer avec les êtres aquatiques qui les entourent ? Même s’ils adorent le faire par exemple en grinçant des dents ou en frottant leurs arêtes, tout ce brouhaha entrave leur vie sociale. La lumière artificielle, de son côté, peut détruire une partie de leur acuité visuelle, tant ils y sont sensibles.

Nager avec eux, un stress supplémentaire

Comme si les priver de leur liberté ne suffisait pas, une fosse de plongée est prévue à l’intérieur de l’aquarium. Un calvaire pour tous les poissons tropicaux, pour qui la présence humaine est une importante source de stress. Leur espace déjà réduit se voit envahi d’êtres humains, dont ils ressentent la présence, entendent la voix, perçoivent chaque mouvement qui empiète chaque fois un peu plus sur leur petit territoire. Ne peuvent-ils donc pas avoir un peu de répit ? Un soupçon de repos ?

Vivre en captivité, c’est essayer de subsister dans un environnement qui ne laisse presque aucune chance. Le cas récent des requins-marteaux de l’aquarium Nausicaá le démontre bien : seuls deux des trente individus ont survécu, en quelques mois à peine. Au même endroit, une raie manta a péri à cause de parasites dans son système digestif. La prolifération des bactéries est inhérente au système des aquariums… Nous n’avons de cesse de le dénoncer ! Stress, promiscuité, ennui, décès prématuré, telle est la dure réalité de la vie en captivité.

Agissons avant qu’il ne soit trop tard ! Faites part de votre indignation à la ville de Dieppe et à la préfecture de la Seine-Maritime et demandez-leur d’empêcher ce projet d’aquarium (Téléchargez le modèle de lettre à votre disposition).

Ville de Dieppe

Préfecture de la Seine-Maritime

  • Formulaire de contact : Site de la préfecture
  • Twitter : @Prefet76
  • Courrier :  Préfecture de Seine-Maritime – 7, place de la Madeleine  CS16036 – 76 036 Rouen cedex

Et signez la pétition!