Le 19 juin, One Voice sera présente dans quatorze villes pour dire non à l’exploitation des animaux dans les cirques

One Voice organise une action coordonnée de sensibilisation à la souffrance des animaux dans les cirques le 19 juin dans quatorze villes de France. Ses militants iront au contact du public pour distribuer des tracts, faire signer les pétitions de l’association, expliquer la problématique et représenter le point de vue de ces sans-voix, les animaux, sur le dressage, l’isolement, l’enfermement et la promiscuité, l’exhibition permanente, l’itinérance, le trafic potentiel ou encore le bruit…

Rassemblement devant Marineland Antibes le 13 juin pour la fermeture des delphinariums

One Voice organise à Antibes, le dimanche 13 juin après-midi (à partir de 14h30) un événement pour réclamer la fermeture des delphinariums et la libération des cétacés captifs dans un sanctuaire marin. Devant l’hôtel Marineland, sont prévus des discours de sensibilisation et d’information, et un rassemblement militant, à la suite de la réouverture du parc marin et à la publication d’images des bassins pleins d’algues et de saletés par l’association de défense des animaux.

Dumba en Allemagne, enfin loin des routes

Dumba en Allemagne, enfin loin des routes

Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
11.06.2021
Allemagne
Dumba en Allemagne, enfin loin des routes
Cirques

Nos enquêteurs se sont rendus en Allemagne pour voir comment se portait Dumba, au cirque sédentarisé Elefantenhof Platschow, près de Hambourg. Enfin loin de l’itinérance et de l’isolement, elle est en revanche toujours exploitée. Mais nos procédures en France et en Allemagne sont en cours et pour elle, nous ne céderons rien.

Sous la pression de FAADA en Espagne, de la nôtre en France et avec le soutien de Free The Wild présidée par Cher ainsi que du public mobilisé partout dans le monde, la vie d’itinérance, pour Dumba, c’est fini ! Et elle n’est plus seule. Entourée d’autres éléphants, elle n’en reste pas moins toujours exploitée. Nos enquêteurs sont allés la voir deux fois depuis son arrivée à la fin février dans une sorte de cirque fixe près de Hambourg, au nord de l’Allemagne.

Ses conditions de vie à l’Elefantenhof Platschow sont loin d’être bonnes. En effet, le lieu est géré par des circassiens, et elle doit toujours se plier à des numéros pour un public inconscient, ou poser pour des photos-souvenirs. Car des visites incessantes et des fêtes en tout genre (anniversaire, mariage…) sont organisées, dans lesquelles du pop-corn est vendu, des gens montent sur les éléphants, le dressage est omniprésent et la soumission permanente.

Les photos et vidéos que nos enquêteurs ont rapportées ont permis de prendre connaissance de ses conditions de détention. Des procédures sont donc en cours en France et en Allemagne. Il n’est pas question de baisser les bras ou de s’arrêter pour Dumba ! Sa place est dans un sanctuaire, par exemple à Elephant Haven, notre partenaire en France où nous avons une place réservée pour elle, certainement pas dans un cirque sédentarisé où elle reste exploitée sous la menace d’une pique.

Happening à Nantes samedi 5 juin pour dire stop aux delphinariums

One Voice organise à Nantes avec Sea Shepherd le samedi 5 juin après-midi, un événement pour réclamer la fermeture des delphinariums et la libération des cétacés captifs dans un sanctuaire marin. Place Royale, sont prévus des discours, un happening, la chorégraphie des Trois singes de la sagesse et le Tilikum Tank de notre partenaire, dans lequel chacun pourra se mettre dans la peau d’une orque captive.

Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre

Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre

Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
29.05.2021
Pour le gouvernement, les animaux sauvages captifs des cirques peuvent bien attendre
Exploitation pour le spectacle

Une lanceuse d’alerte nous a transmis une note interministérielle datée du 4 mai 2021 destinée aux préfets. On s’étonne de la volonté affirmée du gouvernement de faciliter les exhibitions d’animaux sauvages, alors même que certains des animaux concernés sont inaptes à l’itinérance, selon les propres aveux de la ministre de la Transition écologique qui ne respecte d’ailleurs pas son propre calendrier. One Voice publie la note incriminée signée par trois ministres, s’insurge et dénonce cette situation inacceptable.

Photo : Jon à la sortie du cirque le 5 juin 2020

Des signaux ambivalents qui ne bénéficieront pas aux animaux !

Ainsi les ministres changent et se succèdent avec les mêmes promesses et effets d’annonce, sans jamais prendre de mesures tangibles. En attendant, de nouvelles naissances ont lieu : les uns rejoignent ces vies de misère, les autres alimentent le trafic d’espèces protégées… Pourtant ce qu’il faudrait, c’est anticiper sur la mise en place des mesures annoncées, et commencer dès maintenant à faire cesser la reproduction et l’itinérance pour certaines espèces. Le délai prévu par la ministre en septembre de l’année dernière étant déjà bien entamé.

Aujourd’hui, on n’a jamais eu autant d’informations sur les animaux sauvages ni autant de preuves d’irrégularités et d’infractions à la législation concernant les cirques. Quel message la prise de position de ces trois ministres envoie-t-elle ? Combien de temps va-t-on encore tolérer cette situation, à savoir que des activités concernant l’exploitation d’animaux sauvages – qui, faut-il le rappeler, sont en danger dans la nature – se fassent et se poursuivent en infraction avec la loi, qui pourtant est déjà bien peu protectrice ? Dans quel pays vit-on ? On est en 2021, jusqu’à quand cela va-t-il durer ?

C’est un signal ambivalent qui est ainsi envoyé à tous. Y compris à la profession circassienne, ce qui ne fait qu’alimenter ses revendications et complexifier la mise en place des mesures annoncées… et jamais appliquées.

« Une période de transition est nécessaire pour les animaux »…

Vraiment ? Les animaux ont besoin d’une période encore un peu plus longue dans les cages ? Sous les chapiteaux, dans des camions ? Entre musique tonitruante, lumière aveuglante et claquements de fouet ?… Combien de tigreaux, de lionceaux sont d’ores et déjà nés depuis les annonces ? Qui va les assumer ? Qui va les sauver ?

Un simple exemple : qui prend en charge les soins, la nourriture de Jon, Hannah, Patty, Céleste et Marli ? Tonga Terre d’Accueil et One Voice. Cela ne poserait pas le moindre problème s’il y avait au moins la volonté politique de faire respecter la loi et si ces situations ne cessaient de se présenter.

Des situations plus illégales et abominables les unes que les autres, parmi lesquelles :

Et cette note qui veut même empêcher les municipalités de prendre des vœux ou des arrêtés pour faire bouger les lignes… On s’étrangle.

Elle mentionne notamment une « activité légale, encadrée, contrôlée » : parce que c’est le cas aujourd’hui ? Combien de cirques mènent des activités illégales ? Rien qu’à la billetterie… alors dans les camions ! Où est la volonté de faire appliquer la loi ? « Pour éviter que des manifestations hostiles ne visent à empêcher le déroulement des spectacles dès lors que les règles en vigueur sont respectées. » Mais quel cirque respecte aujourd’hui l’intégralité des règles en vigueur ?!

One Voice le martèle depuis plus de vingt ans : la France est un pays de non-droit pour les animaux détenus dans les cirques. Trois ministres de la République, Barbara Pompili, Gérald Darmanin et Roselyne Bachelot, viennent de le prouver une nouvelle fois et dans l’expression la plus limpide. Notre incompréhension est totale.

Images inédites d’Inouk, des orques et des dauphins au Marineland d’Antibes

Images inédites d’Inouk, des orques et des dauphins au Marineland d’Antibes

Images inédites d’Inouk, des orques et des dauphins au Marineland d’Antibes
27.05.2021
Antibes
Images inédites d’Inouk, des orques et des dauphins au Marineland d’Antibes
Delphinariums

Le Marineland d’Antibes devrait rouvrir le 11 juin 2021. Depuis des mois, Inouk, Keijo, Moana et Wikie ne subissent plus les spectacles à répétition. Cependant, les quatre orques détenues au delphinarium ainsi que les dauphins sont toujours en vase clos dans les bassins bétonnés, sans relief ni profondeur, sans poissons ni crustacés. Dans les images du parc que nous avons reçues d’un lanceur d’alerte, nous avons vu Inouk atone face à un mur (comme Femke en son temps au Parc Astérix) et des bassins ternis par les algues… Nous travaillons à une solution de sanctuaire, « nos » quatre orques ne devant ni être envoyées en Chine ni mourir dans ces bassins !

Depuis des années, nous dénonçons ce que vivent les orques et les dauphins exploités dans les delphinariums. La preuve scientifique que les cétacés sont des animaux hautement intelligents et possédant une culture propre étant à présent acquise, il est invraisemblable que leur sort reste le même, y compris quand ils sont nés en captivité. Il y a quelques mois, nous avons eu connaissance du projet de transférer les quatre orques du Marineland d’Antibes en Chine, dans les parcs du groupe qui possède le delphinarium français. Notre campagne avait évité leur départ, et quelques mois plus tard, le ministère de la Transition écologique annonçait la fin de l’exploitation des cétacés captifs. Que ce soit Femke ou ses compagnons, les dauphins du Parc Astérix, en ont fait les frais. Nous ne pouvons nous contenter de la solution proposée par les delphinariums. Entourés des plus grands spécialistes, nous travaillons à des solutions pour permettre aux quatre orques françaises de bénéficier d’une autre vie au plus vite.

Nous avons envoyé ces images inédites de Marineland à des spécialistes des cétacés (et des orques en particulier) pour expertise.

Pour la Dre Ingrid Visser, biologiste spécialiste des cétacés (Orca Research Trust, Nouvelle-Zélande), qui avait exposé les problèmes de santé d’Inouk au travers d’une publication scientifique et d’un rapport, les algues, visibles partout au fond des bassins, témoignent non pas d’un bon équilibre du pH de l’eau, mais au contraire, d’un problème de filtration et de circulation par pompage de celle-ci. Leur développement ne peut avoir lieu qu’en présence de nutriments, à savoir, ici, certainement les déjections des cétacés et les restes de poissons morts qui leur sont distribués.

«On peut bien sûr s’inquiéter du fait que les poissons morts, les excréments d’animaux, etc., peuvent s’accumuler au fond du ou des bassins, et ne pas être extraits, créant ainsi un réservoir pour des maladies. »

Pour le Dr Pierre Gallego, vétérinaire spécialiste de la faune marine, qui partage ce point de vue, les comportements de nage ralentie des dauphins et des orques sont un signe d’ennui, qui pourraient mener à une « prostration et à des mouvements stéréotypiques », signes de détresse, et causés par la captivité et l’absence de tout enrichissement (jouets, vagues ou stimulation quelconque) dans les bassins. Cette analyse fait écho à ce que déclare également ci-dessous la Dre Naomi Rose sur l’ennui, qui peut poser des problèmes de santé, et à ce qu’avait présenté la Dre Ingrid Visser dans sa précédente analyse d’Inouk en 2019.

Sur Inouk, enfin, le Dr Gallego note qu’

«[il] peut être observé immobile à la surface de l’eau, un comportement qui est peu fréquent dans la nature, mais bien plus fréquent en captivité. […] Le fait que la nageoire soit totalement affaissée témoigne clairement qu’Inouk ne nage pas suffisamment, et donc que la taille des bassins est inadéquate.»

Pour la Dre Naomi Rose, PhD, scientifique spécialiste des mammifères marins (Animal Welfare Institute, USA), en attendant que des sanctuaires marins voient le jour pour pouvoir les accueillir – plusieurs sont déjà construits ou en cours d’élaboration -, les orques doivent rester sur place et leur bien-être doit être amélioré, notamment par l’arrêt immédiat des spectacles.

«Dresser des animaux pour divertir les gens va à l’encontre de leur bien-être. On les entraîne à présenter les mêmes spectacles jour après jour.
[…]
Dans la nature, aucun jour ne ressemble à un autre. Le changement, la variété, l’éventail des stimulations et même des défis, constituent l’existence normale d’un dauphin ou d’une orque à l’état sauvage, alors qu’en captivité, chaque jour est identique.
[…]
Cet ennui est néfaste et peut conduire à la dépression, qui elle-même peut entraîner des problèmes de santé. Bref, le changement ne fait pas vraiment partie de la vie qu’on leur propose. Il faut que la situation évolue, leur offrir de la variété et du choix. Donc, à tout le moins, on peut améliorer leur bien-être sur place et ce sera la solution à court terme pour pratiquement l’ensemble d’entre eux.
[…]
Cependant, à long terme, je pense que les sanctuaires marins situés en divers endroits du monde peuvent en aider beaucoup. À mon avis, n’importe quel sanctuaire peut héberger au moins une, voire deux douzaines d’animaux.»

Nous travaillons depuis des mois à une solution de sanctuaire marin avec les plus grands spécialistes mondiaux des orques. Nous sommes ouverts et prêts à discuter avec la direction de Marineland pour qu’Inouk, Keijo, Moana et Wikie puissent enfin vivre autre chose que les bassins bétonnés.

Pour les chats errants, inauguration du Chatipi de Villeneuve-lès-Béziers le 2 juin 2021 à 10h

La mairie de Villeneuve-lès-Béziers a contacté l’association One Voice pour prendre en charge la problématique des chats errants sur sa commune. L’association de défense des animaux, qui lutte contre l’errance féline depuis des années, met en place des partenariats triangulaires avec des municipalités et des associations locales, pour identifier, stériliser les chats sans abri et les relâcher en leur procurant un chalet en bois pour s’hydrater, se nourrir et se réconforter. Le programme Chatipi permet donc aux chats sans famille humaine de ne plus souffrir de la misère. À Villeneuve-lès-Béziers, l’inauguration du chatipi aura lieu mercredi 2 juin 2021 à 10h30.