Les bouquetins du Bargy : massacrés pour du fromage ?

Les bouquetins du Bargy : massacrés pour du fromage ?

Les bouquetins du Bargy : massacrés pour du fromage ?
21.05.2018
Les bouquetins du Bargy : massacrés pour du fromage ?
Animaux sauvages

One Voice se bat pour que cesse le massacre des bouquetins du Bargy. La cruelle tuerie entamée en 2013 ne mettra pas fin à la brucellose ! Ni éthique, ni efficace elle contribue au contraire à la dissémination de la maladie.

Août 2018

Sous la pression des éleveurs, un nouvel arrêté menace les bouquetins du Bargy. Nous avons déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour demander son annulation.

Présent en France depuis la préhistoire, les bouquetins (Capra Ibex) ont failli disparaître sous la pression de la chasse. Grâce à plusieurs opérations de réintroduction depuis les années 70, on estime aujourd’hui leur population à environ 10000 individus dans les Alpes françaises (chiffre de 2013). Espèce menacée, le bouquetin est protégé par la Convention de Berne. Mais dans le massif du Bargy, en Haute-Savoie, il semble que cela n’ait guère d’importance… Pour eux, One Voice multiplie les recours juridiques.

La brucellose : de l’élevage au bouquetin…

Le Bargy est une région productrice de fromages réputés. En avril 2012, un cas de brucellose dans un élevage laitier du Grand-Bornand (74) a incriminé les ongulés sauvages fréquentant la proximité des pâtures. Ce fut la fin de la paix pour les bouquetins. Rappelons que la brucellose est une zoonose, c’est à dire une maladie qui peut se transmettre des animaux à l’humain et inversement. C’est aussi une maladie qui n’est pas présente naturellement chez les ongulés sauvages : les chamois contaminés, observés dans les Hautes-Alpes et en Savoie dans les années 1980/2000, l’ont tous été en alpage à partir de troupeaux ovins, caprins ou bovins infectés… Et chez les bouquetins, les premiers cas n’ont été décrits qu’en 2012.

Le massacre des bouquetins, pourquoi ?

Cédant à la pression de fromagers apeurés par le risque sanitaire (et commercial), et en dépit du bon sens, le préfet de Haute-Savoie a décidé d’éradiquer la quasi-totalité des bouquetins du massif. Une mesure aussi brutale que contre productive, qui va à l’encontre des avis scientifiques convergents, émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), le Conseil scientifique de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le Conseil national de protection de la nature (CNPN).

Une opération aussi sanglante qu’inefficace

Au cours d’une vaste opération sanglante, à grand renfort de gendarmes et d’hélicoptères, 233 bouquetins ont été tués en trois jours, en octobre 2013, et au moins 70, dont des cabris de l’année, deux ans plus tard. Des randonneurs, épouvantés, ont témoigné de ces massacres, après avoir vu les corps des bouquetins évacués par les airs… Il faut dire que, suite à la première session d’abattage, ciblée sur les individus de plus de 5 ans, la situation globale ne s’est pas améliorée et s’est même aggravée chez les jeunes ! Le taux de jeunes individus contaminés est passé de 10% à 50%…

Le massacre des bouquetins n’est pas seulement un scandale, c’est une aberration

L’abattage de la totalité des bouquetins est illusoire, sans même parler d’éthique, il est impossible d’éradiquer entièrement une population non enclavée ! D’un point de vue pratique, la mesure risque surtout de repousser vers les massifs voisins des individus malades ayant échappé aux tirs et donc de contribuer à la propagation de la maladie…

L’action de One Voice pour la fin de la tuerie des bouquetins du Bargy

Depuis le début de ces massacres, One Voice a multiplié les actions. Nous avons dénoncé cet abattage, photos à l’appui, pour que le public mesure l’horreur dont les montagnes sont le théâtre, et alerté à chaque consultation publique.
Grâce à notre action, conjointe avec une coalition d’associations, nous avons réussi à empêcher le plan d’éradication de l’espèce. Mais cela n’était évidemment pas suffisant, aucun abattage n’est acceptable. Aussi, nous attaquons systématiquement les arrêtés qui les autorisent par un recours en justice.

Le cauchemar doit cesser, de vraies mesures éthiques et efficaces doivent être mises en place pour que la paix revienne dans le Bargy !

Photos : ©EricBreyton

La fausse fourrure fera fureur à Shanghai!

La fausse fourrure fera fureur à Shanghai!

La fausse fourrure fera fureur à Shanghai!
19.05.2018
La fausse fourrure fera fureur à Shanghai!
Exploitation pour la Mode

Un défilé de mode, une exposition, un gala pour mettre la fausse fourrure à l’honneur, c’est ce qu’organise le partenaire de One Voice, ACTAsia dans le cadre de sa participation à la Fur Free Alliance. La Chine est le principal exportateur de vraie fourrure au monde. Cet événement est crucial dans le changement des mentalités en cours dans l’Empire du Milieu.

One Voice se bat depuis des années contre l’industrie de la fourrure, qui exploite et tue les visons, renards, chinchillas, lapins, dans des conditions atroces, pour leur pelage si beau, doux, ou chaud. Ces animaux ne sont considérés par la filière que comme des matières premières, alors qu’ils sont tous sans exception des êtres sensibles, avec des besoins qui n’ont rien à voir avec ce que l’humanité leur réserve.

One Voice est le représentant français de la Fur Free Alliance (FFA), coalition internationale qui regroupe des associations d’initiative populaire, luttant contre le commerce des fabricants de fourrure, et des marques qui en vendent. Cette coalition est bien connue puisqu’elle attribue le label Fur Free Retailer (FFR) aux marques, groupes et designers qui cessent d’utiliser ce matériau issu de la cruauté sur les animaux. La Fur Free Alliance, tout comme One Voice, est à la recherche de solutions, et de changements des mentalités, en parallèle d’une dynamique de lutte contre la souffrance animale.

Parmi les derniers “noms” en date à qui la FFA a décerné son label: Versace, Mickael Kors, Gucci, The North Face. En France, le designer Franck Sorbier, ou encore La Redoute pour le prêt-à-porter, ont reçu le label FFR.

Cette année, le représentant chinois de la Fur Free Alliance, ACTAsia – avec qui One Voice collabore depuis dix ans pour financer des actions d’éducation à l’empathie vis-à-vis des animaux dans les écoles chinoises – organise un événement sans pareil, pour mettre en lumière la fausse fourrure, si belle, chaude et douce que la vraie, et sublimée par des couturiers, et designers de renom. Les innovations textiles seront aussi à l’honneur. Ces nouveaux matériaux, présentant des alternatives concrètes à l’exploitation animale, sont issus du recyclage, afin de promouvoir une mode durable, qui réduit réellement son impact sur la planète en termes de déchets, et de pollution. La réflexion va encore plus loin, les matériaux produits et présentés auront été conçus en prenant en compte le bien-être humain également, avec la garantie que les travailleurs n’auront pas été exploités.

Du 23 mai au 25 mai à Shanghai, auront donc lieu un gala, un défilé de mode, une exposition et un forum, en coopération avec notamment le London College of Fashion.

Des célébrités viendront du monde entier. La danseuse étoile Sylvie Guillem sera l’une des stars françaises à porter la voix des animaux auprès du grand public en Chine contre la cruauté des élevages d’animaux pour leur pelage.

Il n’y a aucune raison de porter de la fourrure de nos jours: l’industrie de la fourrure est cruelle et polluante, la technologie actuelle permet de porter des vêtements aussi chauds et faits dans d’autres matières, et si l’esthétique du pelage plait tout de même, la fausse fourrure est à présent aussi belle que la vraie.

Le combat de FAADA pour Dumba

Le combat de FAADA pour Dumba

Le combat de FAADA pour Dumba
18.05.2018
Le combat de FAADA pour Dumba
Exploitation pour le spectacle

Dumba est une éléphante d’Asie de 41 ans. Elle a été capturée toute petite. Sa vie? Etre louée par ses humains à des cirques du monde entier et à des entreprises de l’audiovisuel.

Notre partenaire au sein de plusieurs coalitions européennes et internationales, l’association FAADA, se bat depuis de nombreuses années pour la sortir de cette situation.

Car Dumba, quand elle n’est pas soumise aux transports ou au dressage, est contrainte de vivre dans un minuscule jardin en Catalogne, totalement sous-dimensionné pour elle, sans aucun enrichissement pour s’occuper, et uniquement délimité par une clôture électrifiée.
En 2014, les autorités concernées, la Generalitat et la Mairie de Caldes de Montbui avaient donné aux “propriétaires” de Dumba six mois pour mettre les installations aux normes. Quatre ans plus tard, cela n’a toujours pas été suivi d’effet, et aucune sanction n’a été engagée non plus!

L’histoire de Dumba ressemble à s’y méprendre à celle de Maya. Comme nous pour elle, FAADA exige que Dumba soit transférée dans un sanctuaire!
Les éléphants devraient pouvoir marcher en groupe, comme lorsqu’ils sont laissés libres, plusieurs dizaines de kilomètres par jour, et être protégés, à l’écart de toute présence humaine. Signez la pétition!

#FreeDumba

Non, l’élevage de visons d’Emagny n’a pas encore fermé, il veut toujours s’agrandir!

Non, l’élevage de visons d’Emagny n’a pas encore fermé, il veut toujours s’agrandir!

Non, l’élevage de visons d’Emagny n’a pas encore fermé, il veut toujours s’agrandir!
18.05.2018
Non, l’élevage de visons d’Emagny n’a pas encore fermé, il veut toujours s’agrandir!
Exploitation pour la Mode

Les visons ont encore besoin de nous ! L’élevage d’Emagny n’a pas fermé, il attaque même l’arrêté lui interdisant de s’agrandir. Nous y ferons barrage et portons plainte pour mauvais traitement.

L’élevage de visons d’Emagny a déposé un recours après que son projet d’agrandissement ait été refusé. Nous interviendrons au Tribunal Administratif pour soutenir l’arrêté d’interdiction et portons plainte pour mauvais traitements. Cet élevage ne doit pas s’agrandir, il doit fermer !

Certes, leur agrandissement a été refusé par arrêté préfectoral, mais l’élevage de visons d’Emagny a déposé un recours pour le faire annuler. Tout n’est donc pas encore joué, il ne faut pas crier victoire trop tôt. Dans cette affaire, les visons ont encore besoin de nous.

One Voice interviendra par conséquent à l’audience du Tribunal Administratif de Besançon, afin de soutenir le refus du préfet du Doubs et lui apporter toute notre force et notre expérience dans ce type de dossier. Comme dans le cas de la procédure en cours, qui nous oppose à l’élevage de Montarlot, nous mettrons tout en œuvre pour faire barrage à cet agrandissement.

Il est inconcevable que des visons continuent à souffrir et à mourir pour leur fourrure. Notre enquête, dévoilée en début d’année 2017, montre bien toute l’horreur de la face cachée du luxe, côté visons. Si l’élevage obtenait gain de cause, le nombre d’individus sacrifiés passerait à 18 200 dans ce lieu de misère.

Nous ne nous arrêtons pas à cela!

Non seulement nous refusons que l’élevage d’Emagny puisse s’agrandir, mais nous réclamons sa fermeture.
Nous avons déjà combattu l’éleveur multirécidiviste responsable de cet élevage par le passé, nous savons donc jusqu’où va son mépris des bases élémentaires de la réglementation. Les pauvres visons y souffrent terriblement pendant toute leur courte vie, et même l’environnement en porte les stigmates. Une cage d’à peine quelques décimètres cubes d’espace vital représente une torture pour ces êtres sentients. Eux qui rêvent de grands espaces et de baignades solitaires tournent en rond frénétiquement les uns à côté des autres…  Ce comportement stéréotypé montre bien le stress extrême que leur procurent la captivité et ces conditions de vie scandaleuses. Ils ont besoin aujourd’hui plus que tout de notre voix pour les défendre! Pour eux, pour qu’enfin leur souffrance prenne fin, nous avons déposé plainte pour mauvais traitements.

Signez notre pétition pour la fin de l’élevage pour la fourrure en France. Ces lieux abominables doivent fermer, soyons sans pitié contre la fourrure ! Et pour des achats éclairés, découvrez nos labels pour une mode éthique.

Inouk, l’éternel second

Inouk, l’éternel second

Inouk, l’éternel second
17.05.2018
Inouk, l’éternel second
Exploitation pour le spectacle

Inouk a vécu toute sa vie dans l’ombre des membres de sa famille, entre tragédies et séparations. Il a rongé les parois du bassin jusqu’à ce que la pulpe de ses dents soit à vif.

Inouk est né le 23 février 1999 dans les bassins de Marineland. Sa mère était Sharkane et son père Kim 2. Récemment, on a fêté son anniversaire au parc. Tandis que les dresseurs sautillaient en riant devant la caméra, c’est avec une lenteur mortuaire qu’on le vit s’approcher du grotesque gâteau offert pour l’événement.

C’est qu’au terme de 19 ans de captivité, ce mâle à la nageoire dorsale sous développée et affaissée a peu de raisons de se réjouir: sa vie n’a été qu’une suite de tragédies et de séparations. Et lui-même atteint aujourd’hui l’âge périlleux où son demi-frère est mort.

Le premier drame survint quand il avait quatre ans à peine. Sa sœur Shouka, qu’il adorait, fut enlevée aux siens vendue à un delphinarium aux Etats-Unis. Le cœur brisé, Inouk a écouté Sharkane appeler des jours durant sa fille disparue. Il a entendu mourir à quelques mètres de lui son père Kim 2, brisé lui aussi par le départ de Shouka, puis sa mère, dévorée par une infection.

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Auparavant, Inouk s’était livré à une tâche peu commune chez les orques mâles. Alors que Sharkane accouchait de Wikie, Freya, la seconde adulte du bassin, aurait dû normalement l’aider. Mais la tension était telle entre les deux orques que Freya resta à l’écart. C’est donc le tout petit Inouk qui servit de «marraine» à sa sœur Wikie et la porta en surface pour qu’elle respire pour la première fois. On dit d’Inouk qu’il est calme et gentil. Après le départ de Shouka, il se mit pourtant à se taper le crâne sur le rebord du bassin, comme son demi-frère Valentin.

Et quand sa mère mourut, il perdit rang et protection. Désormais éternel second, il se mit à ronger le béton du bassin et à mâcher les jointures en caoutchouc des vitres par ennui, s’abîmant les dents jusqu’à la pulpe. Aujourd’hui, Inouk est adulte. Ce grand gaillard n’a ni compagne, ni voisine ni aucune femelle d’un autre clan qu’il puisse courtiser. Autour de lui, il n’y eut jamais que des membres de la famille proche, à l’exception de sa tante Freya qui l’adopta quand il fut orphelin. Un moment, on parla de le vendre à Valence en Espagne avec son frère, puis l’idée fut abandonnée. Alors, Wikie doit désormais éloigner à coups de dents ce frère importun, parfois avec rage, car il cherche ses faveurs depuis des années bien que l’inceste soit prohibé chez les orques libres. Le plus souvent, avant le spectacle, Inouk est placé dans un bassin séparé d’elle. De violentes bagarres semblent avoir explosé juste après l’inondation de 2015 et la mort de Valentin, qui a fait, par la force des choses, sortir de l’ombre le petit Inouk. Mais pour aller vers quelle vie ?

Lolita Lempicka labellisée par One Voice, une nouvelle marque garantie sans cruauté !

Lolita Lempicka labellisée par One Voice, une nouvelle marque garantie sans cruauté !

Lolita Lempicka labellisée par One Voice, une nouvelle marque garantie sans cruauté !
16.05.2018
Lolita Lempicka labellisée par One Voice, une nouvelle marque garantie sans cruauté !
Expérimentation animale

Lolita Lempicka vient d’obtenir le label One Voice, garantissant l’absence totale d’expérimentation animale pour ses produits, des ingrédients au produit fini… Et pour trouver facilement tous les produits sans cruauté, de la cosmétique à la mode, rendez-vous sur notre nouveau site internet dédié aux labels !

Pour les dix ans d’existence de son label, One Voice est très heureuse de vous annoncer la labellisation de Lolita Lempicka !

La marque de la créatrice – végane depuis de nombreuses années, et profondément engagée pour les animaux – rejoint donc les six marques dont les gammes entières sont déjà labellisées : Altearah, Animaderm, Ashana.B, L’Arbre Vert «bien-être», Kadalys, La Canopée et Pur Eden ; ainsi que les nombreuses autres marques dont de multiples produits ont obtenu notre label (Le Petit Olivier, Melvita, Coslys, Etamine du Lys…).

L’équipe de Lolita Lempicka travaille depuis 2017, main dans la main avec nous, pour que la marque remplisse les critères de la charte très complète que nous avons établie. Lors de cette labellisation, tous ses sous-traitants ont joué le jeu de la garantie sans cruauté. Certains produits ont même été reformulés pour que la marque ne propose plus désormais que des produits 100 % végans !

Un label à l’image de One Voice

Depuis vingt ans, le combat de One Voice, contre l’exploitation animale et la cruauté sous toutes ses formes, se fait aussi en proposant des solutions. Au cœur de son action : œuvrer pour un monde enfin délivré de la violence, en faisant résonner ensemble la voix des animaux, des humains et de la planète. Son label «non testés sur les animaux» ne fait aucune concession. Il garantit l’absence de tests à la fois sur le produit fini et ses ingrédients.

Dans ses variantes, d’autres critères sont intégrés : biologique et/ou végan. Et pour une transparence absolue vis-à-vis du «consom’acteur», nous avons également un logo assurant l’absence de travail forcé des singes pour la récolte des noix de coco, et l’absence d’exportation du produit vers la Chine, qui impose des tests sur les animaux pour toute mise sur le marché.

La garantie de notre label One Voice est donc exhaustive : la traçabilité est complète, des sous-traitants aux marchés à l’export. De l’éthique de bout en bout !

Un site dédié aux achats éclairés

Sur notre site dédié vous trouverez une large gamme de produits garantis non testés sur les animaux grâce à notre label One Voice, mais aussi pour une mode éthique grâce aux labels FFR et Animal Free que nous développons en France !

Pour des achats éclairés, choisissez labellisé !

NB : les produits Lolita Lempicka sont en cours de saisie, mais vous pouvez déjà leur faire confiance !

Pour faire suite aux rumeurs concernant la libération prochaine de Maya

Pour faire suite aux rumeurs concernant la libération prochaine de Maya

Pour faire suite aux rumeurs concernant la libération prochaine de Maya
14.05.2018
Pour faire suite aux rumeurs concernant la libération prochaine de Maya
Exploitation pour le spectacle

Après toutes les actions juridiques, les rassemblements… qui ont été retracés dans la tribune écrite par Corine Pelluchon​, nous avions des informations depuis fin avril, que nous avions choisi de ne pas divulguer pour ne pas compromettre l’avenir de Maya.

Il faut attendre, nous sommes conscients que c’est long. Malheureusement, la libération de Maya n’est absolument pas certaine. Nous nous engageons avec le soutien des signataires de la tribune, à tout mettre en œuvre afin que le cirque respecte la loi dans les délais les plus brefs.

Si Maya venait à être libérée trop tardivement ou pire décédait dans les semaines qui viennent, elle incarnerait à elle seule, alors, tous les dysfonctionnements du pays s’agissant des animaux : les lois ne sont pas appliquées.

Soyez assurés que nous continuons d’œuvrer de toutes nos forces pour que Maya soit transférée le plus tôt possible loin du cirque. D’autres actions sont prévues.

Continuez à signer et partager la pétition!

#JusticePourMaya

One Voice organise début juin la Première française du film documentaire primé : Kangaroo a love-hate story

One Voice organise début juin la Première française du film documentaire primé : Kangaroo a love-hate story

One Voice organise début juin la Première française du film documentaire primé : Kangaroo a love-hate story
14.05.2018
One Voice organise début juin la Première française du film documentaire primé : Kangaroo a love-hate story
Animaux sauvages

L’association One Voice organise la Première française du film documentaire multi-primé “KANGAROO A Love-Hate Story”, le 5 juin 2018 à 20 h au cinéma “Les Cinq Caumartin” à Paris. La projection, en présence des réalisateurs, sera suivie d’un échange avec eux. Le lendemain, une seconde projection, suivant le même format, est organisée à Strasbourg, au cinéma “Star”.

Le documentaire de Kate McIntyre Clere et Mick McIntyre, KANGAROO, est un film sans précédent, révélant la vérité de la relation ambivalente d’amour et de haine que l’Australie entretient vis-à-vis de son icône bien-aimée. L’image du kangourou est fièrement affichée et utilisée par les grandes entreprises australiennes, par les équipes sportives, et comme cadeau-souvenir pour les touristes. Pourtant, alors qu’ils traversent à grands sauts le vaste continent, ils sont considérés comme des nuisibles, tout juste bons à être abattus, et vendus aux plus offrants.

L’Europe est le plus grand importateur de viande et de peau de kangourous au monde. Le documentaire présente des témoignages sur les conséquences de l’achat par les Européens de produits issus des kangourous, considérés dans ce cas comme une ressource, ce qui est aussi grave.

Pour alerter le public français sur cette hécatombe dramatique subie par la population de kangourous de l’ile-continent australien, One Voice organise deux projections du documentaire coup-de-poing plusieurs fois primé, en présence du couple de réalisateurs, suivies toutes deux d’un débat sur les questions qu’il aura suscitées.

La Première française aura lieu le 5 juin au cinéma “les Cinq Caumartin” à Paris. La seconde soirée se déroulera à Strasbourg, au cinéma “Star” le 6 juin. Le film sera diffusé à 20h, en Version Originale sous-titrée en français (VOSTFR).

Informations pratiques :

La réalisatrice et le réalisateur, Kate McIntyre Clere et Mick McIntyre, seront disponibles pour des interviews le 5 juin à Paris sur rendez-vous, et le reste du temps par email, téléphone ou skype.

Le Professeur Peter Singer, auteur de l’ouvrage de renom Animal Libération, qui prend la parole dans le film, a accepté également de se rendre disponible pour des interviews en France.

Lieu, date et heure de chaque soirée :

Mardi 5 juin à 20h,

Cinéma Les 5 Caumartin,

101 Rue Saint-Lazare,
75009 Paris

Mercredi 6 juin à 20h,

Cinéma Star,

27 rue du jeu des enfants, 67000 Strasbourg

En annexe: Le dossier de presse du film en anglais

Dossier de presse électronique (en anglais)

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Le monde selon les corneilles

Le monde selon les corneilles

Le monde selon les corneilles
11.05.2018
Le monde selon les corneilles
Animaux sauvages

Pour beaucoup, les corneilles sont des oiseaux de malheur, des nuisibles qu’on chasse toute l’année. Il s’agit pourtant de l’une des espèces animales parmi les plus intelligentes au monde, dont les capacités cognitives peuvent dépasser celles des grands singes. Ces corvidés si communs dans nos villes et nos champs parlent, prévoient, se souviennent, disposent de cultures propres et se servent d’outils au sein de sociétés paisibles et bien équilibrées. Ces qualités leur ont permis de s’adapter efficacement à la présence humaine. Bref récit d’une journée de corneilles ordinaires…

La maison

Les deux corneilles survolent la ville à coups d’aile rapides. Sous elles, les faubourgs défilent, les routes, les rues désertes, les files de voitures à l’arrêt et tout au long de la chaussée, les sacs-poubelle posés devant les maisons, comme chaque matin de ce jour de la semaine. Elles connaissent la date et l’heure précises de la tournée de ramassage, mais pas besoin de s’arrêter : elles ont trouvé tout ce qu’elles cherchaient. Les oiseaux noirs s’en reviennent de la décharge municipale, le bec chargé d’objets. Une oasis de verdure se dessine à l’horizon, au-delà de l’océan gris des constructions humaines. Puis le parc apparaît, le lac en son milieu et le gigantesque platane dressé sur ses berges, où les corneilles ont leur demeure.

Le couple

Le futur père ramène de son expédition deux cintres en métal rose, très fins, dont il aime la couleur et l’éclat. Il tord un peu la tige afin qu’elle soutienne mieux le bon vieux nid de branchages où déjà tant d’enfants sont nés. Mais c’est sa compagne qui se charge d’en aménager l’intérieur. Elle colmate les parois de feuilles mortes, de morceaux de tissu, d’ouate et de poils bien chauds, qui protégeront ses petits en cas de coup de froid brutal. Mieux vaut prévoir les risques, en ces temps de climat changeant.

La future mère plonge vers le sol. Elle tournoie autour de l’âne qui broute dans son enclos, puis se pose sur son dos et lui arrache une touffe de crins. L’âne s’indigne et s’ébroue, mais la corneille est déjà tout en haut du platane.

Des trois ou quatre petits œufs bleus piquetés de brun qu’elle pondra, surgiront d’adorables boules de duvet gris très aimées. Elle et son compagnon sont des parents dévoués.

C’est une chance qu’aucun des deux ne soit mort, depuis toutes ces années qu’ils se bécotent tendrement le plumage. Élever des enfants ensemble, ce n’est pas seulement les nourrir : c’est aussi les instruire, et longtemps, car les jeunes doivent apprendre tant de choses avant de pouvoir survivre dans le monde des humains.

La famille

Cette année, leur grand fils est resté près d’eux pour les aider. Ses deux sœurs se sont déjà envolées avec une bande d’adolescents. Toute la journée, ces jeunes font les fous et apprennent à se connaître. C’est dans ces groupes d’oiseaux chahuteurs que leurs deux filles trouveront leur partenaire. Les mâles intrépides les salueront d’abord à grands coups de tête, avant de parader devant elles en relevant des défis insensés : se livrer à des vols en piqué quasi suicidaires, faire la course avec une voiture ou se laisser glisser sur un toit neigeux avec un pot de yaourt en guise de luge. Ils s’amuseront ainsi toute l’année, jusqu’à ce que des couples soudés se forment pour la vie et s’en aillent fonder leur propre famille.

Le visage du vieil homme

Le temps s’adoucit de plus en plus et les canards ont déjà leurs canetons. Des humains viennent souvent leur jeter du pain. Un vieux monsieur descend le chemin du parc à pas lents. Les oiseaux connaissent bien le visage de cet homme, en dépit de l’âge qui passe. Il donne à manger aux canards et aux autres oiseaux. Disparu depuis plus d’un an, le voici de retour, muni d’une canne et d’un nouveau chapeau.

D’un croassement joyeux, les corneilles le saluent avant de sauter de leur branche et de se poser près de lui, parmi une foule de pigeons qui s’écartent. L’homme leur lance des bouts de pain au raisin. Quel délice ! Le fils du couple attrape un gros morceau qu’il part cacher plus loin, en réserve pour plus tard.

D’un bref coup d’œil, il voit que son père l’observe. Pas de problème : il fait semblant d’accumuler des feuilles sur son petit butin, puis dès que son père regarde ailleurs, il reprend vite le pain et va le dissimuler pour de bon sous un bosquet de troènes. Le problème dans la famille, c’est qu’on n’aime pas beaucoup partager.

L’arbre aux palabres

D’un coup, des appels résonnent du côté de l’autoroute urbaine qui longe le haut du parc à grand bruit. Une corneille s’y est fait happer par le souffle d’une voiture. Son corps a été projeté sur le bas-côté.

Tous les corvidés s’envolent et se regroupent près des lieux du drame, au plus haut d’un érable en bourgeons.

Le couple les rejoint, puis d’autres corneilles encore, arrivées d’un parc voisin. La plupart viennent à deux et parmi elles, plusieurs enfants du couple, devenus parents à leur tour. Ils se saluent dans le dialecte puissant de la communauté, mais très vite, la petite famille se parle avec des sons plus doux, dans un langage qui leur est propre. Et puisque tout le monde est uniformément noir, depuis les pattes jusqu’au bec, c’est d’abord à la voix qu’on distingue qui est qui, grâce à la signature croassée.

Pourtant, même s’il s’est tu à jamais, le corps de la doyenne est reconnu par tous. C’était l’une des femelles les plus âgées du parc. À vingt ans, son plumage était devenu hirsute et sale, deux doigts de sa patte droite s’étaient infectés. Tout le monde savait qu’elle allait mourir un jour ou l’autre. Mais tout de même…

Le sens de la mort

C’était quelqu’un de très apprécié, une matriarche de haut rang dont on louait les justes alertes, quand elle désignait d’un son précis l’approche du chat, du faucon ou d’une colonie de perruches ondulées tentant d’investir leurs arbres. À la voir morte, on réfléchit aussi, on échange au sujet de l’accident. Il est bien sûr qu’avant des années, plus aucune corneille ne se posera plus sur ce trottoir-là.

Peu à peu, les derniers bavardages s’éteignent. Un silence complet tombe sur le grand arbre chargé d’oiseaux noirs. Ému, le cœur rempli de souvenirs, chacun contemple le cadavre sur le bord du trottoir, recouvert de quelques feuilles mortes par son dernier compagnon de vie. Quel mystère que la mort ! Quelle tristesse…

Mais la vie les appelle, il faut retaper les nids, se nourrir, éduquer les enfants. Alors tous prennent leur envol dans le ciel clair et tournoient un moment comme un grand nuage sombre au-dessus de l’autoroute, en un dernier adieu…


Références :
http://news.nationalgeographic.com/news/2006/06/06…
http://www.csmonitor.com/Science/2015/1026/CSI-cro…

http://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201106…

Sanctuaires marins à l’étude : pour une retraite décente des cétacés captifs

Sanctuaires marins à l’étude : pour une retraite décente des cétacés captifs

Sanctuaires marins à l’étude : pour une retraite décente des cétacés captifs
09.05.2018
Sanctuaires marins à l’étude : pour une retraite décente des cétacés captifs
Exploitation pour le spectacle

En octobre dernier, se tenait la conférence biennale de la Society for Marine Mammalogy à Halifax, au Canada. Le Dr Pierre Gallego, vétérinaire spécialiste en biologie marine, a participé pour One Voice au groupe de travail sur les sanctuaires pour cétacés. Trois projets particulièrement avancés se distinguent en vue d’offrir un meilleur avenir aux mammifères marins captifs.

L’avenir des cétacés captifs en question

Quelles perspectives après la séquestration et la torture ? Quelle alternative offrir aux cétacés actuellement prisonniers et incapables de s’adapter à la vie sauvage ? Ces questions qui nous préoccupent se posent à échelle internationale. D’autres pays souhaitent aussi en finir une fois pour toutes avec l’esclavage des mammifères marins. De nombreux experts travaillent en ce sens à la création de sanctuaires destinés à les accueillir.

One Voice à Halifax

Les 28 et 29 octobre derniers, le Dr Pierre Gallego, vétérinaire spécialisé en mammifères marins, a participé pour One Voice au groupe de travail sur les sanctuaires pour cétacés qui s’est tenu à Halifax, au Canada. Ce workshop, qui se déroulait dans le cadre de la conférence biennale de la Society for Marine Mammalogy (SMM), a réuni d’éminents spécialistes de la conservation. Ils ont pu réfléchir ensemble et partager des informations, notamment autour de trois projets ambitieux.

Trois sanctuaires marins pour les cétacés en bonne voie de réalisation

  • Le Whale Sanctuary Projet (WSP) a été présenté par sa présidente la Dre Lori Marino, spécialiste en neurobiologie et comportement des cétacés, avec qui One Voice travaille ponctuellement. Ce sanctuaire servira à la fois de lieu de retraite pour des orques et bélougas issus de la captivité, et de centre d’intervention pour des échouages éventuels, en assurant bien sûr une séparation totale entre les ex-captifs et les animaux à réhabiliter afin d’éviter tout risque de contagion. Le choix du site définitif n’est pas encore arrêté mais plusieurs secteurs potentiellement appropriés sont à l’étude le long des côtes américaines et canadiennes.
  • Le Baltimore National Dolphin Sanctuary, initié par le Baltimore National Aquarium, est destiné à accueillir les 8 dauphins de cet aquarium américain dans un environnement naturel et bien plus vaste que leurs bassins actuels. Il devrait également permettre d’abriter 12 dauphins supplémentaires. Ce sanctuaire, qui se situera probablement dans les Keys en Floride ou dans les Caraïbes, aura aussi pour mission de soigner les individus échoués avec, là encore, toutes les précautions sanitaires qui s’imposent.
  • Le Beluga Sanctuary Project de l’organisation Whale and Dolphin Conservation (WDC) et Merlin Entertainment, est quant à lui destiné à héberger les bélougas d’un parc aquatique chinois récemment acquis par l’opérateur Merlin. La localisation de ce sanctuaire reste à déterminer, peut-être dans les eaux islandaises. Une fois le site établi, il pourra également recueillir des bélougas d’autres institutions.

One Voice plus que jamais mobilisée pour la libération des cétacés captifs

One Voice se réjouit de ces échanges constructifs entre spécialistes et de l’avancée de ces trois projets. Nous œuvrons à ce qu’ils se concrétisent rapidement et deviennent l’avenir des cétacés actuellement captifs en France. Pour qu’après avoir tant souffert, ils aient enfin droit à une retraite paisible dans un environnement proche de leur milieu naturel… La mer !