One Voice au conseil d’état face aux delphinariums, pour défendre les dauphins et orques en captivité

One Voice au conseil d’état face aux delphinariums, pour défendre les dauphins et orques en captivité

One Voice au conseil d’état face aux delphinariums, pour défendre les dauphins et orques en captivité
11.01.2018
One Voice au conseil d’état face aux delphinariums, pour défendre les dauphins et orques en captivité
Exploitation pour le spectacle

Les parcs ont attaqué l’arrêté ministériel du 3 mai 2017 dit “arrêté delphinariums” qui statuait sur la fin de la reproduction et de la captivité des cétacés à terme, et l’amélioration des conditions de vie des orques et dauphins détenus dans des bassins chlorés et trop petits pour eux. Vendredi 12 janvier 2018 à 14h, le Conseil d’Etat entendra les associations de défense des animaux, le ministère de l’environnement, et les parcs sur ces questions.

Les delphinariums ont attaqué par un recours en annulation, l’arrêté du 3 mai 20171 de la ministre de l’environnement de l’époque, Ségolène Royal, prononçant l’interdiction de détention de tout nouveau spécimen de cétacés dans les bassins français et instituant de nouvelles normes pour détenir les animaux restants, dont l’interdiction de recourir au chlore.

Muriel Arnal, présidente de One Voice, soutient totalement le texte d’origine :

“L’arrêté ministériel du 3 mai dernier fait primer la dignité d’êtres sensibles dotés de cultures et de langages, sur les intérêts économiques. Il doit absolument être maintenu. En mettant un terme aux déchirements familiaux et aux deuils liés aux programmes de reproduction, ce texte va améliorer les conditions de vie des dauphins et des orques. Et ceux-ci seront les derniers détenus en France ainsi privés de liberté et de leurs droits fondamentaux. L’éthique, le bon sens et l’humanité doivent ici continuer à prévaloir sur la logique commerciale.”

Une procédure en référé suspension avait été parallèlement engagée par les parcs, et avait abouti en juillet 20172  à la suspension partielle de l’arrêté en ce qui concerne l’interdiction du chlore. Toutefois le juge des référés avait maintenu l’interdiction de reproduction des orques et des dauphins.

A présent c’est au tour du bureau de jugement du Conseil d’État de se prononcer sur la légalité de cet arrêté. Une audience se tiendra donc le 12 Janvier prochain pour recueillir les observations des avocats au Conseil d’Etat représentant les parties: les parcs et le Ministère, et des associations dont One Voice (représentant en France la coalition Dolphinaria-Free Europe), intervenues volontairement à la procédure. One Voice a déposé un mémoire de plus de 50 pages qui expose pour quelles raisons cet arrêté doit être maintenu accompagné de 46 pièces dont des attestations émanant de différents spécialistes en mammifères marins.

Le Conseil d’Etat devrait rendre sa décision début février.

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Chasse à courre: terreur dans nos campagnes

Chasse à courre: terreur dans nos campagnes

Chasse à courre: terreur dans nos campagnes
04.01.2018
Chasse à courre: terreur dans nos campagnes
Animaux sauvages

​Les enquêteurs de One Voice ont infiltré le milieu de la chasse à courre. Leurs images illustrent la terreur et la barbarie qui s’emparent de nos campagnes au cours de ces traques sans merci. Soutenez la proposition de loi visant à l’interdire en diffusant nos images!

Un jour de chasse à courre

Cela aurait pu être un jour comme les autres, une rencontre furtive au détour d’un chemin avec un cerf majestueux ou un chevreuil timide. Cela aurait pu être un moment d’exception. Mais ce jour là, ce sont les hurlements des humains et des chiens qui donnent le ton, qui envahissent la forêt. Le cerf traqué bondi, la terreur dans les yeux, il court pour sauver sa vie. Derrière lui, une meute et des cavaliers le poursuivent dans une chasse à courre sans répit. Désespéré, il se jette à l’eau. Il sera rattrapé et mis à mort avant d’être dévoré.

La réalité de la chasse à courre

La chasse à courre est particulièrement cruelle. Les images de notre enquête doivent être vues par le plus grand nombre. La réalité de ce qui est un loisir pour certain n’est que terreur à la fois pour l’animal poursuivi, mais aussi pour tous les animaux de la forêt qui se terrent, paniqués par la meute et les cris de l’équipage. Les riverains aussi en subissent les conséquences. L’actualité s’en fait régulièrement témoin.

Une loi pour l’interdiction de la chasse à courre

Une loi proposée le 22 novembre dernier par 14 sénateurs rendrait la chasse à courre illégale à compter du 1er juin 2018, avec une peine de 15000 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement pour les contrevenants. Mais le processus de validation est long. Pour soutenir cette demande, aidez-nous à diffuser les images de notre enquête au plus grand nombre. Il faut mettre un terme à cette pratique barbare!

Pour Maya, la préfète a répondu (en grande partie) à nos demandes

Pour Maya, la préfète a répondu (en grande partie) à nos demandes

Pour Maya, la préfète a répondu (en grande partie) à nos demandes
02.01.2018
Lot-et-Garonne
Pour Maya, la préfète a répondu (en grande partie) à nos demandes
Animaux sauvages

Fin novembre, nous avons invité le cirque et leur avocat vers une autre voie de sortie en proposant de leur acheter Maya, pour la sauver d’une autre manière que par le juridique.

Aucune réponse en retour à part peut-être des menaces de procès. Le cirque ne cherche pas à l’évidence le bien-être de l’éléphante! On aurait loué sa générosité, mais non, ils semblent être prêts à tout bonnement la laisser mourir à petit feu…

Nous avons reçu dans la foulée, “l’assignation en référé d’urgence” exigeant le retrait de toute communication prenant la défense de Maya sur nos médias en ligne, papier, etc., et des excuses!

Dans le même temps, la préfète du Lot-et-Garonne recevait les avis des multiples experts internationaux que nous avions récemment tout fait pour réunir, ainsi que les deux lettres des institutions qui font autorité pour les vétérinaires français; et elle a entendu l’opinion publique s’exprimer à travers notre mobilisation de chaque instant (les rassemblements, les signatures de la pétition #JusticePourMaya, et plus généralement par votre présence sur les réseaux sociaux à nos côtés). L’action parallèle de ces deux composantes a probablement joué un rôle majeur dans la prise de décision de la préfète d’ordonner une nouvelle inspection vétérinaire.

Nous lui avions écrit pour lui demander de prendre en compte certains aspects pour cette inspection, et par la réponse qu’elle nous a faite, il semblerait que nous ayons été entendus!

Compte tenu de la situation juridique, il nous est, hélas, impossible d’en dire plus.
Même si notre frustration et notre impatience à tous sont fortes, et que Maya n’est pas encore libre, nous obtenons là une belle avancée!

Indignation: un cirque exhibe un bébé tigre à la sortie d’une école

Indignation: un cirque exhibe un bébé tigre à la sortie d’une école

Indignation: un cirque exhibe un bébé tigre à la sortie d’une école
29.12.2017
Hérault
Indignation : un cirque exhibe un bébé tigre à la sortie d’une école
Cirques

A Sète, en début octobre dernier, un cirque présente à la sortie d’une école un bébé tigre; un moyen de faire la promotion du spectacle. Il est bien difficile aux jeunes enfants de résister à un fauve mignon comme une peluche et semble-t-il aussi inoffensif qu’un chaton… Faut-il vraiment s’indigner de ce genre de pratique? One Voice répond oui et interpelle le préfet de l’Hérault! Explications.

La période de sevrage d’un tigre, vous connaissez?

Dans son habitat naturel, une tigresse cache ses petits durant les quinze premiers jours jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de voir et d’entendre. Il faut ensuite aux nouveaux venus une centaine de jours pour atteindre la fin de la période de sevrage. En aucun cas, ils ne doivent être séparés de leur mère. Malheureusement au vu des photos circulant sur les réseaux sociaux, le bébé présenté au public à la sortie des classes, était loin d’avoir atteint cette période de développement. Et quand bien même, un jeune tigre n’est pas une attraction et n’a pas sa place dans une rue!

Arraché à sa mère, l’état de santé du bébé est de fait remis en question. Notre inquiétude est grande, sachant que plusieurs naissances ont été enregistrées sans pour autant qu’on connaisse le sort des nouveau-nés… Nous réclamons une transparence de la part du cirque via un droit d’accès au registre des entrées et sorties des lions et tigres.

Le préfet de l’Hérault interpellé par One Voice

En plus d’une copie du registre, nous interpellons le préfet de l’Hérault pour qu’il suspende le certificat de capacité du cirque. Ce document est donné notamment aux propriétaires de cirque pour «l’élevage d’animaux d’espèces non domestiques autres que le gibier». Il peut être retiré lorsque le bien-être de l’animal en question n’est pas assuré. Impossible d’affirmer, en connaissant les besoins d’un bébé tigre, que les circassiens garantissent la bonne santé du fauve.

Les bébés tigres: un moyen de promotion pour les cirques

Appâter les enfants pour qu’ils poussent leurs parents à se rendre à un spectacle : autant dire que la technique de marketing est bien connue et que les circassiens la maitrisent plutôt bien!

Après une telle exhibition, comment refuser à son enfant une sortie où il aura l’assurance de voir un animal aussi mignon qu’un bébé tigre ? Nous allons tenter de vous aider. Même si le rapprochement entre un chaton et un bébé tigre peut être rapidement fait, rappelons d’abord que ce dernier ne ronronne pas mais rugit. Ensuite, un tigre né en captivité ou non reste et restera un animal sauvage. Dès les premiers mois d’existence, ce dernier montre des comportements de prédateurs.

Une étude a été réalisée sur 12 tigres nés captifs, de plus de deux ans. Relâchés dans leur habitat naturel, la plupart d’entre eux ont été capables de chasser l’antilope. Leur instinct de chasse est intact alors qu’ils n’avaient connu que la vie captive… Est-il vraiment nécessaire d’entretenir l’imaginaire des enfants qui assimilent les animaux sauvages à des peluches ou à leurs compagnons du quotidien chiens ou chats? Nous ne le pensons pas, surtout quand nous connaissons les conditions de vie de ces pauvres animaux… Et ce n’est certes pas ainsi que l’on enseigne aux enfants le respect des espèces sauvages.

Le combat de One Voice: des cirques sans animaux

Le jeune tigre n’est malheureusement pas la seule victime de ce cirque: Jumbo, l’hippopotame vit dans une situation déplorable. Ses besoins biologiques et physiologiques ne sont en rien respectés.

Refusons ensemble de participer à la maltraitance d’animaux, exploités pour le divertissement des humains. Continuez à signer la pétition pour qu’il n’y ait plus d’animaux exploités dans les cirques!

Nouveau scandale à la Réunion : bientôt les chiens errants tués au fusil !

Nouveau scandale à la Réunion : bientôt les chiens errants tués au fusil !

Nouveau scandale à la Réunion : bientôt les chiens errants tués au fusil !
19.12.2017
La Réunion
Nouveau scandale à la Réunion : bientôt les chiens errants tués au fusil !
Animaux familiers

Errance : sur l’île de la Réunion, un nouvel arrêté autoriserait bientôt le tir à vue sur les chiens errants. One Voice fera tout pour empêcher ce cauchemar.

Sur l’île de la Réunion, un nouvel arrêté autoriserait bientôt le tir à vue des chiens errants. Cruelle et bien curieuse façon de tenter de régler le problème de l’errance ! Pire, une telle décision pourrait ensuite se répercuter dans les autres départements français, transformant en cibles nos compagnons chiens et chats. One Voice fera tout pour empêcher ce cauchemar.

Les chiens errants, nouvelles victimes

Après l’autorisation de l’empoisonnement et du piégeage des chats errants, c’est maintenant les chiens qui sont dans le collimateur des autorités de l’île de la Réunion. C’est ce dont le CRAPA, une association locale, nous a alertés. Dans un communiqué du 11 décembre, André Thien Ah Koon, président de la Communauté d’Agglomération du Sud, a annoncé qu’à sa demande, le préfet de l’île travaillait à la création d’une louveterie, qui devrait être opérationnelle au cours du premier semestre 2018. Autrement dit, les chiens pourront être tués par tir au fusil !

Le problème chien

À l’origine de cette décision invraisemblable, des attaques de chiens errants sur les troupeaux qui mettent les éleveurs en colère. Car, sur l’île, de nombreux chiens sont livrés à eux-mêmes. Une majorité des chiens dits errants ont en réalité une famille. Non stérilisés, ils se multiplient et forment des meutes dont le danger potentiel est avéré. Pourtant, des abattages massifs ne sont pas la solution. Non seulement leur cruauté est inacceptable d’un point de vue éthique, mais ils ne régleront pas le problème. Pire, ils en créeront d’autres, ouvrant la porte à des abattages sauvages par les particuliers, mais aussi à l’extension de telles mesures aux chats errants… et pas seulement sur cette île !

Une seule solution éthique et efficace contre l’errance

Pour les chiens déjà délaissés ou abandonnés, le massacre annoncé est une double peine. Au lieu de les aider, on va les persécuter ! Est-ce une façon d’envisager de gérer l’errance ? Et a fortiori quand on sait que les études scientifiques ne manquent pas, qui prouvent l’inefficacité des abattages dans la gestion des surpopulations des chiens et des chats ? Il existe une seule solution à la fois éthique et efficace : la stérilisation, qui doit être rendue obligatoire, et pas seulement à la Réunion ! Il est temps que nous soyons entendus ! Temps aussi de mettre un terme à des pseudo-solutions cruelles, qui n’ont pour but que d’apaiser la colère de certains au mépris de la souffrance des animaux pris pour exutoires. Les chiens et les chats errants ont besoin d’être sauvés, pas massacrés !

One Voice a d’ores et déjà écrit au préfet. Si l’arrêté est confirmé, nous l’attaquerons en justice. Nous prévoyons également de rencontrer la ministre de l’Outre-mer.

Et pour une réelle protection de nos compagnons chiens et chats, signez et diffusez la pétition : Chiens et chats : notre famille.

Le cirque détenant Maya nous attaque en justice!

Le cirque détenant Maya nous attaque en justice!

Le cirque détenant Maya nous attaque en justice!
18.12.2017
Le cirque détenant Maya nous attaque en justice!
Cirques

Le cirque et son avocat veulent nous interdire de parler et d’agir pour Maya, leur souhait: nous réduire au silence. Nous ne laisserons pas Maya à son triste sort d’éléphant captif. Pas plus que nous n’abandonnerons le combat pour des cirques sans animaux.

Pour le cirque et son avocat, Maya est “en parfaite santé”. Ils exigent que nous retirions la pétition signée par plus de 104 000 personnes pour obtenir #JusticePourMaya, ainsi que tous les articles, tweets et publications Facebook de nos sites et pages. Nous ne pourrions plus utiliser de photo de Maya, ni de tract, ni de panneaux parlant d’elle ou avec sa photo. Ils refusent que nous puissions faire des manifestations ou des rassemblements pour elle.

En résumé, le cirque exige que nous arrêtions purement et simplement de défendre les animaux, Maya en particulier, et que l’on s’en excuse publiquement dans les journaux et sur notre site!

Ils veulent pouvoir continuer et finir d’exploiter Maya, jusqu’à ce que mort s’ensuive, si possible loin des regards!

Leur choix de mots serait au demeurant fort amusant, s’ils ne concernaient pas Maya qui souffre terriblement. Nous leur créons “un trouble anormal de jouissance”, c’est-à-dire qu’ils exploitent l’image et la vie elle-même de leurs animaux pour gagner la leur, quels que soient leur état et les signes extérieurs de leur mal-être, et si l’on cherche à les défendre, halte-là!

Pourtant, Maya est exploitée depuis plus de 40 ans, ballotée de la piste au camion remorque, entre ankus et chaine au pied. Maya a mal.

Ils gagnent littéralement leur vie de cela, et ils osent dire que nous menons une “campagne de dénigrement” à leur encontre, alors qu’ils nient les besoins les plus élémentaires de cette éléphante!? Elle a besoin de se retrouver dans un sanctuaire, et non, ce n’est pas une “demande fantaisiste” que nous ferions à la légère.

Sa posture est déformée, son corps est décharné. Oui, Maya meurt sous nos yeux, oui, nous la défendons et nous continuerons à la défendre, elle et tous les animaux captifs de l’industrie de spectacle, contre ses propriétaires humains qui la chosifient et nient ses conditions de vie absolument indignes.

Dans le combat de One Voice pour Maya, des alliés sont à nos côtés : scientifiques, philosophes, entrepreneurs, personnalités médiatiques, mais par dessus tout : VOUS!

Nous irons jusqu’au bout, le cirque réduit les animaux au silence, leurs défenseurs ne laisseront pas faire!