Nous publions les images de la novillada de Beaucaire du 25 juillet 2021 photographiée par des lanceurs d’alerte, qui nous livrent leur témoignage.
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Historique ! Pantes, matoles, lacs et tenderies : les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, c’est fini!
Le Conseil d’État annule tous les arrêtés ministériels autorisant les chasses traditionnelles des oiseaux depuis 2018. Une victoire historique.
Garde à vue pour avoir filmé dans l’abattoir de veaux Sobeval, fournisseur de l’industrie du luxe
Garde à vue pour avoir filmé dans l’abattoir de veaux Sobeval, fournisseur de l’industrie du luxe
Garde à vue pour avoir filmé dans l’abattoir de veaux Sobeval, fournisseur de l’industrie du luxe
02.08.2021
Garde à vue pour avoir filmé dans l’abattoir de veaux Sobeval, fournisseur de l’industrie du luxe
Mode
One Voice révèle les images de l’abattoir de veaux Sobeval, autour du cuir de luxe. Nous portons plainte.
Après un signalement pour maltraitance reçu à l’association, One Voice révèle les images de la plus grande entreprise française de production de cuir de luxe, spécialisée dans les peaux de veaux : Sobeval, en Dordogne. L’enquêteur dépêché sur place par l’association sort à peine de trente-six heures de garde à vue… pour avoir voulu montrer au plus grand nombre ce que personne ne voit jamais : la chaîne de production d’où provient le cuir des sacs à main vendus à prix d’or par les marques françaises de luxe, et la souffrance animale qui en est issue. Nous portons plainte pour maltraitances exercées par des professionnels (un délit!) pour des infractions dûment constatées et documentées.
Non, notre enquêteur ne sera pas le bouc émissaire de l’industrie agro-alimentaire !
Avec cette enquête, on touche du doigt l’un des problèmes de l’engagement pour le respect des lois liées aux animaux en France. Il y a quelques semaines une journaliste nous informait de maltraitances à Sobeval. One Voice avait alors décidé, une fois de plus, de faire œuvre de lanceuse d’alerte et de se substituer, comme souvent et comme d’autres (L214 avait dénoncé l’agonie des veaux pour leur chair dans ce même abattoir, vidéos à l’appui) aux services publics. Une honte.
Notre enquêteur sort à peine de deux nuits et d’une journée éreintantes de garde à vue. Il filmait, sans casse et sans interférer, la chaîne de l’usine mortifère de Sobeval, et enregistrait des infractions pour lesquelles nous portons plainte. Dans un abattoir, donc – ces mêmes abattoirs dans lesquels Emmanuel Macron avait promis pendant la campagne présidentielle de 2017 de faire poser des caméras pour contrôler l’application de la loi en matière de maltraitance animale. Promesse non tenue.
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare :
«Que devons-nous faire quand les autorités ne font pas respecter les faibles textes de loi qui existent pour protéger les animaux ? Nous taire ? Laisser faire ? Pendant que ceux qui maltraitent les animaux peuvent continuer sans être inquiétés, notre enquêteur, lui, passe trente-six heures en garde à vue. Le jour où la loi sera respectée, où les cruautés seront sanctionnées, il n’y aura plus besoin des lanceurs d’alerte. Mais ce jour-là, nous en sommes encore bien loin… »
Les images que nous publions sont insoutenables : les cadences éreintantes des ouvriers, la froideur de cette industrie n’ont que faire des centaines d’individus qu’elle tue quotidiennement et transforme en tonnes de cadavres. Dans ce secteur, seul l’argent est roi, au détriment des animaux pris dans cet engrenage sans fin, exclusivement considérés comme des pré-matières premières très rentables.
L’horreur du luxe à la française
Être issu d’une insémination artificielle, naître dans un univers qui n’a rien de naturel, être arraché à sa mère et envoyé à la mort… À l’abattoir de Sobeval, dans le Sud-Ouest, de 500 à 600 bébés âgés de quelques mois sont tués chaque jour.
Des bébés ? Oui, des veaux. Que des veaux, français. La peau des veaux, bien plus fine et douce que celle de leurs aînés, est vendue bien plus cher. C’est la « qualité France », nous vante-t-on. Le luxe à la française, pour des maisons telles « Vuitton, Hermès, Chanel et LVMH », aux dires mêmes de Gilles Gauthier, le Directeur Général du site de Boulazac. Depuis huit ans, l’entreprise investit pour s’agrandir et, nous dit-on, parvenir à ce que les peaux, produits dérivés de ces jeunes bovins, soient les moins abîmées possibles (un bouvier s’en donne pourtant à cœur joie pour distribuer les coups) et vendues à ces tanneries fournissant des marques qui font de la maroquinerie à la française une fierté nationale. Mais les dessous de ces peaux « de luxe » ne sont pas beaux à voir.
L’usine-abattoir Sobeval: un carrousel de la mort pour les veaux
Ces bébés et tout jeunes bovins arrivent en camion, serrés, parfois blessés ou malades. Ils doivent encore attendre l’ouverture de l’abattoir. Au petit matin, des hommes les font entrer sur la chaîne d’abattage, sous les coups s’il le faut, assénés par certains. Des infractions filmées pour lesquelles nous allons déposer plainte. Puis, c’est le manège infernal. Ils avancent par centaines dans une file labyrinthique qui n’a que la mort comme destination. Étourdis ou non selon le type d’abattage, pris de spasmes, pendus par une patte traversée d’un crochet, tête en bas, ils semblent reprendre conscience avant que leur gorge soit tranchée. Du sang jaillit et se répand dans les rigoles et partout autour. Leur peau leur est arrachée, puis leur corps coupé en morceaux méthodiquement.
Les peaux sont ensuite entassées les unes sur les autres, et le premier traitement par salage commence. Ces dizaines de tas d’environ un mètre de haut, dont les liquides dégoulinent peu à peu, restent un temps sur place avant d’être envoyés ailleurs pour la suite du tannage. Et devenir un jour une paire de gants ou de chaussures, un sac, un revêtement de volant automobile, du matériel sportif, une couverture de livre relié…
Le cuir de veau, contrairement à de nombreux présupposés sur la question, est un produit lucratif, polluant et issu de la souffrance animale.
Signez notre pétition ! Nous demandons la fermeture immédiate de cet abattoir qui enfreint la loi à de nombreux égards et appelons les entreprises du luxe à s’orienter vers une mode sans souffrance. Nous déposons plainte contre Sobeval pour les infractions commises et enregistrées.
Le cuir de veau un produit lucratif, polluant et issu de la souffrance animale
Le cuir de veau un produit lucratif, polluant et issu de la souffrance animale
Le cuir de veau un produit lucratif, polluant et issu de la souffrance animale
02.08.2021
Le cuir de veau un produit lucratif, polluant et issu de la souffrance animale
Mode
Le cuir de veau est vendu à prix d’or. Éclairage sur les contrevérités liées à ce sous-produit animal ni vert, ni anti-gaspillage, et issu de la souffrance.
Comme nous le dénonçons dans notre enquête sur l’abattoir Sobeval en Dordogne, les peaux de veaux français sont transformées en un cuir vendu à prix d’or, sur le dos de ces êtres sentients. Mais cette matière issue de la souffrance animale est relativement méconnue. Les industries agro-alimentaires et du luxe entretiennent d’ailleurs sinon un flou sur son origine, du moins n’insistent que sur les qualités du produit fini. Or, le cuir n’est pas un produit écologique. Il n’est ni vert, ni anti-gaspillage. Et les veaux, dans tout cela, ne sont considérés que comme des pré-matières premières à forte plus-value. Pourtant, des alternatives de grande qualité existent. Nous appelons les marques de luxe à se tourner vers celles-ci.
Le cuir, un produit vert ?
Comme la fourrure, le cuir n’a rien d’un produit écologique. C’est une peau, qui se désagrège avec le temps. Or, pour devenir imputrescible, elle doit subir de nombreuses transformations, toutes aussi polluantes les unes que les autres.
On estime à 1,4 milliard le nombre total d’animaux tués pour leur peau chaque année dans le monde, qu’ils soient issus d’élevages ou de captures. Cependant, l’industrie du cuir reste opaque et la traçabilité difficile à faire au vu de la réglementation quasi inexistante sur les échanges.
Pour transformer une peau brute en cuir, quelle que soit l’espèce animale, les poils, la chair et les glandes sébacées des animaux sont éliminés lors du processus de tannerie, par des moyens mécaniques et chimiques. Acides tanniques, chrome, alun… Des sulfures sont utilisés pour décomposer les poils, les chlorures pour le décapage et la conservation… Les peaux sont teintes avec de l’acide tannique et autres substances chimiques empêchant leur pourriture et les rendant résistantes à l’eau. L’utilisation de sels de chromate dans le processus de stabilisation est particulièrement préoccupante… « La tannerie est une industrie à fort potentiel de pollution », comme l’a reconnu la Commission Européenne en 2003. C’est même l’une des cinq industries les plus polluantes au monde.
Tout est bon dans le… veau ? Faux-semblants et contrevérités autour de ce cuir de luxe
D’aucuns pensent que le cuir est un produit anti-gaspillage qui serait perdu s’il n’était pas « valorisé » en parallèle de la viande, notamment de bœuf. À tort. C’est le message répandu par les lobbies de la viande et du cuir qui marchent main dans la main. Mais qu’est-ce qui est le dérivé « anti-gaspillage » de quoi ? L’industrie de l’agriculture intensive fait aussi naître des veaux, indispensables à la production de lait et autres dérivés.
Quand d’un côté des litres et des litres de lait de vache sont bradés par les supermarchés pour étancher la soif de familles bercées par les refrains du lobby des produits laitiers, les peaux de ces petits, elles, s’arrachent à prix d’or par les marques de luxe et augmentent les profits de manière considérable. Une surenchère écœurante.
Que cherche-t-on à nous faire « avaler » ? Non, ce n’est pas un produit anti-gaspillage, mais bien un produit hautement lucratif.
Les matériaux végétaux pour remplacer le cuir !
En France, selon le conseil national du cuir, le secteur recouvre 12800 entreprises, de l’élevage à la distribution des produits finis, des centaines de milliers d’emplois, générant plus de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires (dont 13 milliards à l’export). Notre pays est l’un des leaders des cuirs de veau et de peaux exotiques. Quand on sait que le cheptel bovin français est le plus important d’Europe avec 19 millions d’animaux dont plus d’un quart sont des veaux, on blêmit : c’est tant de pollution engendrée par l’agriculture liée à leur alimentation (déforestation, utilisation d’eau…) et la méthanisation de la planète qui en découle… Tant de vies sacrifiées…
Génératrice d’autant de souffrances avant et sur les chaînes d’abattage que de profits, cette industrie serait bien inspirée de passer à une autre étape de son développement. Nous ne pouvons pas croire que les grandes marques du luxe vont cautionner plus longtemps ces atrocités. Car l’époque est dans l’attente urgente d’un autre modèle. De plus en plus de marques et de consommateurs se tournent vers les alternatives raffinées et aussi versatiles que le cuir. Dérivées des végétaux ou issues du recyclage, ces matières nécessitent peu de traitements et laissent les animaux indemnes. Elles sont donc bénéfiques pour la faune, la flore et notre existence sur terre à long terme.
Signez notre pétition pour fermer l’abattoir de veaux Sobeval, qui fournit des tanneries de l’industrie du luxe ! Nous appelons également les entreprises du luxe à s’orienter vers les alternatives au cuir.
Expérimentation animale : les chiffres de la honte
Le rapport indigeste publié par l’Union européenne de près de 400 pages se targue de transparence et annonce une baisse des animaux tués. En réalité : rien ne change.
À 55 ans, Mina continue de prendre des coups dans le cirque
À 55 ans, Mina continue de prendre des coups dans le cirque
À 55 ans, Mina continue de prendre des coups dans le cirque
23.07.2021
Loire-Atlantique
À 55 ans, Mina continue de prendre des coups dans le cirque
Cirques
Mina, la vieille éléphante d’Asie exploitée par le cirque Zavatta, reçoit des coups lorsqu’elle n’obtempère pas assez vite. Les faits se sont déroulés le 10 juillet dernier à Guérande et ont été filmés par un lanceur d’alerte de Free Life. Ensemble, nous portons plainte pour mauvais traitements infligés à un animal sauvage captif.
Au centre de la piste du cirque Zavatta, Mina semble lasse. La vieille éléphante d’Asie doit quitter la scène, mais visiblement elle n’obéit pas assez vite. Qu’à cela ne tienne ! Son dresseur lui assène alors un coup brutal de manche d’’aiguillon sur la trompe. Le geste n’échappe pas à la caméra d’un lanceur d’alerte.
La trompe, un organe ultra-sensible
Choqués par cet acte flagrant de maltraitance, avec l’association Free Life, nous avons aussitôt porté plainte pour mauvais traitements commis par un professionnel. Mina a reçu un coup d’aiguillon sur la trompe, organe innervé, ultra-sensible. Ce geste témoigne hélas de la façon dont les dresseurs traitent « leurs » animaux : sans compassion. Sans respect.
Mina est âgée. Elle a derrière elle une longue vie d’errance sur les routes de France. N’a-t-elle pas le droit de se reposer ? Visiblement non. Mina appartient au cirque Medrano mais a été « louée » par le Cirque Nicolas Zavatta Douchet. Elle continue, aux côtés de Kamala, d’exécuter des numéros dégradants.
Pour Mina, des années de lutte
Pourtant, Mina est fatiguée depuis longtemps. En 2018, nous demandions déjà, à ce qu’elle prenne une retraite bien méritée. Trois ans après, Mina et Kamala restent entre les griffes des circassiens. En décembre dernier, nous avions pu les filmer : les deux vieilles éléphantes végétaient dans le froid, dans le « Jungle Parc » de Medrano. Nos recours administratifs avaient alors permis de suspendre l’ouverture du parc au public.
La proposition de loi contre la maltraitance animale va enfin être discutée au Sénat les 30 septembre et 1er octobre prochains. Il y a urgence ! Pourtant, les cirques fixes ou sédentarisés comme le « Jungle Park » ne sont pas concernés. Mina et Kamala devront-elles assurer le spectacle jusqu’à ce que mort s’ensuive ?
Continuez à signer et à partager la pétition demandant qu’elle et Kamala soient retirées du cirque et placées en sanctuaire.
Non, la tuberculose bovine ne se propage pas plus quand on laisse la vie sauve aux blaireaux
Les éleveurs et chasseurs clament à tort que l’annulation du déterrage des blaireaux permet la propagation de la tuberculose bovine. Voici les faits.
Coitus interruptus pour les déterreurs de blaireaux dans le Lot-et-Garonne
Pour le rapporteur public, l’arrêté du préfet du Lot-et-Garonne de décembre 2020 sur la période complémentaire du déterrage des blaireaux devait être annulé. Nous étions optimistes, nous avons gagné !
One Voice contre la corrida : action coordonnée dans treize départements !
One Voice fait campagne depuis vingt-cinq ans contre la corrida en France pour, d’une part, éviter la souffrance et la mort aux taureaux et, d’autre part, faire interdire l’accès aux arènes et la participation des enfants à cette torture.
Un éleveur primé qui bat ses chiens : nous déposons plainte
Un chasseur-éleveur primé bat ses chiens devant témoin et caméra. Nous déposons plainte pour mauvais traitements commis par un professionnel !