Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!

Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!

Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!
22.02.2018
France
Camouflet pour le cirque, la justice affirme notre droit à défendre Maya!
Exploitation pour le spectacle

La juge a pris le parti de la liberté d’expression pour la défense des animaux!

Le 13 février dernier, nous avons été mis en justice par le cirque qui détient et exploite Maya. Le cirque prônait la censure, en nous interdisant de la défendre, exigeant non seulement notre silence, mais nos excuses publiques.

Il était hors de question que nous arrêtions d’accomplir notre mission, à savoir tout mettre en œuvre pour défendre les animaux!

La justice nous a donné raison.

Pendant plusieurs semaines, Maya était introuvable, et nos courriers au cirque étaient restés sans réelle réponse. Ils ont laissé courir la rumeur qu’elle était morte, alors qu’eux seuls avaient la possibilité de dissiper le doute.

A l’audience, nous avons donc appris que Maya était vivante. L’inspection vétérinaire demandée par la préfète avait eu lieu la veille, et le cirque avait fait soigner son abcès à l’arrière-train quelques jours avant. Nous avons alerté sur cette grosseur dès le mois d’octobre!

Mais a priori, rien n’a été fait pour ses pieds, alors que sa posture nous montre de manière criante que c’est de là qu’elle souffre physiquement le plus! Elle ramasse ses pieds sous elle, pour compenser son poids de l’arrière vers l’avant, et tente de les soulager en les levant les uns après les autres.

Quand on sait que la grande majorité des problèmes de santé des éléphants viennent des pieds, on ne peut que s’inquiéter d’une telle méconnaissance. Toutes les éléphantes de ce cirque ont été filmées en train de piétiner leurs excréments, car elles étaient bloquées sur place, on a même filmé Maya en train de boire à même un tuyau d’arrosage au sol!

La stéréotypie de Maya est aussi très préoccupante, elle est liée à sa douleur, mais aussi à son impossibilité de marcher, besoin naturel impérieux pour les éléphants. Redisons-le, les éléphants sont faits pour la marche et une vie riche en groupe, or dans les cirques leur mobilité est on ne peut plus limitée et ce, toute l’année. A cela, il faut ajouter les perpétuels voyages en camion, sur des routes sinueuses qui sollicitent énormément les pieds et les pattes des éléphants.

Nous saurons prochainement si ce vétérinaire a pris en compte son bien-être dans sa globalité ou s’il ne s’est attaché qu’à l’aspect sanitaire, comme l’ont fait jusqu’à présent les vétérinaires du cirque.

Pendant l’audience, l’avocat du cirque a montré à de multiples reprises qu’il ignorait l’anatomie d’un éléphant, et maniait la mauvaise foi comme un spécialiste.

Morceaux choisis:

« Les salières sont vers les flancs » alors qu’elles sont au dessus des tempes;

« Les abcès au derrière sont habituels passés 50 ans » alors qu’ils sont dus à la maltraitance.

« Maya est hébergée dans ce cirque, et non captive. Elle fait partie de la famille, et n’est pas considérée comme un outil de travail… » Donc elle pourrait partir quand elle voudrait, non?

« Toutes les études montrent qu’un éléphant vit plus longtemps captif que libre… » Pour nous, une vie de détention et d’exhibition n’est pas une vie digne. Dans la nature, ils doivent être protégés, et en captivité ils doivent être libérés!

Nous avons d’autres actions prévues pour elle en 2018, il est temps que Maya obtienne un peu de répit, et soit aidée, à la hauteur de ses besoins!
Nous déposons également plainte contre les mauvais traitements que subissent Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes détenues par ce cirque. Ces éléphantes âgées et en souffrance, méritent, comme tous les autres de cette planète une vie d’éléphant, pas de circassien. Ils ne nous feront pas taire!

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya
22.02.2018
Strasbourg, Bas-Rhin Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l’éléphante Maya
Exploitation pour le spectacle

La juge du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a tranché. La liberté d’expression de One Voice est sauve, pour la défense des animaux.
Nous déposons plainte contre la famille propriétaire de ce cirque pour les conditions de vie indignes de Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes qu’ils détiennent.

Le 13 février dernier, One Voice a été assignée en référé d’urgence au TGI de Strasbourg par le cirque qui détient et exploite Maya, une éléphante d’Asie de 50 ans.

La volonté ici est une véritable intention de nuire en muselant l’association One Voice. Maitre Arielle Moreau Avocate de One Voice

En effet, le cirque réclamait le retrait de toute représentation de l’éléphante sur le site internet de l’association, ses réseaux sociaux, tracts et panneaux lors de manifestations. Autrement dit, il réclamait que défendre publiquement Maya devienne illégal. Il exigeait également des excuses publiées dans le journal quotidien régional paraissant là où est déclaré le siège social du cirque.

Pendant plusieurs semaines, le cirque a laissé courir la rumeur que Maya était morte, en la cachant, en refusant de répondre aux courriers de l’association leur faisant part de ses interrogations légitimes, alors qu’eux seuls avaient la possibilité de dissiper le doute. Maniant mauvaise foi et faux semblants, l’avocat a tenté de retourner la situation à l’avantage de ses clients, en insinuant que One Voice aurait propagé la rumeur, alors qu’elle a tout fait pour y mettre fin.

A l’audience, l’association a ainsi appris que Maya était vivante, que l’inspection vétérinaire demandée par la préfète du Lot-et-Garonne avait eu lieu la veille, et que le cirque avait fait soigner un abcès à l’arrière-train de l’éléphante avant cette inspection.
Rien n’a cependant été fait pour ses pieds, alors que sa posture nous montre de manière criante que c’est de là qu’elle souffre physiquement le plus. Elle ramasse ses pieds sous elle, pour compenser son poids de l’arrière vers l’avant.
Nous saurons prochainement si le vétérinaire mandaté par les pouvoirs publics a pris la mesure de la détresse de Maya en plus de sa douleur.

Le recours déposé pour Maya par One Voice au Tribunal Administratif de Bordeaux est toujours en cours et la plainte pour actes de cruauté a permis l’ouverture d’une enquête. S’y ajoutera la plainte de l’association pour deux autres éléphantes du même cirque, Nelly et Brigit, détenues comme elle depuis de longues années, remisées elles aussi dans des remorques de camion comme des outils de travail, et présentant également d’inquiétants signes de stéréotypie. One Voice rappelle que la place pour Maya au sanctuaire Elephant Haven (en Limousin) est réservée par l’association depuis le mois d’octobre 2017 et auquel l’association a fait un don important en 2016 pour l’achat du terrain.

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Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin

Micha, ours “de cirque”, exhibé dans un restaurant pour la St Valentin

Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin
21.02.2018
Paris
Micha, ours « de cirque », exhibé dans un restaurant pour la St Valentin
Exploitation pour le spectacle

Un ours dressé, exhibé parmi les tables d’un restaurant parisien? Une attraction inconsciente, illégale et d’un autre temps… One Voice a interpelé les autorités sur ce spectacle révoltant!

Ce n’est pas une peluche, mais un véritable ours. Son nom est Micha. Même muselé et tenu en laisse, on ne peut prévoir son comportement parmi les convives de cet établissement qui a invité un dresseur d’ours afin d’animer sa soirée de la Saint-Valentin…. Nous ne sommes pas au Moyen-Âge, mais en février 2018, à Bagnolet en banlieue parisienne, le tenancier va se frotter les mains de son attraction et les photos vont crépiter sur les réseaux sociaux… et dans les yeux de Micha. Difficile de mesurer son stress dans cet univers si peu approprié. Les dresseurs d’ours ont encore droit de cité dans la France de ce siècle, ce cirque continue à exploiter Micha, Bony et Glasha!

Triste pitrerie médiévale

Nous suivons Micha depuis plusieurs années dans le triste destin que lui infligent ses dresseurs, Alexandre et Dany Poliakov. Un ancien employé du couple, propriétaire de plusieurs animaux exploités dans des cirques, nous a livré un témoignage saisissant. Si nous avions déjà été écœurés par des images montrant Micha devant marcher sur un ballon, ce que nous avons appris de ce témoin a achevé notre conviction. Ces détenus  – Micha, mais aussi Bony (grizzly mâle) et Glasha (ourse brune) – vivent dans des conditions indignes.

Nourris avec des invendus de supermarché, en nature et quantité variables, ces ours ont longtemps partagé un même camion remorque séparé en 3 cages. Un contrôle a précipité leur transfert dans un bâtiment en dur non achevé, au sol de béton brut, garnis de quelques copeaux toujours humides, et à l’éclairage déficient. Pas étonnant que leur état sanitaire soit déplorable (allergies, dermatoses aigües à se gratter jusqu’au sang…).

Vie de misère

Nul parc en plein air, nul enrichissement pour ces plantigrades voués à une sordide captivité pour s’assurer qu’ils veuillent bien travailler lors de rarissimes “sorties”. Notre témoin affirmait aussi n’avoir pu, durant 5 mois, les abreuver normalement car selon leurs exploitants un excès d’eau aurait coupé leur appétit, soit leur rendement potentiel. Bref, une vie de misère dans des installations et conditions sommaires, censées stimuler leurs dispositions à des sorties “de travail”. Mais que fait donc l’administration, censée s’assurer des conditions de détention des animaux sauvages? Nous frapperons à toutes les portes afin que ces êtres, éminemment sensibles, n’endurent plus ces traitements d’un autre âge, au mépris de la loi et de la dignité.

Kenzo a été tué à coups de gourdin!

Kenzo a été tué à coups de gourdin!

Kenzo a été tué à coups de gourdin!
20.02.2018
Kenzo a été tué à coups de gourdin!
Animaux familiers

Un supplice d’une violence inouïe. Kenzo, petit chat qui aimait se promener dans son jardin, a perdu la vie fin janvier sous les coups du beau-fils de la voisine.

Kenzo partageait depuis onze ans la vie d’un couple discret, comme ce tout petit chat d’à peine deux kilos.

En ce lundi matin, l’un des humains de Kenzo entend, de la haie mitoyenne aux deux propriétés, des vociférations accompagnées des aboiements du chien du voisin. Il sort donc de chez lui et s’approche. Il aperçoit son voisin en train de frapper la haie à coups de bâton. S’enquérant de ce qui peut bien se passer, il n’obtient de celui-ci qu’une réponse vague alors même qu’il semble s’éloigner.

Quelques minutes plus tard, pris d’un mauvais pressentiment, la famille de Kenzo retourne à la haie, le voisin y est de retour, tapant toujours sur quelque chose. A leur interrogation, il répond que c’est sur un lapin qu’il assène des coups. C’est alors qu’ils aperçoivent l’individu déposer Kenzo sur un tas de bois en le tenant par la queue.

A l’arrivée chez la vétérinaire, plus rien ne peut être fait pour sauver Kenzo, dont la tête a quasiment explosé sous les coups. Le lendemain, l’arme du crime aura disparu en fumée, brûlée avec le tas de bois…

Le voisin s’est acharné à coups de gourdin sur Kenzo, sous les aboiements de son chien, ces mêmes aboiements qui habituellement le faisaient fuir. Mais hier, il n’a pas pu échapper à la cruauté de cet homme. Quelques minutes de traque et de brutalité qui ont probablement dû lui sembler des heures…

Notre avocate a immédiatement déposé plainte pour actes de cruauté au nom de One Voice, de la SPA Loire Atlantique, et de la famille de Kenzo que nous assurons de notre soutien. Pour Kenzo, la justice passera.

Le combat de One Voice pour Samba

Le combat de One Voice pour Samba

Le combat de One Voice pour Samba
20.02.2018
Le combat de One Voice pour Samba
Exploitation pour le spectacle

Depuis plus de 15 ans, One Voice se bat pour la libération de l’éléphante Samba (ou Tania) qui, après avoir été capturée au Kenya, a été constamment exploitée dans des cirques. Grâce à un travail de plaidoyer infatigable, One Voice espère lui accorder la dignité qu’elle mérite en lui offrant une retraite paisible.

2002: Triste rencontre

Samba a 15 ans. Elle n’était qu’un bébé lorsqu’elle a été capturée en Afrique après avoir vu sa famille décimée par des braconniers. Vendue à un dresseur qui se fait obéir à coups d’ankus (pique de dressage), elle doit marcher à genoux et mimer sa propre mort au son d’un coup de fusil. Un enquêteur de One Voice la filme et ces images sont utilisées dans le cadre de la campagne contre les animaux dans les cirques.

2003: Des coups et des pleurs d’enfants

Le 20 mai 2003, Samba refuse de mimer sa propre mort. Après le spectacle, son dresseur la roue de coups. Des enfants assistent à cette scène d’une rare violence et, en pleurs, le supplient d’arrêter. Grâce à eux, la séance de torture est abrégée. Leur mère alerte immédiatement One Voice.

Dès le 23 mai, l’association dépose une plainte pour actes de cruauté et demande son retrait du cirque et son placement dans un lieu adapté, où elle pourra côtoyer d’autres éléphants. Plusieurs administrations sont alertées de son sort. Muriel Arnal écrit au président de la République qui fait suivre au ministre de l’Agriculture. Ce dernier répondra que Samba ne semble pas être victime de mauvais traitements… En juin, One Voice commence à diffuser des cartes-pétitions.

Le 10 septembre, l’association organise une action à Paris en présence du Professeur Pierre Pfeffer, grand spécialiste des éléphants. 40 000 cartes-pétitions sont alors remises au ministère de l’Écologie. Les vétérinaires Helmut Pechlaner et Harald Schwammer, spécialistes des éléphants, sont contactés pour donner leur avis sur les numéros exécutés par Samba: “(…) ces positions peuvent causer des blessures aux articulations et aux disques intervertébraux des éléphants adultes, ainsi que des fissures dans les ongles. Quant aux exercices d’équilibre, ils peuvent être à l’origine de dérangements moteurs dans les articulations du coude et du genou”. Une campagne de presse est alors lancée.

2004: Samba devient Tania

Le cirque change de nom, et Samba aussi. Elle devient Tania. La campagne de pression auprès des autorités et de mobilisation du public s’intensifie.

En janvier, One Voice publie un rapport sur les éléphants dans les cirques, en s’appuyant notamment sur le cas de Samba. Un premier kit Samba est mis à la disposition des militants.

En juin, une grande manifestation est organisée à Marseille pour interpeller le préfet des Bouches-du-Rhône où le cirque est enregistré. Il refusera de recevoir One Voice. L’action est soutenue par plusieurs associations de défense animale (Gaïa, Animaux en péril, Association Stéphane Lamart…) et quelques personnalités (Marie-Claude Bomsel, Jacques Perrin…).

Durant l’été, des courriers sont envoyés à l’ensemble des députés et sénateurs. Plusieurs d’entre eux interviennent auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie, ainsi que du Garde des sceaux. La plainte de One Voice restera cependant sans suite. Les maires des stations balnéaires sont également contactés et informés de la situation des animaux dans les cirques et sur Samba en particulier.

En octobre, des pages dans la presse hebdomadaire sont achetées par One Voice pour alerter le public sur le sort de Samba. Les images rapportées par l’un de nos enquêteurs en novembre témoignent de nombreuses stéréotypies.

2005: Samba va mal

Un rapport sur Samba, rédigé par le docteur John Knight – vétérinaire et consultant spécialiste du bien-être animal, auteur également de notre rapport Bien-être et sécurité dans les cirques – est remis au ministère de l’Écologie en août. Il est rendu public en novembre. Il est la conclusion de 3 ans de recherches et d’enquêtes qui montrent que les besoins élémentaires et vitaux de Samba ne sont pas satisfaits. Elle n’a notamment pas d’eau à sa disposition et est très amaigrie.

2006: Samba attend

Les enquêteurs de One Voice continuent à suivre Samba. Le sauvetage de l’éléphante Vicky est l’occasion de recentrer l’attention du public sur elle, qui attend toujours sa libération…

2007: Action devant le ministère de l’Écologie

Le 12 septembre, Muriel Arnal et Daniel Turner (Born Free) sont reçus par Claire Daveu (directrice de cabinet adjointe au ministère de l’Écologie) et lui remettent les 128 000 cartes-pétitions recueillies depuis le début de la campagne. À cette occasion, une action est organisée devant le ministère : 6000 tracts sont distribués par les militants et l’histoire de Samba est contée au public.

2008: l’action continue

Des tables d’information sur les cirques sont installées dans de nombreuses villes. Elles accueillent le public et présentent notamment l’histoire de Samba. Une affichette “N’abandonnons pas Samba” est diffusée.

2010: Lancement du Comité

One Voice met en place un Comité pour Samba et tous les éléphants esclaves. Son objectif: la fin de l’exploitation des éléphants dans les spectacles, dont Samba devient l’emblème. Une carte sur la sentience des éléphants est éditée et diffusée auprès du public pour qu’il prenne conscience de ce que représentent l’enfermement et l’isolement pour ces animaux. Une campagne de pression d’un an est lancée en août au cours d’un cercle de silence à Paris, avec des courriers à envoyer: au ministère de l’Écologie et à Max Aucante, le dresseur de Samba, ainsi qu’aux députés européens Lionel Luca, Muriel Marland-Militello et Geneviève Perrin-Gaillard, pour leur demander leur soutien qu’ils nous ont volontiers accordé.

2011: Mobilisation silencieuse pour Samba

En juin 2011, la campagne de pression s’achève. De nombreuses lettres ont été envoyées. La campagne a reçu le soutien de plusieurs députés. Le ministère de l’Écologie a transmis notre courrier pour étude au directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature qui ne donnera pas suite. Quant à Max Aucante… il a changé d’adresse…

En août 2011, un nouveau cercle de silence est organisé pour Samba à Strasbourg. Il rencontre un franc succès et est l’occasion de faire signer un grand nombre de cartes-pétitions pour la libération de Samba.

2012: Samba va de plus en plus mal

Les photos prises par notre enquêteur en mars sont terribles. Samba est très amaigrie et multiplie toujours les mouvements stéréotypés. Son histoire est mise en avant dans le cadre du nouvel axe pédagogique de One Voice destiné aux enfants et aux lycéens. Elle fait l’objet d’un livret où elle est mise en perspective avec la vie des éléphants sauvages.

2013: Le drame

Le 8 septembre 2013, Samba s’échappe du cirque installé à Lizy-sur-Ourcq (77) et tue accidentellement un homme. C’est un drame qui était prévisible et un triste argument de plus pour le replacement de cet éléphante dont les conditions de vie ne remplissent ni les critères de
bien-être, ni ceux de sécurité… One Voice a trouvé un sanctuaire pour Samba. Il est temps pour elle de retrouver sa place dans la nature!

2014: Un procès décevant

Le procès épargne Samba mais ne la libère pas. Son dresseur pourra continuer à l’exploiter. One Voice publie un rapport à la suite de l’enquête sur le sort des éléphants dans les cirques, qu’elle a réalisé dans 8 établissements en France, dont certains très réputés. Dans aucune des structures visitées les conditions de détention des éléphantes ne remplissaient les critères minimums en matière de bien-être. Quant à leur sécurité, comme celle du public, elle était bien loin d’être assurée.

2017: Une procédure inédite

Début mai 2017, One Voice a saisi la Contrôleur des lieux de privation de liberté a été saisie d’une demande de transfert de Samba, de quatre autres éléphantes ainsi que d’un hippopotame, en raison des conditions indignes de sa détention. Cette autorité indépendante a cependant estimé que les animaux n’étaient pas concernés par ces mesures de protection.

One Voice ne baisse pas les bras. Ses enquêteurs suivent l’éléphante et ses militants diffusent largement le livret racontant son histoire.

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages

Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages
20.02.2018
Nos actions juridiques en cours pour libérer des cirques les animaux sauvages
Exploitation pour le spectacle

One Voice est plus que jamais déterminée à mettre fin à l’esclavage des animaux sauvages dans les cirques. Déjà engagée dans des actions sur le terrain, elle multiplie les démarches administratives et contentieuses pour le suivi des animaux et contre les cirques dans l’illégalité. Voici nos actions les plus récentes.

Chaque jour, One Voice réclame aux autorités compétentes de nombreux documents: rapports de contrôle des préfectures, autorisations préfectorales, certificats de capacité, registre des accidents, etc. Mais elle se heurte régulièrement à un mur de silence, l’obligeant à saisir le commission d’accès aux documents administratifs pour faire respecter le droit à la communication et tenter d’obtenir les documents sollicités.

Nous avons porté plainte pour mauvais traitements contre le cirque William ZAVATA, alors qu’il paradait avec ses félidés le 28 avril 2016, dans la commune de Creutzwald, avec un camion sonorisé, ce qui est contraire à l’article 17 de l’arrêté de 2011 sur les conditions de détention des animaux sauvages dans les cirques. La plainte a été transmise au procureur de la république de Paris, puis classée pour défaut de preuves suffisantes le 20 octobre 2016, par lettre du 2 novembre 2016. One Voice a réclamé la copie du dossier d’enquête et il s’est avéré que le dossier ne comportait que notre plainte…

Le 19 mai 2016, une plainte pour mauvais traitements a également été déposée contre le cirque La Piste aux étoiles à l’occasion de la grande parade sonorisée du Carnaval du Boeuf Villé. Cette dernière s’est déroulée le dimanche 3 avril 2016, dans la commune de Montluçon, avec des chameaux, des dromadaires et des éléphantes juchés sur des remorques. Cette plainte a également été classée.

Le 12 mai 2017, One Voice a demandé aux ministres de l’agriculture et de l’environnement d’annuler l’arrêté de 2011 sur la détention des animaux dans les cirques. La demande est toujours en cours de traitement et si One Voice n’obtient pas de réponse, le Conseil d’État sera saisi avant le 12 septembre prochain.

La Contrôleur des lieux de privation de liberté a été saisie début mai d’une demande de transfert des éléphantes Lechmee, Kamala, Mina, Maya et Samba et de l’hippopotame Jumbo, en raison des conditions indignes de leur détention. Cette autorité indépendante a cependant estimé que les animaux n’étaient pas concernés par ces mesures de protection.

Une requête en référé liberté a également été déposée pour libérer Lechmee, Kamala et Mina mais le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a rejeté cette demande le 22 mai 2017, considérant que les lois protégeant les animaux ne pouvaient être considérées comme des libertés fondamentales.

One Voice a saisi parallèlement les directions départementales de la protection des populations (Préfecture) des demandes d’annulation des autorisations d’ouverture pour les exploitants détenant Samba, Maya, Lechmee, Kamala, Mina et Jumbo. Faute de réponse, des recours vont être introduits devant les tribunaux administratifs à compter du 12 juillet 2017, en se fondant sur l’intérêt supérieur de l’animal et ses qualités d’être sensible.

Une demande de référé suspension sera aussi faite pour Jumbo et Lechmee, Kamala et Mina, pour lesquels les conditions de détention sont contraires à l’arrêté de 2011.

Une plainte pour mauvais traitements a également été déposée contre le cirque détenant Jumbo, le 17 mai 2017, auprès du procureur de Valence. Cette plainte est toujours en cours de traitement.

Et pour découvrir nos actions et victoires passées, retrouvez ici l’historique d’un combat mené depuis 18 ans!

One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents

One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents

One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents
19.02.2018
Loire-Atlantique
One Voice plaide au Tribunal correctionnel de Nantes pour deux animaux victimes d’humains violents
Animaux familiers

One Voice plaidera au tribunal correctionnel de Nantes le 20 février 2018 à 8h30 puis à 14h, pour deux procès contre des humains ayant perpétré des violences sur animaux.

Actes de cruauté sur une jeune chienne

L’année dernière, Teky, jeune chienne de 13 mois a été libérée du joug de son humain violent, suite à un flagrant délit (le 4 février 2017). Vociférations, pendaison par la laisse, coups de pieds répétés, tout cela avant de la trainer sur plusieurs mètres derrière son vélo et devant témoin! Il avait minimisé ses actes et n’avait montré aucune prise de conscience de la cruauté de ceux-ci.

One Voice a porté plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique, et interviendra également au nom de la SPA44 qui a pris en charge la chienne croisée épagneul nain papillon. L’audience est prévue à 8h30, et l’affaire est plaidée par Maitre Agathe Halkovich.

Actes de zoophilie sur une génisse

Le 18 octobre 2017, alerté par son chien, le propriétaire d’une exploitation de vaches laitières a surpris un délinquant avéré en train d’imposer un rapport sexuel à une génisse de trois mois. Elle était dans un état de grande vulnérabilité, prise au piège dans l’étable sans sa mère ni personne pour la protéger.

Dans ce dossier, l’animal n’a pas été traité comme une vraie victime: aucune visite chez un vétérinaire pour évaluer les lésions et accréditer la thèse des sévices sexuels… On ne connaît même pas son nom. Ici, transparaît toute l’ambiguïté du statut de l’animal qui est reconnu comme un être sentient tout en restant considéré comme un objet. Le suspect nie les faits. Sa ceinture avait déjà été retrouvée dans la ferme quelque temps auparavant.

One Voice a porté plainte contre l’individu. L’audience aura lieu à 14h, et l’affaire est plaidée par Maitre Arielle Moreau.

Muriel Arnal, présidente-fondatrice de One Voice précise:

“Le code civil affirme aujourd’hui que les animaux sont des êtres doués de sensibilité. Pourtant, devant la loi, ils restent des objets. Et nous constatons une recrudescence d’actes de violence à leur encontre. Ils sont trop souvent considérés comme des propriétés, des produits, leur bien-être est bafoué et leur capacité à souffrir, à ressentir des émotions, est niée ou minimisée. C’est pourquoi depuis sept ans, la Cellule Zoé de One Voice, entité à la fois juridique, d’enquêtes et de sauvetages, se bat pour lutter contre la banalisation de la cruauté et ne pas laisser ces crimes impunis.”

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Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL

Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL

Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL
15.02.2018
Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL
Exploitation pour le spectacle

L’association One Voice a été mise en cause dans une tribune écrite par le syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL) publiée le 8 février 2018 dans la Dépêche Vétérinaire1.

Il est ainsi indiqué que le but de la démarche de l’association One Voice, en sollicitant les avis des instances nationales vétérinaires sur la question de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants, serait d’aboutir à l’interdiction de toute présence animale dans les spectacles et que le SNVEL serait opposé à cet objectif.

Le SNVEL expose à cet égard que concernant la présence d’animaux sauvages dans les spectacles, il ne partage pas l’opinion que l’apprentissage du spectacle serait obligatoirement associé à une maltraitance.

Il ressort clairement de la lecture de ce communiqué, que le SNVEL a volontairement esquivé de répondre à la question précise qui lui était posée par l’association One Voice et qui est celle de la présence d’animaux sauvages dans les spectacles itinérants.

En sa qualité de groupement de vétérinaires et donc de professionnels de la santé animale, le syndicat peut difficilement aller à l’encontre des avis émis, tant par ses propres instances européennes et nationales, que par les parcs zoologiques eux-mêmes, ou encore des experts scientifiques indépendants.

L’association One Voice est par ailleurs curieuse de connaître les critères scientifiques sur lesquels se basent le SNVEL pour apprécier l’adaptation d’un animal sauvage à cet environnement de spectacle itinérant, qui a été dépeint par les professeurs Jo Dornin, Steven Harris et Heather Pickett, comme des “vies qui ne valent pas la peine d’être vécues”.

Plus inquiétant encore, le SNVEL se déclare opposé au prélèvement des individus appartenant à des espèces sauvages dans leur milieu naturel en raison de la menace que ce prélèvement ferait courir sur les espèces, sans pour autant s’interroger sur les conséquences délétères que peuvent avoir de telles exhibitions contre nature en termes de sensibilisation et d’éducation du public.

L’association One Voice exhorte donc le SNVEL à assumer les responsabilités qui lui incombent dans ce combat pour la préservation des espèces et l’arrêt de toute forme de violences sur ces êtres sensibles, patrimoine commun de notre planète.

1 – « La brêve » – L’instantané N°41 du vendredi 9 Février 2018 de la Dépêche Vétérinaire

Crédit photographique Jo-Anne McArthur/One Voice

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Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte

Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte

Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte
15.02.2018
Trois chiens abandonnés sur un balcon s’entre-dévorent, nous portons plainte
Animaux familiers

Trois chiens sur le balcon, trois chats dans l’appartement. Un chat malade, tous les chiens affamés. Leurs humains maltraitants, sur fond d’élevage clandestin, ont laissé le pire arriver: l’un des chiens a été attaqué par les deux autres. Il en a perdu la vie. Grâce au signalement d’une voisine et d’une association, les animaux restants ont été sauvés. One Voice a envoyé sa Cellule Zoé sur place lors du sauvetage des chiens et chats, et porte plainte pour actes de cruauté.

Les gendarmes, prévenus par une voisine, sont arrivés en pleine bagarre des chiens et ont fait marche arrière, abandonnant les animaux. Pendant une semaine entière après les faits, les animaux sont donc restés à la merci des quatre humains les ayant mis dans cette situation!

L’association qui nous a alertés a remué ciel et terre: insistant auprès des services de la DDPP, de la Mairie et des gendarmes, vidéo, témoignage et attestation à l’appui, pour que les animaux soient retirés au plus vite à leurs propriétaires avant de nous prévenir. L’Association Amstaff Passion a permis d’activer l’intervention et le retrait des animaux.

Ce jeudi 8 février au matin, les cinq animaux, tous couverts de puces (un chien Cani Corso et un chiot croisé staff et Shar Pei, ainsi que trois chats dont un chaton malade), ont été sauvés. Ces pauvres animaux ont subi un enfer: manque de soins, sous-alimentés, gardés dehors en plein hiver… On ne noircit pas le tableau. Les vidéos qui en témoignent suscitent en nous colère et tristesse, colère contre ces humains, tristesse pour la souffrance insupportable subie par les animaux.

Il est plus que probable que les chiens aient été utilisés par la femme et les trois hommes vivant dans l’appartement pour mener clandestinement un élevage et du trafic d’animaux. Peut-être même ont-ils été volés. L’enquête le révèlera.

Nous serons dans tous les cas auprès d’eux pour obtenir justice pour la chienne qui a perdu la vie, et pour les autres animaux, poussés à bout par ces humains sans pitié.

Photo d’illustration Adobe Stock

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants

Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants
12.02.2018
Etats-Unis
Il est temps de reconnaître le statut de personne et les droits des éléphants
Exploitation pour le spectacle

La première action en justice du Nonhuman Rights Project pour les droits des éléphants concerne les histoires individuelles de Beulah, Karen et Minnie: depuis le jour où des humains les ont arrachées à la nature, jusqu’à celui où elles ont fini dans un cirque itinérant du Connecticut. Mais la procédure concerne aussi l’histoire, vieille de plusieurs siècles, de la détention des éléphants en captivité. En voici un résumé, et comment NhRP, avec l’aide de One Voice, qui mène ce combat en France, travaille à la changer.

Pendant plus de 200 ans, les Américains ont détenu en captivité des membres de l’une des espèces les plus complexes sur le plan cognitif et émotionnel: les éléphants.

En 1796, une éléphante nommée Old Bet a été importée depuis l’Inde aux Etats-Unis, où elle a été achetée par Hackaliah Bailey, fondateur de Barnum & Bailey Circus. Attraction principale, elle sera transportée à travers le pays jusqu’à sa mort, à 20 ans, probablement tuée par un amateur de cirque. Au moment de sa capture, elle avait deux ans. Elle aurait du passer ses journées à explorer les forêts tropicales de l’Inde en compagnie d’autres éléphants, en particulier sa mère, puis grandir et aider à repousser les menaces en assumant ses responsabilités pour le bien-être du troupeau.

Aujourd’hui, les histoires de vie de près de 300 éléphants captifs aux Etats-Unis, et près de 20 000 dans le monde, ne sont pas très différentes de celles d’Old Bet et des nombreux autres éléphants qui, face aux balles et aux ankus, n’ont pas eu d’autre choix que de suivre ses pas.

Les éléphants ne sont pas des choses

C’est parce que les éléphants, comme tous les animaux non-humains, ne sont pas des «choses» moins légales qu’ils ne l’étaient deux décennies après la signature de la Déclaration d’Indépendance. Comme les défenseurs des éléphants s’en sont eux-mêmes rendus compte, les intérêts propres des éléphants – leur liberté en premier lieu – ne sont pas pris en compte dans les tribunaux ou dans la législation, car actuellement, et contre toute raison, ils n’ont aucun droit légal. En vertu des lois existantes sur le bien-être des animaux, nous pouvons les acheter et les vendre, les priver d’un groupe social, les contraindre physiquement à nous divertir, les transporter dans ce pays pour servir nos intérêts, et les exposer dans des enceintes en béton et en acier qui ne ressemblent en rien à leurs habitats naturels.

L’intelligence et la sensibilité des éléphants

Grâce, notamment, à l’étude scientifique à long terme du comportement des éléphants et de leurs groupes sociaux, nous en savons beaucoup sur qui ils sont: conscients d’eux-mêmes, résolveurs de problèmes autonomes et utilisateurs d’outils. Ils ont une identité propre, se rappellent du passé et planifient l’avenir, montrent de l’empathie pour les autres êtres (pas seulement les autres éléphants), et pleurent leurs morts – entre autres qualités et capacités. Mais nos systèmes juridiques n’ont pas encore intégré le niveau de connaissances que nous avons d’eux.

Une action inédite pour les droits des éléphants

Le 13 novembre, le Nonhuman Rights Project a déposé la toute première requête pour un bref d’Habeas Corpus pour des éléphants captifs. Nos clients sont Beulah, Karen et Minnie, exploitées depuis des décennies dans les cirques et les foires itinérants et actuellement détenues en captivité par le Commerford Zoo du Connecticut.

Armés d’arguments juridiques et d’affidavits soigneusement élaborés par les éminents scientifiques spécialistes des éléphants, nous demandons aux tribunaux de droit commun du Connecticut de reconnaître la personnalité juridique non humaine de Beulah, Karen et Minnie et le droit fondamental à la liberté corporelle en tant qu’êtres conscients d’eux-mêmes et autonomes et, en tant que tels, d’ordonner leur libération immédiate dans un sanctuaire approprié. La Performing Animal Welfare Society (PAWS – Société pour le Bien-Etre des Animaux du Divertissement), respectée dans le monde entier, a déjà accepté de leur offrir une place dans un sanctuaire dès leur libération.

Nos déposants incluent:

  • Lucy Bates (Chercheur honoraire, École de psychologie et neurosciences, Université de St Andrews)
  • Richard Byrne (Professeur de recherche, École de psychologie et de neuroscience, Centre d’apprentissage social et d’évolution cognitive, Université de St Andrews)
  • Ed Stewart (Président et cofondateur, Performing Animal Welfare Society)
  • Karen McComb (Professeur de Comportement animal et de Cognition, Université du Sussex)
  • Dr. Cynthia Moss, (Directrice de programme et fiduciaire, Amboseli Trust for Elephants)
  • Joyce Poole (Co-fondatrice et codirectrice, Elephant Voices).

Ajoutée à la sélection des affidavits se trouve l’ethnographie vidéo appartenant aux experts sur les éléphants sauvages, afin de renforcer l’injustice qui prive nos clients de leur liberté corporelle.

Pour la reconnaissance des droits fondamentaux de tous les éléphants

Comme Old Bet, Beulah, Karen et Minnie ont passé la plus grande partie de leur vie à divertir les humains. Mais leurs histoires ne doivent pas finir comme la sienne. Comme étant potentiellement les premiers éléphants à avoir des droits fondamentaux légalement reconnus, ils pourraient même permettre à d’autres éléphants de suivre leurs traces – pas dans une tente de cirque ou un enclos de zoo, mais dans un sanctuaire où leurs capacités et leur droit de vivre de manière autonome seront respectés et encouragés.

One Voice collabore avec NonHuman Rights Project. Cette publication est une traduction de l’article de Lauren Choplin.