L’éco-volontariat détourné au profit de la chasse au trophée des fauves

L’éco-volontariat détourné au profit de la chasse au trophée des fauves

L’éco-volontariat détourné au profit de la chasse au trophée des fauves
02.02.2018
Afrique du Sud
L’éco-volontariat détourné au profit de la chasse au trophée des fauves
Animaux sauvages

Vouloir agir pour ne pas vivre dans un monde sans lions? L’action est louable. Opter pour l’éco-volontariat au sein de fermes, nourrir et câliner des animaux sauvages en pensant contribuer à la protection des fauves? One Voice a enquêté sur le sujet et se permet d’en douter. L’association vous montre comment une bonne intention peut ainsi être détournée et utilisée au profit de business lucratifs et horrifiants: le développement de fermes d’animaux sauvages et la chasse au trophée en Afrique du Sud.

Faire de l’éco-volontariat: la belle promesse des fermes d’animaux sauvages

D’après un article de The Guardian, 160 fermes d’animaux sauvages sont répertoriées en Afrique du Sud et invitent moyennant de l’argent et en toute légalité, les amoureux de fauves à contribuer à la protection de ces animaux sauvages et à la préservation de la diversité génétique. Leurs missions? Nourrir et câliner les lionceaux ou autres bébés fauves dont les mères ne sont plus en mesure de le faire, par manque de lait. Les visiteurs sont donc invités à alimenter les nouveau-nés à la main, à les cajoler avec pourquoi pas, la possibilité d’immortaliser le moment par un photographe professionnel. Des promenades sont organisées en compagnie des grands félins âgés de 5 à 6 ans, réintroduits au sein d’une réserve. Le programme semble alléchant et tout laisse à penser que les fauves sont les rois de la savane. Pourtant la réalité en est toute autre!

L’envers du décor: des traitements et conditions de vie cruels pour les fauves

One Voice mène au quotidien une lutte non violente pour les droits des animaux et le respect de toute vie, c’est pourquoi l’association a enquêté en 2015 au sein de ces structures et ne tire qu’un triste constat, partagé par d’autres associations.

Une heure après avoir mis bas, la mère est séparée de ses petits. Les employés des fermes sont parfois contraints d’effrayer les lionnes en sonnant le cor pour récupérer les bébés. Conséquence de cet acte cruel, les nouveau-nés manquent le colostrum – premier lait sécrété par la mère après l’accouchement et deviennent plus vulnérables face aux maladies. Les mères, pour la plupart capables d’allaiter cherchent leurs petits pendant des heures. Pour combler le manque, elles retournent rapidement dans un processus de reproduction. L’avantage de cette pratique est d’inciter les lionnes à redevenir fertiles le plus vite possible et ainsi entretenir le business des fermes.

Livrés aux visiteurs des fermes, les petits se retrouvent dans des cages, stressés par un contact permanent avec les volontaires. Mais pour ne vendre qu’une interaction magique avec le public et cacher le mal-être des nouveau-nés, les employés usent de plusieurs pratiques abjectes envers les bébés fauves. Ils leurs soufflent sur le visage pour les empêcher de crier, les lancent en l’air pour les étourdir ou les droguent tout bonnement afin qu’ils ne fassent pas d’allers-retours dans la cage; un comportement typique d’animal stressé.

Les réserves, quant à elles, ne sont que des lieux clos de petites tailles où les animaux restent assommés de drogues pour les promenades avec les bénévoles. Soyons clairs, après avoir passés les premières années de leur vie à être câlinés et au contact des hommes, il est évident que le retour à la vie sauvage est impossible. Pourtant, pour justifier l’existence de ces fermes, le contraire y est affirmé.

Les fermes: un réservoir de fauves pour les chasses au trophée

Si le business des fermes rapporte et pourrait se suffire à lui-même, son maintien est un véritable enjeu pour le développement de la chasse au trophée: les structures constituent un vivier continuel de fauves prêts à être abattus. Les grands félins sont emmenés quelques jours avant la chasse dans un espace clos duquel ils ne peuvent s’échapper. Cette pratique plus connue sous le nom de “canned hunting” signe inévitablement l’arrêt de mort de l’animal. En 2006, 1 830 trophées ont été exportés d’Afrique du Sud, 4 062 en 2016 dont la majeure partie provient de lieux de captativité.

Il est temps de boycotter ce type de structures et de s’orienter vers de l’éco-volontariat éthique et utile aux animaux. Après l’enquête réalisée par One Voice, Guidisto, un portail d’éco-volontariat a retiré toutes les missions proposant un contact direct avec les grands félins et oriente les internautes vers du volontariat offrant la possibilité d’observer les animaux dans leur milieu naturel, tout en participant à la protection de leur habitat.

Une expérimentation animale de plus: faire vapoter des souris et en sortir une fake news

Une expérimentation animale de plus: faire vapoter des souris et en sortir une fake news

Une expérimentation animale de plus: faire vapoter des souris et en sortir une fake news
01.02.2018
Etats-Unis
Une expérimentation animale de plus: faire vapoter des souris et en sortir une fake news
Expérimentation animale

Une récente étude américaine utilisant des souris pour évaluer les dangers de la cigarette électronique crée une nouvelle polémique scientifique autour de l’expérimentation animale.

Après le scandale des moteurs Diesel testés sur animaux, voici d’autres cobayes soumis à des vapeurs toxiques dans des recherches très controversées. De récents travaux menés aux Etats-Unis sur des souris et accréditant les dangers du vapotage ont vite fait s’élever des voix dans la communauté scientifique pour dénoncer des contre-vérités scientifiques, autres études sur rongeurs à l’appui!

Qui enfume qui ?

Les conclusions d’une équipe de l’Université de New York sont alarmistes: exposées 12 semaines durant à de très fortes doses de vapeurs d’e-cigarettes (l’équivalent en nicotine de dix ans de vapotage par un humain), des souris ont présenté un ADN altéré, au niveau des poumons, du cœur et de la vessie, et une réduction de protéines réparatrices dans les cellules de ces organes. Des résultats clairement orientés vers de possibles risques cancérigènes de la cigarette électronique chez l’humain.

On n’est pas dans la vérité scientifique, mais dans la manipulation” a réagi le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue. Selon lui, cette expérimentation n’est pas représentative de l’exposition humaine et extrapole de la souris à l’homme sans même comparer l’effet du vapotage à celui de la fumée du tabac.

Cela ne prouve en rien que le vapotage cause le cancer” a lui déclaré Peter Hajek, spécialiste anglais de la dépendance au tabac, pour qui cette étude relève du “fake news”… très toxique. Jacques Le Houzec, pharmacologue et tabacologue, rappelle aussi une étude similaire plus ancienne, qui contredit totalement celle-ci. Des rats exposés pendant 2 ans, 5 jours par semaine et 20 heures durant à des aérosols de nicotine concentrée n’ont pas développé de tumeurs, juste une perte de poids…

Ce débat pointe le buzz cherché par certaines publications scientifiques diffusant des nouvelles alarmistes à partir d’études ciblées, méritant d’autres travaux avant de conclure.

Pour One Voice, cette controverse entre chercheurs souligne surtout qu’il faut enfin mettre un terme à l’expérimentation animale. Il est plus que temps d’arrêter de se servir de la sempiternelle excuse de l’avancée pour les humains pour torturer et tuer des animaux tout ça pour présenter des résultats allant dans le sens des intérêts de telle ou telle industrie.

Derrière le Dieselgate, le scandale de l’expérimentation animale

Derrière le Dieselgate, le scandale de l’expérimentation animale

Derrière le Dieselgate, le scandale de l’expérimentation animale
29.01.2018
France
Derrière le Dieselgate, le scandale de l’expérimentation animale
Expérimentation animale

De 2009 à 2015, Volkswagen a prétendu avoir réduit la pollution émise par ses voitures. A l’occasion de l’enquête en cours, le monde entier découvre effaré les expériences faites sur les macaques pour tenter de démontrer qu’il n’y avait pas de danger pour l’humain.

Le lobby de l’expérimentation animale a toujours justifié son existence en se prétendant incontournable pour sauver des vies. Mais qu’en est-il en réalité? En 2014, juste avant que le scandale du dieselgate éclate, ils en étaient encore là: à enfermer des singes et à les exposer aux gaz et particules fines des pots d’échappements de voitures diesel et essence. Pourtant, on connaissait déjà parfaitement les effets et la dangerosité du diesel sur la nature et les êtres vivants. Sa propension à polluer n’était plus à démontrer.

Ces expériences étaient commandées par le constructeur automobile dans le but d’utiliser l’argument de « propreté » de ses moteurs, lui donnant une caution -soi-disant- « verte » et ce, grâce à l’expérimentation animale.

Des dessins animés pour les macaques

Les expérimentateurs savaient très bien qui étaient leurs cobayes, sinon pourquoi leur faire regarder des dessins animés? La réponse est évidente: pour que les primates restent calmes pendant le gazage puisqu’ils étaient conscients de ce qui leur arrivait. Les macaques sont en effet des êtres ayant conscience d’eux-mêmes et capables d’énormément d’empathie. Les industriels n’ont pourtant pas hésité à les condamner.

Le dieselgate porte préjudice non seulement aux singes-cobayes, aux humains et à la planète, mais aussi aux constructeurs automobiles qui tentent de rendre leurs véhicules moins polluants de manière éthique.

Ce scandale derrière le scandale est extrêmement préoccupant. Que l’industrie automobile investisse massivement dans la recherche et développement pour élaborer des véhicules de moins en moins polluants, tant mieux! Mais combien d’animaux risquent encore de souffrir dans cette course commerciale effrénée?

One Voice lance une pétition pour exiger de l’ensemble des constructeurs automobiles qu’ils ne sous-traitent plus aucune expérience sur des animaux. Ni pour tester les niveaux de pollution de leurs moteurs, ni pour justifier leurs avancées dans le cadre de leur développement! Forts de toutes les signatures, l’association demandera à chaque constructeur automobile un engagement ferme sur cette question.

Signez la pétition pour dire stop à l’expérimentation animale dans l’industrie automobile!

One Voice vient au secours de chats laissés à l’abandon

One Voice vient au secours de chats laissés à l’abandon

One Voice vient au secours de chats laissés à l’abandon
24.01.2018
Finistère
One Voice vient au secours de chats laissés à l’abandon
Animaux familiers

Le 11 et le 12 janvier 2018 à Quimperlé, la Cellule Zoé de One Voice a procédé au sauvetage de dix chats, livrés à eux-mêmes dans la maison abandonnée de sa propriétaire âgée, en raison de son hospitalisation de longue durée.

Le chat castré et identifié de cette humaine, survivait là depuis plusieurs semaines. D’autres chats avaient été abandonnés chez elle, probablement par des voisins, ce qui est puni par la loi. L’errance, la divagation et la non identification des chats ne menant qu’à une misère de ces animaux abandonnés. Dans la maison insalubre, les petits félins étaient enfermés au milieu des cadavres de leurs congénères en état de décomposition. Les déjections jonchaient le sol et les meubles, le désordre et l’odeur pestilentielle s’ajoutant au reste de la saleté.

Les huit chats sauvés le premier jour étaient très stressés après les semaines passées dans de telles conditions. Notre équipe les a aussitôt fait examiner par un vétérinaire attentif et respectueux de leur détresse. Tous ont fait l’objet de soins. Certains étaient déshydratés et présentaient des ulcères. L’un d’eux souffrait terriblement, de plusieurs tumeurs cancéreuses et a malheureusement dû être euthanasié.

Toute cette opération a été possible grâce à l’écoute de la Mairie de Quimperlé, enchantée de notre intervention, avec l’aide de “Chats sans toi”, “Cie Pays de Quimperlé”, et de la SPA de Vannes où des chats attendent à présent d’être adoptés.

En France, plus de 10 millions de chats sans abri souffrent et meurent à nos portes. One Voice est engagée dans ce combat pour eux, pour leur dignité.

One Voice combat pour les chiens au Congo

One Voice combat pour les chiens au Congo

One Voice combat pour les chiens au Congo
22.01.2018
Congo
One Voice combat pour les chiens au Congo
Animaux familiers

Des cas de rage et de parasitoses se sont déclarés autour du Parc National des Virunga, en République Démocratique du Congo. Les animaux de la région ont un besoin criant de notre aide. Le temps est compté: l’abattage des animaux est bien trop souvent la seule porte de sortie envisagée par les autorités.

La situation socio-économique des communautés locales et l’équilibre des écosystèmes ont été les victimes collatérales mais bien réelles de décennies de conflits armés. Depuis les années 2000, nous travaillons avec Bantu Lukambo pour les animaux sur place. Lors de l’intensification du conflit armé, il avait dû se résoudre à se réfugier en Ouganda. Nous l’avions alors aidé à faire venir sa femme et leurs enfants, et à survivre. C’est un homme très engagé d’un courage exemplaire, avec qui nous avons noué des relations fortes, d’entraide et de combat. Il est à la fois notre ancrage et notre relai là-bas.

Les humains autour du Parc National des Virunga n’y survivent que grâce à la chasse, accompagnés de chiens, malades et contagieux. Dans de telles circonstances, les considérations sanitaires sont secondaires et tous payent au prix fort cette ignorance. One Voice, en partenariat avec Bantu agit concrètement pour aider humains comme animaux, à enrayer cette crise sanitaire qui s’ajoute à la crise politique et humanitaire préexistante.

L’une des conséquence de ces situations limites pour les populations, est que les chiens participant à ces chasses sont parfois blessés, ou contractent des parasitoses diverses (verminoses et dermatoses), suite à des piqures de tiques. Au moins trois chiens sur quatre en sont porteurs, et souffrent terriblement de ces affections non traitées. Les populations, ignorant les conséquences sanitaires qui en découleront, abandonnent souvent ou simplement laissent déambuler les chiens blessés ou malades, ce qui favorise leurs contagion et propagation aux personnes vulnérables avec lesquels ils sont en contact, mais aussi aux autres animaux tant familiers que sauvages aux alentours. Des cas de rage ont notamment été déclarés, ce qui signifie une mort assurée pour tous les êtres touchés.

One Voice soutient financièrement la campagne de vaccination antirabique dans la région autour du parc des Virunga menée par Bantu Lukambo au Congo (qui procède aussi à la stérilisation et castration des animaux errants), et a participé à l’achat de nombreux produits vétérinaires pour lutter contre les tiques et les plaies sur les animaux familiers.

Il est urgent d’agir très rapidement, pour éviter que les autorités décident, comme trop souvent dans le monde, d’abattre les animaux au lieu de les soigner!

Au bonheur des ours: le sanctuaire indien de One Voice

Au bonheur des ours: le sanctuaire indien de One Voice

Au bonheur des ours: le sanctuaire indien de One Voice
20.01.2018
Inde
Au bonheur des ours: le sanctuaire indien de One Voice
Animaux sauvages

Ils ont vécu le pire. Arrachés à leur mère, battus, le nez souvent transpercé d’une corde, ces ours étaient exploités pour la danse en Inde. Grâce au travail conjoint de One Voice et de Wildlife SOS, ils ont trouvé la paix au sein d’un sanctuaire. Dans un cadre de vie idyllique, ils ont enfin droit au respect.

Retour sur 7 ans de combat pour les ours lippus

C’était en 2009, au terme de sept années d’un travail acharné de One Voice, de Wildlife SOS et de la cellule anti-braconnage que les deux ONG ont créée ensemble, que la corde du dernier ours danseur en Inde était coupée. En tout, plus de 620 ours ont été sauvés et placés en sécurité au sein du sanctuaire d’Agra en Inde. Les montreurs d’ours kalandars qui les exploitaient ont pu intégrer le programme de réinsertion qui leur a été proposé en échange de leur reconversion. Une vraie chance pour cette communauté qui vivait dans la misère, et un immense soulagement pour les ours lippus qui survivaient dans les pires conditions qui soient.

Le sanctuaire d’Agra: pensé pour les ours

Le sanctuaire d’Agra n’est pas un zoo. Il n’est pas aménagé pour le bien-être des visiteurs mais pour le bonheur des ours, au cœur de toutes les préoccupations. Dans la plupart des zoos français, les enclos permettent de voir les animaux en toutes circonstances. Dans un espace souvent restreint et bétonné, les ours lippus n’ont nulle part où se soustraire à la vue du public. À Agra, c’est tout l’inverse. Les ours sont regroupés par âge, par sexe — pour éviter toute reproduction —, voire par affinités. Dans des tanières sombres, ils peuvent se cacher. Et les parcs des plus jeunes ours sont immenses! Tous disposent de hamacs, de structures en bois et d’enrichissements nombreux renouvelés chaque jour…

Protéger les ours lippus

De hauts murs empêchent les intrusions. Le braconnage est encore important et il est crucial de garantir la paix de ces ours qui ont déjà tant souffert. Partout des arbres et des buissons assurent des conditions de vie en semi-liberté proches de l’idéal. Et si les ours ne peuvent pas sortir, les animaux sauvages présents sur le site et alentour ne s’en privent pas. Singes, oiseaux, mais aussi cervidés, n’hésitent pas à venir côtoyer les ours… Seuls les plus anciens sont visibles du public, ceux qui dans un zoo seraient probablement cachés. Leur visage déformé par les cicatrices permet d’expliquer leur histoire et de sensibiliser à la protection des ours lippus, une espèce classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN.
Leur enclos est près de la clinique afin d’assurer les lourds soins et la surveillance qui leur sont nécessaires. Les plus jeunes ours, quant à eux, sont près d’une rivière. Leur enclos est si grand et densément aménagé qu’il est pratiquement impossible de les observer. Leur timidité, eux qui n’ont pas été imprégnés par l’humain, est ainsi respectée…

Vous pouvez nous aider à offrir à ces ours une retraite paisible en parrainant l’un d’entre eux! En choisissant Kamli, Jasmine ou Rocky, vous recevrez régulièrement des nouvelles et des photos et permettrez au sanctuaire d’Agra de continuer à garantir leur bonheur et leur sécurité.

Photos: Didier Pazery/One Voice

Russie: des ours pour entrainer des chiens à la chasse

Russie: des ours pour entrainer des chiens à la chasse

Russie: des ours pour entrainer des chiens à la chasse
18.01.2018
Russie
Russie: des ours pour entrainer des chiens à la chasse
Animaux sauvages

Nous avions enquêté au cœur de ces camps où les chasseurs entraînent leurs chiens en les lançant sur des animaux sauvages, notamment des ours enchaînés. Ces pratiques perdurent, et les législateurs russes refusent d’évoluer! Agissons contre cette barbarie!

Dans l’enceinte des camps d’entrainement des chiens de chasse, se déroule un drame abject, quotidien. Des ours, renards, martres, blaireaux sont capturés et jetés en pâture lors de concours, à des chiens laïkas, entrainés pour la chasse. Ces animaux vivent atrocités sur atrocités. Ils sont confinés dans des cages sans abri, à piétiner dans leurs déjections, nourris de morceaux de pain. Le calvaire leur est imposé des mois et des mois durant, des années, même, pour les plus résistants, et lorsqu’ils sont considérés comme trop usés, les chasseurs les tuent et les mangent.

Pendant les concours, les ours sont attachés par le cou, ils ne peuvent pas s’enfuir. Ils subissent les assauts répétés de plusieurs chiens les mordant sans répit. Plus le chien mord, plus il remporte de points. Le spectacle est glaçant. Les ours essayent de se défaire de leurs entraves, et lorsque trop affaiblis ils refusent de faire face aux chiens, les humains les tirent par le cou, ou avec un bâton, pour qu’ils se redressent.

Depuis notre enquête, nous avons demandé l’interdiction de ces activités barbares et d’un autre âge. La proposition de loi visant à bannir cette pratique épouvantable vient d’être rejetée par le Parlement russe. Les conservateurs du pays en font fièrement le symbole de la différence culturelle entre pays de l’occident et pays de l’est. Tout espoir n’est toutefois pas perdu: cette législation peut passer en force sous l’impulsion du chef d’Etat russe. Nous ne pouvons rester silencieux face à tant de barbarie!

Appuyons le travail des défenseurs des animaux en Russie en faisant caisse de résonance mondiale, signez la pétition: signez la pétition!

La Cellule Zoé mobilisée pour des oies battues, et en justice pour Copain le chat

La Cellule Zoé mobilisée pour des oies battues, et en justice pour Copain le chat

La Cellule Zoé mobilisée pour des oies battues, et en justice pour Copain le chat
16.01.2018
La Cellule Zoé mobilisée pour des oies battues, et en justice pour Copain le chat
Animaux familiers

Il est inadmissible que de paisibles animaux, qui ne demandaient rien à personne soient battus, mutilés, persécutés et tués par des humains violents! La Cellule Zoé de One Voice est là pour eux, évidemment, et ne laissera rien passer!

Les oies d’une dame se sont échappées pour aller gambader dans le jardin d’à côté. Sûrement l’herbe aura-t-elle eu l’air plus verte de ce côté-là. Le voisin s’en est alors pris à elles devant un témoin horrifié par la violence des coups portés qui ont couté la vie à l’une des oies. One Voice se portera partie civile pour actes de cruauté.

Dans l’Est de la France, la Cellule Zoé se mobilise aussi pour Copain, qui, en septembre a perdu la vie de deux balles de 9 mm juste avant de pouvoir rentrer chez lui! One Voice s’est constituée partie civile pour que le ou les coupables ne restent pas impunis.

Ce couple de Moselle, le cœur sur la main, avait recueilli Copain un chat errant, qui avait trouvé en leur chat Tigrou, un compagnon fidèle. Cela faisait trois ans que Copain faisait partie du foyer, membre à part entière de la famille.

Fin septembre 2017, leurs protecteurs sont en vacances et leurs chats pour quelques jours sous la surveillance de la voisine qui les connaît bien. Tigrou et Copain sortent faire leur ballade du soir dans le quartier comme à leur habitude. Plus tard la voisine appelle Copain qui n’est pas encore rentré. Elle entend deux coups de feu retentir, et se précipite dans la rue. Elle voit alors Copain surgir de nulle part et s’écrouler sur le bitume avant d’avoir pu atteindre la maison. Il décédera après quelques râles, son artère principale perforée par une balle de 9 mm comme le relèvera l’autopsie du vétérinaire.

Tigrou a perdu son ami, Copain a perdu la vie, parce que ce soir-là un humain avait envie de tuer. Ce crime ne peut rester impuni.

Simulacre de démocratie sur le Plan Loup!

Simulacre de démocratie sur le Plan Loup!

Simulacre de démocratie sur le Plan Loup!
15.01.2018
Simulacre de démocratie sur le Plan Loup!
Animaux sauvages

Chaque année, le ministère de l’Ecologie établit un quota de loups à tuer, c’est le Plan Loup. One Voice s’y oppose et réclame une interdiction pure et simple de l’abattage des loups. Ces animaux passionnants sont une richesse pour la biodiversité, ils ont toute leur place dans les montagnes et les forêts françaises.

Le 4 janvier 2018, nous avons été reçus au ministère de la Transition Ecologique et Solidaire pour parler du Plan Loup 2018-2023. Nous avons découvert avec stupéfaction qu’il était déjà rédigé et adopté, alors même que ni l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature ni les résultats de la consultation publique n’étaient encore rendus, et pour cause, la consultation n’avait même pas encore commencé! C’est un simulacre de démocratie qui se joue devant nous, et ce n’est malheureusement pas la première fois qu’une consultation publique est méprisée.

Comment un Plan censé prendre en compte l’avis des spécialistes et du public, peut-il être élaboré et adopté avant même les réunions de travail et les résultats de la consultation!? On est mis devant le fait accompli, et on nous dit qu’on va tout de même demander l’avis du public? De qui se moque-t-on? Plus que jamais, il va falloir répondre à cette consultation pour permettre que le texte soit modifié avant sa ratification finale.

Ces magnifiques animaux remplissent un rôle fondamental dans l’écosystème. Nous pourrions disserter sans fin sur la personnalité des loups, les différents rôles qu’ils remplissent dans la meute, que les anciens enseignent leurs connaissances aux jeunes, que les mères sont très aimantes, qu’ils se complètent les uns les autres… Nous pourrions ajouter que le caractère protégé de leur espèce devrait entrer en ligne de compte… Nous pourrions finir en disant que les loups représentent un atout pour le tourisme vert qui est trop peu mis en avant.
Le code rural reconnait lui-même que les “êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation.” – L.110-1 alinéa 1er. Mais tout cela serait purement argumentatif, et perdrait de vue le principal : les montagnes ne doivent pas être le théâtre de tueries, mais rester des zones de nature protégée, avec des animaux qui ont le droit d’y vivre en paix.

Pour One Voice, il est impératif de faire des études concernant l’impact de la pastoralité sur la biodiversité. En effet, rien ne dit que les activités agricoles sont un bien pour l’écologie de notre pays et plus largement de la planète, tout indique, en revanche le contraire: destruction de la faune et de la flore de la montagne, envoi des agneaux et des brebis à l’abattoir…

En bref, le seul point positif de notre réunion qui est à des années lumières du respect et de la protection dus aux loups, est que le nouveau texte ne permettra qu’aux éleveurs ayant effectué des aménagements de protection des troupeaux d’être indemnisés en cas d’attaques avérées, selon une conditionnalité graduée. Auparavant, rien n’était exigé.

La consultation est ouverte du 8 au 29 janvier 2018. Mobilisons-nous!