Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin

Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin

Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin
02.06.2024
Pour défendre les loups, FNE Ain et One Voice recourent au juge administratif à Lyon le 10 juin
Faune sauvage

Dans l’Ain, où les loups viennent tout juste de se réinstaller ; il y a quelques mois, une naissance a pu être observée pour la première fois en 100 ans ! Au lieu de se réjouir du retour de cette espèce si importante pour la biodiversité, la préfecture commence à distribuer des permis de tuer. Un arrêté délivré le 6 mai autorise les éleveurs d’une exploitation agricole à mettre en œuvre des tirs à l’encontre des loups. Avant cela, sans surprise, rien n’avait été mis en œuvre pour protéger le troupeau concerné. Des parcs électriques ont depuis été installés, mais de manière totalement inefficace. C’est pourquoi nous avons décidé, aux côtés de notre partenaire FNE Ain, de déposer un recours pour demander la suspension en urgence de l’arrêté. Une première audience est fixée au tribunal administratif de Lyon le 10 juin à 10 h 30.

Mise à jour au 5 juin 16h25 : Victoire par forfait pour FNE Ain et One Voice !

L’arrêté attaqué a été abrogé par la préfecture, avant même l’audience prévue le 10 juin !

Nous continuons à nous battre pour obtenir l’arrêt total des tirs sur les loups. En attendant, l’État se doit de respecter la réglementation et ne peut pas distribuer des autorisations de tirs lorsque les troupeaux ne sont pas protégés correctement.

Nous restons vigilants afin de nous assurer qu’un nouvel arrêté ne sera pas publié dans les prochaines semaines.

Diminution du nombre de loups, mais toujours plus de tirs

On l’apprenait la semaine dernière : la population lupine a baissé de 9 % en un an, passant de 1096 en 2022 à 1003 individus en 2023. Pas étonnant, quand le quota d’abattages augmente année après année. Cette espèce pourtant strictement protégée peut faire l’objet de multiples dérogations, autorisant leur mise à mort tout au long de l’année, même pendant la période de reproduction et d’éducation des louveteaux.

Une protection effective, condition sine qua non

Sur l’exploitation concernée, des parcs électriques ont été installés. Mais les photographies en notre possession démontrent une tout autre réalité : sur certaines parcelles, les clôtures ne sont pas munies de courant ; tandis que sur d’autres, si elles sont bien mises sous tension, elles sont par endroits mal tendues, couchées ou inclinées. Un animal aussi agile qu’un loup n’aura aucune difficulté à sauter ou se faufiler. Pourtant, pour bénéficier d’une autorisation de tirs, les éleveurs doivent avoir installé des mesures de protection de manière effective et proportionnée. Ce qui n’est clairement pas le cas dans cette affaire. Dans la presse, les premiers concernés crient d’ailleurs haut et fort qu’ils ne veulent pas cohabiter avec les loups.

Nous serons présents le 10 juin au tribunal administratif de Lyon pour défendre les loups au côté de FNE Ain et solliciter la suspension en urgence de cet arrêté, en attendant son annulation définitive. Rejoignez notre combat, signez notre pétition pour demander une protection réelle pour les loups.

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!

Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!
31.05.2024
Expérimentation animale : cochons d’Inde tués pour fabriquer de l’homéopathie, l’État condamné à la transparence!
Expérimentation animale

Des granules sucrés infusés aux poumons de cochons d’Inde ? Nous ne pouvions laisser passer ce projet considéré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche comme de l’expérimentation animale sans en savoir plus. Face à la réticence des autorités à nous transmettre des documents pourtant censés être publics dès 2022 quand nous en avons fait la demande, nous avons obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Paris.

Après une audience le 16 mai 2024 et une attente de deux semaines, le tribunal administratif de Paris nous a donné raison. Nous attendons désormais la communication rapide de toutes les données en sa possession!

Tuer des cochons d’Inde pour fabriquer de l’homéopathie

94 cochons d’Inde sont visés par ce projet. Ils sont d’abord attachés sur le dos par les pattes. Ils subissent ensuite une injection dans la cavité abdominale, puis une autre en intraveineuse. Avant qu’on leur brise la nuque pour prélever leurs poumons. Le tout pour produire des traitements homéopathiques.

Comme toujours en matière d’expérimentation animale, les autorités refusent toute transparence. Pour obtenir la communication des dossiers précis déposés pour cette expérimentation et de l’avis du comité d’éthique, nous avons donc été contraints de saisir la justice.

One Voice, un réel contre-pouvoir selon la rapporteure publique

«Je tiens à rendre hommage à l’association One Voice qui effectue un véritable travail d’utilité publique et de réel contre-pouvoir.»C’est par ces mots que la rapporteure publique du tribunal administratif de Paris a entamé la lecture de ses conclusions le 16 mai.

Pour le ministère, nous aurions dû nous contenter des données minimales disponibles en ligne. Le tribunal a balayé cet argument, rappelant que les éléments accessibles au public sont loin d’être complets. Désormais, l’État a trois mois pour nous transmettre toutes ses données!

Une nouvelle victoire, quelques semaines après que l’INSERM a été condamné à nous transmettre les images de nage forcée de rats et de souris, après une pitoyable tentative de faire valoir que des enregistrements automatiques de caméras devaient être considérées comme artistiques et relevant du droit d’auteur.

De plus en plus d’entreprises abandonnent ces pratiques et les trois quarts des Français sont défavorables à l’expérimentation animale. Malgré cela, tous les jours, des dizaines de projets similaires sont autorisés. Aussi, demandez avec nous la fin de ces méthodes d’un autre temps et écrivez à la ministre :

Télécharger le courrier-type

Mise à jour le 2 juin 2024 à 21h15 avec ajout du lien vers le projet attaqué.

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice

Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice
29.05.2024
Val d’Oise : massacre de renards dans 75 communes, nous allons en justice
Chasse

Les lieutenants de louveterie du Val-d’Oise peuvent se frotter les mains : fin avril, le préfet les a autorisés à tuer un nombre illimité de renards dans près de 75 communes. Les raisons invoquées ? Protéger des faisans et des perdrix grises… élevés en captivité pour mourir sous les tirs des chasseurs. Comble du cynisme, l’arrêté a été publié plusieurs jours après son entrée en vigueur, ce qui est bien entendu interdit ! Même si cela ne rendra pas la vie aux goupils tués, nous attaquons cet arrêté et dénonçons cette combine insupportable.

Partout, un acharnement sans borne contre les renards

Pour faire plaisir aux chasseurs, dans le Val-d’Oise, la saison de chasse est plus longue pour les renards que pour les autres espèces : de juin à février, soit neuf mois au lieu de six ! À cela, il faut ajouter les pièges en tout genre, véritables outils de torture autorisés dans le cadre du classement « ESOD » du ministère de l’Écologie que nous avons attaqué au Conseil d’État. Et la vénerie sous terre, traque de plusieurs heures qui ne laisse aucune chance aux animaux acculés.

Une magouille pour contourner la loi et permettre de tuer des renards roux

Comme si cela ne suffisait pas, le préfet a ordonné aux lieutenants de louveterie sortes de chasseurs en chef sous l’autorité de l’État – d’abattre, pendant près de trois semaines, un nombre illimité de renards, de nuit, dans 75 communes du département. Une hécatombe, alors que les renardeaux viennent de naître. Et pour s’assurer que personne ne puisse saisir la justice à temps, le représentant de l’État a pris soin de signer son arrêté le 29 avril et de le publier le 30, pour des opérations commençant… le 24 !

Une combine pour mieux se substituer aux renards et pouvoir chasser les faisans et les perdrix

Comment justifier de tels massacres ? Si les faisans et perdrix sont en danger, alors c’est plutôt des chasseurs qu’il faut les protéger ! Il y a quelques mois, les juges dijonnais avaient balayé ces arguments fallacieux d’un revers de main et annulé des battues ordonnées dans la Nièvre. Aujourd’hui, nous saisissons le tribunal administratif de Cergy-Pontoise contre ces trois décisions dont l’illégalité ne fait aucun doute.

Pour porter la voix des renards, signez nos pétitions contre l’acharnement dont ils sont victimes, et pour une réforme radicale de la chasse !

Des singes exploités en laboratoire atteints de tuberculose ? Nous interpellons les autorités !

Des singes exploités en laboratoire atteints de tuberculose ? Nous interpellons les autorités !

Des singes exploités en laboratoire atteints de tuberculose ? Nous interpellons les autorités !
27.05.2024
Des singes exploités en laboratoire atteints de tuberculose ? Nous interpellons les autorités !
Expérimentation animale

Selon les informations collectées par notre collectif international composé d’Abolición Vivisección, Action for Primates, Cheshire Animal Rights Campaigns, Monkey Massacre in Mauritius, One Voice et PeTA, en avril 2023, la France aurait alerté les autorités néerlandaises d’un cas de tuberculose chez un singe importé en Europe via les Pays-Bas. Plusieurs dizaines de macaques auraient, par la suite, été testés positifs… Au-delà des risques que fait peser cette situation sur les humains au plan sanitaire, elle illustre une fois de plus le terrible sort des animaux exploités dans les centres d’expérimentation. Nous demandons formellement aux autorités de faire toute la lumière sur le risque de propagation de la maladie !

En France, combien de macaques contaminés par la tuberculose dans les laboratoires ?

Chaque année, près de 10.000 individus sont expédiés depuis Maurice pour être exploités dans des centres dont ils ne sortiront jamais. De leur capture à leur mort, leur vie est un enfer, comme nous l’avons montré dans le cadre de notre enquête sur les élevages de l’île, qui sont financés en partie avec l’argent public. Fin 2023, un élevage mauricien remportait ainsi un appel d’offres du CNRS pour pas moins de 10 millions d’euros.

Aux conditions de vie désastreuses s’ajoutent les maladies : nous avions alerté l’opinion sur l’épidémie de tuberculoserépandue jusqu’au Michigan (États-Unis) dans les laboratoires Charles River – qui sévissait dans l’élevage mauricien BioCulture Ltd, conduisant à des abattages massifs, jusqu’à 200 par jour. Ces pratiques inhumaines n’ont pas permis d’enrayer la propagation de la bactérie, bien au contraire.

En avril 2023, le gouvernement français envoyait un rapport à la NVWA (Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation) sur une infection à la tuberculose chez des macaques. Les tests ont ensuite confirmé que c’était le cas de plusieurs dizaines d’entre eux…

Des souffrances pour les singes … et la tuberculose pour les humains ?

Le risque d’un effet domino est important, tant la maladie est contagieuse et peut se transmettre des animaux aux humains. Le tout facilité par des conditions de surpeuplement qui favorisent les contaminations. Nous avons saisi le ministère de l’Agriculture et le ministère de la Recherche pour obtenir toutes les informations sur la situation actuelle de la maladie. Au-delà de ce que subissent les singes dans les laboratoires, il en va de la santé publique !

Alors que plus de 8 Français sur 10 sont favorables au développement d’alternatives à l’expérimentation animale (sondage IPSOS/One Voice, avril 2023), aidez-nous à dire stop à l’importation, au commerce et à l’utilisation des macaques à longue queue dans les laboratoires de France en signant notre pétition !

Deux audiences à Besançon et Toulon pour défendre les loups contre les tirs

Deux audiences à Besançon et Toulon pour défendre les loups contre les tirs

Deux audiences à Besançon et Toulon pour défendre les loups contre les tirs
25.05.2024
Deux audiences à Besançon et Toulon pour défendre les loups contre les tirs
Faune sauvage

Face à la persécution grandissante dont sont victimes les loups, dont la population a diminué de 9% en 2023, nous déployons les grands moyens. Fin 2022, les autorités du Doubs avaient donné leur feu vert pour des «tirs de défense simple» sur les loups. Avec nos partenaires – FERUS et le Pôle Grands Prédateurs – , nous avons demandé l’annulation de ce texte. L’audience a lieu mardi 28 mai, à 10h45, au tribunal administratif de Besançon. À la même époque, nous avions réclamé seuls (et sans être entendus), une suspension en urgence des «tirs de défense renforcée» dans le Var. Lundi 3 juin, à 9h45, au tribunal administratif de Toulon, le fond sera débattu.

Mise à jour du 24 juin 2024 : 

Troisième victoire en une semaine pour les loups ! Après le tribunal administratif de Besançon il y a quelques jours, c’est celui de Toulon qui nous a donné raison aujourd’hui en annulant un arrêté de la préfecture du Var autorisant des tirs de défense renforcée, octroyé en 2022.

Le juge a admis que le troupeau n’était pas protégé de manière effective et proportionnée, et que l’administration n’apportait aucune preuve démontrant le contraire. Pire encore : un « diagnostic de vulnérabilité face à la prédation du loup » avait été établi par un agent du Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée (C.E.R.P.A.M) dès 2021 (soit un an et demi avant la date d’octroi de l’autorisation de tirs). L’étude préconisait plusieurs angles d’amélioration, considérés par l’auteur comme essentiels à la défense du troupeau.

Le préfet du Var n’a apporté aucune précision sur les raisons pour lesquelles ces mesures n’ont pas été prises, et n’a pas non plus démontré que leur mise en place était impossible.

Il est grand temps que l’État prenne enfin ses responsabilités en accompagnant et formant les éleveurs à protéger leurs animaux au lieu de distribuer des autorisations de tirs à tout va ! Les loups ne sont pas une variable d’ajustement à l’irresponsabilité de certains, voire à leur incompétence manifeste.

Des dérogations aux mesures de protection des troupeaux par principe..…

Laisser des bovins parfois jeunes et vulnérables sans surveillance, pour, en parallèle, distribuer des autorisations de tirs sur les loups? Pour les pouvoirs publics, c’est des aides pour protéger les troupeaux de vaches, chevaux ou ânes en moins à verser… Pourquoi s’embêter à assurer la sécurité d’animaux qui finiront de toute façon à l’abattoir ? Leurs éleveurs n’auront qu’à terroriser les loups à la place.

Parce qu’en accord avec l’État, elle a choisi de considérer les troupeaux de bovins comme non protégeables pour tuer des loups plutôt que de rechercher des solutions pacifiques, nous avons, main dans la main avec FERUS et le Pôle Grands Prédateurs, attaqué la préfecture du Doubs fin 2022.

….. et des mises à mort de loups accordées les yeux fermés

Un mois plus tard, les autorités du Var n’ont pas fait mieux, autorisant des tirs de défense renforcée avec des justifications bien légères… Le manque de vérification est criant, l’État se contentant des déclarations des éleveurs plutôt que de leur proposer de les former ou de les accompagner… Les juges ont estimé qu’il n’y avait pas urgence à suspendre les tirs. Nous serons à l’audience pour débattre cette fois du fond du problème.

Comme si l’hostilité de l’État à l’égard des loups n’était pas assez flagrante à travers le nouveau plan d’action 2024-2029, et alors même que 7 Français sur 10 souhaitent que les dérogations autorisant des tirs létaux soient interdites (sondage Ipsos/One Voice de septembre 2023), un arrêté ministériel publié il y a quelques semaines facilite encore davantage l’abattage de ces cousins des chiens, nos compagnons de toujours. Avec Animal Cross et AVES, nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État pour en demander l’annulation.

Mardi 28 mai, à 10h45, nous serons donc au tribunal administratif de Besançon avec nos partenaires le Pôle Grands Prédateurs et FERUS pour défendre les loups tués dans le Doubs, puis, lundi 3 juin, à 9h45 au tribunal administratif de Toulon pour ceux du Var.

Soutenez notre combat en signant notre pétition pour que les loups soient enfin respectés.

L’atrocité quotidienne : nouvelle sélection de projets d’expérimentation animale en France

L’atrocité quotidienne : nouvelle sélection de projets d’expérimentation animale en France

L’atrocité quotidienne : nouvelle sélection de projets d’expérimentation animale en France
24.05.2024
L’atrocité quotidienne : nouvelle sélection de projets d’expérimentation animale en France
Expérimentation animale

Comme annoncé il y a quelques jours, nous continuons à vous présenter certains projets, tous validés par le ministère de la Recherche, soumettant des animaux à l’expérimentation. Mobilisez-vous à nos côtés, écrivez !

Chaque jour en France, une multitude d’animaux sont soumis à des expériences. Ces projets peuvent être liés à la recherche (fondamentale et appliquée), ou aux tests réglementaires et toxicologiques.
Entre le 13 et le 22 mai 2024, soit en à peine dix jours, le sort de 289493 animaux a été décidé : 172134 souris, 89021 rats, 9000 chauves-souris, 4698 poissons (principalement anguilles et truites), 1965 cochons, 1670 oiseaux, 869 chiens, 196 chevaux, 178 lapins, 174 chèvres, 106 lamas, 4 singes… Après avoir été utilisés comme du matériel de laboratoire, ils seront quasiment tous euthanasiés.

Aucune espèce n’est épargnée !

Les chiens, dont la majorité sont des beagles et dont nous avons, à plusieurs reprises, pointé du doigt les élevages en France, subiront des administrations de produits par intubation gastrique infligeant des douleurs et vomissements, des prélèvements de liquide céphalo-rachidien ou encore du gavage pour prélèvement de suc gastrique.

Les cochons, ou porcelets, subiront des coelioscopies, l’ablation d’un rein suivie de l’induction d’une maladie rénale engendrant des douleurs de gravité sévère, l’implantation d’électrodes avec des tests de simulation, des tests comportementaux multiples, ou encore des chirurgies lourdes avec irradiation entraînant des douleurs de gravité sévère.

Les petits herbivores, quant à eux, sont toujours ceux qui sont le plus touchés : 172134 souris, 89021 rats, 1480 hamsters, 7200 cobayes et 75 gerbilles… Incroyable mais vrai, la liste qui suit n’est qu’une sélection – représentative, certes, mais non exhaustive – des projets publiés:

  • Exposition à l’alcool par différents biais (consommation libre, inhalation ou injection) sur des périodes allant de huit semaines jusqu’à un an. Les rats seront isolés pendant toute la période et subiront des procédures chirurgicales visant à implanter des canules intracrâniennes ainsi que des injections intra-péritonéales répétées et chocs électriques: 4480 d’entre eux subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiés.
  • Dans le cadre de l’évaluation de la toxicité d’un produit, il sera administré au rongeur pour évaluer son effet sur l’appareil reproducteur. Les animaux subiront un lavage vaginal avant accouplement et des altérations du comportement à l’accouplement, des difficultés à la nidation, la gestation, l’accouchement, la lactation, des altérations du comportement maternel et du développement sexuel des adultes ainsi que du développement fœtal et post-natal des descendants: 14840 souris et 59624 rats seront utilisés et euthanasiés à la fin de la procédure ;
  • Acte de blessure mécanique à la zone anorectale. Les souris recevront des injections et des actes de blessure anorectale (deux fois par semaine pendant deux ou quatre semaines) où la zone sera grattée avec un scalpel créant des douleurs importantes. Certaines recevront une transplantation via une injection à la zone anorectale: 3424 souris seront utilisées, certaines d’entre elles subiront des douleurs sévères. Toutes seront euthanasiées ;
  • Injection du virus du Nil occidental pouvant provoquer la mort des souris infectées moins d’une semaine après l’infection en raison d’atteintes neurologiques: 2380 souris qui subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiées ;
  • Injection d’une maladie immune. Les animaux recevront un maximum de 140 administrations. L’apparition de nécrose au niveau du site d’injection, une faiblesse de la queue, une paralysie des membres, une perte de poids et une inflammation articulaire au niveau des membres peuvent être observées: 2940 rats subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiés ;
  • Jusqu’à 336 administrations, 44 prélèvements sanguins et de nombreux tests comportementaux afin d’étudier la dépression et l’anxiété: 9400 souris et 7200 rats seront utilisés et euthanasiés à la fin du projet ;
  • Induction de l’endométriose et pose d’une mini-pompe osmotique avec des douleurs sévères, du stress et des pertes de poids transitoires: 2400 souris qui subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiées ;
  • Atteinte cérébrale avec provocation de crises d’épilepsie et installation de transmetteurs: 2605 souris seront utilisées, la majorité d’entre elles subiront des douleurs de gravité sévère. Toutes seront euthanasiées ;
  • Injection afin de développer des lymphomes. Cela engendrera des douleurs importantes, du stress et une perte de mobilité du fait de la grosseur des ganglions: 1493 souris subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiées ;
  • Induction d’une péritonite : 600 souris subiront des douleurs sévères et seront euthanasiées ;
  • Production de souris humanisées. Cela implique l’utilisation d’animaux immunodéficientes et génétiquement modifiées qui vont subir une transplantation de cellules souches humaines capables de générer un système immunitaire humain: 5120 souris sont concernées et pourront être réutilisées dans d’autres projets si les conditions sont remplies. Sinon, elles seront euthanasiées.
  • Induction d’une intoxication engendrant perte de poids, douleurs importantes, stress, tremblements, fasciculations ou encore chute du tonus musculaire: 920 souris subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiées.
  • Injection d’un virus de la famille des henipavirus. Le projet mentionne l’apparition potentielle de paralysie, de tremblements, de vertiges ou de symptômes respiratoires: 100 souris subiront des douleurs de gravité sévère et seront euthanasiées.
  • Injection de cellules tumorales engendrant des lésions cutanées légères à sévères (nécrose), des difficultés à se déplacer ou encore des difficultés respiratoires: 1080 souris subiront des douleurs sévères et seront euthanasiées.

Nous demandons aux laboratoires de privilégier systématiquement les méthodes alternatives disponibles, comme le requiert la loi, et aux professionnels de se former aux tests sans animaux. Nous exhortons aussi les représentants politiques à soutenir un financement accru de la recherche sur ces méthodes. Malgré un accord de principe, une réelle volonté politique est indispensable pour avancer et il est nécessaire d’investir davantage pour en finir avec l’utilisation de milliers d’animaux victimes de l’expérimentation.

Pour mettre fin à ces méthodes, demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale et, vous aussi, écrivez à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : téléchargez le courrier-type

Arche de Noël: le responsable jugé ce 27 mai 2024, One Voice présente au procès

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Arche de Noël: le responsable jugé ce 27 mai 2024, One Voice présente au procès
23.05.2024
Hérault
Arche de Noël: le responsable jugé ce 27 mai 2024, One Voice présente au procès
Animaux familiers

À la suite de notre infiltration de plusieurs mois dans le faux refuge dénommé l’Arche de Noël, les autorités accompagnées d’associations de protection animale avaient finalement investi les lieux le 30 novembre 2023 pour secourir les animaux. Deux mois après le sauvetage, le responsable Noël Azzopardi a à nouveau été placé en garde à vue puis placé sous contrôle judiciaire en attente de son procès. Il sera jugé au tribunal judiciaire de Béziers ce 27 mai 2024 à 14h00. Un procès auquel nous serons évidemment présents afin de demander justice pour tous les animaux qui ont souffert entre les mains de ce tortionnaire.

Infiltration au coeur de l’horreur

En octobre 2022, nous arrivions pour la première fois à l’Arche de Noël. Notre enquête de plusieurs mois avaient confirmé les nombreux signalements reçus sur ce lieu. Ce dernier, qui portait le nom de «refuge» cachait en vérité une toute autre réalité. Nous y avons vu l’horreur et la mort. Des chiens frappés et abattus ; une hygiène désastreuse avec des conséquences graves : des chiots laissés agonisant et mourant les uns après les autres d’une épidémie, des chiennes traitées comme des utérus sur pattes enfermées dans des clapiers à lapins, un site infesté de rats eux même victimes d’atrocités ; des chiens vendus sous le manteau sans aucune garantie, pendant que les animaux sauvages exotiques étaient détenus illégalement dans des conditions terribles.

Nous avions déposé une première plainte en février 2023 accompagnée de vidéos, suivie d’un complément en juin. Pourtant, silence sur toutes les ondes malgré nos nombreuses relances, nous forçant à médiatiser l’affaire en novembre à travers une pétition et un reportage sur TF1.

Le 30 novembre 2023, une saisie des animaux avait enfin été ordonnée mettant fin à des années de maltraitance et de souffrance animale. Dans la foulée, Azzopardi, le responsable, avait été placé en garde en vue et une enquête judiciaire lancée.

Procès le 27 mai 2024 au tribunal judiciaire de Béziers

L’enquête, clôturée deux mois plus tard, à la fin du mois de janvier 2024, a abouti à un second placement en garde à vue, au cours de laquelle le mis en cause a continué à nier les faits malgré les preuves que nous avons apportées grâce à nos images.

Il a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès. Il sera jugé pour plusieurs infractions: travail dissimulé par la vente non déclarée de chiens, abandons d’animaux domestiques ou tenus en captivité en ne leur prodiguant pas les soins et les conditions d’hébergement adéquats, ouverture d’un établissement détenant des animaux non domestiques sans autorisation, exploitation d’une installation environnementale non enregistrée, et de dépôt illicite d’ordures.

D’après les déclarations du procureur, Noël Azzopardi encourt 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende, outre l’interdiction d’exercer ou de détenir des animaux. Son association sera également jugée en tant que personne morale, et encourt quant à elle jusqu’à 750 000 € d’amende.

Nous serons bien sûr présent à l’audience pour obtenir justice pour tous ces animaux qui ont souffert dans ce lieu sordide pendant des années, et nous assurer que jamais plus Noël Azzopardi et son association ne puissent détenir d’animaux ni exercer une quelconque activité en lien avec eux.

À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse

À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse

À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse
22.05.2024
À Lyon, on cohabite avec les ragondins plutôt que de les massacrer sans cesse
Faune sauvage

Chaque année, des centaines de milliers de ragondins sont tués en France. Pour s’en prendre à eux et profiter au maximum de leur «loisir», les chasseurs aiment recourir à une méthode ancienne : le tir à l’arc. Comme toujours, les animaux paient le prix fort pour que ces aspirants Robin des bois du dimanche – plutôt des hommes des cavernes… – puissent s’amuser quelques heures dans la forêt. Et ce alors même que des alternatives existent, comme à Lyon, où la municipalité va lancer des campagnes de stérilisation. Preuve qu’il est possible, avec de la volonté, de dire stop à l’approche mortifère qui prévaut trop souvent!

La logique des chasseurs : tuer !

Tuer au fusil, tuer en déterrant, tuer en piégeant…! En Isère, on apprend que les chasseurs préfèrent abattre les ragondins à l’arc! Pour ces animaux, c’est un véritable calvaire : la flèche est rarement mortelle du premier coup, nombre d’entre eux finiront blessés et mourront après une lente agonie, parfois à côté de leurs petits.

Au-delà de sa cruauté, tout est absurde dans cette approche. En massacrant près d’un million de renards par an, qui sont les prédateurs des ragondins, les chasseurs perturbent des équilibres fragiles. Puis, comme toujours, ils accourent et prétendent réparer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés, en «régulant» les espèces, comme ils disent. CQFD.

Des alternatives plus respectueuses de tous les animaux

Parfois, le courage politique permet de faire plier cette logique délétère. Dans le pays lyonnais, alors qu’il y a quelques années les ragondins se faisaient transpercer le corps de flèches et écraser la tête à coups de «gourdin» (sic) par les chasseurs, la municipalité a radicalement changé d’approche dans le cadre d’un «plan d’action en faveur de l’amélioration de la condition animale».

Une expérimentation est notamment prévue pour stériliser les ragondins. C’est la preuve que les mesures barbares visant à tuer des animaux arbitrairement considérés comme gênants peuvent être remplacées par une approche plus respectueuse de ces êtres sensibles, quitte à imposer toujours nos règles au monde sauvage, pour peu que les autorités s’en donnent les moyens.

Parce qu’il n’est jamais justifié de faire souffrir et de tuer des animaux, demandez avec nous une réforme radicale de la chasse en signant notre pétition!

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !

Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !
21.05.2024
Charnier de renards dans une rivière du Jura : audience le 23 mai !
Faune sauvage

Chaque année en France, près d’un million de renards roux sont abattus. Chasseurs, piégeurs, braconniers… tous n’ont qu’un souhait : en tuer toujours plus, en utilisant des méthodes plus épouvantables les unes que les autres. En mars dernier, un lieutenant de louveterie, missionné par le préfet pour commettre un énième massacre, a purement et simplement abandonné des dizaines de corps de renards sans vie dans une rivière. Avec le Centre Athénas, nous avons porté plainte. Le 23 mai à 9h, au tribunal judiciaire de Besançon, nous serons présents pour que justice soit rendue.

Mise à jour du 23 mai 2024 :

Par une décision du 23 mai 2024, le tribunal judiciaire de Besançon a condamné le lieutenant de louveterie ayant tué des dizaines de renards et abandonné leurs corps dans une rivière à 1000€ d’amende, dont 500€ avec sursis. Une sanction faible, mais qui a le mérite d’exister et qui envoie un message clair à tous ceux qui considèrent la nature comme une poubelle et les animaux comme des déchets !

Dans le Jura, un lieutenant de louveterie qui prend les renards pour des déchets et la nature pour une poubelle

En mars 2023 dans le Jura, un louvetier, non content d’avoir tué des renards, a entassé leurs corps inanimés au bord d’une rivière et les a laissés se décomposer sur place. Rapidement identifié grâce à la plainte que nous avons déposée avec le Centre Athénas, le mis en cause, qui reconnaît les faits, sera jugé le 23 mai à 9h au tribunal judiciaire de Besançon.

De tels agissements sont révélateurs d’un manque criant de respect pour les animaux. Au-delà, leur décomposition dans un cours d’eau entraîne un risque grave de pollution pour tous les êtres qui y vivent et un risque sanitaire majeur. Nous attendons une peine exemplaire pour envoyer un signal fort à tous ceux qui prennent la nature pour leur poubelle et le terrain de leurs jeux morbides.

Un acharnement sans borne contre ces cousins des chiens

Les renards de nos forêts sont pris pour cibles de toutes parts : au-delà de la chasse et des battues administratives – bien souvent illégales -, ils sont victimes de la vénerie sous terre. Pourchassés là où ils se pensent le plus en sécurité par les déterreurs, ils sont tués notamment à coups de pinces après des heures de traque, comme nous l’avons montré dans notre enquête en infiltration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’État les a classés «ESOD» dans des dizaines de départements. Sur simple autorisation du préfet, toute personne peut demander à faire tuer ceux qui sont présents sur son terrain! Nous avons attaqué ce classement inique.

En attendant la décision du tribunal de Besançon, et pour dire stop à cet acharnement, signez notre pétition pour retirer les renards de la liste des «ESOD» et exiger une réforme radicale de la chasse.

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !

Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !
21.05.2024
Déterrage des blaireaux : suspensions dans l’Aveyron et le Cher, nouvelles audiences dans sept autres départements !
Chasse

Alors que la chasse vient d’ouvrir dans plusieurs départements, les tribunaux administratifs suspendent à la chaîne, cette année encore, les arrêtés autorisant la période complémentaire de vénerie sous terre (PCVST) des blaireaux. Dans l’Aveyron, où nous attaquions avec AVES, et dans le Cher où nous étions seuls, la justice nous a donné raison. Près de 400 individus auront ainsi la vie sauve. Et ce n’est que le début d’un nouveau marathon pour sauver les blaireaux ! Le 23 mai, les tribunaux de Rennes et Rouen se pencheront sur les traques débutant ce mois-ci dans l’Eure et les Côtes-d’Armor respectivement à 10h30 et 15h. Le 30 mai à 9h45 et le 6 juin à 10h45, ceux de Limoges et Orléans tiendront quant à eux des audiences pour se prononcer définitivement sur les arrêtés des années précédentes dans cinq départements (Corrèze, Cher, Loir-et-Cher, Loiret, Eure-et-Loir).

Dans l’Aveyron et le Cher, pas de vénerie sous terre !

Chaque année, à cette période, dans chacun de ces départements, près de 200 blaireaux sont mis à mort. Mais une fois de plus, les juges ont considéré que des petits étaient présents dans les terriers et que le déterrage les mettait en danger, alors même que la loi les protège.

Après notre victoire, avec AVES, dans le Finistère, c’est donc dans trois départements que les blaireaux pourront s’occuper tranquillement de leurs petits sans risquer d’être traqués pendant des heures et abattus de sang-froid. Le 23 mai, devant les tribunaux administratifs de Rennes (à 10h30, pour les Côtes-d’Armor) et de Rouen (à 15h, pour l’Eure), nous ferons tout pour obtenir de nouvelles suspensions.

Pendant ce temps, les dossiers des années précédentes en passe d’être définitivement jugés

L’année dernière, nous avons lancé pas moins de 37 recours en urgence contre la période complémentaire. Résultat : 31 victoires, et près de 4000 blaireaux sauvés ! Pour ces dossiers, passé le temps de l’urgence, les tribunaux doivent se prononcer définitivement. Le 30 mai à Limoges (arrêté PCVST Corrèze 2023) et le 6 juin à Orléans (Cher 2024, Loir-et-Cher 2023, Eure-et-Loir 2023 et Loiret 2023), ils pourront confirmer leur position contre tous ces arrêtés qu’ils ont déjà suspendus.

S’ils nous donnent raison, alors le message envoyé aux préfets sera des plus clairs : cessez d’autoriser la période complémentaire de vénerie sous terre! Adopter chaque année, inlassablement, des arrêtés que tout le monde sait illégaux, ça suffit! Il est grand temps que les autorités, au lieu de prendre systématiquement le parti des chasseurs, se rangent enfin du côté de l’intérêt général, de la loi… et des animaux.

Pour tous les blaireaux, soutenez-nous, signez la pétition pour interdire le déterrage et exiger la protection des blaireaux, et plus largement encore, pour une réforme radicale de la chasse!