Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras

Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
03.01.2025
Plateau de Beille Plus chassés (pour l’instant), mais toujours dérangés : aucune tranquillité pour les Grands Tétras
Animaux sauvages

En pleine trêve hivernale, la tenue d’une course sur le Plateau de Beille va venir mettre fin à la paix nécessaire des Grands Tétras, les obligeant à puiser dans leurs ressources énergétiques en cette période supposée « calme » pour eux. Encore une fois, alors que les populations de ces oiseaux emblématiques diminuent drastiquement, les humains continuent de les déranger.

Jamais de répit pour les Grands Tétras en matière de sports d’hiver

À peine leur chasse est-elle enfin suspendue (et encore, seulement pour 5 ans et après tant de lutte !) que les Grands Tétras continuent d’être harcelés.

Quelle meilleure illustration que l’organisation d’un trail de nuit sur leurs dernières zones d’hivernage dans le secteur ? 

Ces oiseaux n’auront donc jamais la paix ? Quand eux et les autres galliformes ne sont pas traqués par les porteurs de fusils, des sportifs « assoiffés » d’aventures « extrêmes » viennent les déloger violemment dans une période sensible pour leurs cycles naturels.  

Une population déclinante en proie au dérangement humain

Ces discrets Grands coqs de bruyère connaissent un fort déclin de leurs populations et sont qualifiés de « vulnérables » par l’UICN. Il faut absolument les protéger de toute perturbation venant des hommes, particulièrement en hiver. Car à cette époque, ils passent plus de 80 % de leur temps dans les arbres et économisent de l’énergie en limitant leurs déplacements

Et pourtant, une course est organisée sur leurs lieux de repos à Piparlan et Artaran. Le passage des nombreux participants les fera sans aucun doute fuir et troublera leur tranquillité, causant une dépense énergétique possiblement fatale. 

Alors que les activités en montagne sont l’une des causes de la diminution de leurs effectifs, les organisateurs du trail auraient dû au minium solliciter une autorisation préfectorale, puisqu’un tel événement provoquera un dérangement lourd de conséquences pour ces oiseaux des massifs ariégeois.  

Ne devrait-on pas penser aux créatures qui peuplent nos sommets avant de se les approprier sans vergogne, de manière égoïste et irresponsable ? 

Interpellez les organisateurs et les élus cautionnant cet événement en les mentionnant de la manière suivante : 

« Vous n’avez pas honte de tolérer et d’organiser un événement si dévastateur pour les Grands Tétras en pleine période de repos hivernal ? »

Sur Facebook : 

VO2max Tarascon 

Office de tourisme des Pyrénées Ariégeoises

Ville de Tarascon-Sur-Ariège 

Ariège, le Département

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée 

Beille & Chioula 

Communauté de communes de la Haute-Ariège 

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NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…

NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
31.12.2024
NAMs, ou quand un même acronyme cache deux réalités opposées pour les animaux « de laboratoire »…
Expérimentation animale

Lorsqu’on parle dorénavant de NAMs, on peut rapidement tomber dans la confusion. Cet acronyme de langue anglaise, qui signifiait initialement “Non-Animal Methods” (méthodes sans animaux), a été détourné par les lobbies de l’expérimentation animale. Il désigne donc à présent des réalités très éloignées l’une de l’autre, car les “New Approach Methodologies” (nouvelles approches méthodologiques) ont des implications terribles pour nos compagnons… Les lobbies des laboratoires exploitent cette ambiguïté à leur avantage, pour masquer des pratiques impliquant encore des tests conduisant à la mort de nombreux individus. One Voice dénonce ces manipulations et propose des outils concrets pour des achats éclairés.

“Non-Animal Methods” : aucune exploitation animale

Les innovations technologiques et rationalisation des données existantes, appelées “Non-Animal Methods” (NAMs), excluent totalement l’utilisation d’espèces animales et reposent sur de réelles alternatives. Parmi elles, les organoïdes issus de cellules humaines, les modèles informatiques couplés à l’intelligence artificielle, ou encore les cultures cellulaires.
Ce terme a été utilisé en premier par nous, les associations de défense des animaux des deux coalitions dont One Voice fait partie, l’ECEAE et Cruelty Free Europe (ainsi que PeTA, HSI et Eurogroup for Animals), dans les instances de plaidoyer auprès des instances européennes, notamment pendant les démarches concernant l’ICE Save Cruelty Free Cosmetics, et le Plan de Restauration de la Nature qui a fait réfléchir sur la directive REACH et CPL.

Les “New Approach Methodologies” (NAMs), elles, qualifiées d’alternatives à l’expérimentation animale, continuent d’impliquer… des animaux.
Sous couvert de cet acronyme en vogue, les tissus et organes de ces derniers sont toujours utilisés… Ainsi, bien que les tests ne soient plus réalisés sur des individus vivants, ceux-ci continuent de mourir pour l’expérimentation…

Les mots sont importants, un militant averti en vaut deux

Soyons vigilants et précisons toujours ce qui se cache derrière cet acronyme désormais trompeur. Les lobbies des « bioressources » exploitent le pouvoir des mots pour masquer des pratiques cruelles, une forme de greenwashing qui fait écran à la réalité des laboratoires. Confondre ces deux dénominations peut ralentir la transition vers une science sans souffrance et servir les intérêts des groupes d’influence. 

Dans notre lutte pour faire changer les mentalités et les pratiques, il est crucial de bien choisir notre vocabulaire et de ne pas reprendre les concepts des oppresseurs, quel que soit le sujet que l’on traite. Il est donc essentiel dans le cas présent d’alerter l’opinion sur ce que recouvre le terme anglophone “NAMs”.

Des fêtes de fin d’année sans cruauté : un cadeau pour les animaux

En cette période de fêtes, pensons à nos choix de consommation. Se faire plaisir et gâter nos proches peut se faire sans compromettre le bien-être animal. Comment ? En privilégiant les produits signalés par les logos Cruelty-Free développés par notre partenaire et d’autres associations. Les marques concernées se veulent exemplaires sur leurs produits finis ainsi que sur leurs ingrédients. Aucune étape de leur fabrication n’est testée sur les animaux. Pour les fêtes, soyons des consommateurs éclairés, refusons de soutenir un système qui continue de recourir à l’expérimentation animale quand c’est possible !

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en images

12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
27.12.2024
12 mois de lutte acharnée, rétrospective en image
Autre campagne de l’association generics.video.play

En 2024, vous avez été à nos côtés dans chacune de nos luttes, transformant des espoirs en réalités pour des milliers d’animaux.

Parmi les victoires qui nous ont remplis de fierté :

  • La faune sauvage défendue : Des galliformes des Alpes aux pigeons ramiers de l’Aude, nous avons obtenu l’annulation de décisions menaçant des espèces déjà fragiles.
  • Des chiens sauvés de la maltraitance : En Haute-Vienne, près de 70 chiens de “chasse” ont été arrachés à des conditions indignes. Parmi eux, 35 ont bénéficié de soins d’urgence pour guérir.
  • L’expérimentation animale mise à nu : En dévoilant des pratiques cruelles et en obtenant des documents essentiels, nous continuons à exposer les atrocités perpétrées dans les laboratoires sur de nombreux animaux.
  • La captivité dénoncée : Des orques de Marineland aux cirques, nous avons obtenu la mise en lumière de leurs conditions de vie atroces mais aussi des saisies, des condamnations et des interdictions de travailler avec des animaux pour les responsables de ces souffrances.

Ces victoires, bien que précieuses, ne marquent pas la fin de nos combats.

L’expérimentation animale continue de faire des ravages, des décisions politiques menacent les loups, et des milliers d’animaux sauvages sont traqués pour des parties de chasse. Nous refusons de détourner le regard. Votre soutien est vital pour poursuivre ces actions.

Merci pour votre engagement indéfectible. Ensemble, nous continuerons à bâtir un monde où respect et compassion l’emportent sur la cruauté.

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
24.12.2024
One Voice et ses partenaires saisissent la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée
Animaux sauvages

Alors que l’année 2024 n’avait pas encore touché à sa fin, les préfets du Rhône et de Vendée s’empressaient de mettre en place des périodes complémentaires de vénerie sous terre dans leurs départements pour 2025. Des arrêtés pour faire plaisir aux chasseurs au détriment des blaireaux et de leurs petits, que l’État refuse de laisser en paix. Quitte à s’inscrire en faux contre les tribunaux. Pour les défendre, nous demandons la suspension et, avec nos partenaires, l’annulation de ces textes.

Partialité et opacité

Dans le Rhône, les blaireaux sont poursuivis et extraits de leurs terriers pour être violemment achevés. Un calvaire dont ils seront victimes jusqu’au 15 janvier 2025. Mais cela ne suffisait pas au préfet! Afin que les chasseurs ne soient pas dépossédés trop longtemps de leurs jeux cruels, il a ordonné une période complémentaire de vénerie sous terre allant du 15 mai au 15 août 2025. Un arrêté fondé uniquement sur les avis… de la Fédération départementale des chasseurs et de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Quant au rapport issu de la consultation publique, bien souvent prise d’assaut par les acharnés de la gâchette, il ne figure même pas sur le site de la préfecture. Pour la transparence, on repassera! Nous avons immédiatement déposé un recours pour exiger la suspension de cette décision et agirons en commun avec la LPO AURA, FNE Rhône et FNE AURA pour obtenir son annulation.

Des massacres pendant tout l’été?

Le préfet de Vendée envisage quant à lui de livrer les blaireaux de son territoire au déterrage du 15 mai au 14 septembre 2025, leur laissant encore moins de répit. Nous nous tenons prêts à attaquer cet arrêté indigne pour le faire suspendre, puis annuler en partenariat avec AVES. Et ce, même s’il est publié au dernier moment, comme le font les préfectures pour nous empêcher de secourir ceux qu’elles sacrifient aux chasseurs.

La justice est du côté des animaux

L’acharnement des autorités censées les protéger et des chasseurs n’y changera rien: la période complémentaire de vénerie sous terre vit ses derniers jours. En 2023, nous avions déjà sauvé pas moins de 4000 blaireaux, et avons réitéré cet exploit en 2024. Le Conseil d’État lui-même a rappelé l’interdiction absolue de tuer les petits, qui restent dépendants jusqu’à leur maturité sexuelle, et non jusqu’à leur sevrage alimentaire, comme les déterreurs voulaient nous en persuader pour pouvoir s’en prendre à leurs parents toujours plus longtemps. Partout en France, les tribunaux nous donnent raison et les textes déclarés illégaux se multiplient. Nous ne nous arrêterons pas là!

Pour soustraire les blaireaux au danger qui les menace en Vendée, signez la pétition pour abolir la vénerie sous terre! 

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois

1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois
20.12.2024
1 867 481 animaux dans les laboratoires français en moins de 2 mois. Expérimentation animale

Chaque jour, dans les laboratoires français, des milliers d’animaux subissent des expériences validées par l’État. Entre le 17 septembre et le 15 novembre 2024, 1 867 481 d’entre eux seront utilisés dans de nouveaux projets : 1 690 867 souris, 816 singes, 3 048 cochons, 2 895 chiens, 68 440 poissons … À terme, tous seront abattus ou réemployés. 

Entre le 17 septembre et le 15 novembre 2024, le ministère de la Recherche a encore donné son accord pour que près de deux millions d’animaux soient soumis à des expériences. Ils subiront prochainement des tests douloureux et invasifs alors que la loi exige une réduction de l’expérimentation animale et l’utilisation de méthodes alternatives.

Chirurgies douloureuses, injections à répétition, prélèvements sans fin vont être pratiqués sur eux. En voici quelques exemples… 

Pour les primates, des chirurgies invasives et des expérimentations extrêmes

Des centaines de ouistitis vont subir des craniotomies, c’est-à-dire des chirurgies au cours desquelles leur boîte crânienne sera ouverte pour y fixer des vis et installer un dispositif médical. Celui-ci, souvent non précisé dans les procédures, servira à enregistrer ou stimuler leur activité cérébrale. Inutile de faire un dessin pour comprendre la souffrance intense des singes condamnés à subir ces interventions. Ensuite, ils seront soumis à des tests comportementaux intensifs, plusieurs heures par jour, pendant des dizaines de semaines, ce qui prolongera stress et douleurs.

Par ailleurs, d’autres études prévoient de nombreuses injections et administrations de produits à tester sur des macaques. Ou encore, dans un autre projet, la peste pulmonaire leur sera inoculée. Des procédures aux conséquences terribles : vomissements, crises d’épilepsie, troubles cognitifs, douleurs sévères ou bien perte d’appétit. 

Les cochons soumis à des protocoles invasifs

Des milliers de cochons seront utilisés pour des tests invasifs ou des entraînements chirurgicaux, pratiques révélées dans notre récente enquête. Ils vont alors endurer des prélèvements d’organes, des chocs hémorragiques prolongés ou des arrêts cardiovasculaires avant leur mise à mort ou leur réintégration au sein du cycle de l’élevage où ils finiront en saucisses.

Les chiens, en ligne de mire des tests chimiques et médicaux

Concernant les chiens, ils seront des centaines programmés à subir de multiples injections pour tester des thérapies, des produits toxicologiques, ou provoquer intentionnellement des vomissements et des nausées afin d’évaluer des médicaments. Après, ils seront « euthanasiés » pour l’analyse de leurs tissus ou réutilisés dans d’autres protocoles.

Les rongeurs, au cœur de recherches médicales cruelles

Hamsters, cochons d’Inde, gerbilles, souris et rats représentent quant à eux environ 96 % des animaux inclus dans les protocoles validés pendant cette période et destinés à être utilisés au cours des prochains mois. 

Parmi ces protocoles figurent des transplantations rénales et des injections de cellules cancéreuses en vue d’observer la progression de certaines pathologies. Dans une autre procédure, plusieurs centaines de rongeurs auront les pattes immobilisées quotidiennement pendant des heures ou seront soumis à des tests comportementaux extrêmes tels que le conditionnement à la peur avec électrochocs ou la nage forcée, méthode que nous dénonçons depuis des années.

D’autres projets ont pour objectif de les gaver avec des polluants afin d’en étudier les effets toxiques, ou de leur transmettre des maladies graves comme la tuberculose, les contraignant à souffrir de symptômes sans fin. Certaines autres expériences consistent à leur provoquer des lésions neurologiques, comme celles du nerf sciatique, ou à tester des substances toxiques directement injectées dans le cerveau. Au programme : stress intense, douleurs insupportables, inflammations et des semaines d’isolement avant une mort prématurée, parfois par dislocation cervicale.

Une transparence de pacotille, ou l’arbre qui cachait la forêt 

Les rapports officiels du ministère de la Recherche occultent considérablement la réalité. En ne comptabilisant que les premières utilisations, ils passent sous silence les multiples expérimentations répétées sur les mêmes animaux. Cette opacité institutionnelle freine la transition vers une recherche plus éthique, moderne et fiable, pourtant souhaitée par trois quarts des Français, selon notre sondage de 2023.

Pourquoi les méthodes alternatives ne sont-elles pas la norme ?

Le principe des 3R – remplacer (par d’autres méthodes), réduire (le nombre d’usages), raffiner (moins de douleurs infligées) –, qui figure dans la Directive européenne, vise avant tout à diminuer le nombre d’individus expérimentés dans les laboratoires ! Les professionnels doivent être formés aux alternatives, et les investissements dans des expériences sans animaux massivement accrus. Nous avons d’ailleurs réussi à faire voter un amendement important dans la loi de finances, instaurant une contribution de 1 € par animal utilisé pour financer cette recherche. Bien que la loi n’ait pas été retenue, il constituait déjà une réelle avancée… 

Nous continuerons à dénoncer ces pratiques cruelles et exiger des mesures concrètes pour protéger les êtres vivants, jusqu’à ce que leur utilisation dans les laboratoires soit abolie. Pour mettre un terme à leur calvaire , demandez avec nous la fin de l’expérimentation animale !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !

Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !
17.12.2024
Europe Pour les louveteaux d’Europe, recours déposé à la Cour de justice de l’Union européenne !
Animaux sauvages

Nous déposons un recours devant la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) avec nos partenaires Green Impact (Italie), Earth (Italie), LNDC Animal Protection (Italie) et Great Lakes and Wetlands (Hongrie). Il s’oppose à la décision du Conseil de l’UE du 26 septembre 2024 fixant la proposition de l’UE d’abaisser le statut de protection des loups lors de la réunion du Comité permanent de la Convention de Berne du 2 au 6 décembre dernier contre laquelle nous nous sommes insurgés

Court-circuitage des procédures : un scandale que nous ne laisserons pas passer

Pressée d’amoindrir la protection des loups et d’assouvir sa soif de tuer encore et toujours contre l’avis populaire, la Commission européenne s’est directement adressée à la Convention de Berne pour faire adopter la proposition de déclassement de l’UE, faisant fi du délai standard de 60 jours. Cette précipitation a empêché les recours en annulation contre cette décision, qui était déjà fatalement adoptée puisque l’UE détient la majorité des voix au sein de la Convention. 

Les loups sont en grave péril depuis la décision irresponsable et précipitée de l’Union européenne. À quels animaux l’UE s’attaquera-t-elle ensuite si l’on ne stoppe pas cette soumission aux lobbies, qui porte atteinte à la biodiversité tout entière ? Pour eux, avec nos partenaires, nous allons devant la Cour de justice de l’Union européenne. Muriel Arnal Présidente de One Voice

Pourtant, plus de 700 scientifiques et universitaires, ainsi qu’un groupe de spécialistes de l’UICN, ont recommandé à la Convention de Berne de ne pas autoriser ce vote de la proposition de l’Union européenne sur les loups ou de voter contre, car cette proposition n’est pas suffisamment étayée sur le plan scientifique.

La demande de l’UE s’est appuyée sur un rapport unique, dénué de relecture et de validation scientifique, facilitant la traduction politique des revendications des lobbies.

Un recours pour dénoncer ces aberrations

S’il est accepté, notre recours porté par le cabinet d’avocats Luca d’Agostino et gracieusement financé par la Fondation Gallifrey, pourrait entraîner l’annulation des décisions fondées sur la proposition du 26 septembre 2024 de l’UE de déclasser les loups. Celui-ci a été déposé juste après la révélation des dysfonctionnements mis en évidence, tels que : manque de soutien scientifique, manque d’examen scientifique, manque de processus démocratique en ignorant les demandes des ONG et des citoyens, prédominance de la volonté de l’UE, des processus de l’UE et de la Convention de Berne concernant les loups…

Le sort des loups entre les mains de 17 pays

17 États membres de la Convention ont jusqu’au 3 mars prochain la possibilité de rectifier la situation en demandant l’annulation du vote du 3 décembre dernier. D’ici là, signez notre pétition pour témoigner vous aussi de votre soutien au peuple des loups.

Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups Signez la pétition pour dire stop à la persécution des loups

Nota :

  • Le travail juridique pour déposer ce recours crucial devant la Cour de justice des Communautés européennes a été possible grâce à l’aimable soutien de la Fondation Gallifrey, qui a fait don à Green Impact du financement des frais de justice, et au travail de l’équipe du cabinet d’avocats Luca d’Agostino.
  • La proposition de la Commission européenne d’affaiblir la protection juridique des loups a été principalement portée par Ursula Von der Leyen et le Parti populaire européen (PPE), et soutenue par les groupes de droite et d’extrême droite du Parlement européen précédemment élu
  • Lors de la négociation de la proposition de la Commission de déclasser la protection du loup au Conseil de l’UE, l’Espagne et l’Irlande ont voté contre, tandis que la Belgique, la Slovénie, Malte et Chypre se sont abstenus.
  • D’autres pays de l’UE comme l’Allemagne et la Pologne ont hésité jusqu’à la veille du vote. La présidence belge de l’UE a reporté deux fois le vote, en émettant des doutes sur le manque de fondements scientifiques de la proposition de la Commission.
  • La Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe est un instrument juridique international contraignant dans le domaine de la nature, couvrant la majeure partie du patrimoine naturel du continent européen et s’étendant à certains États d’Afrique. Il s’agit de la seule convention régionale de ce type. Elle vise à conserver la flore et la faune sauvages et leurs habitats naturels, ainsi qu’à promouvoir la coopération européenne dans ce domaine. https://www.coe.int/en/web/bern-convention
  • À l’initiative d’un petit groupe d’experts soutenus par Green Impact, plus de 700 signatures de scientifiques et d’universitaires ont été collectées sur deux déclarations scientifiques sur la conservation des loups et leur rôle dans les écosystèmes. Les deux déclarations scientifiques recommandent de ne pas soutenir le déclassement des loups et sont disponibles ici et ici.
  • L’Initiative pour les grands carnivores en Europe – Groupe de spécialistes de l’UICN – a publié une déclaration scientifique et un communiqué de presse soulignant que « la proposition actuelle de déclassement de l’espèce, semble toutefois prématurée et erronée, pour les raisons évoquées ci-dessus, et que le LCIE ne recommande pas son adoption ». Voir les détails.
  • « La conservation est le résultat d’une prise de décision qui doit s’appuyer sur des preuves scientifiques crédibles. Dans le cas des loups d’Europe, les données disponibles ne justifient pas de modifier leur statut de protection dans le cadre de la Convention de Berne », a déclaré Luigi Boitani, chef du LCIE / UICN. https://iucn.org/news/202412/concerns-over-eus-wolf-downlisting-proposal

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups
13.12.2024
France
Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups
Animaux sauvages

Alors que le statut de protection international des loups a été brutalement revu à la baisse, le nombre de « permis » pour les tuer vient de sortir pour l’année 2025. Les agriculteurs intensifs crient au scandale car la limite maximale d’abattages est moins importante que celle de l’année dernière. Quel cynisme lorsque l’on sait à quel point ces animaux sont vulnérables et menacés de toutes parts.

Leur population diminue ? Tuons-en encore plus !

Leur sort a été gravement mis en péril le mardi 3 décembre par le vote du déclassement de leur espèce jusque-là « strictement protégée » du Comité permanent de la Convention de Berne. Les institutions politiques ont cédé aux appels larmoyants des lobbies agricoles et des chasseurs qui n’envisagent pas de partager la nature avec les animaux sauvages.

Comme si cela ne suffisait pas, ce sont les mêmes qui se lamentent encore aujourd’hui face à l’annonce le 12 décembre du quota de loups autorisés à être tués en 2025 : 192 d’entre eux pourront être abattus avec l’aval des autorités. Quelques jours auparavant, certains en réclamaient toujours plus. Autant dire que, comme les centaines de ceux qui les ont précédés, ces loups sont déjà condamnés. Si le plafond fixé s’avère légèrement plus bas que celui de 2024 (209 individus ), il s’agit encore et toujours de permettre leur massacre en règle alors que les meutes sont déjà extrêmement fragiles et les effectifs (1013) en diminution avérée (1104 recensés en septembre dernier)… Un (re)comptage qui avait, et fait encore débat… 

Les lobbies dansent sur les corps des loups

En optant fermement pour le recul de la protection des loups, les pays membres du Conseil de l’Europe, France en tête, ont juré leur perte, préférant s’agenouiller devant les lobbies agricoles et des chasseurs. Cette situation que nous dénonçons depuis toujours ne peut plus durer ! Non seulement les tirs létaux ne limitent pas le nombre d’attaques, mais ils ne font qu’aggraver les problèmes en dispersant les meutes et en laissant de nombreux orphelins sur le bord du chemin. 

Les solutions pour une cohabitation harmonieuse existent pourtant : il suffit que les éleveurs acceptent de protéger correctement leurs animaux qu’ils élèvent. 84% des Français déplorent d’ailleurs que des attaques aient lieu sur des troupeaux non protégés. Mais ces engraisseurs préfèrent accuser les loups plutôt que de prendre leurs responsabilités, ce que One Voice soumet fréquemment à la justice

Nous étudions déjà toutes les possibilités avec nos partenaires internationaux, pour contrer cette décision consternante et qui plus est dénuée de base scientifique. 

Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups Signez pour dire stop à la persécution des loups

Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné

Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné

Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné
13.12.2024
Affaire Mandral: l’éleveur-chasseur enfin condamné
Animaux sauvages

Après des années d’investigations, de signalements, d’actions en justice et de saisies, le procès de l’éleveur-chasseur Richard Mandral s’est tenu au tribunal judiciaire de Limoges le 29 novembre dernier. Nous y étions pour porter la voix de tous les chiens qu’il a exploités pour la chasse, les parquant dans des conditions indignes, et avons été en partie entendus. Le 13 décembre, il a été condamné à 4 mois d’emprisonnement sous surveillance électronique et à une amende, sans possibilité que les chiens qui ont été saisis lui soient rendus.

C’est en 2019 que nous avons découvert les mauvais traitements infligés par Richard Mandral aux chiens « de chasse » qu’il maintenait enfermés en surnombre. Ne leur apportant aucune attention, il les laissait patauger dans la boue et se nourrir des dépouilles de leurs congénères n’ayant pas survécu à ces conditions innommables. Nous nous sommes immédiatement mobilisés pour eux, remuant ciel et terre pour les mettre en sécurité. Enquêtes à répétition, appels aux autorités, plaintes et procédure d’urgence… Notre détermination et les preuves que nous n’avons cessé de fournir se sont constamment heurtées à l’immobilisme de la préfecture de Dordogne quand celle-ci ne nous mettait pas sciemment des bâtons dans les roues, peu préoccupée par ceux qui n’étaient à ses yeux que des chiens « de chasse ». Qu’importe, notre ténacité a fini par payer: en 2020, nous avons sauvé 16 chiens de cet enfer, puis près de 70 autres en 2024, alors que leur tortionnaire avait déplacé ses activités en Haute-Vienne pour tenter d’échapper aux procédures enclenchées contre lui.

Richard Mandral va devoir répondre de ses actes

Le 29 novembre dernier, nous étions au tribunal judiciaire de Limoges pour que justice soit faite, enfin, pour les dizaines de chiens passés entre les griffes de cet individu. Devant les juges, il n’a cessé de chercher à minimiser sa responsabilité, osant affirmer qu’il aimait ses animaux. À l’écouter, il n’aurait rien à voir avec les morts, les maladies et les souffrances omniprésentes dans ses élevages. La seule fautive serait selon lui… la SPA locale, coupable de n’avoir pu recueillir tous ses animaux. Alors que lui-même les laissait se reproduire à l’infini sans sourciller… De qui se moque-t-on?

Ni la présidente, ni le procureur ne se sont laissé berner. Nos images ne laissent place à aucun doute: Richard Mandral est maltraitant. Vendredi 13 décembre, il a été reconnu coupable et condamné à 4 mois d’emprisonnement sous surveillance électronique, à une amende, à l’indemnisation des parties civiles ainsi qu’à la confiscation définitive des chiens saisis. Une victoire qui reste incomplète, le tribunal ayant choisi de requalifier les faits de mauvais traitements en contravention, échouant à prononcer l’interdiction de détenir des animaux que nous attendions. L’éleveur va donc pouvoir garder ceux qu’il détient encore, avec tous les risques que cela implique. Nous nous tenons prêts à reprendre les procédures s’il avait la mauvaise idée de remettre le couvert. Un message fort qui s’adresse à tous les chasseurs qui considèrent leurs chiens comme de simples outils tout juste bons à être remisés « au placard » après utilisation.

Signez notre pétition pour que l’impunité des bourreaux des chiens dits « de chasse » cesse et pour que ces derniers bénéficient des bons traitements qu’ils méritent. À l’image des quelque 70 chiens que nous avons sauvés en mars et qui découvrent aujourd’hui la douceur de la vie dans des foyers aimants où ils sont abrités, au chaud et nourris à leur faim. Enfin. 

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes

Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes 11.12.2024
France
Une proposition de loi pour abolir la chasse aux marmottes
Faune sauvage

Une proposition de loi inédite a été déposée par des députés fin novembre 2024 : elle vise à faire cesser l’abattage des marmottes en France ! À l’initiative de l’AJAS et dans un élan groupé de 15 associations, nous avons agi conjointement afin de faire cesser cette tuerie. L’heure tourne pour ces animaux qui sont hélas, déjà victimes des dérèglements climatiques et de l’invasion touristique en montagne.

En France, un millier de marmottes sont tuées chaque année pour le plaisir des chasseurs. Il est urgent de les protéger, d’autant qu’en raison du changement climatique et du tourisme intensif, leurs effectifs sont en diminution constante. De nombreux scientifiques craignent même de les voir disparaître de nos montagnes ! 

Une proposition de loi inédite

C’est pourquoi, le député savoyard Jean-François Coulomne et plus de 80 autres parlementaires du groupe de La France Insoumise et des Écologistes ont déposé, fin novembre 2024, une proposition de loi visant à abolir la chasse aux marmottes. Il s’agit d’un geste politique extrêmement fort car c’est la première fois que la cause de ces animaux est défendue à l’Assemblée nationale. 

Comme le soulignent les associations dans une vidéo collective, il faut suivre la voie de l’Italie qui l’a déjà interdite depuis 1992. La France est comme d’habitude à la traîne sur le chapitre de la condition animale ! 

Une lutte portée par les associations et la société civile

Cette initiative vient renforcer les multiples appels de la société civile en faveur des marmottes. Nous avions adressé un courrier collectif à l’ancien Premier ministre et à l’ancienne ministre de la Transition écologique pour leur réclamer d’agir en ce sens, par la coalition d’associations, après une première tribune en septembre 2022, les exhortant à retirer les marmottes de la liste des animaux chassables. 

Avec AJAS, Animal Cross, AVES et FNE Savoie, nous menons aussi le combat pour elles en justice, face aux arguments plus que bancals des chasseurs. Plus de 100 000 personnes ont enfin signé la pétition pour l’abolition de leur chasse. 

Ajoutez vos voix aux nôtres pour que la protection des marmottes soit renforcée et qu’elles puissent enfin vivre en paix ! Hors de question que les porteurs de fusils continuent de persécuter ces merveilleux animaux.

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur

Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur
06.12.2024
Paris
Illégalités constantes et absence de sanctions à l’Institut Pasteur
Expérimentation animale

Il aura fallu deux ans de bataille pour obtenir les rapports d’inspection de six établissements parisiens. Bien qu’aucun d’eux ne soit exemplaire, ceux concernant l’Institut Pasteur laissent sans voix… Entre le confinement dans des cages surpeuplées et les mises à mort brutales, One Voice dévoile le quotidien des animaux destinés à être expérimentés.

Photo d’illustration : souris dans un labo, 2007

La rentabilité à tout prix

Dans les laboratoires de l’Institut Pasteur, le bien-être animal est sacrifié sur l’autel de la productivité. Cinq cailles s’entassent dans une cage de seulement 50 cm², et jusqu’à 25 sont comprimées dans un espace de 1,5 m² alors que les normes interdisent d’y placer plus de cinq cailles. Ces oiseaux, réduits à des numéros, survivent dans une promiscuité insoutenable, exposés à des mâles agressifs, sans aucune stimulation ni confort. Les normes censées protéger ces animaux ? Oubliées.

Pour donner le change, un vétérinaire est désigné « responsable du bien-être animal ». Pourtant, plutôt que de former sérieusement leurs employés aux principes des 3R (Réduire, Remplacer, Raffiner l’utilisation des animaux), ces établissements préfèrent falsifier les apparences. Ils comptabilisent des formations dénuées de lien comme si elles contribuaient au bien-être animal, transformant une obligation légale en simple exercice de bureaucratie trompeuse.

Mises à mort macabre

Lors de la visite de l’inspecteur, un chercheur « euthanasiait » des souris en leur brisant la nuque contre la grille de leur cage. On peut donc légitimement se demander ce qu’il se passe en dehors des jours d’inspection…

Les souris sont les premières victimes des tests sur les animaux. Lorsqu’elles ne sont pas immédiatement tuées dans le cadre des protocoles, elles sont soumises à des expérimentations cruelles. Au sein des laboratoires parisiens, certaines sont détenues seules dans des cages vides de toute forme d’enrichissement. Toutefois, des scientifiques de renommée internationale comme les chercheurs de l’Institut Pasteur devraient savoir que les souris sont des animaux sociaux, faits pour vivre en groupe. Et lorsque les expérimentations s’interrompent, les chercheurs désertent : chaque week-end, chaque jour férié, les animaux sont laissés sans surveillance, livrés à eux-mêmes.

Interpellez l’Institut Pasteur !

Malgré des rapports d’inspection catastrophiques à répétition et une suspension temporaire de l’agrément de l’Institut Pasteur, le centre poursuit chaque jour des expérimentations controversées sur les animaux placés sous sa responsabilité. 

Si, comme trois quarts des Français, vous êtes pour le remplacement de l’expérimentation animale (One Voice/Ipsos avril 2023) par des méthodes alternatives, écrivez à l’Institut Pasteur

Ce fleuron français se doit d’être à la pointe des évolutions morales et scientifiques tant attendues par la société.