le lundi 13 novembre 2023 | 15

One Voice saisit la justice pour faire la lumière sur le jeu du cou de l’oie de Saint-Bonnet-près-Riom

One Voice saisit la justice pour faire la lumière sur le jeu du cou de l’oie de Saint-Bonnet-près-Riom

Mis à jour le 29 février 2024

Le 19 septembre 2023, après avoir diffusé nos images d’enquête sur le jeu du cou de l’oie organisé le week-end précédent dans une commune du Puy-de-Dôme, nous avons appelé à interdire cette pratique sadique qui consiste à arracher la tête d’animaux tués au nom de la tradition. Aujourd’hui, nous allons plus loin en demandant à la justice de mettre au jour les conditions d’abattage de ces oies, poules et lapins dont les corps sans vie ont été exhibés et violentés sous les applaudissements de la foule.

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Face aux atrocités que nous avons révélées en septembre, les réactions indignées ont fusé de toutes parts. Deux conseillers régionaux se sont notamment prononcés contre les mutilations infligées aux animaux victimes du jeu cruel organisé par la commune de Saint-Bonnet-près-Riom et ont demandé au préfet du Puy-de-Dôme d’interdire cette pratique.

Les responsables s'obstinent…

Mais les organisateurs et les participants persistent et signent. Pour eux, rien de problématique à mutiler des corps d’animaux puisque ceux-ci sont déjà morts et seraient consommés après avoir été martyrisés. Le maire de la commune défend corps et âme ce « patrimoine à sauvegarder par tous les moyens ». À le lire, la violence viendrait uniquement de ceux qui la dénoncent. Et lorsqu’on tue et s’amuse avec les cadavres de ses victimes, ce ne serait que « joie », « amour » et « amitié » ! Un plaisir à faire couler le sang si intense que le maire et ses administrés seraient incapables de trouver d’autres idées de divertissement pour entretenir l’ « ambiance chaleureuse » de leur village.

… nous contre-attaquons

Nous prenons ces mordus de décapitation au mot et saisissons le tribunal judiciaire de Clermont-Ferrand pour savoir comment ces oies, ces poules et ces lapins ont été tués. Ont-ils été abattus dans un établissement dédié à cette activité et dans le respect des règles d’hygiène propres à l’alimentation ? Chaque famille de participant ayant dû, selon nos informations, fournir personnellement un ou deux animaux aux organisateurs, cela semble peu probable… Nous demandons à la justice de trancher. Pour notre part, nous maintenons qu’il ne devrait pas avoir besoin pour « festoyer » de décapiter des animaux, qu’ils soient vifs ou morts.

Continuez à vous mobiliser à nos côtés pour les victimes de cette pratique d’un autre âge en signant notre pétition pour interdire ces événements morbides partout en France.

Marion Henriet
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Commentaires 15

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Jordanne | jeudi 16 novembre 2023

Bonjour... Que l homme est stupide. Les gens décérébrés, qui n'ont rien d'autre à foutre de leurs weekends, mutilent de pauvres corps inertes, j'ai envie de vomir.

espritdevie | jeudi 16 novembre 2023

Comment voulez-vous qu'avec l'acceptation d'horreurs pareilles l'homme ne soit pas responsable de la haine, de la violence actuelle qui pousse comme un champignon, de la déchéance de notre planète !
Bel exemple pour la jeunesse cette décadence je dirais même dégénérescence de l'espèce qui est la seule à adopter un tel comportement de fou furieux, gratuit , dangereux pour tous sans aucun besoin vital !

Lil | mercredi 15 novembre 2023

La violence ferait partie du patrimoine mais alors pourquoi ne remet on pas au goût du jour "la question" pour faire avouer les personnes suspectées de délits ?

pouguy | mercredi 15 novembre 2023

qu'est-ce que c'est que ce jeu, minable, cruel ? les gens n'ont aucun respect envers l'animal, il y a d'autres façon de s'amuser que celle là