Memphis, un cheval de plus victime de la chasse

Memphis, un cheval de plus victime de la chasse

Memphis, un cheval de plus victime de la chasse
13.03.2024
Charente
Memphis, un cheval de plus victime de la chasse
Chasse

Environ 45 millions de vies sont volées chaque année dans le cadre des diverses chasses. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg: à tous ces animaux mis à mort volontairement s’ajoutent ceux braconnés et ceux qui sont blessés et tués “par accident”. Dernier exemple en date: Memphis. Ce cheval de 23 ans pâturait tranquillement dans son pré en Charente lorsqu’il a été tué d’une balle. Sans surprise, l’enquête a été classée sans suite…

La chasse, ce danger permanent pour tous les animaux..… et les humains

Le 9 décembre 2023 aurait pu être une journée ordinaire pour Memphis et sa famille… mais des chasseurs en ont décidé autrement. Ce jour-là, le cheval à la robe baie a été retrouvé mort dans son pré, gisant dans une mare de sang, une plaie profonde sur les côtes. Son autopsie a révélé que les lésions avaient été occasionnées par une balle. Coïncidence? Une battue avait lieu le même jour à proximité immédiate du champ…

Face aux suspicions, les chasseurs ont bien évidemment nié en bloc… et même menacé la lanceuse d’alerte. “La gendarmerie n’a aucune preuve, vous non plus, donc ce n’est pas nous! […] Quand vous serez crevée, vous arrêterez de nous faire chier”. Rien que ça…

Face à ces drames, nous lançons un appel aux autorités!

Loin d’être un exemple isolé, cette mort s’ajoute à la longue liste de tous les animaux familiers victimes de cette pratique cruelle. Les chats et chiens bien sûr, mutilés par des pièges posés dans les forêts, comme Snooky ou Cooper, mais aussi beaucoup de chevaux: de Connemara à Olympe en passant par New Song, tous sont tombés sous les balles par “accident”, les hommes menaçants et armés qui pratiquaient leur hobby hebdomadaire n’y étant évidemment pour rien…

Alors que l’enquête pour retrouver les responsables a été classée sans suite, nous en appelons au maire: après un tel drame, il est plus que temps d’interdire ce loisir mortel dans les environs proches des habitations et des pâturages. Pour mettre un terme à ces tragédies, signez nos pétitions pour une réforme radicale de la chasse et pour que les chevaux bénéficient du statut d’animal familier!

One Voice face au vétérinaire qui autorisa ce qui devait être la dernière exploitation de Micha : audience à Orléans ce 14 mars

One Voice face au vétérinaire qui autorisa ce qui devait être la dernière exploitation de Micha : audience à Orléans ce 14 mars

One Voice face au vétérinaire qui autorisa ce qui devait être la dernière exploitation de Micha : audience à Orléans ce 14 mars
12.03.2024
One Voice face au vétérinaire qui autorisa ce qui devait être la dernière exploitation de Micha : audience à Orléans ce 14 mars
Cirques

Le 7 septembre 2019, alors que Micha peinait aussi bien à se déplacer qu’à respirer, un vétérinaire spécialiste… des chevaux avait fourni aux Poliakov un certificat leur permettant de lui infliger une énième – la dernière – représentation à près de 350 kilomètres de sa geôle. Nous avions alors saisi l’Ordre national des vétérinaires. Quatre ans après le décès de l’ours, nous ferons face au professionnel ce jeudi 14 mars 2024 à 10 heures, au palais de justice d’Orléans.

Mise à jour au 23 mai
Deux mois après l’audience, le Conseil Régional de l’Ordre des Vétérinaires a rendu son délibéré le 20 mai. Le vétérinaire a été reconnu coupable de manquements déontologiques, et condamné à une suspension d’exercice professionnel d’un mois assortie de sursis et à une interdiction d’occuper toute fonction au sein de l’Ordre pour une durée de 10 ans. Le mis en cause dispose d’un mois pour former appel. Même si cette condamnation ne ramènera pas Micha, décédé d’une anesthésie que son corps meurtri et épuisé par cette vie d’exploitation n’a pu supporter, elle présente une valeur symbolique forte pour les animaux sauvages captifs dans un état critique et qui, nous l’espérons, permettra d’éviter des écueils aussi dramatiques à l’avenir.

Trois ours et une guenon soustraits aux regards

Après l’inspection menée par les autorités en février 2019 qui avait conclu que Micha, handicapé par ses griffes trop longues, ne devait plus être déplacé ni présenté au public, l’ours et ses camarades de détention restaient invisibles. Nous avions alors décidé de mener l’enquête, de les retrouver.

Une investigation dans les quartiers d’hiver du couple de dresseurs de cirque

L’été de cette même année, nous nous sommes donc rendus dans le Loir-et-Cher. Nous y avons filmé Micha respirant avec difficulté, le regard implorant, aux côtés de Glasha et Bony ainsi que de la petite guenon Mina dans un état à peine meilleur. L’ours présentait des plaies infectées où grouillaient des asticots qui avaient aussi élu domicile dans sa gueule…

Quelques jours plus tard, après 350 kilomètres de route, comme si de rien n’était et armés du sacro-saint certificat vétérinaire, le couple Bruneau-Poliakov exhibait le malheureux dans une fête de village. Entre autres choses, ils ont fait monter Micha sur un ballon, perché sur ses extrémités endolories. AVES France documentait la dresseuse en train de lui écraser les pattes pour le faire obéir.

Bien que des asticots dévorent Micha, le vétérinaire ose pourtant affirmer que l’ « auscultation cardio-pulmonaire ne présente aucune anomalie »

Sur le certificat vétérinaire autorisant ce trajet, était mentionné qu’en dépit des 160 kilos au lieu des 250 qu’il aurait dû peser, « l’animal [était] en bon état d’embonpoint ». Visite que le praticien n’aurait en réalité jamais effectuée ! Pas plus qu’il n’aurait demandé aux dresseurs de cirque ce à quoi allait servir le document qu’il a reconnu ne pas avoir les compétences de délivrer…

Si l’état des animaux et de leurs conditions de détention, révélé par nos images, a permis une nouvelle inspection en urgence qui nous a, hélas, donné raison, Micha a été confié à la Tanière où il est mort le 12 novembre 2019. Bony et Glasha ont été sauvés de cet enfer, Mina et plusieurs oiseaux rares y ont succombé.

Après bien des relances et des délais, ce jeudi 14 mars à 10 heures, nous serons à Orléans au palais de justice pour que le vétérinaire, qui comparaîtra devant la chambre de discipline, soit tenu pour responsable de ses actes.

Chasse des galliformes suspendue en Ariège en 2021: vers une annulation? Audience le 15 mars 2024

Chasse des galliformes suspendue en Ariège en 2021: vers une annulation? Audience le 15 mars 2024

Chasse des galliformes suspendue en Ariège en 2021: vers une annulation? Audience le 15 mars 2024
12.03.2024
Ariège
Chasse des galliformes suspendue en Ariège en 2021: vers une annulation? Audience le 15 mars 2024
Chasse

Si notre action en urgence avait permis d’empêcher le massacre de dix lagopèdes alpins et de milliers de perdrix grises des Pyrénées (des galliformes de montagne), en Ariège, nous attendons désormais du tribunal administratif de Toulouse qu’il prononce définitivement l’illégalité de cet arrêté publié par la préfecture du département en septembre 2021. L’audience est prévue le 15 mars 2024 à 9h30.

Répondant toujours présent lorsqu’il s’agit de harceler à mort les animaux, le préfet de l’Ariège avait autorisé, pour la saison 2021-2022 (comme pour toutes les autres…), la traque de milliers de perdrix grises des Pyrénées (20 par tireur!) et de dix lagopèdes alpins. En quelques jours, nous avions obtenu la suspension en urgence de cet arrêté.

En Ariège, préfets et chasseurs main dans la main contre les galliformes

La décision des juges ne laissait place à aucun doute: autoriser la mise à mort de ces centaines d’oiseaux mettait directement en danger la survie même de l’ensemble de la population, déjà soumise à tant de menaces. Passé le temps de l’urgence, la justice va désormais trancher définitivement notre demande, quelques mois à peine après avoir annulé l’arrêté concernant la saison 2020-2021.

Combien de jugements faudra-t-il pour que les oiseaux soient laissés en paix?

Si la frustration est grande face à cet acharnement à organiser le massacre de ces milliers d’individus qui n’aspirent tout simplement qu’à vivre, nous continuerons de porter leur voix et défendre leurs existences partout où ils sont pris pour cibles. Depuis 2020, en Ariège, nos actions ont permis de sauver des milliers d’entre eux (voire toute l’espèce si l’on en croit les juges), à l’image de nos nombreuses victoires dans toute la France à l’automne 2023.

Pour les gélinottes des bois, les perdrix bartavelles, les tétras lyres, les lagopèdes alpins et les perdrix grises de montagne, pour tous ces êtres indissociables des paysages montagneux tués pour le seul plaisir d’une petite minorité d’individus et tant d’autres, soutenez nos demandes pour eux en signant notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!

Tangues: le préfet dans la surenchère, la chasse autorisée tous les jours?

Tangues: le préfet dans la surenchère, la chasse autorisée tous les jours?

Tangues: le préfet dans la surenchère, la chasse autorisée tous les jours?
11.03.2024
La Réunion
Tangues: le préfet dans la surenchère, la chasse autorisée tous les jours?
Chasse

Le feuilleton de la traque des tangues continue à La Réunion… Alors que le massacre est suspendu grâce à notre action en urgence devant le tribunal administratif de Saint-Denis, le préfet projette désormais d’ouvrir le déterrage dès le 15 mars, tous les jours de la semaine au lieu des trois jours prévus en temps normal. Une manière de satisfaire les chasseurs qui ont, clairement, leurs entrées à la préfecture au point de rédiger eux-mêmes les projets d’arrêtés préfectoraux…

Des dizaines de milliers de tangues pris pour cible….. petits compris

À cette période de l’année, alors que l’été austral touche à sa fin, les tangues sont en pleine période de reproduction. Les familles s’agrandissent et les petits ne se risquent pas à s’aventurer seuls en dehors des terriers. Ils sont entièrement dépendants de leurs parents pour se nourrir et survivre. C’est précisément à cette période que le préfet autorise cette traque et la mise à mort qui s’ensuit.

Si beaucoup de chasseurs sont attachés à cette pratique traditionnelle, aucune tradition n’a jamais justifié ni ne justifiera jamais de faire souffrir des animaux. Car pour les tangues, c’est un carnage: des familles entières sont tuées par les chiens, et ceux qui survivent sont mis à mort avec les moyens du bord.

Les chasseurs tiennent la plume pour pouvoir tuer tous les jours!

C’est peu dire que le préfet de La Réunion a pris fait et cause pour les déterreurs. Alors même que le tribunal administratif de Saint-Denis a définitivement annulé l’arrêté de 2022, le préfet a mis en consultation un projet d’arrêté en tout point identique pour 2024, qui a été aussitôt suspendu par le tribunal.

Quelques minutes après la mise en ligne, nous découvrions que le projet d’arrêté et l’arrêté lui-même avaient été rédigés… par la fédération des chasseurs et ses représentants! Vent de panique à la préfecture, qui a immédiatement suspendu la consultation avant d’en ouvrir une nouvelle. Mais à notre grande surprise, les auteurs du projet d’arrêté sont toujours les représentants de la fédération! Une seule chose a changé: il est désormais prévu d’autoriser la chasse tous les jours, au lieu des trois jours par semaine en temps normal. Adopter un nouvel arrêté illégal pour se faire pardonner d’en avoir pris un tout aussi illégal la fois précédente, en somme…

Il est scandaleux qu’un représentant de l’État prenne la défense d’intérêts particuliers plutôt que de l’intérêt général, de la protection des tangues et du patrimoine naturel de l’île. Pour faire savoir votre mécontentement, participez à la consultation jusqu’à ce soir!

Pour Jumbo et les tigreaux, One Voice face au Cirque Muller-Zavatta à Valence ce 8 mars

Pour Jumbo et les tigreaux, One Voice face au Cirque Muller-Zavatta à Valence ce 8 mars

Pour Jumbo et les tigreaux, One Voice face au Cirque Muller-Zavatta à Valence ce 8 mars
06.03.2024
Pour Jumbo et les tigreaux, One Voice face au Cirque Muller-Zavatta à Valence ce 8 mars
Cirques

Exhibition de tigreaux séparés de leur mère à la naissance, Jumbo plongé dans une souffrance perpétuelle par les Muller père et fils… Voilà ce que One Voice a documenté lors de ses enquêtes et ce pour quoi elle monte à nouveau au créneau. Vendredi 8 mars 2024, à 8h30, nous serons présents au tribunal judiciaire de Valence pour deux plaintes déposées contre le cirque Muller-Zavatta.

Tigres et lionnes prisonniers d’enclos minuscules, singes enfermés dans des cages, lamas pâturant en bordure d’une double voie… En 2020 et 2021 à Nîmes et Vedène, au milieu des autres animaux exploités par le cirque Muller, Jumbo, toujours seul, était soit enfermé dans le camion qui lui sert de geôle ou dans une piscine dont il n’a pas la possibilité de sortir seul, soit placé dans un enclos sans autre occupation que de brouter sans fin. Les barrières qui le séparaient des visiteurs et notamment des enfants étaient si peu sûres qu’une catastrophe aurait pu arriver à tout moment et personne n’aurait été épargné, ni les humains, ni l’hippopotame. Des risques que nous avons dénoncés à de nombreuses reprises mais dont les Muller n’ont cure : malgré une condamnation en 2019, les circassiens persistent et signent.

Pendant que Jumbo végétait dans sa solitude, ils étaient occupés à porter à bout de bras des tigreaux pour les exhiber devant leur public. Séparés de leur mère et manipulés sans ménagement, ceux-ci pouvaient aussi bien être confrontés au vacarme assourdissant du chapiteau qu’aux mains des enfants, en toute illégalité.

Les Muller, experts récidivistes de la maltraitance et des infractions

Depuis le dépôt de ces deux plaintes, le cirque Muller a tenté de se refaire une image en changeant de nom, prenant celui de Zavatta. Mais ses installations illégales dans des villes auxquelles il impose de force sa misérable cohorte itinérante, son exploitation d’animaux soumis, ou encore ses violences contre nos militants et même contre les forces de l’ordre ont continué… Tant et si bien qu’Edmond Muller, le patriarche de la famille vient d’être condamné, ce 1er mars 2024, pour ses coups et injures à l’encontre de deux militants pacifiques d’Alliance Ethique et One Voice. Une audience au Conseil d’État aura également lieu le 20 mars prochain pour déterminer si l’autorisation donnée à Frank et Edmond Muller de détention et de présentation de Jumbo au public sera (enfin!) annulée et si Jumbo sera envoyé dans un sanctuaire. Le Ministère de l’Agriculture qui nous faisait face, a indiqué ne pas produire d’écritures dans cette affaire… Nous avons donc espoir. Nos enquêtes, elles, se poursuivent, révélant encore et toujours les conditions de détention lamentables dans lesquelles Jumbo, des tigres, des singes et tant d’autres animaux sont maintenus, avec des dépôts de plainte qui se succèdent au même rythme. Nous ne céderons rien.

Pour eux, nous serons présents au tribunal judiciaire de Valence le 8 mars 2024, à 8h30. Rejoignez-nous en signant notre pétition pour sauver Jumbo.

Saisie des chiens chez l’éleveur-chasseur récidiviste de Dordogne parti en Haute-Vienne

Saisie des chiens chez l’éleveur-chasseur récidiviste de Dordogne parti en Haute-Vienne

Saisie des chiens chez l’éleveur-chasseur récidiviste de Dordogne parti en Haute-Vienne
04.03.2024
Haute-Vienne
Saisie des chiens chez l’éleveur-chasseur récidiviste de Dordogne parti en Haute-Vienne
Chasse

Environ soixante-dix chiens, des oies, lapins, chèvres, sont détenus dans ce qu’on ne peut que qualifier de dépotoir. En d’autres termes, un corps de ferme transformé en enfer pour animaux d’une saleté et d’une puanteur innommables. Voilà où, en ce 4 mars 2024 au matin, se sont déployés une compagnie de gendarmes adjointe de la brigade cynophile, des agents de la DDPP de Haute-Vienne et le maire de la commune de rattachement du nouveau domicile de Richard Mandral. Interlocutrice privilégiée des autorités, One Voice était sur place avec ses partenaires pour sauver tous les chiens et tenter de mettre un point final aux activités de cet éleveur-chasseur.

Aux côtés des services vétérinaires préfectoraux de la Haute-Vienne depuis le mois de janvier – et après de nombreuses images d’enquête et procédures en justice en Dordogne depuis 2018 -, nous avons remué ciel et terre pour obtenir un maximum de places dans nos refuges partenaires venus de partout en France. Nous avons ainsi pu récupérer la majorité d’entre eux. D’autres structures avaient répondu présentes à la sollicitation de l’administration dans le cadre de la procédure en justice, et ont pu repartir avec les autres. Merci à elles pour leur assistance. Dans l’après-midi, les chiens étaient en route vers la chaleur d’un foyer aimant. Ils pourront dans un premier temps bénéficier des soins nécessaires prodigués par des professionnels.

Fuir et recommencer..…

Comme il s’était déjà adapté après sa condamnation pour son appartenance au réseau de la dog connexion dans les années 1980 quand les chiens de chasse, en plus de ce qu’ils subissent déjà, étaient envoyés dans les labos, depuis l’été 2021, après son autre condamnation, notre sauvetage de seize de ses chiens et nos multiples investigations, le récidiviste a quitté la Dordogne. Il a déplacé ses activités de reproduction de chiens de chasse incontrôlées dans un village situé à moins de 100 kilomètres de là, dans un autre département et même une autre région. Quoi de mieux pour fuir les autorités, les conflits de voisinage et les visites de nos enquêteurs ? Et reproduire l’opération à l’identique, voire élargir ses méfaits à d’autres espèces ?…

Début janvier 2024, nous savions que la situation avait – évidemment – empiré en Haute-Vienne. Nous avons alerté les autorités et offert notre soutien logistique. Il fallait agir et vite. Mais sans place en refuge, rien n’était possible.

..… un mode de vie typique pour ce chasseur-éleveur

Sur place, les chiens ne sont pas les seuls à patauger hagards dans la boue et les déjections. Des lapins sont enfermés, des poules, des oies, des canards et dindons joignent leurs cris aux jappements. Au milieu des collines givrées, dans un clapier de ce lieu maudit, un lapin se blottit contre le corps sans vie de son compagnon. Enfermés dans un van à l’entrée de la propriété, une chèvre et son chevreau contemplent le second petit n’ayant pas survécu à la mise bas qui aurait eu lieu, selon les dires du propriétaire, dans la nuit…

Pour les chiens dits “de chasse”, rien ne nous arrête!

Mis en doute par le milieu de la chasse malgré les vidéos et certificats vétérinaires qui attestaient de la gravité de la situation, et malgré une justice qui a refusé de frapper fort dès 2019 car il ne s’agissait que de chiens dits “de chasse”, nous n’avons rien cédé.

Parmi notre équipe et nos soutiens, personne n’a oublié ces tristes griffons, porcelaines et teckels, dont certains erraient sans but et d’autres avaient creusé des sillons autour du piquet où ils étaient attachés, quand les plus faibles mouraient sans même être remarqués et mangés par leurs congénères dans un dernier élan de survie. La vision nous hante encore de ces chiennes aux mamelles difformes à la suite des grossesses à répétition qui avaient tant de mal à se déplacer, de ces chiens aux énormes et douloureuses tumeurs non soignées.

De la peur dans tant de regards… Où sont les chasseurs qui lui en achètent et disent pourtant aimer leurs chiens? Ils détournent les yeux.

Ce récidiviste, qui a passé sa vie entière (près de huit décennies) à maltraiter des chiens et exploiter des chiennes, doit être mis hors d’état de nuire une bonne fois pour toutes ! Nous nous battrons aussi sans relâche pour les autres animaux, et serons partie prenante de la procédure en Haute-Vienne contre Richard Mandral (nous nous constituerons donc partie civile). Ces animaux ne doivent en aucun cas retourner chez lui, et il est invraisemblable qu’il puisse à nouveau détenir quelque animal que ce soit, et continuer ses activités d’exploitation et de reproduction. Les chiens utilisés par les humains pour la chasse doivent recevoir autant de soins et de prévenance que les autres, et leurs tortionnaires recevoir des sanctions adaptées à leurs méfaits. Chasseur ne doit plus rimer avec impunité.

Audience du 28 février 2024 : One Voice soutient la marque ELLE face au syndicat des fourreurs

Audience du 28 février 2024 : One Voice soutient la marque ELLE face au syndicat des fourreurs

Audience du 28 février 2024 : One Voice soutient la marque ELLE face au syndicat des fourreurs
27.02.2024
Audience du 28 février 2024 : One Voice soutient la marque ELLE face au syndicat des fourreurs
Mode

Le 28 février 2024 à 13h30, nous serons présents au tribunal judiciaire de Nanterre pour prendre la défense de ELLE INTERNATIONAL (groupe Lagardère) et de son licencié exclusif en France CMI, attaqués par la Fédération française des métiers de la fourrure pour avoir dit ce qui est : la vraie fourrure est source de souffrance et cruelle pour les animaux…

Jamais nous ne laisserons passer une telle attaque, dont le but est de bâillonner la liberté d’expression et en particulier celle de la presse. La honte est sur ceux qui cherchent à faire un exemple de ce magazine emblématique né en France et dont le nom rayonne à présent partout dans le monde qui a courageusement dénoncé la souffrance avérée des animaux élevés pour leur pelage en le clouant au pilori et en tentant de le condamner au silence.

Un lobby qui masque la vérité et cherche à museler ceux qui la proclament haut et fort

En décembre 2021, le magazine de mode ELLE et plus largement son réseau international annonçait que la fourrure animale n’avait plus droit de cité dans ses pages, et ce où que ce soit dans le monde, déclarant vouloir « rejeter la cruauté envers les animaux ». Une décision majeure dans le milieu de la mode vu la place centrale de la marque dans l’Hexagone comme dans le monde. Nous avions, aux côtés de nos partenaires de la Fur Free Alliance, coalition internationale dont nous sommes les représentants français, salué cette manifestation d’un changement culturel profond qui accompagnait les réformes sociétales sur le sujet. Cela n’a pas plu à la Fédération française des métiers de la fourrure, qui s’était déjà opposée de nombreuses fois à nos publications d’enquêtes. Cherchant à piétiner la liberté d’expression, et tout particulièrement celle de la presse, le lobby des fourreurs français a assigné ELLE INTERNATIONAL pour dénigrement…

Des pratiques incompatibles avec le bien-être animal

Non content de s’attaquer à la liberté de la presse en tentant de museler la marque ELLE, il nie aussi l’évidence. Nos investigations ont pourtant documenté les blessures et infections, le cannibalisme et l’agonie des visons dus aux conditions de leur détention, le manque d’hygiène, les conséquences délétères pour la biodiversité et l’impact désastreux en matière de pollution des sols des fermes à fourrure en France. Ne parlons même pas des méthodes d’abattage, si barbares, par gazage ou électrocution montrées par nos partenaires. Parler de cruauté ne relève que du bon sens le plus élémentaire.

Deux ans après le vote de la loi interdisant les élevages en France, d’ailleurs, la Fashion Week de Paris n’a toujours pas pris une position aussi claire que celle du magazine… Nous continuerons à soutenir les marques qui s’engagent pour une mode éthique et à nous battre pour interdire la production, l’importation et la commercialisation de fourrure dans toute l’Union européenne : les citoyens sont à nos côtés, jamais nous n’abandonnerons.

Pour les visons, renards, chiens viverrins et autres victimes de la mode, nous intervenons volontairement à l’audience du 28 février 2024 à 13h30 aux côtés de la marque ELLE INTERNATIONAL, indûment attaquée pour avoir simplement dit la vérité et fait usage d’un droit définissant les pays démocratiques.

Plan Loup 2024-2029 : une volonté gouvernementale ouvertement anti-loups, action nationale de One Voice

Plan Loup 2024-2029 : une volonté gouvernementale ouvertement anti-loups, action nationale de One Voice

Plan Loup 2024-2029 : une volonté gouvernementale ouvertement anti-loups, action nationale de One Voice
23.02.2024
Plan Loup 2024-2029 : une volonté gouvernementale ouvertement anti-loups, action nationale de One Voice
Faune sauvage

Les grands axes du Plan national d’actions 2024-2029 relatif aux loups et aux activités d’élevage (ou « Plan Loup ») ont été présentés ce mercredi 21 février. Une nouvelle fois, le gouvernement a choisi de se ranger du côté des lobbies agricoles intensifs. Face à cette extermination programmée, nous nous mobilisons pour faire entendre leur voix. Le premier weekend de mars, nous serons présents dans une vingtaine de villes partout en France pour les défendre et tenter d’endiguer leur massacre annoncé.

Ce nouveau plan, décrit comme « soucieux de la préservation de l’élevage extensif et pastoral », oublie totalement son objectif, qui est pourtant censé être la préservation des espèces !

En 2024, 209 loups pourront être tués en toute légalité – peut-être plus encore si le plafond est revu à la hausse, comme c’est presque systématiquement le cas. À Lyon, nos militants rendront hommage aux 207 abattus au cours de l’année 2023. À Draguignan, nous serons présents devant la préfecture pour sensibiliser la population au sort de ces animaux.

Les tirs létaux (définitifs et inefficaces) facilités

Après les prises de position inquiétantes de la présidente de la Commission européenne en septembre dernier, les abattages auxquels nous nous opposons depuis le début sont facilités dans ce nouveau plan de la honte ! L’obligation d’éclairer un loup avant de tirer a été supprimée ; le nombre de tireurs augmente, passant d’un à trois pour les tirs de défense simple ; et le recours aux lunettes à visée thermique est généralisé pour les louvetiers. L’objectif est clair : que les loups aient encore moins de possibilités de fuite, encore moins de chances de s’en sortir.

L’utilité des tirs n’est jamais remise en cause. Pourtant, le Plan Loup 2018-2023 mettait déjà en doute l’efficacité de ce dispositif morbide.[1] Des études scientifiques suggèrent que ces tirs peuvent même avoir des effets contraires à ceux escomptés : si les loups cessent parfois de se nourrir dans un même secteur à la suite de l’abattage d’un membre de leur famille, ils vont en réalité se déplacer de quelques kilomètres, ne réglant en rien ce que les éleveurs leur reprochent.

Les mesures de protection, seule arme efficace…

… à condition que des formations et des contrôles soient déployés dans les exploitations. Par définition, les tirs doivent rester exceptionnels, puisque dérogatoires à la protection des loups. Pourtant, les arrêtés préfectoraux sont des copier-coller les uns des autres, et leurs justifications vagues et stéréotypées. Lorsqu’elles sont correctement mises en œuvre, avec un accompagnement adéquat, ces mesures permettent de garder efficacement les troupeaux.

L’État refuse de protéger les animaux élevés et opte pour des massacres

Dans ce nouveau plan, tout est fait pour plaire aux agriculteurs intensifs, le barème d’indemnisation étant revu à la hausse ; alors même que certains cheptels ne sont pas protégés ! Depuis plusieurs mois, nous nous mobilisons pour que l’État reconnaisse que les vaches et les chevaux doivent l’êtreEn 2023, nous avons engagé une procédure devant le Conseil d’État pour contrer ce non-sens.

Autant d’arguments qui ont poussé le Conseil national de la protection de la nature à se ranger de notre côté, celui des loups, lorsqu’il a été consulté pour le projet 2024-2029.

En finir avec l’hypocrisie

N’oublions pas que ces mêmes éleveurs qui pleurent le sort de leurs brebis ne font plus preuve des mêmes états d’âme lorsqu’il s’agit de les envoyer à l’abattoir, parfois par bateaux voyageant des semaines durant dans des conditions abominables. Les pertes dues aux loups ne constituent qu’une infime part (0,15 %) du cheptel ovin (brebis et agneaux). La part des maladies, accidents de transport, chutes, etc. est dix fois supérieure.

Même si le jeu est déséquilibré et les victoires difficiles à obtenir, nous continuerons à demander respect et protection pour les loups. Il est grand temps de sortir de l’imaginaire anxiogène véhiculé sur ces animaux depuis l’enfance. Dans ce combat contre les superstitions et cet acharnement contre la biodiversité et la Nature, nous avons besoin de votre soutien. Signez notre pétition et rejoignez nous les 02 et 03 mars* lors de nos actions en faveur des loups dans toute la France : Aix en Provence (13), Amiens (80), Bar le Duc (55), Bordeaux (33), Briançon (05), Brive-la-Gaillarde (19), Château Arnoux Saint Auban (04), Draguignan (06), Falaise (14), Gap (05), La Rochelle (17), Lille (59), Limoges (87), Lyon (69), Marseille (13), Metz (57), Nantes (44), Paris (75), Strasbourg (67), Troyes (10).

* Attention, vérifiez la date, le lieu et l’heure avant de venir : certains événements auront lieu en février, ou pourraient être amenés à changer en fonction des aléas. En cas d’absence de lien vers un événement dans une ville en particulier, référez-vous à l’événement national.

[1] Plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage, page 12 : « Concernant l’effet de ces tirs sur la prédation : sans métrique spatiale et temporelle adaptée, il est difficile de mettre en évidence une tendance générale sur l’évolution des dommages selon le niveau de prélèvement. »

Mise à jour du 26 février: précision apportée sur le 0,15% qui concerne le cheptel ovin français.

Inouk, 25 ans de captivité : rassemblement de One Voice devant Marineland ce 25 février

Inouk, 25 ans de captivité : rassemblement de One Voice devant Marineland ce 25 février

Inouk, 25 ans de captivité : rassemblement de One Voice devant Marineland ce 25 février
23.02.2024
Antibes
Inouk, 25 ans de captivité : rassemblement de One Voice devant Marineland ce 25 février
Delphinariums

Alors que l’établissement a rouvert ses portes et qu’Inouk, Wikie et Keijo sont invisibles aux yeux du public dans le bassin des orques, One Voice a décidé d’honorer les 25 années de ce jeune mâle qui a pourtant tout d’un vieillard. Les militants de l’antenne locale de l’association seront donc devant le parc à Antibes dimanche 25 février 2024 à 11 h pour un rassemblement silencieux et respectueux.

À ce jour, les orques du delphinarium azuréen n’ont pas été envoyées comme le souhaitait Marineland dans un delphinarium japonais. Le ministère de l’Écologie envisage les solutions de sanctuaires marins, pendant un temps suspendu permis par l’interdiction faite au parc de déplacer la famille de cétacés tant que l’expertise indépendante que nous avons obtenue n’est pas arrivée à son terme. Leur avenir est incertain.

Inouk, sa sœur Wikie et son neveu Keijo sont nés dans un bassin. Ils ont donc subi la captivité et ses conséquences dévastatrices sur leur santé leur vie durant. One Voice, tout comme son partenaire d’outre-Atlantique, souhaite ouvrir un dialogue avec le parc afin d’offrir d’autres perspectives qu’une mort certaine et une exploitation sans fin à la seule famille d’orques captives au monde. N’attendons pas d’autres morts. Moana n’avait que douze ans… Et avant lui, il y en avait déjà eu tant !

Un sanctuaire marin pourrait les accueillir, si la volonté politique et la coopération de Parques Reunidos étaient acquises. Nous voulons croire qu’il est possible de trouver une solution par le haut, et faisons tout pour qu’elle advienne. Signez et partagez la pétition demandant un sanctuaire pour les orques françaises.

Maires: pour les animaux et l’environnement, interdisez la chasse!

Maires: pour les animaux et l’environnement, interdisez la chasse!

Maires: pour les animaux et l’environnement, interdisez la chasse!
22.02.2024
Maires: pour les animaux et l’environnement, interdisez la chasse!
Chasse

Chaque année, la chasse tue des dizaines de millions d’animaux. Des faisans d’élevage relâchés pour être mieux massacrés aux blaireaux, pourchassés jusque dans leurs terriers, en passant par les renards et les oiseaux, ce loisir propage la souffrance dans nos forêts. Au-delà de ces vies volées, il constitue un danger mortel pour l’environnement : près de 8000 tonnes de plomb sont abandonnées tous les ans, sans compter les millions de douilles de plastique et de métal. Parce qu’il est urgent d’agir à tous les niveaux, One Voice met à disposition des maires un projet d’arrêté municipal « clé en main » pour mettre un terme à ce véritable saccage de la nature.

Animaux empoisonnés, nature souillée: le vrai bilan de la chasse

Il y a les dizaines de millions d’individus que les chasseurs prennent plaisir à tuer chaque année. Il y a tous ceux – espèces protégées comprises – qui sont seulement blessés et survivent le corps criblé de plomb. Ce métal, encore massivement utilisé, est un danger mortel: il pollue les cours d’eau et les sous-sols et, lorsqu’il est ingéré par des mammifères ou des oiseaux, il est à l’origine de multiples maladies, comme le saturnisme. S’ils n’en meurent pas rapidement, ils contamineront à leur tour d’autres animaux.

Alors que le plomb n’est aujourd’hui interdit qu’à proximité immédiate des zones humides et qu’il est toujours régulièrement utilisé lors de manifestations de ball-trap, il est grand temps d’aller plus loin: avec le Bureau européen de l’environnement, One Voice milite pour un renforcement de ces interdictions. Il en va de la survie des poissons, des oiseaux et de tous ceux qui payent le prix fort pour qu’une poignée d’individus puisse pratiquer ce loisir mortifère.

Tout promeneur le sait: au-delà du plomb, les sols de nos forêts sont jonchés de douilles usagées, mélange de plastique et de métal. Cette pollution est largement passée sous silence et pourtant, il existe des voies d’action!

Maires: vous pouvez agir!

Les élus locaux sont souvent démunis face au saccage de l’environnement dans leur commune. En matière de chasse, les préfets sont tout-puissants, et on comprend pourquoi lorsqu’on constate à quel point leurs décisions ont trop souvent pour seul objectif de satisfaire les demandes de ce lobby – au point qu’ils s’emmêlent parfois les pinceaux.

Pour autant, les maires ne sont pas condamnés à l’impuissance. Ces derniers disposent de prérogatives importantes en matière de déchets. Et qu’est-ce que la chasse, sinon une activité qui vise non seulement à tuer des êtres vivants, mais également à disperser des tonnes de déchets dans la nature à l’aide de fusils, en toute impunité?

Parce qu’il y a urgence, nous appelons donc les maires à adopter le projet d’arrêté pour limiter drastiquement l’exercice de cette pratique et agir pour la protection de l’environnement. Pour nous soutenir dans cette démarche, vous aussi, transmettez ce projet d’arrêté à votre maire! Et pour porter toujours plus haut la voix des animaux, signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse!