Non seulement le massacre des blaireaux par déterrage est déjà autorisé pendant la période d’ouverture officielle, mais les chasseurs n’en ont jamais assez. Il leur faut pouvoir tuer y compris pendant la période de reproduction, des jeunes tout juste nés, avant même leur sevrage. Tout ça, nous le savons depuis bien longtemps, mais les préfectures continuent d’aller dans leur sens et de publier des arrêtés sans données consolidées, sans suivre la procédure comme il se doit. C’était encore une fois le cas ici, et c’est clairement énoncé dans le jugement, l’arrêté a été « édicté à la suite d’une procédure irrégulière dans des conditions de nature à l’entacher d’illégalité ». Comment peut-on se permettre autant de légèreté quand on sait qu’il s’agit de tuer des animaux ?
La décision vient d’être rendue le 14 décembre 2021. Bien après la fin de cette période complémentaire... Nous avons donc gagné. Mais la satisfaction d’avoir eu raison ne nous console jamais, quand on sait que les blaireaux n’ont pas pu être sauvés.
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Chritounette | vendredi 17 décembre 2021
Aline | vendredi 17 décembre 2021